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Abdellah Taïa présente son roman "Infidels" à Los Angeles

Il est né dans une bibliothèque publique marocaine où son père occupait le poste de concierge. Si Abdellah Taïa s’est fait un nom dans les milieux littéraires, ce n’est pas à cause de cette anecdote, mais de son talent révélé par ses romans L’Armée du Salut, Une mélancolie arabe ou Le Jour du Roi (Prix de Flore 2010). Il sera à la Central Library (Mark Taper Auditorium), mercredi 12 avril à 7:15 pm, pour la présentation de son roman Infidels (Infidèles en français).
Organisée par la Library Foundation of Los Angeles, la conversation sera animée par Steven Reigns, considéré comme “le premier poète de West Hollywood”. Sorti en 2012, Infidels plonge le lecteur dans le quotidien de Jallal et de sa mère, Slima, une prostituée marocaine que le jeune homme aide dans la recherche de ses clients.
L’écrivain marocain poursuit son exploration du thème de l’homosexualité, tout en faisant une esquisse de la situation politique du Maroc dans les années 1980. Écrite dans un style télégraphique qui ne manque pas de poésie, l’histoire est rythmée par les nombreuses ruptures temporelles et les rencontres des deux antihéros.

Ladurée s'installe (enfin) à Washington

Des mois, des années même que le bruit courait. C’est désormais officiel: Ladurée est sur le point de poser ses valises à Washington.
Et plutôt deux fois qu’une : la célèbre marque française de macarons va ouvrir une boutique doublée d’un restaurant à Georgetown et un second magasin à Union Station durant cette première quinzaine du mois d’avril. « On est ravis et très excités. L’ouverture d’un magasin, aller à la rencontre de nos clients, c’est toujours une magnifique aventure », confie Elisabeth Holder, la directrice du développement de la maison Ladurée aux Etats-Unis. Quant à Washington, « c’est une magnifique ville, très enrichissante au niveau culturel, qui me fait penser aux grandes villes européennes », ajoute-t-elle.

Quand Ladurée a commencé à prospecter à DC, Georgetown s’est rapidement imposé. « C’est un quartier magnifique, très fréquenté, idéal pour nous. On n’est jamais dans les quartiers les plus branchés, on vise plutôt les quartiers classiques, entourés de maisons de luxe, de lieux culturels et de locaux qui y vivent », précise la représentante de la famille Holder, propriétaire de Ladurée mais aussi de la marque Paul. Dans cette nouvelle maison installée sur la très passante et commerçante M street, on pourra acheter macarons, viennoiseries et pâtisseries à emporter ou s’installer au restaurant du déjeuner au « early dinner ».

Mais Georgetown est déjà un quartier très gourmand, les douceurs de Ladurée parviendront-elles à s’y faire une place ? « La concurrence, c’est plutôt positif parce que ça nous oblige à nous remettre en question et à rester les meilleurs », assure Elisabeth Holder. Comme pour les autres maisons à l’enseigne vert amande aux Etats-Unis, les macarons sont fabriqués en Suisse pour assurer une qualité constante et transportés congelés. « Pour tout ce qui est viennoiseries et pâtisseries en revanche, c’est fabriqué en local avec des matières premières locales, extrêmement frais, la nuit pour le matin suivant », tient à préciser Elisabeth Holder.

A l’autre bout de la ville, à Union Station, la marque va lancer un nouveau concept : aux côtés des boîtes de macarons, on pourra acheter des sandwiches et des salades à emporter. Une autre aventure, pour s’adapter à un marché en constante mutation et à des modes de consommation qui évoluent.

Et tant pis si les cerisiers ont eu bien du mal à fleurir cette année, c’est autour du thème printanier des « cherry blossoms » que Ladurée a créé ses premières déclinaisons « made in DC » : un macaron, une religieuse, une assiette de foie gras et un cocktail autour de la saveur « fleur de cerisiers ». Et une boîte fleurie pour accompagner tout cela. « J’aime bien prendre le temps de m’inspirer de ce qui se passe sur place, en fonction de ce qu’on trouve sur les ‘farmers markets’ notamment. Dans les mois qui viennent, on proposera d’autres plats qu’on ne trouvera qu’à Washington ».

"Le Fils de Joseph", un film sur la recherche d'un père à Washington

Le cinéma d’auteur français s’invite à l’Avalon Theatre avec “Le Fils de Joseph” d’Eugène Green. Une projection aura lieu le 19 avril.
Vincent, un adolescent parisien qui a été élevé par sa mère Marie, est à la recherche de son père. Il a bien essayé de transférer son fantasme paternel dans les figures masculines qui l’entourent mais il finit par découvrir qu’il est le fils d’un éditeur cynique et égoïste, Oscar Pormenor, interprété par Mathieu Amalric. Déçu, il concentre alors toutes ses attentes sur Joseph, son oncle.
Métaphore christique ou Oedipe inversé qui tente de tuer un père pour en faire naître un meilleur, “Le Fils de Joseph” est un film baroque typiquement dans l’esthétisme “cinéma d’auteur” avec une photographie très claire et douce qui renforce la violence des questionnements de Vincent.

Avec Merci Bisous, bébé s'habille français

Il y a un peine un an, comme la plupart des femmes enceintes, Charlotte Vinciguerra, a commencé à faire du lèche vitrine pour dénicher la petite blouse mignonne, une couverture douillette ou encore des décorations sympa pour la chambre de bébé.
La jeune femme venait d’emménager à New York et, à sa grande surprise, elle n’a jamais eu de coup de cœur. “Aux Etats-Unis, il y a surtout de grandes chaînes comme Gap, H&M, Old Navy. Mais toutes ces marques proposent des produits qui sont tous dans la même gamme et du même style, avec souvent une façon de concevoir les vêtements très sexuée: c’est très rose ou très bleu“.
C’est ce qui a décidé la jeune femme à lancer son propre site de vente,”Merci Bisous“, en proposant les produits de créateurs français. “Tout est allé très vite. J’ai eu l’idée en février et trois mois plus tard on lançait le site“. Entre temps, il a fallu carburer: contacter les marques, acheter des collections et tout acheminer et stocker à New York. Résultat: en mai dernier, elle accouchait de son site et, en septembre, d’un petit garçon, Lino. Aujourd’hui elle est pleinement occupée avec les deux.
A Paris, où elle vivait avant d’arriver à New York, Charlotte Vinciguerra avait touché à la vente comme manager d’une boutique Sandro dans le Marais et en tant que “personal shopper” dans la décoration: “J’accompagnais des clients chez Drouot ou aux Puces de Saint-Ouen pour les aider à choisir en fonction de ce qu’ils recherchaient“, explique la jeune entrepreneuse.
Plus d’une dizaine de marques sont disponibles sur Merci Bisous. Certaines sont très connues comme Petit Bateau ou Moulin Roty. D’autres plus confidentielles comme Petite Lucette ou Kiki la Fée. Leur point commun: elles sont toutes françaises.
Charlotte Vinciguerra sélectionne ce qui l’intéresse, commande auprès des marques, et la marchandise reçue à New York est stockée à Greenpoint, où la jeune maman a installé sa famille. “Pour les créateurs, ce système a beaucoup d’avantages comme celui de se faire connaître aux Etats-Unis, de tester leur produits, et ça leur revient beaucoup moins cher en frais de douane et d’envoi que s’ils vendaient directement au coup par coup depuis leur propre site“. Pour le consommateur, les frais de port sont aussi beaucoup moins importants qu’une commande sur la boutique en ligne de leur marque préférée. Autre point intéressant: la marchandise est sur place et arrive à la maison en un temps record.
Les prix proposés sont légèrement supérieurs à ceux pratiqués en France, mais ils comprennent la livraison jusqu’aux Etats-Unis et une petite marge pour faire tourner le site. “Au début, il y a eu un investissement très important avec quasiment trois collections à acheter en même temps”, confesse Charlotte Vinciguerra. Mais aujourd’hui, grâce au bouche-à-oreille, les commandes entrent.
Son secret pour se faire connaître, en dehors des réseaux sociaux traditionnels: les groupes de mamans. “Les Américaines se retrouvent beaucoup entre elles, quand elles sont enceintes et quand le bébé est là. Elles discutent et échangent des bons plans“.  Résultat: la clientèle de Merci Bisous est essentiellement américaine.
Pour la Française, la difficulté réside dans les normes imposées aux produits importés. Des normes de sécurité strictes, tout comme elles le sont en France, mais légèrement différentes. “Par exemple, explique-t-elle, la longueur d’une ceinture ou d’un attache- tétine. En France, on fixe une longueur maximale à respecter pour éviter les étranglements mais, ici, ça va être cinq millimètres de plus ou de moins“.
Alors que Merci Bisous fêtera son premier anniversaire au printemps, Charlotte Vinciguerra voit déjà plus loin. La maman-entrepreneuse travaille sur sa propre ligne de vêtements pour enfants. Cette collection “Merci Bisous” pourrait rejoindre le catalogue du site dès l’été prochain.
 

Angélique Kidjo en concert à Carnegie Hall

La “new wave” américaine des années 80 va se mêler aux rythmes africains et électrisants d’Angélique Kidjo au Carnegie Hall 5 mai.
Accompagnée par ses invités, l’artiste béninoise livrera son interprétation de l’album “Remain in the light” des Talking Heads. Classé dans le top 5 des meilleurs albums des années 80 par le magazine Rolling Stone, il avait fait trembler les lignes de la critique musicale avec un délicieux mélange des genres, entre pop américaine et sonorités d’Afrique. Angelique Kidjo s’emparera alors des morceaux Crosseyed and Painless, Once in a lifetime ou encore Born Under punches.
Considérée comme “la Diva africaine” par le Time Magazine, et lauréate des Grammy Awards, Angélique Kidjo est également reconnue pour son engagement en faveur de la liberté d’expression et l’éducation des jeunes filles en Afrique. Angélique Kidjo fait également partie des 50 icônes du continent africain selon un classement de 2012 de la BBC.

Une permanence de conseil notarial au Consulat de France à New York

Vous avez des interrogations sur le droit de la famille, de l’immobilier, de gestion et de transmission de patrimoine ? Le consulat de France lance une permanence notariale gratuite le mercredi 5 avril entre 9h et 12:30pm. Elle aura lieu dans ses locaux.
Ces sessions seront présentées par la notaire Margaux Buridant, qui a exercé en France avant de venir à New York. Si vous souhaitez prendre rendez-vous pour un entretien individuel de 15 minutes, il vous faudra contacter le consulat du lundi au vendredi de 2:30pm à 5pm au 212.606.3669 ou 3674.

Ces permanences doivent se dérouler tous les mois. La suivante aura lieu le 10 mai.

Le Petit Marseillais dit "bonjour" aux Etats-Unis

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(Article partenaire) Le Petit Marseillais, une des marques françaises les plus emblématiques, est maintenant disponible en ligne et dans les magasins de grande distribution aux Etats-Unis.

Nous sommes particulièrement enthousiastes de faire découvrir à tous les Américains la marque de gels douches numéro 1 en France et notre univers ensoleillé du Sud de la France, à travers nos parfums qui sentent bon la nature.

le petit marseillais

Marque adorée en France depuis de nombreuses années, Le Petit Marseillais et ses gels douches contiennent des ingrédients locaux comme la Fleur d’Oranger et sont conçus avec des recettes simples et efficaces, pour une peau douce, éclatante de santé et naturellement belle. Nos gels douches Extra Doux contiennent des ingrédients gorgés de soleil, pour offrir de la joie de vivre dans chaque bouteille.

Depuis le XIXème siècle, la région ensoleillée de Marseille, avec son port réputé, est connue pour son savon artisanal. Terres riches et climat chaud permettent de trouver dans cette région une multitude d’ingrédients gorgés de soleil comme l’olive à la richesse reconnue, des fleurs précieuses, des agrumes et des herbes aromatiques fraîches. Des champs de lavandes en passant par la pêche juteuse récoltée dans les vergers, Le Petit Marseillais™ dispose de ces ingrédients merveilleux à portée de main. Grâce à la générosité de cette nature, nos produits incarnent l’authenticité de la Provence.

Le Petit Marseillais

Vous connaissez notre nom, mais savez-vous comment tout a commencé ?

Le Petit Marseillais™ est né en 1981, quand un journaliste, au détour des marchés d’Avignon, a trouvé l’inspiration pour développer une gamme de savons solides parfumés au chèvrefeuille. Il créa alors la marque “Le Petit Marseillais”, vendue initialement dans quelques pharmacies locales.

La marque, très évocatrice pour les habitants du Sud de la France, a très rapidement rencontré un beau succès et s’est développée sur les gels douches, pour, au fil du temps, séduire tous les Français qui veulent vivre cette expérience authentique et sensorielle. En une décennie, Le Petit Marseillais® a atteint une notoriété de 95% en France. Petit à petit, la marque est devenue #1 en gels douches et s’est développée sur d’autres catégories comme les capillaires, les soins du corps, les déodorants…

La joie de vivre incarnée par Le Petit Marseillais™ suscite un attrait et un attachement qui se sont rapidement propagés en Europe. Nos produits sont maintenant vendus dans plus de 25 pays, apportant un peu plus de soleil dans nos journées. 

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Première guerre mondiale: ces Américains partis en guerre bien avant leur pays

Il étaient artistes, cinéastes, intellectuels, banquiers à Wall Street. Dès 1914, des dizaines d’Américains ont décidé de s’engager comme volontaires dans la Première Guerre mondiale aux côtés de l’armée française alors que les Etats-Unis, à l’époque pacifistes, n’étaient pas encore entrés dans la bataille.
Au total, on estime le nombre de ces forces à plus de 200. Alors que les Etat-Unis commémorent, le 6 avril, le centenaire de leur entrée officielle dans la Grande Guerre, le souvenir de ces volontaires est toujours vif.
En 1914, beaucoup d’Américains voulaient faire quelque chose pour aider à combattre l’Allemagne”, explique l’historien Kevin C. Fitzpatrick, auteur du livre World War I New York (Globe Pequot). “D’autant plus que les liens entre les Etats-Unis et la France étaient très forts : c’était seulement 30 ans après que la France avait fait cadeau de la Statue de la Liberté au peuple américain.
Les relations entre les deux pays avaient été marquées par l’intervention française durant la révolution américaine, à la fin du XVIIIe siècle. “Durant la Première Guerre mondiale, beaucoup d’Américains se disaient : ‘nous allons aider la France comme elle nous a aidés’ “, ajoute Kevin C. Fitzpatrick.
Des artistes en quête de romantisme
Ainsi, en août 1914, un jeune reporter du New York Herald, Georges Casmèze, relaya dans un article un “appel à tous les étrangers amis de la France“, débouchant sur l’engagement d’un grand nombre d’Américains en seulement quelques jours.
Ces volontaires venaient pour se battre aux côtés des Français, mais pas seulement. “Certains conduisaient des camions, des ambulances“, indique Kevin C. Fitzpatrick. A l’image du célèbre écrivain John Dos Passos qui s’engagea dans le corps des ambulanciers. “D’autres organisaient des levées de fonds ou montaient des hôpitaux (…) Il y avait parmi ces hommes-là un désir d’aventure, une envie de participer à une guerre, de faire partie de quelque chose de grand. C’était lié à une notion du romantisme“, précise l’historien.
En 1914, cette soif de romantisme attira sur le Vieux Continent Cyros LeRoy Baldridge, un Américain alors âgé de 25 ans, qui avait terminé ses études à New York. En France, il conduisit lui aussi des véhicules, travailla comme brancardier, aida à fournir des munitions aux soldats, et se rendit sur les champs de bataille. Ce qu’il vit, Cyros LeRoy Baldridge le dessina. En 1917, lorsque les Etats-Unis entrèrent dans la guerre, il devint illustrateur. Ses dessins furent publiés dans un grand nombre d’hebdomadaires aux Etats-Unis.
De son côté, Sidney Rankin Drew, un acteur et réalisateur américain (cousin éloigné de l’actrice Drew Barrymore), se rendit en France en 1917. D’abord conducteur d’ambulances, il prit des cours de pilotage et devint volontaire dans l’escadrille Lafayette, une unité d’aviation composée exclusivement de pilotes américains, avant d’être tué en 1918 alors âgé de 26 ans. Un monument a été érigé à sa mémoire dans Central Park.

Courtesy of Kevin Fitzpatrick. Un memorial érigé en l'honneur de Sidney Rankin Drew, l'un des volontaires américains ayant participé à l'Escadrille La Fayette.
Courtesy of Kevin Fitzpatrick.
Un memorial érigé en l’honneur de Sidney Rankin Drew, l’un des volontaires américains ayant participé à l’Escadrille La Fayette.

Des “hommes courageux” qui “croyaient très fort en ce qu’ils faisaient
L’escadrille Lafayette, financée par des Américains francophiles, incarne à merveille la détermination d’une poignée d’Américains pour défendre la France. Son histoire a d’ailleurs été adaptée plusieurs fois sur grand écran. Sous commandement français, elle arborait fièrement ses origines via un emblème, le profil d’un Indien d’Amérique, peint sur les appareils. Le but : faire connaître l’engagement des volontaires américains dans l’espoir que les Etats-Unis abandonnent leur neutralité.
Ces volontaires étaient vus comme des héros dans leur pays, estime d’ailleurs Kevin C. Fitzpatrick. Leurs actions ont joué un rôle petit mais significatif dans l’entrée en guerre des Etats-Unis.
https://www.instagram.com/p/BLjndOOjQRU/?taken-by=daisy_prince&hl=fr
Norman Prince fut l’un des fondateurs de l’escadrille Lafayette. En 1916, cet avocat diplômé de Harvard, fils de parents francophiles, fit pression sur les autorités françaises pour obtenir la création de cette unité d’aviateurs.
https://www.instagram.com/p/BLjowbWDgZX/?taken-by=daisy_prince&hl=fr
Au début de la guerre, il était dévasté par ce qu’il se passait en France. Il ne pouvait pas supporter la politique isolationniste des Etats-Unis“, explique Daisy Prince, 41 ans, contactée grâce à la WW1 Centennial Commission. Cette New-Yorkaise est l’arrière-petite-nièce de Norman Prince. Elle est aussi l’arrière-petite-fille de Frederick Prince, le frère de Norman, qui s’engagea lui aussi comme aviateur volontaire.
https://www.instagram.com/p/BLjpoQcDG9T/?taken-by=daisy_prince&hl=fr
Ils étaient très courageux. Ils croyaient très fort en ce qu’ils faisaient. Ils défendaient leurs amis, même si ce n’était pas leur pays”, indique Daisy Prince.
Norman Prince participa à 122 combats aériens. Il décéda en octobre 1916 dans les Vosges de retour d’une mission après le crash de son appareil au moment de l’atterrissage. Son corps repose désormais dans un tombeau dans la Cathédrale nationale de Washington.

Jean-Luc Oizan-Chapon, Les Républicains: "Le match n'est jamais perdu avant la fin"

« Je suis de droite, mais je reste souvent éloigné des opinions politiques de mes amis du comité de soutien à François Fillon à Miami », sourit Jean-Luc Oizan-Chapon qui était soutien de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite et du centre. « Lors de son élimination, je suis resté sur ma faim », confie le militant de 75 ans contraint aujourd’hui de changer de poulain pour la présidentielle.
Installé depuis la fin des années 1970 aux États-Unis, ce retraité du Club Med, salarié durant plus d’une quarantaine d’années, a plongé en politique il y a seulement quinze ans, à la fin du premier mandat de Jacques Chirac. « Après son septennat, rien ne m’a sauté aux yeux, aucun bilan tangible, explique-t-il. N’étant pas politicien, j’avais besoin de voir des actes pris par rapport à des valeurs qui me sont chères, et je ne m’y suis pas retrouvé, j’ai donc décidé qu’il fallait faire bouger les choses ».
Le septuagénaire choisit alors son candidat et engage plusieurs années de militantisme au service de Nicolas Sarkozy dont il ne tarit pas d’éloges. « C’est un homme charismatique qui a laissé une trace en France, celle d’un vrai leader sachant gouverner un pays, indique-t-il. Aujourd’hui, il faut un président aussi fort pour oser dire et faire avancer les choses ». Malgré la défaite de son favori lors de la primaire à droite, Jean-Luc Oizan-Chapon n’a pas pour autant renoncé à la politique. « Au second tour, j’ai mis dans l’urne un bulletin François Fillon, car je suis Républicain et je joue la discipline du groupe. Il faut avouer que c’est le seul homme politique capable de redresser la France car jusqu’à présent il y a eu beaucoup de paroles mais peu d’actes ».
Concernant les affaires Fillon, le militant préfère relativiser. « C’est sûr, c’est embêtant, mais je ne regarde pas l’homme, je préfère penser à l’avenir de la France. Je suis profondément Français, attaché à ce territoire, sa culture et je continuerai à soutenir mon parti dans les coups durs ». Et plus la campagne avance, plus Jean-Luc Oizan-Chapon avoue avoir confiance en François Fillon. « Je me retrouve dans certaines de ses idées, notamment concernant l’Europe, car en sortir, comme l’envisagent certains candidats, est une absurdité totale, s’insurge-t-il. Même si l’Europe doit être ajustée, il faut arriver à reconnaître que les problèmes se situent à l’intérieur de notre pays, et chercher des solutions en interne avant d’aller critiquer les autres ».
Quant à savoir si François Fillon passera le premier tour de l’élection présidentielle, Jean-Luc Oizan-Chapon préfère rester confiant. « En tant qu’ancien rugbyman, je ne pars jamais vaincu, ma devise est que le match n’est jamais perdu tant que le coup de sifflet final n’a pas retenti ». Et si un tel scénario ne venait pas à se produire, le militant reste formel. « Je ne voterai pour aucun autre candidat, ce sera sûrement un vote blanc, même si cela donnera malheureusement l’avantage à celui arrivé en tête. Malgré tout, je reste plein d’espoir en attendant le résultat sorti des urnes ».

Table-ronde sur la présidentielle française à Washington

Le Jour-J approche. L’association Français du Monde de Washington organise une table-ronde sur l’élection présidentielle française, le mardi 11 avril de 7pm à 8:30pm.
Quatre intervenants discuteront des onze candidats en course pour l’Elysée. Claude Porsella, correspondant pour RFI, sera l’animateur de l’échange. Il sera accompagné de Jacques Cardoze, correspondant pour France 2, Josselyn Mothe, étudiant à Sciences Po, et Stéphane-Emmanuel Raynaud de Fitte, journaliste et écrivain.
Pour assister à la table ronde, les billets sont en vente ici ($10 pour les membres de Français du Monde, $15 pour les non-membres). L’échange sera suivi d’un buffet.

5 "drag brunch" à découvrir à New York

On vous l’expliquait en 2015, les Américains adorent le brunch. Mais pour un brunch différent, testez le “drag brunch”, un spectacle de drag-queen servi en même temps que vos pancakes et bloody marys. Voici cinq adresses incontournables pour y assister.
Electro Brunch à Intermezzo à Chelsea (Manhattan)


Organisé les samedis et dimanches de midi à 5pm, l’Electro brunch d’Intermezzo a des allures d’after-party tant l’atmosphère est bruyante et festive. Un DJ domine la piste de danse ou plutôt la salle à manger, jouant les tubes du moment pendant que l’alcool coule à flots. Une formule spéciale boissons illimitées est proposée à 25$ avec champagne, mimosa, bloody mary, raspberry ou peach bellini au choix. La qualité de la nourriture est moyenne, mais l’intérêt de l’Electro brunch est ailleurs. Une drag-queen délirante et loufoque envahit l’espace, mélangeant danse, chant, improvisation en échanges constants avec le public. L’humour est trash, très en dessous de la ceinture. Une expérience à vivre au moins une fois. Intermezzo (202 8th Ave), samedi et dimanche de 12pm à 5pm.
Broadway Brunch au Lips Drag Queen Show Palace à Midtown (Manhattan)


Pionnier du genre, Lips organise des drag show depuis plus de vingt ans dans son grand cabaret new-yorkais de 250 places. Pour 21,95$ le repas avec un cocktail, plusieurs drag-queens assurent le spectacle en même temps que le service en salle. L’ambiance est festive mais bon enfant. L’institution organise également des drag shows pour le dîner tous les soirs de la semaine. Broadway brunch? Une manière originale pour certains de fêter leur anniversaire. Lips Drag Queen Show Palace (227 E 56th St), dimanche de 12pm à 2:30pm.
Let’s Have a Kiki, à House of Yes à Bushwick (Brooklyn)


House of Yes est une adresse connue des fêtards new-yorkais. Le club est réputé pour ses soirées déjantées et éclectiques qui attirent une partie de la communauté LGBT de la ville. Organisé le premier samedi de chaque mois, le brunch ouvre ses portes à midi avant de laisser place à un show de deux heures entre 12:30pm et 2:30pm. Le club promet sur son site internet, “acrobaties aériennes, danseuses et danseurs sexy, musique incroyable, nourriture délicieuse et des drag-queens COMPLETEMENT SCANDALEUSES!”. On leur fait confiance sur ce dernier point. Côté assiette, House of Yes propose deux formules, l’une à 30$ pour un plat et une boisson, l’autre à 45$ incluant des cocktails de mimosa à volonté. House of Yes (2 Wyckoff Ave), premier samedi de chaque mois de 12:30pm à 2:30pm.
Voss Event’s Drag Brunch au Highline Ballroom à Chelsea (Manhattan)


La particularité du Voss Event’s Drag Brunch? Ses stars de télé-réalité. Le Highline Ballroom invite chaque dimanche des drag-queens ayant participé à l’émission RuPaul’s Drag Race, une compétition de drag-queens très réputée aux Etats-Unis. Pour les lève-tôt, un premier show est organisé à midi (les portes ouvrent à 11am) avant un second spectacle à 2:30pm (les portes ouvrent à 1:30pm). Trois formules sont proposées pour ce drag brunch. Une classique à 39,95$ comprenant un plat et des boissons à volonté pendant deux heures, une deuxième ajoutant des sièges VIP et une photo souvenir pour 69,95$, et une entrée sans siège comprenant uniquement le spectacle à 15$. Des réductions sont cependant disponibles sur le site de Groupon jusqu’au 18 juin. Highline Ballroom (431 W 16th St), tous les dimanches à midi puis à 2:30pm. 
Drag Brunch à La Pulperia à Hell’s Kitchen (Manhattan)


Hell’s Kitchen est devenu l’un des repaires de la communauté LGBT new-yorkaise ces dix dernières années. Alors rien d’étonnant si l’un des meilleurs drag brunches de la ville se trouve dans le quartier, au restaurant La Pulperia. L’enseigne, qui propose des spécialités latines, organise chaque dimanche deux spectacles de drag-queens, à midi et 2pm. Comme à l’Intermezzo, une drag-queen assure le show en déambulant autour des tables en dansant. En plus des plats indiqués sur la carte, une formule boissons à volonté pendant deux heures est présentée à 30$. Un deuxième restaurant La Pulperia est situé dans l’Upper West Side mais ne propose pas de drag brunch. La Pulperia (371 W 46th St), chaque dimanche à midi puis à 2pm.

Un colloque sur le Front National et le populisme à NYU

Depuis les années 1980, les mouvements populistes n’ont cessé de prendre du poids en Europe ou aux Etats-Unis. L’un de leurs chefs de file, le Front National, fondé en 1972, en est le meilleur exemple.
Le vendredi 7 et le samedi 8 avril, l’Institute of French Studies de New York University organise un colloque intitulé “The French National Front and Beyond : a Global Populist Moment ?“. Quatre conférences auront lieu au Hemmerdinger Hall Silver Center et aborderont ce phénomène historique avec un regard franco-américain. Plusieurs journalistes et universitaires français seront présents et échangeront avec leurs homologues américains.
Le vendredi de 1pm à 3pm, la discussion “Sexual Politics” évoquera un paradoxe latent dont de nombreux mouvements ou partis populistes font preuve: ils s’opposent très souvent aux législations visant les communautés LGBT, comme le mariage pour tous ou l’accès à la PMA, tout en s’affirmant comme un rempart au sexisme et l’homophobie qu’ils associent à l’Islam.
De 3:30pm à 5:30pm, la conférence “Populism from Below : Ethnographers at Work” s’intéressera aux sympathisants du populisme. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Comment sont-ils devenus sympathisants ? Ou encore, quelle vision du monde ont-ils ?
De 6:30pm à 8:30pm, “A Populist Moment ?” questionnera l’utilisation du terme “populiste” pour décrire le Front National et les mouvements qui lui sont semblables.
Enfin, pendant la conférence “Populism and the Media : Journalists at Work” le samedi de 11am à 1pm, journalistes français et américains s’interrogeront sur les relations entre les médias et les partis populistes à partir de leurs expériences personnelles.