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"She is French", la French Touch du granola

Quand elle est arrivée aux Etats-Unis il y a 18 ans, Agathe Lerolle travaillait dans la banque. Aujourd’hui, chasseur de tête dans la mode, elle se lance dans le granola.
L’idée lui est venue alors qu’elle essayait de faire sa propre recette de ce snack apparenté au muesli et dont les Américains raffolent. “Je l’ai fait goûter autour de moi. C’était réussi, alors j’ai décidé d’en faire d’autres”. Entourée de ses deux amies, Sarah Sidi et Adélaïde Thomas (ci-dessous), et d’une nutritionniste, la Française décide de lancer sa marque l’an dernier.
She is French fait le pari du manger-sain. Ses produits sont accompagnés de “super-fruits”, riches en nutriments et en vitamines. Ils ont déjà séduit plusieurs concepts store à Paris, comme Colette et le Bon Marché. Ils se font aussi une place aussi à New York, au District et à Dover Street Market, à Rose Bakery et au café de l’Upper East Side Le Moulin à Café. Elle a été repérée par Bloomingdales dans la boutique Colette à Paris, qui l’a intégrée dans l’espace “bien être” du magasin de 59th Street en mai.
Trois recettes sont commercialisées pour le moment: Alba (maca, amande et noix de coco), Karine (turmeric, noix de cajou et canneberge) et Lauren (matcha, noix et gingembre). Ce n’est pas un hasard si les produits portent le nom de femmes. Toutes sont des amies ou des personnalités qui ont inspiré l’entrepreneuse.
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“Avec She is French, j’ai voulu mettre en valeur l’esprit de communauté et de partage entre femmes, sans quoi je n’aurais pas pu monter la marque, confie Agathe Lerolle, pour moi c’est très précieux. C’est fascinant de monter une marque, et même si c’est moi qui en ai eu l’idée, tout ce projet a pu aboutir grâce à la solidarité féminine”.
Aujourd’hui, le granola She is French ne sont plus produits dans le four d’Agathe Lerolle, mais en Pennsylvanie. La Française conserve son activité de chasseur de tête. Elle veut sortir prochainement trois autres recettes et développer sa distribution.
 

Accord de Paris: le nouvel appel de Macron aux scientifiques américains

Ce n’est pas la première fois qu’il le fait, mais après le retrait américain de l’Accord de Paris, l’appel prend un nouveau relief.

Emmanuel Macron s’est exprimé, jeudi 1er juin, en français puis en anglais pour appeler “les scientifiques, ingénieurs, entrepreneurs, citoyens responsables qui ont été déçus par la décision du président des Etats-Unis” à venir en France. “Je veux dire qu’ils trouveront en France une deuxième patrie. Je leur lance un appel: venez et travaillez ici avec nous, pour trouver des solutions concrètes pour protéger le climat, a-t-il dit lors de sa déclaration. Je peux vous assurer que la France n’abandonnera pas la bataille“.

Taquin, il a conclu son appel par une allusion au slogan de Trump “Make America Great Again”: “Où que nous vivons et qui que nous soyons, nous partageons tous la même responsabilité: make our planet great again“.

Le candidat Emmanuel Macron avait réalisé une vidéo similaire en février. Il avait appelé, en anglais, les chercheurs américains à venir travailler en France, tout en qualifiant le président Trump d'”extrêmement climato-sceptique“.

Selon le Washington Post, l’épisode de la poignée de main remarquée entre les deux présidents fin mai en Italie, en particulier l’interview du Français au Journal du Dimanche disant que ce geste “n’était pas innocent“, a pu jouer dans la décision de Trump de se retirer du pacte de 2015. “Ces propos venant du Français qui est de 31 ans son cadet ont irrité et étonné Trump, selon son entourage“. “Quelques jours plus tard, Trump a eu sa revanche. Il a proclamé dans le Rose Garden, ‘j’ai été élu pour représenter les citoyens de Pittsburgh, pas Paris“.

BedBox, le “va-lit-se” qui révolutionne le voyage en avion avec des enfants

(Article partenaire) Le vol transatlantique qui vire au cauchemar, ça vous dit quelque chose? Le petit qui ne ferme les yeux  qu’au moment où on prépare l’atterrissage, après six ou dix heures passées à essayer d’empêcher tête blonde de pleurer, ça vous rappelle de mauvais souvenirs? Alors vous êtes prêt(e) pour le BedBox, une invention à découvrir avant la grande transhumance d’été.

En deux mots, le BedBox, c’est une valise, mais c’est aussi un lit pour les tout petits (jusqu’à 5  ans) puis un repose-jambe pour les 6-7 ans. Commençons par le plus important: dormir. Après le décollage (le BedBox ne peut pas être installé avant), on ouvre la valise, on installe le matelas sur le siège, ce qui créé un vrai petit lit où l’enfant peut s’allonger pour dormir pendant que les parents voyagent sans stresser.

Mais le BedBox est plus que cela. C’est aussi une valise fun faite pour que le petit marcheur puisse s’y installer à califourchon pendant les longues traversées d’aéroport, avec aussi 15 litres de contenance pour pouvoir entreposer livres, jeux, changes…

Le BedBox ne nécessite aucune approbation des autorités aériennes et les membres d’équipage l’accueillent avec bienveillance. Avant le décollage et l’atterrissage, la valise se range sous le siège de devant puis se déploie et s’installe très facilement. Même si le passager du rang précédent décide d’abaisser son dossier, pas de problème : le BedBox est installé suffisamment bas, au niveau du siège, pour que l’enfant puisse continuer à dormir confortablement.

Lancé il y a un peu plus d’un an, le BedBox de JetKids est d’abord l’histoire d’une famille. Les fondateurs, les Norvégiens Christina et Halvor, ont eu l’idée en voyageant avec leur fille aînée. Ils ont alors travaillé pendant 6 ans au développement d’un prototype, aidés notamment par l’expérience de Halvor, pilote de ligne. Depuis le lancement, leur invention a récolté les prix de l’innovation à travers le monde et connait déjà un succès grandissant en Asie et en Europe. L’heure est maintenant au lancement en Amérique du Nord où JetKids vient d’ouvrir un entrepôt.

Le BedBox est disponible à la vente en ligne (jet-kids.com) ou dans certaines bagageries et boutiques de puériculture.

Les cafés-bars Toulouse à la conquête du Texas

Après Dallas et Houston, un troisième Toulouse Café and Bar vient d’ouvrir à Austin.
Installé dans le Domain, au nord d’Austin, le dernier né de cette chaîne de brasseries très parisiennes s’est implanté dans un endroit stratégique afin de bénéficier du trafic piétonnier important de la clientèle huppée et internationale attirée par les boutiques aux alentours. Il y a un an, c’était à Houston qu’ouvrait le deuxième restaurant, lui aussi près d’une galerie marchande chic. L’établissement originel à Dallas date de 2005. Ces restaurants ne sont pas des franchises. Ils appartiennent au groupe Lombardi qui compte 18 établissements divers.
Aux manettes du restaurant de Dallas depuis dix ans, on trouve Yoann Lardeux. Ce chef de 40 ans, qui vit aux Etats-Unis depuis une vingtaine d’années, supervise la carte des trois établissements. Après dix ans à Denver Colorado, il est venu s’installer à Dallas pour ouvrir son propre restaurant. C’est alors qu’on lui propose de devenir chef du premier Toulouse Café & Bar, ouvert depuis seulement un an, et d’en développer le menu. « Chacun des restaurants propose à peu près la même carte, même si chacun garde ses spécificités en fonction du marché et des saisons. Mais la constance est primordiale dans le succès d’un restaurant. La clientèle d’habitués aime retrouver ses standards
Avec une quarantaine de plats, la carte est conséquente avec, parmi eux, des vrais standards de bistrots comme la soupe à l’oignon, le bœuf bourguignon, le steak tartare, la quiche-salade, le steak frites et la bouillabaisse. « On essaie de garder une authenticité. Même les Américains qui ont voyagé nous disent qu’ils retrouvent une carte qui respire la France. »
Pas vraiment un hasard quand on sait que les chefs des trois restaurants sont français. «  On essaie de beaucoup travailler avec les fournisseurs et importateurs locaux comme Amy’s Ice Cream à Austin ou une petite boutique qui nous approvisionne en fromages. On a bien sûr des fournisseurs plus conséquents pour les produits classiques français. »
Avec un décor très parisien, sans tomber dans le cliché, chaque établissement a sa patte. Avec 120 places assises, Austin affiche une identité bistrot cosy avec des tables qui donnent sur la rue. Dallas est plus petit avec 100 couverts et un esprit plus café alors que Houston mise sur des gros volumes et une ambiance brasserie parisienne pour 160 places assises. L’ouverture du prochain est déjà prévu à Plano au nord de Dallas au mois de novembre.

La terrasse de Toulouse Cafe & Bar à Austin
La terrasse de Toulouse Cafe & Bar à Austin

Champagne et littérature avec l'auteure Cara Black à Houston

L’Alliance française de Houston débouche le champagne. Une réception organisée par l’organisation pour l’auteure de best sellers Cara Black aura lieu le jeudi 8 juin à la librairie Murder by the Book.
Cette plume américaine est connue pour sa série sur la femme-détective Aimée Leduc, héroïne vivant à Paris des romans policiers, mystérieux de Cara Black. Sa série, commencée en 1998 avec Murder in the Marais, se poursuit avec la sortie prochaine de Murder in Saint-Germain. L’auteure offrira un des opus de sa série lors d’un tirage au sort. Entrée gratuite.

À San Francisco, Mini-Chic apporte la mode française aux enfants

En moins d’un an, Mini-Chic est devenu l’adresse incontournable des parents qui veulent habiller leurs enfants en marques européennes sans se ruiner. Petit Bateau, Jacadi, Bon Point, Louise Misha, Bout’Chou, Cyrillus…Les connaisseurs se s’y trompent pas.
A l’origine de Mini-Chic, Coralie Tran et Marie Darmon, deux Françaises qui se sont rencontrées par hasard dans la petite ville de Bolinas. “Notre passion commune des loutres nous a rapprochées, plaisantent-elles. Je travaillais à l’Institut Pasteur à Paris. Je n’avais pas vraiment de perspective de carrière, alors quand mon mari a eu l’opportunité de créer sa start-up ici, je n’ai pas hésité“, raconte Coralie Tran.
Avec sa soeur, déjà installée à San Francisco, elle crée une entreprise d’art floral, “La vie en roses”. “En mai 2016, Marie m’a proposé de lancer Mini-Chic. Ma soeur avait décidé de faire un tour du monde en voilier, ça ne pouvait mieux tomber“. Marie Darmon est enseignante en primaire au Lycée français de San Francisco depuis neuf ans: “Je savais que je voulais arrêter d’enseigner, tout en restant proche de la France et de l’enfance. Dans mon métier d’enseignante, j’observe la “mode” californienne qui mélange du vert criard, avec du rose à carreaux ou à fleurs, plaisante-t-elle. Mini-Chic permet d’habiller les enfants avec style à des prix raisonnables.

La marque propose des vêtements neufs et d’occasion, soigneusement sélectionnés. “Nous faisons du trade-in, en rachetant des articles à nos clients: la seconde main amène à acheter plus, car le client a le choix entre toucher 35% du prix de vente de ses articles ou 50% en “store credit”.
Leur clientèle est à la fois européenne et américaine. L’absence de magasin est compensée par des ventes lors de différents “pop up”. Le prochain aura lieu le 3 juin.Nous avons essayé les ventes privées à domicile, façon Tupperware, ainsi que les abonnements à des boîtes de vêtements, mais ce modèle était déjà en déclin quand nous l’avons essayé. Les ventes pop up marchent, elles, très bien, et on nous demande sans cesse si nous vendons en ligne ou si nous avons un magasin.
L’ouverture d’un magasin est donc la prochaine étape prévue pour l’automne. Les deux créatrices de Mini-Chic prennent leur temps pour choisir le meilleur quartier, qui s’accordera le mieux à la cible familiale de l’enseigne. “Le marché de San Francisco est très intéressant pour nous: il y a peu de magasins spécialisés dans l’enfants, ou de seconde main. Mini Chic comble ce vide, en proposant des vêtements complètement différents de ceux que l’on trouve dans les grosses industries, et de bien meilleure qualité.

Le créateur Pierre Hardy en conférence au FIAF

Le créateur de mode Pierre Hardy, ré-inventeur de chaussures et d’accessoires, participera à une conférence au French Institute Alliance Française, le jeudi 8 juin.
Connu pour ses chaussures architecturales et ses accessoires insolites, Pierre Hardy s’inspire de la danse et de l’art plastique pour créer ses modèles. Il officie depuis plus de 20 ans chez Hermès, a créé sa propre marque en 1999 et fait partie des noms incontournables dans la création de mode.
Lors de cette conférence, Pierre Hardy parlera de sa carrière, son attachement à la fabrication traditionnelle et artisanale, et son irrésistible goût pour la modernité. Il sera questionné par la journaliste Melissa Ceria.

"Priscilla, Queen of the Desert" arrive à San Francisco

Adaptée du film culte, la comédie musicale “Priscilla, queen of the desert” occupe les planches de l’Eureka Theatre jusqu’au 1er juillet. Partie de Sydney il y a dix, et après un tour du monde effréné, la pièce arrive enfin à San Francisco.
Ecrite par Stephan Elliott et Allan Scott, la comédie musicale raconte l’histoire de deux drag-queens, Anthony et Adam, et d’une transsexuelle, Bernadette, décidés à traverser l’Australie, de Sydney à Alice Springs, pour aller jouer leur show dans un casino. Au volant de leur bus baptisé Priscilla, la troupe fait des rencontres plus improbables les unes que les autres.
Véritable emblème de la culture LGBTQ, la comédie musicale est rythmée par les plus grands tubes des années 1980-1990. “I Will Survive”, “Don’t Leave Me This Way”, “Finally” ou encore “Hot Stuff” composent la bande originale du show.
Une soirée spéciale est prévue le jeudi 1er juin. Le spectacle sera suivi d’une réception. Des places pour le show sont toujours disponibles. Les tarifs sont compris entre $15 et $40.

Une discussion sur devenir propriétaire à San Francisco avec la FACC

Acquérir un bien immobilier à San Francisco est votre rêve ? La chambre de commerce franco-américaine de San Francisco a pensé à vous.
Elle organise le jeudi 8 juin une rencontre d’expert avec Misha Weidman dans les locaux de la chambre. Agente immobilière au sein de Paragon Real Estate Group et avocate, elle abordera plusieurs questions relatives aux transactions immobilières dans la Baie (comment trouver un logement, faire une offre, financement, quartiers abordables…)
La rencontre se déroule petit groupe (pas plus de douze personnes). Un petit-déjeuner sera servi. Gratuit pour les membres de la FACC, 35 dollars pour les non-membres.

Un dîner sous les étoiles pour les 10 ans de French Morning

À French Morning, on aime bien gâter nos lecteurs, même quand c’est notre anniversaire.
Pour vous offrir une expérience inoubliable à l’occasion de nos 10 ans, nous organisons un dîner sous les étoiles à North Brooklyn Farms, la ferme urbaine de Williamsburg. Les tickets pour ce repas avec vue sur la skyline de Manhattan sont en vente. Les places sont limitées, donc n’attendez pas!
Le chef français Laurent Kalkotour (L’Atrium DUMBO), protégé d’Alain Ducasse et de Daniel Boulud, régalera les convives avec un menu dégustation spécialement concocté pour l’occasion. Le tout sur fond musical.
Plus tôt dans la journée, nous vous attendons pour notre “Journée à la ferme”, toujours à North Brooklyn Farms, avec de nombreux groupes de musique, stands de nourriture et activités pour toute la famille.

"La prochaine fois je viserai le coeur" à Dallas

Retour sur l’un des plus grands fait divers français. Le jeudi 8 juin à 7pm, l’Alliance Française de Dallas organisera la projection de “La prochaine fois je viserai le cœur” de Cédric Anser au Richland College.
Le thriller policier replonge dans les psychoses de l’affaire Alain Lamare. Ce dernier, un officier de gendarmerie modèle enquête sur plusieurs agressions commises vraisemblablement par un maniaque irresponsable, sur des jeunes femmes de l’Oise.
Un criminel difficile à identifier, d’autant plus qu’il n’est autre que l’un des principaux enquêteurs, Alain Lamare lui-même. Mais ses sévices allant graduellement dans la violence et jusqu’au meurtre, le gendarme au-delà de tout reproche est vite rattrapé par son périple assassin et perd petit à petit le contrôle de la situation.
Guillaume Canet interpréte celui qui fut surnommé “le tueur de l’Oise”. Nommé au César du Meilleur Acteur pour cette prestation, il est aussi accompagné par la jeune actrice Ana Girardot qui interprète Sophie, la petite amie du meurtrier.

Society of Illustrators, havre de paix et de dessin à New York

On ne peut pas dire que l’Upper East Side soit le quartier le plus “fun” de New York. Pourtant, en grattant un peu, on y trouve des pépites.
Comme la Society of Illustrators : encore un lieu dans lequel on n’entre pas, parce qu’on dirait un club privé et on se dit d’avance qu’on va gentiment se faire rembarrer, car “Members Only”.
Eh bien, pas du tout ! C’est un musée. Un peu désuet, mais charmant.
Rien que pour le bâtiment, cela vaut une visite. C’est un hôtel particulier sur trois étages dans lequel on se balade comme si on était chez quelqu’un. (Et se balader dans un hôtel particulier de l’Upper East, ça n’arrive pas tous les jours).
Il a toujours plusieurs expos en même temps. Des styles très différents, à chaque fois. En ce moment, en particulier, Will Eisner, le champion des « graphic novels ». Plus de 150 planches de ses premières BD, où on se demande si ce n’est pas lui qui a inventé les premiers super héros américains.
Le mur du vieil escalier en bois qui monte au premier étage est couvert de portraits des directeurs de la Society depuis sa fondation. Observez-les tous. Quels coups de crayons !
Au premier étage, un petit café “old style”, et surtout, au fond, une terrasse bien cachée, insoupçonnable, où on rêve de rester prendre un bain de soleil.
D’ailleurs, on le prend ce bain de soleil. Alors, prenez donc un bouquin, et allez vous y installer !
En bonus: régulièrement, la Society of Illustrators propose des « sketch nights ». Regardez le programme car les thèmes changent tout le temps. Si vous aimez dessiner, c’est pour vous ! Si vous ne savez pas dessiner, lancez-vous. New York est une ville où on a envie de tout essayer, non?