Après le passage dévastateur de l’ouragan Harvey, le consulat de France à Houston organise une réunion d’information et de soutien aux familles sinistrées samedi 9 septembre dans les locaux de l’école internationale Awty. Elle aura lieu à 10am.
La réunion doit permettre d’apporter “des conseils et des appuis pour aider les uns et les autres dans leurs nombreuses démarches“, le nouveau consul de France à Houston, Alexis Andres, a-t-il expliqué dans un message vidéo. Le consul a également indiqué dans son message qu’il avait réuni les “élus consulaires, les institutions et les associations francophones, les établissements scolaires, les bénévoles” pour “identifier les solutions qui permettent de répondre aux nombreux besoins exprimés“.
Harvey: une réunion d'information et de soutien à Houston
Un nouveau proviseur au Lycée Français de San Francisco
Vendredi 1er septembre, certains faisaient leur première rentrée au Lycée Français de San Francisco. C’était le cas d’Emmanuel Texier. Voilà trois semaines que le nouveau proviseur a posé ses valises à San Francisco et il est déjà conquis. « Je suis déjà amoureux de San Francisco, c’est une ville formidable avec un côté relax et dynamique en même temps. Et la Baie me rappelle Sydney. »
S’il fait référence à l’Australie, c’est parce qu’en juillet dernier, Emmanuel Texier était encore proviseur du Lycée franco-australien de Canberra. « J’ai quitté l’Australie le 31 juillet. Dans l’hémisphère sud, nous étions au beau milieu de l’année scolaire australienne. » De ces cinq années passées à l’établissement de Canberra auprès de 780 élèves, le proviseur de 46 ans garde le souvenir d’une « expérience éducative originale ». Avant l’Australie, Emmanuel Texier avait passé une année en Chine, un pays qui le fascine. « Je dirigeais le centre technique qui promeut les entreprises françaises au sein d’une université pékinoise. »
« Le multiculturalité a toujours fait partie de ma vie »
Quand on lui demande d’où il vient, Emmanuel Texier s’exclame : « d’un peu partout en France ! ». Puis il énumère, Paris, les Deux-Sèvres, Tahiti, puis la Chine, l’Australie et maintenant les États-Unis. « Le multiculturalité a toujours fait partie de ma vie », confie l’ancien professeur de lettres et d’anglais. « J’ai enseigné pendant une dizaine d’années en région parisienne. Puis je me suis tourné vers la direction d’établissement avant de partir à Pékin pour une première expatriation en 2011. »
Le père de trois enfants – dont deux de 10 ans et 17 ans scolarisés au lycée – a fait le choix de s’installer dans le Fog City, non pas pour la ville elle-même, mais parce que « le bilinguisme et biculturalisme font partie du code génétique du Lycée Français de San Francisco. Les élèves bénéficient d’un apport en anglais et en culture américaine très supérieur à ce qu’on peut trouver dans un établissement français ».
Créé en 1967, le Lycée Français de San Francisco compte près de 1 000 élèves répartis sur trois sites : le secondaire sur le campus d’Ortega, le primaire et la maternelle à Sausalito et dans le quartier d’Ashbury. « J’ai trouvé au lycée une communauté soudée et une capacité d’accueil extrêmement puissante », salue Emmanuel Texier qui fait part de sa volonté de moderniser continuellement « l’offre éducative pour la faire correspondre au monde de demain ». Il insiste également sur « l’importance de la collaboration entre les parents et l’école ».
Parmi les nombreux chantiers à venir, le proviseur évoque l’homologation de la section internationale « pour une vraie reconnaissance institutionnelle ». Le lycée participera à un nouvel événement du 11 au 18 novembre prochain : la semaine des lycées du monde où les 500 établissement de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) mettront en place « un patchwork d’actions sur toute la planète ».
5 choses à voir au festival Crossing The Line 2017
“Vulnérable”
Le festival du FIAF Crossing the Line est de retour jusqu’au 15 octobre dans plusieurs lieux new-yorkais. Tour d’horizon des temps forts de ce rendez-vous pluridisciplinaire qui veut présenter le meilleur de création française contemporaine.
Bienvenue dans l’arrière-scène du monde. Après avoir sillonné différents pays, le photographe français Alain Willaume a rapporté des clichés témoignant de la violence et la vulnérabilité qu’il y a ressenties. Dans le cadre du festival, ce travail sera visible dans l’exposition “Vulnérable” à la galerie du FIAF. En 2011, l’artiste a remporté le prix Sony World Photography Award, dans la catégorie “Portraiture-Fine Art” au Chelsea Art Museum de New York. Du vendredi 15 septembre au samedi 28 octobre dans la Galerie du FIAF. 22 E 60th St. Plus d’infos ici.
Midnight moment : “voir la mer”
À Istanbul, ville bordée par la mer, Sophie Calle a rencontré cinq personnes qui ne l’avaient jamais vue. Un par un, l’artiste les y a conduits. Avant d’atteindre le bord de l’eau, certains ont spontanément baissé le regard quand d’autres ont gardé les yeux bandés jusqu’au bout. Après contemplation de la mer Noire, tous se sont tournés vers Sophie Calle qui, en sons et en images, a immortalisé cette première fois. Du dimanche 1er octobre au mardi 31 octobre, tous les jours à 11:57 pm. Gratuit. Les portraits défileront sur des panneaux d’affichages électroniques de la 42e-49e rue, entre Broadway et 7th Ave. Plus d’infos ici.
“No longer without you”
Les relations mères-filles se révèlent parfois compliquées. Celle d’Havva et de Namiye l’est d’autant plus que tout oppose la première, mère musulmane traditionnelle originaire des Pays-Bas, à la seconde, journaliste néerlandaise moderne. Dans ce huis-clos et lors d’une conversation enflammée, les deux femmes interrogent les valeurs de la foi et de la sexualité. La pièce, “No longer without you”, sera jouée pour la première aux Etats-Unis par les actrices Adelheid Roosen et Nazmiye Oral. Du jeudi 12 octobre au dimanche 15 octobre, à la Skyroom du FIAF. 22 East 60th Street. Plus d’infos et tickets ici.
“I will be there when you die”
L’art mis en scène par l’Italien Alessandro Sciarroni se situe quelque part entre la danse et le rituel. “I will be there when you die”, dont la première représentation aux Etats-Unis aura lieu dans le cadre du festival, met en scène des danseurs qui repoussent les limites physiques, notamment à travers une performance de jonglage. Du jeudi 28 septembre au samedi 30 septembre à 8pm. Le MaMa, Ellen Stewart Theatre, 66 East 4th Street. Plus d’infos et tickets ici.
“In Search of Dinozord”
“In Search of Dinozord” est un hommage au prisonnier politique congolais Antoine Vumilia Muhindo. Réalisée par le danseur et chorégraphe congolais Faustin Linyekula, la première de ce spectacle sera jouée dans le cadre du festival. Évoluant entre les ruines du Congo post-apocalyptique, danseurs et acteurs racontent l’histoire déchirante de leur pays. Vendredi 22 septembre et samedi 23 septembre à 7:30 pm. NYU Skirball Center, 566 La Guardia Place, entre West 3rd et West 4th Streets. En français sous-titré en anglais. Infos et tickets ici.
Noemi Greene revient ensorceler Los Angeles
La salle de concert The Echo sait mettre en valeur les pépites émergentes. Ce sera le cas de la chanteuse Noemi Greene, qui s’y produira le samedi 9 septembre, en compagnie d’Allison Weiss, Cillie Barnes, Wait.Think.Fast et Play Like a Girl.
Musicienne, compositrice et actrice (“Bus Palladium” de Christopher Thompson), l’artiste franco-américaine a l’art de nous plonger dans l’univers folk des sixties, debout avec sa guitare ou assise avec sa harpe. Et ce concert à Los Angeles n’est pas le fruit du hasard. Il y a quelques années, elle a étudié au Bard College de New York et à CalArts (California Institute of The Arts) à Los Angeles, embrassant sa double culture.
5 bons plans pour manger sain à New York
Rejoindre un CSA
Le CSA (Community Supported Agriculture) est une organisation permettant aux habitants d’avoir accès à des produits agricoles frais et locaux tout en soutenant l’agriculture durable. À New York, il en existe plus d’une dizaine. Le principe ? Vous devenez membre, achetez des fruits et légumes cultivés par un agriculteur, lequel vous livre dans un point relais près de chez vous entre une et deux fois par semaine de juin à octobre (certains agriculteurs proposent toutefois des parts hivernales). Par saison, le prix peut osciller entre 450$ à 650$. Les parts incluent environ 7 à 10 types de légumes, de quoi combler les besoins d’une famille de 2 à 3 personnes. Les personnes qui vivent seules peuvent demander à recevoir des demi-parts. Trouver une CSA ici.
Park Slope Food Coop
Créée en 1973 par un petit groupe de voisins qui rêvaient d’offrir une alimentation saine et accessible à tous, la Park Slope Food Coop est devenue la plus grande coopérative alimentaire de New York. Des épices aux fromages en passant par la viande, compléments alimentaires et vitamines, on trouve plus de 15.000 produits dont la plupart sont biologiques, d’origine locale, pour un prix défiant toute concurrence. Au total, 17.000 membres contribuent au fonctionnement de la coopérative en venant y travailler une fois toutes les quatre semaines en échange de réductions sur leurs achats. À noter que d’autres “food co-ops” ont été mises en place dans plusieurs quartiers New York, nous en parlions ici. Park Slope Food Cup, 782, Union Street (entre les 6e et 7e avenues de Park Slope) Brooklyn. Ouvert tous les jours. De 8 am à 10 pm du lundi au mercredi, le samedi de 6 am à 10 pm et le dimanche de 6 am à 8pm. Toutes les infos ici.
Union Square Green Market
Créé en 1970 à l’initiative de la ville de New York, l’Union Square Green Market n’accueille que des fermiers et exploitants agricoles de l’État de New York. Plus de 140 producteurs proposent notamment des fruits et légumes de saison, pains, miels, fromages et vins. Entres les mois d’avril et novembre, des démonstrations de cuisines sont organisées par le Natural Gourmet Institute entre 11 am et 1 pm. D’autres “farmers markets” existent à New York, nous en parlions ici. Union Square Green Market. E 17th St & Union Square W. Tous les lundis, mercredis, vendredis et samedis de 8am à 6pm. Toutes les infos ici.
Whole Foods Market
Whole Foods Market – chaîne de produits biologiques qui s’est posée en leader national avec Fairway Market – possède une dizaine de magasins à New York. Fruits de mers certifiés durables, produits sans pesticides, OGM ou antibiotiques, le supermarché promet un strict respect des normes établies par l’USDA Organic. Entre les rayons fruits et légumes, crèmerie, surgelés, épicerie, charcuteries et équipements pour la maison, la totalité de vos courses peuvent y être faites. En partenariat avec Gotham Greens, le Whole Foods Market de Gowanus (Brooklyn) est le premier à avoir accueilli une serre de 1.800 m² sur son toit pour produire des fruits et légumes avec des systèmes d’irrigation utilisant près de 20 fois mois d’eau que l’agriculture traditionnelle. À noter que depuis son rachat par Amazon en juin dernier, l’enseigne a considérablement baissé ses prix. Whole Foods Market. Adresses multiples dont 214 3rd St, Brooklyn. Ouvert de 8 am à 11 pm. Toutes les infos ici.
Westerly Natural Market
Westerly Natural Market dispose d’une large sélection de produits naturels. En plus de son espace de restauration et son bar à jus, le commerce dispose d’une boutique en ligne pour les livraisons de 38$ minimum. Westerly Natural Market, 911 8th Avenue, 54th Street. Ouvert du lundi au vendredi de 7 am à 12 am, le samedi de 8 am à 12 am et le dimanche 9 am à 12 am. Toutes les infos ici.
Need-Now, l'app qui livre tout tout de suite
Il y a des gens qui sauvent leur soirée à Los Angeles en se faisant ravitailler à n’importe quelle heure par Need-Now, et c’est à lui qu’ils le doivent. Cyril Bonnan, 37 ans, est un touche-à-tout, qui s’est lancé dans les applications mobiles en janvier. Need-Now, avec près de 10.000 téléchargements, vous permet “d’avoir tout ce dont vous avez besoin ici et maintenant“. Rien que ça.
Besoin d’une coupe de cheveux, d’une bombe anti-crevaison après un problème sur la free-way, d’une équipe de serveurs pour une soirée de dernière minute ou simplement envie d’un repas sushi-glace ? Après avoir tapé un (ou plusieurs) mots-clefs, une sélection d’offres de proximité s’affichent sur l’app. L’utilisateur peut alors choisir un vendeur en fonction des caractéristiques du produit, du délai de livraison et de la note du livreur.
“ Il y a plus de 60 millions d’apps sur Apple, la nôtre rassemble toutes celles liées à la consommation et aux services. C’est un mix entre Uber, Ebay et Craiglist, explique l’entrepreneur. Need-Now fait penser à Uber car on utilise la géolocalisation et la livraison. Ebay, car l’acheteur peut négocier les prix et faire des contre-offres au vendeur. D’ailleurs, n’importe qui peut devenir vendeur-livreur. Craigslist se retrouve dans la profusion de l’offre de services, allant de la coupe de cheveux au changement de roue et la commande d’écouteurs ou de café.” Si aucune réponse n’est proposée à l’acheteur, un service de conciergerie prend le relais.
Une communauté d’entraide
Cette idée trottait dans la tête de Cyril Bonnan depuis longtemps: “Quand j’étais jeune, je rêvais de me faire livrer un McDonald’s et c’était impossible“. Mais derrière l’anecdote, c’est le constat d’un expatrié, arrivé en 2014 à Los Angeles. “La limite de la livraison de certains biens et services“, “les délais de livraison trop longs sur Internet” ou “les distances démentielles comparées à Paris” ont fait germer l’idée de Need-Now. D’ailleurs, Cyril Bonnan propose l’option de livraison Need-Now à certaines boutiques en ligne, pour des dépôts en moins d’une heure.
Son rêve ultime est que le “grand voisinage se rende service. Que si on a besoin d’un œuf un matin, on cherche sur l’app, et le voisin y réponde et nous l’apporte“, clame le trentenaire au teint halé et à l’allure décontractée. “Je veux créer et faire grandir une communauté d’entraide.”
Un homme aux multiples casquettes
Le Parisien n’a pas toujours travaillé dans ce milieu. En 2003, il a collaboré à la création du magazine Savoir Maigrir, avant de lancer Savoir s’enrichir et Culture Solo. Cyril Bonnan a également touché à la téléphonie et la vidéo en lançant la vidéo à la demande sur DVD, pour laquel il a déposé un brevet en 2006.
Mais c’est une autre idée qui a finalement permis à ce touche-à-tout de s’installer à Los Angeles: une marque de vêtements. “Girlfriend Factory” est directement inspirée du style californien avec des tee-shirts colorés et des jeans décontractés. La marque est commercialisée aux Etats-Unis et au Japon depuis deux ans et demi.
Lancée sur fonds propres par Cyril Bonnan et trois associés, Need-Now veut s’exporter au delà de Los Angeles grâce à une future levée de fonds. San Diego et San Francisco sont en ligne de mire pour 2017; la Côte Est, ainsi que Paris et Marseille attendront 2018. Et il veut aller plus loin, en intégrant l’Intelligence artificielle dans l’app pour anticiper la demande. “Notre objectif est d’arriver à la livraison instantanée de biens et services”.
Gagnez des places pour le concert de MHD à Los Angeles
Le Fonda Theatre, où le rappeur français qui monte, MHD, se produira le 19 septembre, fait gagner aux lecteurs de French Morning cinq paires de tickets. Il suffit de rentrer votre nom ci-dessous pour participer au tirage au sort.
Depuis 2015, Mohammed Sylla (alias MHD) enchaîne les succès, avec notamment le tube entrainant “A Kele Nta” qui cumule des dizaines de millions de vues sur YouTube ; et son dernier-né “Bravo”. Son album éponyme, sorti en 2016, a également été certifié double disque de platine. Le jeune artiste tire ses influences de ses origines guinéennes et sénégalaises.
Alors que la tournée devrait lui ouvrir de nouveaux horizons, le public américain a déjà eu la chance de découvrir MHD. Le 25 juin, «le petit prince de l’Afrotrap» a participé à la cérémonie des BET Awards 2017 à Los Angeles.
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Oscar & Gabrielle, la start-up bordelaise qui veut protéger les cavaliers américains
La sécurité à cheval, c’est son dada. La marque française Oscar & Gabrielle développe une ligne de vestes et blousons d’équitation avec airbag intégré permettant de protéger le cavalier en cas de chute.
La start-up bordelaise, créée il y a plus d’un an par trois passionnées d’équitation souhaitant allier mode et sécurité dans la discipline, a décidé de partir à la conquête du marché américain en s’implantant à Wellington en Floride, connue comme la capitale américaine du cheval de sport. « Wellington, c’est le rendez-vous incontournable des cavaliers professionnels, là où se déroule chaque année de nombreux concours équestres », indique Margaux Gineste, la directrice commerciale de la marque Oscar & Gabrielle, qui déplore un nombre d’accidents encore trop important par manque de protection. « Le niveau de compétition est de plus en plus élevé, les cavaliers prennent davantage de risques, ce qui multiplie les causes d’accidents, et le cheval reste également un animal imprévisible », souligne Margaux Gineste.
Même si aujourd’hui, les cavaliers se protègent en s’équipant d’un casque, la chute peut entrainer de graves lésions. Il existe pourtant des gilets de protection mais les compétiteurs refusent parfois de les porter. « C’est une sorte de gilet pare-balles qu’il faut enfiler par-dessus sa tenue de compétition, précise Margaux Gineste. Ce n’est pas vraiment esthétique et surtout le gilet est trop rigide et volumineux ce qui empêche d’être libre de ses mouvements ».
Oscar & Gabrielle a ainsi voulu relever le défi en intégrant directement un airbag à une veste ou un blouson de concours. « Les vêtements sont composés d’élasthanne et sont ainsi très extensibles permettant d’accueillir l’airbag une fois gonflé, mais également de retrouver leur forme originelle au dégonflage », explique Margaux Gineste.
Ainsi, en cas de chute, le câble qui relie le vêtement à la selle du cheval s’étire et déclenche le percuteur afin de libérer le gaz contenu dans la cartouche. « C’est très rapide, le système se déclenche en seulement 100 millisecondes et gonfle instantanément l’airbag dissimulé dans le vêtement, détaille Margaux Gineste. Le dispositif absorbe ainsi le choc et permet de protéger les parties vulnérables du cavalier que ce soit le cou, le thorax, les hanches ou encore le dos ».
En mai, la start-up a remporté un trophée de l’innovation de la Chambre de Commerce Franco-Américaine (FACC) de Floride. Elle vient de sortir sa deuxième collection de vêtements pour femme et les adeptes ont également pu découvrir une nouvelle ligne de blousons destinée aux hommes. « Nous ne sommes pas sexistes et nous avons aussi pensé à eux car il n’y a pas que les femmes qui tombent de leur destrier ».
C'est "la loi de la jungle" avec Vincent Macaigne à Austin
Le film d’Antonin Peretjatko, “La loi de la Jungle”, est projeté dimanche 17 septembre à l’AFA Ciné-Club dans le cadre du ciné-club de l’Alliance française d’Austin. La séance débutera à 2pm. Pour les plus gourmands, il est possible d’apporter à boire et à manger.
Sorti en juin 2016, le long-métrage, sous-titré en anglais pour l’occasion, raconte l’aventure de Marc Châtaigne, le personnage interprété par Vincent Macaigne, stagiaire au Ministère des normes. En retard lors de la distribution des missions, il se retrouve assigné en Guyane pour développer une piste de ski indoor : Guyaneige.
Flou administratif, territoire infesté de mygales, imposteur: le voilà vite confronté aux difficultés locales. De plus, il se voit adjoindre Tarzan jouée par Vimala Pons, une coéquipière au caractère bien trempé. Le chantier est géré par Duplex (Pascal Légitimus).Qu’est ce qui pourrait mal se passer ?
Joris Delacroix, une étoile montante de l'électro à Miami
C’est l’artiste qui monte en ce moment en France. Le 9 septembre, de 6:15 pm à 7:00 pm, le DJ français Joris Delacroix, 24 ans, vient tourner les platines à Miami lors des DWNTWN Arts Days. Pour sa première à Miami, il aura la lourde tâche de représenter la musique électronique française lors de ce rendez-vous.
Etoile montante de l’électro, le jeune artiste est connu pour son hit “Maeva”. Lors de sa prestation, il présentera son dernier single “Start the Engine”. Le morceau est disponible en ligne depuis le 16 juin.
L’événement ayant pour but de promouvoir la musique électronique européenne, des artistes espagnols, allemands et italiens seront aussi au programme.
Combien ça coûte de faire du yoga à Washington ?
On inspire et on expire lentement : faire du yoga à Washington, la ville la plus « healthy » des Etats-Unis, ne coûte pas si cher. Bibliothèques municipales, Kennedy Center ou musée: certaines institutions proposent même des cours gratuits. Le nirvana n’est pas très loin.
En classe business
Si vous aimez beaucoup votre tapis de yoga mais que vous n’êtes pas contre un Bloody Mary après l’effort, poussez la porte du Ritz-Carlton Georgetown (3100 South Street NW). Certains week-end à partir de la fin mai, sur un coin de pelouse au calme, la marque Lululemon va proposer un cours de yoga suivi d’un brunch avec cocktails à volonté (autour de 45 dollars, rien que pour le brunch).
A Arlington (3528 Wilson Bld) et à Dupont Circle (1632 17th St NW) Tranquil Space propose de son côté une offre premium à 125 dollars par mois. C’est cher mais si vous pratiquez quatre fois par semaine, la séance revient à 7,20 dollars. Et vous obtenez au passage 15% sur la boutique où l’on a dégoté un indispensable pantalon en bambou à 88 dollars.
Mais si l’enfer, c’est les autres, le luxe, c’est sans doute de faire du yoga tout seul. YogaWorks propose dans son studio ultra-moderne de la 14th (2301 ½ 14th Street NW) des séances d’une heure en tête-à-tête avec un prof, celui de votre choix. Il vous en coûtera 100 dollars, sans les taxes et le pourboire. Ooommm….
En classe éco
Il existe aussi des offres autour de 10 dollars la séance si vous choisissez de vous engager à long terme en prenant un abonnement. On apprécie notamment les efforts de Third Space Wellness (8001 Kennett Street, Silver Spring, MD) pour qui la phrase « je ne peux pas m’offrir des cours de yoga » est une « terrible raison » de ne pas pratiquer. Résultat : des cours « community yoga » à 10 dollars le lundi en fin de journée.
A Bethesda, chez Unity Woods Yoga (4853 Cordell Ave #9, Bethesda, MD) on peut même faire du yoga pour 8 dollars de l’heure le vendredi soir. Il n’est pas nécessaire de s’inscrire à l’avance mais il faut payer en cash. C’est l’occasion de « sentir » l’atmosphère d’un studio avant de signer pour un abonnement.
Low cost
Bienvenue dans le monde des cours de yoga pour lesquels vous donnez ce que vous voulez et qui permettent au passage de financer des bonnes œuvres. Namasté. C’est le cas par exemple de la classe d’Elizabeth Goodman les mardis soirs à la William Penn House (515 E. Capitol St. SE). Tous les fonds sont reversés aux William Penn Quaker workcamps, un organisme qui vise à développer les principes du mouvement religieux Quaker (paix, simplicité).
Le studio Kali Yoga (3423 14th Street NW) a fait lui le choix de proposer des « community classes » tous les vendredis soirs et les dimanches matins. L’argent récolté est donné à des associations locales.
Au passage, on apprécie aussi la démarche du studio Serenity Yoga qui a créé un fonds pour aider ses habitués, qui abandonnent leur tapis faute d’argent, à poursuivre leurs cours de yoga.
En mode débrouille
Cette dernière rubrique, d’ordinaire un peu délaissée, va retrouver une belle posture de « warrior 2 ». Car oui, à Washington, les cours de yoga gratuits, ça existe. Pour retrouver les meilleures promotions du moment, rendez-vous sur le site Active Life DC qui recense les offres proposées par les studios de la ville.
Mais on a trouvé plus « washingtonien ». Jusqu’à la fin de l’été, le Kennedy Center (2700 F Street, NW), son opéra, son tapis rouge, offre un cours tous les samedis à 10:15am. Il suffit de réserver sa place à l’avance pour avoir le droit d’installer son matelas au pied de la statue de JFK. Plus insolite, l’American University Museum (4400 Massachusetts Avenue NW) propose un cours au milieu des œuvres d’art le mercredi à 10am. Il vous en coûtera 5 dollars si vous êtes membre du musée et c’est totalement gratuit si vous êtes l’un de ses généreux donateurs.
Enfin, si vous avez envie de pratiquer dans votre quartier, renseignez-vous du côté des bibliothèques municipales. Celle de Georgetown (3260 R St NW) propose par exemple une classe tous les mardis en fin de matinée (le public a plutôt les tempes grisonnantes). Celle de Mount Pleasant (3160 16th St NW) accueille, elle, tout le monde, débutants compris, le samedi à 10 heures. Premier arrivé, premier yogi.