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Anna Milone, de la Nuit Blanche à la fondation FLAX à Los Angeles

“J’ai toujours eu du mal à rentrer dans une case”, lâche Anna Milone, entre deux souvenirs sur son riche cursus universitaire – licence en histoire de l’art/droit et master en gestion culturelle en Europe.
Derrière son allure frêle et son minois gracile, se cache une véritable tornade de 31 ans qui fourmille d’idées pour la fondation FLAX dont elle devenue la programmatrice. Depuis le début de l’année, vivant entre Los Angeles et Paris, la jeune femme a remplacé Martha Kirszenbaum, l’instigatrice de la résidence d’artiste de la fondation, Fahrenheit.
Au sein de cette fondation dont le but est de promouvoir les échanges artistiques entre la France et la Californie du Sud, sa mission est de sélectionner des artistes en rapport avec la France, et de développer des projets. Sans vouloir être irrévérencieuse, la Parisienne compte dynamiter les habitudes avec son approche trans-disciplinaire. “Je veux créer des collaborations avec des professionnels locaux et que les ponts entre les disciplines et les échanges deviennent permanents. Je ne veux pas d’un espace défini comme Fahrenheit pour les artistes français, mais je veux des artistes français dans tous les lieux de Los Angeles.” En bref, sortir les artistes des murs. Une volonté initiée avec l’artiste-chercheur Etienne de France, en résidence à FLAX, qui a pu collaborer avec l’Autry Museum et East of Borneo notamment.
Même tactique employée avec l’artiste Lola Gonzalez, qu’elle côtoie depuis ses débuts, et qui présentera une performance à Grand Park le dimanche 22 juillet. “J’ai voulu confronter Lola, qui offre une violence latente dans ses vidéos, avec le danseur de buto Oguri, créant la rencontre de divers esthétismes.” Cette Parisienne d’origine italienne a également invité en août le curateur indépendant Fabien Danesi pour imaginer une série d’événements trans-disciplinaires intitulée “Dialectique étoilée”.
De la Fondation Cartier au Secours populaire

Ce décloisonnement du monde artistique est le mode opératoire qui a fait sa force à Paris, où elle a notamment oeuvré en 2013 dans l’équipe de production de la Nuit Blanche. “C’était la première fois où je vivais la ville comme un terrain de jeu et d’expression pour les artistes”, raconte Anna Milone, qui a fait ses armes à la Fondation Cartier (Paris). 
Elle a également “complété sa boîte à outils” en se greffant à l’ouverture de la Monnaie de Paris. Durant un an et demi, en 2015, elle a eu carte blanche pour gérer son programme pédagogique. Elle découvre Los Angeles en 2011 comme stagiaire au service culturel du consulat de France. Cela sera “une révélation”. “Découvrir la création ici m’a rappelé pourquoi je faisais mon métier, cela m’a offert un autre point de vue sur l’art contemporain”, argue celle qui a été marquée “par la liberté, une approche de l’art très organique, proche d’une conception romantique, et la bienveillance des galeristes à L.A“. Elle attire l’attention d’Elisabeth Forney, la directrice de FLAX. De cette rencontre, naît une collaboration sur l’exposition “Lost in Los Angeles”, réalisée en partenariat avec le Palais de Tokyo.
La scène artistique californienne n’a pas épargné la curatrice ambitieuse. Elle s’est notamment inspirée d’une exposition vue à Santa Monica pour le projet des 70 ans du Secours populaire, “son bébé“. Dans “Recto-verso”, exposée à la fondation Louis Vuitton en 2015, elle a rassemblé 225 oeuvres créées par des artistes confirmés (comme Jeff Koons et Pierre Soulage) et débutants, proposées aux collectionneurs de manière anonyme et à un tarif unique.
Malgré son retour durant quelques années à Paris, elle a continué à cultiver des liens avec Los Angeles, dialoguant perpétuellement avec FLAX et collaborant sur Fahrenheit. “Je suis fascinée par la conception de communauté qui est célébrée aux Etats-Unis, alors qu’elle fait peur en France“. L’identité, comme les différences, sont au coeur de sa recherche de programmation à FLAX, pour laquelle elle dispose d’une entière liberté jusqu’en 2019. Et elle compte bien en abuser pour amener les artistes de Los Angeles à Paris.

"Série noire" au Cinefamily à Los Angeles

La séquence d’ouverture parle d’elle-même. L’acteur Patrick Dewaere erre seul sur un terrain vague, passant par plusieurs émotions. Considéré comme l’un des films les plus noirs du cinéma français, “Série noire”, réalisé en 1979 par Alain Corneau, sera projeté en version restaurée au format 35 mm au Cinefamily à Los Angeles, le dimanche 23 juillet à 5pm.
Adapté d’un roman de l’Américain Jim Thompson, ce long-métrage évolue dans un univers maussade. Le réalisateur français a transposé l’intrigue de l’Amérique des prolétaires à la banlieue parisienne sous la neige. Le film suit Franck Poupard (Patrick Dewaere), dit “Poupée”, un représentant de commerce imprévisible. Il a une femme (Myriam Boyer) qu’il n’arrive pas à aimer, et un pavillon aseptisé. Lors d’un porte-à-porte laborieux, il fait la rencontre de Mona, une jeune fille à la beauté triste et intrigante (Marie Trintignant). Rêvant d’aventures, ils vont employer les moyens les plus expéditifs pour arriver à leur fin, les plongeant dans des situations dangereuses.
 

Assurance santé: Obamacare, Trumpcare et les expatriés

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(Article partenaire) La loi sur la santé américaine, autrement appelée Patient Protection Care Act (PPACA) ou Obamacare a été promulguée après de nombreux rebondissements aux USA en mars 2010 pour une application au 1er janvier 2014.

Depuis cette date, tous les résidents américains, quelle que soit leur nationalité, doivent être assurés par une assurance homologuée par le gouvernement américain et conforme à certains critères. A défaut, une pénalité fiscale est appliquée. Le but de cette loi était que la couverture santé soit améliorée et plus abordable pour tous les américains. Cependant, cette réforme n’a jamais fait l’unanimité, et les récentes élections ont amené au pouvoir un gouvernement qui a fait de l’abrogation de la loi un objectif prioritaire. Le point avec l’assureur pour expatriés Azurexpat.

Le point sur l’Obamacare

Pour le moment, les tentatives de remplacement du système ont échoué. Obamacare reste donc en place. Cela signifie que tous les résidents américains, y compris les expatriés, doivent être couverts par une assurance santé « ACA compliant », respectant des critères de « Minimum Essential Coverage » (MEC). On retrouve parmi ces nombreux critères d’homologation plusieurs avancées significatives comme la prise en charge de la maternité et des soins au nouveau né, les services ambulatoires, la prévention, les services pédiatriques, les hospitalisations… Ces soins doivent pouvoir être pris en charge par l’assureur sans limite de montant. Une des évolutions majeure est également la prise en charge des assurés d’une même classe d’âge au même tarif quel que soit leur historique médical. Ainsi, les assureurs n’ont plus la possibilité de refuser la souscription d’une personne malade ou sous traitement.

Lors de la déclaration d’impôts, un formulaire adressé par l’assureur justifiant de l’homologation du contrat doit être joint. Il s’agit du formulaire 1095-B. En cas de défaut d’assurance, une shared responsibility fee (pénalité) est alors appliquée pour chaque mois passé sans assurance ou avec une assurance non-conforme. Celle-ci peut prendre deux formes en fonction des revenus :

  1. 2,5 % du revenu annuel taxable
  2. 695 $ par adulte et 347.5 $ par enfant avec un maximum de 2.085 $ par an et par foyer

C’est bien sûr le calcul le plus fort qui sera retenu.

L’incertitude autour de Trumpcare 

Avec l’arrivée de Donald Trump au poste de président, les batailles politiques ont commencé pour concrétiser la promesse de campagne du « repeal and replace ». Même si plusieurs projets ont échoué pour le moment, la philosophie reste la même. Le fond du projet est de supprimer l’obligation d’assurance, perçue par les républicains comme une atteinte à la liberté.

D’autre part, il est prévu de diminuer la pression fiscale en coupant dans les budgets de Medicaid et des aides à la souscription destinées aux plus modeste. La dernière mouture du texte, abandonnée au sénat, comportait plusieurs dispositions fortes, comme la non-obligation pour les entreprises de couvrir leurs employés et la fin de la prise en charge illimitée pour les soins essentiels (MEC). De plus, le principe de la tarification en fonction des pre-existing conditions reprenait cours. En effet, avec l’Obamacare, tous les assurés de la même tranche d’âge bénéficiaient du même tarif, quel que soit leur état de santé ou historique médical.

Cependant, le président ne baisse pas les bras et fait le constat que, devant cet échec à réformer la loi existante, il faut tout simplement supprimer l’Obamacare, et créer une nouvelle réforme du système de santé à partir de zéro. Ceci pourrait faire table rase des avancées réalisées par Obama et laisser le secteur de la santé livré à lui-même pendant plusieurs mois, voire années, en attendant une nouvelle loi.

Quel impact pour les expatriés ?

Après une période de flou pour savoir si l’Obamacare était applicable aux expatriés ou pas, et pour savoir si son plan d’assurance santé international était compliant, nous entrons à nouveau dans une période d’incertitude.

Jusqu’à présent, on considère que l’Obamacare est toujours d’actualité, avec une obligation d’être assuré avec un plan ACA compliant. Ce qui veut dire que la pénalité reste applicable également. Des solutions existent permettant aux expatriés de se mettre en conformité et de bénéficier de prises en charges étendues.

Cependant, certains regrettaient leur plan santé international, souvent plus simple à gérer et à utiliser. En effet, les plans internationaux permettent des prises en charge sans franchise (deductible) et sans obligation de se faire soigner dans un réseau partenaire pour obtenir un meilleur remboursement. Si l’Obamacare était tout simplement supprimée, ces contrats pourraient refaire leur entrée. Les expatriés auront donc à nouveau la liberté de choisir leur plan santé.

Pour plus d’informations ou pour une étude gratuite, contactez Azurexpat au +1 917 267 7766+33 1 84 17 80 77 ou par mail [email protected]

Site d’Azurexpat

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le duo Amadou & Mariam fait danser Washington

En pleine tournée internationale, le duo malien Amadou & Mariam fait une halte à Washington le jeudi 20 juillet, où ils donneront un concert au 9:30 Club.
Fidèles à ses racines, le couple, connu pour son album “Dimanche à Bamako” produit par Manu Chao, a l’étonnante faculté de la musique malienne à d’autres genres, comme l’Afrobeat-Funk, très présent dans leur nouvel album, “la Confusion”. Avec son répertoire de chansons en anglais, français ou malien, le duo parvient à faire tomber les barrières culturelles. Les deux artistes partageront la scène avec le groupe Redline Graffiti, issu de D.C.

6 festivals pour profiter de l'été autour de San Francisco

L’été arrive et amène avec lui son lot de festivals en tout genre. Puisque les chaleurs estivales sont synonymes de brume à San Francisco, c’est l’occasion ou jamais de s’échapper de la ville. Blues, Reggae, Electro… le choix est vaste ! Alors pour vous aider, on vous a sélectionné six festivals nord-californiens.
Fountain Blues Festival

(Credit : Fountain Blues Festival)
(Credit : Fountain Blues Festival)

Un petit coup de blues ? Direction la place de Cesar Chavez de San Jose, la capitale de la Silicon Valley, pour la 36ème édition du Fountain Blues Festival. Sur scène le guitariste américain Elvin Bishop ou encore Betty LaVette la célèbre chanteuse de soul américaine assureront le show. Samedi 24 juin, Plaza de Cesar Chavez Park, San Jose. Tickets de 20 $ à 75 $. Site web. Page Facebook.
Sonoma Mountain Music
La seconde édition du Sonoma Mountain Music prend racine sur le terrain d’un ranch perché sur les collines de Petaluma, dans le comté de Sonoma. L’événement très familial mêle concert de musique folk et de bluegrass et stands de nourriture de la ferme. Samedi 8 juillet, 4497 Old adobe road, Petaluma. Tickets de 50 $ à 65 $. Site web.
Northern Nights Music Festival
Northern Nights
(Credit : Northern Nights Festival)

Dans la pure tradition hippie californienne, ce festival se déroule au bord d’une rivière surplombée par une forêt de séquoia, à 3h30 de route au nord de San Francisco. Pendant trois jours, la cinquième édition du Northern Nights Music Festival met à l’honneur des Dj émergents venus du monde entier, avec une attention particulière donnée à l’éclairage féérique du site. De vendredi 14 juillet à lundi 17 juillet, Cooks Valley campground, Piercy. Pass 3 jours de 239 $ à 339 $. Site web. Page Facebook.
Mountain Vibe Music Festival
Dans le même esprit que le Northern Nights mais situé plus dans les terres, au nord-est de Yosemite, le Mountain Vibe Music Festival. Au programme : une vingtaine de groupes de musique made in California, un camping et des ateliers de relaxation. De vendredi 14 juillet à lundi 17 juillet. 7250 Mitchell Mill Rd, Wilseyville. Pass 3 jours 85 $, pass journée 45 $. Site web. Page Facebook.
Petaluma Music Festival
Quatre scènes, quatorze groupes nationaux et de la bière locale : la Lagunitas of course ! Le Petaluma Music Festival est un événement très familial où se côtoient tous les genres de musiques. Comme chaque année, les bénéfices de cette dixième édition seront reversés aux écoles du Petaluma. Samedi 5 août. The Sonoma-Marin Fairgrounds, 175 Fairgrounds Drive, Petaluma. De 50 $ à 110 $. Site web. Page Facebook.
Reggae on the River

(Credit : Joe McLaren)
(Credit : Joe McLaren)

Ce festival est le combo parfait entre le groove du reggae et les bonnes vibes de la nature. Comme son nom l’indique, le Reggae on the River se déroule dans un cadre privilégié : au bord de l’eau entouré de verdure. En tête d’affiche de cette 33ème édition : l’artiste jamaïcain Assassin (Agent Sasco) ou encore l’icône de la scène new-roots Junior Kelly. Du jeudi 3 août au dimanche 6 août. French’s Camp, 657 US-101, Garberville. À partir de 200 $. Site web. Page Facebook.

Où se baigner à Washington ?

L’été à Washington, il fait chaud, très chaud. Il suffit de regarder une mappemonde pour s’en convaincre : la capitale fédérale est située à la même latitude qu’Ibiza ou Palerme. Ajoutez à cela une humidité suffocante et vous comprendrez pourquoi il est vital de trouver une piscine pour faire trempette quel que soit le jour de la semaine. Voici nos adresses préférées à DC.

Les piscines municipales

Piscines publiques oui, mais en extérieur s’il vous plaît ! Jusqu’à Labor Day, début septembre, les piscines publiques de Washington DC sont ouvertes tous les jours pour les habitants. Pour rentrer, pas besoin de payer, il suffit de présenter une pièce d’identité, votre permis de conduire par exemple pour prouver que vous êtes bien un local. Banneker Pool est un bon choix à Shaw, près de Howard University, pour ceux qui aiment faire des longueurs – la piscine est plus grande qu’un bassin olympique. Et elle ouvre dès 8am certains matins pour les plus sportifs ! A la Volta Park Pool (1555 34th St NW, fermée le lundi), on vient plutôt pour lézarder au soleil, sur une chaise longue, au calme dans ce coin préservé de Georgetown jusqu’à 8pm. Mais en famille, la référence reste Francis Pool (2435 N St NW, fermée le mardi), entre Dupont Circle et Foggy Bottom, avec son bassin aménagé spécialement pour les enfants. Attention, l’East Potomac Pool (972 Ohio Dr SW), est fermée pour rénovations.

Le + : c’est gratuit
Le – : la propreté aléatoire de certains vestiaires
Plus d’infos ici.

Rendez-vous à l’hôtel

Si vous n’avez pas de piscine dans votre jardin, tout n’est pas perdu, vous pouvez encore aller squatter celle d’un hôtel de luxe ! Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de payer une nuit d’hôtel alors que vous habitez au coin de la rue. Certains bassins sont bel-et-bien ouverts au grand public. Il suffit souvent de montrer patte blanche… et de payer un droit d’entrée. Parmi nos chouchous, The Rooftop at the Embassy Row Hotel avec sa petite piscine mais sa déco colorée très soignée (2015 Massachusetts Ave, ouvert de 3pm à 5pm), le très chic Washington Plaza (10 Thomas Circle NW) à 50 dollars la journée mais qui est ouvert de 9am à 9pm, ou encore l’incontournable Capitol Skyline Hotel (10 I St SW) qui propose un pass journée à 30 dollars ou pour la saison à 250 dollars.

Le + : le cadre luxueux et le calme
Le – : c’est moins facile (en plus d’être coûteux) d’oser entrer si vous avez une famille nombreuse

The Yards Park

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Dans le quartier en pleine explosion du Waterfront SW, à deux pas du stade des Nationals, on aime beaucoup le bassin du Yards Park. Ne vous méprenez pas : ce n’est pas une piscine olympique, plutôt une pataugeoire XXL. Mais c’est parfait pour les enfants qui peuvent facilement faire trempette et se faire arroser de la tête aux pieds sous les cascades d’eau. Ou pour les adultes qui veulent se rafraîchir les jambes avant d’aller boire un verre ou dîner dans un des restaurants branchés qui se sont installés ces dernières années au bord de l’Anacostia River. Précision importante : l’eau vient bien du réseau municipal, traité et sûr, pas de cette rivière connue pour être l’une des plus polluées des Etats-Unis.
Le + : les bars et restaurants animés à deux pas
Le – : ce n’est pas ici que vous améliorerez votre technique du dos crawlé
Plus d’infos ici.

Opia est mort, vive Rose Hill

Opia, restaurant chéri de la communauté française de New York, a fermé ses portes, mais ne comptez pas sur Frederick Lesort pour partir à la retraite.
Le propriétaire du restaurant de Midtown, logé au sein du Renaissance Hotel depuis 16 ans, vient de lancer une nouvelle affaire: Rose Hill. Son nouveau bébé, le dernier d’une longue liste d’établissements qui comprend des restaurants et des boîtes de nuit (Buddha Bar, Vandam, Grape & Vine), se situe au rez-de-chaussée du HGU, un hotel boutique de la 32ème rue. “Après 16 ans, mon bail à Opia était arrivé à terme. Je trouvais que le block n’était plus le même. Le quartier avait changé. Etant donné qu’Opia était à l’étage et que les dernières années ont été un petit peu difficiles, je me suis dit qu’il était temps de bouger et de faire autre chose“.
Le restaurateur a pris la décision de fermer Opia il y a deux ans, non sans “tristesse“, dit-il, en se souvenant des “clients, des employés et des événements” organisés depuis l’ouverture du restaurant deux jours après le 11-Septembre 2001. “J’ai plein de souvenirs, comme la coupe du monde de rugby de 2011 en Nouvelle-Zélande. On retransmettait les matches de la France à 2h-3h du matin. On pensait que j’étais fou“, s’amuse-t-il.
Pour ouvrir Rose Hill, il s’est associé avec Philippe Olivier Bondon, ex-responsable des opérations au restaurant de Midtown Beautique. L’établissement est composé de trois espaces articulés autour du hall d’entrée de l’hôtel: un bar intimiste d’une dizaine de places, un restaurant qui en compte 46 et un grand lounge aux allures de bibliothèque qui peut accueillir 80 personnes. Début août, il ouvrira un rooftop d’une capacité de quarante places qui offrira une “vue magnifique” sur l’Empire State Building.
Rose Hill est plus petit qu’Opia, qui pouvait accueillir 250 personnes entre la salle à manger principale et la salle privée. Et cela n’est pas pour déplaire au Français. “Je suis a nouveau en contact avec le client, je parle à tout le monde, je peux voir tout le monde. Le chef peut toucher toutes les assiettes. Je voulais revenir aux bases, explique Frederick Lesort, qui décrit Rose Hill comme un mélange entre son premier restaurant “bistro-gastro” Jour et Nuit, ouvert en 1990, et ses bars Frederick’s. “Je cherchais un endroit qui permettait d’avoir les deux en même temps. Un lieu intime, élégant et sophistiqué“.
La carte est américaine et inspirée d’un lieu bien connu des amateurs de nourriture espagnole et de bons vins: Casa Mono. Comme au restaurant ibérique de Mario Batali, les plats à Rose Hill sont essentiellement servis sous forme de petites assiettes à partager, “mais ce ne sont pas des tapas“, précise le patron. Après Rose Hill, le Français prévoit d’ouvrir une brasserie près de Times Square “fin 2017-début 2018“.

Les expulsions de Français pourraient augmenter aux Etats-Unis

Les expulsions d’Européens en situation irrégulière devraient augmenter en 2017, et les Français ne devraient pas échapper au phénomène. C’est l’un des enseignements des chiffres obtenus par l’agence de presse américaine Associated Press (AP) auprès de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), l’administration chargée de faire respecter les lois de l’immigration aux Etats-Unis.
Selon ces chiffres, 1.336 expulsions vers des pays européens ont eu lieu entre le 1er octobre 2016 et le 24 juin 2017, soit les neuf premiers mois de l’année fiscale 2017. Celle-ci se termine le 30 septembre 2017. À titre de comparaison, 1.456 expulsions ont été enregistrées pendant l’ensemble de l’année fiscale 2016 (1er octobre 2015-30 septembre 2016). ICE ne précise pas les raisons des expulsions (séjour illégal, crime…).
Les Français représentent une petite partie des expulsions: 51 cas ont été dénombrés depuis le 1er octobre, mais le chiffre de 59 de l’an dernier pourrait être facilement franchi avant le 30 septembre. Les Français sont derrière les Roumains (193 depuis le 1er octobre 2016), les Espagnols (117), les Britanniques (102), les Russes (81), les Polonais (74), les Italiens (71), les Turcs (66), les Ukrainiens (56) et les Hongrois (52).
Même si l’année fiscale est toujours en cours, les chiffres partiels dépassent déjà les chiffres totaux de l’an passé pour les Roumains, les Espagnols, les Italiens et les Turcs notamment. “Ça ne m’étonne pas du tout, explique Sophie Raven, avocate d’immigration à New York. ICE est plus agressive. L’agence s’est sentie coupée de ses moyens d’action sous l’administration Obama. Ils sont contents de ne plus avoir les mains liées“.
Selon l’avocate, l’augmentation pressentie du nombre d’expulsions d’Européens est surtout nourrie par le recours à l'”expedited removal”, qui permet de renvoyer dans son pays, sans passer devant un juge d’immigration, un individu qui est aux Etats-Unis illégalement depuis moins de deux ans. “Malgré le nombre important d’expulsions sous Obama, celui-ci n’a jamais utilisé cette procédure. Trump a décidé de la mettre en application“.
Au total, 167.350 expulsions ont eu lieu depuis le début de l’année fiscale 2017, selon les chiffres d’ICE rapportés par l’AP. Il y en a eu 240.255 pendant l’année fiscale 2016.

Quand Fox News interroge la Jersey Shore sur le 14-Juillet

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C’est une vidéo qui vous fera rire ou pleurer. Le journaliste de Fox News Jesse Watters a profité du déplacement du président Donald Trump à Paris pour demander aux Américains ce qu’ils connaissaient de “Bastille Day”. Il n’est pas allé n’importe où: sur la Jersey Shore, le littoral du New Jersey où il a trouvé des plagistes férus d’histoire. Pas sûr que les Français se débrouillent mieux si on les interrogeait sur l’histoire américaine.
 Watch the latest video at video.foxnews.com
Donald Trump était l’invité d’Emmanuel Macron les 13 et 14 juillet dans la capitale française pour marquer le centenaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première guerre mondiale.

La Compagnie XY, des acrobates qui n'ont pas les pieds sur terre à New York

Les talentueux acrobates français de la Compagnie XY voltigent jusqu’aux États-Unis pour présenter leur spectacle “Il n’est pas encore minuit”. Ils seront du 19 au 22 juillet au Rose Theater dans le cadre du Lincoln Center Festival.
Vingt-deux acrobates seront sur scène pour enchaîner les performances de voltige, de danse, de sauts. La compagnie, passée maître dans la fusion entre cirque et chorégraphie, a un crédo: “Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin”, et plus haut visiblement.
“Il n’est pas encore minuit” est la troisième création de la Compagnie XY après ses spectacles “Le Grand C” en 2009 et “Laissez-porter” en 2005 qui ont donné lieu à plus de 500 représentations à travers le monde.

A Hollywood, deux Français sacrés champions du monde d’art

Les Français avaient beau être stressés, ils ont épaté la galerie. Vendredi 7 juillet, deux jeunes artistes de l’équipe de France, Jérôme Coquelle et Sami Sarhrani ont remporté, chacun dans leur catégorie, le World Championship of Performing Arts (WCOPA) d’Hollywood, les “Jeux olympiques des talents”, qui se déroulaient au Long Beach Performing Arts Center. Depuis 20 ans, ce concours international récompense chaque année plusieurs jeunes artistes dans le domaine des arts vivants : de la danse à la chanson en passant par la comédie, le mannequinat, la musique et le spectacle de variété.
Depuis cinq ans, emmenés par la directrice nationale Anastasia Gaï, les Français affrontent chaque année près de 2.000 participants, venus de 62 pays. Jérôme Coquelle, artiste de cirque de 22 ans, a été récompensé dans la catégorie “variété”, se distinguant avec son numéro de diabolo. Quant à Sami Sarhrani, mannequin de 23 ans, il a été sélectionné dans la catégorie mannequin “commercial”.
Les autres artistes de l’équipe française ne repartent pas bredouille, avec un total de 23 médailles, et d’autres récompenses. L’actrice Priscilla Ansourian a notamment obtenu une bourse de 20.000 dollars du New York Conservatory of Dramatic Arts, alors que les danseurs Jordan Boury et Pauline Lavergne ont obtenu un stage d’un mois au Millenium Dance Complex, à North Hollywood.
Véritable tremplin pour les jeunes artistes en herbe, le WCOPA permet aux finalistes d’être repérés par des agents et de grands producteurs.

"La femme d'à côté": le duo Ardant-Depardieu sur TV5 Monde USA

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L’heure est au romantisme sur TV5 Monde USA. La chaîne de télévision francophone diffusera “La femme d’à côté” le jeudi 20 juillet à 8:30pm EDT.

Ce film de 1981 signé François Truffaut rassemble deux monstres du cinéma français: Fanny Ardant et Gérard Depardieu. Ce dernier joue le rôle de Bernard, un homme marié qui tombe amoureux de son ancienne amante, Mathilde. Les choses se compliquent pour Bernard quand celle-ci emménage à côté de chez eux. Le film a été nominé aux César.