Avouez-le, vous aussi vous avez un jour cherché désespérément des toilettes à New York pour assouvir une envie pressante. Dans ces moments-là, au mieux, il y a un aire de jeux équipée pas trop loin. Sinon, il faut tenter sa chance dans chaque restaurant croisé, avec un risque élevé de réponses négatives.
C’est ce constat qui a poussé deux Français à lancer Rockaloo, une appli de réservation de toilettes. “J’ai vu quelqu’un se prendre une amende pour avoir uriner dans la rue, se souvient le fondateur David Sirieix. Et puis, j’ai remarqué tous les panneaux sur les devantures de bars et restaurants: bathroom for customers only. L’idée était là!“. Fin 2015, David Sirieix et Yvan Bedouet décident de se consacrer à 100% au développement de leur idée. Un an et demi plus tard, en août, Rockaloo était disponible sur google play et sur l’appstore.
Le concept est simple: grâce à la géolocalisation, l’appli situe l’abonné sur une carte de New York et lui indique les établissements partenaires. Un clic sur celui qui est le plus intéressant et le tarif apparaît. Il ne reste plus qu’à présenter le reçu au gérant et les toilettes tant attendues s’ouvrent à vous.
“Plus besoin de faire la pipi dance! explique David Sirieix. Faire semblant de regarder le menu, commander un café ou supplier le serveur!“. “Avec Rockaloo on est un client comme un autre qui a acheté un service“, renchérit Yvan Bedouet.
Pour le moment, l’appli propose des locations de toilettes à New York, une ville que les co-fondateurs connaissent bien. Tous deux sont arrivés dans les années 90 pour travailler dans la pub pour David Sirieix et à Wall Street pour Yvan Bedouet. “Nous n’avons pas d’expérience professionnelle ailleurs. On a commencé ici et on est resté“. Pour le moment, Rockaloo travaille avec 130 établissements à Manhattan et Brooklyn: des chaînes comme le Pain Quotidien, Financier ou Brooklyn Roasting Compagny, mais aussi des restaurants indépendants, un coiffeur et bientôt aussi des spas.
Chaque établissement partenaire choisit son tarif parmi les trois proposés. “La plupart fixent le prix à 1,99 dollar mais quand la demande est très importante, dans les quartiers très touristiques comme Dumbo, le prix peut monter à 4,99 dollars“. Sur cette somme, 5 % ira à une organisation à but non lucratif, 25% à l’établissement et le reste à la jeune start-up. “Ce qui intéresse le restaurant ou le bar, ce n’est pas vraiment ce qu’il va toucher, qui est minime, explique Yvan Bedouet, c’est surtout l’occasion de faire connaître son établissement à des clients qui n’auraient jamais passé les portes autrement“. Les co-fondateurs leur permettent également de proposer des prix sur la carte aux clients Rockaloo, pour rentabiliser le passage: “les formules ‘croissant gratuit pour l’achat d’un café’, marchent très bien“, reconnait David Sirieix.
Pour se faire connaître, Rockaloo est déjà très présent sur les réseaux sociaux. La prochaine étape sera la distribution de dépliants dans des endroits touristiques. Face à ceux qui leur répondent que la ville dispose de toilettes gratuits dans les parcs, les deux partenaires ne se démontent pas: “ces endroits sont souvent très sales, pas forcément sûrs quand la nuit est tombée et quand on est une femme, il y a souvent vingt personnes devant à attendre“, explique David Sirieix.
Pour développer l’app, David Sirieix et Yvan Bedouet n’ont pas souhaité lever de fonds dans un premier temps. Des proches et d’anciens clients respectifs, emballés par leur idée, ont toutefois investi dans le projet.
A peine lancée, l’appli a déjà des abonnés et les deux partenaires sont confiants, multipliant les rendez-vous avec de futurs établissements partenaires. Prochaine étape: proposer Rockaloo dans d’autres grandes villes américaines, également concernées par la pénurie de toilettes publiques.
Deux Français inventent une app de réservation de toilettes à New York
Washington Accueil prépare son traditionnel café de rentrée
Francophones, francophiles, expatriés, parents ou jeunes enfants : tous sont invités à se rassembler autour d’un café pour fêter la rentrée de Washington Accueil le mardi 19 septembre entre 10am et 12pm. Inscriptions obligatoires par e-mail avant le 17 septembre.
L’association, qui a pour mission de faciliter l’adaptation des nouveaux arrivants francophones à Washington, organise chaque mois des rencontres autour d’un café ou d’un dîner pour aider les néo-Washingtoniens à trouver leurs marques. Des activités culturelles, culinaires, artistiques et sportives sont proposées ponctuellement au cours de l’année pour les membres.
Fabrice Jaumont: "L'avenir de l'éducation est bilingue"
Pendant des années, Fabrice Jaumont a coaché les parents, francophones et autres, à faire une “révolution bilingue” dans les écoles publiques new-yorkaises. Aujourd’hui, il sort un livre sur ces expériences. Il le présentera le mercredi 6 septembre à la librairie Albertine et le vendredi 8 à la galerie Invisible Dog à New York.
Dans The Bilingual Revolution: The Future of Education is in Two Languages (TBR Books), l’attaché éducatif et linguistique aux Services culturels de l’Ambassade de France à New York raconte les efforts de parents issus de différentes communautés (Russes, Italiens, Arabes, Espagnols, Polonais, Français notamment) pour développer des programmes bilingues dans la ville. Un ouvrage qui, espère-t-il, servira de déclic à ceux qui veulent s’impliquer. “On sous-estime l’impact des parents motivés, dit-il. Il y a énormément d’endroits où rien ne se passe autour de l’éducation bilingue. Les initiatives pourraient se démultiplier si les parents comprenaient qu’ils sont capables de monter des programmes et si on leur donnait la recette pour le faire. Ce livre dit: vous en êtes capables, vous devez vous former et vous informer sur ce qui c’est bien passé et mal passé“.
Le livre sort sur fond de multiplication aux Etats-Unis de ces programmes qui conjuguent enseignements en anglais et dans une langue étrangère dans des classes composés d’anglophones et de non-anglophones. Le Département de l’Education de New York, qui veut développer cette offre dans ses écoles, a annoncé en février l’ouverture de 39 programmes d’immersion à la rentrée de septembre, dont un en ourdou.
On dénombre dix programmes publics français-anglais à New York. Fabrice Jaumont a été l’un des principaux moteurs derrière ce développement. “Beaucoup de parents étrangers font le choix de ne parler qu’anglais à leurs enfants à la maison parce qu’ils ont eux même fait l’objet de discriminations, alors que si on donne aux jeunes la possibilité de grandir avec la langue de leurs racines, on en fera des individus plus équilibrés et plus intelligents, si l’on en croit les études. Pourquoi s’en priver ?”
Manque de motivation, administration “sourde“, écoles non-intéressées: son livre ne cache rien des obstacles auxquels sont confrontés certaines communautés. Il raconte notamment le combat judiciaire de parents russes pour préserver un programme menacé de fermeture par une nouvelle directrice. Ou encore l’échec d’un programme arabe après des réactions hostiles de la part de la presse et de groupes d’activistes, quelques années après le 11-Septembre.
Heureusement, les “success stories” sont nombreuses, à l’image du premier programme bilingue japonais de Brooklyn lancé en 2015 grâce à la détermination de cinq mamans asiatiques (une Sino-américaine, une Taïwanaise, une Coréenne et deux Japonaises). “Chaque communauté a son histoire, ses a priori, ses défis. Il y a des points communs mais la leçon du livre, c’est de trouver sa formule“.
Les francophones, dit-il, peuvent mieux faire. Selon lui, 22.000 enfants parlent français à la maison, “assez pour remplir plus de 50 programmes bilingues“. “La majorité des francophones à New York sont dans le Bronx ou au fin fond de Queens. Ils n’ont pas la même capacité à organiser des mouvements, monter des campagnes et des réunions. Ils ont vraiment besoin d’aide“, explique l’attaché.
Depuis que Fabrice Jaumont a découvert les programmes d’immersion en 1997 comme attaché linguistique à Boston, l’éducation bilingue a fortement progressé aux Etats-Unis, malgré les oppositions. Il cite notamment les ouvertures de programmes dans le Delaware et “de manière industrielle” en Utah. “Ce n’est pas uniquement pour les Mormons. Sans programmes bilingues, leur système éducatif chuterait et leur économie mourrait. Plus aucune entreprise ne voudrait venir. J’ai entendu le même argument dans le Delaware où les entreprises ne trouvaient pas la main d’oeuvre multilingue qu’elles voulaient“.
Et pour que le mouvement se poursuive, il a inclus dans le livre une série d’étapes à suivre pour les parents qui veulent se lancer dans le grand bain. “Il faut que les parents s’impliquent, qu’on les écoute, surtout dans les grandes machines institutionnelles. Même dans les pays où les parents ne sont pas acteurs du système éducatif, la culture va changer, affirme-t-il. L’avenir de l’éducation est bilingue“.
Explosions dans l'usine chimique du groupe français Arkema au Texas
C’est une des conséquences redoutées des inondations causées par la tempête Harvey: la nuit dernière, deux explosions ont secoué l’usine Arkema de Crosby au Texas. “Vers deux heures du matin (heure locale), nous avons été notifiés par le Centre d’opérations d’urgence de deux explosions et de fumées noires provenant de l’usine“, a fait savoir le groupe français, ancienne filiale de Total, dans un communiqué.
Explosions and Smoke Reported at our Arkema Inc. Crosby Plant https://t.co/j2K6RYwMZ8
— ARKEMA (@Arkema_group) August 31, 2017
Un scénario auquel s’attendaient les autorités du Texas et les responsables d’Arkema depuis le début de la montée des hauts. Arkema, multinationale basée à Paris, fabrique des peroxydes organiques, un composé extrêmement inflammable, qui rentre dans la fabrication de plastiques et de produits pharmaceutiques.
Noyée sous 1,80 mètre d’eau et privée d’électricité, l’usine avait perdu ses capacités de réfrigération des matériaux. Vidé de l’ensemble de ses salariés, le site n’était plus accessible que par bateau, mais restait surveillé par des drones.
Quelques heures avant les explosions, les autorités avaient évacué les riverains sur un rayon de 3 km autour de l’usine. Lors d’une conférence de presse ce matin, le directeur de l’Agence fédérale des situations d’urgence, Brock Long, a affirmé que le panache provoqué par l’explosion “est extrêmement dangereux“. De son côté, Arkema indique que l’inhalation des fumées noires s’échappant de l’usine, n’est pas mortelle mais “risque d’irriter les yeux, la bouche et les poumons de ceux qui la respirent”.
“La population locale doit savoir que les produits sont stockés dans plusieurs endroits sur le site, et le risque de nouvelles explosions existe. Ne retournez pas dans la zone évacuée avant que les services de secours locaux n’aient annoncé qu’il est possible de le faire en toute sécurité“, précise le groupe. Sur son site internet Arkema explique que la seule chose à faire en l’état est de “laisser le feu s’éteindre tout seul“.
Ces mots français à prononcer différemment en anglais
Après avoir testé les connaissances des Français en anglais, French Morning revient à la charge avec ces mots français qui existent aussi dans la langue anglaise mais se prononcent différemment. Les Français sauront-ils prononcer “amuse-bouche”, “catastrophe” ou “lingerie” with an American accent?
Investir dans French Morning: réunion d'information
"L'Enfant Sauvage clôture Films on the Greens 2017
De l’Aveyron à Manhattan, Victor “L’enfant sauvage” aura fait le tour du monde. Le film de François Truffaut clôturera le festival de film français Films on the Green. La diffusion aura lieu à la Colombia University le jeudi 7 septembre à 7:30 pm.
Le choix du film a été fait par James Ivory, réalisateur américain qui sera présent pour la projection. Il est connu pour avoir réalisé une quarantaine de films avec Ismail Merchant. Les adaptations de la littérature anglaise d’E.M Forster firent la renommé du duo, avec notamment “Chambre avec vue”, sorti en 1985 qui gagna trois Academy Award.
Sorti en 1969, “l4enfant sauvage” raconte l’histoire de Victor. Découvert à l’état sauvage dans le canton de Saint Sernin, il suscite l’intérêt de médecins de l’époque comme le docteur Jean Itard ou le professeur Pinel, tous deux curieux de connaitre ses capacités intellectuelles. Son histoire devient populaire et l’on ne tarde pas à lui donner un surnom “Victor de l’Aveyron”. Etranger à la communication humaine, Victor est considéré comme sourd-muet et donc transféré dans un institut spécialisé à Paris. Joué par Jean Dasté, le professeur Pinel ne croit pas en une évolution possible du petit. Itard, joué lui par François Truffaut ne désespère pas et finit par obtenir la garde de l’enfant. La rééducation peut commencer.
Outre les qualités intrinsèques du film, James Ivory l’a sélectionné en raison de l’universalité du thème de l’enfant sauvage, qu’on retrouve par exemple dans le folkore américain avec l’histoire de Pocahontas, enlevée à sa tribu et envoyée à Londres pour être transformée en “English lady”. En France, plus qu’un fait divers, les pérégrinations de Victor entraînèrent de vraies questions philosophiques sur ce qu’est être homme.
Dallas International School: l'Ecole du Samedi reprend
(Article partenaire) A côté de son programme à temps plein, la Dallas International School ouvre ses portes également aux enfants enrôlés notamment dans des écoles américaines mais qui veulent améliorer leur français.
L’Ecole du Samedi est un programme d’immersion qui vise à aider les parents à donner une éducation en français à leurs enfants. Elle est destinée aux élèves qui peuvent déjà communiquer en français.
Les classes sont réparties en 4 niveaux:
- Grande Section / Kindergarten
- CP / First Grade
- CE1 & CE2 /2nd & 3rd Grade
- CM1 & CM2 /4th & 5th Grade
Les cours ont lieu de 9am à 12pm tous les samedis. Au cours de ces 3 heures en immersion, les enfants étudient les matières suivantes:
- Lecture
- Ecriture
- Vocabulaire et conversation
- Math
- Geographie
- Histoire et Culture
Inscriptions sur le site de l’école ici.
Cours du soir:
L’Institut des Langues de DIS organise également des cours du soir. Les classes pour enfants, niveaux débutant ou intermédiaire, commencent le 29 novembre 2017. Les cours pour adultes, tous niveaux, commencent eux le 6 septembre 2017.
Plus d’information sur le site
—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Louisa L présente "Organic Life" à Bridgehampton
“La terre, la nature et la vie sont liées par une chose: la femme”. Telle est la vision qui apparaîtra en filigrane dans l’exposition de l’artiste Louisa Lama-Aknin, “Organic Life”. Une vingtaine de ses oeuvres sont exposées jusqu’au 26 septembre dans le restaurant Pierre’s, à Bridgehampton. L’ouverture officielle, en présence de l’artiste, se déroulera le 9 septembre entre 3 pm et 6 pm.
Installée à New York depuis trois ans, cette artiste française autodidacte et membre de la Arts Students Ligue a multiplié les activités au sein de la communauté artistique de New York. Best of France à Times Square, expositions de ses travaux aux Sikkema Jenkins & Co et Metro Pictures Gallery, dans les écoles ou encore au “Women in Innovation Forum”, Louisa Lama-Aknin a “pris le parti d’aller sur des terrains où l’on n’attend pas forcément les artistes”.
Ses spécialités: la peinture abstraite et l’aquarelle qui, en 2015, lui ont valu les félicitations du jury lors de l’exposition annuelle de la Arts Students League. Mais avec “Organic Life”, l’artiste compte bien montrer d’autres aspects de son savoir-faire. “Pour ces oeuvres, j’ai utilisé plusieurs médiums tels que des morceaux de verres finement concassés, de la peinture ou de l’encre”, explique-t-elle. “Ce travail résulte du mariage entre mon identité française et des sujets qui m’ont inspirée dans ma nouvelle vie aux États-Unis.”
Et le thème de la nature qui traverse “Organic Life” pourrait tout particulièrement résonner dans les Hamptons, coin de nature dominé par les plages et les dunes situé à deux heures et demie de route de New York. “Je perçois cette exposition comme l’opportunité d’échanger avec les habitants de la région qui devraient se montrer assez sensibles à cette thématique”, glisse-t-elle.
5 choses à faire si vous restez à San Francisco pour Labor Day Weekend
Faire un tour au Ferry Plazza Farmers Market
Reconnu pour la qualité et la diversité de ses produits agricoles, le Ferry Plazza Farmers Market réunit plus d’une centaine d’exposants de Californie. Certifiés par le Center for Urban Education about Sustainable Agriculture (CUESA), les produits mis en vente sont issus de l’agriculture durable. Au programme du samedi 2 septembre : dégustation et démonstration de recettes de cuisine de saison et rencontre avec des chefs cuisiniers de San Francisco. Samedi 2 septembre de 8 am à 2 pm. Ferry Plazza Farmer Market, The Embarcadero and Ferry Plaza.
Se balader dans la forêt tropicale de la California Academy of Sciences
Il figure parmi les 10 plus grands musées d’Histoire naturelle au monde. Sur quatre étages, la California Academy of Sciences a recréé une forêt tropicale dans laquelle vous pourrez participer à des activités variées, destinées aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Dans le planétarium, spectacles et simulations de tremblements de terre vous attendent. Ouvert du lundi au samedi de 9.30am à 5pm et le dimanche de 11am à 5pm. 55 Music Concourse Dr, Golden Gate Park. Plus d’infos ici.
Assister au concert du Golden Gate Park Band
En hommage aux travailleurs américains, le Golden Gate Park Band donnera un concert gratuit dans le Spreckles Temple of Music du Music Concourse de Golden Gate Park, interprétant un répertoire de musiques américaines patriotiques. Il s’agit de la 135ème saison du Golden Gate Park Band. Lundi 4 septembre, Music Concourse de Golden Gate Park, de 1pm à 2.45pm. Plus d’infos ici.
Une balade à Muir Woods
Le week-end prolongé du Labor Day pourrait être l’occasion de prendre le grand air. Située à une heure de route au nord de San Francisco dans la Golden State National Recreation Area, cette forêt offre une balade apaisante au milieu des séquoias, qui figurent parmi les grands arbres du monde. Grâce à des explications pédagogiques adaptées à un jeune public, cette sortie est à faire en famille. Ouvert tous les jours de 8am à 8pm. 1 Muir Woods Road, Mill Valley. Plus d’infos ici.
Voir un film à la Mission Bay Summer Movie Nights
Que diriez vous d’une soirée au clair de lune à la Mission Bay Summer Movie Nights ? Peu après le coucher du soleil, le samedi 2 septembre, vous pourrez vous allonger dans l’herbe et profiter de la projection de “Les Goonies”, un film d’aventure de 1985 réalisé par Steven Spielberg. À l’entrée, des food-trucks vous proposeront de quoi manger pendant la projection. Samedi 2 septembre, ouverture à partir de 6 pm jusqu’à 10.30 pm. Spark Social San Francisco, 601 Mission Bay Boulevard North. Gratuit. Tickets et plus d’infos ici.