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Législatives 2017: sans vote électronique, comment puis-je voter ?

Le gouvernement a tranché: il n’y aura pas de vote par Internet aux législatives de 2017. L’occasion de rappeler les autres manières de voter au scrutin des 3 et 17 juin (dates pour l’Amérique du nord).

  • Vote à l’urne

C’est la méthode la plus simple si vous habitez près d’un bureau de vote. Suite à l’annulation du vote électronique, le Quai d’Orsay a promis d’augmenter le nombre de bureaux à l’étranger. Il n’est pas clair combien ni où dans la circonscription (Etats-Unis et Canada) de nouveaux bureaux seront installés. Les adresses des bureaux seront annoncées sur le site de votre consulat (et sur French Morning bien sûr). Ce sont les mêmes que pour la présidentielle.

  • Vote par correspondance

Il est possible de voter par correspondance pour les législatives, mais pas pour la présidentielle. À la suite de la décision de revenir sur le vote électronique, la date limite pour s’inscrire a été repoussée au 14 avril. Les électeurs qui veulent voter par correspondance doivent contacter leur consulat par e-mail ou courrier pour demander l’activation de l’option de vote par correspondance sous pli fermé. Ils recevront le matériel de vote chez eux. La date limite de réception des votes aux Etats-Unis et au Canada est le jeudi 1er juin pour le 1er tour (18h heure de Paris) et le jeudi 15 juin pour le second (18h heure de Paris). Le ministère des Affaires étrangères indique par ailleurs que de nouvelles tournées consulaires seront organisées pour recueillir les votes.

  • Vote par procuration 

Si vous ne pouvez pas voter à l’urne, l’option la plus flexible reste la procuration. Il n’y pas de contrainte de date pour en établir une. Les consulats suggèrent toutefois de ne pas attendre la dernière minute: jusqu’à 5 jours avant le vote si vous l’établissez au consulat, 15 jours si vous le faites auprès d’un consul honoraire.
Il vous sera demandé de remplir un formulaire Cerfa (disponible sur le site du ministère des affaires étrangères) et le signer devant une autorité compétente (Ambassadeur pourvu d’une circonscription consulaire, Chef de poste consulaire, Consul honoraire de nationalité française habilité). Le mandataire doit être inscrit sur la même liste électorale consulaire que le mandant et le nombre de procurations pouvant être reçues par un mandataire est limité à trois.
 

Les manchots de l'Antarctique s'invitent à l'Ambassade française à Washington

Dans le cadre de l’Environnemental Film Festival de Washington DC, l’Ambassade de France et Terranoa organisent une projection du film “Antarctica, sur les traces de l’empereur” (“Antarctica, in the footsteps of the emperor”) de Jérôme Bouvier, le mardi 21 mars à 7pm.
Dans ce documentaire, le réalisateur explore la biodiversité de l’Antarctique et tire la sonnette d’alarme concernant la protection du continent blanc. Victime, à distance, de l’activité humaine et du réchauffement climatique, le territoire gelé de plus de 13 millions de kilomètres carrés montre des signes plus qu’inquiétants sur le plan de la biodiversité et de la fonte des glaces.
Au-delà de sa dimension politique, le documentaire explore et sublime cet univers fascinant, presque irréel. Durant le tournage, Jérôme Bouvier a suivi deux photographes: Vincent Munier et Laurent Ballesta. Le premier s’intéressait à une colonie de manchots empereurs, tandis que le deuxième, 70 mètres plus bas, sous la glace, a capturé les paysages aquatiques antarctiques.
La projection gratuite sera suivie d’un échange entre le public et le photographe Laurent Ballesta. Il est recommandé de s’inscrire à l’avance.

Pourquoi la température change-t-elle si rapidement à New York ?

Quand nous avons eu l’idée d’écrire cet article, jeudi, il faisait une quinzaine de degrés celsius dehors. Quand nous l’avons terminé, le lendemain, il faisait 0 degré et il neigeait énormément.
À New York, s’il y a bien quelque chose de plus incertain que le résultat des présidentielles, c’est la température extérieure. Pourquoi ces changements aussi rapides et brutaux de la température ? C’est la question bête de la semaine.
Le dérèglement climatique ne semble être aucunement responsable de cette histoire. Tout juste peut-on dire qu’il accentue un phénomène bien réel. Selon Aiguo Dai, professeur de Science atmosphérique à l’University of Albany, “on peut dire que ces variations sont devenues plus fréquentes ces dernières décennies, et que cela a peut-être un lien avec le réchauffement et le dérèglement climatique. Cependant, aujourd’hui, nous n’avons pas de preuves”, explique-t-il.
Ces changements sont liés à la zone climatique où se situe New York. Alors que l’Hexagone est soumis à un climat tempéré (ou tempéré chaud pour le sud de la France), caractérisé par des températures qui ne sont pas extrêmes, la région de New York connaît un climat subtropical humide (c’est-à-dire à la jonction entre un climat continental et tropical).
New York City se trouve être un lieu d’affrontement entre une masse d’air froid provenant du nord et de l’Arctique, et les courants d’air chaud venant du centre du pays ou du sud. L’un ou l’autre prédomine et influence la température à la hausse ou à la baisse, avec une amplitude assez impressionnante, que ce soit à l’échelle d’une année ou d’une semaine.
Pourquoi des changements si rapides ? Pour David Robinson, professeur de géographie à la Rutgers University et climatologue de l’Etat du New Jersey, “New York se trouve sur la zone d’influence du “polar jet stream” (ou courant-jet polaire) qui sert de frontière entre une masse d’air très froid au nord et un air plus doux au sud”.
Ce courant d’air rapide qui circule sur toute la planète va donc, selon sa position, venir refroidir ou réchauffer l’air new-yorkais. Comment ? Quand le courant-jet se trouve au nord de New York, l’air chaud remonte et permet donc au thermomètre de reprendre des couleurs.
À l’inverse, quand il descend au sud, l’air froid s’installe. « Nous ne savons pas pourquoi les changements de températures ont été plus rapides et fréquents cette année. On peut prévoir les changements, mais on ne sait pas pourquoi le polar jet-stream se déplace plus souvent ou non», explique le climatologue.
Pour ce dernier, l’hiver actuel a jusqu’à présent été caractérisé par un “polar jet stream” inhabituellement au nord, expliquant la plus grande rapidité des changements de température et surtout la douceur du mois de février par rapport aux hivers précédents.
Pour le climatologue, “quand le polar jet stream est au nord, les courants d’air froid ne peuvent s’installer qu’un jour ou deux avant que l’air chaud ne reprenne le dessus“, ce qui provoque un brusque et rapide changement de températures. “A l’inverse, avec un polar jet stream au sud, la porte aux courants froids est grande ouverte” et empêche l’air chaud de revenir.

FrenchFounders organise son 2ème "Startups to VCs" à San Francisco

Après le succès de la première édition en novembre, FrenchFounders organise une nouvelle rencontre “Startups to VCs“, le 16 mars, à San Francisco.
L’objectif est de permettre à dix jeunes pousses en plein développement – tous secteurs confondus – de s’engager sur le marché américain et de multiplier les opportunités de rencontres avec les acteurs locaux.
Les dix start-ups sélectionnées “pitcheront” devant un jury et des fonds d’investissement (VC) américains et français. La session de “speed pitching” sera suivie par un cocktail networking. Patricia Nakache, General Partner à Trinity Ventures, partagera aussi son expérience professionnelle et donnera des conseils aux participants sur la levée de fonds.

L’évènement est ouvert en priorité aux membres de FrenchFounders, le réseau de patrons et cadres-dirigeants français aux Etats-Unis. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur la page de l’événement.

Michael Bloomberg, "fan" d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a reçu le soutien, jeudi, de l’ancien maire de New York Michael Bloomberg.
Le milliardaire, qui fut républicain, démocrate puis indépendant, était de passage à Paris en tant que président de la Convention mondiale des maires pour l’énergie et le climat. Il s’est entretenu pour 45 minutes avec le candidat d’En Marche!. Les deux hommes ont parlé technologie, formation et création d’emplois, selon la chaine d’information BFM TV.
Je connais ce gentleman à ma gauche, je suis un fan, c’est un homme bien et je voulais lui dire bonjour. Je suis honoré d’être de passage dans votre pays et votre ville et c’est agréable de lui souhaiter de bonnes choses pour sa campagne et d’échanger nos expériences de candidats“, a déclaré l’ancien maire à BFM TV.
Il est aussi allé de son conseil à l’ancien ministre de l’économie. “Les sondages montent et descendent. Mon conseil à M. Macron c’est de ne pas se soucier des sondages, vous devez dire aux gens pourquoi ils doivent voter pour vous, ce dont vous êtes capable. Les électeurs ne doivent pas spécialement être d’accord mais ils doivent être sûrs que vous êtes authentique, que vous allez les écouter et les aider.
Si l’appui du financier, qui compte parmi les personnes les plus riches de la planète, est bienvenu, il peut aussi alimenter les critiques de ceux qui accusent Emmanuel Macron d’être le candidat de la finance et des puissances de l’argent.

Pourquoi les lave-linge américains ne lavent-ils pas bien ?

Coluche disait en référence à une célèbre publicité : « Laver plus blanc que blanc, je ne vois pas bien ce que c’est. Moins blanc que blanc, oui. Je me doute. C’est gris clair. » A croire qu’il avait lavé son linge aux Etats-Unis. Car gris clair, c’est exactement la teinte que prendra votre linge blanc après quelques passages dans une machine à laver américaine.
Pourquoi les lave-linges américains sont aussi peu performants ? C’est la question bête de la semaine.
Si vous utilisez régulièrement un de ces monstres, vous savez que, en plus de ternir votre linge et de ne pas faire partir les taches, ils ont tendance à user, voire déchiqueter vos habits.
« Les machines américaines sont plus grandes car ici on a plus de place, plaisante Alberto Garcia, revendeur de lave-linge à Austin. Mais surtout, les deux systèmes obéissent à des philosophies différentes», explique-t-il. Les machines européennes fonctionnent sur le principe du barbotage (tumbling) avec un tambour qui tourne sur un axe horizontal à petite vitesse et dans les deux sens, pour que le linge sorte de l’eau et y retombe du haut du tambour à chaque rotation. La grande vitesse assure l’essorage. Dans les machines américaines, le linge est immergé dans l’eau et remué par un agitateur à pales verticales qui ont de petits mouvements alternatifs. C’est le principe de l’agitation. Agitation ou barbotage… C’est bien la preuve qu’à un problème existe plusieurs solutions. Sauf que dans le cas présent, un système apparaît bien supérieur à l’autre.
Pourquoi ? Première raison : les équipements américains ne chauffent pas l’eau, mais utilisent l’eau du robinet. Impossible donc de laver votre linge à 90 degrés pour faire partir les taches difficiles. Vous n’avez généralement le choix qu’à trois options : chaud, tiède et froid.
Deuxième raison : leur consommation d’eau. Comme beaucoup de choses aux Etats-Unis, les lave-linge n’ont pas été conçus avec un souci d’économie. Avec leur cuve gigantesque, ils consomment en moyenne trois fois plus d’eau que leurs alter egos européens (15 gallons contre 45).
Troisième raison : les machines “lavent” en 30 minutes. Comme elles n’ont pas besoin de temps pour chauffer l’eau, le cycle est raccourci. D’autre part, l’agitation, plus agressive que le barbotage, est plus dure avec le linge et donc les cycles durent moins longtemps. Les enzymes des lessives ont donc moins de temps pour agir.
Quatrième raison : l’essorage est plus lent dans le système américain. Le linge a donc besoin de plus de temps pour sécher.
Si les machines européennes sont tellement efficaces, pourquoi les Américains n’utilisent-ils pas le même système ? « Je ne vends jamais de machines européennes. Je n’en ai pas à vendre et personne ne m’en demande. Je pense que les gens ici ne savent même pas qu’il existe un système diffèrent. Pourquoi donc voudraient-ils en avoir ? » 

Le Pen présidente ? Une "catastrophe totale" pour Gérard Araud

Gérard Araud et réserve diplomatique font deux. Il en a fait une fois de plus la démonstration lors d’un entretien avec le Washington Post, publié jeudi. Interrogé sur une possible élection de Marine Le Pen à l’Elysée, l’ambassadeur de France aux Etats-Unis a jugé que ce serait une “catastrophe totale“.
Dans des termes diplomatiques, je dirais que cela serait une catastrophe totale”. Le départ de la France de la zone euro et de l’Union européenne serait “un tremblement de terre politique“, pour le diplomate. “Cela voudrait dire l’effondrement de l’UE, car l’UE sans la France n’a pas de sens, a-t-il dit. Et cela signifie l’effondrement de l’euro et une crise financière, qui aura des conséquences dans le monde entier“.
Gérard Araud, qui arrive au terme de son mandat à Washington, emboîte le pas à un autre ambassadeur de France, Thierry Dana, au Japon, qui a publié mercredi une tribune dans Le Monde indiquant qu’il refuserait de “servir” Marine Le Pen si elle remportait l’élection présidentielle.
 

Elsa de Noblet, avocate devenue architecte d'intérieur: "Il faut savoir lâcher prise"

Lorsqu’Elsa de Noblet s’installe à New York avec son mari en avril 2013, elle est confrontée à un choix : poursuivre sa carrière d’avocate d’affaires ou en profiter pour se lancer dans une nouvelle aventure. Très vite, la balance a penché vers la deuxième solution.
Aujourd’hui, elle est architecte d’intérieur et entrepreneur. Employée par l’agence Dutch East Design à Manhattan, elle et son amie Annabelle Papillard viennent de lancer The Maze, un site qui propose de découvrir New York sous le prisme du design.  « L’idée du site est née de notre envie commune de faire partager nos adresses et nos coups de cœur sur tout ce que New York a à offrir en terme de design. Nous sommes parties du constat qu’ici, beaucoup plus qu’en France, le design est un marché professionnel. Les gens sous-traitent à des décorateurs et sont donc moins en contact avec les tendances et au courant des bonnes adresses.»
Le site, qui s’adresse à la fois aux aficionados du design mais aussi à tous ceux qui visitent la ville, comporte cinq thématiques (les promenades par quartier, les bonnes adresses, les lieux où travailler, les lieux d’inspiration et où participer à des ateliers en rapport avec le design), le tout avec une dimension “découverte” de New York, très présente.
La passion de la Française pour le design est ancienne. Celle qui rêvait en classe de première de devenir architecte effectue, il y a plusieurs années, un camp d’été à la Pratt Institute, une école de design réputée de Brooklyn. Mais l’expérience tourne court par peur de l’échec.
Tentative avortée qui ne sera jamais totalement digérée. « Et si j’avais persévéré ?» Le retour à New York est l’opportunité ou jamais de savoir. « J’avais envie de profiter de New York pour faire autre chose. Pas par rejet de ce que je faisais, mais pour vivre l’expérience en tant que telle et non pas uniquement comme femme d’expatrié. »
Et rejoindre les cabinets d’avocats de la ville n’était pas forcément évident à cause du manque d’équivalence entre le droit américain et le droit français. « Il aurait fallu que je passe le barreau. Pour être honnête, ça m’a bien arrangé que ce soit difficile d’exercer ici, avoue-t-elle. Mais surtout, je voulais me confronter à ce nouvel environnement pour vivre une expérience humaine».
Mais on ne s’improvise pas architecte d’intérieur pour autant. Elle s’inscrit alors à la Parsons School of Design avec l’ambition de « peut-être » changer de carrière. « Les choses se sont déroulées progressivement. » Après deux ans de cours le soir et le week-end, cette occupation était devenue une formation professionnelle. Elle se voit proposer un poste par un professeur qui monte son agence. « Cette embauche m’a permis de valider et concrétiser mon changement de carrière et de vaincre le syndrome de l’imposteur. Avant cela, j’avais toujours l’angoisse de me dire : “Et si je n’ai pas de talent ? »
Aurait-elle fait le même choix si elle était restée en France ? « Ailleurs probablement. Mais en France, cela aurait été plus difficile. Il faut savoir lâcher prise. A l’étranger, on se sent plus libre d’aller vers des terrains inconnus. » Un choix payant à l’entendre, car aujourd’hui, même en cas de retour à Paris, elle ne se voit pas retourner dans le droit « car j’ai pris goût à l’aspect entrepreneurial et c’est New York qui l’a débloqué. » 

Les portraits présidentiels français et américains décryptés à Washington

Règle d’or aux Etats-Unis comme en France: chaque président fraîchement élu est accompagné d’un nouveau portrait officiel. Affiché dans la plupart des lieux publics, cette représentation du pouvoir est un enjeu symbolique et politique.
Le vendredi 24 mars, l’historienne d’art Vanessa Badré animera une conférence sur les portraits des présidents français et américains de 1958 à nos jours à l’ambassade de France à Washington.
Du Général de Gaulle avec sa panoplie de décorations au regard méfiant de Donald Trump, l’historienne abordera le sens que peut cacher un portrait officiel de chef d’Etat. Les détails ne sont pas anodins et nous renseignent sur la relation de l’époque et des leaders au pouvoir, au passé politique ou encore à la Constitution.
Pour assister à la conférence, l’inscription est de $10 pour les membres de la Chambre de Commerce de Washington et de l’association Washington Accueil et $20 pour les non membres. La conférence sera en anglais.
 

Marius, contes, manger: 5 choses à faire lors du French Cultures Festival 2017 au Texas

Comme chaque année, le Texas, l’Oklahoma et l’Arkansas célèbreront la culture française et la Francophonie à l’occasion du French Cultures Festival organisé par les Services culturels de l’Ambassade de France.
Durant le mois de mars, de nombreux événements prendront place à Houston, Dallas et Austin. Expositions, pièces de théâtre, dégustations, concerts et bien d’autres activités rythmeront cette édition. Cinq temps forts du programme 2017.
5. La Bataille des 10 Mots
Jusqu’au 16 mars, petits et grands, seuls ou en équipe, peuvent participer à “La Bataille des 10 Mots“. Organisé chaque année, le concours invite les participants à illustrer de manière totalement libre, un ou plusieurs des dix mots de l’année : avatar, canular, émoticône, favori, fureteur, héberger, nomade, nuage, pirate, télésnober (ou l’art de snober quelqu’un en prétextant un message ou un appel sur son téléphone portable). Soumis au vote électronique du public, le projet gagnant sera annoncé le 18 mars. Inscriptions ici.
4. Concerts à Houston
Les amateurs de musique pourront se rendre au Discovery Green à Houston le vendredi 10 mars pour le concert-coup d’envoi de cette 5ème édition. La chanteuse toulousaine Laure Briard, le groupe de rock texan The Bluebonnets et l’artiste québécois Frédéric Pellerin, plus connu sous le nom de They Call Me Rico, animeront le parc de 6pm à 10pm. La musique classique sera aussi au rendez-vous avec un récital du pianiste français Philippe Bianconi le 30 mars à 8pm, à la Rice University de Houston.
3. Marcel Pagnol
Côté cinéma, la liste est longue. De nombreux films français seront projetés un peu partout pendant le festival. Le 24, 25 et 26 mars, à 7pm (5pm le dimanche 26 mars), le Museum of Fine Arts de Houston organise sa “Marseille Trilogy” autour de “Marius”, “Fanny” et “César” réalisés et écrits par Marcel Pagnol. Les trois longs-métrages narrent l’histoire d’amour et de désamour de Fanny et Marius dans la Provence natale de Pagnol.
2. Lecture de contes
Pour les plus jeunes, l’Alliance Française du Texas (TFAA), EFGH, The Wild School, Eagles on the Rock et Mark White Elementary organisent un échange de contes entre les élèves de Houston et des enfants au Burkina Faso. Une correspondance qui donnera lieu à des lectures le samedi 25 mars à 11pm à la Mémorial Elementary School de Houston. Intitulé “Il était une fois l’espoir“, le projet souhaite faire émerger grâce au français un lien entre écoliers français et burkinabés.
1. Good France
Enfin, que serait un festival de la culture française sans sa gastronomie ? Le mardi 21 mars, Artisans Restaurant et L’Olivier à Houston, Chez Vatel Bistro et The Argyle à San Antonio ainsi que Cadot Restaurant à Dallas proposeront des menus inédits et uniques dans le cadre de l’initiative Goût de France/Good France, qui entend promouvoir la gastronomie française sur l’ensemble du globe.

À Houston, la France vue par 24 artistes

Les artistes ont-ils une langue maternelle? C’est la question au cœur de l’exposition “France: In the Eye of the Beholder” (“La France : dans l’œil du spectateur”) qui vient d’ouvrir dans les ateliers d’artistes The Sawyer Yards Creative Campus à Houston.
Du 1er au 31 mars y est exposée une sélection d’une cinquantaine d’œuvres (peintures, sculptures, photos, installations). Leur point commun: elles offrent une interprétation de la France par 23 artistes américains et une française. « On leur a demandé d’aller au-delà de la représentation des symboles iconiques de la France et de soumettre des œuvres qui évoquent un aspect de la culture française comme ils la ressentent ou comme ils pensent qu’elle se manifeste » explique Gary Watson, photographe et l’un des principaux organisateurs de l’exposition.
« Qu’est ce qui fait qu’une œuvre est française ? » renchérit Agnès Bourely, artiste française expatriée à Houston, dont le travail est exposé. « Qu’est-ce que je dis de français dans mon art alors que je suis entourée d’artistes américains ? C’est la confrontation de ces deux visions que l’on a essayé de mettre en avant ici. » De ces questions naît un dialogue entre cultures qui est transcendé par le langage de l’art.
Cette exposition, organisée avec le soutien des services culturels du consulat, s’inscrit dans le cadre du French Cultures Festival, se déroulant pendant tout le mois de mars au Texas, l’Oklahoma et l’Arkansas.
Les œuvres ont été sélectionnées parmi celles de plus de quarante artistes par deux jurées indépendantes, Tracy Xavia Karner, professeur associée à l’université de Houston et Hélène Schlumberger, préparatrice à la McClain Gallery.
« Les réponses des artistes ont été à chaque fois très affectives et pleines d’émotion, chacun ayant un trésor français à partager. Les artistes américains de cette expo ont montré une part d’eux dont ils aiment à dire que c’est leur “côté français” et ainsi parlé de leur amour pour notre pays » précise Agnès Bourely. Le résultat est très varié. L’un a récupéré des “parchemins” vieux de 300 ans sur lesquels il a peint des oiseaux, une autre a exprimé sa passion pour la pâtisserie française à travers des panneaux multicolores. Une autre, ayant des origines cajuns, propose un portrait d’un membre de sa famille.
« L’endroit en lui-même vaut le détour » ajoute Gary Watson. The Silos at Sawyer Yards sont en effet des anciens silos industriels reconvertis en studios d’artistes et espaces d’exposition. Situés au cœur du Washington Avenue Art District près de downtown, ils font partie des plus vastes ateliers d’artistes du pays.
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"La Vache" à l'affiche de Five Funny French Films à Houston

Pour la 7ème édition de Five Funny French Films, le Museum of Fine Arts de Houston a sélectionné les comédies françaises les plus drôles de l’année passée. Présentés du vendredi 31 mars au dimanche 2 avril, les cinq longs-métrages se sont fait remarquer en France pour leur loufoquerie, leur humour ou leur tendresse.
Sorte de remake burlesque du cinéma d’aventure à la Indiana Jones, “La loi de la jungle” (“Struggle for Life”) d’Antonin Peretjatko sera projeté le vendredi 31 mars à 7pm. Dans ce long-métrage, aux portes de l’absurde, le cinéaste raconte les mésaventures de Marc, chargé par le gouvernement français de veiller à la bonne mise en place d’une station de ski … en Guyane.
Premier long-métrage du rappeur Orelsan (co-réalisé avec Christophe Offenstein), “Comment c’est loin” (“Uncompleted Song”) est un récit autobiographique qui revient avec beaucoup d’humour et de tendresse sur les débuts du rappeur et de son acolyte Gringe (qui y joue aussi son propre rôle). Le film sera projeté le vendredi 31 mars à 9pm.
Amateurs d’humour belge, “Le tout nouveau testament” (“The Brand New Testament”) du réalisateur Jaco Van Dormael sera diffusé le samedi 1er avril à 7pm. Dans cette comédie franco-belge, Benoit Poelvoorde y interprète Dieu. Mais comme tout le monde, Dieu a des problèmes de famille et doit affronter sa fille qui se met en tête de punir son père, un personnage odieux et méprisant en réalité.
Inspiré d’une histoire vraie, “La vache” (“One Man and His Cow”) de Mohamed Hamidi raconte le périple de Fatah, modeste paysan algérien qui veut coûte que coûte emmener sa vache, Jacqueline, au Salon de l’Agriculture à Paris. Il prend le bateau pour Marseille puis traverse la France à pied entre rencontres, buzz médiatique et moqueries. Le long-métrage sera projeté le samedi 1er avril à 9:15pm.
Et pour clore cette édition, le Museum of Fine Arts à choisi “C’est quoi cette famille ?!” (“We are Family”) de Gabriel Julien-Laferrière. Dans cette comédie menée par Julie Gayet et Chantal Ladesou, le réalisateur de “Neuilly sa mère” dépeint une famille recomposée, et les joies de la garde partagée. Le film sera projeté le dimanche 2 avril à 5pm.

Tous les films seront projetés en français et sous-titrés en anglais.