Capucine Gros est ce que l’on peut appeler une “carte-iste”: elle utilise les cartes comme bases pour son art. La jeune artiste française présente son travail à la Catinca Tabacaru Gallery jusqu’au 30 juillet.
Entre tableaux et installations, ses oeuvres questionnent les frontières géographiques et humaines. Les flux migratoires, les conflits de territoires et les déclarations d’amour d’individus éloignés géographiquement, autant de sujets que l’artiste traite à travers la broderie, la superposition de cartes ou la sérigraphie sur canevas.
Son art, presque militant, souligne l’absurdité des lignes qui séparent les humains, que cela soit d’une manière physique, géographique ou juste symbolique.
Implicit Borders : Capucine Gros transforme la géographie en art à New York
"Ma Loute", la comédie absurde de Bruno Dumont projetée à Austin
“Absurde” et “déjantée”. Voilà les adjectifs qui reviennent le plus souvent à propos de “Ma Loute”, la comédie du réalisateur français Bruno Dumont. Les 26 et 28 juillet, elle sera projetée au AFS Cinema de Austin.
“Ma Loute” ou “Slack Bay” est l’histoire d’une enquête. Dans le Nord de la France, en 1910, de nombreuses disparitions ont lieu dans la Baie de Slack, où vivent deux familles que tout oppose. D’un côté, les Van Peteghem, famille de riches bourgeois, et de l’autre, les Brufort, de mystérieux pêcheurs qui vivent dans un taudis. Rien n’aurait du les unir jusqu’à ce que le fils des Van Peteghem, Billie, tombe amoureux de Ma Loute, le fils des Brufort.
Connu pour son choix d’acteurs non-professionnels, Bruno Dumont a fait appel à des habitants des Hauts-de-France pour incarner la famille Brufort. En face, on retrouve Juliette Binoche, Fabrice Luchini et Valeria Bruni Tedeschi dans le rôle des bourgeois.
En 2017, la comédie à été nommée neuf fois aux César, dans les catégories “meilleur film”, “meilleur réalisateur” et “meilleur acteur” notamment.
Une conférence sur ces Américains qui aiment la France à Los Angeles
(Agenda partenaire) Dans le cadre de la commémoration du centenaire de l’entrée en guerre des États-Unis lors de la Première Guerre Mondiale, l’Alliance Française de Los Angeles propose un atelier/conférence d’histoire le jeudi 3 août de 7pm à 8:30pm, animé par Samy Ayari.
Professeur à l’Alliance, il évoquera ces nombreux Américains et Américaines qui, dès l’époque de Benjamin Franklin, ont aimé et aidé la France. Ils ont également enrichi son histoire et sa culture et ce, malgré les aléas de la politique.
La France fait toujours partie des pays préférés des Américains. Les chiffres issus des sondages mesurant la sympathie des Américains pour la France tournent autour de 75%. Dès sa fondation en 1894, l’American Chamber of Commerce in France favorisait et encourageait l’installation de « foyers » américains dont le noyau dur résidait à Paris ou sur la côte d’Azur. Ils ont laissé des traces indélébiles de leur passage, apportant notamment une contribution considérable à la conservation et à l’enrichissement du patrimoine historique et culturel français.
Thomas Jefferson fut un « consultant » pour la rédaction de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Le « La Fayette nous voilà » lancé le 4 juillet 1917 par le général Pershing sera accompagné de l’arrivée de 200.000 soldats noirs américains qui combattront sur le sol français et transmettront durablement le goût et la pratique du jazz aux Français.
L’aide à la restauration par J.D. Rockefeller d’un Château de Versailles tombé en ruine et les actions menées par le CARD (American Committee for Devastated France) d’Ann Morgan seront suivis par les artistes et les intellectuels de la Lost Generation attirés par Paris, lieu d’expression de l’avant-garde artistique et intellectuelle. À l’instar de Francis Scott Fitzgerald, ils tisseront avec les artistes français des liens profonds. L’écrivaine et mécène américaine Gertrude Stein fera de son appartement du 27 rue de Fleurus et du quartier de Montparnasse, le lieu de rencontre de l’avant-garde artistique de France et du monde entier (Picasso, Matisse, Hemingway…).
Plus récemment l’arrivée des GI, fin 1944, celle des collaborateurs du Plan Marshall et des militaires de l’OTAN jusqu’en 1966 (100.000 personnes avec les familles) mettront la modernité industrielle et culturelle à la portée des Français. La French New Wave du cinéma naîtra de metteurs en scènes et journalistes des Cahiers du Cinéma (Godard, Truffaut, Chabrol) qui plaçaient le cinéma américain au centre de la critique cinématographique… même si d’aucuns dénoncent « l’impérialisme de Hollywood et le colonialisme de Coca-Cola. »
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
PSG à Miami, Clásico: le programme des événements en dehors du stade
Fan de foot à Miami, vous allez être servis en cette fin juillet. Et si vous êtes fan du PSG, vous allez être au septième ciel.
Outre le match de l’équipe parisienne contre la Juventus le 26 juillet au Hard Rock Stadium dans le cadre de l’International Champions Cup (et contre Tottenham le 22 à Orlando), plusieurs opportunités de rencontres avec les joueurs seront offertes aux supporters à Miami, où les hommes d’Unaï Emery ont établi leur camp de base avec l’aide de la PSG Academy Miami.
Le jeudi 20 juillet, les joueurs participeront à une vente aux enchères à la Fabien Castanier Gallery à Wynwood (82 NE 26th St Suite 111). Cette soirée est sur invitation uniquement. Les oeuvres de plusieurs artistes de rue, dont le Français de Houston Sébastien Boileau (Mr.D), seront exposées à cette occasion. Les fonds récoltés pendant l’enchère silencieuse (qui se déroule jusqu’au 29 juillet) iront aux activités caritatives du club.
Dans la foulée, les joueurs participeront à l’ouverture d’une boutique éphémère à Wynwell (20 NE 27th Street) qui vendra des produits estampillés PSG. Des produits de l’équipe attendent aussi les fans jusqu’au dimanche 30 juillet à l’Alchemist Concept Store à Miami Beach (1111 Lincoln Road).
Pour le match contre l’AS Roma (8pm) ce 19 juillet, les supporters parisiens peuvent se retrouver au Monty’s Raw Bar à Coconut Grove (2550 S Bayshore Dr). Le samedi 22, le visionnage du match contre Tottenham est prévu à Wynwell de 8pm à 10pm.
Le 20 juillet, une rencontre avec les joueurs sera organisée au Nike Town de Lincoln Road (4:30 pm-5:45 pm). Une deuxième rencontre aura lieu le dimanche 23 juillet de 2pm à 4pm au Mandarin Oriental Hotel. Le vendredi 21, les fans pourront également assister à un entrainement aux Barry Soccer Fields (115 NE 2nd Ave) de 6 à 8pm. Pas d’entrée après 6pm. Le lundi 24 juillet, une autre séance sera ouverte au public de 10am à 12pm au même endroit.
Et comme si cela ne suffisait pas, le Clásico, entre Barcelone et le Real Madrid, aura lieu le samedi 29 juillet (8:30pm) au Hard Rock Stadium. Si vous n’avez pas pu obtenir de tickets (vous n’êtes pas les seuls), vous pourrez vous mettre dans l’ambiance du match les 28 et 29 juillet à « Casa Clásico » à Bayfront Park (10am-11pm). Concerts, jeux, cadeaux, beer garden et rencontres avec des légendes des deux clubs animeront ces deux jours de fête dédiée. C’est aussi l’endroit officiel de la projection du match.
French Connection Staffing, du recrutement sur-mesure avec une touche française
(Article partenaire) Français installé aux Etats-Unis, Wilfried Jorand a lancé “French Connection Staffing”, agence d’intérim et de recrutement, qui mise sur un service adapté aux besoins de chaque entreprise.
Si en France les agences d’intérim sont souvent utilisées pour contourner la rigidité du marché de l’emploi, aux Etats-Unis, leur rôle n’en est pas moins important. Au contraire, au pays de la flexibilité totale, ces “staffing agencies” permettent de mettre les entreprises en relation avec les personnes qu’il leur faut, au bon moment.
Ce besoin, Wilfried Jorand, fondateur de l’agence d’intérim French Connection Staffing le connaît bien, pour avoir longtemps travaillé dans le secteur de l’emploi. Avant d’arriver aux États-Unis, le frenchie était en effet responsable d’une entreprise prestataire de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) en France pendant près de dix ans. Plusieurs postes à responsabilité chez des leaders mondiaux de l’intérim plus tard, le voilà à la tête de sa propre boîte, fort de ses expériences dans les deux pays.
Le bilinguisme, compétence essentielle dans une économie mondialisée
Son agence “full service” cherche d’ailleurs à voir au-delà des frontières américaines, et intègre la mondialisation des marchés actuels devenue essentielle au développement des entreprises. Ainsi, tout un département de French Connection Staffing est dédié aux recrues bilingues.
« De plus en plus d’entreprises ont besoin de personnels bilingues de tous niveaux, pour communiquer de façon professionnelle avec leurs interlocuteurs, c’est-à-dire en utilisant les termes spécifiques à chaque secteur” explique le chef d’entreprise. Dans la mode par exemple, on ne s’exprimera pas forcément avec les mêmes mots que dans l’import-export ou la finance, d’où des besoins de compétences très précises et adaptées à chaque situation.
Pas question de limiter ce bilinguisme à l’anglais et au français. French Connection Staffing vous met aussi en relation avec des employés maniant aisément l’espagnol, le russe, le japonais ou encore le coréen.
Un processus de sélection strict
Mais être bilingue ne fait pas tout. Encore faut-il coller à l’esprit de l’entreprise. C’est pourquoi l’agence opère une sélection rigoureuse de ses candidats, pour ne proposer aux clients que ceux qui se démarquent par leur savoir-faire et leurs capacités d’adaptation et de travail en équipe. Wilfried Jorand a développé ses propres méthodes de recrutement, qu’il allie à une fine analyse des besoins de chaque entreprise.
“Toutes nos recrues sont des professionnels que nous avons rencontrés en face-à-face. Nous vérifions leurs précédents, leurs autorisations de travail aux États-Unis, leurs références professionnelles et scolaires”, promet Wilfried Jorand. Un processus complété si nécessaire par des bilans de compétences et tests de personnalité, prenant en compte des qualités telles que l’intelligence sociale, primordiale pour s’intégrer au sein d’une équipe.
Cette dimension, souvent oubliée des autres agences, fait la force de French Connection Staffing. Un vrai credo pour Wilfried Jorand, qui a vite compris lors de son passage au sein de multinationales que les agences de recrutement devaient désormais opter pour une approche plus humaine, apporter un service plus personnalisé et plus de proximité, pour offrir une meilleure prestation tant aux fameux “Fortune 500” qu’aux start-ups qui démarrent.
Une prise en charge de A à Z
Pour faciliter encore un peu plus la vie de ses clients, French Connection Staffing s’occupe aussi des formalités administratives, souvent complexes aux Etats-Unis. “Ici, les lois patronales, salariales et sociales qui régissent les avantages sociaux, médicaux et les retraites (“payroll & benefits”) sont extrêmement complexes et coûteuses pour les employeurs. Nous couvrons toutes ces procédures, des indemnisations aux documents d’imposition et de chômage. Le salaire des employés, les charges sociales et patronales, on s’occupe de tous ces paiements !”, garantit le fondateur de l’agence. Non seulement on fait l’économie d’un service de Ressources humaines, mais on évite aussi de se casser la tête sur des lois qu’on ne connaît pas en débarquant aux States.
Ce service de qualité, cette proximité et cette réactivité ont permis à l’agence de se créer une belle clientèle sur la côte Est dans divers secteurs, en seulement quelques mois : cabinets médicaux, experts-comptables, société d’import-export, centres d’appels, transitaires, usines d’assemblage lui font déjà confiance. De quoi assurer un bel avenir à French Connection Staffing !
Pour contacter Wilfried Jorand: Tel (212) 381-8040
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Pour visiter New York, suivez Hillary Clinton
Si vous cherchez un guide pour découvrir New York, on a la personne idéale: Hillary Clinton. Depuis sa défaite, la candidate malheureuse a été repérée à plusieurs reprises dans la ville. Voici cinq endroits où elle a été vue et qui n’attendent que vous. On vous prévient: la Trump Tower n’en fait pas partie.
Rao’s (Harlem)
Hillary Clinton y a fait une de ses premières apparitions après sa défaite. Ouvert depuis 1896, ce restaurant familial est une institution de Harlem. On oublierait presque que Rao’s est aujourd’hui une chaîne présente à Las Vegas et Los Angeles aussi. Cette bonne tablée, qui se distingue de ses voisines par sa façade rouge, sert une cuisine sud-italienne qui se veut authentique. On y accède en descendant quelques marches depuis la rue. Attention à la tête! Le plafond est bas. À Rao’s, l’attention est immédiatement captée par les photos accrochées aux mûrs dédicacées à l’intention de l’ancien propriétaire et acteur, Frank Pellegrino, star des Sopranos. Barack Obama, le joueur de base ball Ralph Branca, Sharon Stone, Pierce Brosnan et bien d’autres ont laissé une trace de leur passage. Si vous avez l’impression de reconnaître son intérieur boisé et ses banquettes rouges, c’est que vous les avez vues dans “Le Loup de Wall Street” avec Leonardo diCaprio. 455 E 114th St
Orso (Hell’s Kitchen)
Toujours dans la restauration italienne mais cette fois-ci à Midtown Manhattan. L’ex-Première Dame est allée manger à Orso en février en compagnie de la comédienne Kate McKinnon, qui interprétait la candidate dans Saturday Night Live. Reconnu pour ses cocktails et sa carte de vins, ce restaurant composé de plusieurs salles en enfilade (avec une cuisine ouverte au fond) sert les grands classiques de la cuisine italienne, des pâtes à la pizza en passant par le risotto. C’est l’endroit parfait pour venir se restaurer après une pièce de théâtre sur Broadway. Côté prix, on est dans la fourchette haute. Comptez entre 15 et 17 dollars la pizza, 28 et 32 dollars pour les plats principaux. 322 W 46th St.
Bergdorf Goodman (Midtown)
Hillary Clinton s’est fait couper les cheveux à Bergdorf Goodman quand elle était encore candidate – une coupe à 600 dollars qui a fait grincer le New York Post. Situé aux abords de Central Park, ce grand “department store”, où les fans de shopping pourrait bien perdre la tête, rassemble plusieurs marques de luxe comme Celine, Dior, Chanel, Tom Ford. Un paradis pour fashionista de huit étages dans lequel on perd ses repères et la notion du temps. 754 5th Ave
War Paint (Hell’s Kitchen)
La démocrate était présente début avril pour la première de “War Paint” au Nederlander Theater, une salle mythique de Broadway. Cette comédie musicale est inspirée du livre éponyme de Lindy Woodhead et du documentaire “La Poudre et la Gloire” d’Ann Carol Grossman et Arnie Reisman. Elle raconte l’histoire des deux titans de la cosmétique Helena Rubinstein and Elizabeth Arden, lancées dans une compétition rude et effrénée. Nederlander Theater. 208 W. 41st Street.
Le Polo Bar (Midtown)
Situé à côté de la Trump Tower, ce restaurant est le reflet de son créateur: Ralph Lauren, avec lequel Hillary Clinton a dîné en décembre 2016. Lieu confortable et distingué, riche en cuir, bois, tableaux et objets équestres, on peut y déguster la nourriture qu’apprécie le créateur. Il faudra mettre le prix: 24 dollars pour un sandwich, 32 pour le poulet rôti ou 28 dollars pour la salade avocat-crabe. Tout aussi élégant, le bar propose cocktails, vins et spiritueux. Pour rentrer, mieux vaut avoir une réservation. Le site d’information spécialisé dans les restaurants Grub Street a écrit en 2015 un article salé sur la difficulté à entrer dans cette antre luxueuse sans avoir de réservation, même pour s’assoir au bar. 1 E 55th St.
Jimmy Fallon conseille aux Américains d'éviter Philippe Katerine
C’est une publicité dont Philippe Katerine aurait pu se passer. Lundi 17 juillet, un Jimmy Fallon hilare a fait découvrir le chanteur français à l’Amérique dans son Tonight Show lors d’une séquence de l’émission nommée “Do Not Play”. Cela veut dire exactement ce que cela veut dire: il s’agit de morceaux “à ne jamais écouter”. Après quelques titres américains, l’artiste français rejoint le glorieux palmarès avec sa chanson “Moustache”.
Mélange de paroles loufoques dans le pur style de Philippe Katerine (“vas-y, mets ta moustache”) et des propres éclats de rires du chanteur, la chanson, à peine lancée, déclenche un fou rire en plateau. (Séquence à partir de la 4e minute).
Selon LCI, le label du chanteur a été contacté par l’émission pour que Philippe Katerine apparaisse dans un futur Tonight Show. Le chanteur aurait accepté mais une date doit encore être trouvée.
Anna Milone, de la Nuit Blanche à la fondation FLAX à Los Angeles
“J’ai toujours eu du mal à rentrer dans une case”, lâche Anna Milone, entre deux souvenirs sur son riche cursus universitaire – licence en histoire de l’art/droit et master en gestion culturelle en Europe.
Derrière son allure frêle et son minois gracile, se cache une véritable tornade de 31 ans qui fourmille d’idées pour la fondation FLAX dont elle devenue la programmatrice. Depuis le début de l’année, vivant entre Los Angeles et Paris, la jeune femme a remplacé Martha Kirszenbaum, l’instigatrice de la résidence d’artiste de la fondation, Fahrenheit.
Au sein de cette fondation dont le but est de promouvoir les échanges artistiques entre la France et la Californie du Sud, sa mission est de sélectionner des artistes en rapport avec la France, et de développer des projets. Sans vouloir être irrévérencieuse, la Parisienne compte dynamiter les habitudes avec son approche trans-disciplinaire. “Je veux créer des collaborations avec des professionnels locaux et que les ponts entre les disciplines et les échanges deviennent permanents. Je ne veux pas d’un espace défini comme Fahrenheit pour les artistes français, mais je veux des artistes français dans tous les lieux de Los Angeles.” En bref, sortir les artistes des murs. Une volonté initiée avec l’artiste-chercheur Etienne de France, en résidence à FLAX, qui a pu collaborer avec l’Autry Museum et East of Borneo notamment.
Même tactique employée avec l’artiste Lola Gonzalez, qu’elle côtoie depuis ses débuts, et qui présentera une performance à Grand Park le dimanche 22 juillet. “J’ai voulu confronter Lola, qui offre une violence latente dans ses vidéos, avec le danseur de buto Oguri, créant la rencontre de divers esthétismes.” Cette Parisienne d’origine italienne a également invité en août le curateur indépendant Fabien Danesi pour imaginer une série d’événements trans-disciplinaires intitulée “Dialectique étoilée”.
De la Fondation Cartier au Secours populaire
Ce décloisonnement du monde artistique est le mode opératoire qui a fait sa force à Paris, où elle a notamment oeuvré en 2013 dans l’équipe de production de la Nuit Blanche. “C’était la première fois où je vivais la ville comme un terrain de jeu et d’expression pour les artistes”, raconte Anna Milone, qui a fait ses armes à la Fondation Cartier (Paris).
Elle a également “complété sa boîte à outils” en se greffant à l’ouverture de la Monnaie de Paris. Durant un an et demi, en 2015, elle a eu carte blanche pour gérer son programme pédagogique. Elle découvre Los Angeles en 2011 comme stagiaire au service culturel du consulat de France. Cela sera “une révélation”. “Découvrir la création ici m’a rappelé pourquoi je faisais mon métier, cela m’a offert un autre point de vue sur l’art contemporain”, argue celle qui a été marquée “par la liberté, une approche de l’art très organique, proche d’une conception romantique, et la bienveillance des galeristes à L.A“. Elle attire l’attention d’Elisabeth Forney, la directrice de FLAX. De cette rencontre, naît une collaboration sur l’exposition “Lost in Los Angeles”, réalisée en partenariat avec le Palais de Tokyo.
La scène artistique californienne n’a pas épargné la curatrice ambitieuse. Elle s’est notamment inspirée d’une exposition vue à Santa Monica pour le projet des 70 ans du Secours populaire, “son bébé“. Dans “Recto-verso”, exposée à la fondation Louis Vuitton en 2015, elle a rassemblé 225 oeuvres créées par des artistes confirmés (comme Jeff Koons et Pierre Soulage) et débutants, proposées aux collectionneurs de manière anonyme et à un tarif unique.
Malgré son retour durant quelques années à Paris, elle a continué à cultiver des liens avec Los Angeles, dialoguant perpétuellement avec FLAX et collaborant sur Fahrenheit. “Je suis fascinée par la conception de communauté qui est célébrée aux Etats-Unis, alors qu’elle fait peur en France“. L’identité, comme les différences, sont au coeur de sa recherche de programmation à FLAX, pour laquelle elle dispose d’une entière liberté jusqu’en 2019. Et elle compte bien en abuser pour amener les artistes de Los Angeles à Paris.
"Série noire" au Cinefamily à Los Angeles
La séquence d’ouverture parle d’elle-même. L’acteur Patrick Dewaere erre seul sur un terrain vague, passant par plusieurs émotions. Considéré comme l’un des films les plus noirs du cinéma français, “Série noire”, réalisé en 1979 par Alain Corneau, sera projeté en version restaurée au format 35 mm au Cinefamily à Los Angeles, le dimanche 23 juillet à 5pm.
Adapté d’un roman de l’Américain Jim Thompson, ce long-métrage évolue dans un univers maussade. Le réalisateur français a transposé l’intrigue de l’Amérique des prolétaires à la banlieue parisienne sous la neige. Le film suit Franck Poupard (Patrick Dewaere), dit “Poupée”, un représentant de commerce imprévisible. Il a une femme (Myriam Boyer) qu’il n’arrive pas à aimer, et un pavillon aseptisé. Lors d’un porte-à-porte laborieux, il fait la rencontre de Mona, une jeune fille à la beauté triste et intrigante (Marie Trintignant). Rêvant d’aventures, ils vont employer les moyens les plus expéditifs pour arriver à leur fin, les plongeant dans des situations dangereuses.
Assurance santé: Obamacare, Trumpcare et les expatriés
(Article partenaire) La loi sur la santé américaine, autrement appelée Patient Protection Care Act (PPACA) ou Obamacare a été promulguée après de nombreux rebondissements aux USA en mars 2010 pour une application au 1er janvier 2014.
Depuis cette date, tous les résidents américains, quelle que soit leur nationalité, doivent être assurés par une assurance homologuée par le gouvernement américain et conforme à certains critères. A défaut, une pénalité fiscale est appliquée. Le but de cette loi était que la couverture santé soit améliorée et plus abordable pour tous les américains. Cependant, cette réforme n’a jamais fait l’unanimité, et les récentes élections ont amené au pouvoir un gouvernement qui a fait de l’abrogation de la loi un objectif prioritaire. Le point avec l’assureur pour expatriés Azurexpat.
Le point sur l’Obamacare
Pour le moment, les tentatives de remplacement du système ont échoué. Obamacare reste donc en place. Cela signifie que tous les résidents américains, y compris les expatriés, doivent être couverts par une assurance santé « ACA compliant », respectant des critères de « Minimum Essential Coverage » (MEC). On retrouve parmi ces nombreux critères d’homologation plusieurs avancées significatives comme la prise en charge de la maternité et des soins au nouveau né, les services ambulatoires, la prévention, les services pédiatriques, les hospitalisations… Ces soins doivent pouvoir être pris en charge par l’assureur sans limite de montant. Une des évolutions majeure est également la prise en charge des assurés d’une même classe d’âge au même tarif quel que soit leur historique médical. Ainsi, les assureurs n’ont plus la possibilité de refuser la souscription d’une personne malade ou sous traitement.
Lors de la déclaration d’impôts, un formulaire adressé par l’assureur justifiant de l’homologation du contrat doit être joint. Il s’agit du formulaire 1095-B. En cas de défaut d’assurance, une shared responsibility fee (pénalité) est alors appliquée pour chaque mois passé sans assurance ou avec une assurance non-conforme. Celle-ci peut prendre deux formes en fonction des revenus :
- 2,5 % du revenu annuel taxable
- 695 $ par adulte et 347.5 $ par enfant avec un maximum de 2.085 $ par an et par foyer
C’est bien sûr le calcul le plus fort qui sera retenu.
L’incertitude autour de Trumpcare
Avec l’arrivée de Donald Trump au poste de président, les batailles politiques ont commencé pour concrétiser la promesse de campagne du « repeal and replace ». Même si plusieurs projets ont échoué pour le moment, la philosophie reste la même. Le fond du projet est de supprimer l’obligation d’assurance, perçue par les républicains comme une atteinte à la liberté.
D’autre part, il est prévu de diminuer la pression fiscale en coupant dans les budgets de Medicaid et des aides à la souscription destinées aux plus modeste. La dernière mouture du texte, abandonnée au sénat, comportait plusieurs dispositions fortes, comme la non-obligation pour les entreprises de couvrir leurs employés et la fin de la prise en charge illimitée pour les soins essentiels (MEC). De plus, le principe de la tarification en fonction des pre-existing conditions reprenait cours. En effet, avec l’Obamacare, tous les assurés de la même tranche d’âge bénéficiaient du même tarif, quel que soit leur état de santé ou historique médical.
Cependant, le président ne baisse pas les bras et fait le constat que, devant cet échec à réformer la loi existante, il faut tout simplement supprimer l’Obamacare, et créer une nouvelle réforme du système de santé à partir de zéro. Ceci pourrait faire table rase des avancées réalisées par Obama et laisser le secteur de la santé livré à lui-même pendant plusieurs mois, voire années, en attendant une nouvelle loi.
Quel impact pour les expatriés ?
Après une période de flou pour savoir si l’Obamacare était applicable aux expatriés ou pas, et pour savoir si son plan d’assurance santé international était compliant, nous entrons à nouveau dans une période d’incertitude.
Jusqu’à présent, on considère que l’Obamacare est toujours d’actualité, avec une obligation d’être assuré avec un plan ACA compliant. Ce qui veut dire que la pénalité reste applicable également. Des solutions existent permettant aux expatriés de se mettre en conformité et de bénéficier de prises en charges étendues.
Cependant, certains regrettaient leur plan santé international, souvent plus simple à gérer et à utiliser. En effet, les plans internationaux permettent des prises en charge sans franchise (deductible) et sans obligation de se faire soigner dans un réseau partenaire pour obtenir un meilleur remboursement. Si l’Obamacare était tout simplement supprimée, ces contrats pourraient refaire leur entrée. Les expatriés auront donc à nouveau la liberté de choisir leur plan santé.
Site d’Azurexpat
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Le duo Amadou & Mariam fait danser Washington
En pleine tournée internationale, le duo malien Amadou & Mariam fait une halte à Washington le jeudi 20 juillet, où ils donneront un concert au 9:30 Club.
Fidèles à ses racines, le couple, connu pour son album “Dimanche à Bamako” produit par Manu Chao, a l’étonnante faculté de la musique malienne à d’autres genres, comme l’Afrobeat-Funk, très présent dans leur nouvel album, “la Confusion”. Avec son répertoire de chansons en anglais, français ou malien, le duo parvient à faire tomber les barrières culturelles. Les deux artistes partageront la scène avec le groupe Redline Graffiti, issu de D.C.