Situé au nord ouest de Brooklyn, le quartier de Greenpoint a pas mal changé ces dernières années pour devenir un quartier branché notamment développé par toute la mouvance hipster du “slow life”, dépenser le moins de taxes carbone, consommer local et bio et s’habiller en friperie. On entend même souvent dire que Greenpoint est le nouveau Williamsburg !
On aime beaucoup l’ambiance des rues plutôt calmes de ce quartier authentique, pas vraiment bien desservi par le métro, et dans lequel de nombreux bars et restaurants très sympas n’arrêtent pas d’ouvrir. Ce qu’il faut, à Greenpoint, c’est se laisser guider par son instinct, errer, pour faire des trouvailles au hasard, et avoir l’impression d’être les premiers à découvrir ses bonnes petites adresses… mais on vous en partage quelques unes ici qu’on aime particulièrement.
Greenpoint Terminal Market
En été, les samedi et dimanche si vous venez en bateau depuis Manhattan, vous débarquerez tout près du Greenpoint Terminal Market ou vous pourrez dénicher des pièces vintage sympa, et avec un peu de chance vous tomberez au milieu d’une «Roller Disco Party». Vous pourrez aussi vous faire une toile en plein air avec vue au Skyline Drive in, en voiture, en moto ou sur un fauteuil pliant ultra confort. La vue sur Manhattan est “breathtaking” comme on dit ici. Greenpoint Terminal Market, 72 Noble St. Skyline Drive in, 1 Oak St, programme ici.
Ces dernières années une forte concentration Japonaise s’est développée pour remplacer historiquement la communauté Polonaise du quartier. On aime beaucoup ce complexe 50 Norman qui abrite Cibone, un magasin raffiné de produits artisanaux Japonais, Dashi Okume, spécialiste du poisson séché et du dashi de Tokyo, et House, un restaurant gastronomique franco-japonais. On vous recommande aussi Acre , ou vous allez aimer vous installer au soleil dans leur petit jardin avec un matcha latte ou un bento sain et copieux mis en valeur par le savoir-faire Japonais, et même repartir avec une jolie céramique. 50 Norman Ave. Acre, 64 Meserole Ave.
Acheter du thé de qualité chez Kettl Tea ou tout provient de producteurs les plus distingués du Japon. Dans ce café-galerie vous pourrez acheter une gamme complète de thé, de céramique et d’encens japonais. Kettl Tea, 70 greenpoint Ave.
Chez Taku Sando, vous allez goûter le meilleur de la culture sandwich du Japon alias ” sando”, en commençant par leur pain au lait shokupan original cuit sur place chaque jour. Vous pourrez profiter de leur extérieur ou emporter vos” sandos” pour un pique-nique au bord de l’East River et profiter de la vue sur Manhattan. Taku Sando, 29 Greenpoint Ave.
Pour diner ou bruncher le week-end, chez Rule of Thirds, vous apprécierez leur saké brassé à Brooklyn ainsi que leur mets japonais de grande qualité, on a un faible pour leur Japanese souffle pancake… une vraie tuerie. Rule of Thirds, 171 Banker St.
On vous recommande aussi…
Rhythm Zero, c’est un joli café/galerie d’art ouvert par un jeune couple originaire de Serbie, où vous pouvez siroter un très bon café de chez Partners (voir plus haut) préparé par Alex et repartir avec un objet ou un meuble design déniché par Ivana. Les œuvres tournent, alors n’hésitez pas à y retourner. Rhythm Zéro, 32 Kent St
Pour déguster les meilleurs sandwichs du quartier on vous conseille Radio Bakery, on adore particulièrement le cauliflower sauce tahini. 135 india St.
Common Good si vous êtes vous aussi motivés à réduire les emballages plastiques à usage unique et les produits chimiques nocifs. Ce magasin est spécialisé en soins pour le corps ou produits ménagers, doux, à base de plantes, biodégradables et emballés pour être rechargés encore et encore. 96 West St.
The Noble, ce petit restaurant spécialisé dans les mets qui reflètent le riche patrimoine de la mer Égée, de la Turquie à la Grèce, est niché dans une très jolie Townhouse d’une de nos rues préférées du quartier .148 Noble St
Taqueria Ramirez, surtout soyez patient le week-end en voyant la longue file d’attente, les délicieux tacos “funky“de Taqueria Ramirez valent franchement le coup. 94 Franklin St.
Di An Diest un resto Vietnamien, où tout est très frais, et la déco raffinée. 68 Greenpoint Ave.
Glasserie, ce restaurant se trouve dans une ancienne usine de verre tout au bout de Greenpoint…après vous passez dans le Queens. 95 Commercial St.
Dînez ou déjeunez dans un vieux salon anglais revisité à la mode brooklynoise : Milk and Roses. Avec un jardin derrière très agréable en été. 1140 Manhattan Ave- Box St.
Pour une viennoiserie ou un financier avec un thé : ambiance factory fleurie chez Bakeri. 105 Freeman St.
Pour acheter une jolie boîte de thé dans une maison bien cachée : Bellocq. 104 West St.
Et si vous voulez visiter le quartier tout en étant guidée, Julie Guedj de Taste the Apple pourra vous en dire encore plus, on vous en avez déjà parlé dans French Morrning.
À Los Angeles, la tendance est au rétro, version années 80. Culte, le vidéo-club Vidiots vient de rouvrir dans l’East Side. Les salles de jeux d’arcade ont toujours la côte et un musée-studio dédié au synthétiseur refait tremper dans les mélodies électro-rétro. Ajouter un nouvel engouement pour la K7, un roller toujours culte à Venice comme à Glendale, voilà l’essentiel pour changer de dimension.
Ouverte au début des années 70, cette salle d’arcades n’a pas changé d’un poil. Un vrai musée en la matière, fondé par les frères Harry et David Peck, et aujourd’hui repris par leurs fils, Robert et Stephen. Passé le guichet d’entrée (25$ avec jeux à volonté), le décor tout en néons et couleurs métalliques, aux plafonds et murs couverts de faux miroirs, fait atterrir dans une autre galaxie. Dans les allées s’alignent 150 jeux, dont les plus culte des années 80 et 90, de Mario Bros aux Tortues Ninja, de Street Fighter à Pacman.
Sous la musique rock de l’époque, les visiteurs peuvent aussi prendre le volant des jeux de racing, jouer à Guitar Hero, taper dans un punching-ball électronique et partir à la pêche d’une peluche autour des machines à pinces de fête foraine. Monument du jeu à Los Angeles, Family Arcade attire aussi artistes et tournages, certaines scènes de la série « Stranger Things » y ont été même tournées. 876 N Vermont Avenue.
Séance de bain sonore chez Vintage Museum Synthetizer.
Dans le quartier d’Highland Park, le musicien Lance Bill, ancien du magasin de disques Amoeba, quittait il y a peu San Francisco pour vivre à LA et y ouvrir un musée atypique. Collectionneur depuis une vingtaine d’années des synthétiseurs, analogiques ou numériques issus des grandes marques spécialistes – Moog, Buchlas, Roland Jupiters…- le garçon réunit ses trésors, principalement des années 1960 à 1980, dans un musée portant mal son nom. Si l’endroit reste ouvert aux curieux, le Vintage Synthesizer Museum propose aux musiciens et amateurs de louer l’espace et le studio d’enregistrement maison pour composer leur propre musique (à partir de 60$ l’heure) ou de participer à des ateliers d’apprentissage.
Régulièrement, l’adresse organise des sessions de soundbath (ou bain sonore en français) où, pendant deux heures, un artiste joue sur synthétiseur des mélodies planantes. Une vingtaine de participants, certains équipés de matelas gonflables, d’autres enrobés dans des couettes, rallient tous les mois l’endroit, pour se relaxer. 1200 North Avenue 54. Sur rendez-vous.
Né au milieu des années 80 à Santa Monica, ce vidéo-club ressuscitait l’été dernier dans le quartier d’Eagle Rock à Los Angeles. Un ovni à une époque où le streaming et les plateformes de vidéo sont devenues légion, mais dans l’énorme sélection – plus de 60.000 titres en DVD et Blu-Ray, des comédies musicales aux films de science-fiction, d’épouvante ou des meilleures séries télé – fait découvrir des raretés bien souvent absentes des catalogues de vidéo en ligne (abonnement à partir de 100$ l’année, et location de DVD à partir de 2$).
Toujours menée par ses fondatrices, Patty Polinger et Cathy Tauber, Vidiots compte désormais une salle de cinéma (l’ancien Eagle Rock Theatre des années 40) où se projettent là encore quelques pépites rétro d’une autre époque (« Gremlins », « Phantom of the Paradise », « Maman j’ai râté l’avion »…) et aussi films indépendants et grands classiques du cinéma. 4884 Eagle Rock Boulevard.
Des standards des années 1980-90 aux nouveautés récentes, il y a le choix des K7 et vinyles chez Jacknife & Records.
Originaire de Burbank dans la banlieue nord de Los Angeles, Trevor Baade grandit dans le quartier des maisons de disques, baladeur à la main et K7 dans les étagères. En 2012, un ancien disquaire du quartier d’Atwater dépose le bilan et propose à Trevor de reprendre l’affaire. Surfant sur le retour des ventes de vinyles et des K7 – il s’en vendrait aujourd’hui plus de 400.000 par an aux États-Unis – le garçon étoffe sa collection au fil des ans, et présente dans sa boutique de 50m2 plus de 4000 titres, 40.000 autres attendant dans les archives.
Outre les éditions d’albums récents en format K7 sorties par les maisons de disque, Jacknife & Records compile des standards des années 80 et 90 avec en pièces rares : Nirvana, Bjork, ZZ Top, Julio Iglesias ou encore Queen. La maison compte aussi un large choix de disques vinyles et un showroom spécialisé dans la réparation et la revente des boombox, ces fameux radio K7 stéréo nés dans les années 70 et popularisés par les adeptes du rap et du hip-hop. 3149 Glendale Boulevard.
Emblème des années 80 et des soirées disco, le roller n’a jamais disparu à Los Angeles. Lieu culte des pratiquants, le Moonlight Rollerway à Glendale, compte l’une des pistes les plus mythiques de Californie. Choisi comme décor de nombreux films dès les années 70 avec Switchblade Sisters ou Roller Boogie, puis du film Beginners ou de la série Euphoria, l’endroit envoie sur son « ring » des hordes de patineurs sur des musiques 80 parfaitement calibrées.
Parmi les soirées les plus populaires, la Rainbow Skate disco night fait s’amuser toute la communauté LGBTQ et leurs amis avec tenues glitter et flashy sur le parquet. Des classes pour débutants sont aussi proposées le samedi matin (à partir de 35$) et certaines soirées sont réservées uniquement aux adultes (à partir de 8$). Sur place : hot-dog, pop-corn et sodas comme dans le temps. 5110 San Fernando Road, Glendale. Alternative à Venice : le ring du Venice Beach Skate Dance Plaza et ses week-ends DJ.
Lors d’un webinaire dédié au marché immobilier californien, Marc de Longeville, agent immobilier francophone à Los Angeles, a partagé ses conseils sur la meilleure méthode pour acquérir un bien immobilier à Los Angeles et alentour.
Il a également fait le point sur la santé du marché immobilier en Californie du Sud et sur les opportunités à saisir, ainsi qu’un rappel général sur la fonction de l’agent immobilier aux États-Unis, assez différente de celle que l’on peut connaître en France.
Il était accompagné de Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC.
De la négociation du contrat d’achat au “closing”, en passant par les options de prêts, vous aurez après avoir visionné ce webinaire toutes les cartes en main pour réaliser votre investissement dans la Cité des Anges.
CONTACT Marc de Longeville, agent immobilier francophone à Los Angeles : [email protected] / 1 (213) 675-0197 Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC : [email protected] / 516-341-6020
Selon l’article 18 du code civil français, tout enfant né d’un parent français sur le sol américain possède automatiquement la double nationalité. Dans les faits, c’est plutôt simple. Il faut toutefois régler quelques formalités administratives pour réussir à tenir le passeport bordeaux entre ses mains. French Morning vous explique les démarches à suivre, étape par étape.
Déclarer la naissance
Avant de commencer la demande du passeport, rendez-vous sur les registres d’état civil du consulat général de France (par exemple celui de Washington) pour enregistrer la naissance de votre enfant auprès des autorités françaises. À noter qu’il n’y a aucun délai imposé pour enregistrer la naissance d’un enfant, mais c’est plus rapide si vous effectuez la démarche dans les 30 jours suivants la naissance.
Il est toutefois tout à fait possible de le faire plus tard, même lorsque la personne est majeure. Plusieurs options (liées à l’âge de votre enfant lors de l’enregistrement) vous sont proposées sur le site du consulat. Choisissez celle qui convient à votre situation. Il vous sera aussi demandé quel nom de famille vous décidez d’inscrire sur le document, mais vous pouvez aussi garder celui qui figure sur l’acte de naissance américain.
Les documents à fournir
Si vous êtes marié.es, il vous faut fournir le formulaire de demande disponible en ligne, la preuve de nationalité française de l’un des deux parents, la photocopie du passeport du conjoint étranger ainsi que le livret de famille. Il faut également une copie intégrale apostillée du certificat de naissance américaine de votre enfant. Attention, le consulat renvoie systématiquement les certificats de naissance non apostillés. Lorsque tous les documents sont prêts, vous pouvez envoyer le formulaire par courrier à l’adresse fournie.
Si vous n’êtes pas marié.es au moment de la naissance de votre enfant, il faut ajouter aux documents un acte de reconnaissance paternelle que vous pouvez obtenir auprès du consulat. Vous pouvez également demander l’Acknowledgment of Paternity ou l’Affidavit of Parentage auprès des autorités américaines.
Le consulat vous enverra ensuite par courrier le livret de famille (si vous n’en avez pas encore), ainsi que plusieurs actes de naissance français. Le service est gratuit, mais il faut compter environ 10$ pour l’envoi du courrier avec l’enveloppe « Priority Mail » ou 25 $ pour le « Priority Mail Express». Compter entre deux et trois semaines pour la réception des documents.
Inscription au registre des Français
Ce n’est pas obligatoire, mais l’inscription consulaire en ligne est recommandée pour pouvoir faciliter les démarches administratives. Si vous ne le faites pas en amont, vous pouvez le faire lors du rendez-vous pour le passeport, mais cela prendra plus de temps.
Rendez-vous sur le site du consulat
Vous avez enfin reçu votre livret de famille et l’acte de naissance français de votre enfant. Vous pouvez désormais prendre rendez-vous sur le site du consulat général de votre circonscription ou de celui de votre choix. Notez que les demandes de passeport sont à effectuer en personne et vous devez emmener votre enfant avec vous lors du rendez-vous. Aux États Unis, 9 consulats généraux peuvent recevoir votre demande : Atlanta, Boston, Chicago, Houston, Los Angeles, Miami, New-York, San Francisco et Washington.
Par exemple, si vous résidez à Washington DC, les rendez-vous sont à prendre ici. Si vous êtes basé.es en Californie, vous pouvez vous rendre ici (Los Angeles) ou ici (San Francisco), tandis que les Français du Texas devront aller à Houston. Pour les Français de Floride, rendez-vous à Miami. Vous pouvez aussi faire la démarche auprès de n’importe quelle mairie de France.
Se rendre au rendez-vous avec votre enfant
Normalement, le plus difficile est passé. Si vous avez suivi les démarches, vous pouvez vous rendre au rendez-vous sereinement sans craindre l’oubli d’un document. Munissez-vous de l’acte de naissance français de votre enfant envoyé par votre consulat (de moins de trois mois), d’un justificatif de domicile, de votre passeport ou carte d’identité ainsi que de votre livret de famille. Si vous êtes divorcé.es, pensez à apporter le jugement de divorce. L’agent consulaire vous demandera également la taille de votre enfant en centimètres et sa photo d’identité conforme aux normes françaises. La liste des documents est à trouver ici.
Compter 27 euros pour les frais de droit de chancellerie (espèces et chèque non acceptés). Certains consulats proposent de venir chercher le document, mais vous pouvez aussi le recevoir chez vous. Dans ce cas, n’oubliez pas de venir au rendez-vous avec une enveloppe Fedex affranchie. Le passeport est valide 5 ans.
Publié le 27 février 2022. Mis à jour le 22 décembre 2023.
Cette semaine, pour le troisième épisode de notre série consacrée au divorce vécu depuis l’étranger, French Expat vous invite à découvrir un récit alliant résilience et renouveau à travers l’histoire de Coralie, une maman courageuse ayant reconstruit sa vie au Québec après une séparation difficile.
Coralie nous raconte sa séparation et la dépression qui s’en est suivie. Elle nous fait part de sa peur de perdre la garde de ses enfants et de se retrouver seule. Mais ce récit lumineux se concentre sur l’après : ainsi Coralie raconte comment elle a découvert une force insoupçonnée en s’appuyant sur le soutien d’amis, qui sont devenus sa famille de cœur au Canada. Elle évoque aussi sa décision de rester au Canada avec ses deux filles après sa séparation, malgré la forte tentation de retourner en France.
Dans cet épisode, Coralie décrit son cheminement de la vulnérabilité vers la résilience. Elle partage les défis émotionnels et pratiques auxquels elle a fait face, ainsi que les petites victoires qui ont marqué sa renaissance. Avec beaucoup de sincérité et d’authenticité, Coralie nous montre que, malgré les épreuves, il est possible de retrouver le bonheur et de se reconstruire.
Un bel épisode qui met en lumière la force de Coralie face aux défis de la séparation et de la vie de mère célibataire.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Tout ça pour ça. Près de deux ans après son adoption, l’Inflation Reduction Act (IRA) de l’administration Biden n’a pas constitué la catastrophe un temps redoutée pour l’industrie française. En 2022, lorsque le gouvernement américain fait adopter ce plan massif de réduction d’impôts (369 milliards de dollars prévus sur dix ans) à destination des entreprises qui investissent sur le territoire américain, les craintes sont légion côté français : on estime que de nombreux industriels vont privilégier les États-Unis pour leurs futurs investissements.
Deux ans plus tard, le soufflet est retombé. Les États-Unis ont bien accueilli plusieurs projets venus de France, mais pas d’indication d’une véritable ruée vers le pays de l’Oncle Sam. « Il est encore un peu tôt pour connaître précisément les retombées de ce plan, et les investissements réels qui seront réalisés en raison de l’IRA, mais il faut garder de la mesure : les politiques industrielles ne sont pas nouvelles », explique ainsi Claudia Sahm, ancienne économiste à la Réserve Fédérale, et fondatrice de Sahm Consulting. « De nombreux projets étaient déjà prévus avant l’IRA, et auraient vu le jour quoi qu’il arrive », développe cette experte renommée de Wall Street.
Premier projet d’e-NG de Total Energies
C’est le cas notamment pour TotalEnergies, qui s’est associé à Tree Energy Solutions (TES) pour étudier et développer aux États-Unis une unité de production à échelle industrielle d’e-gaz (ou « e-NG » en anglais), un gaz naturel de synthèse produit à partir d’hydrogène renouvelable et de CO2. L’entreprise française avait ce projet dans ses cartons. Elle en profitera pour bénéficier de crédits d’impôt aux termes de la loi de 2022 sur la réduction de l’inflation (IRA).
« Les États-Unis présentent de nombreux avantages pour le développement de notre premier projet d’e-NG et notamment des infrastructures gazières bien développées, des capacités de production d’électricité renouvelable en croissance, et d’importantes subventions publiques », déclare ainsi Stéphane Michel, Directeur Général Gas, Renewables & Power de TotalEnergies.
Même cas de figure pour la start-up française Innovafeed, spécialisée dans… les protéines d’insectes. L’usine inaugurée en avril à Decatur (Illinois) constitue un projet de longue date. Ce site de production a nécessité 10 millions d’euros d’investissements, mais la start-up voit déjà plus grand : après une année d’opération, un lieu à plus grande échelle sera lancé. Coût : 100 millions d’euros. Dans ce cadre-là, l’IRA prendra tout son sens, d’autant plus que les États-Unis déroulent le tapis rouge aux jeunes pousses innovantes, avec de grosses incitations financières à la clé.
Les projets français dans la géothermie
Le groupe Stellantis a, quant à lui, misé plus de 100 millions de dollars pour un projet de production de lithium géothermique, qualifié de « plus grand du monde », qui permettra de fabriquer les batteries d’un million de voitures électriques. Le constructeur espère pouvoir lancer 25 nouveaux modèles d’ici six ans aux États-Unis. La production implantée en Amérique du Nord offrira un accès aux avantages de l’IRA. Celsius (ex-Schlumberger), a par ailleurs profité, entre autres, de l’Inflation Reduction Act pour mener un projet de géothermie d’envergure, dans le Massachussetts.
Autre exemple : Vinci s’est placé sur le secteur des renouvelables de ce côté-ci de l’Atlantique en investissant dans une start-up, NatPower. Le but : développer des projets d’énergie renouvelable aux États-Unis, essentiellement photovoltaïque et éolienne terrestre. Un autre mastodonte du Cac 40, Veolia, a fait des États-Unis une cible de choix. Le pays de l’Oncle Sam, qui représente aujourd’hui 11% du chiffre d’affaires du groupe, a été identifié comme l’une des zones de forte croissance, avec l’ambition d’y doubler le chiffre d’affaires (5,4 milliards de dollars l’an dernier) d’ici à 2030. Impliquée dans trois secteurs phares (gestion de l’eau, des déchets et chauffage urbain), l’entreprise française lorgne sur la construction d’usines qui nécessitent de grands volumes d’eau purifiée et recyclée pour fonctionner, et qui sont parfois développées dans des zones déjà très sèches, comme en Arizona.
Qu’en sera-t-il dans le futur ? Les vraies retombées de l’IRA se verront dans les années à venir, lorsque les déclarations d’impôts des sociétés auront été transmises aux services fiscaux. Goldman Sachs a déjà prévenu que le montant prévu, ces 369 milliards sur dix ans, allaient être allègrement dépassés sur cette période. Par combien d’entreprises françaises ?
C’est le retour d’un événement que l’on aime particulièrement chez French Morning, car non seulement il met en valeur un savoir-faire extraordinaire – celui des meilleurs boulangers et boulangères de l’agglomération, mais il nous permet également de nous retrouver dans une ambiance délicieusement festive !
Le concours de la meilleure baguette réunit chaque année plusieurs centaines d’entre-vous dans plusieurs villes des États-Unis ainsi qu’au Royaume-Uni, et c’est donc avec beaucoup de joie que nous annonçons la tenue de l’édition 2024 du concours de la meilleure baguette de Washington DC cet automne ! Elle se déroulera le lundi 21 octobre de 6:30pm à 8:30pm, à La Maison Française, au sein de l’Ambassade de France aux États-Unis.
Aujourd’hui, nous avons besoin de vous pour savoir quelles boulangeries convier à ce grand événement. Votez pour les meilleures baguettes de la région ici. Ce sont vos votes qui définiront la liste des boulangeries qui seront invitées à participer à la grande compétition du 21 octobre.
Goûtez et votez!
Vous êtes déjà nombreux à en connaître le principe : lors de cette croustillante soirée, vous aurez l’occasion de goûter les pains, baguettes et autre création originale d’artisans et artisanes hors pair. Puis, une fois la tournée des stands terminée, vous pourrez voter pour votre baguette préférée et ainsi décerner le Prix du public. Le tout accompagné d’un buffet de fromages, de charcuterie et d’un verre de vin.
Un autre prix sera attribué, celui d’un jury de professionnels. Des chefs et experts goûteront, à l’aveugle, les baguettes en compétition et voteront, tout comme vous, afin d’attribuer le Grand Prix de la meilleure baguette de Washington DC.
Désignez vos boulangeries préférées
Mais avant de nous retrouver le 21 octobre, nous avons besoin de votre aide pour désigner les boulangeries qui auront la chance de participer à la finale. Partagez avec nous le nom de vos boulangeries préférées en remplissant ce formulaire avant le 23 août. Nous comptons sur vous !
? Les billets pour la finale sont d’ores et déjà en vente ici. Un conseil : ne tardez pas trop à prendre vos places…
L’édition 2024 du concours de la meilleure baguette de Washington DC est sponsorisée par l’importateur de produits française Paris Gourmet, et sa marque de beurre Beurremont.
Iced coffee dans une main et un grand sourire aux lèvres, Florent (prénom changé à la demande de l’intéressé) profite de ses premiers mois à New York. Début février, ce quadragénaire a quitté une situation très confortable à Paris pour suivre son épouse, mutée à Manhattan. « Avec nos deux enfants, nous habitions un vaste appartement dans le XVIe arrondissement. Je travaillais dans une banque et j’ai démissionné », raconte-t-il. « Mais je ne regrette rien. On aime beaucoup la vie ici, le dynamise, le sourire, l’enthousiasme des Américains. Même si financièrement, c’est un sacré investissement ! »
Vivre à New York coûte cher, très cher. Avec ses loyers exorbitants et son coût de la vie élevé, The Big Apple est considérée comme la ville la plus chère des États-Unis. Et on a beau être préparé, la réalité fait souvent mal.
Des logements plus petits et bien plus chers
Dans le XVIe arrondissement parisien, Florent vivait dans près de 110 mètres carrés. À New York, « nous habitons près de Time Square, dans un appartement qui doit faire 80 mètres carrés, indique-t-il. « Nous payons 7.000 dollars de loyers, deux fois plus qu’à Paris ». Et, s’il est satisfait de l’école franco-américaine de son fils, « elle coûte autour de 40.000 dollars l’année. Sans compter la crèche de ma fille, environ 3.000 dollars par mois ».
En tant qu’expatriée, l’épouse de Florent reçoit 4.000 dollars par mois en housing allowance de la part de son entreprise, qui couvre aussi les frais de scolarité de son fils à hauteur de 25.000 dollars par an. « Les aides de mon épouse durent trois ans. Cela me laisse largement le temps de retrouver un emploi », estime le Français.
Selon la base de données en ligne Numbeo, le salaire moyen après impôts à New York est d’environ 5.700 dollars par mois, et d’environ 3.125 dollars (2.916 euros) à Paris. Mais à Paris, ville la plus chère de France, un appartement avec un salon et une chambre coûte en moyenne 1.456 dollars (1.359 euros). L’équivalent new-yorkais monte à 4.300 dollars.
Des restaurants décevants
Côté transports, un pass Navigo parisien coûte environ 90 dollars (86 euros) par mois. À New York, pas de forfait mensuel, vous devez débourser 2,90 dollars à chaque trajet. Si vous utilisez le sans contact de votre téléphone, les trajets sont gratuits, chaque semaine, après 34 dollars dépensés. Mais cela représente quand même 136 dollars par mois !
Globalement, le coût de la vie est supérieur de 25% côté américain. Les courses sont en moyenne 20% plus chères qu’à Paris, et les restaurants 30%.
Comme Florent, Claude, tout juste 60 ans, cherche un emploi. Avec sa femme et son fils de 11 ans, ils se sont installés à New York en août dernier. S’il peste contre son loyer de 8.000 dollars, il est particulièrement contrarié par la nourriture new-yorkaise.
Le couple débourse environ 1.300 dollars par mois en courses. En France, ils habitaient à Colombes, à côté de Paris, et sortaient souvent au restaurant. Une habitude perdue outre-Atlantique. « Pour 50 euros, on mangeait très bien », se souvient Claude. « Ici, vous pouvez payer le double et être complètement déçu. C’est généralement trop gras, trop lourd. En dix mois, j’ai perdu 13 kilos ! »
Une offre culturelle appréciée
Mais Claude se dit heureux à New York, une « ville fantastique ». Le Français apprécie la multitude d’offres culturelles proposées, cette fois à moindre coût. « Comme j’ai ma carte de résident, je peux payer le montant que je souhaite pour accéder aux musées publics », indique-t-il.
Les musées de New York, Christine, la cinquantaine, les connaît bien. Au point d’avoir décroché un poste de volunteer au Metropolitan museum. « J’ai un visa H4 qui ne m’autorise pas à avoir une activité rémunérée. Bien que mon poste au MET ne soit pas payé, il est valorisé comme un vrai job. »
Avec sa petite dernière et son mari, enseignant chercheur embauché à New York University (NYU), Christine s’est installée à Manhattan en août dernier. Leur appartement à Washington Square appartient à l’université. Grâce à son loyer sponsorisé et contrôlé, ils ne déboursent que 2.300 dollars chaque mois, sans risque d’augmentation les prochaines années. Un avantage pour la famille, qui ne pensait pas avoir à débourser entre 40.000 et 55.000 dollars pour l’année scolaire de leur fille.
New York, ville des extrêmes
« Notre situation nous permet de vivre confortablement, même si la moitié du salaire part en impôts, taxes et cotisations.Les restaurants sont aussi trop chers pour ce qu’ils offrent » estime Christine. « Le niveau sonore est trop élevé. La course aux ‘tips’ incite les serveurs à faire tourner les services rapidement pour accueillir plus de clients. »
Mais comme Florent et Claude, Christine apprécie sa vie new-yorkaise, louant le dynamisme de la ville et la multitude d’offres culturelles. Pour elle, New York est la ville des extrêmes, où il est facile de débourser des centaines de dollars en une soirée, comme pour les « spectacles fantastiques » de Broadway, et tout aussi simple de profiter de concerts et d’expositions gratuits, sur les grandes avenues et près des lieux touristiques.
La Bastille Day de New York, organisé par le Consulat de France, était de retour ce 14 juillet à Summer Stage, à Central Park et a battu tous les records: entre 10 et 12000 personnes selon les organisateurs. Une longue file d’attente pour certains mais un spectacle plein en récompense.
Ce 14 juillet était le premier Bastille Day du tout nouveau Consul Général de France à New York, Cédrik Fouriscot, arrivé courant juin dans la Grosse Pomme.Entre 10 000 et 12 000 personnes se sont retrouvées au Summerstage de Central Park pour assister aux concerts de Magic System, IAM et Laurie Darmon, entre autres.Laurie Darmon, jeune auteure-compositrice-interprète française, a fait un arrêt à New York à l’occasion de ce Bastille Day lors de sa tournée nord-américaine.Magic System étaient aussi présents pour Bastille Day au Summerstage de Central Park. French Morning les a rencontrés peu avant l’événement pour une interview à retrouver ici.Le groupe a fait danser les Français présents avec ses titres phares tel que l’incontournable “Magic In the Air”.Akhenaton (à gauche) et Shurik’n (à droite) d’IAM étaient de retour à New York pour le plus grand plaisir des Français présents à Bastille Day.Groupe mythique du rap français des années 80, IAM expliquait à French Morning son attachement pour les États-Unis avant Bastille Day.Dès la nuit tombée, le DJ français The Avener a pris ses platines pour faire danser jusque tard la foule.La chaleur new-yorkaise n’a pas empêché Français et francophiles de danser jusqu’au bout de la nuit.
French Expat vous propose cette semaine un épisode porteur d’espoir sur la reconstruction après des violences conjugales, à travers le témoignage de Benjamin, un ingénieur français installé en Arizona. Benjamin partage avec nous son histoire en tant que victime de violences conjugales de la part de sa partenaire. Un sujet souvent méconnu et qui regorge de tabous. Il raconte son parcours difficile pour faire reconnaître les abus qu’il a subis, les obstacles juridiques qu’il a surmontés, et la lutte contre les stéréotypes de genre profondément ancrés dans la justice américaine. Au cours de cet épisode, Benjamin décrit son combat pour obtenir justice, notamment lors de son procès dans lequel il a décidé de se défendre lui-même. Il aborde également les défis liés à la garde partagée de son fils. Mais malgré les difficultés, Benjamin trouve la force de se reconstruire et partage avec beaucoup d’optimisme sa vision de l’avenir. Il nous raconte comment il a trouvé soutien et résilience au sein de son entourage, et évoque son projet de reconversion professionnelle pour aider d’autres personnes confrontées à des situations similaires.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Malgré un nom similaire, la carte de crédit américaine n’a rien à voir avec la carte de « crédit » française. Dans l’Hexagone, les cartes dont nous nous servons quotidiennement sont en grande majorité des cartes de débit : lorsque vous payez, le montant est directement, ou très rapidement (par exemple à la fin du mois), débité de votre compte en banque.
La carte de crédit américaine permet de faire des achats, littéralement, à crédit. Lorsque vous payez avec, aucun montant n’est débité de votre compte, mais vous vous engagez à tout rembourser à l’échéance (généralement chaque fin de mois), sous peine de payer des frais supplémentaires.
Frais et pénalités
Pour un prêt classique, vous devez donner des garanties (apport financier, hypothèque d’une maison…). C’est différent pour une carte de crédit. L’établissement émetteur n’a, en théorie, aucune assurance que vous le rembourserez. D’où des taux d’intérêt supérieurs à ceux d’un prêt bancaire classique, notamment si vous vous tournez vers des cartes de crédit dites « haut de gamme » qui donnent divers avantages.
En plus de taux d’intérêt fixes, vous pouvez subir des pénalités en cas de prêt non remboursé. « Dans un premier temps, vous risquez de devoir payer des frais de retard, qui s’élèvent en moyenne à 33,97 dollars, détaille Cassandra Happe, analyste chez WalletHub, une compagnie américaine de conseils en finance. L’émetteur de votre carte de crédit peut aussi appliquer un taux d’intérêt de pénalité à vos transactions futures, après vous avoir donné un préavis de 45 jours. Si vous avez 60 jours de retard sur un paiement, ce taux d’intérêt de pénalité peut s’appliquer à l’ensemble de votre solde. »
En plus des frais, ne pas rembourser votre crédit mensuel peut avoir de graves conséquences sur votre credit score, historique de crédit que vous devez indispensablement garder positif si vous voulez obtenir des prêts bancaires ou même tout simplement louer un appartement. « Un défaut de paiement prolongé pourrait entraîner la fermeture de votre compte, des poursuites judiciaires ou la vente de votre dette à une agence de recouvrement. Pour éviter ces pénalités, il est recommandé de mettre en place des paiements automatiques et de rester à jour dans le paiement de vos factures de carte de crédit », ajoute la conseillère.
Commencez avec une carte « sécurisée »
Pour éviter cela, la plupart des banques ne donnent pas de cartes de crédit au tout venant. Si vous avez un compte américain, demandez d’abord une carte de crédit dite « sécurisée » : chaque mois, vous déposez un certain montant, en gage de garantie, et n’êtes autorisé qu’à dépenser celui-ci. La banque est assurée de récupérer ce qu’elle vous prête et, tant que vous remboursez le crédit, votre credit score s’améliore.
« Attendez entre six mois et un an avant de demander une carte de crédit classique, le temps de consolider votre credit score, de préférence dans le même établissement. Si une banque vous connaît, elle vous accordera plus d’avantages, conseille Cassandra Happe.
Les cartes à privilégier
Vous voulez une carte de crédit, mais ne savez pas vers qui vous tourner ? Voici quelques exemples intéressants. Si vous débutez, on ne peut que vous conseiller une carte Chase Freedom. Elle offre 1,5% de remise sur tous vos achats, sans aucun frais annuel. Si vous êtes étudiants, vous pouvez opter pour une carte « sécurisée » de chez Discover : aucun frais annuel et 2% de remise et de nombreuses récompenses la première année.
En plus des banques, de nombreuses compagnies proposent leurs propres cartes de crédit, avec de nombreux avantages associés. Vous utilisez fréquemment Amazon Prime ? La carte Prime Visa vous offre 5% de remise sur Amazon.com, Amazon Fresh et Whole Foods Market. Des remises de 1 ou 2% sont également disponibles pour de nombreux autres achats, sans aucun frais annuels. Les magasins Target proposent également leur carte, avec 5% de remise sur leurs produits et des livraisons gratuites.
Les cartes à éviter
Si vous voyagez régulièrement, de nombreuses cartes de crédit vous permettent aussi de gagner des points pour chaque dollar dépensé. Après avoir atteint un certain seuil, ces point peuvent être échangés contre des remises sur des vols ou des hôtels.
La carte Mastercard Gold Cart offre par exemple jusqu’à 200 dollars de remise sur des billets d’avions ou pour des services de conciergerie. Mais ses frais vertigineux de 995 dollars par an en font une carte à éviter. Avec ses frais mensuels, annuels, et ses taux d’intérêt de 36%, la carte First PREMIER Bank Mastercard est également à oublier.
Les sites pour s’informer
La densité de l’offre de cartes de crédit est telle ici que chasser les promos est devenu un sport national, avec un ensemble de sites offrant information et service pour aider à choisir, parmi lesquels NerdWallet ou encore The Points Guy, destiné en particulier aux cartes liées au voyage, mais qui est devenu un véritable media, couvrant l’industrie de la carte de crédit dans son ensemble, lu par plus de 12 millions de personnes chaque mois. Ces deux sites, parmi bien d’autres, sont d’excellentes sources si vous décidez de vous passionner pour les avantages de telle ou telle carte.
En résumé
Quelle carte choisir pour débuter ?
Optez pour une carte de crédit dite « sécurisée » sans frais annuel et avec de faibles taux d’intérêt. Si vous êtes étudiants, vous pouvez opter pour une carte spécialement pensée pour vous.
Quelles sont les règles à respecter ?
Pensez à toujours rembourser votre crédit à chaque fin de mois, sous peine de payer des frais supplémentaires et de faire baisser votre credit score.
Quels sont les différents types de cartes de crédit américaines ?
En plus des banques, de nombreux commerces proposent leurs propres cartes, comme Amazon ou Target. Pensez-y si vous êtes un consommateur régulier.
Vous avez peut-être vu la série « Yellowstone » avec Kevin Costner et rêvé vous aussi de faire l’expérience de cet Ouest sauvage. Vous avez peut-être aussi développé l’envie de vous frotter à cette culture de cowboy qui semble ne pas avoir pris une ride depuis les livres et films de votre enfance et de vous plonger au cœur des paysages intenses au confluent des plaines infinies et des reliefs découpés des Rocheuses ? On vous comprend !
Au siècle dernier, il était commun pour les ranchers d’offrir gracieusement le gîte et le couvert aux voyageurs de passage. Avec le temps, une forme de paiement a commencé à se mettre en place en échange de cette hospitalité et, petit à petit, le séjour en ranch est devenu un business. Dans le même temps, beaucoup de régions agricoles ont connu la crise et l’urgence de se réinventer. Le tourisme en ranch a commencé ainsi, d’abord timide puis florissant.
Séjourner dans un ranch américain est un concept qui attire de nombreux voyageurs mais il n’est pas facile de s’y retrouver parmi les différentes offres et surtout de dénicher l’expérience authentique et immersive loin des usines à tourisme qui font partie intégrante de cette économie. On vous explique dans cet article comment choisir votre séjour dans un ranch américain et comment trouver les pépites hors des sentiers battus.
Les différents concepts d’un séjour dans un ranch américain
Vous avez peut-être entendu parler de dude ranch ou encore de ranch de travail. Il y a plusieurs termes pour décrire les séjours dans les ranchs américains et chaque concept fait référence à une expérience touristique bien différente.
Guest ranch. Souvent plus haut de gamme avec une petite touche luxe (mais pas obligatoirement), le guest ranch, c’est un peu le logement ambiance ranch à la carte. Vous pourrez y poser vos valises pour une ou plusieurs nuits et profiter du décor et de l’ambiance sans pour autant prendre part à la vie du ranch. Souvent, en option, vous aurez quelques activités à la carte comme des balades à cheval ou des sorties pêche à la mouche.
Ranch de travail. Le ranch de travail, working ranch, est un ranch en fonctionnement où les voyageurs séjournent pour participer à la vie de la ferme. Le tri du bétail est une des activités principales d’un séjour dans un ranch de travail. Dans tous les cas, les voyageurs y viennent pour travailler et apprendre le métier de rancher, on y vit à l’heure des bêtes et dans une ambiance on ne peut plus cowboy.
Dude ranch. Un dude ranch est un ranch de loisir classique qui accueille des visiteurs et leur offre la possibilité de découvrir la vie dans un ranch avec un programme touristique axé cheval. En général, les journées sont rythmées par les activités à cheval (apprentissage de la monte western et de ses disciplines comme le barrel racing et de longues balades à cheval…). Certains de ces ranchs proposent aussi une initiation au tri du bétail. En fin de journée, on profite du décor et des activités proposées sur place.
Quel format pour quel type de séjour dans un ranch américain
En fonction du type de séjour que vous choisirez, vous serez contraint à un format particulier. Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver.
Le séjour le plus flexible étant le guest ranch où, généralement, il est possible de venir pour une durée personnalisable (bien que, selon les saisons et les établissements, vous pourrez avoir un nombre de nuits minimum). Vous aurez aussi le choix des activités sur place.
Côté ranch de travail, en général, vous aurez une durée imposée à des dates précises. Le programme de votre séjour sera défini par le travail à réaliser sur place selon les besoins.
Enfin, pour les dude ranch, le cas de figure le plus courant est un séjour d’une semaine avec un programme fixe comprenant des activités à cheval chaque jour. Hors saison, il est parfois possible d’y venir sur des durées plus courtes ou même à la nuit, en version guest ranch ou même B&B.
Il est important de garder en tête que tout ceci n’est pas linéaire. Certains guest ranchs offrent un programme fixe avec des dates imposées comme les dude ranchs, notamment en été. C’est le cas, par exemple, des gros guest ranchs assez luxueux. Certains dude ranchs offrent eux, un séjour plus à la carte hors saison avec simplement le logement et éventuellement les repas et des activités à la carte selon la météo.
Quel budget pour un séjour dans un ranch américain
Côté budget, ne soyez pas surpris mais ce genre de séjour n’est pas donné. Pour vous donner une idée, il faut compter autour de 1500 et 4500$ par semaine et par personne pour séjourner une semaine dans un dude ranch et entre 250 et 600$/nuit. Petit conseil, demandez bien si les taxes et le tip sont bien compris dans le prix annoncé, on pourra attendre que vous rajoutiez 18% de plus pour le tip.
Quelle région pour quel type de séjour
Les séjours en ranch sont plutôt une affaire de monte western et de culture cowboy. C’est donc logiquement dans les régions de l’Ouest que l’on trouve ce type de séjour. C’est aussi historiquement là où se trouvaient la majorité des ranchs de bétail. Cela ne veut pas dire que vous ne trouverez pas de séjours en ranch sur la côte est, il y en a, mais ce n’est pas la norme. Le charme sera aussi différent car vous ne serez pas immergés dans la même culture ambiante. Voilà la plupart des régions à privilégier quand on cherche un séjour dans un ranch américain.
Les ranchs des Rocheuses
Vous trouverez de nombreux ranchs au Wyoming et au Montana, notamment autour du Yellowstone. Il y en a aussi pas mal en Idaho et au Colorado. Les ranchs de cette région ont un univers proche de la série Yellowstone, là où les plaines infinies rencontrent les Rocheuses dans une ambiance Ouest sauvage au pied des montagnes. Beaucoup de ranchs de travail se trouvent au nord de la région. On y trouve sinon, en majorité, des dude ranchs mais aussi des guest ranchs.
Les ranchs du Texas
La région du Hill Country concentre la plupart des ranchs du Texas, c’est une destination touristique connue pour ses ranchs texans traditionnels où l’on peut travailler comme séjourner pour le plaisir. Ici, c’est une ambiance toute autre, toujours aussi cowboy mais à la mode texane dans un mélange d’influences latines et d’effluves de barbecue.
Les ranchs du sud-ouest
On trouve aussi des ranchs dans les régions plus désertiques de l’Arizona et du Nouveau-Mexique, avec des dude ranchs et des guest ranchs comme sorties d’un Western. Paysages à perte de vue, ciel bleu et ambiance aride, vous voyez le décor !
Saisonnalité des séjours en ranch
Choisir une région ne se fait pas qu’en fonction de ses envies, il faut aussi prendre en compte la météo. Certaines régions se prêtent plus à un séjour estival que d’autres et inversement. En hiver, certains établissements sont de toute façon fermés.
Où partir en été ?
En été, on privilégie la région des Rocheuses, plus fraîche. C’est le moment idéal pour faire un road trip et séjourner au passage dans un guest ranch, ou passer une semaine immersive dans un ranch américain des Rocheuses. Le reste de l’année, l’offre est plus limitée et certains ranchs ferment complètement en hiver.
Où partir en hiver ?
La région du sud-ouest est intéressante en hiver. L’idée étant deprivilégier une région avec une météo douce et des températures moins caniculaires qu’en été.
Où partir à la mi-saison ?
Le Texas est une saison parfaite pour partir à la mi-saison, les températures sont agréables et la saison bat son plein.
Comment sélectionner son ranch
Vous avez déjà maintenant une bonne idée de ce qui va orienter votre choix de séjour dans un ranch américain.
le format et la durée du séjour
le budget
la saisonnalité
Ces paramètres seront vos premiers critères de choix mais il y a aussi quelques autres facteurs à avoir en tête lorsque vous cherchez un séjour dans un ranch américain :
le niveau à cheval, principal critère de votre choix. Bien que la plupart des ranchs arrivent à s’adapter aux cavaliers débutants comme confirmés, certains ranchs s’adressent exclusivement aux cavaliers intermédiaires et confirmés. Pensez bien à vérifier cela en amont.
l’accessibilité du ranch, beaucoup de ranchs se trouvent dans des régions isolées, vérifiez donc la distance avec l’aéroport international le plus proche. Assurez-vous que vous puissiez accéder au ranch avec un véhicule classique. Bon à savoir : certains ranchs proposent des navettes pour rejoindre le ranch, cela vous évitera de louer une voiture qui ne vous servira probablement pas dans le cas d’un séjour immersif.
Où chercher ?
Si vous cherchez une expérience plus luxe :
N’hésitez pas à taper directement vos critères « luxury ranch vacations/hollidays/stays », appuyez-vous sur les articles des médias spécialisés dans le tourisme de luxe (Condé Nast Traveler, Travel + Leisure…) et pensez à bien toujours vérifier les avis sur Google avant de vous engager.
Si vous cherchez un ranch de travail :
L’offre est plus restreinte et il est plus facile de tomber directement sur un établissement en cherchant sur Google mais les résultats restent timides. Encore une fois, pensez à vérifier les avis des voyageurs. Une autre option est de s’appuyer sur les ressources locales comme Dude Rancher Association.
Si vous cherchez un ranch familial et authentique :
C’est là où vous allez tomber sur une multitude d’offres et qu’il sera plus difficile de vous y retrouver avec la difficulté d’être exposés en priorité aux établissements très touristiques. Décrypter l’offre sur les sites en direct en prenant en compte les critères que nous avons listés dans cet article en couplant à une vérification des revues sur Google vous permettra déjà de vous faire une bonne idée des séjours proposés.
Une autre option pour gagner du temps et avoir la garantie de tomber sur des structures authentiques et de s’appuyer ici aussi sur des réseaux :
Les réseaux locaux. Pourquoi ne pas déjà commencer par aller voir sur le regroupement des ranchs de tourisme de la côte ouest et des Rocheuses Dude Rancher Association. Vous pourrez sélectionner les ranchs selon vos critères, considérez la capacité d’accueil pour écarter les grosses structures. Regardez aussi dans l’État de votre choix et tapez, pour le Colorado par exemple, (Colorado) Dude Ranch Association. Vous allez tomber sur des réseaux sur le même principe.
Un label indépendant de ranch. À ce jour, il n’existe qu’un seul label indépendant, il s’agit de Travel en Ranch. Ce label regroupe les ranchs authentiques et familiaux des Rocheuses. En fonction de votre budget, de vos envies, de votre niveau de cheval et du temps dont vous disposez, les Françaises qui ont créé ce label vous aident à trouver le séjour en ranch parfait pour vous.
Quelques idées de séjours immersifs en ranch
Il existe de nombreuses options pour un séjour immersif dans un ranch américain, voici quelques exemples :
Privatiser un ranch, s’initier au travail du bétail et apprendre des meilleurs cowboys dans un magnifique ranch du Colorado. Idéal pour les familles et petits groupes de 4 à 6 personnes. Plus d’informations ici.
S’offrir un séjour de luxe au cœur des reliefs du Grand Teton, se déconnecter le temps de 4 nuits et profiter des activités nature et de l’excellente cuisine du lodge. Plus d’information ici.
Vivre au temps des cowboys texans au cœur du pays des ranchs au Plus d’informations ici.
S’immerger une semaine dans l’univers d’une famille du Montana installée depuis des générations dans un ranch historique du 19ème siècle. Profiter des activités à cheval en journée et terminer par une soirée dans le saloon du ranch ou bien dans le bain à remous, vous en saurez plus par ici.