« Commercial Street is French, decidedly French, and in it you may see a miniature of the great city La Grande Republique, a mini Paris in San Francisco ». Voilà ce que l’on pouvait lire dans les pages du quotidien The Alta California en 1851. Plus d’un siècle plus tard, Commercial Street existe toujours et près de 65.000 Français (estimation du Consulat) habitent la Baie de San Francisco.
L’histoire des premiers Français à San Francisco, s’étale sur cinq ans : de 1849 à 1854. Quand l’or est découvert en janvier 1848, au pied de la Sierra Nevada, San Francisco est un village de 800 âmes. En l’espace d’une année, il se peuple de 25.000 habitants venus d’Amérique. Le 5 décembre 1848, le discours sur l’état de l’Union du président James K. Polk, mentionnant « de l’or en abondance » traverse l’Atlantique et se diffuse dans l’Hexagone. « Au départ, les Français étaient sceptiques et ne croyaient pas à cette histoire d’or. Ils pensaient que les Américains racontaient cela pour que les gens migrent de l’est à l’ouest », souligne Gilles Lorand, guide francophone à San Francisco, tout en précisant qu’en 1848 la France est dans « un état pitoyable au niveau politique, économique, social ».
Trois vagues de migrations françaises
Le premier bateau français arrive dans la Baie en septembre 1849. Ils embarquent sur des anciens baleiniers exploités par la trentaine de compagnies maritimes qui viennent tout juste d’émerger. « Durant le voyage de six mois, il est interdit de parler politique sur le bateau. Pour éviter les conflits entre Républicains et Monarchistes », raconte Gilles Lorand. Entre 1850 et 1851, près de 15.000 Français mettent le cap sur San Francisco. « La première vague, ce sont des Français de classe moyenne et classe supérieure car le voyage coûte environ 1.000 francs (germinal, Ndlr), l’équivalent d’une année de salaire », précise Gilles Lorand. Les cadets de familles plus pauvres font aussi partie du voyage.
Dans les mines, les Français étaient surnommé les “keskydees” car ils comprenaient très mal l’anglais. Il ont été les premiers à faire grève pour protester contre la taxe de 50 % sur l’or collecté par les étrangers. Très vite, il ont préféré ouvrir des commerces en ville plutôt qu’aller se tuer à la tâche dans les mines. « Comme il étaient très mauvais en anglais, ils avaient des difficultés à s’intégrer ».
Les Français se sont donc spécialisés dans les petits boulots, tels que décrotteur. La communauté française s’installe sur Grant Street (jadis Dupont Street) et Commercial Street, dans le prolongement de Long Wharf, le ponton où sont déchargées les marchandises en provenance de France et d’ailleurs. « À French Town, on trouvait du Bordeaux, de l’eau de vie de Normandie, des chapeaux à plumes et des grandes robes à la mode de Paris. C’est aussi devenu le quartier général des maisons de jeu de SF ! » En 1852, San Francisco compte 6.000 Français sur 36.000 habitants permanents.
Entre 1852 et 1853, déferle la deuxième vague de migrants français. Baptisée “la vague des lingots d’or”, elle est instiguée par Louis Napoléon Bonaparte. « Il voulait faire un coup d’État, alors il cherchait à éloigner les intellectuels qui pouvaient lui mettre des bâtons dans les roues ». Pour cela, Napoléon III créé une loterie nationale où il met en jeu des voyages en Californie et un lingot d’or de 400.000 francs. Ce sont donc près de 3.000 opposants potentiels de Napoléon ainsi que de nombreux paysans qui débarquent à San Francisco aux frais du prince.
La troisième vague amène femmes et enfants venus rejoindre le paternel. « Les Françaises étaient la curiosité de San Francisco. À l’époque 90 % de la population étaient des hommes. Les gens étaient prêt à payer juste pour s’afficher à leurs côtés ! » Elles sont nombreuses a faire fortune en monnayant leur présence. D’autre deviennent croupières pour attirer la clientèle. L’Eglise Notre Dame des Victoires sur Bush Street – où la messe est dite en Français chaque dimanche encore aujourd’hui – est édifiée sous l’impulsion des migrantes tricolores. « Quand les femmes sont arrivées, elles ont fait des pieds et des mains pour avoir une église française ! »
Les Français illustres
L’une des Françaises les plus connues de French Town s’appelle Eléanor Dumont, alias “Madame Moustache” à cause de son duvet proéminent. « Elle monte des maisons de jeu car c’est une très bonne dealeuse de cartes. Elle tient également le Parisian Manson, la maison close haut-de-gamme de San Francisco ».
Deux Français, les frères Lazard s’occupent eux de garder bien au chaud l’or des mineurs. « Ils ont commencé en leur louant des coffres fort ». Il y a aussi François Louis Alfred Pioche, un entrepreneur qui convainc des fonds français d’investir dans l’ouest américain. Il utilise ces capitaux pour créer la première ligne de chemin de fer de la ville sur Market Street ou encore pour financer les travaux pour alimenter San Francisco en gaz. Il s’agit de PGE (Pacific Gas and Electric Company) que l’on connait aujourd’hui. Et dans le quartier d’Excelsior, vous trouverez Pioche Street !
Les Frères Verdier ont ouvert le premier grand magasin de San Francisco en 1896. Son nom ? “City of Paris”. En 1850, Emile Verdier arrive à San Francisco à bord d’un trois-mâts à la proue gravée de quatre mots : “la ville de Paris”. Lorsqu’il entre dans la Baie, avec les cales remplies de marchandises “from Paris”, le bateau est pris d’assaut avant même qu’il ne soit amarré à Long Wharf. « Il a réussi à vendre sa marchandise avant même de toucher terre ! » Le City of Paris a été racheté par Neiman Marcus en 1974. Aujourd’hui, lorsque vous entrez dans ce grand magasin d’Union Square, il ne reste que l’immense rotonde de l’emporium d’origine. Le dôme de verre représente un bateau sur les flots, accompagné de la devise de Paris “fluctuat nec mergitur”…
Alors qu’il n’y a quasiment plus d’or accessible en Californie, un certain Raphaël Weill est venu travailler dans un magasin de produits français tenu par des américains. Très vite, il devient propriétaire et renomme la boutique “The White House”, traduction malheureuse de “La Maison de Blanc”. « Lors du violent tremblement de terre de 1906, il commande des stocks de vêtements pour rhabiller 5000 femmes et enfants ». Très estimé par la population san franciscaine, il est fait chevalier de la Légion d’Honneur en 1920, année de sa mort. Aujourd’hui, au dessus du Banana Republic de Grant Avenue, il est écrit “The White House”…
Quand San Francisco était surnommée « Paris of the Pacific »
5 plages pour se dorer la pilule à New York et autour
Le jour du baigneur arrive. French Morning a pensé à votre sortie plage du week-end (et à votre bronzage). Nos cinq recommandations à New York et autour.
Sandy Hook (New Jersey)
Nous l’avions déjà consacré « coup de cœur de French Morning » et cela n’a pas changé. A la recherche de calme et volupté, les plagistes new-yorkais trouveront rapidement leur bonheur sur la presqu’île de Sandy Hook dans le New Jersey. Cet ancien centre militaire fut un lieu d’ancrage privilégié par les colons européens avant l’existence du port de New York. Aujourd’hui, Sandy Hook Bay est principalement réputée pour ses plages de sable blanc, les principales étant North Beach, South Beach et Gunnison Beach, cette dernière étant une zone naturiste. Ce cadre bucolique avec vue sur les buildings de Manhattan (les jours de très beau temps) saura ravir les citadins venus parfaire leur bronzage. Idéale pour y passer une journée, Sandy Hook est à seulement 30 minutes de Manhattan en ferry. Pour $46 par adulte ($30 pour le premier départ du jour/tarifs réduits ou gratuits pour les enfants de moins de 12 ans), la compagnie Seastreak propose deux horaires de départs en semaine (retour unique à 4:10pm), et trois horaires le week-end (dernier retour à 7:45pm). Sur place, des bus scolaires emmènent gratuitement les baigneurs sur les différentes plages de la baie. Il est aussi possible d’y aller en voiture. Plusieurs parkings sont à proximité des plages ($15 la journée). De nombreuses balades à vélo ou a pied dans les fourrés sont à faire. Il est aussi possible de visiter l’ancien arsenal du Fort Hancock au nord de la péninsule. Si un loueur de vélo est présent à l’arrivée du ferry, très peu de commerces sont installés à Sandy Hook. Vous trouverez de quoi vous acheter une glace ou vous dépanner en crème solaire, mais misez sur un vrai pique-nique confectionné par vos soins avant le départ pour éviter toute déconvenue. Y aller : Ferry Seastreak à prendre au sud de Wall Street ou au niveau de la 35th Street et de l’East River. 46$ A/R pour les adultes.
Les Rockaways (Queens)
Les Rockaways offrent un bon compromis entre proximité et choses à faire. Située au bout de la ligne A, ce quartier de Queens s’est transformé au fil des ans pour devenir une terre hipster en été. Les Rockaways sont composés de plusieurs plages: Jacob Riis Park, Fort Tilden, Breezy Point, Rockaway Park Beach. Pour une bonne offre de restaurants, descendez à l’arrêt Beach 98, où se trouve un motel, Playland (97-20 Rockaway Beach Blvd), avec un grande terrasse et une cevicheria qui vend des spécialités péruviennes (1-77 Beach 98th St). Côté plage, il y a également des tables et quelques restaurants “tiki” pour manger et boire après la baignade. Allez plus à l’ouest sur la 116ème rue trouver une autre bonne adresse: Wharf (416 Beach 116th St), un restaurant sans prétention avec vue sur Jamaica Bay. Y aller: Prendre la ligne A jusqu’au terminus Broad Channel et le shuttle jusqu’à Rockaway Park Beach. Ou prendre le nouveau ferry ou le NYC Beach Bus.
Pour échapper à la foule, allez un peu plus loin, à Jacob Riis Park. Arrivé au terminus du shuttle (116ème rue), prenez un bus jusqu’à Beach 169 St. La plage compte plusieurs bars, restaurants, food trucks et stands pour manger sur le pouce, dont la pizzeria Slice O’Whit qui sert de bonnes pizzas au feu de bois. Les pizzas sont préparées devant les clients attablés en extérieur. Comptez 12 dollars la margherita. Autre atout: la plage est large. Il y a donc amplement la place pour tout le monde.
Coney Island (Brooklyn)
C’est la plage mythique de New York. Située au bout des lignes de métro D, N, F et Q, Coney Island est bien plus qu’une plage. C’est un quartier hors du temps, où le New York populaire se précipitait dans les années 30 pour profiter de la fête foraine et de ses spectacles fous. Le parc d’attractions en bord de plage, Luna Park, fête ses 90 printemps cette année. Allez faire un tour au biergarten Steeplechase qui se trouve juste à côté, sur Surf Avenue, ou allez voir un match des Brooklyn Cyclones, l’équipe de base ball locale. La plage n’est pas la plus propre de New York ni la moins peuplée. Mais marchez le long de la promenade dans n’importe quelle direction et vous finirez par semer la foule.
Fire Island (Long Island)
Long Island regorge de plages aussi belles les unes que les autres. S’il fallait choisir un lieu pour se dorer la pilule, ce serait Fire Island. Pour y aller, il est conseillé de se lever tôt pour éviter les baigneurs du dimanche. D’autant que la route est longue. Comptez au moins une heure et demi depuis Penn Station. Il vous faudra prendre le Long Island Railroad et un ferry pour atteindre cette longue langue de terre qui s’étire au sud de Long Island. Les “spots” les plus populaires sont The Pines et Cherry Grove, hauts-lieux de la communauté LGBT où les voitures n’ont pas droit de cité. Des chemins serpentent entre les maisons de bois perdues dans les arbres et vous amèneront à la plage, où vous aurez largement la place pour vous installer. Le coût de la vie sur Fire Island est assez élevé. On vous conseille de prendre votre panier de victuailles si vous voulez faire des économies. Y aller: Prendre le ferry à Sayville pour accéder à The Pines et Cherry Grove (16 dollars aller-retour).
Asbury Park (New Jersey)
On aime et on recommande Asbury Park pour sa grande plage et sa promenade peuplée de petits restaurants, bars, cafés et boutiques. On y croise un “oyster bar”, un bar à jus pressé minute, un coffee shop et des restaurants mexicains et cubains. Les pieds dans le sables, vous pourrez aussi contempler les vestiges du casino et du théâtre désaffectés d’Asbury, idéalement situés en bord de mer. Des attractions comme l’Asbury Splash Park, un parc pour bambins ouvert de 10am à 7pm, attendent les plus jeunes. Mais la plage regorge aussi de nombreux autres divertissements. Les adeptes de surf pourront profiter des vagues entre Deal Lake Drive et Eigth Avenue. L’entrée coûte 5 dollars en semaine et 7 dollars les samedis et dimanches. Y aller : Accessible de Penn Station avec le NJ Transit.
Trois films français à l'affiche du San Francisco Jewish Film Festival
Pendant trois semaines, 40.000 cinéphiles sont attendus au San Francisco Jewish Film Festival. Du jeudi 20 juillet au dimanche 6 août, l’événement annuel attirera professionnels et amateurs du 7eme art autour de projections et de conférences.
Trois films français seront à l’affiche cette année. “Planetarium” de Rebecca Zlotowski raconte l’histoire de deux sœurs médium dans les années 30 à Paris. Interprétées par les célèbres Natalie Portman et Lily Rose Depp, les deux protagonistes rencontrent un producteur de cinéma célèbre, André Korben, qui les engage pour tourner un film paranormal. Le dimanche 23 juillet, 2pm au CineArts (3000 El Camino Real, Palo Alto); Le dimanche 30 juillet, 5:30pm au Theatre Castro (429 Castro Street, San Francisco); Le mardi 1er aout, 8 :45 pm à l’Albany Twin (1115 Solano Avenue); Le vendredi 4 aout, 8:35pm au Smith Rafael Film Center (18 Fourth St).
“Le jeune Karl Marx” de Raoul Peck relate la rencontre en 1844 entre Karl Marx et Friedrich Engels. Le début d’une fraternité qui mènera quelques années plus tard à la fondation de la ligue communiste et de son manifeste (1848). Le mardi 25 juillet, 8:15 pm au CineArts; Le jeudi 27 juillet, 7pm à Albany Twin; Le vendredi 28 juillet, 6pm au Castro; le samedi 5 août, 2:05 pm au Smith Rafael Film Center
“Le voyage de Fanny” de Lola Doillon. Une jeune fille de 13 ans est séparée de ses parents sur fond de guerre mondiale. Courageuse et déterminée, elle guide ses sœurs ainsi qu’un groupe d’enfants juifs jusqu’à un sanctuaire en Suisse. Lors de son périple dans la France occupée, le petit groupe découvre la solidarité, l’amitié mais aussi la peur et l’indépendance. Le samedi 22 juillet, 6 :15 pm au CineArts; Le jeudi 25 juillet, 8 :55 pm au Théâtre Castro; Le samedi 5 août, 4:35 pm au Smith Rafael Film Center; Le dimanche 6 août, 6:30 pm à l’Albany Twin
À SoHo, Maman Bakery ouvre son "marché"
Maman Bakery a une nouvelle voisine à SoHo. Marché Maman, coquette boutique de la chaîne de cafés-boulangeries, ouvre ses portes jeudi 13 juillet sur Center Street.
Se doter d’un espace “retail”, une première pour l’enseigne créée en 2014 par Benjamin Sormonte, Elisa Marshall et le chef Armand Arnal. Le local est dans la veine de l’univers chic et chaleureux de Maman, qui dispose aujourd’hui de trois sites à New York (avec TriBeCa et Greenpoint) et d’un emplacement au sein du Samsung Building dans le Meatpacking.
“Ça faisait un petit moment qu’on avait envie de faire un nouveau concept. On a souvent été approché par des magasins de retail. On s’est rendu compte que ça serait sympa qu’on le fasse nous-mêmes“, explique Benjamin Sormonte. Pour le moment, Marché Maman rassemble la marque de cosmétiques de Frédéric Fekkaï Bastide, le fleuriste Flowergirl et le glacier de Brooklyn Milkmade qui utilisera des saveurs concoctées par la boulangerie. Le site de vente d’accessoires et de vêtements français pour enfants Merci Bisous fait aussi partie des marques participantes et s’offre ainsi un premier point de vente physique. L’espace est aussi doté d’un bar et d’une terrasse de quarante places et sera bientôt connecté à Maman Bakery à côté. “L’idée, c’est d’avoir un labo où tout le monde collabore. Le plus on est, le mieux c’est“.
Maman ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. La marque prévoit d’ouvrir un “marché plus important” axé sur les produits français à DUMBO avant la fin de l’année.
7 piscines pour piquer une tête à Austin
Difficile de passer à côté, l’été est arrivé. Et avec lui son soleil de plomb. Seul salut possible: l’hydratation interne et externe. Heureusement, Austin regorge de piscines extérieures. Alors, pour compléter notre guide des endroits où se baigner autour d’Austin, ainsi que celui de la Green Belt, voici notre guide des piscines à Austin.
Barton Springs Pool
Honneur à la plus connue. Située au sein de Zilker Park, Barton Spring Pool est sans conteste un des bijoux d’Austin. Bâtie dans les années 1930, la piscine, alimentée en eau douce par les sources du même nom, mesure plus de 12.000 m2. Parfaite pour se baigner toute l’année, elle conserve une eau à température constante de 20 degrés celsius. Tout Austin vient à Barton Springs. Entrée de $1 à $3 pour les résidents d’Austin. Nourriture et boissons (hors eau) interdites. Dimanche -mercredi 5am-10pm, jeudi : 5am-9am and 7pm-10pm, vendredi-samedi : 5am-10pm. 2201 Barton Springs Road
South Congress Hotel
La piscine du rooftop du South Congress Hotel domine l’avenue du même nom avec une vue imprenable sur la skyline de la ville. Idéal pour accompagner sa baignade de cocktails ou d’encas puisque la piscine est dotée d’un bar ainsi que d’une carte fournie par le Café No Se. Elle est accessible aux non-clients de l’hôtel du lundi au vendredi à partir de 11am contre un forfait de $20 par jour incluant serviettes et valet parking. 1603 South Congress
Deep Eddy Pool
Lieu historique, cette piscine est la plus vieille du Texas. Sa première version fut un bassin creusé dans la Colorado River qui devint un centre thermal dans les années 1920. Piscine d’eau douce, Deep Eddy comporte deux bassins, un pour la natation et un pour la baignade. Ouverte tous les jours de 8am à 8pm. Entrée $3 pour les adultes, $2 pour les 12 -17 ans et $1 pour les moins de 12 ans. 401 Deep Eddy Drive
Big Stacy Pool
Piscine de quartier située dans Big Stacy Neighborhood Park près de Travis Heights, elle est fréquentée par les familles des alentours. Elle est divisée en deux zones – natation et baignade. Ouverte tous les jours de 6am à 8pm. Entrée libre. 700 East Live Oak Street
Wet Deck de l’hôtel The W Austin
Pour nager au milieu des (nouveaux) buildings de downtown, la piscine de l’hôtel The W, est située au 4e étage de l’immeuble. Elle est ouverte aux non-clients de l’hôtel en échange de $15 (incluant parking, chaises longues, cabines privées et douches extérieures) du lundi au vendredi de 11am à 9pm. Entrée libre après 5pm. 200 Lavaca Street
Bartholomew Pool
Récemment rénovée, il y en a pour tous les goûts à Batholomew Pool. La piscine offre deux zones pour les enfants ainsi que quatre couloirs de nage, un plongeoir et deux toboggans… Qui a dit “fun” ? Ouverte de 8am à 8pm en semaine et de 11am à 8pm le weekend. Entrée $1 et $2. 1800 E 51st
Hotel Ella Pool
Pour vous baigner dans le charme suranné du Texas d’antan, direction la piscine de l’hôtel Ella près du campus de UT. En échange de $20, vous aurez accès à la piscine et à une chaise longue réservée (valet parking et serviettes inclus). Cocktails et encas à disposition fournis par Goodall’s Kitchen. 1900 Rio Grande
Business : misez sur le bon contact au bon moment
(Article Partenaire) Le principe de FrenchFounders est simple et novateur : la création d’une plateforme “phygitale” (physique et digitale) pour les dirigeants et fondateurs francophones présents partout dans le monde pour échanger autour d’opportunités business. Derrière ce projet créé il y a 3 ans et connaissant un succès mondial, deux visionnaires : Benoit Buridant et Vincent Deruelle. Les deux co-fondateurs nous en disent plus dans cette interview.
Pourquoi avoir créé FrenchFounders ?
FrenchFounders a été créé en avril 2014 en partant d’un constat simple : aujourd’hui tous les business sont orientés vers l’international, que ce soit depuis la France ou l’étranger. De plus, une nouvelle manière d’entreprendre naissait chez les Français (les startups mais aussi les groupes corporate qui s’ouvrent à la collaboration, l’innovation avec d’autres acteurs). Les modèles en silos se décloisonnent et il devient essentiel de raisonner en réseau, en partage de connaissances, de retours d’expériences, etc.
Il y a 3 ans, nous n’avions pas identifié de solutions satisfaisantes pour fédérer cette communauté de dirigeants francophones à l’international et leur apporter une réponse pragmatique au besoin de mise en réseau. Nous avons ainsi créé FrenchFounders.
Après 3 ans d’existence, plus de 2000 membres ont rejoint la communauté dans 80 villes à travers à le monde. Nous avons 25 employés répartis dans nos bureaux à New York, San Francisco, Los Angeles, Paris, Londres, Shanghai et Hong Kong.
Qu’apportez-vous à vos membres ?
Notre communauté s’adresse à des CEOs, top-exécutifs, entrepreneurs, fondateurs et investisseurs venant de secteurs d’activités très variés tels que le luxe, le retail, la tech, le food & beverage …
Chaque membre a une problématique différente : ouvrir un bureau à l’international, chercher à lever des fonds, renforcer son réseau local ou encore simplement échanger avec ses pairs. En fonction de leur besoin, grâce à notre équipe et un algorithme de matching de profils nous mettons les membres en relation afin d’accélérer l’identification d’opportunités business et leur faire gagner du temps et de la valeur.
Faire partie de FrenchFounders c’est aussi participer à des évènements thématiques avec des speakers emblématiques. Plus de 300 événements sont organisés dans l’année, par exemple le mois dernier, Yann LeCun, le patron du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook est intervenu lors d’un dîner que nous organisions à New York.
Nous mettons aussi à la disposition de nos membres 20 espaces de co-working lors de leurs déplacements professionnels et des avantages négociés (solutions business, travel, …).
Comment devient-on membre FrenchFounders ?
C’est très simple ! Chaque candidat doit remplir un formulaire en ligne sur notre site web. Notre équipe traite chaque candidature en moins de 48h en fonction de critères d’éligibilité précis (être CEO d’une entreprise de +100 employés, avoir levé $1 million…) et le cas échéant par un comité de sélection. Plus de la moitié de nos nouveaux membres sont recommandés par un membre actuel.
En avril dernier les médias annonçaient votre levée de fonds de 1,5 millions US dollars, qui sont vos actionnaires ?
Parmi nos actionnaires, nous ont rejoint une trentaine d’entrepreneurs exceptionnels et membres de la communauté tels que Frédéric Bouisse (ex PDG de Sandro, Maje, Claudie Perlot), Alain Bernard (CEO de Van Cleef & Arpel Amériques) ou encore Eric Lepleux (ancien dirigeant d’Accor, Singapore Airlines ou Avis). Le fonds CapHorn Invest, qui fédère aujourd’hui plus de 200 entrepreneurs, fait lui aussi partie des actionnaires.
Ce financement témoigne de leur confiance et représente un apport important pour le club afin d’atteindre nos objectifs de développement worldwide et les 10 000 membres d’ici 2020.
Quelle est votre roadmap pour les années à venir ?
Continuer notre déploiement fort en Asie et poursuivre notre maillage à l’international dans d’autres villes clés telles que Dubai, Madrid ou encore Sao Paulo.
Nous développons aussi les prochaines versions de notre algorithme. En intégrant l’appariement par affinités (le «matching» à la Meetic) et l’analyse fine des données, notre algorithme suggère déjà, par exemple, les membres à contacter lors d’un déplacement professionnel. Demain, il permettra, de trouver à tout moment le bon contact en fonction de la problématique business à résoudre.
Découvrez l’offre Bastille Day de French Founders valable du 14 juillet au 17 juillet.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Ben l'Oncle Soul rend hommage à Sinatra à Brooklyn
À tous les amateurs de soul moderne et les autres, Ben l’Oncle Soul donnera un concert le 15 juillet à Prospect Park dans le cadre du festival Celebrate Brooklyn! .
Après le succès fulgurant de son single phare « Soulman » et une tournée internationale en 2010, l’artiste fait une halte aux États-Unis, où il a ses habitudes. Ici, l’artiste redécouvre l’univers de Frank Sinatra et lui vient alors l’envie de reprendre les grands classiques du “crooner”, en apportant sa patte reggae, hip-hop et jazz-funk. Ainsi naît “Under my Skin”, son troisième opus, qui parvient à faire le pont entre générations et genres musicaux.
Son show est gratuit.
Miami Off Road: une Française fait découvrir le Miami sans touristes
Lors de sa première venue à Miami, Élise Goujon a détesté la ville. Et puis, en s’éloignant de la plage et de ses artères centrales, la trentenaire nantaise a débusqué des lieux plus surprenants, découvert des ambiances insolites qui ont radicalement changé son regard. “Désormais, plus j’y vais, plus j’aime cette ville. C’est ce qui m’a donné envie de la faire découvrir aux autres d’une façon moins conventionnelle”, explique cette Française qui habite à New York.
Après New York Off Road, son premier projet lancé en 2013, Élise Goujon lance Miami Off Road, des visites guidées de Miami à la découverte d’endroits cachés, ceux que les guides de voyage répertorient plus rarement et où les touristes s’aventurent peu. Une guide locale a été recrutée pour piloter ses visites en dehors des sentiers battus.
« La plupart du temps, les gens viennent à Miami pour quelques jours à peine. Passés la plage et ses alentours, ils se déplacent dans le reste de la Floride et passent à côté des coins qui auraient mérité le détour », remarque-t-elle. Parmi ces quartiers méconnus, les touristes pourront notamment découvrir l’art déco et les immeubles pastel de South Beach, les galeries d’arts et le street art de Wynwood ou encore Espanola Way et ses rues aux allures madrilènes. En compagnie de leur guide, ils auront également l’occasion de grimper sur les rooftops d’hôtels et autres lieux dans lesquels “on hésite souvent à entrer seul”.
L’esprit “off road”, c’est aussi prendre le temps. Selon Élise Goujon, “l’important n’est pas d’arriver au point B”, mais de laisser la visite évoluer au gré des envies de chacun. Qu’elle soit privative ou effectuée en petits groupes (ils ne dépassent jamais plus de dix personnes), les touristes pourront, s’ils le souhaitent, s’attarder dans un lieu qui leur plaît ou adapter le circuit à leurs goûts. Fans de super-héros, de musique, de sport pourront ainsi demander au guide d’articuler leur visite autour d’une thématique bien précise.
Outre l’avantage d’assurer des visites dans la langue de Molière, Élise Goujon ont aussi l’avantage d’être Français eux-mêmes. ” Parce que nous avons une sensibilité française très forte, on identifie bien ce qui est susceptible d’interpeller et de surprendre les touristes de l’hexagone, souligne la fondatrice. Tout simplement parce que les questions qu’ils se posent sont les mêmes que nous avons eues en arrivant !”
Le Cirque du Soleil et son spectacle "Ovo" débarquent à Miami
“Ovo”, le show du Cirque du Soleil, s’installe à l’American Airlines Arena du 13 au 30 juillet et une bonne partie des spectacles affiche déjà “complet”. Lancé en 2009 à Montréal et mis en scène par la danseuse et chorégraphe brésilienne Deborah Colker, « Ovo » (oeuf en portugais) rassemble une cinquantaine d’acrobates qui se sont glissés dans la peau de divers insectes.
Moustiques bleus, coccinelles, fourmis et criquets forment ainsi une émeute dynamique et colorée, dont vous connaîtrez les conflits et les histoires d’amour. À travers des numéros acrobatiques individuels ou en groupe, le Cirque du Soleil évoque les problématiques de la biodiversité et du cycle de vie de ces insectes.
Le rappeur MHD, "le petit prince de l'Afrotrap", s'exporte en Californie
Connaissez-vous l’Afrotrap, un métissage de musique africaine et de trap? Le Parisien de 22 ans, MHD, en est l’ambassadeur. En septembre, il fera découvrir son univers lors d’une tournée inédite aux États-Unis, avec notamment un concert le mardi 19 septembre à Los Angeles et le mercredi 20 septembre à San Francisco.
Depuis 2015, Mohammed Sylla (alias MHD) enchaîne les succès, avec notamment le tube entrainant “A Kele Nta” qui cumule des dizaines de millions de vues sur YouTube ; et son dernier-né “Bravo”. Son album éponyme, sorti en 2016, a également été certifié double disque de platine. Le jeune artiste tire ses influences de ses origines guinéennes et sénégalaises.
Alors que la tournée devrait lui ouvrir de nouveaux horizons, le public américain a déjà eu la chance de découvrir MHD. Le 25 juin, «le petit prince de l’Afrotrap» a participé à la cérémonie des BET Awards 2017 à Los Angeles.
Dîner Trump-Macron à la Tour Eiffel: la presse américaine se régale déjà
Emmanuel Macron et Donald Trump ne seront pas uniquement côte à côte lors du défilé du 14-Juillet sur les Champs Elysées. Ils s’offriront également un tête-à-tête (avec le reste de leur délégation tout de même) dans le restaurant étoilé Jules Verne dans les étages de la Tour Eiffel.
Ce dîner en altitude intéresse la presse américaine, qui y voit bien plus qu’un repas. Le site spécialisé dans la gastronomie Grub Street considère le menu proposé par Alain Ducasse – “homard bleu“, “caviar“… – comme une version gastronomique du serrage de main viril entre les deux hommes fin mai à Bruxelles. “Le président Trump n’a pas, comment dire, le palais le plus sophistiqué. Mais de la même manière qu’il n’a pas voulu se soumettre aux techniques de serrage de main de Trump, le président français Emmanuel Macron n’a pas flanché face au régime de steaks caoutchouteux et de fast food de Trump. (Pas de croque McDo pour toi, Donald!), s’amuse le journaliste Chris Crowley. La question dans tous les esprits: Trump va-t-il demander du ketchup avec son caviar ?”
Le Washington Post joue les rabat-joies. “En même temps, le Jules Vernes, malgré son statut symbolique de restaurant dans la Tour Eiffel, a seulement une des trois étoiles Michelin possibles pour les restaurants de ce calibre. D’autres restaurants dans cette gamme de prix ont deux ou trois étoiles“.
Pour Trump, cela pourrait ne pas faire de différence. Réagissant à la publication du menu par le site The Local, la journaliste du New York Times, Maggie Haberman, qui couvre la Maison-Blanche, a noté dans un tweet que ce type de plats très sophistiqués n’étaient pas du goût du successeur de Barak Obama. “Peut-être que Macron espère faire découvrir quelque chose de nouveau à Trump et qu’il le fera revenir, dans le même temps, sur sa décision concernant l’Accord de Paris sur le climat“, suggère USA Today.
“Le régime bizarre de Donald Trump pourrait être mis à l’épreuve pendant ce repas“, avance le magazine Newsweek dans un article plein d’humour posté lundi 10 juillet. “On dirait le scénario d’un rêve: la Ville-Lumière à vos pieds alors que vous êtes assis dans la Tour Eiffel, attendant le prochain plat concocté par l’un des meilleurs chefs au monde. C’est ce qui attend le président Donald Trump, et pour lui, cela pourrait être un cauchemar“, poursuit l’auteur de l’article, Tim Marcin.
Ce dernier énumère plusieurs raisons pour lesquels le repas pourrait être long, très long: “ils ne sont pas les meilleurs potes au monde” et le “dîner, dit-on, pourrait être utilisé par le leader français pour encourager son homologue” à revenir sur sa décision de sortir les Etats-Unis de l’Accord de Paris. Puis il y a le menu, qui pourrait être “un défi pour Trump qui mange davantage comme on le fait dans les cantines de collèges plutôt que les salles de conseils d’administration fréquentées par les milliardaires”. Et enfin: le vertige. “On sait que Donald Trump n’aime pas les escaliers raides”. Le Jules Verne, au deuxième étage de la Tour Eiffel, “pourrait réveiller les peurs de Trump. Mais, il faut noter que son endroit favori est au 26eme étage d’une tour qui porte son nom – alors peut-être pas“.