Analyste financier à Manhattan, Fred est installé à New York depuis sept ans. En “matchant” avec Sara sur Tinder en février 2016, ce Belge de 36 ans ne s’imaginait pas voir un jour sa vie intime déballée en public.
Le premier contact :
J’ai rencontré Sara sur Tinder il y a un an et demi. Sa description indiquait “New-Yorkaise originaire de Long Island. Actrice et auteure de théâtre. 25 ans”. En tant que Belge, j’avais mis dans la mienne « Francophone pas Français à New York », pour attirer la curiosité. On a échangé quelques messages sur la culture européenne, américaine. Elle m’a dit qu’elle voulait améliorer son français. Je lui ai proposé de se voir rapidement, pour ne pas avoir trop le temps de fantasmer la rencontre et être déçu. Elle a accepté.
Le premier date :
Je lui donne rendez-vous dans un bar à vin de Hell’s Kitchen, à un block de chez moi, au cas où la soirée tournerait bien. On est dimanche en fin de journée, le jour idéal pour un peu de calme et d’intimité. Elle me dit qu’elle adore mon côté français, sophistiqué. Pour elle, “les Américains sont des beaufs“. Elle m’explique qu’ils ont un complexe d’infériorité à l’égard des Européens qui sont plus mis en valeur par les filles.
Après quelques verres de vin, Sara commence à m’appeler “my petit bonhomme“. La conversation dévie sur le sexe, je sens comme une tension sexuelle monter entre nous. Nous décidons de terminer la soirée dans mon appartement puis dans mon lit. Pour un premier date, je n’aurais pu rêver mieux. Je lui commande un taxi plus tard dans la soirée et on décide de se revoir dans la semaine.
La suite :
Les rendez-vous suivants alternent entre sexe et psychanalyse. Elle analyse tous mes comportements, mon langage non-verbal, ma tendance à dévier des conversations trop intimes et le fait que je la repousse. Le petit français charmant est devenu “sarcastique, froid et impassible“. On s’accroche sur la question du couple et du mariage, moi qui n’y croit pas contrairement à elle. Jusqu’à ce jour où elle m’explique très sérieusement que je suis en fait amoureux d’elle. “Tu n’en as pas conscience ou tu ne t’autorises pas l’accès à tes sentiments pour moi“. En plus d’être psy, la fille est érotomane.
On a continué à se voir de temps en temps par la suite, pour boire un verre, aller au théâtre et pour le sexe, avant de finir par se perdre de vue, jusqu’à tout récemment.
En avril dernier, je reçois un SMS de sa part m’invitant à la pièce de théâtre qu’elle vient d’écrire, Inheritance (Héritage). Je décide d’y aller accompagné, sans savoir à quoi m’attendre. La pièce, qui tient place dans un café new-yorkais, présente la relation entre Georges, un Français, et Florence, une Américaine ayant sollicité Georges pour des cours de français dans le cadre de son futur voyage en Belgique. La rencontre évolue vers une relation sexuelle et sentimentale compliquée entre les deux personnages. Je me rends compte que Sara a réutilisé beaucoup de nos conversations et la dynamique entre nous deux. Le fait que Georges (moi) reste en général très calme et maître de ses émotions et le fait que Florence (Sara) s’emballe vite et essaye de jouer là dessus pour le faire réagir. Je retrouve également dans la pièce des confidences que j’avais faites à Sara, comme celle de mon oncle ayant échappé aux chambres à gaz pendant la guerre. Les scènes de sexe me rappellent également quelques souvenirs. La pièce se termine par la déclaration d’amour de Florence à Georges, qui lui demande de s’autoriser l’accès à ses sentiments et de prendre une décision envers elle. Georges justifie son refus d’aimer Florence par son lourd héritage familial…
Bilan :
Avoir été l’objet d’une passion comme celle-ci est assez flatteur. Mais voir sa vie et son intimité déballées sur scène de cette manière était vraiment gênant. Au final, j’ai l’impression que la pièce résume bien ma relation avec Sara, sur son incapacité à percer ma carapace et la frustration qui en ressort. Je suis parti comme je suis venu après la pièce et nous n’en avons pas rediscuté depuis. Le plus drôle dans l’histoire ? J’ai appris que Sara s’était mise en couple avec le comédien qui jouait mon rôle !
Le dating à New York :
Entre celle qui appelle la police m’accusant de l’avoir frappé, celle qui prend la fuite au premier rendez-vous pendant que je suis aux toilettes ou celle qui me demande de lui couper le bras pendant l’acte, je pourrais écrire un livre sur mes dates foireux ! C’est assez facile de rencontrer des filles à New York et en même temps c’est une activité à plein temps. C’est la loi des nombres. Il faut “matcher” 20 fois pour espérer enclencher dix conversations qui aboutiront sur trois rendez-vous, dont deux s’annuleront. Le tout en allant super vite car les filles sont ultra-sollicitées. Et quand ton date se termine, tu retournes illico sur l’appli avec l’impression de pouvoir toujours trouver mieux…
Ce qui me plait sur les apps, c’est de pouvoir rencontrer des filles qui ne sont que de passage à New York, ou qui voyagent beaucoup. J’ai peur de la routine du couple, du coup j’enchaine pas mal de rencontres sans lendemain. Comme le résume une pote à moi, tinder, c’est “l’ubérisation du cul”.
Le date new-yorkais de Fred : "Elle a écrit une pièce de théâtre sur moi"
Partagez vos photos des 10 ans de French Morning
Le 11 juin, French Morning organisait A Day On The Farm à l’occasion de ses 10 ans. Vous étiez près de 1 000 personnes à vous réunir avec un seul objectif : vivre un moment unique au rythme de groupes français et le ventre plein de délicieux mets préparés par dix chefs français.
Nombreux d’entre vous ont relayé des photos sur les réseaux sociaux afin de partager à quel point vous aviez apprécié ce moment.
Ces retours positifs nous ont donné une idée : mettre en commun toutes vos photos afin de créer un album collaboratif pour honorer de la plus belle des manière les 10 ans de votre web-magazine.
Aujourd’hui, nous vous invitons à nous les transmettre via WeTransfer. Pour ceux ayant publié des clichés sur les réseaux sociaux, n’hésitez pas à nous les partager pour éviter de passer à côté. Pour les autres, vous avez été sûrement encore plus nombreux à prendre des clichés et à les garder sur vos téléphones ou votre carte mémoire.
Alors participez à cet album photo collaboratif ! Cliquez ici pour déposer vos fichiers, ajoutez l’adresse email: [email protected] et cliquez sur “Transférer”.
En nous envoyant vos photos, vous acceptez tacitement à ce que French Morning réutilise et publie vos photos. En nous cédant vos photos, vous cédez également vos droits d’exploitation et les droits à l’image des personnes présentes sur les photos. Veillez à la protection de la vie privée de vos amis et de votre famille.
A 93 ans, Charles Aznavour décroche son étoile sur le Walk of Fame
Quel est le point commun entre Snoop Dogg, Jennifer Lawrence, Minnie Mouse et Charles Aznavour ? Ils ont tous été choisis par la Chambre de commerce de Hollywood, en Californie, pour avoir une étoile sur le célèbre “Walk of Fame” à Los Angeles.
Le chanteur français de 93 ans est récompensé pour “sa formidable carrière d’auteur compositeur interprète international“, ont rapporté ses producteurs, Patrick Shart et Alain Boyaci.
Charles Aznavour inaugurera son étoile sur le Walk of Fame d’Hollywood Boulevard en 2018. Il n’est pas le premier artiste français à obtenir cet honneur. Charles Boyer, Sarah Bernhardt, Leslie Caron et Maurice Jarre ont notamment leur nom gravé sur une étoile.
Deux oeuvres d'Eugène Ionesco à Santa Monica
Pour commémorer son 57ème anniversaire, la compagnie Santa Monica Playhouse’s Actors’ Repertory Theatre (ART) fait un bond dans le temps en mettant sur le devant de la scène les deux opus du dramaturge et écrivain roumano-français Eugène Ionesco. Deux pièces avec lesquelles le théâtre avait ouvert ses portes en 1960 : la comédie excentrique “La cantatrice chauve” (“The Bald Soprano”) et “La leçon”(“The Lesson”).
Du vendredi 28 juillet au samedi 26 août, cette série de représentations (présentées en tandem) mettra en vedette des acteurs internationaux, et les pièces seront jouées en français et en anglais dans le décor intimiste du théâtre récemment rénové. La compagnie fut la première à jouer du Eugène Ionesco à Los Angeles.
Première pièce du dramaturge,”La cantatrice chauve” appartient au théâtre de dérision. L’idée lui est venue après avoir appris l’anglais avec la méthode Assimil: des phrases courtes et décousues, assorties de clichés. Cette “anti-pièce” offre une autopsie de la société contemporaine, par l’intermédiaire de banalités dont discutent deux couples. Dans “La Leçon”, un vieux professeur reçoit chez lui une jeune bachelière de 18 ans pour lui donner des cours. Cette pièce offre une satire hilarante de l’enseignement, faisant également allusion à de savantes théories linguistiques. La farce se termine en tragédie lorsque le professeur tue son élève.
Le Folklife Festival du Smithsonian fête ses 50 ans
Cinquante ans, ça se fête. C’est ce qu’entend faire le fameux Folklife Festival, organisé par le Smithsonian du jeudi 29 juin au mardi 4 juillet et du 6 au 9 juillet au National Mall.
Cette vitrine des traditions du monde entier, disparues ou vivantes, mettra l’accent sur l’art du cirque aux Etats-Unis et à l’étranger. Spectacles de jongle et de clowns, shows de trapèze et de percussion japonaise, ateliers de confection de marionnettes: le programme de cette nouvelle édition est riche. Les organisateurs proposent aussi de faire découvrir l’histoire des grandes familles du cirque qui ont diverti des générations d’Américains au XIXème et au XXème siècle.
Le festival est gratuit.
"L'Odyssée" du Commandant Cousteau sur grand écran à Washington DC
Connu dans le monde entier, le commandant Jacques-Yves Cousteau a marqué des générations entières par ses explorations et ses documentaires. Une légende à laquelle le réalisateur Jérôme Salle s’est attaqué avec le biopic “L’Odyssée”, sorti en 2016. Le long-métrage sera projeté pour la première fois à Washington le lundi 17 juillet à 4pm au Carnegie Institution for Science.
En 1950, Jacques-Yves Cousteau (Lambert Wilson) quitte la Marine Nationale, loue la Calypso à un millionnaire britannique et part explorer les fonds marins des quatre coins du monde avec sa femme Simone (Audrey Tautou). Quelques années plus tard, son fils Philippe (Pierre Niney), le rejoint dans ses aventures, mais les désaccords se manifestent très vite.
Dans “L’Odyssée”, le réalisateur peint une relation père-fils explosive, tout en filmant les plus beaux espaces naturels de la planète. Peu préoccupé par la cause écologique, le capitaine sera progressivement convaincu par son fils du besoin d’orienter sa carrière vers la protection des océans et des espèces animales menacées.
La projection du long-métrage, organisée en partenariat avec l’Ambassade de France aux Etats-Unis, s’inscrit dans le cadre des French-American Climate Talks on Ocean (FACT-O). Après la séance, la veuve de Philippe Cousteau, Jan Cousteau, son fils Philippe Cousteau Jr., et la biologiste Rebecca Albright répondront aux questions des spectateurs.
4 juillet: où voir le feu d'artifice à Washington DC ?
Comme chaque année, le feu d’artifice du 4-Juillet à Washington sera tiré depuis le Mall, aux abords de la Reflecting Pool. Point d’orgue des célébrations d’Independence Day, il illuminera le ciel peu après 9pm et pendant presque 30 minutes.
Pour être au plus près : le Mall
Rien de tel que le National Mall pour vivre pleinement Independence Day autour d’un pique-nique en attendant le feu d’artifice. Par contre, comme c’est à la fois gratuit et idéalement placé, vous n’allez pas être tout seul. Les marches du Lincoln Memorial, juste devant la zone de tir, sont très prisées, tout comme les alentours du Washington Monument, mais la pelouse ouest du Capitole a l’avantage d’accueillir les concerts (les Blues Brothers et les Beach Boys sont au programme). Sinon, les mémoriaux de Jefferson et FDR autour de Tidal Basin sont aussi des possibilités.
Pour boire un coup : un bar en rooftop
Si les feux d’artifices vous donnent soif, n’hésitez pas à choisir un bar situé sur un rooftop. Ceux du Watergate et du W Hotel bordent le Mall, mais sont très courus. Plus loin, le Beacon Bar and Grill et l’Embassy Row Hotel organisent eux aussi des soirées “4th of July”. Il faut par contre réserver à l’avance et ce n’est pas forcément donné. À défaut, trouvez-vous un bar en rooftop à Dupont Circle ou sur la colline d’Adams Morgan.
Pour avoir une vue dégagée : un pont
Trois pont enjambant le Potomac peuvent accueillir les spectateurs. Sur le Memorial Bridge, le seul fermé aux voitures, vous serez au plus près, avec le Lincoln Memorial en premier plan. On se trouve un peu plus loin depuis Key Bridge, mais la vue sur le Potomac compense largement. Enfin, si vous voulez —un peu— moins de foule, choisissez plutôt le 14th Street Bridge.
Pour être dans la nature : un parc
Pour éviter le Mall, les parcs de DC sont de bonnes alternatives, à commencer par le Lady Bird Johnson Park, sur l’autre rive du Potomac, au bout du Memorial Bridge. Plus loin, le Meridian Hill Park, sur les hauteurs d’Adams Morgan, a aussi l’avantage d’être à proximité des bars. Pour rester hors du centre-ville, considérez Gravelly Point Park en Virginie, vous y verrez aussi des avions atterrir et décoller, ou encore Anacostia Park où vous pourrez passer une journée en famille.
Pour les patriotes : un mémorial
Vous êtes en Virginie et vous voulez rendre hommage aux vétérans ? Vous avez deux options autour du cimetière d’Arlington. Au sud, l’Air Force Memorial est un peu loin des festivités, mais se trouve en hauteur et vous éviterez en partie les bouchons. Au nord, le Marine Corps Memorial est plus proche et la statue des soldats en premier plan du feu d’artifice ravira les photographes.
Pour ceux qui ont des connections : le FMI
Vous connaissez quelqu’un qui travaille au FMI ? Alors demandez-lui de vous inviter : le rooftop du Fonds est très bien situé, à quelques blocks de la Reflecting Pool. Sinon, la terrasse du Kennedy Center vous ouvre les bras.
Pour ceux qui ont les moyens : une croisière
Enfin, l’expérience ultime est peut-être de réserver une croisière sur le Potomac. Ce n’est pas donné, mais c’est le meilleur moyen d’éviter la foule tout en étant proche de la zone de tir. Et d’avoir un verre à la main.
Bruno Le Maire fait un voyage express à New York
C’est ce qui s’appelle un voyage éclair. Le nouveau ministre de l’Economie Bruno Le Maire sera à New York mercredi 28 et jeudi 29 juin pour une série de rencontres avec des acteurs économiques et financiers.
Le locataire de Bercy s’offrira tout de même quelques minutes de répit en participant à la soirée d’ouverture le mercredi 28 de la nouvelle boulangerie Kayser sur la 5ème Avenue et 36th Street. Mais il ne devrait rester qu’une petite demi-heure, selon le consulat de France à New York. Le jeudi, il participera à un petit-déjeuner avec l’Economic Club of New York.
Bruno Le Maire n’a pas prévu, pour le moment, de se rendre à La French Touch Conference qui battra son plein mardi et mercredi à New York. Le nouveau secrétaire d’Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi, représentera le gouvernement lors de cette grand-messe de la French tech.
Le 4-Juillet sur un bateau: des prix réduits pour les lecteurs de French Morning
Tenté de voir les feux d’artifices du 4 juillet sur un bateau en compagnie de stars de Broadway ? Les croisières Cirque at Sea affréteront deux bateaux pour Independence Day pour pouvoir admirer le spectacle au fil de l’eau. Les lecteurs de French Morning peuvent bénéficier de tarifs réduits en entrant le promocode “FRENCHMORNING” en achetant leur ticket.
Plusieurs artistes assureront le spectacle sur chaque navire: Lucia Giannetta (A Bronx Tale The Musical, Godspell); Leslie Becker (Wicked, Bonnie & Clyde, Anything Goes, Cinderella, Nine, et Amazing Grace); Jan Horvath (The Phantom of the Opera, Sweet Charity); et l’acteur-chanteur David Serero (The Merchant of Venice, Othello et Nabucco). Performances de cirque et DJ, open bar et buffet sont aussi au programme. Les navires partiront tous les deux de la Skyport Marina à 5:45pm et 6:45pm.
Top 3 des idées reçues sur l'investissement immobilier en France depuis l’étranger
(Article partenaire) Investir dans l’immobilier en France de l’étranger : un parcours du combattant ? Pas vraiment. Avec un bon dossier, vous avez toutes les chances de mener à bien votre projet… et de profiter des conditions actuelles, idéales pour se lancer !
Idée reçue n°1 : « Aucune banque ne me suivra »
Vous devez d’abord savoir que si vous comptez investir en France, les banques ne prêtent pas aux mêmes conditions. Un contrat de travail local, la différence du coût de la vie, les variations de devises sont autant de sources de risques pour elle. La rentabilité attendue est aussi jugée plus faible. La banque estime qu’elle a moins de chances de voir le non-résident placer son épargne et ses comptes courants dans son établissement. En moyenne, les taux accordés aux non-résidents sont entre 0,20% et 0,50% supérieurs aux taux proposés aux résidents français.
Pourtant, comme en France, la banque s’intéresse en premier lieu à vos revenus pour déterminer votre capacité d’emprunt. Elle calcule votre ratio charge/rémunération nette, lequel ne doit pas dépasser 30 à 35 %. L’apport est lui aussi identique, généralement compris entre 10 et 20 % de l’investissement total. Si vous possédez un contrat de travail détaché ou êtes employé par une grande entreprise locale connue, vous ne rencontrez pas plus de difficultés qu’un résident en France pour obtenir votre crédit. Votre pays de résidence peut donc influencer la banque, mais c’est avant tout votre stabilité professionnelle qui compte.
Idée reçue n°2 : « C’est un cauchemar fiscal »
Pour les résidents comme les non-résidents, acheter un appartement en France pour le louer meublé rend éligible au régime LMNP (Loueur en meublé non professionnel). Vous pouvez ainsi déduire vos frais liés à la location du bien. Cela couvre à la fois l’entretien, les réparations, les frais de gestion, les intérêts d’emprunt, les impôts (taxe foncière) et l’amortissement de votre bien sur 30 ans. Et si vos recettes sont inférieures à 32 900 euros par an, vous bénéficiez du régime micro-BIC, soit un abattement forfaitaire de 50 % des recettes imposables, au titre des frais liés au logement mis en location. C’est nettement plus que l’avantage fiscal des locations nues, qui n’ont droit qu’au régime micro foncier, un abattement de 30 % sur les revenus locatifs inférieurs à 15 000 euros.
Il ne faut pas oublier également que l’immobilier est le seul investissement dans lequel on peut se lancer sans disposer des fonds nécessaires, grâce à l’emprunt. Et actuellement, avec une rentabilité immobilière comprise entre 3 et 6 % dans des villes comme Paris, Lyon ou Bordeaux, et des taux d’intérêts au plus bas, votre capacité d’investissement grimpe en flèche. Cet effet de levier, bien connu dans l’immobilier, vous permettra de dégager des profits sans affecter ni votre pouvoir d’achat ni votre capacité d’épargne.
Idée reçue n°3 : « Impossible d’acheter à distance »
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Pourquoi ne peut-on plus visiter la torche de la Statue de la Liberté ?
Il fut un temps où les touristes de New York pouvaient pénétrer dans la torche que brandit à bout de bras la Statue de la Liberté. Cette étroite partie de la colossale sculpture, hissée à 93 mètres de hauteur, était, à la fin du XIXe siècle, accessible via une échelle de 54 échelons située à l’intérieur de la structure. Depuis plus de cent ans, pourtant, il est interdit d’y pénétrer.
Cette interdiction remonte plus particulièrement au 30 juillet 1916. Cette nuit-là, New York est secouée par une violente explosion survenue à Black Tom, un dépôt de munitions de Jersey City, situé de l’autre côté du fleuve Hudson. “50 tonnes de TNT et 100.000 tonnes de munitions, qui étaient stockées sur les lieux, ont explosé”, explique Kevin C. Fitzpatrick, historien et auteur du livre World War I New York (Globe Pequot).
Une dizaine de personnes sont tuées. L’explosion souffle les vitres du sud de Manhattan, provoque l’effondrement du plafond du bâtiment d’Ellis Island – l’île par laquelle transitaient alors les immigrants avant de débarquer sur le sol américain -, et la déflagration est entendue jusqu’à Philadelphie, située à 150 kilomètres de là. Le bras et la torche de la Statue de la Liberté, qui se trouve tout près, sont également endommagés. “Au total, les dégâts de l’édifice se chiffrent à 100.000 dollars, ce qui représenterait 2,2 millions de dollars aujourd’hui”, précise Kevin C. Fitzpatrick.
Au moment de l’explosion, la Grande Guerre faisait rage depuis deux ans, mais les États-Unis étaient encore officiellement neutres dans le conflit. Ils fournissaient cependant des munitions à l’Angleterre.
“Cette explosion a été attribuée à un acte de sabotage perpétré par des espions allemands, mais aucun coupable n’a jamais été identifié ou arrêté, ajoute l’historien. Cet évènement a été l’un des éléments déclencheurs qui ont poussé les Etats-Unis à entrer en guerre. Il s’agit de la plus importante attaque terroriste perpétrée par des forces étrangères sur le sol américain, en dehors du 11-Septembre.”
Après la fin de la guerre, l’Allemagne a été reconnue responsable de l’explosion de Black Tom et a dû indemniser les États-Unis pour les réparations. La torche de la Statue de la Liberté fut remplacée en 1986 mais l’accès, jugé trop risqué, n’a jamais été rétabli. La structure originale se trouve désormais au musée de la Statue de la Liberté.