“Je suis ravi et honoré d’avoir gagné la compétition de Chicago, surtout face à d’autres start-ups qui offrent également des solutions innovantes et utiles. J’espère que cette victoire ouvrira de nouvelles portes à Dr Banner“, déclarait Raphaël Taurel après sa victoire lors de la demi-finale du Startup Tour.
Dr Banner est une plateforme digitale qui permet aux marques de lancer des campagnes hyper-ciblées et multi-locales, sur desktop et mobile, grâce à plusieurs outils comme le géo-ciblage ou la création de bannières en temps réel. “Les marques peuvent garder un contrôle total sur leurs campagnes de display“, explique le responsable Amérique de l’entreprise, installé à Chicago.
D’autres start-ups innovantes ont pu présenter leur projet lors de la demi-finale, comme Ladiv, Sense Folio et SmartTraffic.
Co-organisé par le réseau FrenchFounders et French Morning, Startup Tour s’adresse aux start-ups françaises implantées en Amérique du Nord et leur donne la possibilité de gagner un package d’une valeur de 100.000 dollars.
La grande finale, qui rassemblera les demi-finalistes de San Francisco, Los Angeles, Miami, New York, Boston, Chicago et Montréal, se tiendra en septembre à New York.
Dr. Banner remporte la demi-finale du Startup Tour de Chicago
My Little Day: la marque française qui aide les Américains à faire la fête
Depuis près de sept ans, la marque d’accessoires de fête pour enfants My Little Day décore les anniversaires et autres goûters de bambins en France. Maud de Bretagne, une Française installée à New York depuis deux ans, a décidé de développer la marque aux États-Unis.
“Je travaillais dans le design et la décoration d’intérieur avant, explique-t-elle, c’est dans ce domaine que j’ai rencontré une des co-fondatrices de My Little Day. Je suis arrivée ici, à New York, et il y a un an nous avons décidé de travailler ensemble pour développer la marque aux États Unis”.
Gabriella Toscan du Plantier et Dorothée Monestier, deux mamans-entrepreneuses, ont crée My Little Day il y a sept ans. La marque propose assiettes, gobelets, confettis, stickers, ballons, tout pour décorer les fêtes d’enfants. Les produits de My Little Day sont déjà distribués sur la côte ouest depuis deux ans, mais Maud de Bretagne voit plus grand. “Leur force, c’est que ça sort des standards du thème rose princesse pour les filles et bleu super héros pour les garçons”.
La marque veut se distinguer dans ce secteur dominé par Party City en occupant un “positionnement plus haut de gamme qui manque ici. Une société française a une forte légitimité (sur ce créneau) compte-tenu de l’image que véhicule la France, explique-t-elle. Le marché américain est immense mais c’est un secteur très porteur, les Américains aiment la fête et sont très friands de “party supplies” en tout genre. Il y a donc beaucoup d’opportunités à saisir“.
La marque propose différents thèmes, selon une couleur, un animal, une saison. “Et on y ajoute une touche française, explique-t-elle, car tout est dessiné en France. Notre stock américain est à Dallas, mais tout est créé en France par Gabriella et Dorothée”.
Si My Little Day a conquis de plus en plus d’Américains depuis son implantation, Maud de Bretagne espère aussi gagner le cœur des Français qui résident aux États Unis. “On a des signaux très encourageants et nous avons accueilli de nouveaux clients à New York dont de jolies boutiques à Manhattan (Teich Design, EAT Bazar et Party Supplies)“. Prochain objectif: développer les ventes en ligne via un site d’e-commerce qui permettra de retrouver la même offre qu’en France.
Mademoiselle Louise, un maillot de bain frenchy sur les plages de Miami
En Floride, il n’y a pas de saison pour le porter et tous les prétextes sont bons pour l’enfiler : le maillot de bain. La Française Louise Mariusse surfe sur la tendance et développe Mademoiselle Louise, sa marque à Miami.
« J’ai toujours été très manuelle et j’ai un grand besoin d’exprimer ma créativité », confie la jeune femme de 27 ans, qui depuis son plus jeune âge affectionne les tissus, les couleurs et les matières. « J’ai commandé une machine à coudre pour mes 11 ans car je voulais confectionner des habits pour mes poupées. J’adorais également découdre les vêtements de ma mère afin d’en créer de nouveaux, même si cela n’était pas forcément une réussite », confesse-t-elle avec humour.
Après des études de mode dans une école lyonnaise, la jeune créatrice fait ses armes dans l’atelier Cacharel puis dans celui de Max Chaoul, grand créateur de robes de mariée couture. « J’ai évolué avec des personnes talentueuses qui m’ont transmis leur savoir-faire. Il n’y a pas de secret, dans ce domaine, c’est en pratiquant que l’on apprend le mieux », précise Louise Mariusse qui, très vite, lance Mademoiselle L, son atelier de confection de robes de mariée. « J’avais tout juste 20 ans, c’était alors la concrétisation d’un rêve de petite fille ».
Après plusieurs années de défilés, de salons et de shootings photos, la jeune femme a des envies d’ailleurs. « Je venais de terminer ma dernière création qui m’était destinée puisque je me suis mariée. La boucle était bouclée ». Pour s’épanouir, elle traverse l’Atlantique et pose ses valises à Miami. « Je souhaitais donner un nouveau souffle à ma carrière et la création de maillots de bain m’est alors apparue comme une évidence dans cette région baignée de soleil toute l’année ». Mademoiselle Louise est née.
Confectionnées dans son petit atelier, ses créations en lycra s’inspirent de ses voyages et se différencient facilement. « J’utilise souvent un laçage, c’est ma marque de fabrique, explique Louise Mariusse. C’est aussi un petit clin d’œil à mes anciennes créations puisque toutes mes robes de mariée étaient lacées ». Patrons, découpes, coutures, finitions, rien n’échappe à la jeune couturière qui a déjà dessiné plus d’une centaine de modèles. « Pour s’y retrouver, les maillots de bain une pièce portent le nom d’une ville française et pour les deux pièces c’est une ville floridienne, sourit-elle. Je donne de l’importance à ma nouvelle vie mais je reste également très attachée à mes origines ».
De fil en aiguille, la marque Mademoiselle Louise poursuit son expansion. Une collection capsule est lancée toutes les cinq semaines. La prochaine est en cours de finition et bien d’autres sont déjà prévues. Louise Mariusse réalise aussi une collection de lingerie en dentelle. « L’accent est mis sur le confort puisque tous les modèles sont sans armature ni crochet. L’idée est de porter de la lingerie sans en avoir la sensation », précise la créatrice qui a déjà un nom pour cette nouvelle ligne : Madame Louise. « Il faut dire que la jeune fille a bien grandi depuis toutes ces années, il lui fallait donc un nom de circonstance ».
Old Town French (école après l'école)
Des chansons, des marionnettes, de la danse, des lectures et des travaux manuels : c’est au travers de toutes ces activités que Old Town French entend transmettre la langue française à ses élèves.
Dans cette école située à Alexandria, des cours sont proposés tout au long de la semaine, à raison d’une heure par classe, en fonction de l’âge et du niveau des élèves. L’enseignement est proposé en tout petits groupes : 5 au minimum, 8 au maximum. Et les parents sont invités à rester pour apprendre avec leurs enfants.
L'Alliance française de Washington fête la musique
C’est reparti. L’Alliance française de Washington DC organise sa traditionnelle Fête de la musique le mercredi 21 juin à Dupont Circle.
L’Alliance française a concocté une après-midi de festivités pour adultes et enfants. Le programme débutera à 3:15pm avec une heure de lecture et de chant pour les plus jeunes. Ensuite, plusieurs musiciens monteront sur scène jusqu’à 8:30pm (Mahdi Khene, le club de musique de l’Ambassade de France, Amazigh Ankraf Band – Morocco, Marion St Banned). Plusieurs jeux et ateliers attendent les curieux (peinture faciale pour les enfants, pétanque, cornhole…)
Par ailleurs, l’organisation cherche à récolter des fonds pour financer l’opération, qui est gratuite.
Soirée années 80 à l'Ambassade de France à Washington
Nostalgiques du TOP 50, préparez votre plus belle tenue, patins à roulettes ou body fluo. Le vendredi 23 juin à 7pm, l’Ambassade de France à Washington organise une soirée “Viva La 80’s” sur le thème des années 1980. Tubes, danses et exubérance de l’époque seront au rendez-vous.
La soirée sera l’occasion de rencontrer les membres de l’International Club of DC, partenaire de l’événement. Côté restauration, de nombreux desserts français seront disponibles à la vente : tarte citron meringuée, éclairs au chocolat, mousse au chocolat et bien d’autres encore. Le dîner ne sera pas servi pendant la soirée. Des tickets pré-vente sont disponibles ($25).
Législative Digest: colère autour du vote par correspondance
Les urnes ont parlé: les électeurs français d’Amérique du Nord (en tout cas 13% d’entre eux), se sont choisi un député. Roland Lescure (La République en Marche!) a obtenu 80% des suffrages contre 20% pour son adversaire, le député sortant Frédéric Lefebvre.
On ne reviendra pas sur la faible participation. Par contre, parlons du vote par correspondance. Comme au premier tour, de nombreux électeurs ont signalé ne pas avoir reçu le matériel de vote à temps. C’est le cas d’Emma Coadou, une Française qui habite dans la contrée reculée de Valdosta en Géorgie. Elle et les trois autres personnes en âge de voter dans son foyer attendent toujours leur matériel de vote du 1er tour. Ils ont reçu celui du second tour le jour de l’élection – “quatre belles enveloppes qui sont allées directement à la poubelle!“.
Habitant à plusieurs heures de route du consulat le plus proche (Atlanta), elle a lancé un groupe Facebook pour “dénoncer le fiasco” du vote par correspondance. Elle précise à French Morning que sa démarche est complètement apolitique. “Le but est d’avoir des explications, de faire bouger les choses pour éviter que cela ne se reproduise. Ça fait trois ans qu’on vit ici. C’est notre première élection. Notre but serait aussi de faire rétablir le vote par internet“. Pour rappel, 39.000 personnes étaient inscrites au vote par correspondance aux Etats-Unis et au Canada et, au premier tour, seules 3.800 d’entre elles se sont exprimées via ce mode de scrutin. Emma Coadou dit se réserver le droit de déposer un recours.
“Il faut un clash”
Le Conseil constitutionnel, qui recueille les recours pour les législatives, n’a pas répondu à notre requête concernant le nombre de contestations déposées après le premier tour. Une personne au moins est passée à l’acte: Gérard Michon. Conseiller consulaire à Los Angeles, l’élu affirme avoir déposé un recours juste avant la date butoir jeudi. “Mon but, confie-t-il, c’est de faire annuler l’élection et de faire rentrer dans la tête de l’administration la possibilité réelle de voter pour les Français de l’étranger“.
Avec près de 15.000 voix d’écart entre le Roland Lescure et Frédéric Lefebvre au premier tour, il est lucide sur les faibles chances de succès du recours. En revanche, il fait valoir que les problèmes du vote par correspondance ont pu avoir un impact sur l’écart entre les candidats arrivés en deuxième et troisième positions, en l’occurence Frédéric Lefebvre et Clémentine Langlois (France Insoumise), séparés de 2.000 voix environ. “C’est un gros danger de laisser l’expression de la citoyenneté française à l’étranger être autre chose que très très rigoureux. Pour instaurer la rigueur, il faut un clash“. Pour éviter les problèmes à l’avenir, Gérard Michon propose notamment de revenir à un système où les professions de fois et bulletins de vote sont imprimés localement, et non par un prestataire en France comme c’est le cas actuellement. “Ça ferait gagner deux-trois jours“.
Qui est ce prestataire, au fait ?
Ni l’Ambassade de France aux Etats-Unis ni le prestataire chargé de la mise sous pli n’ont répondu pour le moment à une demande de commentaire sur les conditions d’envoi des kits du second tour. Le prestataire en question s’appelle KOBA, “leader de la propagande électorale” peut-on lire sur son site. Il n’y a pas qu’en Amérique du Nord qu’on en dit le plus grand bien… L’AFP révélait début juin qu’une “quinzaine de départements” dans le sud-est de la France avaient été affectés par des dysfonctionnements retardant la distribution du courrier. Selon France Bleu, des candidats dans la Drôme envisagent de déposer un recours contre la société, probablement débordée par le nombre important de candidats, affirme la radio. Nous mettrons à jour cet article avec les commentaires de l’Ambassade ou de KOBA si nous les recevons. Après le premier tour, l’Ambassade de France aux Etats-Unis avait souligné la complexité du processus d’impression et d’acheminement, faisant intervenir plusieurs acteurs.
En bref
- Les résultats officiels dans toutes les circonscriptions des Français de l’étranger
- Frédéric Lefebvre n’en démord pas. Si l’ancien député a annoncé qu’il ne déposera pas de recours, il est décidé à aider ceux qui le veulent à le faire. Il a envoyé un message après le second tour rappelant aux électeurs qu’il est possible de “contester l’impossibilité dans laquelle vous avez été mis d’exercer votre droit de vote“.
- Conseiller consulaire à Toronto, Marc Cormier (UDI) s’est fendu d’une lettre ouverte au nouveau député Roland Lescure. “Outre mes félicitations, sachez que je serai l’un de vos plus ardents opposants dans les cinq années à venir, non pas par esprit de contradiction, mais dans l’intérêt des compatriotes qui méritent que l’on tienne rigueur à celui qui nous représentera à l’Assemblée nationale“, écrit-il.
Enfants: où faire du sport en français à Washington ?
« Un esprit sain dans un corps sain ». Si vous avez envie de transmettre les vertus de cette citation latine à vos enfants, il est grand temps de les inscrire à un cours de sport. Et pourquoi pas un cours en français ? C’est ce que proposent plusieurs professeurs dans la région de Washington. Il y en a pour tous les âges et le choix est plus varié que vous ne l’imaginez peut-être.
Judo
Chez les Hocdé, le judo est une affaire de famille. Frédéric Hocdé a commencé à 4 ans, son père avait alors monté un dojo derrière leur maison. En 2011, ce Français a gagné une carte verte et s’est installé dans la région de Washington. Il propose aujourd’hui des cours de judo, enseigné à 100% en français, tous les samedis à Bethesda. « Pour un enfant qui bouge beaucoup, le judo va lui permettre de canaliser son énergie. Et pour un enfant assez timide, il va s’extérioriser, s’épanouir », explique Frédéric Hocdé. Dans ses cours, le plaisir passe avant tout, « je ne cherche pas la compétition », insiste-t-il. « Mon fils adore ce cours, il apprend l’art du judo ainsi que l’histoire de ce sport et ses termes techniques japonais », raconte Laetitia, maman d’un petit garçon de 5 ans. Autre avantage : les enfants peuvent s’inscrire dès l’âge de 3 ans et demi. Les cours ont repris en mars mais mieux vaut réserver le plus tôt possible pour la prochaine session.
Pour qui ? A partir de 3 ans et demi et jusqu’à 10 ans. Où ? 6607 Greentree Rd, Bethesda Tarifs ? Autour de 30 dollars le cours d’une heure. Renseignements ? Frédéric Hocdé au 301-467-0964 ou par mail [email protected]
Football
Au pays du football américain, My French Classes propose également des cours de « soccer ». Ils ont lieu les samedis, matin ou après-midi. Le professeur, Jean Wadalé, est un ancien joueur de l’équipe nationale du Cameroun, devenu ensuite entraîneur professionnel. « Pendant deux heures, ces cours de foot permettent aux enfants de vivre quelque chose qui leur tient à cœur… en français. Les élèves s’adaptent et ils oublient qu’ils sont dans une autre langue », s’enthousiasme Rudi Matuschek, de My French Classes. Ces leçons sont ouvertes aux filles et aux garçons et à partir de 6 ans pour que leur motricité leur permette d’en profiter pleinement.
Pour qui ? A partir de 6 ans. Où ? A Bethesda. Tarifs ? 900 dollars par année scolaire. Renseignements ? sur le site myfrenchclasses.org ou au 301-358-5500
Jiu jitsu brésilien
Faisons les présentations pour commencer : le « jiu jitsu brésilien » est un cousin du judo, sans coup de poing ni coup de pied mais avec beaucoup de travail au sol. Morgann Paraskevas, lui, a participé aux championnats d’Europe et championnats du monde et continue la compétition de haut niveau à 46 ans en plus de son activité d’enseignant. « Le jiu jitsu, c’est un sport dur physiquement mais ça apporte une certaine rigueur et de la discipline. Mes élèves sont plus confiants. Ils apprennent le respect, la politesse et à gérer des situations de stress. C’est une école de la vie », argumente-t-il. Précision importante : les cours de Morgann Paraskevas se déroulent en général en anglais mais l’enseignant, parfaitement francophone, peut s’adapter à chaque élève et donner ses instructions en français. « Mes petits-enfants, filles et garçons, ont suivi ces cours, c’est une super école pour prendre confiance en soi, pour la discipline et apprendre à se défendre en cas d’attaque », témoigne de son côté Michelle. Petit avantage pratique : il est possible de s’inscrire tout au long de l’année.
Pour qui ? A partir de 5 ans. Où ? A Potomac et à Rockville. Tarifs ? Autour de 160 dollars par mois. Renseignements ? auprès de Morgann Paraskevas sur le site yamasakicolumbia.com, au 240-478-0869 ou par mail [email protected]
L'historien Antonin Dehays accusé de vol d'archives à Washington
L’historien français Antonin Dehays, installé dans la banlieue de Washington depuis six ans, fait l’objet depuis quelques jours d’une enquête fédérale. Il est soupçonné d’avoir volé des objets et des documents historiques et en aurait revendu certains sur eBay. Il risque désormais 10 ans de prison aux Etats-Unis.
Des charges très lourdes pèsent sur cet ancien basketteur normand passionné par le Débarquement. Il est accusé d’avoir dérobé à plusieurs reprises depuis 2015 des plaques d’identité militaires, les fameux « dog tags », de soldats américains dont les avions se sont écrasés pendant la Deuxième guerre mondiale. Le 12 mai dernier, le jeune homme aurait ainsi demandé à consulter la boîte d’archives numéro 352. Deux semaines plus tard, le personnel des Archives nationales signalait la disparition de 30 plaques d’identité militaires. Certains objets ont été retrouvés à son domicile, d’autres ont été vendus. L’historien en aurait aussi offert à un musée en Virginie contre la possibilité de s’assoir dans le cockpit d’un avion de combat Spitfire, rapporte le Washington Post.
Contacté par French Morning, Antonin Dehays n’a pas souhaité répondre à nos questions dans l’immédiat. Comme citoyen français à l’étranger, il peut bénéficier de la « protection consulaire », une aide qui permet de prévenir la famille, faire des visites en prison ou encore s’assurer du respect des lois locales. Mais il ne l’a pas sollicitée pour l’instant, selon nos informations.
Législative: les résultats du second tour à la Nouvelle-Orléans
Bertrand Tavernier à l'honneur au Quad Cinema à New York
“Capitaine Conan”, “L’Horloger de Saint-Paul”, “Quai d’Orsay”, “La Princesse de Montpensier” et beaucoup d’autres classiques du cinéaste Bertrand Tavernier vont occuper les écrans du Quad Cinema du mardi 20 juin au jeudi 29 juin. A l’occasion de la sortie de son documentaire “Voyage à travers le cinéma français” le 23 juin, le cinéma new-yorkais organise une rétrospective “Film & Nothing but : Bertrand Tavernier“.
Figure incontournable du cinéma français, Bertrand Tavernier s’est formé à l’époque auprès des plus grands. Avant de réaliser ses premiers films, il passe tour à tour sur les plateaux de Jean-Pierre Melville, Claude Sautet ou Jean-Luc Godard. Cumulant les récompenses les plus prestigieuses du milieu, du Festival de Cannes aux César en passant par la Berlinale, Bertrand Tavernier est un puits de sciences et d’images. Une culture cinématographique à laquelle il rend hommage dans son documentaire “Voyage à travers le cinéma français”.
Bientôt à New York, le réalisateur sera présent au Quad Cinema pour un Q&A après la projection de “La Passion Béatrice” le mercredi 21 juin à 6:30pm.
Programmation complète au Quad Cinema :
“L’horloger de Saint-Paul”, du mardi 20 juin au mercredi 28 juin
“Dans la brume électrique”, le mardi 20 juin et mercredi 21 juin
“La vie et rien d’autre”, le mardi 20 juin et le lundi 26 juin
“La Passion Béatrice”, le mercredi 21 juin à 6:30pm
“Que la fête commence”, le mercredi 21 juin à 9:40pm
“Coup de torchon”, du jeudi 22 juin au dimanche 25 juin
“Dimanche à la campagne”, le jeudi 22 juin et le dimanche 25 juin
“Voyage à travers le cinéma français”, à partir du vendredi 23 juin
“Laissez-passer”, le samedi 24 juin à 1pm
“La mort en direct”, le samedi 24 juin et mercredi 28 juin
“Une semaine de vacances”, le samedi 24 juin et le jeudi 29 juin
“Le juge et l’assassin”, le dimanche 25 juin et le jeudi 29 juin
“Capitaine Conan”, le lundi 26 juin à 4pm
“La Princesse de Montpensier”, le mardi 27 juin à 4pm
“L’appât”, le mardi 27 juin à 6:45pm
“L.627”, le mardi 27 juin à 9:15pm
“Quai d’Orsay”, le mercredi 28 juin à 4:30 pm
Wax Tailor, entre "culture américaine et littérature française"
“J’ai le projet de jouer à Central Park depuis des années, et je suis très content de le réaliser enfin”. Le 21 juin, Wax Tailor montera sur la scène de Summer Stage pour la Fête de la musique, et il ne cache pas son impatience. Her, Ayo, Ala.ni seront aussi de la partie. “Ça va être un challenge technique pour les jeux de lumières sur scène, le son, mais c’est un plateau très chouette”.
Si le célèbre DJ et producteur de Trip Hop et d’electro n’a jamais joué à Central Park, il est un habitué des États Unis. “Ça fait 15 ans que je viens régulièrement en Amérique du Nord, explique-t-il. Au début, j’ai ressenti un amour très fort pour la culture mais un rejet du ‘modèle américain’. Aujourd’hui, j’ai réussi à apprécier toutes ces choses, l’énergie positive qu’il y a dans ce terrain très inspirant plein d’exotisme”.
C’est au début des années 90 et en plein âge d’or du rap que Jean-Christophe Le Saoût (alias Wax Tailor) commence à dompter les ondes dans une émissions de la radio Droit de Cité. Il commence à faire ses armes dans le milieu du hip hop français avant de s’élancer dans la création instrumentale.
En 2004, il sort “Lost the Way”, son premier EP qui va le propulser sur le devant de la scène internationale et dans les bonnes pages de la critique. Il enchaîne alors les récompenses : Disque d’or pour “Hope & Sorrow” également nommé “Meilleur album Electro” au Indie Music Awards aux États-Unis et aux Victoires de la musique. En 2009, “In The Mood For Life”, son troisième opus, est disque d’or et Wax Tailor est de nouveau nommé aux Victoires de la Musique. En 2014, pour célébrer son 10 ème anniversaire de carrière, il lance le projet “Phonovisions Symphonic Orchestra”. Accompagné d’un orchestre de 35 pièces et d’un chœur de 17 personnes, il réorchestre les morceaux principaux de ses 4 albums.
Son nom est aujourd’hui incontournable dans le monde de la musique et ses nombreuses collaborations, notamment avec Keziah Jones, Aloe Blacc, Charlie Winston, General Elektriks, montrent une fois de plus que l’electro française sait parfaitement s’exporter outre-Atlantique.
Son dernier album, “By Any Beats Necessary”, est imprégné de la double culture artistique franco-américaine qu’il porte en lui. Les rythmes electro se mêlent à des teintes de jazz, blues et folk chères à l’artiste. “J’avais envie d’évasion et “By Any Beats Necessary” est clairement une ode au voyage, un road trip sur les routes américaines”.
Même dans le titre de l’album, on remarque les doubles racines du projet : “By any beats necessary” est un clin d’œil au discours de Malcolm X “By any means necessary” qui, lui-même citait “Les mains sales” de Jean Paul Sartre. “Ce choix de titre n’est pas du tout anodin, il synthétise tout ce qui m’aide à la création : la culture américaine et la littérature française dont je suis un grand passionné”.