La pièce à succès “Le Père” de Florian Zeller est de retour aux Etats-Unis. Après avoir fait le tour du monde, en passant par Broadway, la pièce française est jouée jusqu’au 18 juin au Studio Theatre de Washington DC.
Ecrite en 2012, la pièce de Florian Zeller a eu un succès international. Lauréate de plusieurs Molière et d’un Tony Award (meilleur acteur), l’œuvre narre l’histoire d’André, 88 ans, atteint de la maladie d’Alzheimer, et de sa fille, Anne, qui tente de l’aider comme elle le peut. Entre rires et larmes, la pièce aborde les thèmes de la vieillesse, de la démence et des rapports inter-générationnels.
Aujourd’hui, Florian Zeller est un auteur reconnu en France. La plupart de ses oeuvres sont des succès au théâtre. Deux d’entre elles ont notamment été adaptées au cinéma : “Une heure de tranquillité” et plus récemment “Floride”, inspirée directement de “Le Père”. Dans le long-métrage, Jean Rochefort et Sandrine Kimberlain interprétaient le duo père/fille.
La pièce dure environ 90 minutes sans entracte, et sera jouée en anglais.
"Le Père" de Florian Zeller joué à Washington
Metronomy fait son retour en Californie
Après avoir enchanté la côte Ouest avec l’album « Love Letters », le groupe d’electro-pop anglais Metronomy se produira le mercredi 15 à San Francisco et jeudi 16 novembre à Los Angeles.
Après deux ans d’absence, le groupe est de retour sur scène pour présenter son cinquième album « Summer 08 ». Ecrit, enregistré et produit par le cerveau de Metronomy, Joseph Mount, cet opus personnel offre un mélange d’électro-disco, de funk et de pop électronique et estivale, hors des styles balisés. Inspiré des années 80, « Summer 08 » a fait éclore quelques titres entêtants à l’instar du single « Old Skool » ou de « Miami Logic ».
Avec « Summer 08 », Joseph Mount se remémore sa jeunesse enfuie, son insouciance, ses amours décevants, ses nuits dans les clubs londoniens, son désir de changer de vie, la folie du succès, sa culpabilité… De la musique parfaite pour rêvasser, improviser une fiesta au bord de la piscine ou se déhancher durant l’automne californien.
"Episode de la vie d’un auteur", Anouilh s'invite à LA
Les comédiens de la troupe du théâtre Raymond Kabbaz aiment les challenges.
Cette année, ils vont présenter la pièce Episode de la vie d’un auteur de Jean Anouilh le jeudi 1 et le vendredi 2 juin à 7:30 pm. Mise en scène par Pierre Leloup, le directeur artistique du théâtre du lycée français, cette comédie en un acte, écrite en 1948 et créée à la Comédie des Champs-Élysées, dévoile une journée dans la vie d’un auteur, qui pourrait bien être Anouilh en personne.
Après Un fil à la patte de Georges Feydeau, la troupe du TRK revient avec un vaudeville. Offrant des situations cocasses et dramatiques, mais aussi romanesques et fangeuses, Episode de la vie d’un auteur voit s’accumuler une série de catastrophes qui vont crescendo jusqu’à la destruction de la demeure de l’auteur : sa femme le quitte, sa mère abuse de son temps, un collègue et une dame le harcèlent au téléphone, sa bonne est enceinte de lui… Bref, tout va mal.
Cher.e futur.e député.e, voici comment favoriser l’éducation française en Amérique du Nord
Sur les 300.000 enfants français vivant à l’étranger, seuls 115.000 fréquentent les lycées français. La situation en Amérique du Nord n’est pas si différente. Sur les 54 écoles homologuées, dites « lycées français » aux Etats-Unis et au Canada, 16.000 élèves sont scolarisés mais seuls 35% de ces élèves sont Français.
Comme on ne pourra pas construire des “lycées français” à l’infini, ni augmenter les bourses scolaires attribuées par l’Etat aux élèves de ces établissements privés, à moins d’encadrer les prix et les salaires des directeurs, comment assurer un égal accès de tous les enfants français vivant à l’étranger à une éducation française ?
Depuis quelques années, des solutions existent. Le développement de programmes bilingues dans les écoles publiques a retenu beaucoup d’attention. Mais il ne faut pas oublier les programmes FLAM (Français Langue Maternelle), qui en sont souvent les précurseurs.
Créé par le Parlement français en 2001, ce programme est conçu pour des enfants de 5 à 16 ans qui, à cause de la distance, n’ont pas accès aux écoles françaises. Son objectif: soutenir financièrement des associations dont le but est de permettre à des enfants français établis à l’étranger de conserver la pratique de leur langue maternelle. Ces associations extra-scolaires offrent un cadre de socialisation en français que les outils numériques ne peuvent pas donner.
Avec le renchérissement des “lycées français” payants et le manque de place, les parents se sont saisis de ce dispositif. Aux Etats-Unis, 22 associations FLAM scolarisent environ 2.300 élèves dans les grandes métropoles américaines.
Problème: ces associations doivent se répartir 600.000 euros de subvention FLAM pour toute la planète, soit 3 euros par enfant et par an ; des statistiques de pays en voie de développement. La subvention créée pour soutenir les associations est d’ailleurs dégressive et disparaît au bout de cinq ans, à raison de -20% par an.
En 2009, j’ai créé une association FLAM à San Francisco, Education Française Bay Area, pour démocratiser l’accès à l’éducation française au travers de différentes activités (afterschool, centre aéré, programmes culturels). Nous avons démarré avec 250 enfants dans 10 villes de la Baie de San Francisco. Aujourd’hui, huit ans plus tard, nous servons près de 600 familles par an et nous ne recevons plus de subvention FLAM. Les enfants préparent le DELF qui est un diplôme de français langue étrangère et qui, combiné à un « high school diploma », ouvre les portes de l’enseignement supérieur en France et dans l’Union Européenne.
Que notre association ait survécu à la disparition de la subvention FLAM ne doit pas laisser penser que ce financement dégressif fonctionne. Agrégée d’économie-gestion, j’ai la chance de pouvoir m’appuyer sur un petit groupe dynamique de personnes qui réussit à faire beaucoup avec peu.
Aujourd’hui, l’équilibre financier de notre association reste fragile et nos salaires modestes. Si la subvention FLAM nous était rendue, nous pourrions faire des merveilles avec peu. Par exemple, nous développerions les programmes culturels qui font vivre la langue minoritaire dans des contextes authentiques et variés. Nous augmenterions les salaires de nos enseignants, qui n’ont pas été réévalués depuis 2010. Nous ajouterions un niveau lycée à nos cours en mélangeant du présentiel et des cours en ligne.
Malheureusement, la France a déjà engagé tout son budget dans le réseau des « lycées français ». Conséquence: on répartit la pénurie entre les bourses qui ne cessent de se réduire, les programmes FLAM qui ne reçoivent qu’une obole (seules quatre associations aux Etats-Unis reçoivent encore une aide de l’Etat, qui s’élève en moyenne à 2.000 euros par an) et les classes bilingues dans le public qui ne bénéficient d’aucune aide financière significative.
Candidats à l’élection législative en Amérique du Nord (3 et 17 juin 2017), aurez-vous le courage de réformer le système d’enseignement à l’étranger, une fois élus ? Aurez-vous le courage de dire que maintenir des “lycées français” dans des pays francophones comme le Canada n’est plus prioritaire ?
Les enfants qui apprennent le français dans les associations FLAM pourraient grandement bénéficier de la professionnalisation de ces associations, portées à bout de bras par des parents héroïques. Sur le modèle des écoles allemandes du samedi, la subvention FLAM devrait être conditionnée aux résultats des élèves et non au temps qui passe.
Si la politique est l’art de « vouloir vouloir », en matière d’éducation française à l’étranger, comme dans d’autres domaines, pour mieux servir l’intérêt général, il faudra redéployer les moyens et accepter de redistribuer le gâteau. Et non demander à la majorité des enfants français de se contenter des miettes. Les enfants des autres ne méritent-ils pas les mêmes opportunités que nos propres enfants ?
Mgr Christophe Pierre, le Français qui prépare la rencontre entre Trump et le Pape
Pour trouver la Nonciature apostolique, il suffit de remonter la prestigieuse Massachusetts avenue, de dépasser la statue de Mandela installée devant l’ambassade d’Afrique du Sud et de s’arrêter en face de la résidence du vice-président des Etats-Unis. C’est là, dans une belle bâtisse où flotte le drapeau jaune et blanc du Vatican, que vit et travaille Mgr Christophe Pierre. Cet archevêque français, Breton d’origine, a été choisi par le pape François il y a un an pour être son ambassadeur aux Etats-Unis.
Près de 80 millions de catholiques vivent sur le sol américain. Le nonce apostolique, « c’est le représentant du Pape auprès des autorités d’un pays et auprès de l’Eglise de ce pays. Mon rôle, c’est de l’aider à gouverner l’Eglise», résume Mgr Christophe Pierre. Après des postes dans dix pays dans le monde, sa nomination à Washington est une consécration. « C’est sûr que c’est un poste important mais est-ce que c’est le plus prestigieux ? Ce n’est pas à moi de le dire… », répond-il dans un sourire.
Sur son bureau, c’est pourtant bien une rencontre de toute première importance que le nonce prépare. Le 24 mai, le Pape François reçoit Donald Trump au Vatican pour leur tout premier tête-à-tête. On se souvient des critiques répétées du souverain pontife pendant la campagne et des répliques abruptes du futur président, on imagine que la tension n’est pas totalement retombée. Mgr Christophe Pierre préfère se montrer optimiste : « le Pape, qui parle toujours de dialogue, va le pratiquer. Et le fait que Donald Trump vienne pour dialoguer est assez positif », analyse-t-il.
A quelques jours du rendez-vous, Mgr Christophe Pierre ne se contente pas de gérer, avec les diplomates basés au Saint-Siège, la logistique et le protocole de cette rencontre au sommet, histoire d’éviter un faux pas devant les caméras. En coulisses, il rassemble surtout toutes les informations nécessaires au Pape pour préparer au mieux la rencontre avec le président américain. Les deux hommes auront notamment un entretien à huis-clos où de nombreux dossiers sensibles seront mis sur la table.
Sur la question des migrants, l’opposition de l’Eglise catholique au Mur voulu par Donald Trump n’a pas faibli. Mgr Christophe Pierre, qui a passé la dernière décennie en poste au Mexique, connaît cette réalité mieux que personne. « On ne part jamais de son propre pays la joie au coeur, c’est un arrachement. Et un pays ne peut pas s’enfermer totalement », maintient-il.
Mais Mgr Christophe Pierre reconnaît aussi « l’aspect positif de la présidence de M. Trump » sur un autre dossier important pour l’Eglise, celui de la liberté religieuse. L’administration Obama avait mis en place lors de la réforme de la santé une directive qui obligeait les employeurs à rembourser les frais de contraception et d’avortement de leurs salariés. Des communautés religieuses risquaient des amendes importantes pour s’y être opposées. Mais Donald Trump a détricoté Obamacare et présenté plusieurs décrets qui vont dans le sens de la liberté religieuse. « Quand deux personnes qui ont d’immenses responsabilités se rencontrent, il y a la possibilité d’ouvrir des portes. Le Pape n’est pas un partisan», conclut donc avant cette rencontre Mgr Christophe Pierre.
Entre deux dossiers, l’homme qui porte une lourde croix autour du cou peut sortir se promener dans la nature étonnamment préservée qui entoure Massachusetts avenue. Mais de DC, il reconnaît dans un sourire qu’il fréquente surtout « la route entre la nonciature et l’aéroport », pour mener à bien sa mission de « pasteur » partout aux Etats-Unis.
Ses vraies racines, elles, restent en France. Après 45 ans de carrière dans la diplomatie vaticane, « où que je sois dans le monde, je ne suis jamais dépaysé. Mais quand j’arrive à Saint-Malo, je suis chez moi ».
Où suivre le Grand Débat de la législative en Amérique du Nord ?
Les candidats sont dans les “starting blocks”. On installe les pupitres et les caméras. Le Grand Débat de la Législative en Amérique du Nord, organisé par French Morning et Maudits Français, aura lieu le mardi 23 mai à Montréal (l’élection se déroule les 3 et 17 juin). Il sera diffusé en direct sur les deux sites via YouTube et sur Facebook Live à partir de 6:30pm heure locale.
Plusieurs retransmissions publiques seront organisées aux Etats-Unis et au Canada pour vivre l’événement entre Français. Ces initiatives sont indépendantes de French Morning:
- New York
La section new-yorkaise de Français du monde-ADFE organise une retransmission publique du débat à 6:30pm. Le lieu exact, dans l’Upper East Side, sera communiqué aux inscrits le 22 mai. Réservation obligatoire par e-mail adressé à [email protected].
Les militants d’En Marche! à New York invitent tout ceux qui le souhaitent à se retrouver au restaurant Le Baratin (26 Greenwich St) dès 6:20pm. Les places sont limitées. S’inscrire sur Facebook.
- Chicago
L’équipe de campagne du candidat investi par le PS Yan Chantrel organise une retransmission de 5:30pm à 7:30pm (heure locale) au bar Copper Fox Gastropub (165 E. Ontario St). Inscriptions ici.
- Washington, DC
En Marche! Washington se retrouvera dans la salle du fond du bar Sign of the Whale (1825 M St NW) dès 6:15pm.
- Québec (Ville)
Les Français de Québec sont invités à suivre l’émission au Pub Galway (salle du haut), 1112 avenue Cartier.
- Toronto
Les Français de Toronto sont attendus dès 6pm au Madison Avenue Pub (14 Madison Ave). Contacter Marc Cormier.
Pourquoi le Met est-il gratuit (en principe) ?
Le New York Times révélait récemment des tractations discrètes entre le Metropolitan Museum of Art et la ville de New York. Objet de ces discussions: la possibilité d’une future admission payante et fixe pour les non-résidents de l’Etat de New York. Pour l’instant, la règle qui prime est celle du “prix libre” pour tous. Mais pourquoi le Met laisse à ses visiteurs le libre choix du prix de son entrée ? C’est la question bête de la semaine.
Un peu d’histoire s’impose. Construit en bordure de Central Park en 1870, le Met devait avoir pour mission de rendre populaire et accessible à tous l’étude des beaux-arts à New York. Sur la base de cette philosophie, le ville de New York, propriétaire des murs et du terrain, établit un accord avec le musée. En échange d’un loyer gratuit à perpétuité, le musée doit garantir une entrée libre aux visiteurs le mercredi, jeudi, vendredi et samedi.
Puis en 1893, toujours dans cette même optique de démocratisation de la culture, l’Etat de New York vote une loi attribuant des subventions au musée, en échange d’une ouverture gratuite cinq jours (dont le dimanche), ainsi que deux soirs par semaine, et ce toute l’année.
Mais en 1970, le musée doit faire face à d’importantes dettes et des déficits budgétaires. Il réclame auprès du Parks Department de la ville le droit d’appliquer des frais d’admission pour ses visiteurs. Une demande acceptée par la ville, à la condition que les visiteurs soient totalement libres de payer la contribution qu’ils désirent.
C’est à partir de cette époque que le Met met en place sa stratégie de prix libre, en affichant notamment des contributions recommandées au-dessus des caissiers chargés de délivrer le précieux auto-collant du musée. Une politique qui lui valut deux poursuites judiciaires en 2014 et en 2015, rejetées par la Court Suprême de New York (affaires Saksa vs Metropolitan Museum of Art et Grunewald vs Metropolitan Museum of Art). Les plaignants accusaient l’institution de faire pression et d’inciter ses visiteurs, notamment les touristes peu habitués à ce genre de pratique, à payer les frais suggérés sans leur expliquer la possibilité de payer moins, voire pas du tout.
Des critiques qui ont amené le musée à revoir sa signalétique. Le mot “recommandé” a notamment été remplacé par “suggéré” sur les panneaux du Great Hall, et la mention “the amount you pay is up to you” y a été ajoutée.
Mais avec un déficit atteignant 15 millions de dollars, le Met pourrait bien revoir sa politique d’entrée, notamment en conservant des admissions suggérées pour les New-Yorkais et des billets à prix fixe pour les touristes et non-résidents de l’Etat de New York, selon le New York Times.
Législatives: Rencontres avec Arnaud Dumas de Rauly à New York, Miami, Washington et Montréal
Quatre villes en une semaine. Le chef d’entreprise Arnaud Dumas de Rauly (candidat pour À nous la démocratie!) organise une série de réunions publiques dans le cadre du premier tour de la législative en Amérique du Nord. L’occasion pour ce candidat “citoyen”, qui réside à New York où il dirige une entreprise de produits pour e-cigarettes, de faire connaître sa candidature de “renouvellement“.
Le mardi 23 mai, il sera à Montréal pour une rencontre citoyenne à 9pm au Bistrot de Paris (4536 Rue Saint-Denis) en marge du Grand débat French Morning-Maudits Français du premier tour de la législative.
Le mercredi 24 mai, 6pm, direction Washington, où il organise une rencontre à Bistro Bistro (1727 Connecticut Ave NW). Le jeudi 25 mai, 6pm, il sera au Provençal (266 Miracle Mile) à Miami et le lundi 29 mai à la crêperie By Suzette (494 8th Ave) à New York.
L’élection législative en Amérique du Nord aura lieu les 3 et 17 juin.
Quand la presse américaine découvre Brigitte Macron
La presse du monde entier est fascinée par Brigitte Macron. La presse américaine n’y échappe pas.
Avant l’entrée en fonction du nouveau président, le Washington Post expliquait, graphiques à l’appui, que “quand il sera investi, Emmanuel Macron sera le premier président de la Cinquième République à être plus jeune que sa compagne. Mais ce sera aussi le premier couple présidentiel à avoir une aussi grande différence d’âge”. Le journaliste Adam Taylor ne manque pas de rappeler que “François Hollande et son prédécesseur Nicolas Sarkozy ont tous les deux rompu avec leurs partenaires pendant leur quinquennat. (…) À noter aussi que beaucoup de présidents français se sont retrouvés dans des scandales de relations extra-conjugales”.
Roger Cohen pour le New York Times explique que la France étant un pays de romance, il ne faut pas trop s’étonner de telles situations. “Les Français mènent leur vie sexuelle et leur cuisine avec aplomb. La culpabilité n’est pas vraiment présente”.
Juste avant le second tour, The New Yorker accordait une tribune sur la “modern family” d’Emmanuel Macron qui, selon la journaliste Lauren Collins, a été un atout pendant l’entre-deux tours, surtout lors du débat face aux arguments conservateurs de Marine Le Pen. Dans un autre article, le Washington Post expose le traitement plein de jeunisme et de misogynie qui est réservé à Brigitte Macron. “Cela fait une semaine qu’Emmanuel Macron, l’outsider de 39 ans, a gagné l’élection présidentielle. Mais sa femme de 64 ans, Brigitte Macron, continue d’affronter une litanie de remarques misogynes, surtout à propos de leur différence d’âge de 24 ans”. Et de citer la couverture du dernier numéro de Charlie Hebdo.
Même si la différence d’âge du couple Macron étonne aux Etats-Unis, l’histoire de leur rencontre intéresse fortement les journalistes américains. CNN y a consacré un reportage vidéo en partant à la rencontre d’un ancien camarade du président de la République, photo de classe en bonus. Dans une autre article, CNN affirmait que “cette histoire est plus mignonne quand elle est dite dans le cadre de la campagne présidentielle, que quand on rappelle qu’elle pouvait être le récit d’une affaire criminelle aux États-Unis compte-tenue de l’âge du jeune homme au lycée”.
Début mai, Forbes relatait cette rencontre sur les bancs du lycée façon romance de Woody Allen, après avoir expliqué que Brigitte Macron est “l’indispensable moitié, très impliquée dans la carrière de son mari et citée comme la source d’inspiration de sa campagne présidentielle”. Le New York Times, lui, souligne que la nouvelle Première dame est le principal pilier du nouveau président : “Elle a contribué à humaniser ce banquier technocrate qui a tendance à utiliser un jargon prétentieux, peut-on lire. En France, c’est inédit de voir un candidat et sa compagne coopérer si intensément. Elle est sa principale conseillère. Elle a quitté son poste de professeure de français pour s’impliquer dans la carrière d’Emmanuel Macron quand il est devenu ministre des finances en 2014″.
Dans un autre article, le quotidien explique qu’elle “était présente à chaque étape de son évolution politique, pour le coacher pendant ses apparitions publiques. Il la considère comme son égale et a déclaré qu’il allait redéfinir son rôle de Première dame”. Les journalistes qui signent cet article, Susan Chira et Lilia Blaise, racontent que Brigitte Macron casse les codes par son rôle important et inédit dans la campagne présidentielle et que sa présence est “une revanche sur l’habitude de voir des hommes politiques qui flattent leur ego avec des compagnes plus jeunes et transparentes”.
Législatives: Retransmission publique du Grand débat French Morning à New York
Voir le Grand débat du premier tour de la législative, c’est bien. Mais avec d’autres personnes, c’est encore mieux. La section new-yorkaise de Français du monde-ADFE organise une retransmission publique du débat, diffusé en direct et en streaming sur French Morning le 23 mai à 6:30pm.
Le lieu exact, dans l’Upper East Side, sera communiqué aux inscrits le 22 mai. Réservation obligatoire par e-mail adressé avant le 21 mai au soir à [email protected]. Cette initiative est indépendante de French Morning.
Le débat French Morning-Maudits Français rassemblera les principaux candidats à l’élection législative en Amérique du Nord des 3 et 17 juin prochains.
"Shakespeare in the Park" de retour à Central Park à partir du 23 mai
Shakespeare in the Park revient à Central Park pour une nouvelle saison. Le festival de théâtre en plein air présentera cette année deux pièces du célèbre dramaturge britannique, Julius Caesar et Midsummer Night’s Dream.
La première, jouée du 23 mai au 18 juin, dresse un portrait sombre de l’empereur romain. Populiste et irrévérencieux, Jules César semble bénéficier d’un pouvoir absolu dans la Rome antique. Face à cette menace, un petit groupe souhaitant préserver les traditions démocratiques du pays va décider de s’opposer à lui. “Le chef d’oeuvre politique de Shakespeare n’a jamais semblé aussi actuel“, affirme le théâtre sur son site internet.
Du 11 juillet au 13 août, “Central Park se transformera en forêt enchantée” pour accueillir la pièce Midsummer Night’s Dream (le Songe d’une nuit d’été). Cette comédie fantastique de Shakespeare réunit un roi, une reine, de jeunes aristocrates et une troupe théâtre, dont les amours vont se faire et se défaire sous l’effet d’une potion magique. Un hymne à l’amour et ses folies.
Shakespeare in the Park est organisé au Delacorte Theater à Central Park. Toutes les représentations commencent à 8pm. Des places gratuites sont distribuées sur place le jour des représentations -attendez-vous à faire la queue- et d’autres sont à gagner grâce à une loterie en ligne. Tous les détails ainsi que le programme complet du festival sont disponibles sur le site internet du théâtre.
Le futur de l'Europe en question au Consulat à New York
Pour savoir avant tout le monde comment l’Europe va évoluer, rendez-vous au consulat de France à New York mercredi 24 mai. Dans le cadre de son programme Conférences 934, le consulat organise une conférence gratuite sur le thème de l’avenir de l’Europe.
Cette question a trouvé un nouvel écho depuis le Brexit et dans le contexte de la poussée des populismes et des nationalismes sur le Vieux continent. Seront présents pour animer cette discussion : François Haas, représentant de la Banque de France aux États Unis, Yvonne Bedinger-Rothschild, directrice de l’European American Chamber of Commerce à New York, Gerton Van den Akker, chef des représentants de la délégation européenne aux Nations-Unies et François Carrel-Billiard, co-directeur de l’institut européen de Columbia.
Le consulat prie les curieux d’arriver à l’heure.