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Coder en s'amusant: les camps d'été de Code for Fun

(Article partenaire) Steve Jobs a dit un jour que tout le monde devrait apprendre à coder. Une réflexion que partage Servane Demol. Cette Française qui vit dans la Silicon Valley, a créé Code for Fun, il y a trois ans. “L’association a pour objectif de démocratiser l’accès à l’informatique pour les enfants de la Baie de San Francisco, dès leur entrée à l’école“, explique cette Française installée depuis 20 ans aux Etats-Unis.
En trois ans, Code for Fun est devenu un des leaders de l’enseignement de l’informatique pour les plus jeunes et son programme extra scolaire continue de s’enrichir. “Cet été, 50 stages informatiques répartis sur 9 sites différents permettront aux enfants de 5 à 15 ans d’apprendre à utiliser l’outil informatique ou de mettre à jour leur créativité“, résume Servane Demol.
Au placard les devoirs et les interrogations et place au jeu! Les plus petits prendront ainsi plaisir à interagir avec des robots, tout en apprenant à les programmer. Les plus de 7 ans utiliseront eux Scratch pour apprendre la programmation comme ils joueraient aux Lego. “Sans s’en rendre compte, les enfants apprennent à développer leur logique, à se tromper, à communiquer et raisonner avec les autres. Ils créent leur propres jeux, composent des sketches pour conseiller un client sur la recherche d’un ordinateur, construisent des instruments en carton qu’ils relient à l’ordinateur pour faire de la musique en programmant“, s’enthousiasme la directrice. Les adolescents eux, apprendront à coder en HTML et JavaScript pour faire leur propre site internet. “Ils pourront aussi apprendre comment bouger et construire dans le monde de Minecraft“.
Coder, programmer, créer mais aussi se détendre. Servane Demol, maman de deux enfants, n’envisage pas que ses stagiaires passent leurs journées derrière un écran d’ordinateur.
Diplomée de l’école d’ingénieur des Hautes Etudes Industrielles à Lille, Servane Demol a découvert les Etats-Unis au cours d’un échange universitaire. Séduite par le pays, elle a ensuite travaillé pendant 10 ans dans l’industrie de la tech dans la Silicon Valley, avant de rejoindre Facebook. C’est finalement vers l’enseignement, pour lequel elle s’est découvert une vocation, qu’elle s’est tournée en janvier 2014, en créant Code for Fun. L’association participe aujourd’hui à de nombreux programmes scolaires dans la vallée. “J’aimerais notamment attirer les jeunes filles vers ces carrières scientifiques, explique Servane Demol, car les femmes sont sous représentées dans le secteur du code et de la programmation informatique“.
Le code informatique peut être créatif et varié, poursuit-elle. C’est l’opportunité d’explorer l’univers des sciences, des mathématiques, de l’ingénierie et des technologies par la réalisation d’activités créatives, ludiques et innovatrices“.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

 
 
 

Présidentielle 2017: les résultats aux Etats-Unis

Pour les Français des Etats-Unis Emmanuel Macron serait élu au premier tour! Le candidat d’En Marche! dépasse la barre des 50%, très loin devant François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, troisième.
La performance d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis et plus généralement parmi les Français de l’étranger n’est pas une surprise, mais il fait beaucoup mieux que ce que montrait l’unique sondage (BVA pour Le Petit Journal avec French Morning) réalisé pendant la campagne qui le donnait aux Etats-Unis à 34% contre 36% pour François Fillon. Le score de François Fillon est lui très inférieur au résultat obtenu par Nicolas Sarkozy en 2012 (38%). Résultats complets de 2012 ici.

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Natalie Dessay chante Schubert au Carnegie Hall

La soprano Natalie Dessay sera en concert au Carnegie Hall le mercredi 26 avril pour présenter, avec le pianiste Philippe Cassard, un récital de Schubert. À peine arrivée du Japon où elle a fait trois concerts, elle répond à nos questions.
Votre dernier album, “Schubert, est votre tout premier récital en Allemand, pourquoi vous êtes vous tournée vers ce compositeur ?
Tout d’abord parce que je suis germanophone, c’est une langue que j’ai côtoyée assez tôt et que je n’ai jamais vraiment quittée. Ce projet n’arrive que maintenant car je crois que j’avais besoin de gagner en maturité intérieure, émotionnelle, musicale et poétique. Et puis enfin, si j’ai choisi Schubert c’est parce que je crois que tout alpiniste doit tenter l’ascension de l’Everest, et que tout chanteur classique doit s’essayer à chanter Schubert.
Dans cet album, quatre lieder sont habituellement destinés aux voix d’homme (Erlkönig, Die Stadt, Liebesbotschaft, Die Götter Griechenland’s), est-ce que ces morceaux ont été difficiles à appréhender ?
C’est vrai que ces lieder sont habituellement chantés par des hommes, mais ce sont des poèmes et je crois que la poésie appartient à tout le monde. Techniquement, un de ces lieder était particulièrement intense, il s’agit d’“Erlkönig” (“le Roi des Aulnes”) où je chante quatre personnages qui sont à des âges différents, c’est donc tout un travail sur les intentions et les émotions.
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Sur cet album, vous travaillez une nouvelle fois avec le pianiste Philippe Cassard, comment avez-vous commencé à travailler ensemble ?
On s’est rencontré il y a 6 ou 7 ans. Il est venu me voir avec des manuscrits de Debussy, ça a évidemment piqué ma curiosité et il voulait absolument que nous travaillions ensemble sur cette musique.
Comment est-ce que vous appréhendez le concert à New York, au Carnegie Hall ?
C’est une salle mythique mais j’essaye de ne pas trop y penser et de foncer, pour ne pas être trop tendue. Je reviens du Japon où nous avons fait trois concerts, puis après une passage au Canada, nous irons en France pour achever la tournée en beauté au théâtre des Champs Élysée le 14 mai.
Il y a à peine cinq mois vous aviez déjà sorti un nouvel album : “Picture of America”
Oui, mais l’album est tout à fait différent puisqu’il s’agit de chansons “au micro”. Il faut dire qu’au départ ce n’était pas mon projet ; c’est Claire Gibault avec son “Paris Mozart Orchestra” qui est venue me trouver et qui avait déjà commencé un travail pour lier les tableaux d’Edward Hopper, les textes de Claude Esteban et la musique de Graciane Finzi. Par la suite, j’ai proposé de choisir dix autres tableaux de Hopper et d’y laisser courir mon inspiration.
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Vous ne vous contentez pas de chanter, vous jouez aussi, vous vous définissez comme “une actrice qui chante” et vous êtes d’ailleurs au théâtre en ce moment.

Le théâtre était une de mes envies depuis toujours, mais quand on fait de l’opéra c’est un peu un sacerdoce. Depuis deux ans je joue une pièce qui est un monologue de Howard Barker, “Und”. C’est très particulier et à la fois très poétique. Je joue une femme qui attend, on ne sait pas trop quoi, ni qui, mais elle attend. On peut retrouver une certaine résonance avec “En Attendant Godot” de Beckett car il y a une dimension absurde dans cette situation.
Vous menez plusieurs travaux presque en même temps, est-ce que ça vous plaît d’être dans une certaine frénésie ?
Ce n’est pas de la frénésie pour moi. Dans la comédie j’ai un sentiment de liberté, de maîtrise du temps et de créativité qu’il n’y a pas toujours dans la musique. Mais ça ne m’empêche pas de faire des récitals ou de la chanson. Le tout c’est de se plonger totalement dans un projet à la fois, puis de savoir cloisonner son travail, et je crois que c’est ce que je fais.

3 jours à: Vancouver

Située à un peu moins de 200 kilomètres de la frontière, Vancouver est une ville cosmopolite reconnue pour sa douceur de vivre. La ville, embrassée par la mer, propose un cadre de vie idéal pour les amoureux de la nature désireux de garder un pied-à-terre urbain.
Day 1
Commencez votre visite par le cœur historique de Vancouver : Gastown. Ce petit quartier – âgé de 150 ans – regorge de bons restaurants et de boutique branchées. Pour le déjeuner, rendez-vous au Flying Pig (1168 Hamilton St) pour apprécier une nourriture de qualité inspirée de la Terre et de la Mer. Ne vous fiez pas à son nom trompeur ! Ce restaurant propose une carte éclectique dont de délicieuses assiettes de fruits de mer.
L’après-midi, baladez-vous dans les petites ruelles et marquez un arrêt devant Water Street, l’horloge à vapeur symbole du quartier. Non loi de là, se trouve le très étendu quartier de Chinatown. Il regroupe la plus forte concentration de population asiatique d’Amérique du Nord, juste après San Francisco. Dépaysement garanti !
Entre étals de poissons et magasins kitsch, il saura mettre vos sens en éveil et vous donnera l’impression d’une réelle immersion orientale. Si vous désirez un peu de calme, rendez-vous au Sun Yat-Sen Garden (578 Carrall Street), un joli jardin où le calme est de rigueur.
Le soir, n’hésitez pas à aller goûter l’un des délicieux cocktails de Mamie Taylor’s (251 E Georgia St). L’endroit est cozy et la nourriture y est excellente.
FlyingPig
Day 2

Le deuxième jour, rendez-vous à Granville Island, un îlot urbain où l’on aime flâner pendant des heures. Accessible par la route ou par la mer – des petits bateaux effectuent la liaison régulièrement – cette île offre un éventail de distractions qui sauront vous occuper pour plusieurs heures. Pour les amoureux de shopping, il existe de nombreuses petites boutiques “vintage” ou non. Également présent sur l’île, le “Public Market”, un marché aux milles saveurs qui regroupe certains des meilleurs produits de la région. Entre produits locaux et mets exotiques, tout le monde y trouve son bonheur… Inutile de préciser que tous les produits sont frais !
Pour les amateurs de bière, il est primordial de s’arrêter à la Granville Island Brewing (1441 Cartwright Street), une micro-brasserie artisanale. Le mieux est encore de commander un plateau de dégustation avec huit boissons à savourer.

Aquabus
Aquabus

Day 3
Profitez du 3ème jour pour visiter l’île de Vancouver. Véritable temple de la nature, très peu de Canadiens y résident. En fait, elle presque entièrement composée de parcs naturels protégés. Son écosystème figure parmi les plus variés au monde : on y trouve des forêts denses, des fleuves et des lacs, des marais ou encore des prairies.
Du côté de la faune, de nombreuses espèces peuvent y être observées, telles que des familles d’oiseaux, des baleines ou encore des… ours. Évidemment, gardez toujours vos distances avec ces derniers. Les ours courent plus vite que vous ne le pensez et n’hésiteront pas à vous attaquer s’ils se sentent en danger.
 
Vancouver Island
Vancouver Island

Pour les amateurs de pêche, il est possible de jeter la ligne pour pêcher du saumon ou de la truite.
Pour se rendre sur l’île, il est possible de prendre un ferry depuis Vancouver jusqu’à Victoria. N’hésitez pas à réserver à l’avance, surtout si vous voyagez avec votre véhicule. Sur place, des navettes fluviales ou des taxis seront à votre disposition pour vous rendre à différents points de l’île. Des liaisons par hydravions sont également possibles depuis Vancouver.

Élections 2017: où suivre les resultats à Washington

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Qui seront donc les deux candidats qui s’affronteront le 7 mai au second tour de l’election presidentielle? Les resultats seront connus dimanche vers 9:00 pm heure locale, soit aux alentours de 3:00 pm sur la côte est des Etats Unis. Sans doute à cause du manque de confiance en leur candidates, ni l’Union des Français de l’Etranger ni l’Association des Français du Monde ne s’organise pour suivre les résultats. Les options sont donc assez limitées pour ceux qui voudrait vivre ça en direct…  Vous pouvez tout de même rejoindre le chapitre de Georgetown de European Horizons, une think tank translatlantique dediée à l’exploration des affaires et de l’identité européene, à Parlay DC Sports Bar and Lounge de 1:00 pm à 6:00 pm dimanche (cliquez ici pour plus d’information.) Pour ceux qui pensent qu’il leur faudra un peu (ou beaucoup) d’acool avant l’annonce officielle des deux candidats qui avanceront au deuxième tour, La Jambe dans le quartier de Shaw projetera les informations françaises à partir de 1:30 pm pendant leur brunch. Un petit bloody mary avec un croque madame risque d’être le bien venu! Le Bar de l’Hotel Sofitel de Washington a aussi toujours l’habitude d’allumer sa télé sur une chaine d’information française pour permettre aux expats de suivre l’annonce des résultats avec un petit cocktail.
Bien sur, comme nous sommes à Washington et que la politique c’est notre truc, il y aura quelques événements pour analyser les résultats entre les deux tours… ce sera notamment le cas pour les Young Professionals in International Affairs qui organisent une discussion le 25 avril à la Northeast Neighborhood Library (de 6:00 pm à 8:00 pm  — les billets gratuits sont disponibles ici).
 

A Bistro Petit, une cuisine française raffinée à l'accent coréen

Offrir une cuisine gastronomique et inventive pour les portefeuilles les moins garnis: telle est l’ambition du chef Sung Park lorsqu’il ouvre Bistro Petit en 2011.
Issu d’une famille de restaurateurs de Séoul, le Coréen de 46 ans débute sa carrière dans l’industrie textile en 1992, ce qui l’amène à beaucoup voyager en Europe. Si la découverte de la cuisine française dont il ne connait alors rien le réjouit, c’est dans un restaurant de Shanghai que le chef a une révélation. “C’est la première fois que je goûtais au foie gras. Sa texture, son fondant, son assaisonnement, tout était tellement nouveau et parfait. Je suis devenu dingue! Je me suis dit: “il faut que je cuisine ça un jour”.
A la perte de son emploi en 1996, Sung Park déménage à New York pour tenter sa chance dans la restauration. Il commence en bas de l’échelle comme plongeur dans un restaurant de Bayside à Queens, puis reprend des études d’arts culinaires pendant un an et demi à The Art Institute of New York City.
A la sortie de sa formation, il est embauché en tant que chef de partie dans le prestigieux restaurant du chef alsacien Jean-Georges Vongerichten. “J’ai appris énormément, je découvrais de nouveaux produits tous les jours“. Tombé amoureux de la cuisine française, Sung Park apprendra le métier pendant dix ans auprès des meilleurs restaurateurs français de New York. “Chaque chef avait ses forces et ses faiblesses. Jean-Georges savait faire les meilleures sauces, Laurent Tourondel était le roi des cuissons, et Didier Virot qui voyageait beaucoup savait mixer les ingrédients du monde”.
C’est de ce mélange d’apprentissage et de tradition familiale que naît Bistro Petit. Le minuscule restaurant (quinze couverts) aux couleurs provençales a choisi une carte de plats traditionnels français re-visités avec des ingrédients coréens. Le boeuf bourguignon, sans perdre son authenticité, est cuisiné dans du vin blanc et du saké (alcool de riz) quand le cassoulet et la bouillabaisse sont au kimchi (chou chinois fermenté). Le foie gras est plus traditionnel. Un menu tasting composé de sept petits plats est également disponible pour les curieux.
La cuisine fusion de Sung Park est aussi délicieuse qu’abordable. Les plats, dignes des grands restaurants, sont servis pour moins de 30$. “Je veux faire connaitre la bonne cuisine en la rendant accessible aux jeunes et aux moins aisés” explique t-il. Heureux comme un pape derrière ses fourneaux, Chef Park souhaite continuer longtemps dans son petit restaurant. “Ma passion, c’est la cuisine, pas le management. Je veux jouer du violon, pas devenir chef d’orchestre”.

Startup to Startup: séance de pitch au Consulat

Autour d’un petit-déjeuner, deux start-ups à des stades différents de développement viennent pitcher leur projet. Autour de la table: d’autres entrepreneurs, des investisseurs et Anne-Claire Legendre, Consule générale de France.
Pour la séance du 27 avril, FrenchFounders a sélectionné Jonathan Cherki, CEO de Content Square, éditeur de logiciel en SAAS, qui permet d’analyser et personnaliser les parcours clients pour augmenter les  performances, et Jean-Marie Truelle, fondateur et CEO de Popsy, une start-up qui s’attaque au marché des petites annonces dans les pays émergents. Les deux entrepreneurs présenteront leur concept et leur business plan.
S’en suivra une séance de questions / réponses qui sera l’occasion pour tous les participants de partager leurs retours d’expérience.
L’inscription à cet événement est réservé aux membres de FrenchFounders, réseau de cadres et de patrons français aux Etats-Unis. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur la page de l’événement.

Le compositeur Philip Glass à l’honneur du Gala annuel de Surgeons of Hope

L’association caritative Surgeons of Hope organise son Gala annuel le jeudi 4 mai à l’Essex House de New York. Depuis plus de dix ans la fondation œuvre et lève des fonds pour venir en aide aux enfants atteints de maladies cardiaques en Amérique Centrale.
Cette année, la soirée “a Night for Hope” mettra à l’honneur le compositeur américain Philipp Glass. Pionnier et principal représentant de la musique minimaliste, le musicien s’est aussi fait connaître grâce aux thèmes et bandes originales de “The Truman Show” et “The Hours”.
La soirée sera donc animée par un concert hommage à la carrière de Philipp Glass. Un défilé de mode du designer costa-ricain Henry Picado, un dîner et de nombreuses autres animations rythmeront la soirée.
Depuis 2008, Surgeons of Hope opère un centre de soins au Nicaragua. Plus récemment, l’association intervient aussi auprès d’un hôpital au Costa Rica.

Les Solid Doubts de Robert Stadler au Noguchi Museum

À l’ouest de Queens, l’art design d’Isamu Noguchi rencontre le design artistique de Robert Stadler. Du 26 avril au 3 septembre, dans le cadre du programme Oui Design initié par l’Ambassade de France, pour promouvoir la visibilité de la créativité française aux Etats-Unis et pour renforcer les relations franco-américaines autour du design, le Noguchi Museum présente l’exposition Solid Doubt de l’artiste franco-autrichien Robert Stadler.
Né à Vienne, Robert Stadler est entré à l’École Nationale Supérieure de création industrielle à Paris, après des études de design à l’Instituto Europeo di design à Milan. Paris est depuis sa ville d’adoption. Isamu Noguchi (1904 – 1988) est un artiste et paysagiste Nippo-américain. Son musée new-yorkais est considéré comme un de ses plus grands accomplissements.
Pour l’exposition Solid Doubts, les pièces ultras minimalistes de Noguchi entrent en résonance avec le design industriel et travaillé de Stadler. Le musée est plongé dans une ambiance de sérénité qui embrasse le cadre brut et bétonné du bâtiment. Les oeuvres de l’un et de l’autre artiste se côtoient, se rejoignent, se juxtaposent, s’assemblent et se confrontent. “J’ai mis en scène ces pièces qui ont été construites en réponse au sentiment d’attente de l’humain, explique Robert Stadler. Ce sont donc des meubles, qui accueillent les créations de Noguchi.”
 


Les plaques de marbre massif supportent une sculpture délicate en aluminium, les pierres de tailles lisses sont disposées à côté du fin bois blanc d’une chaise “for Martha Graham’s ‘Hérodiade’”. L’ensemble construit ce “Solid Boudt” que Robert Stadler a voulu exprimer à travers “un jeu entre les matériaux et la structure, entre la mise en scène et la façon dont on a l’habitude d’aborder ces objets”.
À l’extérieur le rapport de force entre les créations de Stadler et celles de Noguchi, s’inverse : Les blocs de pierres massifs de l’Américain entourent les pièces “rest in peace” du Franco-autrichien. La petite chaise blanche en plastique, et sa table assortie, sont des incontournables des déjeuners d’été. Robert stadler les présente érodées par le temps, “c’est une image de notre impact et de notre relation avec la nature“. Disposées ainsi, dans le jardin du musée elles reprennent ainsi leur place initiale, perturbant le calme des blocs de pierre de Noguchi.
L’exposition en tandem ouvre de nouvelles réflexions sur la pratique de l’art et du design de chaque côté de l’Atlantique.

Le duo français Air de passage à New York

En juin prochain, le duo emblématique de la scène électro française investi les Etats-Unis lors de leur tournée internationale. Formé par Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin, le duo Air sera de passage au Governors Ball Music Festival de Randall’s Island Park, le dimanche 4 juin.
Créé il y a une vingtaine d’année, Air se fait surtout connaître avec leur premier album “Moon Safari” sorti en 1998 avec l’incontournable “Sexy Boy”. Puis, c’est la bande originale du film “The Virgin Suicides” de Sofia Copola qui vient le consacrer internationalement. Favoris de la réalisatrice, elle fera aussi appel au groupe pour son second long-métrage “Lost in Translation”.
Avec une notoriété sans conteste, le duo versaillais a notamment travaillé sur des collaborations avec Charlotte Gainsbourg ou Beck Hansen. Aujourd’hui Air compte huit albums à son actif et, à l’instar des Daft Punk, est une véritable référence en matière de French House.
A mi-chemin entre la pop, l’électro et le rock psychédélique, la musique du duo se singularise par son acoustique cosmique et hallucinatoire. Une patte musicale célébrée l’an dernier avec la sortie de leur anthologie “Twentyears” pour le vingtième anniversaire du groupe.


Après leur passage aux Etats-Unis, les deux Français s’envoleront pour Dusseldörf pour rythmer le départ du Tour de France.

5 endroits où manger un bon donut à New York

Grand incontournable de la pâtisserie américaine, le donut, ou “doughnut”, est le parfait en-cas sucré de tout New-Yorkais qui se respecte.
Mais Rome ne s’est pas construite en un jour, et trouver la combinaison et la recette parfaite demande beaucoup de savoir-faire et d’expertise. Trop sec, la pâtisserie “étouffe-chrétien” vous laissera frustré. Trop gras, votre estomac vous le fera ressentir instantanément. Comme nous le disait Confucius “le juste milieu, voilà la sagesse”. Pourquoi les doughnuts feraient-ils exception ?
French Morning vous propose donc cinq bonnes adresses pour trouver votre bonheur.
Dough Doughnuts


S’il y a bien un doughnut à goûter à New York, c’est celui de chez Dough. Fondée en 2010 par Fany Gerson, la pâtisserie réalise ses précieux beignets entièrement à la main et avec des ingrédients de qualité. Parmi les quinze glaçages différents, on vous conseille sans hésiter l’hibiscus, orange sanguine ou encore chocolat-caramel beurre salé.
Cette antre du doughnut a ouvert plusieurs boutiques et corners dans la ville. La maison mère se trouve à Bed Stuy tandis qu’une autre boutique a ouvert il y a trois ans vers Flatiron. Deux corners ont aussi vu le jour, à l’Urbanspace Vanderbilt vers Grand Central et à City Kitchen, proche de Times Square. Dough Doughnuts (maison mère), 448 Lafayette Ave, Brooklyn.
Peter Pan Donut & Pastry Shop


La longue file d’attente du samedi et dimanche matin nous a mis la puce à l’oreille. Située à Greenpoint, cette pâtisserie est une adresse incontournable dans le quartier. Son originalité: le nombre renversant de déclinaisons et de glaçages différents. De nombreuses autres pâtisseries toutes autant appétissantes sont proposées.
L’autre atout : le look rétro de cette petite boutique, sortie de l’univers de Wes Anderson, où il est aussi possible de s’installer pour déguster son précieux donut et un cappuccino. Peter Pan Donut & Pastry Shop, 727 Manhattan Ave, Brooklyn.
Think Coffee

Treat yourself because it’s the weekend and swimsuit season is months away.

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Tout vient à point qui sait attendre” : telle pourrait être la devise en matière de doughnut de cette chaîne de cafés implantée un peu partout sur Manhattan. Fondée en 2006, Think Coffee base sa philosophie sur le respect de l’environnement, du commerce équitable et du développement durable.
De quoi vous déculpabiliser instantanément d’engloutir 500 calories en deux minutes. Quitte à perdre sa ligne avec les doughnuts les plus gros de la ville, autant le faire pour la bonne cause. Seul hic, les beignets ne sont pas servis tous les jours. Pire encore, il n’y a pas de régularité dans l’approvisionnement. Heureusement, avec neufs adresses sur Manhattan, il y a l’embarras du choix. Jetez-y un coup d’oeil à travers la vitrine pour vérifier si c’est un “Donut Day”. Think Coffee (maison mère), 248 Mercer st, Manhattan.
The Doughnut Project


Amateurs de nouvelles expériences, cette adresse est faite pour vous. En plein Greenwich Village, cette petite boutique au look street urbain ose l’originalité. Glaçage au panais, à la ricotta ou aux graines de sésame et pavot sur couche de fromage à tartiner: The Doughnut Project ne s’interdit rien, quitte à mettre une tranche de bacon grillé sur un glaçage sirop d’érable. The Doughnut Project, 10 Morton Street, Manhattan.
Doughnut Plant

Mama said there'd be glaze like this. ? @grubshotsnyc #doughnutplant

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L’histoire de cette pâtisserie remonte à 1935, lorsque Herman Israel, après un passage en France, crée sa propre recette de doughnut. Soixante ans plus tard, son petit fils, Mark, ouvre sa première boutique dans le Lower East Side. Aujourd’hui, il en compte quatre à Manhattan, Queens et Brooklyn et a su faire évoluer la recette de son grand père en adoptant une forme carrée pour une partie de ses beignets.
Si la gamme de parfum n’est pas très large, les doughnuts n’en sont pas moins bons. On vous conseille notamment le “squared donut” banane et beurre de cacahuète ou encore un bon classique au chocolat. Doughnut Plant (maison mère), 379 Grand Street, Manhattan.

Le street art s'envoie en l'air avec La Compagnie et Kevin Lyons

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Il y a bien longtemps que le Street Art ne se limite plus aux murs des cités délabrée et qu’il a conquis bien des territoires. Il ne manquait plus que le ciel, c’est désormais chose faite avec la collaboration entre La Compagnie airlines et le street artiste new yorkais Kevin Lyons.
Le 21 avril les passagers de la compagnie aérienne pourront profiter de la toute première galerie d’art volante. Kevin Lyons a dessiné 40 personnages sur les hublots des avions, inspirés par les passagers de La Compagnie. Les petits monstres aux dents en avant et à la langue pendue, qui sont la signature de Kevin Lyons, vont donc voyager entre New York et Paris, jusqu’au 19 mai.
Pour l’occasion, La Compagnie propose un jeu concours pour gagner un aller-retour entre New York et Paris. Il suffit de se rendre sur leur page Facebook et d’identifier des amis sur les quatre premiers personnages dessinés par Kevin Lyons. Puis, du 21 avril au 19 mai, les passagers à bord pourront également gagner des billets d’avion en partageant sur Snap Chat une photo de leur hublot décoré, avec le hashtag #KevinLyonsxCo.