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Alsim, fabricant français de simulateurs de vols, atterrit à Austin

Concepteur et fabricant de simulateurs de vols pour la formation de pilotes professionnels, Alsim est une société française installée près de Nantes avec près de 200 clients dans 48 pays. Fondée par deux amis il y a 23 ans, l’un ancien pilote de ligne d’Air France et l’autre ingénieur informatique, la société conçoit des simulateurs qui permettent aux futurs pilotes de se former au maniement d’appareils tels que l’Airbus 320 ou le Boeing 737. « La philosophie d’Alsim est de proposer des simulateurs pour la formation à tous types d’appareils, jusqu’à la spécialisation des pilotes », explique Mike Tonkin, responsable du développement commercial.
Jusqu’à présent, la société a vendu plus de 300 simulateurs dans le monde « tous certifiés par l’EASA et la FAA », les organismes européens et américains d’administration de l’aviation. Mais avec un objectif d’une trentaine de simulateurs cette année, contre quinze normalement, la société est en pleine expansion. Son chiffre d’affaires de 5M€ en 2016 devrait passer à 7M€ en 2017 et ses effectifs de 35 personnes (dont cinq aux Etats-Unis) s’accroître de plus de dix personnes d’ici à la mi-2018.
Et cela n’est probablement qu’un début. Alsim vient en effet d’ouvrir un bureau aux Etats-Unis (à Austin) pour se rapprocher de ses clients existants et bénéficier de nouvelles opportunités commerciales liées au changement de la réglementation américaine. « Ce n’était pas un marché pour nous à l’origine à cause des heures de formation en simulateurs allouées par la FAA » qui privilégiait la formation en appareils à 85%. A partir de cette année, en effet, le nombre d’heures de formation en simulateurs a été relevé et, comme ce genre de formation est moins chère qu’en appareil, la demande est en forte croissance. « Cela semblait être le timing idéal » car Alsim vient de lancer son nouveau simulateur, le AL250, qui répond aux caractéristiques des classes d’avions américaines. « A $185 000 pièce, le prix est aussi particulièrement attractif», fait valoir Mike Tonkin.
Le choix s’est porté sur Austin pour trois raisons. «  D’une part, cela s’est fait par l’intermédiaire de Liz Wiley et du jumelage de la ville avec Angers. D’autre part, à cause de la météo, il y a beaucoup d’écoles d’aviation au Texas. Enfin, c’est une ville technologique où il sera facile de recruter des ingénieurs et de trouver des partenaires. »
 « L’enjeu principal est de se faire connaitre auprès des universités et écoles de pilotes car notre produit se vend tout seul ». Le marché est très porteur en raison de la pénurie de pilotes aux Etats-Unis liée à l’ouverture constante de nouvelles lignes et au départ à la retraite de beaucoup d’entre eux. Des universités et écoles de formation comme Embry-Riddle en Floride ou Liberty University en Virginie peuvent compter jusqu’à 4.000 élèves en formation et des flottes de plus de 60 simulateurs.
Dans cette optique, Alsim vient de participer pour la première fois au EAA Airventure Oshkosh dans le Wisconsin, l’un des plus grands salons aériens du pays. Elle est prête pour le décollage.

Charlotte Boëdec, la Française qui habille les téléphones de cuir

Depuis 2015, SOFRANCISCO s’est fait un nom chez les amoureux des étuis de téléphones luxueux: un design épuré, des cuirs aux couleurs vives ou pastels, souvent ornés d’un nom ou d’initiales. Charlotte Boëdec, sa créatrice, en a eu l’idée après l’achat d’un nouveau téléphone. “Le téléphone est un objet design qu’il faut protéger sans pour autant le cacher. L’étui en cuir que j’ai acheté à l’Apple Store était décevant: les couleurs manquaient d’originalité et le cuir s’est mis à peler au bout de deux semaines.

Ingénieur cuir de formation, Charlotte Boëdec peut donc renouer avec sa spécialité en créant SOFRANCISCO: “L’ingénieur cuir est spécialisé dans les différentes étapes du tannage du cuir, de la peau brute au cuir. Mon rôle consiste à comprendre à la fois les contraintes techniques liées au design et les critères de qualité du fabriquant.” Une maroquinerie française accepte de suivre Charlotte Boëdec dans son aventure. “Ils travaillent pour Vuitton et Cartier, et avec moi, qui ne suis personne”, s’étonne-t-elle.

L’entreprise applique aux étuis la technique du gainage, qui consiste à coller un objet souple sur un objet dur, en l’occurence du cuir sur du plastique ABS qui résiste aux chocs. “J’avais fait des essais avec une entreprise américaine, qui fournit la marque Shinola, mais ils étaient décevants; cela m’a conforté dans l’idée que la maroquinerie haut de gamme est en France.” Le cuir vient d’Italie, le savoir faire est français, et l’étui est fabriqué en Chine pour garder des tarifs abordables. Charlotte Boëdec prévoit de lever des fonds pour déménager la fabrication en France, sans augmenter le prix du produit fini.

Les étuis SOFRANCISCO ont trouvé leur clientèle, principalement américaine et française. La possibilité de les personnaliser fait aussi la différence, et 80% des commandes le font. “La personnalisation est faite à San Francisco, par un petit atelier de maroquinerie français sur Clement Street.

Dans un monde technologique en mouvement perpétuel, proposer des accessoires qui résistent à l’épreuve du temps n’est pas facile: “Dans la tech, on est vite obsolète. J’essaie de créer des modèles intemporels, tout en laissant place à la nouveauté. Par exemple, je reconduis des coloris, comme Hermès et son orange. Ma couleur phare, c’est le blush pink.

Dans cette logique de pérennité et d’expansion, Charlotte Boëdec vient de relever un nouveau défi: lancer une ligne de sacs à main et de bracelets pour femme, baptisée “Camille”. La collection de sacs compte trois modèles: un cabas, une pochette et une gibecière, déclinés en bleu azur, caramel, ivoire, taupe ou magenta. “Les cuirs viennent d’Espagne, et chaque sac ou bracelet est fabriqué sur commande dans le Limousin, près de Limoges. La vente se fait uniquement en ligne. Ce modèle de production permet de garder des prix raisonnables pour des sacs qui ont la qualité d’un Gucci ou d’un Vuitton.

Une nouvelle directrice pour le campus de Sausalito du Lycée Français de San Francisco

De l’hiver suédois à la douceur de la baie de San Francisco, l’environnement d’Elsa Rodriguez a changé. La nouvelle directrice du campus de Sausalito du Lycée Français de San Francisco, écoles maternelle et élémentaire, vient en effet de passer cinq ans au Lycée Français de Stockholm.

Mais si le choc climatique est certain, il ne sera pas éducatif. « Il y a une multitude de points communs entre les deux écoles », note Elsa Rodriguez.

En effet, les deux établissements sont conventionnés auprès de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE) et homologués par le ministère de l’Éducation nationale, et s’inscrivent donc dans le vaste réseau de près de 500 écoles françaises dans le monde.

Comme à Stockholm, la directrice dit avoir retrouvé à San Francisco “le très fort engagement des familles dans l’école”. Mais le principal point commun concerne le public accueilli par l’école. En effet, de nombreux élèves n’ont pas le français comme langue première ce qui nécessite d’« avoir une réflexion sur la maitrise de la langue orale notamment. »

Elsa Rodriguez va donc tout particulièrement apporter son expérience au programme d’immersion destiné aux enfants qui n’étaient jusqu’alors scolarisés dans le système éducatif français. Le FLI (French Language Immersion), lancé au LFSF l’an dernier, offre un point d’entrée dans le système en école élémentaire.

Car en matière de bilinguisme, comme dans toute les questions d’éducation, la sagesse populaire n’est pas forcément la meilleure conseillère: non tout ne se joue pas forcément avant 7 ans !

Certes, de nombreuses études scientifiques montrent les avantages du bilinguisme précoce sur le cerveau, mais si vos enfants n’ont pas intégré une maternelle bilingue, il n’est pas trop tard à 7, 8 ou 9 ans. Car au moins autant que l’âge d’exposition à une autre langue, c’est son intensité et les modalités d’apprentissages qui comptent et font la différence.

C’est cette philosophie qui est derrière le programme FLI (French Language Immersion) tel qu’il est enseigné au Lycée Français de San Francisco. Cette classe, animée par une enseignante spécialisée dans l’enseignement du Francais langue étrangère et Francais langue de scolarisation, accueille des enfants du CP au CM2 (admission du CP au CM1) pour une introduction douce, progressive et individuelle de la langue. Le programme s’adresse soit à des enfants déjà exposés au français mais jamais scolarisés dans une école française, soit encore à des enfants non francophones mais maitrisant déjà une autre langue (ce qui permet un transfert de compétences).

PROGRAM FLI - SAU 107L’une des motivations principales pour intégrer le FLI est souvent la réalisation, par les familles, que parler Français à la maison “ne suffira pas”. L’oubli de la langue maternelle est un phénomène bien connu des spécialistes qui «peut être total si une seconde langue devient dominante avant 8 ou 9 ans », âge auquel un enfant sait lire et écrire, affirme Barbara Abdelilah-Bauer, auteur du Défi des enfants bilingues. Bien des familles françaises expatriées qui avaient d’abord choisi l’école “monolingue” pour leurs enfants, préoccupés qu’ils étaient de leur permettre d’apprendre au plus vite l’anglais, s’aperçoivent que développer un bon niveau de Français quand celui-ci n’est qu’une “langue minoritaire” -parlée seulement à la maison, et parfois par un seul des deux parents- est une gageure.

La règle des 25 heures

Les querelles de spécialistes (ou de moins spécialistes) ne manquent pas quant à la “bonne méthode” qui permettrait, à la maison, de garantir le bilinguisme, et donc la sauvegarde de la “langue minoritaire” (celle qui ne domine pas l’environnement social). Entre partisans de l’OPOL (One parent-one language, où chaque parent parle sa propre langue avec l’enfant) et ceux de la MILAH (Minority Language at Home, qui préconise que seule la langue minoritaire soit parlée à la maison, même si elle n’est pas la langue maternelle des deux parents), les spécialistes arrivent en réalité à la même conclusion: ce qui compte, c’est moins le système employé que le temps passé dans la vie de l’enfant à pratiquer la langue en question ainsi que la qualité des interactions. Et là, entre constations empiriques de parents et recherche universitaire, une règle non écrite a fini par se dégager: pour espérer atteindre le bilinguisme, il faut que la « langue minoritaire » occupe au moins un tiers du temps éveillé de l’enfant, ce qui équivaut à environ 25 heures par semaine (ou 3 à 4 heures par jour).  Pour la plupart des familles, le calcul est vite fait: en dehors de l’école, point de salut, en tout cas impossible d’arriver au temps nécessaire pour atteindre le bilinguisme.

D’un point de vue pédagogique, cette nécessité horaire se traduit dans le système dit de l’immersion. Cette philosophie a vu le jour au Québec, lors de la “Révolution tranquille” francophone dans les années 1960, mais ce sont des anglophones qui en sont à l’origine. Convaincus que leurs enfants ne pourraient pas réussir au Québec sans maîtriser la langue de Molière, ils se sont battus pour imposer l’enseignement “en immersion” en français dans leur école anglophone. Depuis, l’immersion bilingue a fait école bien au-delà des frontières du Canada et est devenu le modèle incontournable. Tel qu’il est pratiqué dans le programme FLI du LFSF, il s’agit d’immerger les enfants en Français pendant plusieurs heures par jour, dans différentes disciplines dans le but de leur permettre de rattraper en quelques mois le niveau des enfants qui ont reçu un enseignement en français depuis la maternelle. Cette approche est individualisée en proposant à chaque élève un emploi du temps adapté à ses besoins en langue française. Le FLI est donc temporaire, et dure en général de quelques mois à deux ans, selon les enfants. Au terme de cette période, les enfants intègrent à temps plein une classe “normale” francophone et pourront suivre l’ensemble du curriculum.

L’autre nouveauté qui tient à cœur à Elsa Rodriguez est la toute récente “Petite Ecole”, lancée à la rentrée de septembre 2017. Elle s’adresse aux enfants de 2 à 3 ans, le matin seulement, “et répond notamment à la volonté de parents qui ne souhaitaient pas laisser leurs enfants toute la journée. C’est vraiment une classe de transition entre la crèche et l’école maternelle”. La toute nouvelle classe accueille déjà neuf élèves; d’autres vont les rejoindre d’ici aux vacances de Noël.

Pour en savoir plus sur notre école et ses programmes, merci de contacter le bureau des admissions [email protected] ou de visiter notre site www.lelycee.org.

Et si ces maisons de Westchester étaient pour vous ?

(Article partenaire) Si vous lisez French Morning, vous savez que nous vous encourageons à sortir de New York. Voilà qui devrait vous aider. L’agence immobilière Houlihan Lawrence vous propose trois maisons de Westchester actuellement sur le marché. Pour plus d’informations sur les listings, contactez France Tucker (914-318-4973 – site ici)

184 BARNARD ROAD, NEW ROCHELLE

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Prix: $1,345,000
Cette somptueuse bâtisse de 5 chambres, 3,5 salles de bain est située à Larchmont Woods, à quelques pas de la station de train Metro-north. Dotée d’une vaste terrasse et d’un grand jardin, elle est idéale pour accueillir vos amis (et amis d’amis) et la famille. Plus d’informations ici.

26 AMANDA LANE, NEW ROCHELLE

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Prix: $699,000
Un trois chambres, située dans un cul-de-sac tranquille. Cette maison, ouverte, contient notamment une salle de jeu, de grandes chambres et, cerise sur le gateau, une cheminée. Plus d’informations ici

35 NORTH CHATSWORTH AVENUE, LARCHMONT

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Prix: $829,000

L’appartement de deux chambres, située dans une propriété très demandée, se trouve à deux blocks de la station de train Larchmont sur le Metronorth. Le complexe dispose de plusieurs places de parking réservées, d’une salle de sports et d’une piscine. Plus d’informations ici
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

FrenchIfornia: un couple de Français met la main à la pâte à Pasadena

Le Grand Canyon, c’était leur rêve d’enfant. L’ouverture de la boulangerie-pâtisserie FrenchIfornia, le 2 août à Pasadena, c’était la concrétisation d’un rêve d’adulte.
Après plusieurs séjours touristiques dans l’Ouest américain avec son compagnon, Thomas Dumont-Girard a décidé de jouer à la loterie de la carte verte en 2013. En conservant précieusement le secret. Ironie du sort, c’est le nom de son partenaire, Guillaume Delcourt, qui a été tiré.
“On n’a pas réfléchi 5 minutes”, avoue Guillaume Delcourt, qui était angoissé par son faible niveau en anglais. “On est de nature à bouger. Et cela faisait 7 ans que l’on vivait à Montpellier (Thomas Dumont-Girard travaillait à Paris et faisait les aller-retour). On avait envie de prendre un risque. Alors, on a tout vendu: maison et mobilier”, raconte Thomas Dumont-Girard, alors responsable et gestionnaire de projets à l’ACOSS à Paris (agence centrale des URSSAF).
Mais une fois le sésame remporté, cela n’a pas été de tout repos. “Pour que l’on puisse en bénéficier tous les deux, il a fallu que l’on se marie rapidement”, rappelle Guillaume Delcourt, qui travaillait dans l’équipe technique d’entretien d’une importante société immobilière. “Heureusement, c’est l’année où le mariage gay a été légalisé en France”. En plus de cela, ils ont dû remplir un dossier de 300 pages, passer une visite médicale, chercher une équivalence pour que les formations professionnelles de Guillaume Delcourt soient reconnues aux Etats-Unis, prendre rendez-vous à l’ambassade… Ce qui les a amené au mois de janvier 2016.
Une fois le VISA et la “Green card” tamponnés, ils établissent un projet d’expatriation qui se concentre sur la formation de pâtissier de Guillaume Delcourt, même si son dernier emploi dans ce secteur datait d’il y a 15 ans. “Et la cuisine, ça nous connaît”, assure Thomas Dumont-Girard, qui estime qu’“il faut travailler beaucoup trop pour gagner peu d’argent”. Ensemble depuis 18 ans, ils quittent alors leur vie montpellieraine confortable pour l’aventure californienne en janvier 2017. “Il y a une vraie liberté, tout est possible en Californie.”
San Francisco, Palm Spring, Marina Del Rey, Denver (l’exception), San Diego, Manhattan Beach : autant de destinations qu’ils envisagent. Après de nombreuses tergiversations, les jeunes quadragénaires élisent boutique à Pasadena par un concours de circonstances, et grâce à la ténacité d’un commercial. “Sans compter que ce quartier de Los Angeles est proche des montagnes, de la nature, ce qui nous convenait mieux.”
Mais le parcours du combattant se poursuit : même si l’emplacement nécessite peu de travaux, le couple doit se contenter d’un budget serré. “Il fallait certifier tout le matériel. Et pour faire face à une visite surprise de l’hygiène, Guillaume a dû passer un diplôme de manageur d’hygiène”, détaille Thomas Dumont-Girard. “On a obtenu 100% de propreté.”

En cuisine, Guillaume concocte une surprise par semaine. De son côté, Thomas fait de la pédagogie auprès des clients américains.
En cuisine, Guillaume concocte une surprise par semaine. De son côté, Thomas fait de la pédagogie auprès des clients américains.

Les détails réglés, ils mettent la main aux fourneaux. Seuls en boutique, ils se partagent les tâches, et se soutiennent mutuellement quand le réveil sonne à 4 heures du matin, et après les 13 heures quotidiennes de travail. Guillaume Delcourt revendique une cuisine artisanale, à base de produits français ou locaux, comme la farine organique d’Utah et le beurre du Vermont.
Viennoiseries, pains, macarons, sandwiches à base de fromage et de jambon, quiches, éclairs salés : FrenchIfornia propose une carte succincte, mais approuvée par une clientèle déjà fidèle. “Notre produit phare est le pain suisse (à base de crème pâtissière et de pépites de chocolat), les clients en sont fous.” Mais leur plus grande fierté reste les macarons, qui sont régulièrement comparés positivement à ceux de Bottega Louie, une référence à Los Angeles. “Voir ça nous donne des frissons”.

Aux Moulins La Fayette, macarons et Paris-Brest s'installent à Miami Beach

Créée en 1994 au Canada par un boulanger-pâtissier-chocolatier français, la franchise Les Moulins La Fayette, qui dispose d’une vingtaine d’enseignes, s’attaque au marché américain. Une aventure familiale puisque c’est le Français Vincent Poudras, neveu du fondateur, qui prend les rennes de cette première enseigne à Miami Beach.
« Quand j’étais adolescent, je me disais que je serai mon propre patron ou que je vivrai aux États-Unis. Finalement, je fais d’une pierre deux coups », plaisante Vincent Poudras, ancien conseiller bancaire de 27 ans qui a souhaité relever un nouveau défi. « Au-delà de la difficulté d’ouvrir et de gérer une enseigne, c’est aussi beaucoup de pression car je dois promouvoir la marque de mon oncle et je ne souhaite pas le décevoir ». Quant à la destination, elle s’est imposée comme une évidence pour Vincent Poudras. « Je suis venu passer quelques semaines de vacances à Miami Beach avec des amis et j’ai tout de suite été séduit par la ville ».
La franchise Les Moulins La Fayette respecte les méthodes de production artisanale et mise sur la qualité. « Nos pains sont élaborés sans gras, sans sucre et à partir d’ingrédients de qualité supérieure comme la farine non traitée et non blanchie, ou encore le sel de mer et la levure fraîche », indique le jeune entrepreneur français. Parmi les produits phares : la baguette « La Fayette », dont la recette est protégée par un brevet. « C’est un pain au levain qui bénéficie d’une longue fermentation de près de 48 heures, ce qui est, en général, difficile à mettre en application pour une question de rendement, raconte Vincent Poudras. Cette baguette a ainsi un goût plus rustique avec des arômes prononcés de noisette, de levain et de sel de mer ».
Au carrefour du salon de thé à la française et de la boulangerie-pâtisserie traditionnelle, l’établissement, qui dispose d’une identité visuelle sobre et épurée, propose également toute une gamme de viennoiseries et de sandwiches réalisés sur place. Les plus gourmands apprécieront les pâtisseries comme l’incontournable Paris-Brest ou les macarons. « Ces pâtisseries sont produites à la maison-mère au Canada selon un procédé semi-artisanal et non pas semi-industriel car tout est fait à la main ».

Gagnez le nouveau guide "New York l'essentiel"

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Trouver un ouvrage sur New York au rayon des guides touristiques ne pose, en principe, aucune difficulté. Tomber sur celui qui s’écarte des itinéraires habituels est une moins mince affaire.
Lorsque Stéphanie Fontenoy et Eva Sakellarides se sont lancées dans la troisième édition de leur New York l’essentiel (Ed. Nomades) – un guide de poche de 160 pages paru le 7 septembre aux éditions Nomades – les deux amies, journaliste et photographe, ont pris un parti: répertorier des lieux qui sortent des sentiers battus.
Si l’on y trouve tout de même l’Empire State Building, le World One Trade Center ou le MoMA, le guide renferme une majorité d’adresses plus surprenantes: un restaurant caché entre deux immeubles de Lower East Side, un club de tennis abrité sous les arcades de Grand Central ou encore Brooklyn Steel, la nouvelle salle de spectacle de Williamsburg.
Pour dénicher ces bonnes adresses, les auteures ont associé leur propres découvertes à celles de dix New-Yorkais, dont les portraits et bons plans sont à retrouver au sein du guide. À l’appui des descriptions de chaque lieu: 80 photos et un plan détachable de la ville.
L’éditeur propose aux lecteurs de French Morning de gagner cinq guides. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront désignés par tirage au sort:
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Le bonheur, ça s'apprend chez la coach Myriam Demni

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(Article partenaire) Myriam Demni ouvre son cabinet à Coral Gables. Avec une ambition: proposer aux nombreux francophones installés à Miami ses séances de coaching ultra-personnalisées.

C’est en Europe que ce préparateur mental et coach de vie certifié a acquis son expérience. Elle y a suivi un parcours classique de psychologue et psychanalyste. Mais, au-delà de sa formation, elle a puisé en elle ses qualités d’écoute, de conseil et toute sa méthodologie.

« Un jour, un athlète d’un grand club de football est venu me consulter. Il avait entendu parler de moi comme étant un préparateur mental exceptionnel dont l’approche était atypique. C’est à ce moment-là que j’ai pleinement réalisé que mes méthodes pouvaient aider les autres à vivre mieux », se souvient-elle.

Aujourd’hui, de nombreux sportifs et dirigeants d’entreprises n’hésitent pas à faire appel à ses services pour ses techniques de préparation mentale et de concentration uniques en leur genre.

L’objectif de ses séances de coaching est le dépassement de soi pour une vie meilleure. Elle sait susciter un véritable changement,  réveiller l’homme ou la femme qui est en vous. Myriam Demni n’hésite pas à « bousculer » dans le bon sens du terme, à mettre en avant ce qui est bon en chacun de nous pour accéder au bien-être, à la réussite, etc… Très souvent, seules quelques séances suffisent.

Les accompagnements peuvent toucher au coaching de vie (déménagement, expatriation, départ des enfants, arrêt brutal d’une activité professionnelle, isolement, peur, divorce) mais également le coaching d’affaires (changement de poste, carrière au point mort, création d’entreprise, reprendre confiance en soi et bien d’autres sujets concernant l’amélioration de votre vie professionnelle). « Le bien-être et l’épanouissement ne sont pas le privilège des autres, il faut juste avoir les bonnes clés pour y accéder ! »

« Grâce à ce coaching j’ai appris à penser à moi et accepter que «tout» ne puisse pas être sous contrôle. J’ai fait le point sur ma charge de travail et mis en place de nouveaux engagements avec moi-même, plus réalistes», explique Jean, qui a suivi quelque séances de coaching.

Au terme de ces séances, la coach veut que ses clients appréhendent la vie avec enthousiasme et dynamisme. C’est la condition pour dépasser leurs limites.

Myriam Demni organise des séances de coaching à son cabinet : 1325 Alhambra Circle 33134 Coral Gables MIAMI FL Téléphone +1 305 924 0816 et également par mail, téléphone ou Skype. Site

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

L'exposition "Holocaust By Bullets" du Père Desbois arrive à Fort Lauderdale

La “Shoah par balles”, tel est le nom donné à l’extermination méconnue de deux millions de juifs dans les campagnes d’Europe de l’Est entre 1941 et 1945. Une exposition sur ce génocide oublié arrive à l’Alvin Sherman Library de Fort Lauderdale, où elle sera visible du 8 octobre au 17 décembre.
Derrière cette initiative, on trouve un religieux français. Le Père Desbois s’est plongé dans cette page obscure de l’Histoire en se rendant en 2002 dans le village ukrainien où son grand-père avait été emprisonné pendant la Seconde Guerre mondiale. Des massacres de juifs y avaient été commis par les Einsatzgruppen et aucun lieu de mémoire ne leur était consacré. A travers un travail méticuleux d’enquête et de recueil de témoignages, l’association du Père Desbois, Yahad-In Unum, a mis en évidence 1.700 fosses communes éparpillées en Europe de l’Est et obtenu le témoignage de 4.400 personnes, des rescapés et des témoins. L’exposition montre ses trouvailles.
 

Tournée américaine d'automne pour la Femme

Le groupe La Femme n’a plus à faire ses preuves aux Etats-Unis. Il a déjà conquis le public. Porte flambeau de l’électro-rock, les Biarrots allumés reviennent pour une tournée américaine automnale, passant notamment par Austin (du vendredi 6 au dimanche 8 octobre), Los Angeles le jeudi 12 octobre, San Francisco le samedi 14 octobre et New York le vendredi 27 octobre.
Avec ses mélodies entêtantes et ses paroles fantaisistes, le groupe ne laisse pas indifférent, les paroles de son morceau envoûtant «Sphinx» entraîneront nécessairement le public sur la piste de danse.
Avec un style décalé, Clémence et les garçons (Marlon, Sacha, Nunez, Sam et Noé) mélangent les genres (pop sixtie, rock acidulé, surf music, disco, psyché). En février dernier, ils étaient arrivés en deuxième position de “L’Album rock de l’année” avec leur album “Mystère” aux Victoires de la musique.

À San Francisco, sept chefs français récoltent des fonds pour les sinistrés d'Harvey

Autour de la grande table communale du restaurant basque Piperade, dimanche 24 septembre, les chefs se sont affairés pour préparer un velouté de tomates froid aux fruits de mer.
Ont répondu à l’appel: Laurent Manrique (Café de la Presse), Fabrice Marcon (Berkeley City Club), Roland Passot (La Folie), Gérald Hirigoyen (Piperade), Xavier Salomon (Ritz-Carlton Half Moon Bay), Claude Le Tohic (Alexander group) et Joël Guillon (Left Bank). Des professionnels déterminés à régaler les papilles de 70 convives d’un dîner destiné à récolter des fonds pour les sinistrés de l’ouragan Harvey. “J’ai eu l’idée de rassembler les maîtres cuisiniers français de San Francisco pour organiser ce dîner“, explique Laurent Manrique. “Face à une telle catastrophe, tout le monde est solidaire, et on répond sans hésiter à l’appel“, poursuit Gérald Hirigoyen, chef chez Piperade depuis 1996.

Roland Passot en cuisine
Roland Passot en cuisine

Joël Guillon et Fabrice Marcon en cuisine
Joël Guillon et Fabrice Marcon en cuisine

En cuisine, la camaraderie est de mise: même si les chefs ont chacun leur spécialité, ils travaillent ensemble à la mise en place des plats. Au menu, terrine de foie gras aux épices d’automne, carpaccio de Saint-Jacques, cod façon bouillabaisse, canette aux figues et petits légumes, et pour finir une forêt noire revisitée, le tout accompagné de vins français, californien et espagnol.
Roland Manrique, Claude Le Tohic et Fabrice Marcon
Laurent Manrique, Claude Le Tohic et Fabrice Marcon

Les soixante-dix convives ont déboursé 175 dollars par personne pour ce repas de charité. Les fonds seront reversés à la Food Bank de Houston. “Nous avons des amis à Miami qui ont souffert des derniers ouragans“, explique Kay Rousseau, qui est venue dîner avec son mari. “Nous adorons la cuisine de Piperade, et nous sommes des francophiles convaincus: il ne nous en fallait pas plus pour nous convaincre d’agir pour la bonne cause, tout en dégustant des mets délicieux.
Les convives du repas organisé par 7 chefs français
Les convives du repas organisé par 7 chefs français

Outre les sinistrés texans d’Harvey, les victimes d’Irma, de Maria et du tremblement de terre qui a touché le Mexique sont dans l’esprit de tous: “Malheureusement, on pourrait organiser des repas de charité comme celui-là tous les jours en ce moment“, constate tristement Xavier Salomon, chef au Ritz-Carlton d’Half Moon Bay depuis quinze ans. “Nous nous étions déjà engagés à donner les recettes à la Food Bank de Houston, on ne pouvait plus changer cet objectif en cours de route“, explique Laurent Manrique, le principal instigateur de l’événement.
Mise en place de la forêt noire
Mise en place de la forêt noire

En plus de leurs talents culinaires, les chefs ont tout mis en oeuvre pour minimiser les coûts liés au dîner: Gérald Hirigoyen a proposé d’utiliser son restaurant Piperade, d’habitude fermé le dimanche soir; les fournisseurs des différents restaurants des chefs français ont donné la nourriture et les vins: “J’ai appelé Tsar Nicolaï, mon fournisseur de caviar, qui a tout de suite proposé d’offrir un demi kilo pour le repas“, rapporte Roland Passot, chef à La Folie.
Le personnel de plusieurs restaurants a aussi répondu présent pour aider gracieusement en cuisine et en salle. “Au final, une fois les faux frais déduits, on espère pouvoir donner environ 10.000 dollars à la Food Bank de Houston, grâce à ce repas, auxquels s’ajouteront les dons de clients qui ne pouvaient pas venir et qui ont tout de même tenu à participer à cet élan solidaire“, se réjouit Gérald Hirigoyen.

La Compagnie s'équipe de nouveaux avions

La Compagnie, spécialisé dans la classe affaire low cost, investit dans deux nouveaux avions: des Airbus 321 neo qui rejoindront la flotte en avril et septembre 2019. Il s’agit d’avions connectés (wifi à bord) et équipés intégralement de sièges business convertibles en lits. Au total, il y a aura entre 76 et 80 sièges, contre 74 aujourd’hui.
Depuis le rapprochement avec XL Airways, il y a moins de un an, nous travaillons sur l’optimisation de la performance de La Compagnie. L’acquisition de ces A321neo, plus modernes et efficaces que les 757 actuels, était essentielle pour accélérer le développement de La Compagnie et nous permettre de nous inscrire durablement sur le marché“, a déclaré Laurent Magnin, le Président de La Compagnie dans un communiqué de presse.
Ce choix d’investissement est le résultat de bons résultats pour La Compagnie, qui fête son troisième anniversaire. Depuis son lancement en 2014, elle a doublé ses vols entre Paris et New York et propose deux liaisons par jours entre Newark et Paris-Charles de Gaulle.