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Gagnez une paire de tickets pour le show Blue Nefertiti à New York

French Morning vous propose de gagner une paire de tickets pour le prochain show de Célia Faussart (Les Nubians) le mercredi 26 avril à Subrosa.
“Blue Nefertiti” – c’est le nom du spectacle – est un cabaret français du XXIème siècle dans lequel la chanteuse mixe des classiques français re-visités avec l’univers qui a fait le succès des Nubians.
Pour participer au tirage au sort, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
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Un "Business and wine" sur la conquête du marché américain à FrenchFounders

Le réseau d’entrepreneurs et de cadres-dirigeants français FrenchFounders organise une soirée “Buisiness & Wine” dans ses locaux de la Foundery le 26 avril. Le thème: “conquérir de nouveaux marchés”. Tout un programme!
Stanislas Baudry et David Foult viendront parler de leurs expériences, leurs parcours et leurs visions de l’entrepreneuriat sur le marché nord-américain. Le premier est directeur des Laboratoires Expanscience, le second, co-fondateur de la marque Try The World, propose de découvrir des spécialités du monde entier au travers de boîtes thématiques.
L’événement est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur la page de l’événement. 

La chaîne pour jeunes francophones Tivi5 Monde disponible en streaming

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Voilà une nouvelle qui devrait ravir les jeunes francophones. La chaîne pour enfants de TV5 Monde, Tivi5 Monde, est disponible en streaming sur la plateforme Sling.
Séries, dessins animés, émissions de découverte pour enfants et adolescents: TiVi5 Monde est la seule chaîne francophone dédiée aux enfants. Les curieux en culotte-courte pourront suivre en streaming les aventures de “Maya l’abeille”, accompagner les deux journalistes de “100% animal” Mathieu Pichette et Silvi Tourigny à la découverte du monde animal dans des fermes et des zoos, ou encore vibrer avec les ados de “Tactik”, une série sur une équipe de foot mixte.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Ces Français des US vont faire des heures de route pour voter, ou pas

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Comme beaucoup de Français à Charleston, je ne vais pas aller voter“. On sent de la déception et de la colère dans la voix de Patrice Rombaut. Propriétaire avec son épouse Céline du restaurant français Breizh Pan Crêpes, il ne peut pas se “taper” entre quatre et cinq heures de route pour se rendre à Greenville ou Atlanta, où se trouvent les bureaux de vote les plus proches, car il travaille le week-end.

Inscrit sur la liste électorale consulaire d’Atlanta, il aurait pu donner procuration à un ami inscrit sur la même liste que lui, comme le prévoit la loi, mais il ne connaît personne ni à Greenville ni Atlanta. “J’ai deux-trois personnes en qui j’ai confiance mais elles ne sont pas inscrites sur la liste. Donner son vote à quelqu’un que je ne connais pas plus que ça, je ne le ferai pas!“. Le restaurateur a aussi demandé l’installation d’une urne à Charleston, mais on lui a opposé des raisons financières, dit-il.

Le cas de Patrice Rombaut illustre les difficultés auxquelles font face les Français qui habitent loin d’un bureau de vote. Pour eux, mettre un bulletin dans une urne est bien plus qu’un simple geste citoyen, c’est un parcours du combattant qui s’accompagne de plusieurs heures de route ou d’avion et de frais (billets, location de voiture, hôtel…).

L’impossibilité de voter par correspondance à la présidentielle et l’annulation du vote en ligne pour la législative, décidé par le gouvernement en mars pour des raisons de sécurité, n’arrangent pas leurs affaires.

Benjamin Parruzot habite à Richland, au sud-est de l’État de Washington. Cet Etat appartient à la circonscription consulaire de San Francisco, une vaste juridiction de huit États ainsi que la partie Nord de la Californie et du Nevada, soit plus de sept fois la superficie de la France. Expatrié depuis juin 2014, ce chercheur dans le domaine de la chimie et de l’environnement, vit sa première présidentielle française à l’étranger.

Pour se rendre au bureau de vote le plus proche, à Bellevue, le jeune homme de 28 ans empruntera les airs. « J’ai environ 3h30 de route en voiture mais je n’ai pas envie de conduire. Il y a un col de montagne à passer entre chez moi et Seattle. Parfois, ils sont obligés de le fermer à cause des risques d’avalanche. Alors qu’en avion, j’en ai pour 45 minutes. »

Benjamin Parruzot

Samedi 22 avril, Benjamin Parruzot a prévu de se lever aux aurores. « Je vais mettre mon réveil à 3h30. Mon avion décolle à 5h30 et j’ai 30 minutes de trajet jusqu’à l’aéroport » dans la banlieue Est de la ville.

Une semaine plus tard, rebelote. « Pour le second tour, je pars le vendredi soir, j’ai peur qu’il y ait un problème d’avion qui m’empêche de voter », explique le Français qui veut donner sa voix coûte que coûte, plutôt que d’opter pour la procuration. Deux aller-retour à 150 $ en l’espace d’une semaine, plus une chambre d’hôtel à 180 $ dans le centre de Seattle la veille du second tour, c’est le prix à payer pour Benjamin Parruzot.

Le méditerranéen d’origine « en manque de poisson et de fruits de mer » profitera d’être à Seattle pour déjeuner dans « un bon restaurant », avant de prendre le vol retour de 5pm.

A Bloomington, dans l’Indiana, Cécile Berne, 40 ans, et Sébastien Zappa, 41 ans, sont soulagés. Ils viennent d’apprendre qu’en raison d’une réorganisation des districts électoraux ils pourront voter à Cincinnati le 22 avril et non plus à Chicago. « Notre bureau de vote n’est plus qu’à 2h30 de route de chez nous. C’est la porte à côté », rient-ils, précisant qu’ils devaient jusqu’à présent faire 5 heures de voiture pour se rendre aux urnes. « On va pouvoir faire l’aller-retour dans la journée. Plus besoin de prendre un hôtel, comme à Chicago », ajoute Cécile Berne. Pour chacun des deux tours, ces chercheurs en biologie prévoient tout de même de louer une voiture car la leur n’est pas adaptée aux longs trajets.

Cette situation est due au fait que Sébastien Zappa, inscrit sur les listes électorales américaines, ne peut faire de procuration qu’à un électeur votant dans le même bureau que lui. Or, il ne connaît personne qui aurait pu lui rendre ce service. Cécile Berne, elle, était en mesure de faire une procuration en France mais elle a choisi de voter avec son compagnon. Jamais il ne leur est venu à l’esprit de s’abstenir.

“Pas d’excuses pour ne pas voter”

L’administration ne laisse pas ces Français “isolés” sans recours. Des tournées consulaires sont organisées dans les différents circonscriptions pour recueillir les procurations. Les consuls honoraires, présents en dehors du chef-lieu de la circonscription, sont également habilités à recevoir des demandes de procuration. Ces Français peuvent aussi se rapprocher, quand c’est possible, des comités de soutien de leur candidat dans la circonscription s’ils recherchent un mandataire.

Vianney, un Français d’Homer en Alaska qui souhaite rester anonyme, fait partie de ceux qui a pu établir une procuration, mais il a donné de sa personne. Le 20 février dernier, – « jour du Presidents Day, tout un symbole ! » -, il décide de faire le voyage jusqu’à Anchorage, le poste consulaire le plus proche.  Accompagné de son épouse, il met plus de cinq heures à rejoindre Anchorage, au volant de sa Subaru Forester quatre roues motrices.

Vianney

Pour que le trajet « en vaille la peine », il est resté trois jours sur place. « Nous en avons profité pour aller à Costco, chez l’ophtalmo et faire du ski à Alyeska », confie l’expatrié pour lequel il est « plus qu’important d’aller voter. Quand je vois le taux d’abstention annoncé, c’est de la folie ! Surtout avec le bazar que met Trump ! »  Même « s’il faut rouler à 30 miles par heure », le Français estime qu’il n’y a pas d’excuses valables pour ne pas donner sa voix. « Voter c’est plus qu’un droit, c’est un devoir. Nos ancêtres sont morts pour le droit de vote ! »

Par Klervi Drouglazet (San Francisco), Charlotte Oberti et Alexis Buisson (New York) 

Le PSG, Manchester United et un "clásico" aux US en juillet

Pas besoin d’être en Europe pour voir des grandes équipes; elles viennent vous voir aux Etats-Unis en juillet.
Le FC Barcelone, Tottenham, le PSG, Manchester City, le Real Madrid, Manchester United et l’AS Rome s’affronteront du 19 juillet au 30 juillet lors de l’International Champions Cup, une compétition de foot qui rassemble une partie des meilleures équipes européennes.
Les matches auront lieu à Orlando, Miami, Landover (Maryland), Foxborough (Massachusetts), Santa Clara (Californie), Los Angeles, East Rutherford (New Jersey), Harrison (New Jersey) et Nashville (Tennessee).
Voici le programme complet des rencontres:
Lieu à confirmer:

  • AS Roma – PSG (le mercredi 19 juillet, horaire à confirmer)

Lieu à confirmer:

  • Manchester United – Manchester City (le jeudi 20 juillet, horaire à confirmer)

East Rutherford, NJ:

  • Juventus – Barcelone (le samedi 22 juillet, 6pm)

Orlando, FL:

  • PSG – Tottenham (le samedi 22 juillet, 8pm)

Santa Clara, CA:

  • Real Madrid – Manchester United (le dimanche 23 juillet, 2pm)

Harrison, NJ:

  • Tottenham – AS Rome (le mardi 25 juillet, 8pm)

Landover, MD:

  • Barcelone – Manchester United (le mercredi 26 juillet, 7:30pm)

Miami, FL:

  • PSG – Juventus (le mercredi 26 juillet, 8:30pm)

Los Angeles, CA:

  • Manchester City – Real Madrid (le mercredi 26 juillet, 8pm)

Nashville, TN:

  • Manchester City – Tottenham (le samedi 29 juillet, 5pm)

Miami, FL:

  • Real Madrid – Barcelone (le samedi 29 juillet, 7:30pm)

Foxborough, MA:

  • AS Rome – Juventus (le dimanche 30 juillet, 4pm)

NKM en mode stand-up pour François Fillon à New York

Au café-théâtre Subculture sur Bleecker Street, près de 200 personnes prennent place, jeudi 13 avril, guidées par des militants vêtus d’un t-shirt “Les jeunes avec Fillon”.
Bière ou vin à la main, ou verre placé dans le porte-gobelet de leur siège, ils sont venus voir Nathalie Kosciusko-Morizet, propulsée le temps d’un soir dans un décor tamisé qui évoque un spectacle de stand up. Seule debout au milieu de l’estrade, son micro en main, elle arpente la scène illuminée en rose et bleu en sortant quelques punch-lines.
A dix jours exactement de la présidentielle, l’heure n’est pas à l’humour. “Les primaires de gauche et de droite ont donné vainqueur un candidat qu’on n’attendait pas, et puis dans cette élection présidentielle il y a plusieurs personnes qui se déclarent ‘hors-système’ (Emmanuel Macron, ndlr) et ‘anti-système’ (Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, ndlr), dit-elle. C’est une situation tellement particulière, nous n’y sommes pas préparés et nos institutions ne sont pas faites pour ça.
Aucun candidat n’échappe aux remarques grinçantes de la députée de l’Essonne. Macron est au cœur de sa cible. Hamon est, à ses yeux, “complètement fini, c’est même à se demander si le PS pourra se faire rembourser la campagne”. “Le président pourrait, dans le mois qui suit son élection, ne pas avoir de majorité”, affirme-t-elle avant d’indiquer que cela donnera un intérêt tout particulier aux élections législatives, et de rappeler qu’elle y est candidate.
Avant que son discours d’introduction n’atteigne la durée critique des cours magistraux, ce qu’elle voulait éviter, l’ancienne candidate à la primaire de la droite et du centre conclut très simplement : “Je ne suis pas filloniste à la base, je suis NKMiste, mais je crois que le candidat qui a la plus grande capacité à agir en tant que président de la République, c’est François Fillon”
Environnement, refonte des institutions… Elle passe d’une question de la salle à l’autre. À un participant qui lui demande si Alain Juppé, adversaire de Fillon pendant les primaires de droite, allait s’engager “plus avant que par un tweet”, Nathalie Kosciusko-Morizet répond que “mercredi, ils vont faire quelque chose ensemble, donc avec votre question vous anticipez, mais je peux vous garantir que vous aurez une réponse plus précise dans les jours à venir”.
Plus tôt dans la journée, elle avait rencontré un petit groupe d’acteurs économiques français à New York, près d’Union Square. Elle en a profité pour réitérer devant French Morning son appel à la mobilisation et appeler les Français déçus par l’ancien premier ministre à mettre leurs états d’âme de côté. “On ne choisit pas un parrain, on élit un président de la République“, a-t-elle martelé.

La Provence remporte la Baguette Battle Miami 2017

Les gourmands n’en auront pas perdu une miette. La deuxième édition de la Baguette Battle Miami s’est tenue jeudi autour de la piscine du National Hotel de Miami Beach.
L’évènement a rassemblé plus de 200 personnes venues déguster les pains des cinq boulangeries arrivées en tête du vote des lecteurs de French Morning. Aspect, goût et texture, tout a été scruté par les membres du jury et le public avant l’attribution des prix.
David Thau et son équipe de La Provence ont fait coup double cette année en remportant le Grand prix du jury ainsi que le Prix des lecteurs. Le boulanger, qui a littéralement régalé les papilles des membres du jury, a laissé éclater sa joie à l’annonce des résultats. « C’est une belle consécration. Depuis deux semaines, nous peaufinions nos recettes et je suis très heureux de voir que notre travail d’équipe a porté ses fruits ».
Sacrée meilleure baguette de Miami l’an dernier, La Parisienne a vu cette fois-ci son titre s’envoler. « C’est une vraie déception, indique Embarek Alibey qui préfère toutefois relativiser. « L’essentiel est d’avoir exécuté notre travail comme nous le réalisons au quotidien. Je reste malgré tout très fier de mon équipe ».

Preuve que le public ne s’est pas révélé chauvin, les votes sur Internet ont permis à Tommaso Bulfon, qui a fondé sa boulangerie italienne Rosetta Bakery à Miami Beach en novembre 2015, de rafler le Prix du public.
« Les boulangers italiens n’ont pas à rougir face aux Français ». Dario Cestaro l’avait annoncé. Le trentenaire, dont la boulangerie italienne Buon Pane Italiano a ouvert ses portes en avril 2015 à Miami Beach, l’a prouvé en décrochant le Prix du pain spécial.
Le Meilleur Ouvrier de France Georges Berger, qui est à la tête de Chocolate Fashion, est rentré bredouille mais s’est montré sportif. « Ce n’est pas grave car malgré tout j’ai passé un bon moment. J’ai aussi tellement remporté de prix durant ma jeunesse que je ne cours plus après les médailles. Il faut savoir laisser la place à la nouvelle génération ».
Enfin, durant cette soirée haute en levain, les membres du jury ont également été unanimes concernant le niveau de chaque finaliste. « Nous sommes face à des artisans d’excellence qui ont su adapter leurs recettes et dont la qualité de travail est digne des plus grandes boulangeries parisiennes », souligne Frédéric Joulin, chef de l’établissement Semilla Eatery & Bar à Miami Beach.
Les photos de l’événement:

 

Language Planet DC (école après l'école)

Enseignement du français mais aussi de l’espagnol et du chinois : le groupe “Language Planet DC” propose une large palette de programmes en immersion à 100%. Parmi les points forts de cet établissement : des groupes limités à six enfants “pour maximiser l’interaction” avec l’enseignant.
La durée des classes est adaptée à l’âge des enfants : une heure jusqu’à 3 ans, puis 80 et 90 minutes pour les plus grands. Cet établissement dispose de six sites différents pour accueillir ses élèves, notamment à Bethesda dans le Maryland et Fairfax en Virginie.
 

French Academy (école après l'école)

Être “plus proche de l’étudiant et plus flexible“, c’est la promesse de la French Academy, une école créée en 2013 par une professeure française, Natacha Manet.
Cet établissement, qui accueille beaucoup d’enfants dits “bilingues” (qui comprennent le français mais peuvent avoir des difficultés à parler et plus encore à écrire), propose des cours privés (pour du tutorat et la préparation d’examens par exemple) et des cours de groupe, qui ont lieu dans des locaux installés à Alexandria et à Chevy Chase. “On a aussi le concept d’aller chez l’étudiant plutôt que l’étudiant vienne à nous, c’est pour cela qu’on propose également des classes à domicile ou à la bibliothèque, avec les enfants d’une même famille ou d’un groupe d’amis“, ajoute Natacha Manet.
La French Academy insiste aussi sur le maintien de petits effectifs, des classes de 6 ou 7 élèves au maximum, pour “faire du sur-mesure“. Au total, une petite dizaine d’enseignants travaillent dans cette école. Les inscriptions sont possibles tout au long de l’année mais “l’idéal reste d’arriver en début d’année“.

Législative en Amérique du Nord: Damien Regnard candidat

Mise à jour: Damien Regnard a déclaré sa candidature depuis la publication de cet article
Il y aura au moins deux candidatures à droite lors de la prochaine législative en Amérique du Nord. En plus de Frédéric Lefebvre pour Les Républicains (LR), le conseiller consulaire pour la Nouvelle-Orléans Damien Regnard sera dans les starting blocks, a-t-on appris de source sûre.
Elu à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) depuis 2009 et chef d’entreprise, il s’était présenté sous l’étiquette Français d’Amérique Ensemble (FAE) à la législative partielle de 2013, organisée à la suite de l’annulation de l’élection de la socialiste Corinne Narassiguin. L’ancien président de la Chambre de commerce franco-américaine de Louisiane avait recueilli 12,67% des voix, faisant de lui le “troisième homme de l’élection“. Il s’était rallié à Frédéric Lefebvre au second tour.

L'ambassadeur Gérard Araud: "Je ne sais pas où je serai dans trois mois"

Son agenda est encore bien rempli et il n’a pas commencé à transmettre les dossiers à son successeur. Mais Gérard Araud est bien en train de préparer sa vie d’après. Après trois années à Washington, douze au total sur le sol américain et 35 ans dans la diplomatie, l’ambassadeur de France aux Etats-Unis sera à la retraite d’ici cet été. Pas question de s’arrêter de travailler pour autant, il cherche à rebondir, entre la France et les Etats-Unis. « Je ne sais pas où je serai dans trois mois, ce n’est pas une tragédie, c’est plutôt excitant », confie-t-il à French Morning.

Nommé par Francois Hollande en 2014, Gérard Araud sera remplacé par Maurice Gourdault-Montagne, qui a été notamment conseiller diplomatique de Jacques Chirac à l’Elysée. « Non. Je ne suis pas puni. C’est la fin normale de mon mandat de trois ans », tweetait-il il y a quelques semaines. Un message en réponse à ceux qui le disaient mis sur la touche pour avoir lancé « Un monde s’effondre devant nos yeux » sur Twitter le soir de l’élection de Donald Trump.

« J’ai effacé ce tweet au bout de quelques minutes mais il avait eu le temps de devenir célèbre », reconnaît-il aujourd’hui. Avant de plaider l’erreur d’analyse : « Les gens ont interprété ce message comme une critique de Trump alors que pas du tout. C’était une manière de dire, avec le Brexit, que c’était la fin d’une certaine façon de faire de la politique ».

A l’heure du départ, Gérard Araud continue d’assumer son style, parfois fort peu diplomatique. Il le revendique même en rappelant, dans un sourire, qu’il a 35.000 followers sur Twitter. « On peut très bien faire le rôle de l’ambassadeur Ferrero Rocher, personne ne s’en plaindra. Je trouve que c’est plus ou moins inutile, j’ai essayé de changer ce métier. Mais les Français sont paradoxaux : d’un côté, il faut que notre administration se modernise mais quand elle se modernise, ils s’en plaignent. J’ai sans doute commis des erreurs mais je crois que le résultat global n’est pas mauvais », résume-t-il.

Ses trois années à Washington n’ont pas été marquées par des crises diplomatiques majeures. Mais elles ont été endeuillées par trois attentats. Celui de Nice reste l’un des souvenirs les plus marquants. « J’ai appris l’attaque du 14 Juillet alors même que je m’apprêtais à aller à la cérémonie organisée à l’ambassade. Et ce qui devait être une célébration de la Fête nationale est devenu un moment de deuil », se souvient-il.

Dans son bureau, Tintin, Milou et le capitaine Haddock sont toujours à leur place, dans leur cabriolet jaune miniature des Sept boules de Cristal. Pas d’urgence, Gérard Araud se donne encore quelques mois pour trouver le bon point de chute. Mais il sait déjà ce qu’il ne veut pas faire : de la politique en France. « Je n’en ai jamais fait et je n’en ferai jamais », répond-t-il du tac au tac. Un ambassadeur en fin de carrière se consacrerait plutôt à l’écriture de ses mémoires… « Ce sont en général des exercices de vanité un peu ennuyeux, j’espère ne pas tomber dans ce travers », lance-t-il.

Pour l’instant, c’est donc en direction des think-tanks que ses recherches se concentrent. « Parmi les qualités de nos amis américains, il y a ces instituts de recherche, c’est une ressource étonnante où vous avez des gens qui peuvent réfléchir longuement sur des sujets assez précis », vante-t-il. Son sujet de prédilection : la relation transatlantique aujourd’hui.

Mais pas facile quand on a été fonctionnaire toute sa vie de passer des entretiens d’embauche. « C’est un nouvel exercice et je ne m’y sens pas particulièrement à l’aise », reconnaît-il avec franchise. « Quand on est ambassadeur, on est le patron. Et là je ne serai sans doute pas le patron donc c’est un nouveau défi. Parfois, je me sens un peu… perplexe ».

Avant de partir, Gérard Araud va quand même devoir servir pendant quelques semaines un nouveau président. Marine Le Pen ? « En langage diplomatique, je dirais que ce serait un désastre total », avait-il confié au Washington Post. Le Quai d’Orsay a depuis envoyé une lettre à tous les ambassadeurs rappelant leur « devoir de réserve ». « Ce devoir de réserve s’efface devant la conscience. Les diplomates ont le droit et le devoir de la suivre », insiste aujourd’hui Gérard Araud.

Mais pas question de choisir un candidat pour autant, tout du moins pas publiquement. Aux Français de l’étranger qui sont inscrits sur les listes électorales, l’ambassadeur de France à Washington a un seul message avant le premier tour de la présidentielle : « le 8 novembre à 6pm, la campagne de Madame Clinton m’annonçait qu’elle était élue. Et nous savons ce qu’il s’est passé. Tout est possible et donc tout Français doit voter ».

Nos 7 meilleures adresses pour dénicher des vinyles à New York

“Record Store Day”, c’est le 22 avril. Les ventes de disques vinyles explosent et ont désormais surpassé les ventes sur support numérique, revanche de l’Histoire. Les vieilles presses à galettes noires sont ressorties du rebut et les labels s’activent pour mettre en service de nouvelles lignes de production.
Les passionnés louent le son chaud du vinyle et la beauté des pochettes, qui sont bien souvent de véritables oeuvres d’art. Ils recherchent une qualité d’écoute et une attention que n’apporte pas nécessairement le streaming. Et surtout, ils se plaisent à chiner à la recherche du disque vintage “first press” de Nina Simone ou Led Zeppelin.
Pour ceux qui n’ont pas conservé les vieux 33 ou 45 tours de leurs parents ou de leur adolescence, New York ne manque pas d’adresses pour se constituer une vraie collection. Voici sept adresses pour se faire plaisir.
1. A1 Record Shop (Lower East Side)
A1 est bien le numéro 1. Une extraordinaire sélection de disques vintage de tous genres musicaux, déployée dans un local en longueur dans lequel il faut jouer des coudes pour progresser dans les rayons. L’adresse est prisée et on fait souvent la queue devant les trois platines d’écoute pour vérifier l’état de nos trouvailles. Mais l’effort en vaut la peine tant le fonds est riche et régulièrement renouvelé. Sans conteste la meilleure adresse à Manhattan. 439 E 6th. Site
2. Good Records (East Village)
Charmant magasin dans une townhouse, ambiance briques et vigne vierge, avec petit banc en bois indoor pour souffler entre deux recherches, Good Records présente une collection assez restreinte mais d’excellente qualité. On y vient pour la beauté du lieu, la sélection au plus juste, et les conseils. 218 E 5th. Site
3. Rough Trade (Williamsburg)
A la fois scène de concert, café-bar et record shop, Rough Trade offre une impressionnante sélection de disques vinyles, la plupart neufs, couvrant tous les genres musicaux mais avec une large sélection rock et electro. Les disques d’occasion sont plus rares mais de bonnes affaires sont possibles. Tables de ping-pong et librairie à l’étage, pour respirer entre deux plongées dans les bacs… Un vrai lieu de vie. 64 N 9th. Site
4. Academy Records (Greenpoint) 
Une institution. Comme bien d’autres record shops confrontés à l’inflation des loyers, Academy a dû quitter Manhattan pour s’installer sur l’autre rive de l’East River. Elle déploie dans un spacieux local une magnifique sélection de disques, moitié neufs moitié usagés, et couvrant une large gamme de genres. Un large renouvellement des arrivées de disques “vintage” permet de dénicher des pépites. Personnel moyennement accueillant mais expert. Une adresse incontournable. 85 Oak St. Site
5. Captured Tracks Shop (Greenpoint)
Bien caché au sous-sol d’une townhouse dans une rue discrète, Captured Tracks est une émanation du label éponyme. Dans un décor épuré, on trouvera une belle sélection de disques rock, jazz et électro, avec des bacs riches mais aux dimensions raisonnables. Conseils avisés pour un magasin à taille humaine. C’est un complément intéressant  à Academy Records son presque voisin. 195 Calyer St. 
6. Record Grouch (Greenpoint)
Un sympathique magasin, un peu foutoir mais très complet. Bonne sélection de disques, avec essentiellement du rock mais aussi une intéressante section gothic/cold.
Accueil agréable et excellents conseils du propriétaire indépendant, niché au fond du magasin, qui résiste encore et toujours à Barnes & Noble et aux landlords. A encourager. 986 Manhattan Ave. Facebook
7. 360 Record Store (Red Hook) 
“Last but not least”, notre coup de coeur. Souvent aux platines, Bene, lunettes à la Lennon, barbe de rigueur, sourire communicatif et touche-à-tout de génie, a ouvert son magasin il y a deux ans. Il y présente une belle collection de disques, essentiellement rock, folk, jazz, soul et reggae. Vous n’y trouverez pas de disques neufs mais un accueil chaleureux et de précieux conseils. Bene renouvelle son stock en permanence et pourra vous mettre de côté les disques dont vous rêvez. Une pépite qui vaut le détour. 360 Van Brunt St.