Ça y est : vous venez de vous installer à New York. Après une lutte effrénée pour trouver un appartement décent, il est désormais temps de se pencher sur la question des meubles. À New York comme ailleurs, de nombreux logements se louent vides et c’est à nous, locataires plein d’enthousiasme, de nous débrouiller pour les meubler. Heureusement, French Morning est là pour vous offrir quelques tuyaux (et non pas des armoires).
En classe business
Quand on a les moyens, choisir son intérieur peut vite devenir une activité plaisante. Pour les amoureux des couleurs pop et des styles rétro revisités, on vous conseille d’aller jeter un coup d’œil chez Jonathan Adler. Des meubles certes chers, mais résolument design. Dans un style plus contemporain, Blue Dot propose également un vaste choix de modèles pour toutes les pièces de la maison. On y trouve ainsi de larges bois en roble qui flirtent avec les $1.500, ou encore des chaises en noisetier à $899.
Côté tapis, et toujours si votre budget n’a pas de limite, les produits d’ABC Home méritent qu’on s’y attarde. Certains d’entre eux s’apparentent davantage à une œuvre d’art qu’à un objet de décoration. Enfin, pour les nostalgique du XXème siècle, Organic Modernism propose une myriade de meubles raffinés aux inspirations vintage.
En classe éco
À des tarifs plus abordables pour le commun des mortels, on trouve un vaste choix de magasins. Parmi eux, West Elm propose des modèles plutôt classiques et de qualité. On pourra y acheter des sofas aux alentours de $500 ou encore des tables de cuisine aux alentours de $300. De nombreuses promotions sont également disponibles sur le site. Un peu moins cher et dans un style un peu plus cosy, Pottery Barn contient son lot de meubles qui valent le coup d’oeil. Pour les enfants, la marque Land of Nod propose de jolies choses.
En low cost
Plus besoin de le présenter. Pour ceux qui bénéficieraient d’un budget un peu plus serré, le célébrissime géant Ikea fera largement l’affaire. Pour tous les goûts et toutes les bourses, on y trouve des tables basses à partir de $12 ou encore du linge de lit à des prix défiant toute concurrence. Les magasins Target disposent aussi d’un rayon meubles où l’on peut trouver son bonheur, pour les aménagements intérieurs comme extérieurs.
Gratuit
Et oui. Il est possible de se meubler gratuitement à New York. L’une des premières solutions est tout simplement d’ouvrir les yeux. La rue peut regorger de meubles à l’abandon en quête de nouveaux propriétaires. On recommande quand même quelques quartiers sympas où chiner, tels que Williamsburg ou Carroll Gardens, à Brooklyn. On vous conseille aussi de bien nettoyer vos trouvailles pour éviter qu’elles ne viennent avec leur lot de sympathiques bestioles. L’autre solution serait d’aller fouiner dans la section gratuite de Craigslist. On y trouve un peu de tout, de la machine-à-laver au cochon d’inde.
Combien ça coûte de se meubler à New York ?
Un peu d'Air à Los Angeles et Santa Barbara
Cela pourrait devenir une tradition estivale. Après avoir participé au FYF l’an dernier lors de la tournée anniversaire célébrant leur vingt ans, le duo versaillais Air revient enthousiasmer la Côte ouest le samedi 24 juin au Santa Barbara Bowl et le dimanche 25 juin au Greek Theatre à Los Angeles.
Sur ces scènes ouvertes, le groupe électro composé de Jean-Benoît Duncker et Nicolas Godin jouera leur album anthologique “Twenty Years”. À l’exception d’une bande originale de film en 2012, ils n’avaient pas sorti d’album depuis 2009.
Après avoir vendu quelque six millions de disques dans le monde, les cadors de la « French Touch » partageront leur électro-pop sophistiquée et hypnotique, avec des tubes indémodables comme “Sexy Boy”, “Venus”, “La Femme d’argent” ou “Kelly Watch the Star”.
Législatives 2017: Damien Regnard campagne à Bethesda et Baltimore
Trois rencontres publiques en deux jours. C’est ce qui attend Damien Regnard à Bethesda et Baltimore.
Candidat divers droite, ce chef d’entreprise soutien de François Fillon et conseiller consulaire à la Nouvelle-Orléans organise une soirée “vins et fromages” lundi 15 mai dès 6:30pm à Bistro Provence à Bethesda (4933 Fairmont Avenue) pour rencontrer les Français de Washington DC. Il sera question des priorités de son programme et des thèmes de l’élection législative, qui aura lieu les 3 et 17 juin.
Le lendemain, à 9:30am, celui qui fut le troisième homme de la législative partielle de 2013 sera au Pain Quotidien de Bethesda Row (7140 Bethesda Lane) pour une rencontre “café croissant”. Toujours le mardi 16 mai, à 5pm, il propose aux Français de Baltimore de le rencontrer à l’occasion de la cérémonie commémorant le centenaire de la statue du Marquis de Lafayette (699 Washington Place). Pour prendre contact avec lui, s’inscrire ici.
Aurélie Jean ou le code pour toutes
“Avec le code, on a le pouvoir de changer les choses. Quand on code, on a le moyen de travailler dans tous les domaines!” Au milieu des écrans de contrôles de Bloomberg à New York où elle travaille, Aurélie Jean partage son enthousiasme. A 34 ans, la jeune femme milite pour sa discipline et pour les femmes.
Dans son équipe chez Bloomberg Equities, la moitié de l’équipe est féminine. Une rareté dans ce milieu. “Les chiffres sont catastrophiques. Dans le monde de la tech on parle souvent de 28 à 30 % de femmes mais quand on enlève celles qui travaillent dans le service juridique, dans le marketing ou la communication, on descend à 13%. Et si on s’intéresse aux postes à responsabilités, on passe sous les 5%“.
C’est ce constat sans appel qui a poussé Aurélie Jean à créer en août 2016 l’association In Silico Veritas. “L’objectif est de rendre les femmes visibles, explique-t-elle. Je me suis rendue compte de l’importance des modèles et de la capacité à se projeter, pour que les filles ne se mettent pas elles-mêmes de limites“.
Avec In Silico Veritas, Aurélie Jean participe bénévolement à des conférences pour parler de son expérience et du code. “C’est un mot qui fait peur, un peu obscur. Mais c’est simple: le code, c’est écrire dans un langage informatique un texte qui va être interprété par l’ordinateur pour effectuer une tache“. Sur scène, la timide scientifique se métamorphose et encense son auditoire. “Le fait de dire: voilà je m’appelle Aurélie Jean, je suis codeuse, je suis senior software developer à Bloomberg, je code depuis 12 ans, ça marque les esprits“.
La jeune ambassadrice de la tech a tout ce qu’il faut pour être “role model”. “Mon grand-père, féministe, m’a toujours dit de foncer et de ne pas penser en fonction de mon sexe ou de ma condition sociale. C’est ce message que je veux transmettre à mon tour“.
Ses interventions ont surtout lieu en France, où, estime la jeune femme, la situation est encore plus compliquée. “Aux Etats-Unis, il y a moins de préjugés même s’il reste beaucoup de choses à régler. Ici on pense que la diversité est un plus pour les affaires. En France, le monde de l’entreprise n’en est pas encore convaincu“.
Aux femmes, son message est clair: le code n’est pas uniquement pour les geeks. Féminine, bien dans sa peau et dans son époque, Aurélie Jean en est la preuve. “Les femmes doivent réaliser qu’avec le code, on peut travailler chez soi, on gère son temps, on peut très bien gagner sa vie et surtout notre travail a un impact sur la société en développant des outils du futur“.
A seulement 34 ans, la codeuse a un parcours impressionnant: math-physiques à la fac puis mécanique à Normal Sup Cachan et une thèse aux Mines en sciences des matériaux et mécanique numérique. En 2009, elle rejoint le prestigieux MIT (Massachusetts Institute of Technology) à Boston où elle travaille dans le biomédical avant de rejoindre Bloomberg à New York. Elle y développe des outils mathématiques et numériques pour rendre la finance plus transparente.
Si elle admet que son CV pourrait faire peur à certaines, Aurélie Jean se veut rassurante. Pour coder, il faut certes se débrouiller en maths mais il existe plusieurs niveaux. “On apprend le français sans pour autant espérer devenir un grand écrivain. C’est pareil pour le code“.
Législatives 2017: Frédéric Lefebvre veut « rompre avec les vieux codes »
Une vingtaine de personnes se sont réunies au Café Bastille de San Francisco, jeudi soir, autour de Frédéric Lefebvre. En direct sur Facebook Live, le député Les Républicains (LR) des Français d’Amérique du Nord a annoncé sa candidature à sa propre succession pour les élections législatives des 3 et 17 juin prochains.
D’autres événements se tenaient, en simultané, dans douze villes nord-américaines dont New York, Washington, Miami ou encore Montréal afin de « toucher tous les Français de cette circonscription immense qui fait 40 fois la taille de la France ».
Pour Frédéric Lefebvre, se présenter une seconde fois était une évidence : « Cela fait quatre ans que j’agis pour les Français ici. J’ai obtenu beaucoup choses, concernant la simplification des services consulaires par exemple, on va enfin recevoir les passeports par courrier. Mais les gens attendent encore beaucoup de moi, que ça soit sur la fiscalité, l’éducation et la protection sociale. C’était donc une évidence de poursuivre le travail engagé. » L’élu indique qu’il lancera, en octobre, un bureau d’aide au départ et au retour des Français expatriés, en Île-de-France dans un premier temps, avant de le généraliser à toutes les régions.
Le député a réaffirmé sa ligne politique plus modérée que ses confrères LR François Baroin et Laurent Wauquiez, dans la lignée de sa tribune dans le magazine Valeurs Actuelles. C’est d’ailleurs Alain Juppé qui présidera le comité de soutien du député sortant en Amérique du Nord. « J’ai voté la loi Macron, le CICE, ça m’a été parfois reproché mais il faut savoir additionner, travailler dans l’intérêt des Français », assume Frédéric Lefebvre qui affirme vouloir garder sa liberté. « Si vous n’êtes pas dans la ligne, c’est tout juste si on ne veut pas vous couper la tête. Ce qui m’intéresse dans la politique, c’est de faire ce que j’ai envie de faire pour les gens, en essayant de rompre avec les vieux codes. »
Si l’élection présidentielle a vu les deux grands partis traditionnels éliminés dès le premier tour, c’est selon lui « parce qu’il y a eu cette tentation de radicaliser les méthodes et les discours. Depuis 2012, je l’ai dit et répété publiquement à Nicolas Sarkozy. Je pense que courir après le Front National a amené à cette situation. »
Frédéric Lefebvre rappelle qu’il est « un homme de droite » mais qu’il reste « ouvert » et qu’il privilégiera toujours « sa patrie à son parti ». Pour mettre en place des « réformes profondes et courageuses », il faut « savoir tendre la main », explique-t-il tout en signalant qu’« un certain nombre de personnalités d’En Marche ! » le soutiennent dans cette circonscription.
Dans l’assemblée présente à San Francisco, quand on lui demande ce qui le différencie de Roland Lescure, le candidat de la République En Marche!, le député LR répond « c’est à vous juger ». Mais celui qui se revendique être « un homme d’action » note que sa différence s’inscrit dans « le lien particulier avec les Français » tissé au cours de ses quatre années de mandat.
Législatives 2017: Frédéric Lefebvre lance sa campagne à San Francisco
Le député Les Républicains (LR) de l’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre, qui remet en jeu son mandat lors des élections législatives des 3 et 17 juin prochains, a choisi de lancer sa campagne à San Francisco.
L’élu donne rendez-vous aux Français de la ville à Café Bastille ce jeudi 11 mai dès 5pm. Pendant l’événement, il devrait mettre en avant ses actions depuis quatre ans pour la communauté française des Etats-Unis et du Canada.
L’événement est gratuit. Seul un RSVP est requis.
"Merci Patron!" de François Ruffin projeté à Austin
“Merci Patron !” de François Ruffin, récompensé du César du meilleur documentaire, sera diffusé au ciné-club de l’Alliance française d’Austin le samedi 18 juin. Les tickets sont en vente.
À l’affiche de ce film : Jocelyn et Serge Klur, Bernard Arnault, le Nord de la France et ses usines délocalisées. François Ruffin, fondateur du journal Fakir, initiateur du mouvement Nuit Debout et candidat aux législatives dans la Somme, prend sa caméra (cachée, parfois) pour dénoncer les conditions de travail et le licenciement dans les usines détenues par le groupe de l’homme d’affaires Bernard Arnault.
La forme inhabituelle de ce documentaire, qui mêle humour, émotion et suspense, en fait toute sa force. François Ruffin devant la caméra raconte l’histoire de cette région industrielle dévastée par la délocalisation et montre comment il mène son enquête au fur-et-à mesure que les images défilent.
Salué par la critique, François Ruffin a reçu le César du Meilleur Documentaire. La projection du film à l’Austin Studio sera suivie d’une discussion d’une trentaine de minutes.
Voir un match des SF Giants avec des enfants: mode d’emploi
La saison de baseball bat son plein et vous voulez assister à un match avec vos enfants pour la première fois? Voici 5 astuces qui rendront cette expérience inoubliable.
5 – Choisir son match
Les SF Giants jouent souvent le samedi et le dimanche, avec des matches à midi, 1pm ou 4pm, parfait pour s’accorder avec l’emploi du temps des plus jeunes. En outre, certaines rencontres sont spécialement pensées pour les enfants, avec des matches à thèmes: Hello Kitty, Star Wars, Supers Héros, Snoopy, avec souvent des cadeaux-souvenirs sous forme de t-shirts, bonnets ou figurines pour les 20.000 premiers spectateurs.
4 – Choisir sa place
Sachant qu’un match peut durer plusieurs heures, il est judicieux de choisir une place qui permettra de se dégourdir les jambes ou de quitter rapidement les gradins au besoin. Les strapontins (bleachers) sont certes près du terrain, mais sont souvent occupés par une foule agitée et portée sur la bière. Oreilles sensibles, s’abstenir! Les gradins les plus hauts, numérotées dans les 300, sont à la fois bon marché (souvent moins de 20 dollars) et offrent une très belle vue sur la baie de San Francisco. Ils sont en outre protégés du soleil et du vent, ce qui est plutôt appréciable.
3 – Se prendre pour Buster Posey ou Madison Bumgarner
A la fin des matches du dimanche, les enfants de moins de 14 ans peuvent prendre la place des Giants sur le terrain et faire un “home run” en courant d’une base à l’autre. Pendant le match, la Fan zone permet aux plus jeunes de s’entraîner à la batte: elle est située sur la gauche du terrain, au pied de la bouteille de Coca-Cola géante qui abrite deux toboggans.
2 – Profiter du spectacle
Même sans reconnaître les règles du baseball, on peut se laisser porter par l’ambiance festive qui accompagne chaque match. La mascotte de l’équipe, Lou Seal, ne manque pas de saluer les fans, tandis que le public est régulièrement mis à contribution pour taper des mains, chanter et encourager les joueurs. Les enfants se réjouissent aussi de manger un hot dog géant ou une barbapapa, tout en espérant apparaître sur l’écran géant qui domine le terrain.
1 – Immortaliser son premier match
Un premier match au AT&T Park ne serait pas mémorable sans le certificat en attestant. Le guichet “Guest Services” situé derrière la section 119 délivre ce certificat au nom de l’enfant, avec la date et les équipes participant au match. Le guichet est accessible de l’ouverture du stade à la fin du septième “inning”.
Pour les chasseurs d’autographes, les enfants de moins de 17 ans peuvent approcher les joueurs et l’entraîneur à la fin de l’entraînement qui précède le match, à proximité des sections 104/105 et 126/127. Il faut obtenir un ticket auprès des ouvreurs de ces sections.
Les ordinateurs vont-ils être interdits en cabine sur les vols Europe-US ?
Vous aurez peut-être à laisser votre ordinateur ou votre tablette en soute si vous venez aux Etats-Unis. Pour des raisons de sécurité, le Department of Homeland Security (DHS) réfléchit à interdire les ordinateurs portables en cabine sur les vols en provenance d’Europe. C’est le site d’information The Daily Beast qui a relayé l’information le premier, mercredi 10 mai.
Jusqu’à présent, l’interdiction touchait les vols en provenance de dix pays, du Moyen-Orient et du Maghreb. DHS justifie cette décision par la crainte que des équipements comme les ordinateurs portables puissent être transformés en bombes.
Mais dans un e-mail à French Morning, l’agence de sécurité intérieure précise que rien n’est tranché. “Quand il y aura des changements, nous les annoncerons, explique David Lapan, porte-parole à DHS. Aucune décision n’a été prise concernant l’extension des restrictions aux appareils électroniques volumineux en cabine, mais c’est en cours d’examen“.
Selon l’agence Reuters, les autorités réfléchissent en particulier à la manière de prévenir les incendies en soute liés à d’éventuelles batteries de lithium-ion défectueuses. Une rencontre entre DHS et les représentants de compagnies aériennes doit se tenir jeudi 11 mai.
Raymond Depardon, l'éternel amoureux de New York
“New York reste la ville la plus photogénique du monde et la capitale de la photographie”. Depuis le 1er mai, le photographe et réalisateur Raymond Depardon est aux Etats-Unis pour une Correspondance New-Yorkaise avec le journal Libération. Une série de photographies prises à la chambre, qui sera exposée du vendredi 12 mai au samedi 1er juillet au FIAF.
Le projet fait écho à une première correspondance avec le quotidien qui avait marqué les esprits lors de l’été 1981. Pendant un mois, Raymond Depardon envoyait via Concorde un cliché de la ville par jour, accompagné d’un petit texte.
“Pour publier une photographie dans la presse, on se pose toujours la même question. Soit on entasse du matériel pendant des mois et puis on en fait une histoire, soit on envoie chaque jour”, explique le photographe, qui fut l’un des premiers à l’époque à jouer le jeu d’une correspondance quotidienne.
Mais la véritable rupture, c’est son choix pour les “temps morts”, face à l’humanisme photographique très présent en France à l’époque. “L’idée, c’était de donner la parole au photographe. De dire que derrière l’appareil photo, il y a un photographe et un individu surtout”, se souvient l’artiste.
Trente-six ans plus tard, c’est grâce à l’initiative de François Hébel, responsable de la galerie du FIAF et ancien directeur des Rencontres de la photographie d’Arles, que Raymond Depardon revient à New York début mai. Le principe est le même, mais cette fois-ci c’est à la chambre photographique que le reporter réalise ses clichés. “La chambre oblige à faire peu de photographies, j’ai été obligé de prendre des distances par rapport au mouvement, aux passants, aux voitures […] et dix photos en dix jours, c’est quand même un vrai challenge”, confie-t-il.
Pour cette nouvelle série, le photographe a de nouveau parcouru la ville, à la recherche de ce qu’elle a de plus emblématique, de plus nouveau ou de plus intemporel. Des “moments” qui ont du sens pour son auteur. Comme en 1981, il explique son choix via un billet écrit pour chaque cliché. “Quand on arrive à New York on est toujours fasciné […] c’est encore plus cosmopolite que dans les années 1980″, confesse-t-il.
Correspondance N°1/9. Photo Raymond Depardon pour le FIAF de New York et Libération
Raymond Depardon a toujours tissé un lien particulier avec la photographie américaine. “Ce que j’aimais bien dans la photographie américaine, c’était de partir à l’assaut des villes, du désert, du Pacifique”, raconte le photographe qui à sa manière a sillonné la France à la rencontre de toutes les classes sociales pour ses clichés ou ses documentaires. “Ce qui m’a aussi beaucoup influencé, c’est le travail des photographes américains sur la ruralité pendant la Grande Dépression des années 1930. Quand j’ai commencé à faire des photos sur les paysans, les Parisiens ont été un peu réfractaires au début”.
A Villefranche-sur-Saône, Raymond Depardon a grandi dans cette ruralité et l’a ensuite capturée tout au long de sa carrière. Dès 18 ans, il devient photographe reporter avec une première mission au Sahara. Il couvrira ensuite la Guerre d’Algérie, Mai 68, le conflit au Vietnam, tout en photographiant les personnalités du XXème siècle. De Brigitte Bardot à Nelson Mandela ou Valéry Giscard d’Estaing qu’il filmera durant toute sa campagne électorale pour le documentaire “1974, une partie de campagne”, une première en France.
Mais le plus grisant n’est pas du côté des grands Hommes. “J’aime faire une photo qui, de prime abord, n’a l’air de rien, qui n’est partie de rien, et qui, doucement, devient un temps fort, spécifique, important. Quand on part d’un temps incroyablement puissant, la photo est toujours décevante par rapport au réel. Je préfère aller dans l’autre sens, d’un temps faible qui devient fort”.
Homme de cinéma avec plus de 50 films à son actif, Raymond Depardon partira à Cannes après New York, où il présentera son prochain documentaire “12 jours”. Ici, il revient une nouvelle fois vers l’univers de la psychiatrie et explore notamment la durée légale de 12 jours au terme de laquelle un juge peut confirmer l’internement d’un patient ou non.
Catherine Hendricks, la "French Realtor" vous guide dans la Silicon Valley
Pour vivre sereinement cette étape, avoir à ses côtés un bon agent immobilier est un plus, estime Catherine Hendricks. Cette Française est installée depuis 15 ans en Californie, où elle vit avec son mari et ses enfants. Son surnom: la “French Realtor”, elle le doit à sa disponibilité pour la clientèle française. “Catherine est toujours à l’écoute et nous traite comme des rois“, estiment ceux qui sont passés par elle pour leur recherche.
Bien plus qu’un agent immobilier ordinaire, Catherine Hendricks considère ses clients comme des amis et les accompagne de A à Z dans leur installation dans la région. Qu’il s’agisse de trouver une école, un quartier, une banque, une assurance, un médecin ou encore d’obtenir le précieux numéro de sécurité sociale américain, Catherine Hendricks connaît toutes les astuces et toutes les adresses.
Ses services de relocation, qui s’inscrivent dans cette dynamique amicale et efficace, sont disponibles “à la carte” ou sous forme de “packages” tout compris.
Proche de ses clients, Catherine Hendricks n’hésite pas à les “materner” même avant le départ de France: “Contactez-moi avant votre arrivée dans la baie de San Francisco! Je me ferai un plaisir de vous aider à vous acclimater sereinement, afin que vous puissiez profiter pleinement de votre expérience d’expatriation.”
Fière de ses origines, Catherine Hendricks est également un membre actif de l’association San Francisco Bay Accueil (SFBA), ou encore de la Chambre de commerce Franco-Américaine.
Jane the Bakery remporte la Baguette Battle San Francisco 2017
Les amateurs de pain sont venus nombreux pour élire la meilleure baguette de San Francisco: avec plus de 250 personnes, le concours a fait salle comble au restaurant Le Colonial ce mercredi 10 mai.
On s’est pressé pour goûter les produits des quatre finalistes, Jane the Bakery, Le Marais, The Midwife and the Baker et La Fournée. Leurs baguettes bien sûr, mais aussi leurs pains aux olives et à la polenta, au chocolat, leurs brioches salées à la graisse de canard, ou leurs pains au blé de Khorasan, accompagnés de fromages et de charcuterie.
Dans un coin de la salle, le jury, composé de professionnels de la restauration, a commencé sa dégustation: on tâte, on hume, on rompt, on goûte. “Pas question de manger du fromage, du pâté ou de boire du vin tant qu’on juge”, impose le chef étoilé Laurent Manrique, président du jury. “Que de l’eau pour bien sentir les différentes saveurs du pain.” Geoffroy Raby, chef et propriétaire du restaurant français Cuisinett’ à San Carlos, Nick Ronan, chef et propriétaire du restaurant français Bisou et du catalan Beso à San Francisco, Véronique Khérian, photographe et créatrice du blog Miss Cheesemonger, et Pierre Bee, fondateur de l’Apéro notent avec application chaque baguette: “On regarde d’abord l’apparence, on vérifie si la baguette a une belle forme, si les pointes sont bien finies, puis on s’intéresse à la couleur d’un pain bien cuit, ni trop ni pas assez. Pour la texture, on recherche le croustillant: avec le taux d’humidité de San Francisco et une eau très calcaire, il est très difficile d’avoir des baguettes croustillantes”, rappelle Laurent Manrique.

Quand on annonce que les votes seront clos vingt minutes plus tard, un murmure de protestation parcourt la foule compacte, visiblement décidée à goûter chaque pain, plusieurs fois si nécessaire. Il faut pourtant faire un choix, et le premier prix décerné est celui du public, qui résulte des votes de l’assistance sur le site de French Morning. Un tonnerre d’applaudissements salue l’annonce du vainqueur: Jane the Bakery! Le second prix récompense le meilleur pain spécial, et c’est Mac MacConnell de la boulangerie The Midwife and the Baker qui le remporte pour son pain “sourdough” complet aux graines de sésame: “C’est notre produit phare, celui que l’on vend le plus sur les marchés où nous le proposons”, explique le boulanger, qui fabrique son pain à Mountain View.

Jane the Bakery voit sa baguette consacrée par le Grand Prix, celui du jury. Amanda Michael, créatrice de la boulangerie qui a désormais trois enseignes à San Francisco, a du mal à y croire: “ On travaille dur chaque jour, et cette reconnaissance publique est notre plus belle récompense; c’est vraiment un grand honneur d’être choisi parmi ces excellentes boulangeries, par le public et par un jury de professionnels attaché aux traditions culinaires françaises dont nous nous inspirons.”