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IAM à Bastille Day : le plus new-yorkais des groupes marseillais

Akhenaton, le chanteur du groupe de hip-hop marseillais IAM connaît New York comme sa poche. Le New York dangereux et crasseux, mais authentique des années 80. Et puis la ville d’aujourd’hui dont il éprouve toujours le magnétisme, même s’il se dit « déçu par son européanisation ». Sa famille est d’ici, Brooklyn, Coney Island, mais aussi du Connecticut ou de LA.

Lycéen, et pour le récompenser de ses bons résultats scolaires, sa tante lui offre un voyage aux États-Unis. Los Angeles le déçoit. « Trop proche de la côte méditerranéenne. En moins bien ». Mais coup de foudre pour New York dont il est nourri d’images fantasmées à partir des musiques qu’il écoute, le casque de son Walkman sur la tête. « C’était comme connaître une ville à travers sa bande originale ». On est en 1984.

À partir de cette année, Akhenaton et son groupe formé en 1989 ne cesseront de revenir pour y enregistrer presque tous leurs albums, collaborer avec des artistes comme le rappeur Rakim, ou s’y produire en concert comme ce sera le cas en ce Bastille Day organisé par le Consulat général de France ce dimanche 14 juillet.

Révolution des esprits et poésie francophone

La Révolution ? « On sait bien aujourd’hui qu’aucune n’a jamais fonctionné. Celle de 1789 a donné le pouvoir aux bourgeois. » IAM prône la révolution des esprits. Akhenaton se définit comme un patriote, à l’opposé d’un nationaliste. « Le patriotisme, c’est travailler à une nation où les gens sont solidaires, où chacun essaye de trouver des solutions qui conviennent à tout le monde. »

Un monde qui s’est ouvert aux influences, même aux États-Unis. « Dans les années 80, un rappeur qui serait venu du New Jersey n’aurait pas été accepté à New York. Aujourd’hui, un chanteur d’origine nigérienne peut avoir plus de succès qu’un Américain ». Et la francophonie ? « Elle est partout en retrait sur le continent africain. C’est grave, mais la seule chose qu’on puisse faire, c’est porter nos poésies, nos mots, en étant honnête, en disant la vérité. » Pour illustrer ses propos, Akhenaton cite Tam Tam de l’Afrique, un titre dont il qualifie les paroles de « pointues et engagées ». Au programme du Bastille Day ? Comme Magic System (article ici), le groupe n’interprétera que des « gros classiques » pendant leur heure de concert.

L’émotion est toujours là

Dans le public du Ramsey Playfield, il n’y aura pas que des Français, mais aussi « des copains qui rappaient dans les années 90, des patrons de studio d’enregistrement… Nous y avons gardé des liens artistiques et amicaux très forts. » Et tellement de souvenirs ! « C’est ce qui reste, à la fin, les souvenirs. Les seules choses qui t’appartiennent vraiment. »

Alors même si New York n’est plus « la Mecque du hip-hop, même si on n’y respire plus les mêmes odeurs qu’autrefois, même si Soho n’a plus rien de populaire, IAM reste le groupe marseillais de New York », s’amuse Akhenaton. Pas le temps cette année, de « vivre en coloc avec les autres membres du groupe, comme quand on enregistrait nos albums ». Pas le temps de se balader en famille en refaisant l’histoire de la ville. Le programme de l’été est trop chargé pour offrir cette liberté. Mais toujours autant de plaisir et d’émotions. « Toutes les fois où je suis là, je pense à mon père qui aurait voulu me voir chanter à Central Park. »

Bastille Day 2024 : Le programme des célébrations du 14 juillet au Texas

L’actualité politique du moment n’empêchera pas les Français du Texas d’aller porter fièrement les couleurs de la France le 14 juillet et de s’amuser. Tournoi de pétanque, soirée dansante, exposition artistique ou dîner en 5 temps, cette année il y en aura pour tous les goûts aux quatre coins du Lone Star State.

Houston

Rendez-vous le dimanche 14 juillet à partir de 5pm au stade de Rice University pour une soirée gratuite organisée par le consulat et la chambre de commerce Franco-américaine (FACC). Cette année, les organisateurs font un clin d’œil aux Jeux olympiques et paralympiques ainsi qu’au 19e sommet de la Francophonie, deux évènements majeurs qui auront lieu en France d’ici la fin de l’année. La soirée festive et familiale rendra hommage au sport, au spatial et à la richesse de la francophonie dans la musique et en cuisine. Inscription obligatoire en ligne. Rice University, 6100 Main street, Houston.

Bastille Day Houston © Consulat de France

Pour les amateurs d’art, rendez-vous au Rienzi, la branche du Museum of Fine Arts consacrée aux arts décoratifs européens qui ouvrira gratuitement ses portes à l’occasion du 14 juillet. L’évènement est ouvert à tous de 1pm à 5pm mais l’inscription est fortement recommandée sur le site du musée. Au programme, une visite en français des pièces françaises du musée, de la musique française ainsi que des ateliers d’arts plastiques. Museum of Fine Arts, 1406 Kirby Drive, Houston.

Dallas

Rendez-vous à Bishop pour le traditionnel « Bastille on Bishop », une block party qui rend tous les ans hommage aux racines françaises du quartier. L’évènement est gratuit et en plein air, mais il vous faudra acheter le verre officiel pour pouvoir consommer des boissons alcoolisées. Pour acheter son verre et deux boissons pour la somme de 35$, c’est par ici. Si vous envisagez de dîner sur place, pensez à réserver à l’avance pour éviter plusieurs heures d’attente. N’oubliez pas de passer par Marcel Market, la boutique française du quartier tenu par un couple de parisiens, et de vous arrêter au stand de l’Alliance Française qui organisera un concours de la plus belle tenue française en partenariat avec la marque Sézane (spoiler alert: les tote bags « Bonjour Texas » seront remis sur le stand !)

Bastille on Bishop. © Go Oak Cliff

Si vous préférez une bonne table à une soirée dansante, pensez à vous renseigner auprès de votre restaurant préféré, plusieurs d’entre eux proposeront des menus spéciaux à l’occasion du 14 juillet.

  • Déjeuner au vignoble avec un menu gourmand arrosé de vins du domaine le 14 juillet de 12pm à 1:30pm au Triple N Ranch winery. Prix fixe de 35$.
  • Cours de cuisine française au Culinary Community Kitchen le 14 juillet de 5pm à 7pm pour un évènement familial ouvert aux enfants de plus de 6 ans. Compter 30$ par enfant et 70$ par adulte.

En prime, portez votre béret pour bénéficier de remises spéciales dans les restaurants participants.

Fort Worth

Rendez-vous pour un happy hour au célèbre musée Kimbell le 12 juillet de 5pm à 7pm. Au programme de la soirée organisée en partenariat avec Fort Worth Sister Cities International, des activités pour toute la famille et une chasse aux trésors autour de la France sur un fond de jazz du groupe Kim Platko Trio. L’évènement est gratuit mais l’inscription obligatoire sur le site de Fort Worth Sister Cities . Kimbell Art Museum, 3333 Camp Bowie Boulevard, Fort Worth.

Poursuivez la soirée au restaurant le Saint-Emilion pour un buffet français qui aura lieu de 6pm à 8:30pm au prix fixe de 80$. Les réservations ouvriront le samedi 13 juillet à midi.

Fredericksburg

Le restaurant Rhinory des vignobles Feast & Merriment rend hommage à l’audace française à l’occasion d’un diner d’accords mets et vins en 5 temps que les propriétaires décrivent comme étant « d’inspiration française avec une touche texane ». Le menu alléchant est disponible sur le site de l’évènement sur lequel vous pourrez également faire votre réservation. Prix par personne : 185$ pourboires inclus.

San Antonio

Le French Festival sera de retour pour sa troisième édition le samedi 13 juillet de 10am à 8pm. Plus de 20 équipes venues d’Austin, Dallas et San Antonio s’affronteront dans un tournoi de pétanque, pendant que les plus gourmands se délecteront de crêpes du sponsor de l’évènement, Sweet Paris. Le festival a pour ambition de rassembler français et amoureux de la France dans une ambiance bon enfant, autour de voitures de collection françaises, de musique live et de bons plats des restaurants partenaires L’Occitane en Provence, Le Madeleine, Tardif’s, Sur la Table et Stella. Pour inscrire votre équipe au tournoi de pétanque, rendez-vous sur le site, rubrique « team sign-up ». Pour les autres, on se retrouve sur place pour l’évènement gratuit.

French Festival. © Visit San Antonio

Publié le 27 juin 2024. Mis à jour le 11 juillet 2024.

Bastille Day : Où faire la fête dans la Bay Area ?

Le 14 juillet, San Francisco et toute la Bay Area célèbreront la fête nationale française. Entre gastronomie, musique et soirées dansantes, il y en aura pour tous les goûts. Voici une sélection d’événements à ne pas manquer.

Bastille Day Festival et Dance Party

Après une année d’interruption, le Bastille Day Festival est de retour à San Francisco, dans un nouveau lieu. Cet événement incontournable pour la communauté francophone et francophile de la Bay Area se tiendra cette année au SF Design Center Galleria, dans le Design district. Sur quatre niveaux disposés autour d’un atrium, on pourra découvrir de nombreux stands de spécialités culinaires françaises avec la présence de Maison Porcella, The French Spot, My French Cuisine, Petit Pot ou encore Maison Benoît, quatre bars, et de nombreux exposants. Le festival se déroulera de 11am à 5pm. SonoMusette, Bistro Moustache et & Friends Band assureront l’animation musicale. En préparation des J.O de Paris auront lieu des démonstrations de break dance et d’escrime. À noter que les billets sont à 10 dollars jusqu’au 8 juillet, et 20 dollars ensuite. Plus d’infos.

DJ ou menuet ?

À partir de 7pm, le Bastille Day Festival deviendra une French Dance Party, animée par le DJ Franck Boissy, avec une démonstration de French Cancan, et un buffet préparé par My French Cuisine. Les billets vont de 10 dollars (entrée seule achetée avant le 8 juillet) à 75 dollars (avec buffet VIP et champagne). Plus d’infos.

Autre ambiance à l’Alliance française de Berkeley : Danielle Shanz, présidente du board de l’AFB et professeure de danses de salon, donnera un cours de menuet, que l’on dansera, non pas au son du clavecin, mais sur un rap ! L’événement se déroule le samedi 14 juillet, de 11am à 1pm. L’entrée est gratuite, et des sandwiches seront servis. On vous demande simplement d’apporter une bonne bouteille à partager. Plus d’infos.

Autour d’une bonne table

À San Francisco, sur Belden Lane, plusieurs restaurants de cette ruelle très agréable fêteront la fête nationale le dimanche 14 juillet de 5pm à 9:30pm, avec menus spéciaux, musique française et distribution gratuite de bérets. Les réservations sont recommandées chez Café Bastille, B44 Catalan Bistro, Sam’s Grill, Café Tiramisu, Leleka et Toy Soldier. Plus d’infos.

Les restaurants Left Bank de Menlo Park, Larkspur et San José proposeront tous un menu spécial Bastille Day le dimanche 14 juillet, avec terrine au boudin noir et coq au vin le tout accompagné d’une dégustation de vins pétillants et champagne. Ces menus sont disponibles au déjeuner et au dîner.  Plus d’infos.

Bardot, Django ou pétanque ?

Le 11 juin dernier nous quittait Françoise Hardy. Le samedi 13 juillet, la soirée Bardot a Go Go lui rendra hommage, ainsi qu’à toute la musique yéyé et disco que l’on adore : Antoine, Dutronc, Gainsbourg, Polnareff et bien sûr l’incontournable Brigitte Bardot. DJ Grimm, l’un des créateurs de cette soirée qui fête cette année sa 26e édition sera aux platines pour mettre le feu au dance floor du Rickshaw Stop dans Hayes Valley. Plus d’infos.

Chez Amélie Wine Bar sur Polk Street à San Francisco, il y a aura de la musique de 2pm à 2am le samedi 13 juillet avec DJ Joule et DJ Valentino aux platines, avec une journée sur le thème des rois et des reines : le dress code, c’est soit tout blanc, soit un costume de Louis XVI ou de Marie-Antoinette. Le dimanche 14 juillet, musique à nouveau de 2pm à 11pm, pétanque et apéro au Ricard. Plus d’infos.

Le Jazz Hot sera en concert au Mechanics Institute de San Francisco le samedi 13 juillet de 7pm à 9pm à l’occasion du 170e anniversaire du plus vieux club d’échecs aux États-Unis. Au programme, du jazz manouche, dans la pure tradition du Quintette du Hot Club de France, fondé en 1934 par le guitariste Django Reinhardt. Plus d’infos.

Publié le 2 juillet 2024. Mis à jour le 11 juillet 2024.

À Brooklyn, l’immobilier résiste encore et toujours

[Article sponsorisé] Dans un marché immobilier où Manhattan, comme l’essentiel des États-Unis, montre des signes de stagnation, Brooklyn se distingue par son dynamisme et sa résilience. Renaud de Tilly, fondateur de DE TILLY REAL ESTATE, expert immobilier renommé – dont l’achat de maisons à Brooklyn est l’une des spécialités – répond à nos questions.

Pouvez-vous nous expliquer pourquoi Brooklyn semble échapper à la stagnation immobilière que connaît Manhattan ?

Renaud de Tilly : Contrairement à Manhattan, où le marché immobilier est saturé et montre peu de signes de croissance, Brooklyn continue d’attirer les acheteurs pour plusieurs raisons. D’une part, le prix moyen est moins élevé, c’est-à-dire que pour un même montant, vous avez au moins une chambre de plus qu’à Manhattan. D’autre part, Brooklyn n’est qu’à quelques stations de métro seulement de Midtown.

Si Manhattan est un marché favorable aux acheteurs et à la négociation, Brooklyn est un marché favorable aux vendeurs. Le nombre de biens à vendre à Manhattan est trois fois supérieur qu’à Brooklyn pour presque deux fois moins de population. 10.4 mois de stock d’inventaire immobilier à Manhattan pour seulement 3.3 mois à Brooklyn. Les biens à Brooklyn restent beaucoup moins longtemps à la vente et sont plus rares.

L’explication de cette forte attractivité est simple : une qualité de vie supérieure à Brooklyn. Il y a plus d’espaces verts, plus de calme, moins de sirènes, des bâtiments plus bas, des écoles renommées. Cela crée une atmosphère de village dans chaque micro-quartier et rend la vie à Brooklyn plus douce qu’à Manhattan. Brooklyn n’attire d’ailleurs pas que les familles, mais de plus en plus de célibataires et de jeunes couples. Chacun y trouve son intérêt : la qualité de l’offre culturelle, la diversité gastronomique et les bars ou boîtes de nuits pour tous les goûts.

Un autre avantage, et pas des moindres : l’ensemble des charges sont beaucoup moins élevées. Par exemple, les property tax peuvent être jusqu’à dix fois moins élevées à Brooklyn que Manhattan. C’est pourquoi le marché immobilier à Brooklyn a connu un véritable essor avec, depuis quelques années seulement, des ventes records de maisons à plus de 10 millions de dollars, faits inimaginables il y a 8 ans.

Quels sont les segments de marché les plus actifs à Brooklyn en ce moment ?

Renaud de Tilly : Le segment le plus actif à Brooklyn se situe entre 3 et 5 millions de dollars. Les propriétés dans cette gamme de prix se vendent généralement entre 1200 et 1500 dollars par pied carré. Certaines entièrement rénovées avec des matériaux haut de gamme et sublimées par des architectes d’intérieurs peuvent s’envoler au-delà de 2000 dollars par pied carré. On constate également une activité presque frénétique pour les maisons à vendre sous les 3 millions de dollars, où les open houses sont très fréquentées et les offres dépassent souvent largement le prix demandé. En effet, on trouve beaucoup d’acheteurs, mais peu d’offres, conduisant ainsi à des bidding wars.  Dans les quartiers convoités de Brownstone Brooklyn – le Brooklyn chic de l’autre côté de la East River face à Manhattan – il est difficile de trouver des offres intéressantes pour moins de 4 millions de dollars. En un an, on note une augmentation de +43% des signed contracts (promesses de vente) pour les maisons (avril 2024).

Les bidding wars qu’est-ce que c’est exactement ?

Renaud de Tilly : Déjà, les bidding wars sont autorisées ici à New York, ce qui n’est pas le cas en France. Cela veut dire qu’un acheteur peut faire une offre au-dessus du prix qui est proposé dans l’annonce. Soit parce qu’il a envie de sécuriser son achat en proposant plus que le prix demandé, et ainsi augmenter ses chances d’être choisi, soit parce que l’agence immobilière qui vend utilise cette stratégie pour attirer un maximum d’acheteur prêts à faire une offre. 

La bidding war a pour premier objectif d’attirer le maximum d’acheteurs actifs du moment. Ensuite, la seconde idée est de créer une émulation entre les acheteurs. Il n’y a rien de mieux que deux acheteurs qui se croisent dans le couloir pour entretenir cette fameuse « peur de rater un bien ». Et le résultat est toujours le même : plusieurs acheteurs se battent pour avoir le bien, comme dans une salle d’enchères. Et finalement, la maison part toujours à son juste prix ! Il est rare qu’un acheteur achète bien au-dessus du prix du marché, mais cela peut arriver…

Ce principe de bidding war est devenu assez courant pour les maisons sous la barre des 3 millions de dollars à Brooklyn. Surtout dans les quartiers à fort potentiel comme Park Slope, Greenpoint et Carroll Gardens. Bien que cela puisse sembler contre-intuitif à un Français de faire des offres au-dessus du prix, il est important, en tant qu’acheteur, d’être conseillé pour gagner ses enchères et ne pas laisser passer un bien idéal à cause d’une offre mal adaptée. DE TILLY REAL ESTATE sont des experts des négociations, et l’expérience de centaines de transactions permet à l’agence d’obtenir les biens dans les meilleures conditions possibles pour ses clients.

 Quels sont les quartiers les plus recherchés à Brooklyn en ce moment ?

Renaud de Tilly : Carroll Gardens et Cobble Hill sont les quartiers les plus prisés en ce moment . D’autres quartiers comme Park Slope, Boerum Hill, Greenpoint et Williamsburg, si l’on remonte du Sud au Nord, connaissent également une forte demande. En résumé, tous les quartiers qui font face à Manhattan ou qui sont facilement accessibles en transport à moins de 30 minutes sont les grands gagnants de ces 10 dernières années. Si vous aviez acheté une maison à deux millions de dollars à Carroll Gardens il y a 10 ans, elle vaudrait 4 millions aujourd’hui et 7 millions si vous l’aviez agrandie et intégralement rénovée.

Ces quartiers de Brooklyn disposent de grands atouts : un des plus grands musées de New York : le BROOKLYN MUSEUM, des centres d’arts comme INVISIBLE DOG sur Bergen street ou PIONEER WORKS à Red Hook, des cinémas, des parcs verts et aérés, une promenade le long de la rivière avec une vue imbattable sur la statue de la Liberté, des ferrys, presque toutes les lignes de métros, une des plus grandes salles de spectacles et de sport de la Big Apple : le Barclays Center (maison de la fameuse équipe de NBA les BROOKLYN NETS) pouvant accueillir 19,000 personnes !

Brooklyn est donc un mélange ultra-attrayant de commodités, de bars tendances, de restaurants, mais aussi d’un système éducatif très prisé. Les écoles publiques et privées offrent des programmes multiculturels et franco-américains comme l’INTERNATIONAL SCHOOL OF BROOKLYN sur Court street ou PUBLIC SCHOOL 58 et son programme bilingue Franco-Américain.

Quels conseils donneriez-vous aux acheteurs potentiels qui cherchent à investir à Brooklyn ?

Renaud de Tilly : Je leur conseillerais d’abord de bien définir leur recherche et leur budget. Le point de départ, c’est le lieu qui par exemple peut être défini par les écoles des enfants. Cela peut aussi être un point d’intérêt : par exemple près des Brooklyn Piers pour avoir une vue imprenable sur la statue de la Liberté depuis son salon et pouvoir faire le matin un running le long de la East River avec la plus belle vue du monde. Le deuxième conseil, c’est d’aller voir son banquier. C’est lui qui, en fonction de votre capacité d’emprunt et de vos liquidités, va vous donner le montant maximum d’emprunt. Il faut avoir été pre-approved par votre banque avant de commencer à visiter. Mon troisième conseil est de sélectionner l’avocat qui va s’occuper de toute votre transaction aussi en amont de la recherche. C’est important de le choisir avant, car il vous conseillera mieux s’il vous connaît. C’est lui qui prend le rôle des notaires en France et fera sa Due Dilligence pour vérifier que tout est en ordre pour ensuite rédiger le contrat de vente.

Ensuite, bien évidemment, il faut choisir un expert immobilier qui connaît bien le marché dans lequel vous achetez et qui est un expert en négociation. Ce n’est pas celui qui a vendu le plus d’appartement dans un immeuble qui est forcément le meilleur vendeur. Loin de là parfois. Les experts immobiliers et les négociateurs sont indispensables à New York, et la très grande majorité des transactions, pour ne pas dire toutes, se font avec des agents des deux côtés : un agent côté acheteur et un autre agent côté vendeur. Un site comme Particulier à Particulier n’existe pas, et serait même impensable ici ! À New York, toutes les annonces sont centralisées dans un système central unique accessible à tous les agents : le M.L.S (Multiple Listing Service).

En d’autres termes, avec DE TILLY REAL ESTATE, vous pouvez tout visiter, tout louer, tout acheter. Avec plus de 17,000 biens à vendre et plus de 17,000 biens à louer, et grâce à ce système partagé, DE TILLY REAL ESTATE propose 100% du marché à ses clients. En résumé : dans un marché aussi compétitif, avoir les conseils d’un expert, et qui plus est un bon négociateur, peut faire toute la différence et peut vous faire remporter un achat.

DE TILLY REAL ESTATE est cet expert et négociateur qui vous conseillera au mieux, que ce soit pour un achat, une vente ou même une location.

Contactez Renaud de Tilly via le formulaire sur son site internet.

Le divorce depuis l’étranger : Quitter celui avec qui on est parti, le témoignage d’Adélaïde

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Parfois, on part vivre à l’étranger seul, à deux, ou on rencontre encore l’amour sur place. Mais quand survient le divorce ou la séparation, les situations peuvent être aussi diverses que complexes. Dans cet épisode de French Expat, le premier d’une série de cinq consacrés au divorce depuis l’étranger, nous explorerons l’une de ces situations : celle de quitter celui ou celle avec qui on est parti s’installer hors de France.
C’est l’histoire d’Adélaïde, arrivée en Australie il y a dix ans sur un coup de tête avec son fiancé, quatre mois à peine avant leur mariage prévu en France. Après une installation en un temps record, Adélaïde et son désormais mari se plaisent dans leur nouvelle vie. Mais un jour, Adélaïde réalise que son mal-être au quotidien est lié notamment à la situation de son couple.

Adélaïde nous raconte comment elle a déclenché son divorce, une décision déchirante mais nécessaire. Et elle se pose la question : faut-il rentrer ? Rester ? Et dans quelles conditions ? Quelque temps après, elle se remarie et attend un enfant, ce qui déclenche un nouveau parcours administratif complexe pour faire reconnaître son nouveau mariage, son enfant, et son divorce passé auprès de l’ambassade de France à Sydney. Vous allez voir, Adélaïde n’a pas peur des démarches administratives, et heureusement, car elle a dû en faire pas mal !

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

East Bay : L’étonnant voyage dans le temps à Port Costa

Si la baie de San Francisco réserve bien des surprises, il en est une qui vaut son pesant d’or. Tout droit sorti d’un vieux western, le village de Port Costa, au nord de l’East Bay, offre une excursion dominicale exquise à un saut de puce de la capitale des techies. Au programme de la visite de cette boomtown miniature des années 1880 en apparence assoupie : un bar-entrepôt extraordinaire, des ours empaillés, une adresse farm-to-table, quelques « courants d’air » et une ancienne pension victorienne, objet de tous les fantasmes…

Ancien port céréalier

Pour accéder à cette mystérieuse bourgade figée dans le temps, inscrite au palmarès des villes les plus hantées du pays, il vous faudra quitter l’Interstate 80, longer la « Sugar Town » de Crockett, puis serpenter à travers les collines dorées du comté de Contra Costa jusqu’à destination. Arrivée à Port Costa, changement de décor… autre époque. Baigné par les eaux du détroit de Carquinez, ce village fantôme aux allures de cul-de-sac reprend vie et s’anime tous les week-ends avec le chassé-croisé des habitués et des curieux venus explorer ce lieu hors du commun. Pas de quoi chambouler le quotidien paisible des 242 résidents et autres âmes errantes de ce hameau d’un autre monde.

La route serpentée au milieu des collines menant à Port Costa. © Delphine Gallay

Resté dans son jus, il flotte à Port Costa un étourdissant sentiment d’étrangeté et d’émerveillement. Et ce ne sont pas les bâtisses victoriennes, défiant les lois de la gravité et du temps, qui viendront contredire cette impression. Rescapées des incendies et des tremblements de terre, ces façades décrépites témoignent des heures de gloire de cet ancien débarcadère du Central Pacific Railroad, qui fut autrefois l’un des ports céréaliers les plus fréquentés du pays. Aujourd’hui, devant cette belle endormie, on peine à croire que la sulfureuse Port Costa, à son apogée, collectionnait des dizaines de saloons, d’hôtels et de maisons closes face au front de mer.

Un goût de l’excentricité

Parmi les vestiges de cette époque se trouve le Warehouse Café. Ancien grenier à grains, cet incroyable entrepôt converti en bar en 1999 est devenu le point de ralliement des locaux, des randonneurs et des bikers de la région. Savant bric-à-brac, cette adresse insolite prise d’assaut le week-end réunit sous un même toit : deux ours empaillés, un billard, une brocante et une sélection vertigineuse de bières. On se régale ici de délicieux burgers et de côtes de bœuf à prix doux. 

Le joyeux bric-à-brac du Warehouse Café à Port Costa. © Delphine Gallay

Dans une même veine, le marché aux puces mensuel et les boutiques Port Costa Mercantile et Theater of Dreams cultivent le culte de l’excentricité et des antiquités. Irrésistible cabinet de curiosités, cette dernière, « ouverte par chance ou sur rendez-vous », met en scène les créations papier vintage de l’artiste Wendy Addison.

De la ferme à l’assiette

Autre lieu, autre ambiance avec la table du Bull Valley Roadhouse. Régulièrement classée par le San Francisco Chronicle parmi les 100 meilleurs restaurants de la baie, cette adresse farm-to-table baptisée de l’ancien nom de Port Costa nous interpelle par son élégante devanture et ce curieux taureau doré suspendu au-dessus de l’entrée.

Mobilier d’époque, portraits sépia, chandeliers, boiseries et miroirs anciens… chaque détail nous téléporte en 1897, date de construction de l’établissement originel. Les cocktails, tous excellents, incluent des grands classiques d’avant la Prohibition, tandis que la partition culinaire multiplie les clins d’œil au passé, comme cette côte de porc fumée garnie d’un citron vert pour prévenir du scorbut.

Les fantômes d’un ancien bordel

Un ancien bordel devenu un hôtel à Port Costa : Le Burlington Hotel. © Delphine Gallay

Un peu plus loin, la silhouette jaune pâle écaillée du Burlington Hotel intimide autant qu’elle entretient la légende de Port Costa. Récemment fermé, cet ancien bordel transformé en hôtel à l’aube des années 1960 serait hanté par les fantômes de quelques pensionnaires et de son ancien propriétaire, un dénommé Bill Rich qui, selon les dires, errerait régulièrement dans la Grand-Rue ou au comptoir du Warehouse Café. Sommiers grinçants, apparitions, souffles et bruits mystérieux… Peut-on imaginer meilleur scénario d’épouvante ? On rapporte même qu’une femme coiffée d’un chignon et vêtue d’une longue robe bleue traverserait les portes fermées du village… frissons garantis !

Bastille Day 2024 aux couleurs de l’Alsace à DC

Chaque année, l’association francophone Comité Tricolore choisit une région française pour fêter le 14-Juillet. Après la Vendée en 2022 et la Côte d’Azur en 2023, l’édition 2024 mettra en avant l’Alsace le vendredi 12 juillet à la Maison française de l’ambassade de France. C’est donc l’occasion de plonger dans un univers culinaire alsacien avec une quinzaine de chefs de renom, de déguster des spécialités régionales et de profiter d’une ambiance festive et musicale. Les participants pourront participer aux enchères silencieuses en sirotant du Crémant d’Alsace.

L’événement propose un dîner somptueux, de la musique live, un DJ, des selfies sur le tapis rouge et des tirages au sort pour remporter des prix exceptionnels. Les enchères donneront la chance de remporter des voyages, des œuvres d’art, et d’autres surprises. Pour se mettre dans l’ambiance, les invités sont encouragés à se vêtir de rouge, blanc ou or, les couleurs du drapeau alsacien. Le 14 juillet marque également la collecte de fonds annuelle du Comité Tricolore. Tous les profits de la soirée sont destinés à soutenir sa mission caritative, au service des plus démunis de la communauté locale.

Au menu, une liste impressionnante des chefs français de la région de Washington : David Deshaies, chef à Unconventional Diner et l’Ardente, Gerard Bertholon et Fabrice Guinchard de Cuisine Solutions France, Mark Ehler de Hilton, Cedric Maupillier, chef de Convivial, Stephane Grattier, chef-boulanger de Boulangerie Christophe, Jean Claude Philhon de Park Hyatt, Mark Counseille, pâtissier à Olivia Macaron, Daniel Labonne, chef à l’ambassade de l’Allemagne, Hugh Cossard de Food Expression, Xavier Deshayes de Ronald Reagan Building and International Trade Center, Michael Cornu de Cornu Tradition, Eric Cousin de Occasions Caterers et Jacques Haeringer de L’Auberge Chez François. De quoi d’ores et déjà se lécher les babines !

Publie le 27 mai 2024. Mis à jour le 10 juillet 2024.

Jeux Olympiques : l’app française WeWard lance la Global Walk Cup 2024

À l’occasion des Jeux Olympiques, Weward, l’application française qui récompense la marche à pied, lance une compétition entre 29 pays, en collaboration avec le gouvernement français. Le gagnant sera celui qui marchera le plus pendant les JO en France, du 26 juillet au 11 août. À la clé, 15 000 euros à donner à l’association caritative de son choix, et des « Ward » (récompenses) pour les participants.

Weward, qui a remporté début juin le premier Prix du FAEA (French American Entrepreneurship Award) à New York, compte aujourd’hui plus de 20 millions d’utilisateurs dans le monde, dont un demi-million aux États-Unis (où son équipe s’agrandit, sous la houlette de son cofondateur Yves Benchimol). Jusqu’ici présente dans 9 pays, l’application vient d’ouvrir dans 20 autres pays, dont l’Australie, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Arabie Saoudite, le Portugal et la Suède…

WeWard lance un championnat mondial de marche à pied

L’occasion de se « bouger »

Chacun de ces pays pourra prendre part à une épreuve olympique assez unique, où le pays gagnant sera celui qui affichera la meilleure moyenne de pas (enregistrés sur WeWard) pendant la durée des JO. « 81% des adolescents n’atteignent pas le niveau d’activité physique recommandé par l’OMS, rappelle le co-fondateur de WeWard Tanguy de la Villegeorges. Les Jeux Olympiques sont l’opportunité rêvée pour organiser ce grand concours de marche à pied, et se battre ensemble contre ce problème sanitaire et économique majeur ». Le championnat s’inscrit dans le cadre de la Grande Cause Nationale 2024 du gouvernement, « Bouge 30 minutes chaque jour ! ».

À vos marques donc –  Il vous suffit de downloader l’app WeWard depuis l’App store ou Google Play… et de marcher (à l’ombre).

L’Union des Français de l’Étranger fête son Bastille Day à LA

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Ce dimanche 14 juillet, l’UFE (l’Union des Français de l’Étranger), avec le soutien du Consulat de France à Los Angeles, organise sa nouvelle édition du Bastille Day, un événement public pour célébrer « la culture française et le Made in France ».

Proposée de 3pm à 9pm, la fête se déroulera au sein du Canon Garden à Beverly Hills, jardins ultra chics du quartier que borde notamment l’hôtel de luxe du Maybourne Beverly Hills.

Au programme des festivités, un préambule musical proposée à 3pm, suivi des discours officiels et d’une introduction à l’histoire du 14 juillet à 4pm. De 4:15pm à 9pm, musique, danse et dégustations viendront mettre la France et sa culture à l’honneur.

Publié le 3 juillet 2024. Mis à jour le 10 juillet 2024.

Avec Amour à West Hollywood, Thomas Fuks rêve d’une étoile Michelin

Pâtisseries fines, champagne, cascade de roses rouges et jazz… À quelques pas du Beverly Boulevard en ce début mai, une atmosphère parisienne vibre entre les murs végétalisés du patio d’Amour. Influenceurs et clients ont été conviés à découvrir cette nouvelle table française de West Hollywood, lors d’une cocktail party sublimée par les gourmandises de Ludivine Paris et les créations florales de Casa Dei Fiori

Veste de velours vert bouteille, silhouette athlétique et barbe soignée, Thomas Fuks, le patron, n’a laissé aucun détail au hasard. A 33 ans, après s’être forgé un nom à Los Angeles grâce au succès de son nightclub-restaurant Members, le Français s’est donné un nouveau challenge : faire d’Amour, ouvert en décembre 2023, l’une des plus belles tables françaises de LA.

Mardi 7 mai 2024, une soirée privée était organisée dans le patio, avec les pâtisseries de Ludivine Paris et les fleurs de Casa Dei Fiori. © Agnès Chareton

« J’ai la chance que Members ne tourne pas trop mal, et je voulais faire un restaurant pour me faire plaisir, confie-t-il. Il manquait à Los Angeles un restaurant français authentique, qui ne soit pas américanisé. On voulait créer un endroit où on se sent bien, avec une lumière tamisée, de la musique lounge, un service impeccable, afin de faire voyager les gens à Paris le temps d’un dîner. »

Formé chez David Bouley

Dîner aux chandelles dans la salle à manger, sur les banquettes du patio ou dans l’intimité d’un salon privé… Dans ce décor romantique, Amour sert, le soir, une cuisine française teintée de notes japonaises. Des plats inspirés par le grand chef David Bouley, décédé récemment, chez qui Thomas Fuks a fait ses armes, à New York. « Il m’a influencé plus que personne, témoigne le jeune homme. Le détail dans les plats, le choix des assiettes, des couverts… Il a changé ma vision de la restauration.»

Aux fourneaux, le chef Hendrix Vega -lui aussi passé chez David Bouley- décline quatre menus (dont un menu végétarien et un menu vegan), de 111 à 222$, faisant la part belle aux produits nobles (truffe du Périgord, bœuf Wagyu, canard…) et aux dressages délicats. «Nous avons revisité deux ou trois plats signatures de David Bouley, comme le chawanmushi, un plat japonais composé d’un flan, avec du truffle dashi, de l’oursin, et des œufs de saumon, décrit Thomas Fuks. C’est très, très bon !»

Choix des assiettes, qualité des produits, cuissons, sauces… Chez Amour, aucun détail n’est laissé au hasard. © Amour

Installé dans la Cité des Anges depuis six ans avec sa femme américaine et ses deux (bientôt trois) enfants, le Français n’a cessé de se réinventer, au fil d’un parcours atypique dans la restauration haut de gamme et le monde de la nuit. Aîné de sept enfants, il a grandi à Clairefontaine, en banlieue parisienne. À 17 ans, « mauvais élève » du Lycée Pasteur de Neuilly, il intègre la prestigieuse école hôtelière internationale Glion, en Suisse. Diplôme en poche, il débarque au Sofitel de New York, et enchaîne chez David Bouley à Tribeca, avant d’être general manager chez Ladurée, à Soho, puis à Los Angeles. 

Après un burn-out, ce DJ amateur rebondit aux manettes du Raspoutine, le célèbre club parisien qui s’installe à LA. Une expérience de deux ans qui a « changé sa vie.» Quand survient la pandémie, le jeune homme, qui aime « se laisser guider par les messages de l’univers », se lance à son compte. Le succès est là avec Members, le club à l’ambiance marocaine où la foule se presse pour faire la fête tout en se confiant aux soins d’un chamans ou d’un tarot-readers. À croire que dans la Cité des Anges, une bonne étoile veille sur lui.

Entrée dans le Michelin

Conquérir les palais gourmets de LA, un pari osé dans une ville adepte de la finger-food. « C’est vrai que c’est risqué et challenging, et je me remets en question régulièrement, confie-t-il. À New York, ce serait un carton, car la clientèle est là, tandis qu’à LA, les gens ont plus de mal à comprendre notre démarche. On m’a dit que les pâtes au homard avaient trop de goût, alors que nous achetions ce produit une fortune uniquement pour faire la sauce…»

Après « beaucoup d’ajustements », le pari semble en passe d’être réussi. Deux mois après son ouverture, Amour a fait son entrée sur la première marche du classement du guide Michelin, celle des « selected restaurants ». Thomas Fuks rêve désormais d’une étoile. « Ma vision, c’est de monter un petit groupe de restauration, d’ouvrir des concepts différents. Avoir un étoilé, ça donnerait de la crédibilité pour lever des fonds » se projette-t-il. Il prépare l’ouverture d’un « Omakase » japonais et « d’un petit club privé avec de la bonne food et de la bonne musique » à LA.

Magic System fait danser NY pour Bastille Day : « Notre musique est universelle »

Magic System. Même si vous ne connaissez pas le nom du groupe, vous avez certainement chanté un de leurs titres qui ont fait le tour du monde. La chanson Magic in the air (470 millions de vues sur YouTube), par exemple, est devenue l’hymne de l’équipe de France de Football de la coupe du Monde 2018. Grâce au Consulat général de France qui organise l’événement avec SummerStage, le groupe ivoirien francophone montera sur la scène du Rumsey Playfield, dans Central Park, pour fêter « Bastille Day » aux côtés d’autres artistes, ce dimanche 14 juillet.

Un voyage éclair, rien que pour les New-Yorkais, au milieu d’une tournée d’été en France. Au programme, onze titres. Mais comment choisir quand on a un quart de siècle d’existence et plusieurs dizaines de compositions à son répertoire ? « On sait comment faire plaisir à nos fans, explique Salif Traore, leader et parolier du groupe. On a de la chance de compter beaucoup de tubes, depuis Premier Gaou jusqu’à nos dernières compostions. On a donc programmé une belle brochette de titres qui vont forcément plaire, parce que c’est comme un fil conducteur qui dessinera toute la carrière de Magic System de 1999 à 2024 ».

Une musique universelle

Dans le public dimanche, on comptera des Français, bien sûr, mais aussi des Américains francophiles qui connaissent le groupe grâce à des collaborations passées avec des artistes comme Fat Joe qui a samplé un de leur titre, ou le D-Jay Francis Mercier plus récemment qui mixe à New York. « Il y a longtemps eu le verrou de la langue qui cadenassait les influences, avec, d’un côté, les artistes anglophones et de l’autre, les francophones. Notre musique vient du terroir ivoirien, de nos villages, de nos rues, d’une tradition que nous avons modernisée, raconte Salif Traore. Elle a très rapidement gagné la France et s’est diffusée dans d’autres pays du Continent mais aussi en Amérique où l’on peut reconnaître les rythmes typiques du “coupé / décalé” de certains titres. Mais ce verrou de la langue est lui aussi en train de tomber parce que notre musique est vraiment universelle. Certains artistes reprennent nos chansons en français, même s’il n’est pas sûr qu’ils comprennent les paroles. »

La fête de la francophonie

Car, oui, Magic System est fier de porter cette langue à New York. « Nous ne fêtons pas seulement la prise de la Bastille, mais surtout la francophonie. C’est très symbolique pour nous, à un moment où le repli sur soi semble gagner du terrain. Mais pour nous qui exerçons le plus beau métier du monde, la musique, comme le sport d’ailleurs, sont des facteurs de rapprochement, qui fédèrent et qui rassemblent les gens sans distinction, sans barrière. Quand on joue sur scène, ce ne sont plus des partis politiques que nous avons face à nous, ni des Français, des Africains ou des Américains, mais des gens qui sont venus danser. »

Pleuvra-t-il, ce dimanche 14 juillet ? « Oui, s’amuse Salif Traore, il pleut toujours ce jour-là. Mais je peux vous assurer que nous ferons tout pour que nos fans se sentent un peu en France. Et puis, il faut savoir que lorsque Magic System va quelque part, le soleil prend toujours le dessus sur tout. »

Le concert de Magic System commence à 5pm.

Euro 2024 : Où voir la demi-finale France-Espagne à Washington ?

L’Équipe de France s’est qualifiée pour les demi-finales de l’Euro après avoir battu le Portugal aux tirs au but (0-0, 5 tab à 3). Les Bleus affronteront l’Espagne qui a éliminé l’Allemagne (2-1 après prolongation). La rencontre se déroulera le mardi 9 juillet à Munich à 21h locale, soit 3pm EST. Voici une liste non exhaustive des bars et des restaurants où vous pourrez soutenir les joueurs de Didier Deschamps dans la capitale américaine.

Penn Social (mise à jour du 08/07/2024)

Pour la demi-finale qui opposera les Bleus aux Espagnols, les supporters tricolores se réuniront à Penn Social, un bar qui avait déjà servi de base arrière lors de la finale de Coupe du monde en 2018. Prix spécial sur la Kronenbourg (à partir de 5$) et le cheesy bread (à partir de 10$). Penn Social, 801 E St NW.

Wunder Garten

Ce beer garden du quartier de NoMa promet un été de football avec la retransmission des matchs de l’Euro dans une ambiance conviviale et festive. Grande sélection de bières, pression ou en bouteille (à partir de 7,50$) et présence d’un food truck, le CaliBurger, pour la restauration (à partir de 6$ pour des frites, 11,50$ pour un burger). De nombreux supporters tricolores dont les membres de l’Union des Français de l’Étranger (UFE) s’y retrouveront une fois encore pour soutenir les Bleus. Wunder Garten, 1101 First St. NE.

The Midlands Beer Garden

Avec 18 téléviseurs et un patio extérieur, The Midlands retransmettra l’intégralité des matchs du championnat, même ceux qui ont lieu à 9 heures du matin ! Une très large sélection de bières (à partir de 9$) et des plats typiques : pretzels (à partir de 10$), bratwursts (5$) ou encore chili cheese dogs (5$). Un patio extérieur est accessible pour profiter du soleil. The Midlands Beer Garden, 3333 Georgia Ave. NW.

Lou’s City Bar

Situé du côté de Columbia Heights, ce pub sportif, ouvert depuis 2011, diffuse la compétition au moyen de 23 téléviseurs HD et assure la fête avec plus de 30 variétés de bière disponibles au comptoir. Possibilité de se restaurer sur place (partir de 13$) et de profiter de la compétition depuis la terrasse couverte et climatisée. Lou’s City Bar, 1400 Irving St NW.

Public Bar Live

Celui qui se targue d’être le « meilleur bar sportif de la capitale » a ouvert ses portes en 2009. Cette année, il est l’une des adresses où regarder la compétition en dégustant une bière bien fraîche. Il y a aussi de quoi se sustenter, surtout si l’on doit jouer les prolongations : burgers (à partir de 15$), chicken wings (à partir de 14$) ou pizzas (à partir de 11$). Public Bar Live, 1214 18th St NW.

Ireland’s Four Courts (Arlington)

Situé de l’autre côté du Potomac, à Arlington, ce pub irlandais typique serait l’un des meilleurs endroits pour suivre le soccer tout au long de l’année. L’Euro 2024 y est bien sûr retransmis. Sélection de burgers (à partir de 16$), wings (à partir de 16$) et spécialités irlandaises (à partir de 18$) le tout, arrosé d’une Guinness bien fraîche (à partir de 9$). Ireland’s Four Courts, 2051 Wilson Blvd, Arlington, VA.

Gustave Boulangerie (Alexandria)

Ce petit coin de France, qui fait aussi beer garden, propose une sélection de bières européennes et américaines (à partir de 6$), des vins et de quoi se restaurer (sandwichs à partir de 11,40$, salades à partir de 12,1$, planches apéro à partir de 12$). Il sert de quartier général aux fans de l’équipe de France de football en Virginie. Petit plus : un espace enfant avec bac à sable et jardin pour les supporters qui veulent venir en famille. Parking gratuit dans la rue pendant deux heures, stations de métro les plus proches Braddock Road ou Potomac Yards. Gustave Boulangerie , 2213 Mount Vernon Avenue, Alexandria, VA.

Publié le 11 juin 2024. Mis à jour le 5 juillet 2024