Revue de presse. Certes, les lunes de miel sont toujours trop courtes. Mais à en croire la presse américaine, celle vécue par Emmanuel Macron pendant ses cent premiers jours de présidence aura été d’une brièveté sans précédent.
Pour Robert Zaretsky, dans le magazine bimestriel Foreign Policy, “la révolution Macron s’achève avant d’avoir commencé”. Tara John, dans Time, parle d’une popularité “en panne” quand Vox annonce “la fin de l’état de grâce du président français”. Rick Moran titre “Macron accusé de duper la France et ses partisans” dans le magazine conservateur American Thinker. Et The Atlantic le surnomme “Monsieur impopulaire“.
Tous s’appuient sur les récents sondages publiés par l’IFOP et YouGov qui révèlent une chute de sept points de la cote de popularité du président français. Les deux instituts le donnent respectivement à 56% et 36% de personnes satisfaites de son action en juillet. Jamais un tel chiffre n’avait été atteint par ses prédécesseurs à ce stade de leur mandat. “En d’autres termes, le leader vu comme l’anti-Donald Trump est aussi populaire dans son pays que Trump aux Etats-Unis. Pour être gentil, ce n’est pas une situation confortable pour un nouveau président“, résume Sarah Wildman de Vox.
Cette baisse de popularité surprend d’autant plus que le président a été élu à 65%. Mais Robert Zaretsky, dans le magazine Foreign Policy, s’attache à relativiser ce chiffre. « Au deuxième tour de l’élection présidentielle, près de la moitié de ceux qui ont voté Macron, 43% selon un sondage Ipsos, l’ont fait par opposition à Marine Le Pen. » D’après le journaliste, l’ambivalence de ce score serait devenue plus évidente encore à l’issue des législatives. « Non seulement le « raz de marée » prévu de 440 sur 470 sièges pour LREM à l’Assemblée ne s’est jamais produit – le parti a finalement gagné 308 sièges – mais le taux d’abstention a atteint un record de 57%. »
Les premières crises
Emmanuel Macron, selon Rick Moran, a commis la même erreur que Barack Obama, dont la popularité avait également chuté. « La rhétorique apaisante et épanouissante d’Obama pendant la campagne ne correspondait pas à la radicalité de son programme une fois qu’il est entré en fonction, écrit-il dans American Thinker. Et Macron a utilisé le même type d’appât. »
Autre argument mis en avant dans la presse américaine : les mesures adoptées ou simplement suggérées pour réduire les dépenses publiques. “Dans ce souci, Macron a enchaîné les faux-pas, qui ont mené au départ du chef d’état major des armées et suscité la colère des étudiants et des travailleurs précaires”, note Sarah Wildman, du site Vox, faisant allusion au débat sur la réduction des APL (Aides personnalisées au logement).
Comportement jugé impérieux
Déjà en proie aux critiques au cours de la campagne présidentielle pour son attitude élitiste, “on pouvait craindre que Macron soit en déconnexion avec les besoins du peuple, note Sarah Wildman. Or, en accueillant les chanteurs Rihanna et Bono au Palais de l’Elysée à la fin du mois de juillet, cela a pu renforcer l’idée qu’il n’était pas un homme du peuple, bien que ces célébrités se sont déplacées pour des missions humanitaires.”
En outre, le président a également dû essuyer les reproches d’un verrouillage de la communication par l’Élysée. La journaliste rappelle ainsi que “Macron a décidé d’être le premier président depuis les années 1970 à éviter la traditionnelle conférence de presse du 14-Juillet.” À noter que Nicolas Sarkozy ne s’était pas prêté au jeu non plus.
Et Josh Lowe dans Newsweek de conclure : “Après tout, lorsque les collaborateurs d’Emmanuel Macron ont comparé son style de gouvernance à celui de Jupiter, le roi éternel des dieux romains, ils auraient pu tenir compte d’un vieil adage à propos de la corrélation entre « fierté » et « chute ».”
Que faire pour reprendre la main ? The Atlantic y va de son conseil. “Avec une majorité solide à l’Assemblée et une opposition politique fragmentée, Macron n’aura pas de mal à réaliser son programme. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas soumis à l’opinion publique. Si Jupiter, comme beaucoup le surnomment, veut espérer rester au-dessus de la mêlée politique habituelle et éviter les manifestations brandies comme une menace par certains dans l’opposition, il devrait commencer à écouter”.
Lu dans la presse US: Macron, "l'anti-Trump" devenu aussi impopulaire que Trump
Nest Apple: le broker qui reverse de l'argent à ses clients
Qu’on veuille acheter ou louer à New York, chacun comprend très vite que le tarif du broker fait partie du budget. Aux Etats-Unis, les différents agents impliqués dans la transaction se partagent en règle générale une commission de 6% sur une vente, 15% du loyer annuel pour une location. Un pourcentage qui représente des sommes conséquentes vus les prix de l’immobilier dans les grandes villes comme San Francisco ou New York.
Ce constat, Georges Benoliel, 37 ans, banquier à New York, l’a fait quand il a décidé d’investir dans l’immobilier. “J’ai découvert que, contrairement à la France où chaque agence a ses propres biens à faire visiter, les listings sont communs aux Etats-Unis et sont accessibles aussi bien aux agences qu’aux personnes qui cherchent un logement, très simplement, sur des sites comme Zillow ou StreetEasy“.
Lors de leur dernière acquisition, les Benoliel ont trouvé leur appartement sur le site Zillow, sans l’aide d’un broker. Comme ils n’étaient pas représentés, l’agent du vendeur aurait perçu à lui seul les 6% de commission. Mais Georges Benoliel réalise que sa femme, Nicole, avocate au barreau de New York, peut prétendre à la licence de broker. “On a donc décidé qu’elle me représenterait et qu’on toucherait les 3%“.
Nest Apple est né peu de temps après. Le concept: représenter des acquéreurs, toucher les 3% de commission et en reverser 2% au client. Une somme parfois très importante sur laquelle l’acheteur ou le locataire n’aura pas à payer d’impôts. Ainsi, leur premier client a-t-il récupéré 11.000 dollars sur l’achat d’un “one bedroom” dans le quartier de Chelsea. Un autre s’est vu reverser 36.000 dollars.
Ce procédé légal, qui permet de favoriser l’accès à la propriété, est possible dans 40 Etats américains (dont New York, la Californie, Washington DC, le Texas, la Floride ou encore le Montana et la Pennsylvanie). Mais pour le moment Nest Apple veut se concentrer en priorité sur New York.
“Notre clientèle type est déjà propriétaire ou en tout cas comprend le marché immobilier. Ce sont des gens qui savent ce qu’ils veulent et qui nous utilisent pour gagner de l’argent“, confie Georges Benoliel. Son objectif: s’imposer sur le marché à Manhattan en 2018, avant de partir à la conquête du reste des Etats-Unis.
Restaurant Week d'été à Washington : manger pour la bonne cause
Donner à manger en mangeant: c’est le système astucieux mis en place par la Summer Restaurant Week et la Capital Area Food Bank.
Du lundi 14 au dimanche 20 août, plus de 250 restaurants proposeront des formules brunch et déjeuner pour 22 dollars, et dîner pour 35 dollars. Une partie des fonds récoltés ira à la Capital Area Food Bank, une association qui fournit des repas aux personnes démunies.
Plusieurs restaurants français participent à l’opération, comme Bastille, La Chaumière, Ladurée, Lyon Hall (à Arlington) et Bistro Bistro. Pour en profiter, il faut réserver la table voulue sur le site de la Restaurant Week. Cherchez les “B”, “L”ou “D”, les premières lettres de “brunch”, “lunch” et “dinner”, pour savoir à quels services s’appliquent les tarifs de la Restaurant Week. Les menus sont disponibles sur le site.
Artistes françaises à New York et LA, participez à un film
Artistes françaises, c’est le moment de vous manifester. L’équipe de “Thousand Women”, un film à venir tourné entre Los Angeles, New York et Rio de Janeiro, cherche à recruter des femmes artistes pour créer des oeuvres d’art inspirées d’histoires d’autres femmes.
Au total, trois artistes seront sélectionnées en fonction des idées soumises. L’appel à projets est large: arts visuels, danse, cirque, sculpture, photographique, peinture… Seule obligation: le projet doit avoir une dimension féministe et être inspiré par les six histoires de femmes sélectionnées par l’équipe de “Thousand Women”. Les artistes sélectionnées recevront 5.000 dollars chacune pour réaliser leur projet. Les candidatures sont acceptées jusqu’au 4 septembre sur le site du film.
Ed Sheeran en concert à Miami
L’interprète de “Shape of you” sera en concert le 30 août à l’American Airlines Arena de Miami, dans le cadre de son World Tour 2017.
Le chanteur anglais connait un succès planétaire. En début d’année, il devint le premier artiste à avoir simultanément deux chansons aux deux premières places du classement des musiques populaires Billboard “hot 100”: “Shape of you” et “Castle on the Hill”. Le premier a dépassé la barre des cinq millions d’écoutes en une semaine. Son album “Divide”, lui, a dépassé les quatre millions de ventes en dix jours.
Où voir la "Great American Eclipse" à Washington ?
1917, l’engagement des Etats-Unis dans la première guerre mondiale. Mais aussi la dernière éclipse totale qui traversa le continent américain. Si elle ne sera que partielle à Washington, c’est tout de même 82% du soleil qui disparaîtra. Elle sera visible de 1:17pm à 4:01 pm (EDT) le lundi 21 août. Un moment rare et intense à ne pas manquer. Différentes activités sont proposées:
De 1pm à 4pm, le Smithsonian National Air and Space Museum proposera des lunettes gratuites au National Mall et au Steven F. Udvar-Hazy Center à Chantilly en Virginie. Des télescopes à filtre solaire seront également disponibles au Phoebe Waterman Haas Public Observatory situé sur la terrasse Est du musée, ainsi qu’à l’entrée de Jefferson Avenue. En cas de pluie et de nuages, les visiteurs seront alors invités à se rendre aux Discovery Stations, situées dans l’Explore Universe Gallery. En dehors du site, le National Zoo et les Archives nationales mettront aussi à disposition des lunettes et télescopes sécurisés.
Quoi de mieux qu’un rooftop et à manger pour profiter d’une éclipse. Le bar CityBar DC (400 E St SW) organise une Solar Eclipse Party de 1pm à 11:30 pm (EDT). L’Happy Hour commence dès le début des festivités.
Dans la banlieue de Washington, le Fairfax County Park Authority (FCPA) organise plusieurs événements dans ses parcs Burke Lake Park (Fairfax Station) et Lake Accotink Park (Springfield) permettant de profiter des plus belles vues de l’éclipse. L’entrée est à 8 dollars et comprend des lunettes spéciales. Une croisière est organisée aussi. La ville de Fairfax organise également un rassemblement au Old Town Hall (3999 University Drive) mélangeant activités diverses et musique.
À Alexandria, on se retrouvera à 2pm à la Historic Huntley Plantation (6918 Harrison Lane) pour assister au spectacle astral. Plusieurs activités sont au programme.
La NASA rappelle que des précautions sont à prendre afin d’assister à l’événement sans se mettre en danger. Une liste de vendeurs de lunettes conformes aux standards de sécurité internationaux est disponible.
"Un amour de myrtille": l'hommage culinaire d'Estelle Tracy à la Pennsylvanie
Estelle Tracy a commencé à aimer la myrtille comme elle a commencé à aimer la Pennsylvanie: “d’un amour qui mûrit lentement.” En hommage à ce fruit et à l’Etat, cette Française qui habite près de Philadelphie vient de publier Un amour de myrtille, un recueil culinaire de dix recettes (disponible en format papier ou numérique). Muesli, compotes, smoothies et autres muffins, chacune d’elles met à l’honneur la petite baie de couleur bleue, très répandue en Pennsylvanie.
Auteure du blog de cuisine “Le Hamburger et Le Croissant”, Estelle Tracy avait déjà publié un premier ouvrage, Le guide de survie alimentaire aux US en 2015. Si ce dernier était principalement dédié aux expatriés français, Un amour de myrtille s’adresse cette fois-ci “à toute la communauté francophone.”
Estelle Tracy a employé deux “testeuses”, l’une en France, l’autre aux États-Unis, “pour s’assurer que les recettes soient une réussite dans les deux pays”. Car si la myrtille sauvage de la région des Vosges donne une saveur légèrement amère, aux États-Unis, les bleuets cultivés offrent à l’inverse un goût plus doux. Aussi, pour chaque recette, l’auteure a indiqué les unités de mesures en version française et américaine (“cups” et “grammes”). Toutes les bonnes conditions sont rassemblées “pour que les lecteurs, à leur tour, succombent au charme de ce petit fruit !”
Wonda VR, l'évangélisateur français de la création en réalité virtuelle
Wonda VR se plait aux Etats-Unis. Après un passage remarqué par SxSW à Austin, la start-up française vient de terminer le programme Play Labs, un nouvel accélérateur du MIT spécialisé dans la réalité augmentée et la réalité virtuelle (VR).
« C’est très excitant et un grand honneur de faire partie de la sélection. Nous étions la seule société française parmi douze start-ups sélectionnées, et en plus nous ne sommes même pas des anciens du MIT. Cela représente un gage de crédibilité incroyable auprès de l’opinion », estime Arnaud Dressen, fondateur de la société, venu à Boston accompagné de quatre collaborateurs.
Wonda VR a été décrit par son fondateur dans une interview comme un “évangélisateur de la création VR“. La start-up a mis en place une solution qui permet de monter des contenus interactifs sur des images 3D pour masques. Visites virtuelles, présentations de produits, narration: cette technologie peut trouver des applications dans des domaines aussi divers que la formation, l’éducation, le divertissement, le reportage journalistique, la fiction, le défilé de mode et l’expérience de marque.
« L’expérience redéfinit les codes. Elle est tellement forte et applicable à tellement de domaines qu’elle ouvre des possibilités énormes en termes de développement. Tous les créateurs ont envie de se frotter à cette expérience une fois qu’ils l’ont essayée tant elle permet un rapport très intime avec l’utilisateur. »
Avec le programme du MIT, qui organise une journée de démonstration le 15 août, la jeune pousse espère développer son réseau aux Etats-Unis et attirer l’attention d’investisseurs. Une aubaine pour la société créée en juin 2016 qui veut finaliser aux Etats-Unis sa campagne de levée de fonds entamée il y a quelques mois.
Devenue américaine depuis un mois, la société vient de signer successivement deux contrats majeurs aux Etats-Unis, dont un avec NYU. Après plusieurs rencontres, l’université a acheté une licence pour permettre à ses élèves de créer des expériences de réalité virtuelle pour découvrir trois villes où elle est implantée (New York, Shanghai, Florence).
Le groupe Pearson, plus gros éditeur de contenus pédagogiques au monde, a également acheté une licence pour réaliser des supports de formations et d’apprentissage à destination des élèves d’universités américaines. « Cela représente potentiellement des millions d’utilisateurs. »
4 événements pour suivre l'éclipse à New York
Le 21 août, à partir de 1:23pm, la très attendue “Great American Eclipse” va obscurcir le ciel. À New York, elle ne sera pas si “great” que ça, la ville étant située en dehors de la zone de totalité. Mais 71% du soleil sera tout de même couvert par la lune. Assez pour que plusieurs événements soient organisés pour assister au spectacle.
Pioneer Works
Le grand complexe artistique de Brooklyn, qui vaut le détour éclipse ou pas, ouvre gratuitement son jardin aux curieux entre 1pm et 4pm. L’association des astronomes amateurs de New York participera à l’événement. Télescopes et lunettes spéciales permettront de voir la lune passer devant le soleil en toute sécurité. Infos ici
American Museum of Natural History
Le musée d’histoire naturelle sort les grands moyens pour l’éclipse partielle. Dès 12:30pm, une discussion sera organisée avec Brian Levine, responsable des programmes jeunesse au musée, au sein de la Cullman Hall of the Universe. Puis, à 1pm, les curieux se rendront à l’extérieur pour assister à l’éclipse. Elle sera visible aussi dans l’enceinte du Rose Center, la section du musée dédiée à l’espace et à la terre, via une retransmission en direct des images de la NASA. Vous devrez payer votre ticket d’entrée au musée pour profiter de tout cela. Infos ici
À la bibliothèque
Plusieurs bibliothèques publiques new-yorkaises organisent des conférences sur l’éclipse jusqu’au 21 août. Le Jour-J, deux établissements dans le Bronx invitent les curieux à venir voir le spectacle: la West Farms Library (2085 Honeywell Avenue) et Pelham Bay Library (3060 Middletown Road). Plusieurs activités seront organisées pour l’occasion. Lunettes fournies.
Sur un bateau
L’antenne new-yorkaise de l’American Institute of Architects organise d’ordinaire des visites guidées en bateau liées à l’architecture new-yorkaise. Pour le 21 août, l’une de ces visites sera consacrée à l’éclipse. Il se peut que les places partent vite, alors n’attendez pas. La croisière durera de 1:45pm à 4:30pm. Infos et tickets ici
Sinon…
Pour voir l’éclipse confortablement, n’importe quel parc peut faire l’affaire: Central Park à Manhattan, Prospect Park à Brooklyn ou Corona Park à Queens. Plusieurs toits sont recommandés, comme celui du Met (par le site Curbed). Vous pouvez aussi tester celui, moins connu, du bâtiment d’Empire Stores à DUMBO (53-83 Water Street).
10 expressions américaines pour améliorer vos conversations
On le sait: vous parlez tous l’anglais comme Shakespeare. En tout cas, c’est ce que vous pensez. Pour vous aider à briller encore plus en société, on a sélectionné dix expressions à recaser à tout prix.
- Take a rain check
Plutôt que de dire “another time“, utilisez cette expression pour dire au “date” qui vous courtise que vous ne pouvez pas le voir à la date proposée mais que vous aimeriez le voir plus tard.
- Jump the gun
Une belle expression pour désigner une action prématurée. Ex: “He jumped the gun when he asked her to be his girlfriend after one Tinder date”.
- Bad hair day
Pourquoi dire “I’m having a bad day” quand on peut dire “I’m having a bad hair day“. C’est la différence entre être Français et Américain.
- What’s up ?
Il n’y a que les Français pour dire “how are you” à leurs amis. Essayez “what’s up?” et vous vous impressionnerez vos amis américains. Si quelqu’un vous demande “what’s up?“, résistez à la tentation de répondre de manière détaillée. Un “I’m good” en réponse suffit amplement.
- Grab a drink / a bite
On peut dire “let’s have a drink“, mais on peut aussi dire, comme Homer, “let’s grab a drink” pour se mettre à la page.
- I’m still working (au restaurant)
C’est sans doute l’une des expressions qui déconcerte le plus les Français au restaurant. Le serveur rapplique et vous demande “still working ?” pour savoir si vous avez fini de manger. Répondez tout simplement que “I’m still working” et tout ira bien.
- All set
Oubliez “I’m ready“, privilégiez dorénavant “I’m all set” pour signifier que vous êtes prêts, comme Harrison Ford.
- My bad!
En arrivant de France, vous utilisiez certainement “it’s my fault“. Là encore, américanisez votre vocabulaire et privilégiez “My bad!“. Ex: “I forgot to read French Morning today. My bad!“
- Ride shotgun
Bon courage pour deviner ce que signifie cette expression. On vous fait gagner du temps. Il s’agit de la “place du mort” dans une voiture, à savoir le siège passager à l’avant de la voiture, la plus exposée en cas d’accident.
- Shoot me an email
Dire “send me an email” est l’apanage des Français qui viennent d’arriver. Pour vous fondre dans la masse, dites “shoot me an email“. Un peu plus violent, mais efficace.
Patti Smith à Central Park pour un concert en famille
“Because the night” ou encore “Gloria”, c’est elle. Faite commandeur des Arts et des Lettres par la France en 2007, la chanteuse Patti Smith sera en concert le jeudi 14 septembre à Central Park, accompagné de ses enfants Jackson et Jesse Smith. Ce concert aura une saveur particulière puisque il sera dédié à Fred “Sonic” Smith, son mari défunt.
Son album “Horses”, sorti en 1975, est considéré comme précurseur du mouvement punk-rock. Cette proche du photographe de génie Robert Mapplethorpe y reprend notamment “Gloria” de Van Morrisson en débutant par “Jésus est mort pour les péchés de quelqu’un, mais pas les miens“. En 2003, il fut classé 44e meilleur album de tous les temps par le magazine Rolling Stone. Son plus grand succès, “Because the night”, a été co-écrit par Bruce Springsteen.
Très engagée dans ses textes, la native de Chicago, soutien de Barack Obama, s’est battue pour l’environnement en musique au travers de son album “Banga”, sorti en 2012.
"La Rupture" de Claude Chabrol s'invite à Berkeley
Un peu de Chabrol pour finir la semaine ? Le Berkeley Art Museum Pacific Film Archive (BAMPFA) projette dimanche 13 août “La Rupture” de Claude Chabrol. Sorti en 1970, ce mélodrame est basé sur un roman de l’Américaine Charlotte Armstrong. Maitre du mystère, chabrol, le “Hitchcock français” y ajoute sa patte tout en s’inspirant de Fritz Lang. Grand réalisateur utilisant le cinéma pour dévoiler des sujets noirs, la mort, la peur et la part d ombre chez l’homme On retrouve dans le casting Stephane Audran, Jean-Pierre Cassel, Michel Bouquet et Annie Cordy.
Le film raconte l’histoire des Régnier. Le père, Charles, est un toxicomane. Quand il blesse son jeune fils Michel dans un accès de rage, sa femme Hélène prend peur et le quitte. Elle est jouée par Stephane Audran, femme de Claude Chabrol. Riche et manipulateur, le grand-père cherche à récupérer son petit-fils en salissant l’image de sa mère, et en la tenant responsable de l’état mental de Charles. Il engage donc Paul Thomas (Jean-Pierre Cassel) et le charge de déshonorer voire tuer Hélène.
Le ticket donne un accès gratuit à la galerie du musée et 10% de réduction au Babette Café.