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Happy Couple, le SAV de Tinder qui veut renforcer les couples

« L’amour inconditionnel, donner sans avoir besoin de recevoir, est très rare. Avec Happy Couple, on essaye de le renforcer ». Assis dans un fauteuil de l’incubateur Launchpad Digital Health de San Francisco, Julien Robert, le co-fondateur de l’application dédiée aux couples, disserte sur la maladie d’amour. « C’est toujours la même chose, quand on commence une relation, tout est génial car on évite toutes les discussions de fond. Et un beau matin, on se réveille et on remet tout en question ».
Partant de ce constat – et d’une bonne dose de vécu -, le Français de 38 ans a décidé de créer « un outil pour aider les couples de manière ludique ». Chaque jour, l’application pose cinq questions aux deux partenaires, telles que : « Ce soir, vous voulez sortir en solo avec des amis, sa réaction ? » Concoctées par une psychologue, les questions sont réparties en six catégories différentes (sexualité, communication, émotions, loisirs…). À la fin de la journée, Happy Couple compare les réponses et donne la possibilité aux deux amoureux de commenter les résultats.
« L’application s’adapte à tous les profils d’utilisateurs entre 17 et 97 ans », souligne Julien Robert pour qui ces échanges virtuels « ne remplacent en rien » les discussions de la vraie vie. « À partir de questions plutôt simples, Happy Couple réveille des sujets assez fous. » Le but n’est pas de « former des couples mais de les rapprocher. On est un peu le SAV des sites de rencontre. On arrive après Tinder et avant les séances chez le psy », sourit le startuper qui révèle avoir reçu un coup de fil de l’assistante personnelle du PDG de Tinder au début de l’année, après avoir atterri en page d’accueil de la plateforme de découverte Product Hunt.
Le « coup de foudre » d’un Happy Couple
L’aventure Happy Couple est née d’« un coup de foudre » sur Tinder en novembre 2013. À l’époque, Julien Robert vient de plaquer sa vie parisienne pour mettre le cap sur San Francisco. « Au bout de quelques semaines, je rencontre Erin Johnson, designeuse chez Google. On a emmenagé ensemble du jour au lendemain », retrace l’ingénieur de formation.
Avec elle, il commence à travailler sur les premières interfaces d’Happy Couple. Très vite, le duo est rejoint par Arnaud Le Mérour, un ami entrepreneur basé en France et la très renommée psychologue et sexologue américaine Lonnie Barbach. Après quelques mois de test auprès d’une communauté de 400 bêta-testeurs, Happy Couple est officiellement lancé en novembre 2015.
En deux ans, l’application a été téléchargée plus de 400.000 fois. « On a dépassé les 100 millions de réponses à nos questions », s’enthousiasme Julien Robert qui annonce le lancement d’une campagne d’equity crowdfunding en octobre. Pour l’entrepreneur, l’application a fait son effet : depuis le 20 octobre 2016, Erin Johnson s’appelle madame Robert. « Happy Couple nous a aidé à dompter nos différences et à se poser les bonnes questions pour sortir du fossé culturel ». Comme on dit, ils vécurent heureux…

L’Ecole Franco-Américaine de la Silicon Valley, un modèle unique de bilinguisme

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(Article partenaire) Lorsqu’on visite l’Ecole Franco-Américaine de la Silicon Valley (FASSV) située à Sunnyvale, on remarque tout de suite les emplois du temps affichés aux portes des classes. Ils montrent une répartition des demi-journées enseignées en français et en anglais.

L’école a la particularité d’offrir un modèle d’immersion bilingue unique dans la Baie, puisque dès l’âge de 2 ans, les enfants bénéficient du même nombre d’heures d’enseignement dans les deux langues. Ce choix pédagogique fort, qui permet de renforcer les acquis de la langue maternelle de l’enfant tout en introduisant la langue seconde, crée les conditions optimales pour un bilinguisme réussi.

Les neuropsychologues considèrent que la maîtrise de deux langages renforce les capacités du système cognitif, responsable des processus impliquant la concentration, la sélection d’informations, les capacités d’adaptation face au changement ou encore l’inhibition.

L’apprentissage simultané de deux langues dès le plus jeune âge est un véritable atout pour les capacités intellectuelles de l’enfant, sur le plan culturel d’abord, mais également d’un point de vue cognitif”, confirme Pierre-Ludovic Perrot, le directeur de l’école. “Ce que l’on observe dans les classes de maternelle, c’est le passage de cette gymnastique mentale constante liée au changement de langue et à la traduction consécutive à l’utilisation instantanée et naturelle de la deuxième langue. Cela permet de traduire un énoncé dans sa langue maternelle, formuler une réponse et y répondre dans la langue sollicitée.”

En effet, si la langue maternelle prend normalement l’ascendant sur la langue seconde au début de la scolarisation, un transfert de compétences s’opère petit à petit entre les deux langues à un âge où les structures du cerveau sont les plus flexibles.

L’acquisition d’un vocabulaire plus riche et des automatismes de syntaxe, de grammaire et de conjugaison se mettent en place, et ce dès la petite section de maternelle”, explique Martine Trusz, la directrice des programmes. “Ce sont les bénéfices d’une exposition simultanée et durable à une seconde langue, ce qu’on appelle le bilinguisme précoce“.

Pour en savoir plus sur l’Ecole Franco-Américaine de la Silicon Valley et sur les avantages du bilinguisme, venez visitez l’école en compagnie de vos enfants lors de la matinée portes ouvertes le samedi 4 novembre de 10am à midi. Inscrivez-vous ici 


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Participez à un clip du collectif de Matthieu Chedid à New York

L’équipe de production du clip “Solidarité”, oeuvre du collectif de musiciens Lamomali créé par Matthieu Chedid, cherche des figurants pour participer au tournage de la partie new-yorkaise de la vidéo le dimanche 15 octobre. Votre mission si vous l’acceptez: danser en compagnie de dizaines d’autres personnes sur un rooftop (l’adresse sera communiquée aux participants).
Le clip est tourné dans le monde entier (New York, Beyrout, Rio, Bamako, Paris), villes qui représentent les nationalités des membres de ce collectif où l’on trouve notamment Toumani & Sidiki Diabaté, Seu Jorge, Youssou N’Dour et Ibrahim Maalouf. Les musiciens ne seront pas présents pendant le tournage, réalisé par Stéphane de Freitas (A voix haute – La force de la parole) car le clip veut mettre en avant des anonymes qui font la fête aux quatre coins du monde.
Ecrire à [email protected] pour confirmer votre participation en envoyant votre nom, prénom et une photo. Participation à titre gracieuse, petits en-cas prévus sur place pour tous les participants. Toutes les communautés sont les bienvenues.
 
 

Bilingual Nest, nouveau repaire pour petits bilingues à Harlem

Jamais deux sans trois. Vanessa Handal-Ghenania suit l’adage à la lettre. La fondatrice des crèches-maternelles bilingues Petits Poussins et Petits Poussins Too vient d’ouvrir sa troisième école à Harlem.
À la fois crèche et maternelle (petite et moyenne section), Bilingual Nest offre deux filières: espagnol et français. C’est la première fois que Vanessa Handal-Ghenania, à qui l’on doit également la maternelle français-anglais Arc-en-ciel dans l’Upper East Side, développe un programme hispanophone. “Dans un monde aussi international, les enfants naissent bilingues. Pouvoir ajouter une langue et parler à une communauté plus ample était mon rêve. C’était l’occasion de tester le concept“.
La directrice a décidé de se lancer dans ce nouveau projet peu de temps après avoir ouvert Petits Poussins Too, en 2016. Le local de Bilingual Nest, situé au sous-sol d’un bâtiment au coin de la 113ème rue et Manhattan Avenue, en face de Morningside Park, était occupé par une autre maternelle, Sheltering Arms, qui a fermé en décembre.
L’ambition initiale de Vanessa Handal-Ghenania était de lancer un programme d’espagnol uniquement, mais face au manque de places dans ses autres écoles, qui affichent “complet”, la fondatrice a décidé d’ouvrir des classes de français aussi pour répondre à la demande. Chaque filière dispose de six places pour les 3 mois-1 an (infants), dix places pour les 1-2 ans (toddlers). La petite et moyenne section d’espagnol peut accueillir 12 enfants tandis que la française doit être créée prochainement.
Pour ce nouvel établissement, qui cible les familles du voisinage de Columbia University et de l’Upper West Side, Vanessa Handal-Ghenania utilise la même recette qui a fait le succès de ses autres affaires: un curriculum académique “rigoureux” basé notamment sur les activités créatives avec “des objectifs spécifiques par catégories d’âges“. Les enfants sont encadrés par dix enseignants principaux francophones et hispanophones. “En tant que résidente d’Harlem, je commence à comprendre notre communauté. Nous avons beaucoup de familles internationales, européennes, d’Afrique francophone et d’Amérique latine, dit-elle. Ça fait un beau mélange“.
 

Dans le nord de la Californie, des Français en proie aux incendies

« J’ai connu des tremblements de terre, des tornades mais le feu comme ça, c’est une première ». Depuis dimanche soir, de violents incendies ravagent les régions viticoles de Sonoma, Napa et Mendocino, situées à 60 km au nord de San Francisco. Les autorités locales dénombrent au moins 21 morts et près de 150 personnes disparues. Plus de 25 000 personnes ont été évacuées. Parmi eux, de nombreux Français, comme Jérôme Eckert-Nathan, installé depuis dix-sept ans dans le comté de Sonoma.
« On s’est réveillé lundi matin avec cette couleur orange au dessus des collines, beaucoup de fumée et des cendres qui tombaient du ciel, poursuit-il. Avant même de recevoir l’ordre officiel d’évacuation, on a pris deux trois trucs et on a quitté la maison lundi matin. Il n’y a qu’une seule route, on avait peur de se retrouver coincé. »
Hébergé par des amis à Sebastopol, une ville située à l’ouest de Santa Rosa, Jérôme Eckert-Nathan n’a quasiment aucune information sur la progression des feux autour de sa zone d’habitation. « C’est frustrant, on ne peut rien faire à part attendre. On sait qu’en vivant ici, il y a un risque de feu, mais c’est arrivé avec une telle force… c’est choquant ».
Mardi après-midi, les pompiers comptaient 17 foyers d’incendies différents dans le nord de la Californie. Marion Bonnin a, elle, fui la ville de Sonoma. « Lundi matin, j’ai remarqué qu’il y avait une incendie en haut de la montagne en face de chez moi mais je suis tout de même allée au travail : il n’y avait personne », raconte la Française de 24 ans venue en Californie pour la saison des vendanges. « Quand je suis retournée chez moi, j’ai compris que c’était grave ».
Marion Bonnin a passé la journée de lundi dans l’attente d’un ordre d’évacuation. « Je vis avec deux Américains. On a fermé toutes les fenêtres car l’odeur de la fumée était très forte. De ma maison, je voyais les flammes ». À la nuit tombée, malgré « le son incessant des sirènes et le défilée des camions de pompiers », la jeune femme a décidé de rester chez elle.
« Dans la nuit, on voyait les flammes embraser toute la montagne, c’était impressionnant et super proche de nous ». Avant de tenter de fermer l’oeil, la Française a programmé « des alarmes toutes les deux heures ». En se levant mardi matin, elle constate que la situation a empiré. « L’ambiance était hyper morbide. On était dans la fumée, on ne voyait rien, l’air était encore plus étouffant que la veille alors nous sommes partis ».
Réfugiée à Tahoe, Marion Bonnin est encore sous le choc. « C’est un cauchemar. Je suis venue en Californie pour quelques mois, ce n’est pas vraiment l’expérience à laquelle je m’attendais ».
Du côté de Napa, mardi en fin de journée, Alexandre Remy était en route pour récupérer des affaires à son domicile situé aux portes du Skyline Wilderness Park. « Je vois une énorme barrière de nuages blancs devant moi », décrit le Breton. Réfugié à Walnut Creek, depuis lundi matin, avec sa femme et ses deux jeunes enfants, Alexandre Remy a décidé de retourner chez lui avant que les vents ne tournent.
« Près de Skyline Park, tout est en train de brûler. Le feu est juste à côté de ma maison. Là il fait encore jour, c’est le moment où jamais. Mais je reste une heure pas plus puis je repars », lance-t-il au bout du fil, tout roulant en direction de Napa sur « une route complètement déserte ».
Même si 80 % des vendanges ont déjà été effectuées, selon la Napa Valley Grapegrowers, ce n’est pas le cas du Cabernet. « C’est ce qui a le plus de valeur à Napa et c’est ce qui reste sur les vignes », souligne celui qui est aussi le general manager d’Atlas Wine Company. Alors qu’il s’engouffre dans la ville enfumée et que le réseau téléphonique commence à manquer, il ajoute « mais pour le moment, le raisin qui reste sur les vignes, c’est le dernier de nos soucis ! »

Vin et fromage pour soutenir l'association FIPA le 3 novembre

FIPA a besoin de vous. L’association, qui opère les programmes “International Studies” (IS) franco-américains dans cinq écoles publiques de Miami, organise sa traditionnelle soirée “Parents Night Out” le 3 novembre à Pinecrest. Comme son nom l’indique, seul les adultes sont admis pendant la soirée.
Au programme des réjouissances: vins, fromages, tombola… 250 personnes y assistent chaque années. Les fonds récoltés permettront de financer les filières de FIPA, qui mélange les contenus pédagogiques des programmes français et américains. Ces programmes, qui existent depuis plus de 25 ans, sont financés par FIPA et le comté de Miami-Dade.
 

L'Olympique de Marseille a désormais son club de supporters à Miami

Même à plus de 7.000 kilomètres du Stade Vélodrome, les supporters marseillais de Miami pourront désormais vibrer et chanter à tue-tête afin de soutenir leur équipe.
OM Fan Club Miami, le premier fan club officiel de l’Olympique de Marseille à l’international, vient d’ouvrir ses portes grâce à Michael Athéa, le gérant d’Urban Soccer Five, un complexe de terrains de football en salle à Miami. Il diffusera la rencontre face à Strasbourg le dimanche 15 octobre.
« Toute ma famille est de Marseille et je suis un fan inconditionnel de l’OM depuis mon plus jeune âge », raconte Michael Athéa qui organise depuis plus de dix ans de nombreuses soirées dans son complexe sportif afin de retransmettre les matches de son club de coeur. « J’ai fini par me faire repérer par les dirigeants du club phocéen qui m’ont eux-mêmes approché, ajoute fièrement le quadragénaire. Ils ont été interpellés par une photo de mon centre de foot postée sur les réseaux sociaux et montrant l’un des murs décoré par une reproduction du tifo réalisé par les supporters de l’OM avant le choc face au PSG en 2015 ».
Cette reproduction du fameux tifo, qui recouvrait alors trois des quatre tribunes du Stade Vélodrome avec deux logos du club et un immense “OM” surmonté d’une étoile symbolisant la victoire en Ligue des champions, a également séduit Basile Boli, l’auteur du but décisif de cette finale en 1993, qui a accepté d’être l’un des parrains du fan club, tout comme Éric Di Meco, qui évoluait au poste d’arrière gauche, ou encore Mamadou Niang, l’un des meilleurs buteurs de l’histoire du club phocéen. « C’est un véritable rêve qui se réalise et une immense fierté d’être épaulé par ces légendes du football, j’en suis encore très ému », insiste Michael Athéa.
OM Fan Club Miami offre désormais à tous les supporters de l’Olympique de Marseille un lieu pour se réunir et partager la passion du football, mais pas seulement. « C’est la première pierre à l’édifice car nous allons maintenant pouvoir organiser de nombreux événements en partenariat avec le club, mais également ouvrir prochainement une boutique officielle de l’OM pour vendre des produits de la marque », indique Michael Athéa qui travaille par ailleurs en collaboration avec le club à la création d’une école de football. « Ce ne sera pas un centre de formation, mais il y aura des camps ludiques pour les jeunes afin de pouvoir s’amuser tout en propageant l’image de Marseille ».

Avec Michelina, Vincent Benoliel mène LA à la baguette

Depuis juillet, les amateurs de pâtisserie française qui se promènent à l’Original Farmer’s Market de Los Angeles peuvent y croiser Michelina, une succursale de la compagnie de grossiste Le Macaron, créée à Miami il y a 18 ans par le Français Vincent Benoliel.
“La vacance du local fut une opportunité, à cause du trafic, avec 18 millions de personnes par an garanties”, argue le Parisien, convaincu que Michelina est “une vitrine pour son entreprise”. “De nombreux chefs de Los Angeles viennent y faire leurs courses.” 
A la vente, il propose viennoiseries et pains, mais aussi des sandwiches, “bread bowls” et tartines pour le déjeuner. “Mon produit phare reste la baguette, faite avec du levain de 15 ans d’âge”, fait-il remarquer, Michelina produisant entre 200 et 300 unités par jour sur place. Vincent Benoliel s’approvisionne sur place, auprès des maraîchers voisins, et de l’institution Monsieur Marcel pour la charcuterie et le fromage.
Choyer les clients de la boulangerie n’empêche pas le businessman de 38 ans de continuer à s’occuper de son commerce de gros, Le Macaron. Un établissement qui dispose désormais de cuisines à Miami et Los Angeles et livre les principales compagnies aériennes en pains, gâteaux et croûtons surgelés; mais aussi les hôtels et Whole Foods Californie (le brie en croûte, c’est lui).
A peine majeur, Vincent Benoliel a quitté Paris, et une voie toute tracée dans l’entreprise immobilière familiale pour lancer sa compagnie en Floride. “J’ai toujours aimé la nourriture”, se justifie-t-il. Et à l’époque, le Parisien était un grand amateur de macarons. Il décide alors d’exporter cette pâtisserie française de manière industrielle. “J’ai travaillé comme un animal à mon arrivée, jusqu’à 18 heures par jour”, se souvient-il. Depuis, la compagnie s’est diversifiée dans la boulangerie et la croissanterie, et a prospéré.
Michelina pourrait se retrouver rapidement sous les projecteurs. Une série devrait y être tournée en janvier.

Pourquoi les parents remercient l’école internationale Rochambeau

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(Article partenaire) Quand on pense à l’éducation bilingue d’excellence à Washington, un nom vient à l’esprit. Rochambeau The French International School of Washington DC offre aux familles francophones et non-francophones un cadre chaleureux et des enseignants formés par l’éducation nationale, de la petite section au baccalauréat.
« Lors de mes études supérieures au Canada, j’ai admiré la culture générale et la rigueur d’esprit de mes pairs venant des écoles françaises. C’est pour cette raison que j’inscris mon enfant dans une école française dès le plus jeune âge », dit une maman lors de l’inscription de son enfant de 2 ans à Rochambeau.
Accompagnés jusqu’aux portes de l’université, les élèves réussiront leur scolarité aussi bien en français qu’en anglais. L’établissement entretient également un lien privilégié avec les autres lycées français dans le monde, ce qui facilite la transition en cas de déménagement dans un autre pays.
« Je suis contente que mon enfant apprenne à écrire en cursive », explique un autre parent. Certaines valeurs traditionnelles sont conservées à Rochambeau, mais ceci n’empêche pas d’être tourné vers l’avenir avec l’utilisation des nouvelles technologies, notamment des tablettes, qui ne sont pas seulement un objet ludique mais aussi un outil d’apprentissage.
L’intérêt du bilinguisme n’est plus à prouver : c’est une opportunité unique pour les petits de s’immerger dans deux univers linguistiques et culturels. L’apprentissage d’une troisième langue vivante est également offert et devient partie du cursus à partir du collège. Les élèves quittent l’école avec un minimum de trois langues vivantes, souvent quatre. Une maman américaine mariée à un Français souligne la richesse de l’enseignement de l’histoire : « J’étais impressionnée de découvrir le programme de mes enfants ; quand j’étais jeune mes cours se limitaient à l’histoire américaine ».
« Rochambeau a été un choix évident pour la scolarité de nos enfants : excellence académique, ouverture internationale et programme de l’éducation nationale, témoigne un parent d’élève français. Notre culture française reste préservée dans un environnement américain : bilinguisme, multiculturalisme et adaptabilité. Nos enfants sont de véritables citoyens du monde : Merci Rochambeau »
Pour plus d’informations sur Rochambeau, c’est ici
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Emma de Caunes accuse Harvey Weinstein d'agression sexuelle

La liste des femmes accusant Harvey Weinstein d’agressions sexuelles ne cesse de s’allonger. Mardi 10 octobre, c’est l’actrice française Emma de Caunes qui a brisé le silence dans un long article publié dans le New Yorker. 
Le magazine a interrogé treize femmes se disant victimes d’abus sexuels de la part du célèbre producteur depuis les années 90. Trois parlent même de viol.
D’après l’actrice, il l’a invitée dans sa chambre d’hôtel à Paris quelques mois après leur rencontre à Cannes en 2010 en lui promettant de lui donner un livre pour préparer un rôle. Elle raconte qu’à sa grande surprise, il a allumé la douche une fois dans la chambre avec elle, avant de sortir nu de la salle de bain, le sexe en érection. “C’est comme un chasseur avec un animal sauvage. La peur l’excite“, a-t-elle confié au New Yorker. Il lui aurait alors demandé de s’allonger sur le lit et signifié que “beaucoup d’autres femmes avaient fait de même avant elle“. “Pétrifiée”, Emma de Caunes est partie, laissant derrière elle un Harvey Weinstein “paniqué“. “Weinstein l’a appelé sans s’arrêter pendant les heures qui ont suivi, offrant à de Caunes des cadeaux et répétant que rien ne s’était passé“, peut-on lire dans l’article.
Depuis les révélations du New York Times, le 5 octobre, sur les agissements du producteur et distributeur, les témoignages accablants se multiplient. Mardi, les actrices Gwyneth Paltrow, Angelina Jolie, Rosanna Arquette et Judith Godrèche ont rejoint les rangs des femmes célèbres et anonymes qui ont décidé de témoigner publiquement contre les agissements de Harvey Weinstein, considéré jusqu’à présent comme un “faiseur de rois” à Hollywood. Après un premier communiqué reconnaissant ses actes, un porte-parole a indiqué au New Yorker qu’Harvey Weinstein “niait sans équivoque” tout acte sexuel non consenti.

Quelques bonnes raisons d'aller au Musée afro-américain de Washington

Lancé il y a treize ans sous la présidence Bush, le Musée national de l’histoire et de la culture afro-américaine (NMAAHC) bat son plein. Inauguré en grande pompe le 24 septembre par Barack Obama, le premier président noir des Etats-Unis, le NMAAHC est une réussite à bien des égards. Des tickets (avec une heure précise de visite) sont disponibles en ligne à 6:30am et quelques tickets le sont à 1pm en semaine. Accrochez-vous donc pour en obtenir. Voici quelques bonnes raisons pour persister.
Pour le symbole qu’il représente
Dans un pays où les premiers présidents possédaient pour la plupart des esclaves, la construction d’un musée consacré aux Afro-Américains sur le National Mall, à deux pas du Washington Monument, érigé en l’honneur du père de la nation, est un immense symbole. Le choix de ce site, au beau milieu de la capitale et non loin des autres grands musées du Smithsonian, donne en quelque sorte aux Noirs américains la place qu’ils méritent dans l’histoire nationale.
Pour ne pas oublier la cruauté de l’esclavage
Avant de monter dans les étages célébrant la culture afro-américaine, le visiteur est invité à se plonger dans la sombre histoire de l’esclavage et de la ségrégation aux Etats-Unis en descendant dans les non moins sombres sous-sols du NMAAHC. Au-delà des chiffres – 12,5 millions d’Africains déportés, dont 1,4 million du fait de la France –, le musée permet de mettre un visage sur l’horreur subie par les esclaves et leurs descendants, grâce à de nombreuses photos et artefacts.
Pour mesurer l’ampleur de l’apport culturel des Noirs
Difficile d’imaginer la musique moderne sans l’immense apport des Afro-Américains. Du blues au hip hop, en passant par le jazz, la soul, le rock et le reggae, la plupart des grands courants musicaux de ces cent dernières années puisent leurs racines ici. Le musée embrasse bien sûr cette histoire culturelle, avec l’exposition d’une multitude de portraits et de nombreuses pièces comme la Cadillac rouge pétante de Chuck Berry, la veste de hippie de Jimi Hendrix ou le Borsalino de Michael Jackson. On apprend aussi à connaître des aspects moins connus de la culture afro-américaine, comme par exemple le step, une danse d’origine africaine rythmée par les claquements de main et de pied très populaire dans les fraternités noires.
Pour sa superbe architecture

Dernier né des musées du Smithsonian installés sur le Mall, le NMAAHC se devait de marquer sa différence au niveau architectural. A l’instar du Musée des Indiens d’Amérique qui avait déjà rompu en 2004 avec le style néo-classique des autres musées, le bâtiment du NMAAHC fait dans l’original en adoptant une forme de pyramide inversée sur trois niveaux – inspirée d’une coiffe d’Afrique de l’Ouest dixit les architectes. Au milieu d’édifices en pierre blanche, la façade de métal ciselée du NMAAHC dénote : de couleur cuir à l’ombre, elle passe au bronze quand le soleil se lève et à l’or quand la lumière se reflète. Une réussite.

Pour se mesurer aux plus grands
Dans la galerie consacrée aux athlètes afro-américains ayant marqué l’histoire, ne manquez pas la statue grandeur nature de Tommie Smith et John Carlos qui, sur le podium du 200m aux JO de Mexico en 1968, avaient levé un poing ganté de noir pour protester contre les discriminations raciales. Et si la queue est trop longue pour faire un selfie le poing en l’air avec eux, vous pouvez toujours vous rabattre sur Michael Jordan, les sœurs Williams ou Jesse Owens, moins militants mais plus célèbres.

Statue de Tommie Smith et John Carlos le poing levé sur le podium du 200 m aux J.O. de Mexico en 1968 (crédit : R.G.)

Et pour la cafétéria !
L’hommage du NMAAHC à la culture noire se prolonge jusqu’au Sweet Home Café, la cafétéria du musée qui se démarque des sempiternels burgers-frites en proposant de nombreux plats typiques. Pain de maïs poêlé, poulet grillé, collard greens, patates douces, poisson-chat et autres gombo, soit autant de plats reflétant le métissage culturel vécu par les esclaves et leurs descendants.

Une soirée dédiée aux joueurs français des LA Galaxy

Les Français ont la cote à Los Angeles. Sur la scène culturelle, mais aussi sur les terrains de “soccer”. Le club de football des LA Galaxy célébrera dimanche 15 octobre à 4:30pm la French Heritage Night, à l’occasion d’un match qui l’opposera à l’équipe du Minnesota United Football Club au StubHub Center. Une manière pour le club de promouvoir Los Angeles comme la ville idéale pour poursuivre une carrière de footballeur.
L’hexagone est bien représenté dans la cité des anges, avec Romain Allessandrini, Bradley Diallo, Michael Ciani, ainsi que le directeur sportif Pierre Barrieu.
Et les supporters les plus rapides ne repartiront pas les mains vides, puisque les tickets comprennent une écharpe aux couleurs de la France et une séance d’autographes à l’issue du match pour les 100 premiers acheteurs.