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Poison Ivy, la plante qui peut gâcher votre été

Si la plante a l’air inoffensive, elle porte pourtant bien son nom. Le poison ivy, ou sumac vénéneux, est hautement allergisant. Il suffit de le toucher pour qu’il provoque une dermatite de contact particulièrement irritante.

En cause ? La résine huileuse appelée urushiol qu’elle contient. C’est elle qui provoque les démangeaisons, des rougeurs, voire des cloques. D’après la American Skin Association, 85% de la population y serait allergique.

Peu de Français en connaissent les dangers, et pour cause : elle n’est pas native du vieux continent. Originaire d’Amérique du Nord, « l’herbe à puce » comme disent les Québécois, est présente dans tous les États continentaux des États-Unis – sauf en Californie et en Alaska. Elle pousse très bien notamment dans la campagne de Nouvelle-Angleterre.

Comment reconnaître le poison Ivy ?

Le Toxicodendron radicans, selon son nom scientifique, grandit le plus souvent le long des arbres sous forme de liane, mais peut aussi ramper au sol ou pousser sous forme d’arbuste. L’une de ses principales caractéristiques vient des feuilles qui poussent par groupe de trois folioles. « Très souvent, vous trouverez aussi un petit point rouge à la base des feuilles » précise Susan Pell, Docteur en biologie végétale et Directrice exécutive du United States Botanic Garden à Washington. L’experte souligne que le poison Ivy ne présente « ni épines, ni piquants ».

Toutes les parties de la plante sont vénéneuses, à l’exception du pollen et, si elle pousse en priorité en forêt, on la trouve aussi en ville dans les parcs et jardins. « Ce sont les oiseaux qui la disséminent : ils mangent les baies puis, les graines contenues à l’intérieur passent dans leurs excréments et rejoignent le sol », explique le Dr. Pell.

Comment se traiter en cas de contact ?

Que faire ? « La meilleure stratégie reste l’évitement, rappelle la biologiste, mais si vous êtes entré en contact avec le poison ivy, il est indispensable de vous laver le plus vite possible, car plus l’huile reste en contact avec la peau, plus elle va pénétrer les cellules de l’épiderme ». Privilégiez l’eau froide et le savon.  « L’eau chaude va diluer l’huile et l’aider à se propager », indique la spécialiste.

Le poison ivy appartient à la famille des Anacardiacées qui compte d’autres plantes toxiques comme le poison sumac ou le poison oak mais aussi, les mangues, pistaches et noix de cajou. © Shutterstock

Cela vaut aussi pour vos vêtements ainsi que tout objet qui a pu être contaminé. Même chose pour les animaux de compagnie qui ne sont pas toujours immunisés et peuvent transmettre l’huile.

S’il malgré toutes ces précautions, vous développez une réaction cutanée (elle peut mettre entre 8 et 48 heures avant d’apparaître) des compresses froides et une lotion apaisante à base d’hydrocortisone devraient suffire. En cas de réaction sévère, si les muqueuses sont affectées ou en cas de difficultés respiratoires, n’hésitez pas à consulter un médecin.

Ne pas arracher à mains nues, ne pas brûler

« Le poison ivy est dangereux toute l’année, mais la période estivale est plus à risque, car la plante est au pic de son feuillage. Nous passons aussi plus de temps en extérieur », explique Susan Pell.

Si vous repérez la plante dans votre jardin, le plus simple est d’utiliser un spray herbicide spécifique pour la détruire. Si vous arrachez le pied, prudence ! Prenez les mesures de protection nécessaires (gants, vêtements couvrants, lunettes) et jetez les déchets dans un sac en plastique fermé pour éviter toute contagion. Surtout ne brûlez pas le poison ivy ! La fumée, toxique, peut vous emmener aux urgences.

Aujourd’hui, la recherche s’intéresse aux propriétés de cette plante mal-aimée pour identifier des applications qui seraient bénéfiques pour l’humanité. Le poison ivy n’a pas encore révélé tous ses secrets.

Voyager avec 2 passeports: Ce qu’il faut savoir avant d’embarquer

Vous êtes franco-américain et avez deux passeports ? Un avantage dont rêvent de nombreux expatriés. Néanmoins, lors de vos voyages en France, vous vous posez toujours la même question : quel document emporter ? Est-il possible de voyager uniquement avec son passeport américain lorsque l’on est français ? On répond à vos questions.

Départ et arrivée aux États-Unis

Du côté américain, aucun doute n’est possible : selon l’article 215 de la loi sur l’immigration et la nationalité (8 U.S.C. 1185), il est illégal pour tout citoyen américain, quel que soit son âge, d’entrer ou de quitter les États-Unis avec autre chose qu’un passeport américain. Vous prévoyez de quitter le pays pour les vacances ? Assurez-vous d’avoir un passeport en bonne et due forme pour vous, et pour chacun des membres de votre famille qui voyage avec vous.

Arrivée en France

Les règles sont-elles aussi strictes du côté tricolore ? Pas si sûr. De nombreux binationaux racontent venir en France munis de leur seul passeport américain. Est-ce légal ou s’exposent-t-il à des difficultés à leur arrivée ? « Les binationaux qui voyagent uniquement avec leur passeport américain se trouvent dans une situation tout à fait légale, nous a répondu, via email, la direction nationale de la Police aux frontières (DNPAF), qui contrôle l’accès au territoire français et lutte contre l’immigration clandestine. Pour embarquer à bord d’un avion, il convient de présenter un document de voyage revêtu, le cas échéant, d’un visa. Les ressortissants américains n’étant pas soumis à visa Schengen pour venir en France peuvent donc tout à fait se présenter à la frontière uniquement sur la base de ce document. Les ressortissants français et américains sont autorisés à utiliser les sas PARAFE (passage automatisé de la frontière) qui leur permettent de franchir plus rapidement la frontière. »

Si venir en France uniquement muni de votre passeport américain est donc possible, vous serez néanmoins soumis au même contrôle qu’un ressortissant étranger lors de votre arrivée à l’aéroport. « Les ressortissants franco-américains ont tout intérêt à présenter un justificatif d’identité française afin de faciliter leur franchissement de la frontière française et d’éviter des opérations de vérifications des conditions de séjour plus chronophages que le contrôle auquel ils peuvent prétendre du fait de leur nationalité française. »

Si vous vous présentez à la douane française avec votre passeport américain comme seul document, vous ferez l’objet d’un contrôle approfondi et devrez justifier de l’objet et des conditions de votre séjour comme n’importe quel ressortissant étranger. Dans ce cas, si vous remplissez les conditions, vous pourrez rester en France (et dans l’espace Schengen) pour une durée maximale de 90 jours (sur une période totale de 180 jours). La direction nationale de la Police aux frontières rappelle également que, dans ce cas le passeport américain sera composté (que ce soit après un contrôle en aubette ou après le franchissement des sas PARAFE).

D’où l’intérêt, de présenter, lors de votre arrivée en France, soit uniquement votre passeport français en cours de validité et, seulement si vous n’en avez pas un, votre passeport américain accompagné d’une preuve de votre nationalité française (carte nationale d’identité ou un passeport, même périmés). Cela vous permettra de rentrer plus facilement en France, après un contrôle minimal et de pouvoir séjourner pour une durée illimitée, sans aucune justification. De plus, pas de compostage de vos documents de voyage. Si vous passez par un sas PARAFE, vous pourrez apposer votre passeport américain, mais « il faudra impérativement présenter le document français (carte nationale d’identité ou passeport périmé) au garde-frontière situé après le sas afin que son document de voyage américain ne soit pas composté », rappelle la DNPAF.

Vous l’aurez compris, s’il est possible de voyager en France muni uniquement de votre passeport américain en bonne et due forme, présenter un passeport français (ou une carte nationale d’identité) ne pourra que vous faciliter la vie aux contrôles. Bonnes vacances !

S’installer aux États-Unis: conseils d’expats

— REPLAY — Retrouvez l’enregistrement sur notre chaine YouTube ou ci-dessous

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Si vous venez d’arriver aux États-Unis ou projetez d’y immigrer bientôt, vous avez certainement commencé à vous renseigner sur les principales démarches à faire et les milles choses à préparer. Mais quoi de mieux qu’une discussion avec des personnes qui ont vécu cette situation pour vous aiguiller sur les choses à ne pas oublier ou à prioriser ?

Lors d’un salon en ligne organisé du 16 au 20 septembre 2024, French Morning vous propose notamment une conférence intitulée «L’arrivée aux États-Unis : conseils d’expats » (lundi 16 septembre à 2pm), lors de laquelle vous aurez l’occasion de rencontrer virtuellement des expatriés francophones installés aux États-Unis.

Formalités administratives, budget, écoles, choc culturel : les intervenants vous partageront leur expérience et répondront à vos questions en direct.

Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

Le divorce depuis l’étranger: Entretiens avec des experts du divorce international

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? French Expat explore ce mois-ci un sujet délicat mais crucial : le divorce en expatriation. Que l’on parte vivre à l’étranger seul, en couple, ou que l’on rencontre l’amour sur place, un divorce dans ce contexte peut devenir une situation complexe à gérer.

? Cette semaine, Anne-Fleur Andrle tend son micro à deux expertes pour deux épisodes : Maître Hélène Carvallo, avocate en droit de la famille aux barreaux de Paris et de New York, et Maître Angélique Devaux, notaire à Paris.

Naviguer dans les Complexités Juridiques avec Maître Carvallo

Me Carvallo détaille les différences entre les procédures de divorce en France et aux États-Unis. Elle explique comment déterminer la juridiction compétente, les complications des régimes matrimoniaux pour des conjoints résidant dans des pays différents, et les aspects cruciaux de la garde des enfants et du droit de visite dans des contextes transnationaux. Elle aborde également les considérations financières spécifiques, les frais de procédure, et les défis liés à la répartition des biens pour les expatriés. Découvrez comment Me Carvallo, avocate en droit de la famille, guide les expatriés à travers les méandres des lois françaises et américaines. Elle nous éclaire sur la juridiction appropriée pour entamer une procédure de divorce, les défis des régimes matrimoniaux internationaux, et les aspects cruciaux de la garde des enfants et de la répartition des biens.

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Gérer son Patrimoine international dans le cadre du divorce avec Maître Devaux

Maître Devaux, quant à elle, se concentre sur la gestion du patrimoine en cas de divorce international. Elle explique le rôle du notaire dans la répartition des biens, les implications fiscales, et la validité des contrats de mariage internationaux. Elle fournit des conseils pratiques pour minimiser les complications et souligne les précautions à prendre avant de s’expatrier, notamment les conventions matrimoniales ou accords prénuptiaux recommandés pour les expatriés.

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French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Best Croissant in Florida: La billetterie est ouverte!

C’est le grand retour de notre fameux événement « Best Croissant » en Floride ! En 2024, le rendez-vous est donné pour le dimanche 27 octobre, toujours dans le même lieu : le splendide National Hotel à Miami Beach. Cette année et comme l’année dernière, l’événement couvrira les élections du meilleur croissant ainsi que de la meilleure baguette.

Rejoignez-nous pour une soirée de fun et de gourmandise, en famille ou entre amis. Dégustez les baguettes mais aussi les viennoiseries et autres spécialités des meilleurs artisans boulangers de Floride, et votez pour les produits que vous préférez afin de nous permettre d’attribuer le prix du public. Profitez également d’un grand buffet de fromage et de charcuterie pour accompagner votre dégustation. Pendant ce temps, un jury de professionnels effectuera la même dégustation afin de décerner le Grand Prix.

Plus d’informations sur les boulangeries finalistes ainsi que les membres du Grand Jury seront communiquées prochainement.

En attendant, n’hésitez pas à réserver vos places pour l’événement.

French Morning Media Group organise cet événement en partenariat avec la French American Association of Crafts & Trades, et avec le soutien de notre sponsor Paris Gourmet.

L’Impératrice reporte sa tournée américaine pour cause de visa

Très attendus par leurs fans américains, et après Coachella notamment en avril dernier, le groupe l’Impératrice a annoncé que sa tournée d’une douzaine de date aux États-Unis, prévue en septembre, est reportée. La faute à des visas qui se sont fait attendre trop longtemps.

La tournée est donc déplacée aux mois de janvier et février prochains. A l’occasion, une étape a été ajoutée à Atlanta, ainsi qu’une date supplémentaire à Seattle. Les tickets déjà vendus pour les représentations de septembre restent valables, certaines dates sont donc d’ores et déjà sold out (voir la liste ci-dessous).

Et si vous n’avez pas encore vos tickets, allez-y ! L’Impératrice sur scène, c’est une ambiance garantie, portée par des musiciens excellents et dont le plaisir de jouer et l’énergie sont contagieux. Le groupe, composé de Charles de Boisseguin (claviers), Hagni Gwon (claviers), David Gaugué (guitare basse), Achille Trocellier (guitare électrique), Tom Daveau (batterie), et Flore Benguigui (chant), s’est fait connaître grâce aux chansons « Vanille Fraise », « Sonate Pacifique », « Erreur 404 », et plus récemment « Peur des filles » et « Me Da Igual », leur dernier morceau sorti en mars 2024.

Les nouvelles dates  :

  • 01/14 Atlanta, The Eastern (nouvelle date)
  • 01/16 Washington D.C., The Anthem
  • 01/17 Philadelphia, Venue Upgrade
  • 01/18 New York City, Terminal 5 (Sold Out)
  • 01/19 New York City, Terminal 5 (Sold Out)
  • 01/21 Montreal, MTELUS (Sold Out)
  • 01/22 Montreal, MTELUS
  • 01/23 Toronto, Rebel
  • 01/25 Chicago, Aragon Ballroom (nouvelle salle)
  • 01/27 Denver, Ogden Theatre (Sold Out)
  • 01/28 Salt Lake City, The Depot
  • 01/30 Portland, Crystal Ballroom
  • 01/31 Seattle, Showbox (Sold Out)
  • 02/01 Seattle, Showbox (Nouvelle date)
  • 02/04 Oakland, Fox Theater (Sold Out)
  • 02/05 Oakland, Fox Theater
  • 02/07 Los Angeles, Shrine Expo Hall

Flâner dans le quartier de Greenpoint à Brooklyn

Situé au nord ouest de Brooklyn, le quartier de Greenpoint a pas mal changé ces dernières années pour devenir un quartier branché notamment développé par toute la mouvance hipster du “slow life”, dépenser le moins de taxes carbone, consommer local et bio et s’habiller en friperie. On entend même souvent dire que Greenpoint est le nouveau Williamsburg !

On aime beaucoup l’ambiance des rues plutôt calmes de ce quartier authentique, pas vraiment bien desservi par le métro, et dans lequel de nombreux bars et restaurants très sympas n’arrêtent pas d’ouvrir. Ce qu’il faut, à Greenpoint, c’est se laisser guider par son instinct, errer, pour faire des trouvailles au hasard, et avoir l’impression d’être les premiers à découvrir ses bonnes petites adresses… mais on vous en partage quelques unes ici qu’on aime particulièrement.

Greenpoint Terminal Market

En été, les samedi et dimanche si vous venez en bateau depuis Manhattan, vous débarquerez tout près du Greenpoint Terminal Market ou vous pourrez dénicher des pièces vintage sympa, et avec un peu de chance vous tomberez au milieu d’une «Roller Disco Party». Vous pourrez aussi vous faire une toile en plein air avec vue au Skyline Drive in, en voiture, en moto ou sur un fauteuil pliant ultra confort. La vue sur Manhattan est “breathtaking” comme on dit ici. Greenpoint Terminal Market, 72 Noble St. Skyline Drive in, 1 Oak St, programme ici.

Greenpoint Terminal Market ©Olivia Garcin

Avant poste de la culture Japonaise

Ces dernières années une forte concentration Japonaise s’est développée pour remplacer historiquement la communauté Polonaise du quartier. On aime beaucoup ce complexe 50 Norman qui abrite Cibone, un magasin raffiné de produits artisanaux Japonais, Dashi Okume, spécialiste du poisson séché et du dashi de Tokyo, et House, un restaurant gastronomique franco-japonais. On vous recommande aussi Acre , ou vous allez aimer vous installer au soleil dans leur petit jardin avec un matcha latte ou un bento sain et copieux mis en valeur par le savoir-faire Japonais, et même repartir avec une jolie céramique. 50 Norman Ave. Acre, 64 Meserole Ave.

Acre ©Olivia Garcin
Acre ©Olivia Garcin

Acheter du thé de qualité chez Kettl Tea ou tout provient de producteurs les plus distingués du Japon. Dans ce café-galerie vous pourrez acheter une gamme complète de thé, de céramique et d’encens japonais. Kettl Tea, 70 greenpoint Ave.

Chez Taku Sando, vous allez goûter le meilleur de la culture sandwich du Japon alias ” sando”, en commençant par leur pain au lait shokupan original cuit sur place chaque jour. Vous pourrez profiter de leur extérieur ou emporter vos” sandos” pour un pique-nique au bord de l’East River et profiter de la vue sur Manhattan. Taku Sando, 29 Greenpoint Ave.

Pour diner ou bruncher le week-end, chez Rule of Thirds, vous apprécierez leur saké brassé à Brooklyn ainsi que leur mets japonais de grande qualité, on a un faible pour leur Japanese souffle pancake… une vraie tuerie. Rule of Thirds, 171 Banker St.

On vous recommande aussi…

Rhythm Zero, c’est un joli café/galerie d’art ouvert par un jeune couple originaire de Serbie, où vous pouvez siroter un très bon café de chez Partners (voir plus haut) préparé par Alex et repartir avec un objet ou un meuble design déniché par Ivana. Les œuvres tournent, alors n’hésitez pas à y retourner. Rhythm Zéro, 32 Kent St

Pour déguster les meilleurs sandwichs du quartier on vous conseille Radio Bakery, on adore particulièrement le cauliflower sauce tahini. 135 india St.

Common Good si vous êtes vous aussi motivés à réduire les emballages plastiques à usage unique et les produits chimiques nocifs. Ce magasin est spécialisé en soins pour le corps ou produits ménagers, doux, à base de plantes, biodégradables et emballés pour être rechargés encore et encore. 96 West St.

Common Good ©Olivia Garcin
Common Good ©Olivia Garcin

The Noble, ce petit restaurant spécialisé dans les mets qui reflètent le riche patrimoine de la mer Égée, de la Turquie à la Grèce, est niché dans une très jolie Townhouse d’une de nos rues préférées du quartier .148 Noble St

Taqueria Ramirez , surtout soyez patient le week-end en voyant la longue file d’attente, les délicieux tacos “funky“de Taqueria Ramirez valent franchement le coup. 94 Franklin St.

Di An Di est un resto Vietnamien, où tout est très frais, et la déco raffinée. 68 Greenpoint Ave.

Glasserie, ce restaurant se trouve dans une ancienne usine de verre tout au bout de Greenpoint…après vous passez dans le Queens. 95 Commercial St.

Dînez ou déjeunez dans un vieux salon anglais revisité à la mode brooklynoise : Milk and Roses. Avec un jardin derrière très agréable en été. 1140 Manhattan Ave- Box St.

Milk and roses ©Olivia Garcin
Milk and roses ©Olivia Garcin

Pour une viennoiserie ou un financier avec un thé : ambiance factory fleurie chez Bakeri. 105 Freeman St.

Pour acheter une jolie boîte de thé dans une maison bien cachée : Bellocq. 104 West St.

Et si vous voulez visiter le quartier tout en étant guidée, Julie Guedj de Taste the Apple pourra vous en dire encore plus, on vous en avez déjà parlé dans French Morrning.

Greenpoint ©Olivia Garcin
Greenpoint ©Olivia Garcin

Roller, synthé, K7: Retour aux années 80 à Los Angeles

À Los Angeles, la tendance est au rétro, version années 80. Culte, le vidéo-club Vidiots vient de rouvrir dans l’East Side. Les salles de jeux d’arcade ont toujours la côte et un musée-studio dédié au synthétiseur refait tremper dans les mélodies électro-rétro. Ajouter un  nouvel engouement pour la K7, un roller toujours culte à Venice comme à Glendale, voilà l’essentiel pour changer de dimension.

Family Arcade, Pacman et Street Fighter

Ouverte au début des années 70, cette salle d’arcades n’a pas changé d’un poil. Un vrai musée en la matière, fondé par les frères Harry et David Peck, et aujourd’hui repris par leurs fils, Robert et Stephen. Passé le guichet d’entrée (25$ avec jeux à volonté), le décor tout en néons et couleurs métalliques, aux plafonds et murs couverts de faux miroirs, fait atterrir dans une autre galaxie. Dans les allées s’alignent 150 jeux, dont les plus culte des années 80 et 90, de Mario Bros aux Tortues Ninja, de Street Fighter à Pacman.

Sous la musique rock de l’époque, les visiteurs peuvent aussi prendre le volant des jeux de racing, jouer à Guitar Hero, taper dans un punching-ball électronique et partir à la pêche d’une peluche autour des machines à pinces de fête foraine. Monument du jeu à Los Angeles, Family Arcade attire aussi artistes et tournages, certaines scènes de la série « Stranger Things » y ont été même tournées. 876 N Vermont Avenue. 

Vintage Synthesizer Museum, gloire aux synthés

Séance de bain sonore chez Vintage Museum Synthetizer.

Dans le quartier d’Highland Park, le musicien Lance Bill, ancien du magasin de disques Amoeba, quittait il y a peu San Francisco pour vivre à LA et y ouvrir un musée atypique. Collectionneur depuis une vingtaine d’années des synthétiseurs, analogiques ou numériques issus des grandes marques spécialistes – Moog, Buchlas, Roland Jupiters…- le garçon réunit ses trésors, principalement des années 1960 à 1980, dans un musée portant mal son nom. Si l’endroit reste ouvert aux curieux, le Vintage Synthesizer Museum propose aux musiciens et amateurs de louer l’espace et le studio d’enregistrement maison pour composer leur propre musique (à partir de 60$ l’heure) ou de participer à des ateliers d’apprentissage.

Régulièrement, l’adresse organise des sessions de soundbath (ou bain sonore en français) où, pendant deux heures, un artiste joue sur synthétiseur des mélodies planantes. Une vingtaine de participants, certains équipés de matelas gonflables, d’autres enrobés dans des couettes, rallient tous les mois l’endroit, pour se relaxer. 1200 North Avenue 54. Sur rendez-vous.

Vidiots, le retour du vidéo-club

Les stands de DVD chez Vidiots.

Né au milieu des années 80 à Santa Monica, ce vidéo-club ressuscitait l’été dernier dans le quartier d’Eagle Rock à Los Angeles. Un ovni à une époque où le streaming et les plateformes de vidéo sont devenues légion, mais dans l’énorme sélection – plus de 60.000 titres en DVD et Blu-Ray, des comédies musicales aux films de science-fiction, d’épouvante ou des meilleures séries télé – fait découvrir des raretés bien souvent absentes des catalogues de vidéo en ligne (abonnement à partir de 100$ l’année, et location de DVD à partir de 2$).

Toujours menée par ses fondatrices, Patty Polinger et Cathy Tauber, Vidiots compte désormais une salle de cinéma (l’ancien Eagle Rock Theatre des années 40) où se projettent là encore quelques pépites rétro d’une autre époque (« Gremlins », « Phantom of the Paradise », « Maman j’ai râté l’avion »…) et aussi films indépendants et grands classiques du cinéma. 4884 Eagle Rock Boulevard. 

Jacknife Records & Tapes, temple de la K7

Des standards des années 1980-90 aux nouveautés récentes, il y a le choix des K7 et vinyles chez Jacknife & Records.

Originaire de Burbank dans la banlieue nord de Los Angeles, Trevor Baade grandit dans le quartier des maisons de disques, baladeur à la main et K7 dans les étagères. En 2012, un ancien disquaire du quartier d’Atwater dépose le bilan et propose à Trevor de reprendre l’affaire. Surfant sur le retour des ventes de vinyles et des K7 – il s’en vendrait aujourd’hui plus de 400.000 par an aux États-Unis – le garçon étoffe sa collection au fil des ans, et présente dans sa boutique de 50m2 plus de 4000 titres, 40.000 autres attendant dans les archives.

Outre les éditions d’albums récents en format K7 sorties par les maisons de disque, Jacknife & Records compile des standards des années 80 et 90 avec en pièces rares : Nirvana, Bjork, ZZ Top, Julio Iglesias ou encore Queen. La maison compte aussi un large choix de disques vinyles et un showroom spécialisé dans la réparation et la revente des boombox, ces fameux radio K7 stéréo nés dans les années 70 et popularisés par les adeptes du rap et du hip-hop. 3149 Glendale Boulevard. 

Moonlight Rollerway, la fureur roller et disco

Roller skate à vendre chez Moonlight Rollerway.

Emblème des années 80 et des soirées disco, le roller n’a jamais disparu à Los Angeles. Lieu culte des pratiquants, le Moonlight Rollerway à Glendale, compte l’une des pistes les plus mythiques de Californie. Choisi comme décor de nombreux films dès les années 70 avec Switchblade Sisters ou Roller Boogie, puis du film Beginners ou de la série Euphoria, l’endroit envoie sur son « ring » des hordes de patineurs sur des musiques 80 parfaitement calibrées.

Parmi les soirées les plus populaires, la Rainbow Skate disco night fait s’amuser toute la communauté LGBTQ et leurs amis avec tenues glitter et flashy sur le parquet. Des classes pour débutants sont aussi proposées le samedi matin (à partir de 35$) et certaines soirées sont réservées uniquement aux adultes (à partir de 8$). Sur place : hot-dog, pop-corn et sodas comme dans le temps. 5110 San Fernando Road, Glendale. Alternative à Venice : le ring du Venice Beach Skate Dance Plaza et ses week-ends DJ.

[Vidéo] Acheter un bien immobilier à Los Angeles: Marché, tendances, financement

Lors d’un webinaire dédié au marché immobilier californien, Marc de Longeville, agent immobilier francophone à Los Angeles, a partagé ses conseils sur la meilleure méthode pour acquérir un bien immobilier à Los Angeles et alentour.

Il a également fait le point sur la santé du marché immobilier en Californie du Sud et sur les opportunités à saisir, ainsi qu’un rappel général sur la fonction de l’agent immobilier aux États-Unis, assez différente de celle que l’on peut connaître en France.

Il était accompagné de Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC.

De la négociation du contrat d’achat au “closing”, en passant par les options de prêts, vous aurez après avoir visionné ce webinaire toutes les cartes en main pour réaliser votre investissement dans la Cité des Anges.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre chaine YouTube

CONTACT
Marc de Longeville, agent immobilier francophone à Los Angeles : [email protected] / 1 (213) 675-0197
Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC : [email protected] / 516-341-6020

Mode d’emploi: Obtenir un passeport français pour son nouveau-né

Selon l’article 18 du code civil français, tout enfant né d’un parent français sur le sol américain possède automatiquement la double nationalité. Dans les faits, c’est plutôt simple. Il faut toutefois régler quelques formalités administratives pour réussir à tenir le passeport bordeaux entre ses mains. French Morning vous explique les démarches à suivre, étape par étape.

Déclarer la naissance 

Avant de commencer la demande du passeport, rendez-vous sur les registres d’état civil du consulat général de France (par exemple celui de Washington) pour enregistrer la naissance de votre enfant auprès des autorités françaises. À noter qu’il n’y a aucun délai imposé pour enregistrer la naissance d’un enfant, mais c’est plus rapide si vous effectuez la démarche dans les 30 jours suivants la naissance.

Il est toutefois tout à fait possible de le faire plus tard, même lorsque la personne est majeure. Plusieurs options (liées à l’âge de votre enfant lors de l’enregistrement) vous sont proposées sur le site du consulat. Choisissez celle qui convient à votre situation. Il vous sera aussi demandé quel nom de famille vous décidez d’inscrire sur le document, mais vous pouvez aussi garder celui qui figure sur l’acte de naissance américain.

Les documents à fournir

Si vous êtes marié.es, il vous faut fournir le formulaire de demande disponible en ligne, la preuve de nationalité française de l’un des deux parents, la photocopie du passeport du conjoint étranger ainsi que le livret de famille. Il faut également une copie intégrale apostillée du certificat de naissance américaine de votre enfant. Attention, le consulat renvoie systématiquement les certificats de naissance non apostillés. Lorsque tous les documents sont prêts, vous pouvez envoyer le formulaire par courrier à l’adresse fournie. 

Si vous n’êtes pas marié.es au moment de la naissance de votre enfant, il faut ajouter aux documents un acte de reconnaissance paternelle que vous pouvez obtenir auprès du consulat. Vous pouvez également demander l’Acknowledgment of Paternity ou l’Affidavit of Parentage auprès des autorités américaines.

Le consulat vous enverra ensuite par courrier le livret de famille (si vous n’en avez pas encore), ainsi que plusieurs actes de naissance français. Le service est gratuit, mais il faut compter environ 10$ pour l’envoi du courrier avec l’enveloppe « Priority Mail » ou 25 $ pour le « Priority Mail Express». Compter entre deux et trois semaines pour la réception des documents.

Inscription au registre des Français 

Ce n’est pas obligatoire, mais l’inscription consulaire en ligne est recommandée pour pouvoir faciliter les démarches administratives. Si vous ne le faites pas en amont, vous pouvez le faire lors du rendez-vous pour le passeport, mais cela prendra plus de temps.

Rendez-vous sur le site du consulat 

Vous avez enfin reçu votre livret de famille et l’acte de naissance français de votre enfant. Vous pouvez désormais prendre rendez-vous sur le site du consulat général de votre circonscription ou de celui de votre choix. Notez que les demandes de passeport sont à effectuer en personne et vous devez emmener votre enfant avec vous lors du rendez-vous. Aux États Unis, 9 consulats généraux peuvent recevoir votre demande : Atlanta, Boston, Chicago, Houston, Los Angeles, Miami, New-York, San Francisco et Washington.

Par exemple, si vous résidez à Washington DC, les rendez-vous sont à prendre ici. Si vous êtes basé.es en Californie, vous pouvez vous rendre ici (Los Angeles) ou ici (San Francisco), tandis que les Français du Texas devront aller à Houston. Pour les Français de Floride, rendez-vous à Miami. Vous pouvez aussi faire la démarche auprès de n’importe quelle mairie de France.

Se rendre au rendez-vous avec votre enfant 

Normalement, le plus difficile est passé. Si vous avez suivi les démarches, vous pouvez vous rendre au rendez-vous sereinement sans craindre l’oubli d’un document. Munissez-vous de l’acte de naissance français de votre enfant envoyé par votre consulat (de moins de trois mois), d’un justificatif de domicile, de votre passeport ou carte d’identité ainsi que de votre livret de famille. Si vous êtes divorcé.es, pensez à apporter le jugement de divorce. L’agent consulaire vous demandera également la taille de votre enfant en centimètres et sa photo d’identité conforme aux normes françaises. La liste des documents est à trouver ici.

Compter 27 euros pour les frais de droit de chancellerie (espèces et chèque non acceptés). Certains consulats proposent de venir chercher le document, mais vous pouvez aussi le recevoir chez vous. Dans ce cas, n’oubliez pas de venir au rendez-vous avec une enveloppe Fedex affranchie. Le passeport est valide 5 ans.

Publié le 27 février 2022. Mis à jour le 22 décembre 2023.

Le divorce depuis l’étranger : gérer la garde des enfants depuis l’autre bout du monde, l’histoire de Coralie

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Cette semaine, pour le troisième épisode de notre série consacrée au divorce vécu depuis l’étranger, French Expat vous invite à découvrir un récit alliant résilience et renouveau à travers l’histoire de Coralie, une maman courageuse ayant reconstruit sa vie au Québec après une séparation difficile.

Coralie nous raconte sa séparation et la dépression qui s’en est suivie. Elle nous fait part de sa peur de perdre la garde de ses enfants et de se retrouver seule. Mais ce récit lumineux se concentre sur l’après : ainsi Coralie raconte comment elle a découvert une force insoupçonnée en s’appuyant sur le soutien d’amis, qui sont devenus sa famille de cœur au Canada. Elle évoque aussi sa décision de rester au Canada avec ses deux filles après sa séparation, malgré la forte tentation de retourner en France.

Dans cet épisode, Coralie décrit son cheminement de la vulnérabilité vers la résilience. Elle partage les défis émotionnels et pratiques auxquels elle a fait face, ainsi que les petites victoires qui ont marqué sa renaissance. Avec beaucoup de sincérité et d’authenticité, Coralie nous montre que, malgré les épreuves, il est possible de retrouver le bonheur et de se reconstruire.

Un bel épisode qui met en lumière la force de Coralie face aux défis de la séparation et de la vie de mère célibataire.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Inflation Reduction Act: Côté français, beaucoup de bruit et peu de conséquences

Tout ça pour ça. Près de deux ans après son adoption, l’Inflation Reduction Act (IRA) de l’administration Biden n’a pas constitué la catastrophe un temps redoutée pour l’industrie française. En 2022, lorsque le gouvernement américain fait adopter ce plan massif de réduction d’impôts (369 milliards de dollars prévus sur dix ans) à destination des entreprises qui investissent sur le territoire américain, les craintes sont légion côté français : on estime que de nombreux industriels vont privilégier les États-Unis pour leurs futurs investissements.

Deux ans plus tard, le soufflet est retombé. Les États-Unis ont bien accueilli plusieurs projets venus de France, mais pas d’indication d’une véritable ruée vers le pays de l’Oncle Sam. « Il est encore un peu tôt pour connaître précisément les retombées de ce plan, et les investissements réels qui seront réalisés en raison de l’IRA, mais il faut garder de la mesure : les politiques industrielles ne sont pas nouvelles », explique ainsi Claudia Sahm, ancienne économiste à la Réserve Fédérale, et fondatrice de Sahm Consulting. « De nombreux projets étaient déjà prévus avant l’IRA, et auraient vu le jour quoi qu’il arrive », développe cette experte renommée de Wall Street.

Premier projet d’e-NG de Total Energies

C’est le cas notamment pour TotalEnergies, qui s’est associé à Tree Energy Solutions (TES) pour étudier et développer aux États-Unis une unité de production à échelle industrielle d’e-gaz (ou « e-NG » en anglais), un gaz naturel de synthèse produit à partir d’hydrogène renouvelable et de CO2. L’entreprise française avait ce projet dans ses cartons. Elle en profitera pour bénéficier de crédits d’impôt aux termes de la loi de 2022 sur la réduction de l’inflation (IRA).

«  Les États-Unis présentent de nombreux avantages pour le développement de notre premier projet d’e-NG et notamment des infrastructures gazières bien développées, des capacités de production d’électricité renouvelable en croissance, et d’importantes subventions publiques », déclare ainsi Stéphane Michel, Directeur Général Gas, Renewables & Power de TotalEnergies.

Même cas de figure pour la start-up française Innovafeed, spécialisée dans… les protéines d’insectes. L’usine inaugurée en avril à Decatur (Illinois) constitue un projet de longue date. Ce site de production a nécessité 10 millions d’euros d’investissements, mais la start-up voit déjà plus grand : après une année d’opération, un lieu à plus grande échelle sera lancé. Coût : 100 millions d’euros. Dans ce cadre-là, l’IRA prendra tout son sens, d’autant plus que les États-Unis déroulent le tapis rouge aux jeunes pousses innovantes, avec de grosses incitations financières à la clé.

Les projets français dans la géothermie

Le groupe Stellantis a, quant à lui, misé plus de 100 millions de dollars pour un projet de production de lithium géothermique, qualifié de « plus grand du monde », qui permettra de fabriquer les batteries d’un million de voitures électriques. Le constructeur espère pouvoir lancer 25 nouveaux modèles d’ici six ans aux États-Unis. La production implantée en Amérique du Nord offrira un accès aux avantages de l’IRA. Celsius (ex-Schlumberger), a par ailleurs profité, entre autres, de l’Inflation Reduction Act pour mener un projet de géothermie d’envergure, dans le Massachussetts.

Autre exemple : Vinci s’est placé sur le secteur des renouvelables de ce côté-ci de l’Atlantique en investissant dans une start-up, NatPower. Le but : développer des projets d’énergie renouvelable aux États-Unis, essentiellement photovoltaïque et éolienne terrestre. Un autre mastodonte du Cac 40, Veolia, a fait des États-Unis une cible de choix. Le pays de l’Oncle Sam, qui représente aujourd’hui 11% du chiffre d’affaires du groupe, a été identifié comme l’une des zones de forte croissance, avec l’ambition d’y doubler le chiffre d’affaires (5,4 milliards de dollars l’an dernier) d’ici à 2030. Impliquée dans trois secteurs phares (gestion de l’eau, des déchets et chauffage urbain), l’entreprise française lorgne sur la construction d’usines qui nécessitent de grands volumes d’eau purifiée et recyclée pour fonctionner, et qui sont parfois développées dans des zones déjà très sèches, comme en Arizona.

Qu’en sera-t-il dans le futur ? Les vraies retombées de l’IRA se verront dans les années à venir, lorsque les déclarations d’impôts des sociétés auront été transmises aux services fiscaux. Goldman Sachs a déjà prévenu que le montant prévu, ces 369 milliards sur dix ans, allaient être allègrement dépassés sur cette période. Par combien d’entreprises françaises ?