Lors de sa première venue à Miami, Élise Goujon a détesté la ville. Et puis, en s’éloignant de la plage et de ses artères centrales, la trentenaire nantaise a débusqué des lieux plus surprenants, découvert des ambiances insolites qui ont radicalement changé son regard. “Désormais, plus j’y vais, plus j’aime cette ville. C’est ce qui m’a donné envie de la faire découvrir aux autres d’une façon moins conventionnelle”, explique cette Française qui habite à New York.
Après New York Off Road, son premier projet lancé en 2013, Élise Goujon lance Miami Off Road, des visites guidées de Miami à la découverte d’endroits cachés, ceux que les guides de voyage répertorient plus rarement et où les touristes s’aventurent peu. Une guide locale a été recrutée pour piloter ses visites en dehors des sentiers battus.
« La plupart du temps, les gens viennent à Miami pour quelques jours à peine. Passés la plage et ses alentours, ils se déplacent dans le reste de la Floride et passent à côté des coins qui auraient mérité le détour », remarque-t-elle. Parmi ces quartiers méconnus, les touristes pourront notamment découvrir l’art déco et les immeubles pastel de South Beach, les galeries d’arts et le street art de Wynwood ou encore Espanola Way et ses rues aux allures madrilènes. En compagnie de leur guide, ils auront également l’occasion de grimper sur les rooftops d’hôtels et autres lieux dans lesquels “on hésite souvent à entrer seul”.
L’esprit “off road”, c’est aussi prendre le temps. Selon Élise Goujon, “l’important n’est pas d’arriver au point B”, mais de laisser la visite évoluer au gré des envies de chacun. Qu’elle soit privative ou effectuée en petits groupes (ils ne dépassent jamais plus de dix personnes), les touristes pourront, s’ils le souhaitent, s’attarder dans un lieu qui leur plaît ou adapter le circuit à leurs goûts. Fans de super-héros, de musique, de sport pourront ainsi demander au guide d’articuler leur visite autour d’une thématique bien précise.
Outre l’avantage d’assurer des visites dans la langue de Molière, Élise Goujon ont aussi l’avantage d’être Français eux-mêmes. ” Parce que nous avons une sensibilité française très forte, on identifie bien ce qui est susceptible d’interpeller et de surprendre les touristes de l’hexagone, souligne la fondatrice. Tout simplement parce que les questions qu’ils se posent sont les mêmes que nous avons eues en arrivant !”
Miami Off Road: une Française fait découvrir le Miami sans touristes
Le Cirque du Soleil et son spectacle "Ovo" débarquent à Miami
“Ovo”, le show du Cirque du Soleil, s’installe à l’American Airlines Arena du 13 au 30 juillet et une bonne partie des spectacles affiche déjà “complet”. Lancé en 2009 à Montréal et mis en scène par la danseuse et chorégraphe brésilienne Deborah Colker, « Ovo » (oeuf en portugais) rassemble une cinquantaine d’acrobates qui se sont glissés dans la peau de divers insectes.
Moustiques bleus, coccinelles, fourmis et criquets forment ainsi une émeute dynamique et colorée, dont vous connaîtrez les conflits et les histoires d’amour. À travers des numéros acrobatiques individuels ou en groupe, le Cirque du Soleil évoque les problématiques de la biodiversité et du cycle de vie de ces insectes.
Le rappeur MHD, "le petit prince de l'Afrotrap", s'exporte en Californie
Connaissez-vous l’Afrotrap, un métissage de musique africaine et de trap? Le Parisien de 22 ans, MHD, en est l’ambassadeur. En septembre, il fera découvrir son univers lors d’une tournée inédite aux États-Unis, avec notamment un concert le mardi 19 septembre à Los Angeles et le mercredi 20 septembre à San Francisco.
Depuis 2015, Mohammed Sylla (alias MHD) enchaîne les succès, avec notamment le tube entrainant “A Kele Nta” qui cumule des dizaines de millions de vues sur YouTube ; et son dernier-né “Bravo”. Son album éponyme, sorti en 2016, a également été certifié double disque de platine. Le jeune artiste tire ses influences de ses origines guinéennes et sénégalaises.
Alors que la tournée devrait lui ouvrir de nouveaux horizons, le public américain a déjà eu la chance de découvrir MHD. Le 25 juin, «le petit prince de l’Afrotrap» a participé à la cérémonie des BET Awards 2017 à Los Angeles.
Dîner Trump-Macron à la Tour Eiffel: la presse américaine se régale déjà
Emmanuel Macron et Donald Trump ne seront pas uniquement côte à côte lors du défilé du 14-Juillet sur les Champs Elysées. Ils s’offriront également un tête-à-tête (avec le reste de leur délégation tout de même) dans le restaurant étoilé Jules Verne dans les étages de la Tour Eiffel.
Ce dîner en altitude intéresse la presse américaine, qui y voit bien plus qu’un repas. Le site spécialisé dans la gastronomie Grub Street considère le menu proposé par Alain Ducasse – “homard bleu“, “caviar“… – comme une version gastronomique du serrage de main viril entre les deux hommes fin mai à Bruxelles. “Le président Trump n’a pas, comment dire, le palais le plus sophistiqué. Mais de la même manière qu’il n’a pas voulu se soumettre aux techniques de serrage de main de Trump, le président français Emmanuel Macron n’a pas flanché face au régime de steaks caoutchouteux et de fast food de Trump. (Pas de croque McDo pour toi, Donald!), s’amuse le journaliste Chris Crowley. La question dans tous les esprits: Trump va-t-il demander du ketchup avec son caviar ?”
Le Washington Post joue les rabat-joies. “En même temps, le Jules Vernes, malgré son statut symbolique de restaurant dans la Tour Eiffel, a seulement une des trois étoiles Michelin possibles pour les restaurants de ce calibre. D’autres restaurants dans cette gamme de prix ont deux ou trois étoiles“.
Pour Trump, cela pourrait ne pas faire de différence. Réagissant à la publication du menu par le site The Local, la journaliste du New York Times, Maggie Haberman, qui couvre la Maison-Blanche, a noté dans un tweet que ce type de plats très sophistiqués n’étaient pas du goût du successeur de Barak Obama. “Peut-être que Macron espère faire découvrir quelque chose de nouveau à Trump et qu’il le fera revenir, dans le même temps, sur sa décision concernant l’Accord de Paris sur le climat“, suggère USA Today.
“Le régime bizarre de Donald Trump pourrait être mis à l’épreuve pendant ce repas“, avance le magazine Newsweek dans un article plein d’humour posté lundi 10 juillet. “On dirait le scénario d’un rêve: la Ville-Lumière à vos pieds alors que vous êtes assis dans la Tour Eiffel, attendant le prochain plat concocté par l’un des meilleurs chefs au monde. C’est ce qui attend le président Donald Trump, et pour lui, cela pourrait être un cauchemar“, poursuit l’auteur de l’article, Tim Marcin.
Ce dernier énumère plusieurs raisons pour lesquels le repas pourrait être long, très long: “ils ne sont pas les meilleurs potes au monde” et le “dîner, dit-on, pourrait être utilisé par le leader français pour encourager son homologue” à revenir sur sa décision de sortir les Etats-Unis de l’Accord de Paris. Puis il y a le menu, qui pourrait être “un défi pour Trump qui mange davantage comme on le fait dans les cantines de collèges plutôt que les salles de conseils d’administration fréquentées par les milliardaires”. Et enfin: le vertige. “On sait que Donald Trump n’aime pas les escaliers raides”. Le Jules Verne, au deuxième étage de la Tour Eiffel, “pourrait réveiller les peurs de Trump. Mais, il faut noter que son endroit favori est au 26eme étage d’une tour qui porte son nom – alors peut-être pas“.
7 choses à faire sur Governors Island cet été
Danser au Brooklyn Music Festival
Fuir l’agitation de la ville tout en restant à New York, c’est tout à fait possible. À Governors Island, île située à seulement 800 mètres de Lower Manhattan et accessible en ferry jusqu’au 1er octobre, vous pourrez vous offrir une petite pause verte. La programmation ne cesse de s’étoffer d’année en année. Voici quelques plans.
Vous êtes plutôt branché rock alternatif, indie, pop, hip hop, funk ? Quels que soient vos goûts musicaux, il y a de fortes chances que vous trouviez votre compte au Brooklyn Music Festival. Parmi les artistes présents lors de cette quatrième édition, vous retrouverez notamment Chelsea Reject, Boy Radio, Amen Ra, Cosmonaut Radio ou encore Sunset Groove. Une partie des recettes de la vente de boissons et de nourriture sera reversée au Centre contre les violences domestiques de New York. 6 août de 11am à 7pm,The Play Lawn. Infos et tickets ici.
S’évader du béton à Nolan Park
Christadora, association de promotion de l’environnement, propose des cours pour enfants et adolescents pour explorer et renforcer ses connaissances sur le monde naturel à Nolan Park. Au fil des recherches réalisées sur le terrain, des clés seront données aux élèves pour mieux comprendre la composition des écosystèmes forestiers. Les samedis de 10am à 4pm, au Nolan Park, jusqu’au 9 septembre. Plus d’informations ici.
Admirer les oeuvres d’arts de prisonniers
Réhabiliter les prisonniers par l’art, telle est la volonté de l’organisation Safe Streets Arts Foundation. Dans une exposition qui rassemble plus de 200 oeuvres d’art, vous pourrez admirer le talent de ces détenus qui, par ce vecteur, ont la possibilité de partager leurs souvenirs et expériences au-delà de leur cellule. Les vendredis, samedis et dimanches au Nolan Park, jusqu’au 24 septembre. Toutes les informations sont ici.
Art électronique
Comment les nouvelles technologies façonnent la culture et l’art contemporain ? C’est la question qui sera posée lors de la dixième édition du Festival d’art électronique de New York, qui présente de multiples oeuvres d’art réalisées à l’aide de nouvelles techniques sonores. Du vendredi au dimanche de 12pm à 5pm au Nolan Park, jusqu’au 23 juillet. Plus d’informations ici.
Booster votre talent en photographie
Prendre la bonne photo au bon moment n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît. Pour faire quelques progrès en la matière, The Art of intuitive Photography propose de vous livrer des astuces et techniques simples permettant de réaliser de belles photographies. Au Nolan Park, vous pourrez également déambuler dans une galerie de photos prises sur le vif, présentée par des étudiants, adultes et professeurs de photographie. Les samedi et dimanche de 10am à 6pm, au Nolan Park, jusqu’au 24 juillet. Plus de détails ici.
Visiter le musée de la police
Cet été, c’est à Governors Island que le Musée de la Police de New York a choisi de réouvrir ses portes. En partenariat avec Trust for Governors Island, le musée présente une série d’expositions sur l’histoire du service de police de la ville. “Link to the past” retrace l’histoire de la police locale dès l’arrivée des Hollandais; “Women in Policing” dresse un portrait des femmes ayant contribué au NYPD; “Transport” présente les différents moyens de transports privilégiés pour les patrouilles de police; et, enfin, “9/11 : a Uniform Response” expose de nombreuses photographies qui témoignent de l’évolution de la politique et de la culture du NYPD. Tous les jours de 10am à 5pm, jusqu’au 1er octobre. Pour plus d’informations, c’est ici.
Admirer la skyline du haut des collines
Ainsi pourrait se terminer votre passage à Governors Island : sur le haut des collines, à profiter d’une vue imprenable sur la mer, le port de New York et la Statue de la liberté. Accessibles au public depuis seulement un an, les collines artificielles “The Hills” ont été aménagées pour faire prendre un peu de hauteur aux curieux. Cet été, on pourra y admirer “Cabin”, l’installation de l’artiste Rachel Whiteread, glisser sur des toboggans pour adultes et enfants et emprunter “The Outlook Hill”, le chemin en granit qui mène au meilleur point de vue sur la skyline.
L'administration Trump reporte l'application du "Startup visa" d'Obama
Les entrepreneurs étrangers devront s’accrocher à leur H-1B ou E-2. Le Département de la Sécurité Intérieure (DHS) a indiqué dans un memo publié en ligne lundi 10 juillet que l’entrée en vigueur d’une règle adoptée sous Barack Obama permettant aux entrepreneurs dirigeant des startups prometteuses de venir ou de rester aux Etats-Unis serait reportée au 14 mars 2018. Et peut-être abandonnée à l’issue d’une période de commentaires publics. La mesure devait entrer en vigueur le 17 juillet.
Ce dispositif, “International Entrepreneurs Rule”, était surnommé “Startup visa” – alors qu’elle n’était pas un visa à proprement parler – et devait concerner près de 3.000 entrepreneurs étrangers par an, selon les estimations de DHS. Pour pouvoir bénéficier de cette disposition, l’entrepreneur devait prouver que sa société générerait de la croissance et de l’emploi aux Etats-Unis et mettre en avant un apport de capital d’au moins 250.000 dollars par un investisseur établi. Ce règlement aurait permis à l’entrepreneur de rester trente mois aux Etats-Unis, avec la possibilité d’une extension de trente jours.
Le report, qui a suscité de vives critiques de la part d’entrepreneurs dans la Silicon Valley, découle du décret “Border Security and Immigration Enforcement Improvements” signé par Donald Trump en janvier 2017, qui porte notamment sur la construction du mur le long de la frontière avec le Mexique.
5 bons plans plages autour de Washington
Assateague et Chincoteague Islands
Il y a un siècle, bien avant le très artificiel Paris-Plages, Washington avait sa propre petite station balnéaire. À deux pas du National Mall, sur le rivage sud du Tidal Basin, se trouvait la bien nommée Bathing Beach. Les pieds dans le sable, avec le Washington Monument en point de mire, les locaux – enfin juste les Blancs – ont pu y barboter de 1914 à 1925. Depuis, les Washingtoniens ont trouvé des alternatives. Voici notre top 5.
Sur l’île toute en longueur d’Assateague, c’est la nature qui prime. Les lieux sont totalement inhabités si ce n’est par des chevaux sauvages et de nombreux oiseaux (et encore plus de moustiques !). Pour se loger et se restaurer, pas de panique, l’île voisine de Chincoteague est là pour ça. Combinant petite ville portuaire, campagne sauvage et plage de sable fin au même endroit, Assateague et Chincoteague sont des incontournables, à quelque trois heures de route (sans embouteillages).
À voir : le Chincoteague Pony Swim qui se tient le dernier mercredi de juillet depuis 1925. Afin de réguler la population, les chevaux sont menés à travers l’eau d’Assateague à Chincoteague pour une vente aux enchères des jeunes poneys.
Fun fact : on ne sait pas vraiment d’où viennent ces chevaux, mais deux théories sortent du lot. Ils descendraient de survivants d’un naufrage au XVIIe siècle ou de chevaux domestiqués ayant échappé à leurs propriétaires.
Ocean City
Destination très prisée en été, la bien-nommée Ocean City est célèbre pour son boardwalk – large promenade en bois typique des stations balnéaires du nord-est du pays – qui longe la plage et la ville sur 4 km. La plupart des activités, magasins et restaurants étant accessibles depuis ce boardwalk, on peut oublier totalement sa voiture. Un très bon choix pour un week-end en famille, Ocean City est une sorte d’Atlantic City à taille humaine (et les casinos en moins).
À voir : le parc d’attraction Trimper’s Rides et son manège très vintage, situés à l’extrémité sud du boardwalk.
Fun fact : pendant l’été, Ocean City devient la deuxième ville la plus peuplée du Maryland après Baltimore.
Virginia Beach
La première station balnéaire de la côte Atlantique au sud de DC est un classique vers lequel se précipitent de nombreux Washingtoniens du Mémorial Day au Labor Day. Et pour cause, outre la présence de dizaines d’hôtels et de restaurants, Virginia Beach et ses environs proposent plus de 50 kilomètres de plages faisant jusqu’à 100 mètres de large. Toutes les activités imaginables liées de près ou de loin à la mer sont disponibles. Bref une destination idéale pour une semaine à la plage.
À voir : sur le chemin, arrêtez-vous à Williamsburg et Jamestown pour visiter les vestiges des premières colonies britanniques du pays.
Fun fact : Virginia Beach est dans le Guinness Book des records avec la « plage de loisir » la plus longue au monde.
Sandy Point
C’est vrai que la baie de Chesapeake ce n’est pas tout à fait l’océan, mais ce n’est pas le Potomac non plus. Et à une heure de route de Washington, on ne va pas faire la fine bouche. Bref si vous voulez pique-niquer sur une plage sans trop faire d’efforts, prenez la route 50 vers l’est jusqu’au parc de Sandy Point. Vous aurez du sable et de l’eau un peu salée avec de la verdure autour. Le fret maritime qui défile en face de vous sous le pont de la baie de Chesapeake vous rappellera par contre la proximité de l’industrieuse Baltimore. En clair, évitez de boire la tasse (et vérifiez la qualité de l’eau)
À voir : Annapolis, un joli port de la baie de Chesapeake à 10 minutes en voiture où vous pourrez déguster du crabe sous toutes ses formes.
Fun fact : si l’envie vous prend de faire un footing, le pont de la baie de Chesapeake accueille chaque année une course à pied de 10km.
Outer Banks
Enfin, si les kilomètres ne vous font pas peur, les Outer Banks de Caroline du Nord sont faits pour vous, à près de 6 heures de route tout de même. Cette succession d’îles-barrières offre d’immenses plages, sous un climat subtropical tempéré par les vagues de l’Atlantique. Presque toutes les locations ont vue sur l’océan quand elles ne sont pas sur la plage même, voire les pieds dans l’eau. Pratique pour admirer les nombreux dauphins en prenant le petit-déjeuner sur son balcon. Un paradis validé par Richard Gere qui y a tourné un film.
À voir : le phare de Cap Hatteras qui, avec ses 60m de haut, est le plus haut du pays. En 1999, suite à l’érosion des côtes, il a dû être déplacé de près de 900m.
Fun fact : en 1524, le navigateur florentin Verrazano a cru découvrir aux Outer Banks une ouverture sur le Pacifique pour accéder directement à la Chine. Pas de bol, il ne s’agissait que de la baie de Pamlico.
Juventus – FC Barcelone au Metlife Stadium le 22 juillet
Semblant plus affaiblis que jamais au cours de la saison passée, le FC Barcelone affrontera la Juventus de Turin le samedi 22 juillet au Metlife Stadium dans le cadre de l’International Champions Cup.
Un match qui aura des allures de revanche. Les Barcelonais ont été éliminés en quart de finale de ligue des champions sans inscrire aucun but à la défense turinoise. Côté Italiens, une série d’invincibilité de trois matches face au Blaugrana est en jeu.
Si les deux clubs ont été assez discrets au niveau du mercato, ce sera peut être l’occasion de voir les premières apparitions de Patrik Schick, Riccardo Orsolini, Rodrigo Bentancur sous les couleurs de la Juventus.
Outre les enjeux, cela reste l’occasion de voir s’affronter des joueurs qui comptent parmi les meilleurs au monde: Messi, Dybala, Neymar, Higuaín et leurs partenaires.
Investissement locatif : dispositifs fiscaux et tendances 2017
(Article partenaire) Nouveau président, nouveaux conseils, nouvelles directions à suivre. 2017 est l’année du changement, et pour vous, expatriés, ce n’est pas toujours facile d’être au courant de tout. À Investissement locatif, nous avons donc pensé qu’il fallait faire un point sur les différents dispositifs fiscaux en France et les possibilités d’investissements immobiliers. Loi Pinel ? LMNP ? Investir dans l’ancien ? La pierre a toujours été l’investissement préféré des français.
La dernière année du Pinel ? Un nouveau dispositif ?
La France a mis en place plusieurs dispositifs fiscaux ces dernières années. Cela dans le but d’attirer les investisseurs. Il y a eu le dispositif Scellier, le Duflot et dernièrement le Pinel. L’enjeu est toujours important car cela permet de soutenir le secteur de la construction mais aussi de proposer des logements locatifs dans des zones à forte demande.
Le dispositif Pinel permet d’obtenir un avantage fiscal à condition de louer son bien en respectant les plafonds les plus bas du loyer. Le locataire a donc la chance de vivre dans un bien parfaitement situé à moindre coût. Les promoteurs immobiliers sont aussi chanceux puisqu’ils écoulent ainsi leurs appartements en parlant de l’avantage fiscal et en omettant de parler du faible rendement…
Après toutes ces années, certaines études commencent enfin à montrer (source : Médiapart) que ces dispositifs pour soi disant réduire les impôts ne sont en fait absolument pas optimisés. En effet, le prix d’achat est supérieur au marché de 20% car on est sur des programmes neufs. Surtout, vous êtes limités au plafond bas du loyer ou à la location nue en fonction des dispositifs. Tout cela limite par conséquent au maximum vote rentabilité et peut même en faire un mauvais placement…
Qu’en est-il de l’ancien ?
L’investissement locatif dans l’ancien et ses avantages
Le tout premier point important avec un achat dans l’ancien, c’est que vous pouvez plus facilement choisir votre secteur et obtenir un bien en centre-ville ce qui est compliqué avec les programmes neufs souvent en périphérie. Avec l’ancien, vous pouvez acheter où vous avez envie en fonction de votre budget. De plus, un bien en centre-ville se revend aussi plus facilement qu’un bien en banlieue.
Une fiscalité différente avec l’ancien…
Comme nous l’avons dit plus haut, l’investissement dans l’ancien permet de choisir sa localisation mais aussi de pouvoir négocier un prix en fonction des prix du marché. De plus, vous louerez en meublé. Par conséquent, vos loyers seront supérieurs au loyer de la location nue. C’est donc un triple avantage face au Pinel. Et ce n’est pas fini ! La différence la plus importante est la fiscalité !
La différence avec des chiffres précis
L’investissement locatif de type Pinel vous permet d’obtenir 6000€ de réduction sur vos impôts mais vous allez payer des impôts sur vos revenus locatifs.
Cela fait donc :
prix achat élevé + loyers bas plafonnés + impôt sur les revenus fonciers – avantage fiscal.
Pour être plus concret, voici un exemple basé sur la réalité marché pour un T2 de 45m2 environ à Paris 19 :
Voyons le cas d’un même investissement mais dans l’ancien.
achat au vrai prix + loyer prix marché + impôt 0€ avec la déclaration en LMNP réel en meublé.
Donc pour le même prix dépensé, vous obtiendrez dans l’ancien un bien de type T2 et un studio, le tout meublé. Il vous faudra juste choisir le bon dispositif fiscal : Le LMNP réel.
Comme vous pouvez le constater, avec la même somme investie au départ, vous n’obtenez pas la même chose du tout et surtout vous avez une différence de 600€ par mois au minimum.
Faites les calculs avant !
Vous avez un projet ? N’hésitez pas à échanger gratuitement par téléphone ou lors d’un rendez-vous avec l’équipe d’investissement locatif.
Spécialisés dans l’accompagnement des expatriés, Investissement Locatif est l’agence leader pour investir dans l’ancien à Paris, à Lyon ou en Île-de-France. La prestation proposée inclut la recherche d’un bien, l’optimisation du plan, le suivi de la rénovation, la décoration et l’ameublement, la location et la gestion locative. Vous n’avez à aucun moment besoin de vous déplacer puisque les services de cette société spécialisée incluent toutes les démarches comme la représentation chez le notaire.
Mickael Zonta, dirigeant de la société Investissement Locatif
Contactez Mickael ZONTA et son équipe :
2M CONSEIL – 7 bis rue Saint Gilles 75003 Paris
www.investissement-locatif.com/
[email protected] // +33 (0)1 84 17 67 60
Skype : mickaelzonta
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Le laboratoire Picto : quand une légende française de la photo débarque aux Etats-Unis
De Robert Doisneau à Peter Lindbergh, en passant par l’agence Magnum ou les géants que sont LVMH ou Samsung, tous ont en commun le laboratoire de tirage photographique Picto.
Fondée en 1950 par le photo-reporter Pierre Gassmann, l’entreprise leader sur le marché français s’est implantée il y a deux ans aux Etats-Unis, à New York précisément. Un pari réussi pour Philippe Gassmann, petit-fils du fondateur, aujourd’hui directeur général de Picto, qui prévoit prochainement une nouvelle ouverture en Asie.
Derrière le laboratoire Picto se cache une histoire familiale intimement liée à celle de la photographie. “Sachant que mon grand-père était un piètre photographe, et son ami, Henri Cartier-Bresson un piètre tireur photo, ils ont décidé de se répartir les rôles. L’un a créé Picto et l’autre a créé Magnum. Tous les photographes de l’agence venaient au laboratoire, qui fait vraiment partie de l’origine de Magnum”, raconte Philippe Gassmann.
Une union toujours présente aujourd’hui: à l’occasion des 70 ans de l’agence Magnum, Picto NY a réalisé l’impression de l’exposition anniversaire présenté à la Neuehouse de New York, à savoir “Magnum: 70 at 70” prolongée jusqu’au mois de septembre. La “Correspondance new-yorkaise” de Raymond Depardon au FIAF a elle aussi été imprimée par le laboratoire français.
À sa création, Picto était le premier et unique laboratoire professionnel en Europe et a su adapter ses services aux évolutions techniques: la couleur qui arriva en 1963, puis la retouche au milieu des années 1970, pour finalement parier sur le numérique et le service en ligne au début des années 2000.
“Il y a dix ans, on a proposé aux photographes d’envoyer leurs fichiers sur internet, de manière à ce qu’ils obtiennent leurs tirages photo sur des papiers, des encadrements différents… On a ouvert une voie qui n’existait pas avant et qui est encore peu répandue aujourd’hui dans le milieu professionnel, notamment aux Etats-Unis”, explique Philippe Gassmann. PictoOnline s’ouvre aussi plus largement à une communauté de photographes avertis “qui peuvent parfaitement accéder à la plateforme en ligne. Ils envoient leur fichier et le commandent en ligne. De plus en plus, on touche une clientèle moins professionnelle, mais qui veut s’offrir un tirage de qualité”.
Outre le service en ligne, le laboratoire propose toujours ses services sur mesure en atelier, en France et à New York, en présence du photographe et du tireur, notamment pour les impressions d’exposition, ainsi qu’un service personnalisé, plus rapide. L’autre activité de l’entreprise se fait surtout dans le secteur du luxe, où de grandes maisons (groupe LVMH, Van Cleef & Arpels, Longchamp, Maje) sollicitent les services de retouches essentiellement. C’est pour se rapprocher de cette clientèle que l’entrepreneur a décidé d’ouvrir la filiale américaine. “Les annonceurs de luxe représentent la plus grosse partie du chiffre d’affaire de l’entreprise”, explique Philippe Gassmann.
Le laboratoire a aussi décidé d’importer ses services d’impressions photographiques et à ouvert il y a six mois sa plateforme en ligne américaine. Les tirages sont alors réalisés en partenariat avec le laboratoire LTI présent depuis plus de 30 ans sur Manhattan.
L’autre bras armé du laboratoire, c’est sa fondation. Labellisée entreprise du patrimoine vivant, Picto a décidé de la tourner vers trois objectifs, “promouvoir, préserver et partager la photographie“, explique Philippe Gassman. Le laboratoire participe ou organise de nombreux prix photographiques ou festivals, comme le Prix de la Mode ou le Prix Niepce, et entend nouer des partenariats avec de nombreuses écoles de photographie. “On n’est pas simplement des marchands de photographie, on a aussi un rôle de préservation et de promotion à jouer dans ce milieu“.
Si vous êtes Français, le meilleur moyen d'obtenir la carte verte est…
Si vous misez tous vos espoirs sur la loterie de la carte verte pour vous établir aux Etats-Unis, il va falloir revoir vos ambitions.
La plupart des précieux sésames décrochés par des Français le sont à travers l’employeur, selon les chiffres annuels révélés récemment par le Département de la sécurité intérieure pour l’année fiscale 2015 (1er octobre 2014-30 septembre 2015). C’est l’année la plus récente pour laquelle l’administration dispose de statistiques.
Sur les 4.693 Français qui l’ont eue pendant cette période, seuls 314 individus l’ont obtenue via la loterie dite de la “diversité”. Et dans ces chanceux, 249 n’étaient pas sur le territoire américain quand ils y ont participé.
Le plus grand nombre de cartes vertes a été attribué par la voie de l’employeur-sponsor (2.121 cas), suivi de près par l’obtention via lien familial direct avec un Américain (2.085). Deux-cent six Français l’ont obtenue en étant sponsorisé par un membre de la famille et 41 avec le statut de réfugié ou de demandeur d’asile.
La majorité des cartes vertes obtenues par les Français ont été des “ajustements de statut” (3.796 cas), c’est-à-dire que les individus concernés étaient déjà présents sur le territoire américain sous un statut différent. Les 897 restants sont considérés par DHS comme de “nouvelles arrivées“. Cela correspond à la situation au niveau global: 51% des cartes vertes attribuées en 2015 l’ont été à des individus qui étaient déjà sur le territoire américain.