Accueil Blog Page 80

Un chef-d’œuvre français oublié rejoint la National Gallery of Art

Perdu pendant plus de 200 ans, le tableau « Nature morte au vase d’albâtre rempli de fleurs avec sur une table plusieurs espèces de fruits, comme ananas, pêches et raisins » de l’artiste française Anne Vallayer-Coster, vient d’être restauré par les ateliers de la National Gallery of Art à Washington. La toile sera exposée à partir de ce jeudi 22 août, dans l’aile Ouest, galerie 56.

Acquis l’année dernière par le musée américain pour 2,5 millions d’euros, la peinture, qui représente un opulent bouquet de fleurs et des fruits, serait selon certains, une célébration de Bacchus, le dieu grec de la fécondité et du vin. « L’une de nos priorités, à la National Gallery, est de refléter la diversité et d’inclure plus d’artistes oubliés dans nos collections, en particulier des femmes qui ont pu marquer leur époque comme Anne Vallayer-Coster », explique Aaron Wile, conservateur au département peintures françaises du musée.

Anne Vallayer-Coster « Still Life with Flowers in an Alabaster Vase and Fruit », 1783. © National Gallery of Art, Washington

Une artiste «habile comme un homme»

Cette toile est considérée comme le chef-d’œuvre de cette artiste, méconnue du grand public, pourtant citée comme l’une des virtuoses de la nature morte. Reconnue jusqu’à la Cour de France – Marie-Antoinette comptait parmi ses mécènes -, Anne Vallayer-Coster aurait reçu ses premiers enseignements artistiques de son père, Joseph Vallayer, orfèvre à l’hôtel royal des Gobelins. Interdite de formation professionnelle avec modèle nu en raison de son sexe, c’est vers les natures mortes qu’elle se tourne. Sa capacité à reproduire les fleurs, leurs textures, leurs couleurs chatoyantes, est alors très vite remarquée.

Figurant parmi les rares femmes élues à l’Académie royale de peinture et de sculpture, elle aura l’honneur d’exposer ses œuvres lors du « Salon », une exposition réservée aux lauréats de l’Académie. Une consécration pour une femme artiste, alors âgée de 26 ans, dont on disait qu’elle était « habile comme un homme ».

Huit mois de travail pour effacer deux siècles d’oubli   

Très attachée à cette toile qu’elle considérait comme l’une de ses meilleures réalisations, Anne Vallayer-Coster refusera toutes les offres d’acquisition et la conservera toute sa vie, dans sa collection privée. Après son décès en 1818, puis celui de son époux six ans plus tard, l’œuvre aurait été rachetée par un membre de la famille. On perd ensuite sa trace, jusqu’en 2022 où elle réapparaît presque miraculeusement. Ignorant sa valeur et son histoire, son propriétaire avait conservé le tableau pendant toutes ces années dans ses affaires personnelles.

Vendue aux enchères à Paris l’an dernier, c’est désormais à Washington que l’œuvre va éblouir les visiteurs en rejoignant les collections permanentes de la National Gallery of Art. « C’est vraiment une œuvre extraordinaire que nous avons hâte de dévoiler au public. C’est l’une de ses plus grandes toiles et, aussi, l’une des plus complexes », précise Aaron Wile.

Malgré un état remarquable de conservation, la restauration aura nécessité huit mois de travail dans les ateliers du musée, où deux personnes se sont occupées de lui redonner tout son faste. « Il y avait deux déchirures, l’une en bas du tableau et l’autre en haut à gauche qui avaient été réparées de façon très amateure. Nos restaurateurs ont dû enlever ces réparations avec minutie pour les refaire de façon plus précise. Ces interventions sont désormais totalement invisibles. Nous avons aussi refait le vernis qui avait terni avec les années. Les couleurs ont retrouvé tout leur éclat », se réjouit Aaron Wile.

Calendrier vaccinal: Différences et similitudes entre la France et les États-Unis

Quand on arrive aux États-Unis avec des enfants en âge d’être scolarisés, la première chose que vous demandent les écoles, est de vérifier leur carnet de vaccinations. Et pour être prêt, il est impératif de se préparer à l’avance pour se mettre à jour éventuellement. Certains schools districts sont intransigeants et n’acceptent pas les enfants qui ne cochent pas toutes les cases requises.

Dans cet article, nous vous aidons à vous y retrouver et à vous préparer en cas d’expatriation. Il n’est pas question de prendre part à un débat sur la vaccination, mais de vous apporter des précisions factuelles sur les différences entre les deux pays.

Quelques équivalences de vaccins

Il est essentiel de connaître quelques termes et leur traduction, ainsi que certains noms de vaccins. Vous retrouverez toutes les informations sur le site du CDC. Vous pouvez même télécharger le document officiel. Côté français, un document complet vous permet de comprendre plus précisément, les dernières exigences vaccinales.

Immunization / vaccineVaccin
Immunization recordCarnet de vaccination
Tdap ou DTaPTetanus / Diphterie / Coqueluche (traduction de Pertussis)
TdTetanus / Diphterie
IPVInactivated Poliovirus
MMR pour Measles, Mumps et RubellaROR (rougeole, Oreillons et Rubéole)
ShinglesZona

Vaccins obligatoires en France et aux États-Unis

Les 11 maladies obligatoires en France

Voici quelques caractéristiques des deux côtés de l’Atlantique. En France, depuis 2018, 11 maladies font partie des vaccinations obligatoires :

  • diphtérie
  • tétanos
  • poliomyélite 
  • Haemophilius influenzae B (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites)
  • coqueluche
  • hépatite B
  • rougeole
  • oreillons
  • rubéole
  • méningocoque C (bactérie provoquant des méningites)
  • pneumocoque (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites).

Le parcours vaccinal en France est constitué de 6 rendez-vous jusqu’à 18 mois, et ce à partir de 2 mois. Aux États-Unis, cela est quasi identique à quelques différences près, dans la distribution des doses. Un récapitulatif est disponible par là.

  • Par exemple, aux États-Unis, le vaccin contre l’hépatite B est recommandé dès la naissance. Et la troisième dose est donnée vers les 18 mois. En France, les 3 doses du vaccin sont données entre 2 et 11 mois.
  • La vaccination contre les rotavirus n’est pas obligatoire pour les enfants. Elle est fortement recommandée aux Etats-Unis pour les protéger contre les gastroentérites liées à ces virus.
  • La vaccination contre la coqueluche a été modifiée en France pour couvrir une plus longue période, ce jusqu’à l’âge adulte. Pas aux États-Unis.
  • Le vaccin contre l’hépatite A est souvent recommandé aux États-Unis, il n’est pas obligatoire en France.
  • En France, la vaccination contre la polio est recommandée tout au long de la vie, au moins tous les 10 ans, en même temps que celles contre le tétanos et la diphtérie. Aux États-Unis, la Polio disparaît des vaccins requis après l’âge de 6 ans. Il n’y a alors que 4 doses administrées.

Cas particulier de la varicelle (chickenpox ou varicella)

Si, en France, le vaccin contre la varicelle n’est pas institutionnalisé, il l’est aux États-Unis. Et dans les vaccinations requises par les écoles, on vous demandera de documenter soit une vaccination, soit un historique de la maladie. Si votre enfant a eu la varicelle, comme beaucoup de petits Français, il ne faut pas lui administrer le vaccin. En revanche, si votre enfant n’a pas eu la varicelle, il vous sera demandé une preuve de vaccination. Ce vaccin se fait normalement en deux fois aux États-Unis : une dose après 1 an, et une dose vers 4-6 ans.

En France, s’il est normalement réservé à certaines catégories, vous pouvez quand même le demander avant de partir. La vaccination se fait aussi avec deux doses, mais avec un interval de 4 à 6 semaines.

Cas particulier de la tuberculose

C’est un sujet délicat et il n’est pas traité de la même façon partout aux États-Unis. En France, le BCG était autrefois requis pour rentrer en collectivité (en général lors de l’admission en crèche). Il est plutôt recommandé maintenant en cas d’exposition potentielle.

Dans certains school districts aux États-Unis, un test cutané tuberculinique, le TBtest, peut être demandé de façon insistante. Or chez des enfants vaccinés au BCG, il peut y avoir une réaction faussement positive. Dans ce cas, il sera alors prescrit une radio des poumons et éventuellement un test sanguin. Un conseil : exigez le test sanguin pour être sûr et surtout pour éviter une prescription inutile d’antibiotiques pendant 6 mois. Il est donc essentiel d’informer le médecin américain de la vaccination au BCG. Pour avoir été confrontée à ce problème, c’est un médecin parlant français, et donc habitué à ces cas particuliers, qui nous avait permis de démêler cette situation par la prescription d’un test sanguin.

Si vous arrivez aux États-Unis, que faire ?

Si vous arrivez avec un enfant en âge d’être scolarisé, il est essentiel de faire le point avant de partir pour savoir s’il répond à toutes les exigences requises. Dans un premier temps, il est recommandé de consulter les sites de l’État où vous allez vous installer. En effet, les États n’ont pas tous les mêmes exigences. Celui de New York n’aura pas forcément les mêmes exigences que la Californie par exemple. Pour cela, tapez dans votre moteur de recherche : le nom de votre État, Immunization Requirements. Et vous trouverez alors les pages des « ministères de la santé de l’État concerné », et les pré-requis pour inscrire votre enfant à l’école.

Cela vous indiquera alors le nombre de doses que votre enfant devra avoir reçu à un certain âge. Si vous vous rendez compte que votre enfant n’a pas reçu le nombre de doses requis, ou que certaines doses ont été faites trop tôt, il faudra alors faire les vaccins. En effet, dans certains cas, le ROR a pu être injecté avant les 1 an de l’enfant. Il peut alors vous être demandé de refaire l’injection. Pour des raisons de coûts, il est préférable de faire ces rappels avant votre départ.

De plus, en arrivant aux États-Unis, il sera également important de faire traduire la page du carnet de santé de votre enfant. Les noms des vaccins ne sont pas toujours les mêmes. Le médecin aux États-Unis peut le faire. Il gardera alors les informations et pourra vous en délivrer une copie. Gardez-la bien, vous pourrez ainsi vous y référer à chaque fois qu’on vous le demandera.

Gardez aussi toutes ces informations car si vous entamez les démarches de la carte verte, il vous faudra donner un récapitulatif complet des vaccinations des personnes composant votre famille.

Les vaccinations pour adulte

Vous entendrez certainement parler des campagnes de vaccination de la grippe (flu) chaque année. Votre médecin vous le conseillera de façon systématique. Ces vaccinations peuvent être faites dans les pharmacies, tout comme celle du Covid.

Aux États-Unis, à partir de 50 ans, il est recommandé de se faire vacciner contre le Zona (Shingles). En France, cette vaccination n’est recommandée que pour les personnes de plus de 65 ans et les personnes immuno-déprimées.

Rappelons que le virus du zona est en fait celui de la varicelle. Ce virus, après une primo affection, peut aller se réfugier dans la corne antérieure de la moelle épinière. Il peut alors se réactiver, longtemps après la varicelle, et donner lieu à un zona. Cela peut intervenir après un choc, un stress intense ou un déficit immunitaire lié à une autre infection. Le virus se multiplie alors, il longe les fibres nerveuses pour provoquer une éruption cutanée douloureuse sur le territoire innervé par ces fibres. Le zona donne des douleurs et peut toucher des zones entraînant alors des désagréments.

Conclusion

Cette article est donc là pour vous aider à naviguer entre les calendriers vaccinaux des deux pays. Il vous permet ainsi d’appréhender ces différences et de vous y préparer. Que vous arriviez ou que vous soyez aux États-Unis depuis longtemps, il vous donne des clés pour mieux comprendre ces différences. En tout état de cause, il est nécessaire d’en parler à médecin avant de partir de France et à celui que vous consulterez aux États-Unis, chacun pourra vous conseiller.

Bourses scolaires 2024-2025: Dépôt des dossiers jusqu’au 16 septembre à Los Angeles

Les familles nouvellement installées (depuis le printemps) dans la circonscription de Los Angeles et qui souhaitent faire une demande de bourse scolaire pour l’année 2024-2025, peuvent remettre leur dossier au consulat général de France à LA jusqu’au lundi 16 septembre inclus. Cette deuxième campagne annuelle de demande de bourses concerne également les familles qui souhaiteraient une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière du début de l’année.

Le consulat préconise d’envoyer les dossiers par courrier « suivi et sécurisé (…) avant la date limite fixée pour cette campagne » (Consulat général de France à Los Angeles 10390 Santa Monica Boulevard, Suite 410 Los Angeles, CA 90025). Le dépôt en personne au consulat reste possible pour les premières demandes, uniquement sur rendez-vous à solliciter en envoyant un message (adresse ici).

Rappelons que ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants (de la maternelle à la terminale) qui remplissent les critères suivants :

  • être inscrits ou en cours d’inscription dans un établissement homologué par l’AEFE. Seuls les cursus français de ces établissements sont éligibles et non les cursus internationaux IB
  • être de nationalité française 
  • être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
  • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Los Angeles
  • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère) 
  • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
  • Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.

Le conseil consulaire des bourses se réunira dans le courant du mois d’octobre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Pour connaître l’appellation des différents niveaux dans le système éducatif américain et leurs équivalents français : article ici.

Bourses scolaires 2024-2025: Dépôt des dossiers jusqu’au 13 septembre à Miami

Les familles nouvellement installées (depuis le printemps) dans la circonscription de Miami et qui souhaitent faire une demande de bourse scolaire pour l’année 2024-2025, peuvent remettre leur dossier au consulat général de France à Miami jusqu’au vendredi 13 septembre inclus. Cette deuxième campagne annuelle de demande de bourses concerne également les familles qui souhaitent une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière au début de l’année.

Pour une première demande, contacter par mail le consulat (adresse ici) afin de fixer un rendez-vous pour un entretien individuel. Seule la présence d’un des deux parents est nécessaire. Le dépôt du dossier se fait par mail (même adresse). 

Rappelons que ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants (de la maternelle à la terminale) qui remplissent les critères suivants :

  • être inscrits ou en cours d’inscription dans un établissement homologué par l’AEFE. Seuls les cursus français de ces établissements sont éligibles et non les cursus internationaux IB
  • être de nationalité française 
  • être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
  • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Miami
  • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère) 
  • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
  • Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.

Le conseil consulaire des bourses se réunira dans le courant du mois d’octobre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Pour connaître l’appellation des différents niveaux dans le système éducatif américain et leurs équivalents français : article ici.

Boutayna Burkel : Valoriser le parcours des conjoints « suiveurs » en retour d’expatriation

0

« La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre ». Boutayna, d’origine marocaine et mariée depuis huit ans, illustre parfaitement cette citation d’Albert Einstein de par son parcours familial à Atlanta puis son retour en France. Après avoir travaillé pendant huit ans dans le conseil à Paris, elle a suivi son mari aux États-Unis, une aventure qui l’a forcée à sortir de sa zone de confort.

À Atlanta, loin de son réseau et de sa carrière, Boutayna a lutté pour retrouver son identité après la naissance de son fils. Les remarques sur son « inactivité » étaient fréquentes, mais elles ne reflétaient pas la réalité de son quotidien. Elle a appris de nouvelles compétences, s’est adaptée à une culture différente et a navigué les complexités d’un système de santé étranger. Déterminée à transformer ces expériences en opportunités, Boutayna a créé une plateforme digitale pour jeunes parents, exploitant sa propre expérience pour aider d’autres familles. Elle a découvert l’importance de réaliser ses plans plutôt que de simplement les imaginer, s’inspirant de l’optimisme américain.

Malgré les tempêtes violentes de l’été géorgien et les barrières linguistiques, Boutayna a su faire preuve de résilience. Elle a transformé les défis en apprentissages, construisant une vie riche de nouvelles compétences et de découvertes personnelles.

Aujourd’hui, Boutayna est une entrepreneure accomplie et une maman investie. Son histoire est une leçon inspirante sur l’adaptabilité, la force intérieure et la capacité à créer de nouvelles opportunités, même dans les circonstances les plus difficiles

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Bourses scolaires 2024-2025: Dépôt des dossiers jusqu’au 30 août à Washington

Les familles nouvellement installées (depuis le printemps) dans la circonscription de Washington et qui souhaitent demander une bourse scolaire pour la rentrée 2024-2025 au lycée Rochambeau ou à l’Ecole Française Internationale de Philadelphie, doivent déposer leur dossier au consulat général de France à DC avant le vendredi 30 août inclus. Ces familles doivent d’abord contacter par mail le service des affaires sociales (adresse ici) et constituer leur dossier sur la base des documents suivants :

Cette deuxième campagne annuelle de demande de bourses concerne également les familles qui souhaiteraient une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière du début de l’année. Il faut pour cela envoyer, là aussi avant le vendredi 30 août, un mail au consulat (adresse ici) en précisant les raisons qui motivent le souhait d’obtenir une révision du dossier avec les documents justificatifs (preuve que la situation financière s’est dégradée ces derniers mois par exemple).

Rappelons que ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants (de la maternelle à la terminale) qui remplissent les critères suivants :

  • être inscrits dans un établissement homologué par l’AEFE (lycée Rochambeau et l’Ecole Française Internationale de Philadelphie).
  • être de nationalité française 
  • être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
  • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Washington
  • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère) 
  • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
  • Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.

Le conseil consulaire des bourses se réunira dans le courant du mois d’octobre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Pour connaître l’appellation des différents niveaux dans le système éducatif américain et leurs équivalents français : article ici.

Bourses scolaires 2024-2025: Dépôt des dossiers jusqu’au 13 septembre à New York

Les familles nouvellement installées (depuis le printemps) à New York, dans le New Jersey et dans le Connecticut et qui souhaitent faire une demande de bourse scolaire pour l’année 2024-2025, peuvent remettre leur dossier au consulat général de France à New York jusqu’au vendredi 13 septembre inclus. Cette deuxième campagne annuelle de demande de bourses concerne également les familles qui souhaiteraient une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière du début de l’année.

Pour déposer son dossier au consulat, il faut prendre un rendez-vous avec le service social du consulat (lien ici). Seule la présence d’un des deux parents est nécessaire.

Rappelons que ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants (de la maternelle à la terminale) qui remplissent les critères suivants :

  • être inscrits ou en cours d’inscription dans un établissement homologué par l’AEFE. Seuls les cursus français de ces établissements sont éligibles et non les cursus internationaux IB
  • être de nationalité française 
  • être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
  • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de New York
  • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère) 
  • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
  • Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.

Le conseil consulaire des bourses se réunira dans le courant du mois d’octobre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Pour connaître l’appellation des différents niveaux dans le système éducatif américain et leurs équivalents français : article ici.

Les classes aux États-Unis et leurs équivalents français

Preschool, 6th Grade, Freshman Year… Ce jargon propre au système éducatif américain suscite souvent l'incompréhension des Français. Alors comme c'est la rentrée, on vous aide à y voir clair.
Preschool (l’équivalent de l’école maternelle)

Nursery, Day care = crèche
Pre-Kindergarten = Petite et Moyenne section de maternelle. Non obligatoire aux États-Unis.

Elementary School (l’équivalent de l’école primaire)

Kindergarten = Grande section de maternelle. C’est la première année officielle et obligatoire de scolarité pour les enfants de 5 à 6 ans aux États-Unis.
1st Grade = CP
2nd Grade = CE1
3rd Grade = CE2
4th Grade = CM1
5th Grade = CM2

Middle School ou Junior High School (l’équivalent du collège)

6th Grade = 6ème
7th Grade = 5ème
8th Grade = 4ème

High School (l’équivalent du lycée) 

9th  Grade (Freshman Year ou 1ère année) = 3ème
10th Grade (Sophomore Year ou 2ème année) = 2nde
11th Grade (Junior Year ou 3 ème année) = 1re
12th Grade (Senior Year ou 4 ème année) = Terminale

College ou University, niveaux « undergraduate » (pour l’obtention d’un Bachelor). Il est utile de comprendre le jargon qui est utilisé dans le langage courant par tous les Américains :

First Year (Fresh...

Comment bien gérer son patrimoine entre la France et les États-Unis ?

Vous êtes expatrié·e français·e aux États-Unis ? Quells sont les règles à connaître pour gérer et optimiser son patrimoine, aussi bien en France que dans votre pays d’adoption ?

À l’occasion de notre salon en ligne « Bien Vivre aux États-Unis », nous vous proposions lundi 16 septembre à 2pm ET (1pm CT/11am PT/ 20h en France) une webconférence dédiée à la gestion de patrimoine transatlantique.

Trois experts vous ont donné les informations nécessaires pour faire les bons choix.

Visionnez le replay sur le site de l’événement ou ci-dessous

Avec :
Alexandre Quantin, MBA, RICP®, Partner et directeur des investissements chez USAFrance Financials. Avec plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis, Alexandre Quantin fait partie de la liste Forbes des meilleurs professionnels de la finance en 2023. Il a notamment fait ses gammes en France chez BNP Paribas Private Banking et Credit Agricole CIB.
? +1 (610) 293-8315 / [email protected]

? Jean-Christophe Boidin de Business Beyond Borders et Groupe Sarro. Conseiller en Gestion de Patrimoine depuis plus de 20 ans et associé d’un des leaders sur le marché français (Groupe Sarro 300M d’€ d’encours sous gestion), Jean-Christophe a développé une offre transatlantique en collaboration avec USAFrance Financials et Massat Consulting Group notamment. Suite à son expatriation aux USA et détenteur de la Green Card il est présent à la fois aux USA et en France. Jean-Christophe est diplomé de l’ESG Paris Membre de la CNCGP et de l’Etat de Pennsylvanie ; Accident and Health, Life and Fixed Annuities.
? [email protected]

? Jean-Philippe Saurat de Massat Consulting Group. Expert-comptable français, CPA américain et canadien, Jean-Philippe accompagne les entreprises et les particuliers dans le développement nord-américain depuis dix ans. Il est aujourd’hui la référence fiscale du groupe Massat pour l’ensemble des problématiques nord-américaines et transatlantiques de ses clients.
? [email protected]

Le salon en ligne “Bien Vivre aux États-Unis” est un événement sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

[Vidéo] Business: Réussir son acquisition aux États-Unis

Ce webinaire s’adresse aux directeurs généraux, directeurs financiers et fiscaux et responsables des activités M&A de groupes considérant une acquisition aux États-Unis.

Les principaux thèmes abordés sont l’identification des risques associés à tout projet d’acquisition aux États-Unis et les stratégies pour les contenir.

Nous avons évoqué en particulier les diligences à mettre en œuvre autour des systèmes d’information et la politique RSE. Nous avons abordé également les enjeux liés à la remontée de l’information financière, certains aspects fiscaux et la question de la remontée de trésorerie vers la maison-mère.

Accéder au replay sur Youtube ou ci-dessous.

?️ Avec Rémi Forgeas, Associé au sein de RSM US, responsable du France Country Practice pour l’Amérique du Nord. Rémi Forgeas a plus de 25 années d’expérience aux États-Unis dans l’accompagnement de groupes Français dans leur développement en Amérique du Nord.  

✉️ Contact : [email protected]

« Le procès Goldman » en salle en septembre aux États-Unis 

C’est l’une des affaires les plus retentissantes des années 1970 et la présentation du film qui s’en est inspiré a constitué l’un des moments forts du Festival de Cannes de l’an dernier. « Le procès Goldman » (« The Goldman Case » dans sa version américaine) de Cédric Kahn sort en salle aux États-Unis, d’abord à New York le vendredi 6 septembre puis à Los Angeles le vendredi suivant 13 septembre, avant sa projection dans plusieurs villes américaines.

Le film reconstitue le procès de Pierre Goldman, activiste juif d’extrême-gauche (et demi-frère de Jean-Jacques) qui, en 1974, avait été condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre braquages à main armée et un double meurtre, ceux de deux employées d’une pharmacie. Deux ans plus tard, lors d’un second procès organisé après l’annulation de la condamnation par la Cour de cassation, le militant avait été acquitté des meurtres des pharmaciennes, mais condamné à 12 ans de prison pour les braquages. Il sera assassiné en 1979, à l’âge de 35 ans. 

« C’est de la fiction, mais avec beaucoup de vrai », estimait Cédric Kahn dans Le Monde à la sortie de son film il y a un an. L’acteur franco-belge Arieh Worthalter a remporté le César du meilleur acteur pour son rôle de Pierre Goldman.

Le film avait été projeté en janvier dernier au New York Jewish Film Festival et au Miami Jewish Film Festival. Il sera à nouveau présenté à Manhattan, cette fois lors du Film at Lincoln Center le 6 septembre, puis au Laemmle Royal et au Town Center de Los Angeles le 13 septembre, avant sa sortie nationale.

Voyager aux États-Unis: Les indispensables de la trousse à pharmacie

Vous n’êtes pas du genre inquiet mais il peut être important d’anticiper l’imprévu pendant les vacances aux États-Unis, en prenant une assurance voyage par exemple, mais aussi en apportant avec soi une trousse de secours. Quels sont les indispensables à emporter ?

L’option de ne rien préparer

Ne rien préparer et se dire que tout va bien se passer. C’est une possibilité. Après tout il ne nous arrive pas quelque chose tous les jours. Oui mais aux États-Unis, le pays est grand et parfois vide. Les conditions météorologiques sont différentes, la nature incomparablement plus hostile qu’en France par exemple. Et même si une trousse de secours ne vous évitera pas une visite aux urgences dans certains cas, cela peut certainement vous aider à traiter les petits bobos, ou à soulager en tout cas, dans un premier temps.

Un mal de tête peut vous ruiner une visite, un rhume trainer et vous gâcher le séjour, une piqure d’insecte peut s’infecter. Pouvoir anticiper permet de mieux profiter de son voyage.

Préparer sa trousse à pharmacie avant de partir

Vous pouvez préparer la trousse de secours avant de partir et ainsi l’amener dans vos bagages. Vous aurez l’avantage d’avoir des médicaments auxquels vous êtes habitués. Vous avez aussi la possibilité de demander conseil à votre pharmacien et de l’adapter à vos besoins. Le problème sera alors de trouver de la place dans vos bagages.

Préparer sa trousse à pharmacie sur place

Si vous venez de France, il est tout à fait possible de préparer son kit sur place. Il y a quasiment tout ce qu’il faut aux États-Unis mais vous ne bénéficierez pas du conseil d’un pharmacien. D’autre part, les médicaments sont différents, certains ne sont pas présents et vous pouvez être dérouté par l’offre. Les médicaments en vente libre sont présents dans les supermarchés et donc facile à trouver un peu partout. Dans les endroits reculés, les supermarchés sont plutôt des épiceries et l’offre est alors assez restreinte.

Adapter sa trousse de secours

Partir à New-York, aller arpenter les chemins du Grand Canyon ou les forêts de Californie, autant d’endroits et donc autant de situations différentes. On peut craindre les piqûres d’insectes dans certaines zones très humides, attraper un coup de chaud dans les déserts de l’Arizona ou se tordre la cheville sur les chemins escarpés du Yosemite. Il faut donc adapter sa trousse de secours aux États-Unis en fonction des activités prévues et le type de terrain.

Adapter en fonction des voyageurs

Il faut aussi tenir compte du type de voyageurs : êtes-vous une famille avec de jeunes enfants ou juste des adultes bien portants ? Dans le premier cas, il faudra prévoir des médicaments adaptés aux enfants.
Il ne faudra surtout pas oublier de votre côté, d’emporter vos médicaments prescrits accompagnés de l’ordonnance. Aucun pharmacien ne vous dépannera sans une prescription. Sans compter que votre médicament n’existe pas forcément sur le marché américain.

Quoi mettre dans sa trousse de secours ?

Ce que vous aurez dans votre trousse de pharmacie, vous permettra de vous aider pour des maux du quotidien susceptibles de survenir lors de votre voyage. Pour plus d’informations, vous pouvez aussi vous diriger vers le site dédié à l’automédication aux États-Unis du site AmerikSanté. Vous pouvez aussi glisser dans votre valise, le Guide santé et voyages aux États-Unis. Il vous aide à préparer votre voyage et surtout vous apporte des solutions concrète en cas de pépin.

Voici une liste non exhaustive de ce que vous pouvez mettre dans votre trousse de secours :