On connaît l’amour des Français pour les langues étrangères. French Morning a voulu tester leurs connaissances en leur demandant de prononcer quelques mots en anglais. Mais pas n’importe lesquels, ceux qui sont les plus difficiles à prononcer. Et vous, serez-vous capable de prononcer correctement “throughout”, “choir” ou “antidisestablishmentaranism” ?
Pourquoi les Américains placent-ils la main sur le coeur pendant l'hymne ?
Dimanche de Pâques 2017. Ce jour-là, Donald Trump fait sa première chasse aux œufs à la Maison-Blanche. Alors que l’hymne national américain retentit, le président oublie de placer sa main sur le cœur. Sa femme Melania, d’un coup de main discret, l’incite à prendre la position convenue. Cette séquence, filmée, a déclenché un tollé sur les réseaux sociaux.
Mais quelle est l’origine de ce geste et pourquoi doit-il être adopté – du président jusqu’au simple citoyen – pendant que la “Star Spangled Banner” est jouée ?
Tout a commencé dans les années 1890 avec le Serment d’allégeance, rédigé par le pasteur socialiste, Francis J. Bellamy. Publié dans Youth’s Companion, un magazine familial de l’époque, l’auteur livre des instructions précises quant à l’attitude à adopter pendant l’hymne : placer la main sur le coeur et, lorsque les mots “à mon drapeau” sont prononcés, tendre le bras vers l’avant. À noter que les paroles “à mon drapeau” ont été changées et ne sont plus dites aujourd’hui.
La publication de Bellamy intervient dans un contexte où les États-Unis connaissent un flux migratoire important. En réalité, le pasteur aurait donné une solution aux enseignants qui cherchaient à éveiller un sentiment national chez leurs élèves. En 1892, le “Salut de Bellamy” sera appliqué dans les écoles publiques pour la première fois à l’occasion de Columbus Day, commémoration de l’arrivée de Christophe Colomb au Nouveau Monde.
Mais bientôt, le bras levé n’est plus l’apanage des patriotes américains. Dans les années 1930, Hitler et les fascistes italiens en font le symbole officiel de leurs partis, entraînant ainsi la confusion aux États-Unis. En 1942, pour éviter toute polémique, Franklin Roosevelt, décide de simplifier le salut en une main posée sur le coeur, en opposition directe au nazisme.
Dans le même temps, ce nouveau protocole de l’hymne national prend une valeur juridique en faisant son entrée dans les textes de loi. Ainsi, d’après le titre 36 du Code des Lois américain, “tout citoyen est supposé se tenir debout tout au long de l’hymne, ôter son chapeau, faire face au drapeau et poser la main droite sur le coeur.” S’ils ont couvre-chef, ils doivent le placer au-dessus de l’épaule gauche de manière à ce que la main droite soit sur le coeur.
Si Donald Trump n’a pas pu échapper aux critiques en ne respectant pas la procédure d’écoute, le président ne risque toutefois pas de représailles. Car punir un citoyen pour enfreindre le protocole de l’hymne national serait contraire au Premier amendement de la Constitution des États-Unis, lequel précise que “le gouvernement ne peut interdire l’expression d’une idée simplement parce que la société la trouve blessante ou désagréable.”
6 bons plans aquatiques à New York
Quand l’asphalte commence à fondre, que l’air devient brûlant, n’oubliez pas que New York a les pieds dans l’eau. Les activités aquatiques ne manquent pas. Notre sélection.
6/ Plage, plage, plage
New York a la chance de disposer de nombreuses plages accessibles en transports en commun. À New York même, laissez-vous tenter par Coney Island, les Rockaways ou Orchard Beach dans le Bronx. Si vous êtes à la recherche de plages moins fréquentées, sortez de la ville. Direction: New Jersey ou Long Island. Voir notre guide 2017 des plages à New York et autour.
5/ Un tour de jet ski
C’est l’activité de référence pour les amoureux des sports de glisse. Le jet ski permet de découvrir New York les cheveux au vent. Une balade d’une heure permet de s’approcher de la Statue de la Liberté, de Governors Island, tout en passant sous le pont de Brooklyn. La vue et les sensations sont forcément hors du commun. Comptez 150 dollars la sortie avec le matériel fourni et la formation avant le départ avec New York City Harbour Jet Ski à Hoboken. New York City Harbour Jet Ski, 1301 Sinatra Drive North, Pier 13, Hoboken, NJ
4/ La pop up pool du Brooklyn Bridge Park
Elle fait seulement 9 mètres sur 15 et n’est pas très profonde, mais quel plaisir de patauger et de se rafraîchir dans la pop up pool du Brooklyn Bridge Park. Située sur le Pier 2, cette piscine saisonnière a rouvert ses portes le 29 juin. L’entrée gratuite et sa situation privilégiée face à Manhattan en font un endroit très prisé. Le parc a donc décidé de limiter à 60 le nombre de personnes admises. Précision pour les parents: comme dans beaucoup d’endroits à New York, les bouées ne sont pas autorisées! Pop up pool, de 10am à 6pm, Pier 2, Brooklyn Bridge Park
Il y a beaucoup d’autres piscines à New York et dans tous les boroughs, en intérieur comme en extérieur. Pour une liste complète, consultez la page du Département des Parcs.
3/ Pagayer dans la baie de New York
Découvrir la skyline la pagaie à la main, c’est ce que proposent plusieurs associations new- yorkaises. Sur l’Hudson, depuis le pier 96, le Manhattan Community Boathouse met à disposition kayaks et gilets de sauvetage pour des sorties de 20 mn. Même principe depuis le pier 26 au Downtown Boathouse. Sur l’East River, le club du Brooklyn Bridge Park dispose d’une flotte d’une trentaine de kayaks. La gratuité est de mise mais la règle est premier arrivé, premier servi.
2/ S’entraîner pour la Transat anglaise
A New York, on peut louer très facilement un voilier, avec ou sans skipper en fonction de son expérience. Sailo, le airbnb du bateau propose des départs depuis North Cove Marina. Autre possibilité: devenir membre du Sail Club de Brooklyn situé sur le Brooklyn Bridge Park, qui permet d’emprunter des Melges 24 et des J80 de Vendée. Si vous n’avez pas votre permis bateau, embarquez à bord des petits smartboat de S-Cruise, une société qui propose des itinéraires autour de Manhattan à différents moments de la journée.
1/ Surfer à quelques encablures de Manhattan
Certes, New York n’est pas la ville à laquelle on pense quand on envisage une session de surf. Et pourtant, détrompez-vous, il suffit de prendre le métro pour découvrir des spots adaptés pour amateurs comme professionnels. Rockaway Beach, Fire Island ou encore Long Beach ont de quoi faire vibrer. D’ailleurs, Long Beach a déjà accueilli des compétitions internationales. Sur toutes ces plages, des écoles de surf et des points de location de matériel sont disponibles. Toutes les infos sur New York Surfing.
Les joueurs du PSG réunis pour la bonne cause à Miami
Thiago Silva, le capitaine du Paris Saint-Germain, Alphonse Areola, Dani Alves et Yuri Berchiche ont flâné jeudi soir à la Fabien Castanier Gallery de Wynwood à Miami. Les joueurs d’Unaï Emery, en pleine tournée estivale américaine, ont participé au lancement d’une vente aux enchères silencieuse organisée durant dix jours au profit des activités caritatives du club de football parisien.
« Je suis un fan de football et un supporter invétéré du Paris Saint-Germain », confie le Français Fabien Castanier qui expose une vingtaine d’œuvres d’art dans sa galerie de Miami à l’occasion de cette vente aux enchères. « Plusieurs artistes internationaux ont dû s’approprier les maillots et les ballons du club parisien afin de réaliser des œuvres uniques, explique le galeriste. C’est une belle réussite qui montre que le sport et l’art se marient parfaitement et surtout que ce sont deux domaines qui favorisent les échanges culturels ».
Parmi les créations mises en vente figurent celles d’artistes de rue américains comme Mark Jenkins et Atomik ou encore celles des Français Speedy Graphito et Sébastien Boileau, connu sous le pseudonyme de Mr. D. « J’ai utilisé des bombes de peinture compressées sur lesquelles j’ai mis en avant les couleurs du club de football, tout en faisant honneur à Paris, la Ville Lumière. J’ai aussi intégré quelques diamants de culture pour une touche bling-bling en clin d’œil à Miami, car nous sommes ici dans la capitale du street art », sourit l’artiste parisien installé à Houston, au Texas.
L’argent récolté lors de cette vente aux enchères silencieuse sera reversé au fonds de dotation de la fondation du Paris Saint-Germain et permettra de développer son école Bleu et Rouge qui a vu le jour en 2016. « C’est un centre éducatif et sportif permettant de lutter contre l’échec scolaire, explique Fabien Allègre, le directeur du merchandising, chargé de la diversification de la marque. Nous venons en aide aux enfants de 7 à 11 ans en leur apportant un accompagnement scolaire et des activités pédagogiques et ludiques ».
Chaque acheteur potentiel peut indiquer en toute discrétion le montant qu’il estime vouloir mettre par rapport au prix de réserve fixé par les artistes jusqu’au samedi 29 juillet à la Fabien Castanier Gallery de Wynwood. En attendant, les joueurs du Paris Saint-Germain poursuivent leur tournée estivale américaine et multiplient les rencontres avec leurs supporters.
"Sam Fait Rouler": un Français tétraplégique en road trip aux Etats-Unis
À 20 ans, Samuel Marie était promis à une grande carrière. Ski, vélo, parachute ou parapente: le sport extrême rythmait la vie de ce cordiste de métier. Jusqu’à ce qu’une chute de six mètres lors d’une journée de travail lui brisa les cervicales et le contraignit à la tétraplégie, une paralysie des quatre membres.
Aujourd’hui, dix ans et une trentaine d’opérations chirurgicales plus tard, il a retrouvé davantage de mobilité dans les bras et dans les mains. Suffisamment, il en est sûr, pour relever le défi qu’il s’est lancé : voyager à travers 16 pays, soit 60 000 kilomètres parcourus à bord d’un fourgon aménagé. Parti le 9 juillet dernier, le jeune homme débute son périple par le Canada, qu’il traversera d’Ouest en Est avant de rejoindre les Etats-Unis à la mi-septembre. Au total, il s’arrêtera dans 13 villes américaines, dont San Francisco, Las Vegas, Saint Louis, Dallas ou Miami et terminera par New York, qu’il espère rallier aux alentours du 17 décembre, “en prenant [son] temps“.
Après un tour d’Europe réalisé ces dernières années, Samuel Marie a eu l’envie de voir plus grand. “Je me déplaçais avec un petit véhicule adapté à ma pathologie. Mais pour ce long voyage, je devais partir accompagné d’un infirmier, pour qu’il me dispense des soins. Et donc trouver un fourgon dans lequel on puisse vivre à deux”, explique-t-il. Une douche et deux chambres adaptées à la pathologie de Samuel Marie sont installés dans ce “concept-car” créé sur mesure, ainsi qu’un poste de conduite assisté qui lui permet de piloter avec un système de poignées. Le but étant qu’il reste “le maître du voyage du début à la fin”.
Ce projet, tout à fait personnel au départ, a gagné en ampleur. “Au début, je voulais juste continuer à faire ce que j’aimais : voyager et faire des rencontres. Mais en voyant le nombre de messages de soutien et d’encouragement que j’ai reçu, j’ai compris que ce voyage allait au-delà de ma petite personne et pouvait concrètement faire avancer la cause du handicap”, souligne-t-il.
Pour cela, plusieurs start-ups, chercheurs et universitaires se sont associés au projet nommé “Sam Fait Rouler” pour analyser les données que Samuel Marie fera remonter du terrain. À terme, des solutions pérennes pour faciliter la mobilité pourraient voir le jour. “En terme d’accessibilité et d’équipement, l’innovation doit être encouragée. De cette manière, on parviendra aussi à la réduction des coûts”, ajoute-t-il.
Les mots d’ordre du voyage : rigueur et plaisir. Car, “passées les formalités techniques et les contraintes liées à l’hygiène de vie, ce n’est que du bonheur. Je suis exactement là où je dois être”.
Donald Trump: Macron "adore me tenir la main"
Dans une longue interview avec le New York Times, publiée mercredi 19 juillet, le président Trump est revenu sur son récent déplacement à Paris pour assister au défilé du 14-Juillet. Il en a profité pour chanter les louanges du président français Emmanuel Macron – “un gars génial, intelligent, fort” – et revenir sur leurs poignées de mains très scrutées. Il “adore me tenir la main, a confié le républicain. Les gens ne se rendent pas compte qu’il adore me tenir la main. Et c’est bien (…) Je veux dire, vraiment. C’est une personne très bien, c’est un gars dur, mais il doit l’être. Je crois qu’il va être un très bon président pour la France. Mais il adore me tenir la main”.
Donald Trump était à Paris les 13 et 14 juillet pour marquer le centenaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première guerre mondiale. Les deux chefs d’Etat en ont profité pour dîner au Jules Verne, l’un des restaurants de la Tour Eiffel, la veille du défilé du 14-Juillet. “Et c’était l’un des plus beaux défilés que j’ai vus. D’ailleurs, on devrait en faire un un jour le long de Pennsylvania Avenue”, l’artère où se situent la Maison-Blanche et le Capitole. “Ils ont dû avoir 200 avions au-dessus de nos têtes. Normalement, vous avez les avions et c’est tout, comme la parade du Superbowl“, a lâché Trump, alors que les avions militaires ne sont jamais les seuls à défiler le 14-Juillet.
Il est aussi revenu sur sa visite des Invalides et du tombeau de Napoléon en compagnie de son homologue français. “Napoléon a plutôt mal fini. Alors j’ai demandé au président, qu’en est-il de Napoléon? Il a dit: “Non, non, non. Ce qu’il a fait était incroyable. Il a re-dessiné Paris. Le quadrillage des rues, la manière dont elles sont agencées, vous voyez. Il a fait tant de choses et bien plus encore.” Précision: c’est Napoléon III et non Napoléon Ier qui est à l’origine du remodelage des rues. “Son problème [à Napoléon], a poursuivi le président américain en référence à la campagne russe de la Grande Armée, c’est qu’il n’est pas allé en Russie ce soir là parce qu’il avait d’autres choses à faire, et ils sont morts de froid. Combien de fois la Russie a-t-elle été sauvée par sa météo?“
6 activités gratuites à faire à New York cet été
Se balader sur l’Old Croton Aqueduct
Bâti dans la première moitié du XIXe siècle pour approvisionner Manhattan en eau potable, l’Old Croton Aqueduct s’étend sur plus de 66 km. On le considère comme l’un des plus beaux vestiges de New York. Une balade de 7km vous fera découvrir les champs, les villages et les parcs le long de l’Hudson River. Lorsqu’on vient de New York, les accès les plus proches se situent à environ 800 mètres à l’est des stations entre Greystone et Ossining sur la Hudson Line du train MetroNorth. Pour faire une pause au milieu de votre randonnée, vous pourrez pique-niquer sur les bords de l’Hudson ou découvrir l’un des restaurants qui se trouvent en chemin. Il est conseillé aux visiteurs de commander une carte-guide sur le site officiel, même si vous trouverez des plans gratuits moins détaillés sur place. Plusieurs visites sont organisées jusqu’au 23 septembre. Prochaine visite le 22 juillet à 10 am, départ : parking de Croton Gorge Park, Rte 129 Cortlandt. Entre Dobbs Ferry et Sleepy Hollow, accessible par Metro, North Hudson Line. Toutes les infos sont ici.
Visiter la Brooklyn Brewery
Abritée dans un hangar du quartier de Williamsburg, la Brooklyn Brewery est à la fois un musée et une brasserie. Chaque week-end, sur présentation d’une carte d’identité, vous pourrez vous inscrire pour une visite guidée gratuite de trente minutes. En passant devant les grandes cuves, vous accèderez au hall principal où l’on peut déjeuner et consommer une bière artisanale sur de grandes tables en bois. Pour la dégustation, un jeton d’un coût de 5 dollars doit être retiré à l’entrée. Visites en anglais. Tous les week-ends de 1 à 4 pm et jusqu’à 5 pm les samedis. Toutes les demi-heures. Il est conseillé de se présenter 20 minutes avant la visite.
Faire du kayak à Brooklyn
Inscrire votre nom sur une liste est tout ce dont vous aurez besoin pour embarquer dans l’un des kayaks mis à disposition par le Red Hook Boaters et naviguer sur les eaux autour du parc Louis Valentino Jr. Pier à Red Hook, quartier de l’ouest de Brooklyn. Les dimanches de 1 à 4 pm jusqu’au 24 septembre et les jeudis de 6 à 8pm, jusqu’au 17 août. Plus d’infos ici.
Assister à un ballet contemporain à Central Park
L’été signe le retour du SummerStage Festival et de ses nombreux concerts et spectacles en libre accès. Parmi eux, vous pourrez découvrir “Ballet X”, la compagnie de ballet contemporain la plus importante de Philadelphie. Sur la musique soul d’Amy Winehouse, cette troupe composée de dix danseurs promet un beau mélange de danse et d’athlétisme. Le 26 juillet à 7 pm au Rumsey Playfield de Central Park. Retrouvez les autres concerts gratuits du SummerStage Festival ici.
Faire une exposition à Governors Island
Il y a cent ans pile, les femmes obtenaient le droit de vote dans l’État de New York. Pour marquer cet anniversaire, La New York-Historical Society a réuni oeuvres d’arts et documents historiques dans une exposition nommée “The Battle for the Ballot”. Cette dernière retrace l’histoire du suffrage féminin entre la Convention de Seneca Falls de 1848, considérée comme le fondement du mouvement féministe américain, jusqu’aux manifestations et coalitions pour le droit de vote des femmes. House 18, Nolan Park, Governors Island. Les samedis et dimanches de 12 à 6 pm jusqu’au 1er octobre. Toutes les infos ici.
Cinéma en plein air
Pour la 19e année, le Socrates Sculpture Park de Queens, petit parc de Long Island City au bord de l’East River, projette des films en plein air tout au long de l’été. En amont de la projection, des musiciens et danseurs (issus du pays d’origine du film projeté) viennent présenter un spectacle. Les films à venir sont: “Liberation Day”, “Chevalier”, “The Silence Before Bach”, “Romance and Cigarettes” et “Bad Hair”. Tous les films sont projetés en anglais, à l’heure du coucher du soleil. Socrates Sculpture Park, 32-01 Vernon Blvd, Long Island City. Les mercredis à partir de 7pm jusqu’au 23 août. Infos ici.
Le Lycée international de Houston prépare sa première rentrée
“Tout est prêt pour accueillir les élèves. Les équipes sont là. Le chantier n’est plus un chantier: c’est une école“. Karine Pousset fait référence au tout nouveau Lycée international de Houston (LIH), un établissement fondé et dirigé par cette conseillère pédagogique. Il a été officiellement inauguré le 14 juillet en présence du consul général Sujiro Seam. “Tout à fait sereine“, la directrice de l’école prépare avec son équipe la première rentrée de l’école, le 21 août. “Le campus est beau et prêt à accueillir les élèves dans de bonnes conditions. J’ai choisi les familles. Elles ne sont pas là pour faire une école, mais pour faire une communauté“.
Selon Karine Pousset, le nombre d’inscriptions “dépasse bien la centaine“, ce qui est “assez inhabituel dans le réseau nord-américain” pour un nouvel établissement. “Nous serons en mesure d’ouvrir tous les niveaux de la petite section maternelle jusqu’à la troisième“, précise-t-elle, indiquant que certains niveaux auront plus d’une classe. “Je ne suis pas surprise par la demande car nous avions fait une grosse étude de marché. Nous savions qu’il y avait un besoin provenant des familles locales et des compagnies pétrolières“.
Située au coeur de l’Energy Corridor de Houston, l’école bilingue privée, où l’enseignement aura lieu en français et en anglais, veut capter les nombreuses familles d’expatriés travaillant dans les entreprises énergétiques locales, qui ont soutenu le projet depuis le début. 90% des élèves inscrits sont Français, selon Karine Pousset, les 10% restants sont constitués de familles du monde entier. Trente-deux nationalités sont représentées au sein des effectifs de rentrée. Propriétaire d’un terrain de 10 acres, l’école peut accueillir 600 élèves, mais une extension doit permettre à l’avenir de porter cette capacité à 2.000.
L’équipe de l’école veut aussi décrocher l’homologation de l’Education nationale, dont elle suit le programme. “L’école correspond à une demande réelle de la part des expatriés, justifie-t-elle. On répond aux exigences de l’Éducation nationale en termes de programme et de structure de l’éducation“.
Dès maintenant, Karine Pousset souhaite faire du Lycée international de Houston un “pôle culturel” accueillant dans ses locaux des événements organisés par des associations “françaises, francophones et francophiles” de la région. À la demande du consul, l’établissement a notamment accueilli la célébration du 14-Juillet, en présence “plus de 1.500 personnes“.
Implicit Borders : Capucine Gros transforme la géographie en art à New York
Capucine Gros est ce que l’on peut appeler une “carte-iste”: elle utilise les cartes comme bases pour son art. La jeune artiste française présente son travail à la Catinca Tabacaru Gallery jusqu’au 30 juillet.
Entre tableaux et installations, ses oeuvres questionnent les frontières géographiques et humaines. Les flux migratoires, les conflits de territoires et les déclarations d’amour d’individus éloignés géographiquement, autant de sujets que l’artiste traite à travers la broderie, la superposition de cartes ou la sérigraphie sur canevas.
Son art, presque militant, souligne l’absurdité des lignes qui séparent les humains, que cela soit d’une manière physique, géographique ou juste symbolique.
"Ma Loute", la comédie absurde de Bruno Dumont projetée à Austin
“Absurde” et “déjantée”. Voilà les adjectifs qui reviennent le plus souvent à propos de “Ma Loute”, la comédie du réalisateur français Bruno Dumont. Les 26 et 28 juillet, elle sera projetée au AFS Cinema de Austin.
“Ma Loute” ou “Slack Bay” est l’histoire d’une enquête. Dans le Nord de la France, en 1910, de nombreuses disparitions ont lieu dans la Baie de Slack, où vivent deux familles que tout oppose. D’un côté, les Van Peteghem, famille de riches bourgeois, et de l’autre, les Brufort, de mystérieux pêcheurs qui vivent dans un taudis. Rien n’aurait du les unir jusqu’à ce que le fils des Van Peteghem, Billie, tombe amoureux de Ma Loute, le fils des Brufort.
Connu pour son choix d’acteurs non-professionnels, Bruno Dumont a fait appel à des habitants des Hauts-de-France pour incarner la famille Brufort. En face, on retrouve Juliette Binoche, Fabrice Luchini et Valeria Bruni Tedeschi dans le rôle des bourgeois.
En 2017, la comédie à été nommée neuf fois aux César, dans les catégories “meilleur film”, “meilleur réalisateur” et “meilleur acteur” notamment.
Une conférence sur ces Américains qui aiment la France à Los Angeles
(Agenda partenaire) Dans le cadre de la commémoration du centenaire de l’entrée en guerre des États-Unis lors de la Première Guerre Mondiale, l’Alliance Française de Los Angeles propose un atelier/conférence d’histoire le jeudi 3 août de 7pm à 8:30pm, animé par Samy Ayari.
Professeur à l’Alliance, il évoquera ces nombreux Américains et Américaines qui, dès l’époque de Benjamin Franklin, ont aimé et aidé la France. Ils ont également enrichi son histoire et sa culture et ce, malgré les aléas de la politique.
La France fait toujours partie des pays préférés des Américains. Les chiffres issus des sondages mesurant la sympathie des Américains pour la France tournent autour de 75%. Dès sa fondation en 1894, l’American Chamber of Commerce in France favorisait et encourageait l’installation de « foyers » américains dont le noyau dur résidait à Paris ou sur la côte d’Azur. Ils ont laissé des traces indélébiles de leur passage, apportant notamment une contribution considérable à la conservation et à l’enrichissement du patrimoine historique et culturel français.
Thomas Jefferson fut un « consultant » pour la rédaction de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Le « La Fayette nous voilà » lancé le 4 juillet 1917 par le général Pershing sera accompagné de l’arrivée de 200.000 soldats noirs américains qui combattront sur le sol français et transmettront durablement le goût et la pratique du jazz aux Français.
L’aide à la restauration par J.D. Rockefeller d’un Château de Versailles tombé en ruine et les actions menées par le CARD (American Committee for Devastated France) d’Ann Morgan seront suivis par les artistes et les intellectuels de la Lost Generation attirés par Paris, lieu d’expression de l’avant-garde artistique et intellectuelle. À l’instar de Francis Scott Fitzgerald, ils tisseront avec les artistes français des liens profonds. L’écrivaine et mécène américaine Gertrude Stein fera de son appartement du 27 rue de Fleurus et du quartier de Montparnasse, le lieu de rencontre de l’avant-garde artistique de France et du monde entier (Picasso, Matisse, Hemingway…).
Plus récemment l’arrivée des GI, fin 1944, celle des collaborateurs du Plan Marshall et des militaires de l’OTAN jusqu’en 1966 (100.000 personnes avec les familles) mettront la modernité industrielle et culturelle à la portée des Français. La French New Wave du cinéma naîtra de metteurs en scènes et journalistes des Cahiers du Cinéma (Godard, Truffaut, Chabrol) qui plaçaient le cinéma américain au centre de la critique cinématographique… même si d’aucuns dénoncent « l’impérialisme de Hollywood et le colonialisme de Coca-Cola. »
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