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À SoHo, Maman Bakery ouvre son "marché"

Maman Bakery a une nouvelle voisine à SoHo. Marché Maman, coquette boutique de la chaîne de cafés-boulangeries, ouvre ses portes jeudi 13 juillet sur Center Street.
Se doter d’un espace “retail”, une première pour l’enseigne créée en 2014 par Benjamin Sormonte, Elisa Marshall et le chef Armand Arnal. Le local est dans la veine de l’univers chic et chaleureux de Maman, qui dispose aujourd’hui de trois sites à New York (avec TriBeCa et Greenpoint) et d’un emplacement au sein du Samsung Building dans le Meatpacking.
Ça faisait un petit moment qu’on avait envie de faire un nouveau concept. On a souvent été approché par des magasins de retail. On s’est rendu compte que ça serait sympa qu’on le fasse nous-mêmes“, explique Benjamin Sormonte. Pour le moment, Marché Maman rassemble la marque de cosmétiques de Frédéric Fekkaï Bastide, le fleuriste Flowergirl et le glacier de Brooklyn Milkmade qui utilisera des saveurs concoctées par la boulangerie. Le site de vente d’accessoires et de vêtements français pour enfants Merci Bisous fait aussi partie des marques participantes et s’offre ainsi un premier point de vente physique. L’espace est aussi doté d’un bar et d’une terrasse de quarante places et sera bientôt connecté à Maman Bakery à côté. “L’idée, c’est d’avoir un labo où tout le monde collabore. Le plus on est, le mieux c’est“.
Maman ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. La marque prévoit d’ouvrir un “marché plus important” axé sur les produits français à DUMBO avant la fin de l’année.

7 piscines pour piquer une tête à Austin

Difficile de passer à côté, l’été est arrivé. Et avec lui son soleil de plomb. Seul salut possible: l’hydratation interne et externe. Heureusement, Austin regorge de piscines extérieures. Alors, pour compléter notre guide des endroits où se baigner autour d’Austin, ainsi que celui de la Green Belt, voici notre guide des piscines à Austin.
Barton Springs Pool
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Honneur à la plus connue. Située au sein de Zilker Park, Barton Spring Pool est sans conteste un des bijoux d’Austin. Bâtie dans les années 1930, la piscine, alimentée en eau douce par les sources du même nom, mesure plus de 12.000 m2. Parfaite pour se baigner toute l’année, elle conserve une eau à température constante de 20 degrés celsius. Tout Austin vient à Barton Springs. Entrée de $1 à $3 pour les résidents d’Austin. Nourriture et boissons (hors eau) interdites. Dimanche -mercredi 5am-10pm, jeudi : 5am-9am and 7pm-10pm, vendredi-samedi : 5am-10pm. 2201 Barton Springs Road
South Congress Hotel
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La piscine du rooftop du South Congress Hotel domine l’avenue du même nom avec une vue imprenable sur la skyline de la ville. Idéal pour accompagner sa baignade de cocktails ou d’encas puisque la piscine est dotée d’un bar ainsi que d’une carte fournie par le Café No Se. Elle est accessible aux non-clients de l’hôtel du lundi au vendredi à partir de 11am contre un forfait de $20 par jour incluant serviettes et valet parking. 1603 South Congress
Deep Eddy Pool
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Lieu historique, cette piscine est la plus vieille du Texas. Sa première version fut un bassin creusé dans la Colorado River qui devint un centre thermal dans les années 1920. Piscine d’eau douce,  Deep Eddy comporte deux bassins, un pour la natation et un pour la baignade. Ouverte tous les jours de 8am à 8pm. Entrée $3 pour les adultes, $2 pour les 12 -17 ans et $1 pour les moins de 12 ans. 401 Deep Eddy Drive
Big Stacy Pool
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Piscine de quartier située dans Big Stacy Neighborhood Park près de Travis Heights, elle est fréquentée par les familles des alentours. Elle est divisée en deux zones – natation et baignade. Ouverte tous les jours de 6am à 8pm. Entrée libre. 700 East Live Oak Street
Wet Deck de l’hôtel The W Austin
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Pour nager au milieu des (nouveaux) buildings de downtown, la piscine de l’hôtel The W, est située au 4e étage de l’immeuble. Elle est ouverte aux non-clients de l’hôtel en échange de $15 (incluant parking, chaises longues, cabines privées et douches extérieures) du lundi au vendredi de 11am à 9pm. Entrée libre après 5pm. 200 Lavaca Street
Bartholomew Pool
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Récemment rénovée, il y en a pour tous les goûts à Batholomew Pool. La piscine offre deux zones pour les enfants ainsi que quatre couloirs de nage, un plongeoir et deux toboggans… Qui a dit “fun” ? Ouverte de 8am à 8pm en semaine et de 11am à 8pm le weekend. Entrée $1 et $2. 1800 E 51st
Hotel Ella Pool
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Pour vous baigner dans le charme suranné du Texas d’antan, direction la piscine de l’hôtel Ella près du campus de UT. En échange de $20, vous aurez accès à la piscine et à une chaise longue réservée (valet parking et serviettes inclus). Cocktails et encas à disposition fournis par Goodall’s Kitchen. 1900 Rio Grande

Business : misez sur le bon contact au bon moment

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(Article Partenaire) Le principe de FrenchFounders est simple et novateur : la création d’une plateforme “phygitale” (physique et digitale) pour les dirigeants et fondateurs francophones présents partout dans le monde pour échanger autour d’opportunités business. Derrière ce projet créé il y a 3 ans et connaissant un succès mondial, deux visionnaires : Benoit Buridant et Vincent Deruelle. Les deux co-fondateurs nous en disent plus dans cette interview.
Pourquoi avoir créé FrenchFounders ?
FrenchFounders a été créé en avril 2014 en partant d’un constat simple : aujourd’hui tous les business sont orientés vers l’international, que ce soit depuis la France ou l’étranger. De plus, une nouvelle manière d’entreprendre naissait chez les Français (les startups mais aussi les groupes corporate qui s’ouvrent à la collaboration, l’innovation avec d’autres acteurs). Les modèles en silos se décloisonnent et il devient essentiel de raisonner en réseau, en partage de connaissances, de retours d’expériences, etc.
Il y a 3 ans, nous n’avions pas identifié de solutions satisfaisantes pour fédérer cette communauté de dirigeants francophones à l’international et leur apporter une réponse pragmatique au besoin de mise en réseau. Nous avons ainsi créé FrenchFounders.
Après 3 ans d’existence, plus de 2000 membres ont rejoint la communauté dans 80 villes à travers à le monde. Nous avons 25 employés répartis dans nos bureaux à New York, San Francisco, Los Angeles, Paris, Londres, Shanghai et Hong Kong.
Qu’apportez-vous à vos membres ?

Benoit Buridant : CEO & Co-fondateur de FrenchFounders.
Benoit Buridant : CEO & Co-fondateur de FrenchFounders.

Notre communauté s’adresse à des CEOs, top-exécutifs, entrepreneurs, fondateurs et investisseurs venant de secteurs d’activités très variés tels que le luxe, le retail, la tech, le food & beverage …
Chaque membre a une problématique différente : ouvrir un bureau à l’international, chercher à lever des fonds, renforcer son réseau local ou encore simplement échanger avec ses pairs. En fonction de leur besoin, grâce à notre équipe et un algorithme de matching de profils nous mettons les membres en relation afin d’accélérer l’identification d’opportunités business et leur faire gagner du temps et de la valeur.
Faire partie de FrenchFounders c’est aussi participer à des évènements thématiques avec des speakers emblématiques. Plus de 300 événements sont organisés dans l’année, par exemple le mois dernier, Yann LeCun, le patron du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook est intervenu lors d’un dîner que nous organisions à New York.
Nous mettons aussi à la disposition de nos membres 20 espaces de co-working lors de leurs déplacements professionnels et des avantages négociés (solutions business, travel, …).
Comment devient-on membre FrenchFounders ?
Vincent Deruelle : Co-fondateur de FrenchFounders
Vincent Deruelle : Co-fondateur de FrenchFounders

C’est très simple ! Chaque candidat doit remplir un formulaire en ligne sur notre site web. Notre équipe traite chaque candidature en moins de 48h en fonction de critères d’éligibilité précis (être CEO d’une entreprise de +100 employés, avoir levé $1 million…) et le cas échéant par un comité de sélection. Plus de la moitié de nos nouveaux membres sont recommandés par un membre actuel.
En avril dernier les médias annonçaient votre levée de fonds de 1,5 millions US dollars, qui sont vos actionnaires ?
Parmi nos actionnaires, nous ont rejoint une trentaine d’entrepreneurs exceptionnels et membres de la communauté tels que Frédéric Bouisse (ex PDG de Sandro, Maje, Claudie Perlot), Alain Bernard (CEO de Van Cleef & Arpel Amériques) ou encore Eric Lepleux (ancien dirigeant d’Accor, Singapore Airlines ou Avis). Le fonds CapHorn Invest, qui fédère aujourd’hui plus de 200 entrepreneurs, fait lui aussi partie des actionnaires.
Ce financement témoigne de leur confiance et représente un apport important pour le club afin d’atteindre nos objectifs de développement worldwide et les 10 000 membres d’ici 2020.
Quelle est votre roadmap pour les années à venir ?
Continuer notre déploiement fort en Asie et poursuivre notre maillage à l’international dans d’autres villes clés telles que Dubai, Madrid ou encore Sao Paulo.
Nous développons aussi les prochaines versions de notre algorithme. En intégrant l’appariement par affinités (le «matching» à la Meetic) et l’analyse fine des données, notre algorithme suggère déjà, par exemple, les membres à contacter lors d’un déplacement professionnel. Demain, il permettra, de trouver à tout moment le bon contact en fonction de la problématique business à résoudre.
Découvrez l’offre Bastille Day de French Founders valable du 14 juillet au 17 juillet.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Ben l'Oncle Soul rend hommage à Sinatra à Brooklyn

À tous les amateurs de soul moderne et les autres, Ben l’Oncle Soul donnera un concert le 15 juillet à Prospect Park dans le cadre du festival Celebrate Brooklyn! .
Après le succès fulgurant de son single phare « Soulman » et une tournée internationale en 2010, l’artiste fait une halte aux États-Unis, où il a ses habitudes. Ici, l’artiste redécouvre l’univers de Frank Sinatra et lui vient alors l’envie de reprendre les grands classiques du “crooner”, en apportant sa patte reggae, hip-hop et jazz-funk. Ainsi naît “Under my Skin”, son troisième opus, qui parvient à faire le pont entre générations et genres musicaux.
Son show est gratuit.

Après New York, le café-concert Zébulon prend vie à Los Angeles

Dîtes Zébulon à un New-Yorkais de longue date et il se souviendra certainement de ce bar qui a fait danser Williamsburg à Brooklyn pendant dix ans. Mais ça, c’était avant que cet ancien quartier d’artistes ne devienne hors de prix. Et Zébulon a dû fermer ses portes.
Ce lieu particulier refait surface aujourd’hui à Los Angeles, dans le quartier industriel de FrogTown. Depuis le 25 avril, Zébulon Café Concert y a ouvert ses portes.
Comme dans la Grosse pomme, les groupes défilent chaque soir de la semaine. La programmation est éclectique: jazz, musique africaine, électro, mêlant artistes confirmés et groupes émergents… Ils ont déjà reçu des musiciens réputés comme Martin Rev, qui a joué à guichets fermés. “On a voulu recréer ce qu’on avait connu il y a quinze ans dans l’East Village“, affirme Jef Soubiran, l’un des trois associés de Zébulon. “On veut un lieu où les gens se mélangent, où ils découvrent de nouveaux groupes, où les artistes font leurs débuts, où les groupes se forment (…) Tout le monde est VIP chez nous”

Martin Rev, from above!

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Une alchimie dès Casimir

Zébulon – tiré du nom du personnage monté sur ressort dans “Le manège enchanté” – est né de la rencontre de Jef Soubiran et du Breton Guillaume Blestel, qui ont fait leurs armes ensemble chez Jules Bistro, un restaurant new-yorkais connu pour ses spectacles de jazz. Quand Guillaume Blestel, le créatif de la bande, monte le restaurant Casimir en 1998, il embarque son compère dans l’aventure. “Ça a cartonné, se souvient Jef Soubiran. On a alors décidé d’aller vers ce que l’on aimait le plus, la musique, avec Zébulon.” C’est à ce moment là que son frère, Joce “le musicien” qui revêt la casquette de programmateur, entre en scène.
Près de 20 ans après leur rencontre, ils se sont retrouvés à Los Angeles pour faire renaître le café-concert. La nouvelle adresse rappelle l’esprit du prédécesseur, mais les dimensions ont été décuplées. Sur plus de 550 m2, le bar offre trois ambiances : un bar à l’entrée, une sorte de “lobby” avant la grande salle de concert où l’accent a été mis sur le son, et une terrasse.
Attiré par la mutation de Los Angeles et la migration des artistes, Jef Soubiran a été le premier à se laisser séduire, encouragé par des amis musiciens. “Je m’y suis senti comme à Marignane (région PACA)”, s’amuse à dire ce natif de Saint-Rémy en Provence. Rapidement, les artistes le sollicitent, déplorant le manque d’un lieu comme Zébulon à Los Angeles. Jef Soubiran convainc alors son frère Joce et Guillaume Blestel de tout recommencer.

Le premier bar, conçu comme un lobby, a été imaginé par Guillaume Blestel.
Les travaux ont duré 16 mois. Le premier bar, conçu comme un lobby, a été imaginé par Guillaume Blestel.

Pour s’implanter sur les terres californiennes, ils se sont entourés de locaux, la chanteuse Mia Doi Todd et le musicien Jesse Petersen, connaissances de New York, ainsi que du label de musique de Los Feliz, Everloving. Sur la carte, on trouve de la “socca” (spécialité de Nice), de la charcuterie, du fromage et des plats aux accents méditerranéens.
L’équipe veut proposer, à terme, aux artistes locaux un espace d’enregistrement, mais également de travailler avec Dublab, une web-radio basée à Los Angeles. “A Los Angeles, on retrouve notre liberté. La proximité de la freeway nous permet de mettre la musique forte.

Miami Off Road: une Française fait découvrir le Miami sans touristes

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Lors de sa première venue à Miami, Élise Goujon a détesté la ville. Et puis, en s’éloignant de la plage et de ses artères centrales, la trentenaire nantaise a débusqué des lieux plus surprenants, découvert des ambiances insolites qui ont radicalement changé son regard. “Désormais, plus j’y vais, plus j’aime cette ville. C’est ce qui m’a donné envie de la faire découvrir aux autres d’une façon moins conventionnelle”, explique cette Française qui habite à New York.
Après New York Off Road, son premier projet lancé en 2013, Élise Goujon lance Miami Off Road, des visites guidées de Miami à la découverte d’endroits cachés, ceux que les guides de voyage répertorient plus rarement et où les touristes s’aventurent peu. Une guide locale a été recrutée pour piloter ses visites en dehors des sentiers battus.
« La plupart du temps, les gens viennent à Miami pour quelques jours à peine. Passés la plage et ses alentours, ils se déplacent dans le reste de la Floride et passent à côté des coins qui auraient mérité le détour », remarque-t-elle. Parmi ces quartiers méconnus, les touristes pourront notamment découvrir l’art déco et les immeubles pastel de South Beach, les galeries d’arts et le street art de Wynwood ou encore Espanola Way et ses rues aux allures madrilènes. En compagnie de leur guide, ils auront également l’occasion de grimper sur les rooftops d’hôtels et autres lieux dans lesquels “on hésite souvent à entrer seul”.
L’esprit “off road”, c’est aussi prendre le temps. Selon Élise Goujon, “l’important n’est pas d’arriver au point B”, mais de laisser la visite évoluer au gré des envies de chacun. Qu’elle soit privative ou effectuée en petits groupes (ils ne dépassent jamais plus de dix personnes), les touristes pourront, s’ils le souhaitent, s’attarder dans un lieu qui leur plaît ou adapter le circuit à leurs goûts. Fans de super-héros, de musique, de sport pourront ainsi demander au guide d’articuler leur visite autour d’une thématique bien précise.
Outre l’avantage d’assurer des visites dans la langue de Molière, Élise Goujon ont aussi l’avantage d’être Français eux-mêmes. ” Parce que nous avons une sensibilité française très forte, on identifie bien ce qui est susceptible d’interpeller et de surprendre les touristes de l’hexagone, souligne la fondatrice. Tout simplement parce que les questions qu’ils se posent sont les mêmes que nous avons eues en arrivant !” 

Le Cirque du Soleil et son spectacle "Ovo" débarquent à Miami

“Ovo”, le show du Cirque du Soleil, s’installe à l’American Airlines Arena du 13 au 30 juillet et une bonne partie des spectacles affiche déjà “complet”. Lancé en 2009 à Montréal et mis en scène par la danseuse et chorégraphe brésilienne Deborah Colker, « Ovo » (oeuf en portugais) rassemble une cinquantaine d’acrobates qui se sont glissés dans la peau de divers insectes.
Moustiques bleus, coccinelles, fourmis et criquets forment ainsi une émeute dynamique et colorée, dont vous connaîtrez les conflits et les histoires d’amour. À travers des numéros acrobatiques individuels ou en groupe, le Cirque du Soleil évoque les problématiques de la biodiversité et du cycle de vie de ces insectes.

Le rappeur MHD, "le petit prince de l'Afrotrap", s'exporte en Californie

Connaissez-vous l’Afrotrap, un métissage de musique africaine et de trap? Le Parisien de 22 ans, MHD, en est l’ambassadeur. En septembre, il fera découvrir son univers lors d’une tournée inédite aux États-Unis, avec notamment un concert le mardi 19 septembre à Los Angeles et le mercredi 20 septembre à San Francisco.
Depuis 2015, Mohammed Sylla (alias MHD) enchaîne les succès, avec notamment le tube entrainant “A Kele Nta” qui cumule des dizaines de millions de vues sur YouTube ; et son dernier-né “Bravo”. Son album éponyme, sorti en 2016, a également été certifié double disque de platine. Le jeune artiste tire ses influences de ses origines guinéennes et sénégalaises.
Alors que la tournée devrait lui ouvrir de nouveaux horizons, le public américain a déjà eu la chance de découvrir MHD. Le 25 juin, «le petit prince de l’Afrotrap» a participé à la cérémonie des BET Awards 2017 à Los Angeles.

Dîner Trump-Macron à la Tour Eiffel: la presse américaine se régale déjà

Emmanuel Macron et Donald Trump ne seront pas uniquement côte à côte lors du défilé du 14-Juillet sur les Champs Elysées. Ils s’offriront également un tête-à-tête (avec le reste de leur délégation tout de même) dans le restaurant étoilé Jules Verne dans les étages de la Tour Eiffel.
Ce dîner en altitude intéresse la presse américaine, qui y voit bien plus qu’un repas. Le site spécialisé dans la gastronomie Grub Street considère le menu proposé par Alain Ducasse – “homard bleu“, “caviar“… – comme une version gastronomique du serrage de main viril entre les deux hommes fin mai à Bruxelles. “Le président Trump n’a pas, comment dire, le palais le plus sophistiqué. Mais de la même manière qu’il n’a pas voulu se soumettre aux techniques de serrage de main de Trump, le président français Emmanuel Macron n’a pas flanché face au régime de steaks caoutchouteux et de fast food de Trump. (Pas de croque McDo pour toi, Donald!), s’amuse le journaliste Chris Crowley. La question dans tous les esprits: Trump va-t-il demander du ketchup avec son caviar ?
Le Washington Post joue les rabat-joies. “En même temps, le Jules Vernes, malgré son statut symbolique de restaurant dans la Tour Eiffel, a seulement une des trois étoiles Michelin possibles pour les restaurants de ce calibre. D’autres restaurants dans cette gamme de prix ont deux ou trois étoiles“.
Pour Trump, cela pourrait ne pas faire de différence. Réagissant à la publication du menu par le site The Local, la journaliste du New York Times, Maggie Haberman, qui couvre la Maison-Blanche, a noté dans un tweet que ce type de plats très sophistiqués n’étaient pas du goût du successeur de Barak Obama. “Peut-être que Macron espère faire découvrir quelque chose de nouveau à Trump et qu’il le fera revenir, dans le même temps, sur sa décision concernant l’Accord de Paris sur le climat“, suggère USA Today.
Le régime bizarre de Donald Trump pourrait être mis à l’épreuve pendant ce repas“, avance le magazine Newsweek dans un article plein d’humour posté lundi 10 juillet. “On dirait le scénario d’un rêve: la Ville-Lumière à vos pieds alors que vous êtes assis dans la Tour Eiffel, attendant le prochain plat concocté par l’un des meilleurs chefs au monde. C’est ce qui attend le président Donald Trump, et pour lui, cela pourrait être un cauchemar“, poursuit l’auteur de l’article, Tim Marcin.
Ce dernier énumère plusieurs raisons pour lesquels le repas pourrait être long, très long: “ils ne sont pas les meilleurs potes au monde” et le “dîner, dit-on, pourrait être utilisé par le leader français pour encourager son homologue” à revenir sur sa décision de sortir les Etats-Unis de l’Accord de Paris. Puis il y a le menu, qui pourrait être “un défi pour Trump qui mange davantage comme on le fait dans les cantines de collèges plutôt que les salles de conseils d’administration fréquentées par les milliardaires”. Et enfin: le vertige. “On sait que Donald Trump n’aime pas les escaliers raides”. Le Jules Verne, au deuxième étage de la Tour Eiffel, “pourrait réveiller les peurs de Trump. Mais, il faut noter que son endroit favori est au 26eme étage d’une tour qui porte son nom – alors peut-être pas“.

7 choses à faire sur Governors Island cet été

Danser au Brooklyn Music Festival 

Brooklyn Music Festival
Fuir l’agitation de la ville tout en restant à New York, c’est tout à fait possible. À Governors Island, île située à seulement 800 mètres de Lower Manhattan et accessible en ferry jusqu’au 1er octobre, vous pourrez vous offrir une petite pause verte. La programmation ne cesse de s’étoffer d’année en année. Voici quelques plans.
Vous êtes plutôt branché rock alternatif, indie, pop, hip hop, funk ? Quels que soient vos goûts musicaux, il y a de fortes chances que vous trouviez votre compte au Brooklyn Music Festival. Parmi les artistes présents lors de cette quatrième édition, vous retrouverez notamment Chelsea Reject, Boy Radio, Amen Ra, Cosmonaut Radio ou encore Sunset Groove. Une partie des recettes de la vente de boissons et de nourriture sera reversée au Centre contre les violences domestiques de New York. 6 août de 11am à 7pm,The Play Lawn. Infos et tickets ici.

S’évader du béton à Nolan Park

Christadora, Nolan Park
Christadora, association de promotion de l’environnement, propose des cours pour enfants et adolescents pour explorer et renforcer ses connaissances sur le monde naturel à Nolan Park. Au fil des recherches réalisées sur le terrain, des clés seront données aux élèves pour mieux comprendre la composition des écosystèmes forestiers. Les samedis de 10am à 4pm, au Nolan Park, jusqu’au 9 septembre. Plus d’informations ici.

Admirer les oeuvres d’arts de prisonniers

Escaping Time, les oeuvres d'art de prisonniers
Réhabiliter les prisonniers par l’art, telle est la volonté de l’organisation Safe Streets Arts Foundation. Dans une exposition qui rassemble plus de 200 oeuvres d’art, vous pourrez admirer le talent de ces détenus qui, par ce vecteur, ont la possibilité de partager leurs souvenirs et expériences au-delà de leur cellule. Les vendredis, samedis et dimanches au Nolan Park, jusqu’au 24 septembre. Toutes les informations sont ici.

Art électronique 

Festival d'art électronique de Governors Island
Comment les nouvelles technologies façonnent la culture et l’art contemporain ? C’est la question qui sera posée lors de la dixième édition du Festival d’art électronique de New York, qui présente de multiples oeuvres d’art réalisées à l’aide de nouvelles techniques sonores. Du vendredi au dimanche de 12pm à 5pm au Nolan Park, jusqu’au 23 juillet. Plus d’informations ici.

Booster votre talent en photographie

Mindy-Photo
Prendre la bonne photo au bon moment n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît. Pour faire quelques progrès en la matière, The Art of intuitive Photography propose de vous livrer des astuces et techniques simples permettant de réaliser de belles photographies. Au Nolan Park, vous pourrez également déambuler dans une galerie de photos prises sur le vif, présentée par des étudiants, adultes et professeurs de photographie. Les samedi et dimanche de 10am à 6pm, au Nolan Park, jusqu’au 24 juillet. Plus de détails ici.

Visiter le musée de la police

New York City Police Museum
Cet été, c’est à Governors Island que le Musée de la Police de New York a choisi de réouvrir ses portes. En partenariat avec Trust for Governors Island, le musée présente une série d’expositions sur l’histoire du service de police de la ville. “Link to the past” retrace l’histoire de la police locale dès l’arrivée des Hollandais; “Women in Policing” dresse un portrait des femmes ayant contribué au NYPD; “Transport” présente les différents moyens de transports privilégiés pour les patrouilles de police; et, enfin, “9/11 : a Uniform Response” expose de nombreuses photographies qui témoignent de l’évolution de la politique et de la culture du NYPD. Tous les jours de 10am à 5pm, jusqu’au 1er octobre. Pour plus d’informations, c’est ici.

Admirer la skyline du haut des collines

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Ainsi pourrait se terminer votre passage à Governors Island  : sur le haut des collines, à profiter d’une vue imprenable sur la mer, le port de New York et la Statue de la liberté. Accessibles au public depuis seulement un an, les collines artificielles “The Hills” ont été aménagées pour faire prendre un peu de hauteur aux curieux. Cet été, on pourra y admirer “Cabin”, l’installation de l’artiste Rachel Whiteread, glisser sur des toboggans pour adultes et enfants et emprunter “The Outlook Hill”, le chemin en granit qui mène au meilleur point de vue sur la skyline.

L'administration Trump reporte l'application du "Startup visa" d'Obama

Les entrepreneurs étrangers devront s’accrocher à leur H-1B ou E-2. Le Département de la Sécurité Intérieure (DHS) a indiqué dans un memo publié en ligne lundi 10 juillet que l’entrée en vigueur d’une règle adoptée sous Barack Obama permettant aux entrepreneurs dirigeant des startups prometteuses de venir ou de rester aux Etats-Unis serait reportée au 14 mars 2018. Et peut-être abandonnée à l’issue d’une période de commentaires publics. La mesure devait entrer en vigueur le 17 juillet.
Ce dispositif, “International Entrepreneurs Rule”, était surnommé “Startup visa” – alors qu’elle n’était pas un visa à proprement parler – et devait concerner près de 3.000 entrepreneurs étrangers par an, selon les estimations de DHS. Pour pouvoir bénéficier de cette disposition, l’entrepreneur devait prouver que sa société générerait de la croissance et de l’emploi aux Etats-Unis et mettre en avant un apport de capital d’au moins 250.000 dollars par un investisseur établi. Ce règlement aurait permis à l’entrepreneur de rester trente mois aux Etats-Unis, avec la possibilité d’une extension de trente jours.
Le report, qui a suscité de vives critiques de la part d’entrepreneurs dans la Silicon Valley, découle du décret “Border Security and Immigration Enforcement Improvements” signé par Donald Trump en janvier 2017, qui porte notamment sur la construction du mur le long de la frontière avec le Mexique.

5 bons plans plages autour de Washington

Assateague et Chincoteague Islands

Les chevaux sauvages d'Assateague et Chincoteague attirent de nombreux touristes. (Flickr:Dean Wissing)
Les chevaux sauvages d’Assateague et Chincoteague attirent de nombreux touristes. (Flickr:Dean Wissing)

Il y a un siècle, bien avant le très artificiel Paris-Plages, Washington avait sa propre petite station balnéaire. À deux pas du National Mall, sur le rivage sud du Tidal Basin, se trouvait la bien nommée Bathing Beach. Les pieds dans le sable, avec le Washington Monument en point de mire, les locaux – enfin juste les Blancs – ont pu y barboter de 1914 à 1925. Depuis, les Washingtoniens ont trouvé des alternatives. Voici notre top 5.
Sur l’île toute en longueur d’Assateague, c’est la nature qui prime. Les lieux sont totalement inhabités si ce n’est par des chevaux sauvages et de nombreux oiseaux (et encore plus de moustiques !). Pour se loger et se restaurer, pas de panique, l’île voisine de Chincoteague est là pour ça. Combinant petite ville portuaire, campagne sauvage et plage de sable fin au même endroit, Assateague et Chincoteague sont des incontournables, à quelque trois heures de route (sans embouteillages).
À voir : le Chincoteague Pony Swim qui se tient le dernier mercredi de juillet depuis 1925. Afin de réguler la population, les chevaux sont menés à travers l’eau d’Assateague à Chincoteague pour une vente aux enchères des jeunes poneys.
Fun fact : on ne sait pas vraiment d’où viennent ces chevaux, mais deux théories sortent du lot. Ils descendraient de survivants d’un naufrage au XVIIe siècle ou de chevaux domestiqués ayant échappé à leurs propriétaires.

Ocean City

Le fameux boardwalk d'Ocean City s'étend sur 4 km. (Flikr:Dion Hinchcliffe)
Le fameux boardwalk d’Ocean City s’étend sur 4 km (Flikr:Dion Hinchcliffe)

Destination très prisée en été, la bien-nommée Ocean City est célèbre pour son boardwalk – large promenade en bois typique des stations balnéaires du nord-est du pays – qui longe la plage et la ville sur 4 km. La plupart des activités, magasins et restaurants étant accessibles depuis ce boardwalk, on peut oublier totalement sa voiture. Un très bon choix pour un week-end en famille, Ocean City est une sorte d’Atlantic City à taille humaine (et les casinos en moins).
À voir : le parc d’attraction Trimper’s Rides et son manège très vintage, situés à l’extrémité sud du boardwalk.
Fun fact : pendant l’été, Ocean City devient la deuxième ville la plus peuplée du Maryland après Baltimore.

Virginia Beach

À Virginia Beach on ne fait pas dans le détail : 50 km de plages. (Flikr:Jason Pratt)
À Virginia Beach on ne fait pas dans le détail : 50 km de plages (Flikr:Jason Pratt)

La première station balnéaire de la côte Atlantique au sud de DC est un classique vers lequel se précipitent de nombreux Washingtoniens du Mémorial Day au Labor Day. Et pour cause, outre la présence de dizaines d’hôtels et de restaurants, Virginia Beach et ses environs proposent plus de 50 kilomètres de plages faisant jusqu’à 100 mètres de large. Toutes les activités imaginables liées de près ou de loin à la mer sont disponibles. Bref une destination idéale pour une semaine à la plage.
À voir : sur le chemin, arrêtez-vous à Williamsburg et Jamestown pour visiter les vestiges des premières colonies britanniques du pays.
Fun fact : Virginia Beach est dans le Guinness Book des records avec la « plage de loisir » la plus longue au monde.
 

Sandy Point

Vue sur le Chesapeake Bay Bridge depuis le parc de Sandy Point. (Flikr:Nathaniel Zumbach)
Vue sur le Chesapeake Bay Bridge depuis le parc de Sandy Point. (Flikr:Nathaniel Zumbach)

C’est vrai que la baie de Chesapeake ce n’est pas tout à fait l’océan, mais ce n’est pas le Potomac non plus. Et à une heure de route de Washington, on ne va pas faire la fine bouche. Bref si vous voulez pique-niquer sur une plage sans trop faire d’efforts, prenez la route 50 vers l’est jusqu’au parc de Sandy Point. Vous aurez du sable et de l’eau un peu salée avec de la verdure autour. Le fret maritime qui défile en face de vous sous le pont de la baie de Chesapeake vous rappellera par contre la proximité de l’industrieuse Baltimore. En clair, évitez de boire la tasse (et vérifiez la qualité de l’eau)
À voir : Annapolis, un joli port de la baie de Chesapeake à 10 minutes en voiture où vous pourrez déguster du crabe sous toutes ses formes.
Fun fact : si l’envie vous prend de faire un footing, le pont de la baie de Chesapeake accueille chaque année une course à pied de 10km.
 

Outer Banks

Aux Outer Banks, on vit sur la plage. (Flikr:James Willamor)
Les Outer Banks vont feront vite oublier les 6 heures de route nécessaires pour s’y rendre. (Flikr:James Willamor)

Enfin, si les kilomètres ne vous font pas peur, les Outer Banks de Caroline du Nord sont faits pour vous, à près de 6 heures de route tout de même. Cette succession d’îles-barrières offre d’immenses plages, sous un climat subtropical tempéré par les vagues de l’Atlantique. Presque toutes les locations ont vue sur l’océan quand elles ne sont pas sur la plage même, voire les pieds dans l’eau. Pratique pour admirer les nombreux dauphins en prenant le petit-déjeuner sur son balcon. Un paradis validé par Richard Gere qui y a tourné un film.
À voir : le phare de Cap Hatteras qui, avec ses 60m de haut, est le plus haut du pays. En 1999, suite à l’érosion des côtes, il a dû être déplacé de près de 900m.
Fun fact : en 1524, le navigateur florentin Verrazano a cru découvrir aux Outer Banks une ouverture sur le Pacifique pour accéder directement à la Chine. Pas de bol, il ne s’agissait que de la baie de Pamlico.