Comme chaque année, le Texas, l’Oklahoma et l’Arkansas célèbreront la culture française et la Francophonie à l’occasion du French Cultures Festival organisé par les Services culturels de l’Ambassade de France.
Durant le mois de mars, de nombreux événements prendront place à Houston, Dallas et Austin. Expositions, pièces de théâtre, dégustations, concerts et bien d’autres activités rythmeront cette édition. Cinq temps forts du programme 2017.
5. La Bataille des 10 Mots
Jusqu’au 16 mars, petits et grands, seuls ou en équipe, peuvent participer à “La Bataille des 10 Mots“. Organisé chaque année, le concours invite les participants à illustrer de manière totalement libre, un ou plusieurs des dix mots de l’année : avatar, canular, émoticône, favori, fureteur, héberger, nomade, nuage, pirate, télésnober (ou l’art de snober quelqu’un en prétextant un message ou un appel sur son téléphone portable). Soumis au vote électronique du public, le projet gagnant sera annoncé le 18 mars. Inscriptions ici.
4. Concerts à Houston
Les amateurs de musique pourront se rendre au Discovery Green à Houston le vendredi 10 mars pour le concert-coup d’envoi de cette 5ème édition. La chanteuse toulousaine Laure Briard, le groupe de rock texan The Bluebonnets et l’artiste québécois Frédéric Pellerin, plus connu sous le nom de They Call Me Rico, animeront le parc de 6pm à 10pm. La musique classique sera aussi au rendez-vous avec un récital du pianiste français Philippe Bianconi le 30 mars à 8pm, à la Rice University de Houston.
3. Marcel Pagnol
Côté cinéma, la liste est longue. De nombreux films français seront projetés un peu partout pendant le festival. Le 24, 25 et 26 mars, à 7pm (5pm le dimanche 26 mars), le Museum of Fine Arts de Houston organise sa “Marseille Trilogy” autour de “Marius”, “Fanny” et “César” réalisés et écrits par Marcel Pagnol. Les trois longs-métrages narrent l’histoire d’amour et de désamour de Fanny et Marius dans la Provence natale de Pagnol.
2. Lecture de contes
Pour les plus jeunes, l’Alliance Française du Texas (TFAA), EFGH, The Wild School, Eagles on the Rock et Mark White Elementary organisent un échange de contes entre les élèves de Houston et des enfants au Burkina Faso. Une correspondance qui donnera lieu à des lectures le samedi 25 mars à 11pm à la Mémorial Elementary School de Houston. Intitulé “Il était une fois l’espoir“, le projet souhaite faire émerger grâce au français un lien entre écoliers français et burkinabés.
1. Good France
Enfin, que serait un festival de la culture française sans sa gastronomie ? Le mardi 21 mars, Artisans Restaurant et L’Olivier à Houston, Chez Vatel Bistro et The Argyle à San Antonio ainsi que Cadot Restaurant à Dallas proposeront des menus inédits et uniques dans le cadre de l’initiative Goût de France/Good France, qui entend promouvoir la gastronomie française sur l’ensemble du globe.
Marius, contes, manger: 5 choses à faire lors du French Cultures Festival 2017 au Texas
À Houston, la France vue par 24 artistes
Les artistes ont-ils une langue maternelle? C’est la question au cœur de l’exposition “France: In the Eye of the Beholder” (“La France : dans l’œil du spectateur”) qui vient d’ouvrir dans les ateliers d’artistes The Sawyer Yards Creative Campus à Houston.
Du 1er au 31 mars y est exposée une sélection d’une cinquantaine d’œuvres (peintures, sculptures, photos, installations). Leur point commun: elles offrent une interprétation de la France par 23 artistes américains et une française. « On leur a demandé d’aller au-delà de la représentation des symboles iconiques de la France et de soumettre des œuvres qui évoquent un aspect de la culture française comme ils la ressentent ou comme ils pensent qu’elle se manifeste » explique Gary Watson, photographe et l’un des principaux organisateurs de l’exposition.
« Qu’est ce qui fait qu’une œuvre est française ? » renchérit Agnès Bourely, artiste française expatriée à Houston, dont le travail est exposé. « Qu’est-ce que je dis de français dans mon art alors que je suis entourée d’artistes américains ? C’est la confrontation de ces deux visions que l’on a essayé de mettre en avant ici. » De ces questions naît un dialogue entre cultures qui est transcendé par le langage de l’art.
Cette exposition, organisée avec le soutien des services culturels du consulat, s’inscrit dans le cadre du French Cultures Festival, se déroulant pendant tout le mois de mars au Texas, l’Oklahoma et l’Arkansas.
Les œuvres ont été sélectionnées parmi celles de plus de quarante artistes par deux jurées indépendantes, Tracy Xavia Karner, professeur associée à l’université de Houston et Hélène Schlumberger, préparatrice à la McClain Gallery.
« Les réponses des artistes ont été à chaque fois très affectives et pleines d’émotion, chacun ayant un trésor français à partager. Les artistes américains de cette expo ont montré une part d’eux dont ils aiment à dire que c’est leur “côté français” et ainsi parlé de leur amour pour notre pays » précise Agnès Bourely. Le résultat est très varié. L’un a récupéré des “parchemins” vieux de 300 ans sur lesquels il a peint des oiseaux, une autre a exprimé sa passion pour la pâtisserie française à travers des panneaux multicolores. Une autre, ayant des origines cajuns, propose un portrait d’un membre de sa famille.
« L’endroit en lui-même vaut le détour » ajoute Gary Watson. The Silos at Sawyer Yards sont en effet des anciens silos industriels reconvertis en studios d’artistes et espaces d’exposition. Situés au cœur du Washington Avenue Art District près de downtown, ils font partie des plus vastes ateliers d’artistes du pays.
"La Vache" à l'affiche de Five Funny French Films à Houston
Pour la 7ème édition de Five Funny French Films, le Museum of Fine Arts de Houston a sélectionné les comédies françaises les plus drôles de l’année passée. Présentés du vendredi 31 mars au dimanche 2 avril, les cinq longs-métrages se sont fait remarquer en France pour leur loufoquerie, leur humour ou leur tendresse.
Sorte de remake burlesque du cinéma d’aventure à la Indiana Jones, “La loi de la jungle” (“Struggle for Life”) d’Antonin Peretjatko sera projeté le vendredi 31 mars à 7pm. Dans ce long-métrage, aux portes de l’absurde, le cinéaste raconte les mésaventures de Marc, chargé par le gouvernement français de veiller à la bonne mise en place d’une station de ski … en Guyane.
Premier long-métrage du rappeur Orelsan (co-réalisé avec Christophe Offenstein), “Comment c’est loin” (“Uncompleted Song”) est un récit autobiographique qui revient avec beaucoup d’humour et de tendresse sur les débuts du rappeur et de son acolyte Gringe (qui y joue aussi son propre rôle). Le film sera projeté le vendredi 31 mars à 9pm.
Amateurs d’humour belge, “Le tout nouveau testament” (“The Brand New Testament”) du réalisateur Jaco Van Dormael sera diffusé le samedi 1er avril à 7pm. Dans cette comédie franco-belge, Benoit Poelvoorde y interprète Dieu. Mais comme tout le monde, Dieu a des problèmes de famille et doit affronter sa fille qui se met en tête de punir son père, un personnage odieux et méprisant en réalité.
Inspiré d’une histoire vraie, “La vache” (“One Man and His Cow”) de Mohamed Hamidi raconte le périple de Fatah, modeste paysan algérien qui veut coûte que coûte emmener sa vache, Jacqueline, au Salon de l’Agriculture à Paris. Il prend le bateau pour Marseille puis traverse la France à pied entre rencontres, buzz médiatique et moqueries. Le long-métrage sera projeté le samedi 1er avril à 9:15pm.
Et pour clore cette édition, le Museum of Fine Arts à choisi “C’est quoi cette famille ?!” (“We are Family”) de Gabriel Julien-Laferrière. Dans cette comédie menée par Julie Gayet et Chantal Ladesou, le réalisateur de “Neuilly sa mère” dépeint une famille recomposée, et les joies de la garde partagée. Le film sera projeté le dimanche 2 avril à 5pm.
Tous les films seront projetés en français et sous-titrés en anglais.
Comment investir en France quand on est expatrié aux US ?
(Article partenaire) Comment investir dans l’immobilier en France quand on vit à plusieurs milliers de kilomètres ? Est-il possible d’emprunter quand on est non-résident ? A quelles conditions ? Autant de questions que les Français non-résidents se posent lorsqu’ils s’intéressent à l’immobilier locatif. Dans cette interview, Mickael Zonta, directeur de la société Investissement-Locatif.com répond à nos questions.
Bonjour Mickael, pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, je m’appelle Mickael Zonta. J’ai fondé en 2011 une agence immobilière spécialisée dans la gestion de biens meublés à Paris et en région parisienne. Dès 2012, j’ai créé une société de conseil en investissement locatif (ndlr : Investissement-Locatif.com est une référence au sérieux reconnu).
Quel type de services proposez-vous aux expatriés qui veulent investir dans l’immobilier ?
Nous proposons un service clé en main qui permet aux personnes qui souhaitent investir de déléguer la totalité de l’opération : recherche du bien, optimisation du plan, suivi des travaux, décoration, ameublement, location et gestion. L’intérêt est d’avoir un seul interlocuteur de confiance, et que chaque membre de l’équipe travaille avec le même cahier des charges pour réussir le projet immobilier.
Comment est structurée votre équipe ?
Nous avons dès le début fait le choix de ne fonctionner qu’avec des collaborateurs salariés (en opposition avec l’embauche de freelancers). Cela permet de délivrer une prestation très qualitative.
Notre équipe est composée de chefs de projets, chasseurs immobiliers, architectes d’intérieur et de décorateurs, chargés de location et gestionnaires. Tous travaillent ensemble et dans la bonne humeur (rire) avec un seul objectif : livrer un bien de qualité et rentable dans la durée.
Combien de collaborateurs êtes vous ?
Nous sommes actuellement une vingtaine de collaborateurs répartis sur le pôle de Paris-région parisienne et le pôle de Lyon. Nos services sont appréciés et nous prévoyons de recruter une dizaine de personnes supplémentaires sur 2017 pour répondre à la demande.
Que conseillez-vous aux expatriés qui souhaitent investir en France ?
… de nous contacter (sourire).
Plus sérieusement, l’immobilier est passionnant et c’est un fabuleux outil pour développer son patrimoine. Par contre il faut bien s’entourer car l’erreur dans le choix d’un bien peut coûter cher. Je déconseille globalement les programmes de défiscalisation de type Pinel, car ils sont très souvent vendus bien trop cher. De plus, les emplacements sont à 90% peu attractifs. Les promoteurs profitent du fait que les investisseurs sont focalisés sur l’avantage fiscal pour augmenter le prix.
Mais l’avantage fiscal peut être conséquent, non ?
Oui bien sûr… Mais même avec l’avantage fiscal, l’opération est beaucoup moins rentable que ce qu’il est possible de faire avec notre société par exemple.
En plus, le dispositif Pinel entraîne un plafond de loyer très bas par rapport au marché dans les villes attractives. Et les programmes sont en général excentrés, avec des prix supérieurs de 20% au reste du marché. Bref, pas rentables quand on compte tout.
Donc vous conseillez à nos lecteurs d’investir plutôt dans l’ancien ?
A titre personnel, par exemple, j’investis dans l’ancien à rénover. Les emplacements attractifs que ce soit à Paris ou encore à Lyon sont situés au centre-ville, donc obligatoirement dans l’ancien. Ces emplacements sont déjà construits donc ils ne proposent pas de foncier disponible.
La réalisation de travaux permet de bénéficier d’un avantage fiscal très important grâce au régime du LMNP réel. Voici donc mon conseil : achetez dans l’ancien à rénover, et louez en meublé avec le régime du LMNP réel.
En quoi ce régime est-il intéressant pour l’investisseur immobilier ?
Il permet tout simplement de ne pas payer d’impôt sur les revenus locatifs pendant 10 ans environ, grâce au mécanisme de l’amortissement. C’est donc un régime très favorable.
Ok, mais suivre les travaux lorsqu’on est expatrié, ce n’est pas simple…
Oui et c’est exactement pour cela que nous avons développé le service. Mais les autres étapes sont également très compliquées lorsqu’on est expatrié : être réactif pour trouver un bien, suivre l’ameublement, louer, gérer… Nos services clés en mains sont très appréciés par les expatriés, vous pourrez découvrir sur notre site quelques témoignages certifiés.
Et concernant le financement de l’opération ?
Nous conseillons globalement de financer le maximum par l’emprunt pour bénéficier de l’effet de levier du crédit. Surtout en cette période de taux très bas (ndlr : actuellement en janvier 2017 un bon taux sur 20 ans est de 1,40% pour un résident français).
Les dossiers de financement des expatriés ne sont pas les plus simples. Ils empruntent avec une légère prime (environ 1,60% sur 20 ans) et les banques demandent généralement un apport de 20% à 30% selon les cas. Mais cela reste très intéressant. Lors du rendez-vous initial, nous transmettons à nos clients les coordonnées de partenaires spécialisés dans le financement des expatriés.
Quel rendement attendre d’une opération avec Investissement-Locatif.com ?
Tout dépend du montant… et des souhaits du client en termes de quartiers. Globalement entre 5,00% et 6,50% dans Paris et à Lyon. Jusqu’à 10% sur des immeubles de rapport en région parisienne. Les rendements locatifs annoncés sur notre site incluent nos frais et les frais de notaire.
De quel montant faut-il disposer pour investir avec votre société ?
Cela dépend du lieu où vous souhaitez investir. Investir à Lyon peut se faire à partir de 110.000€ tout inclus (achat, travaux, meubles, notaires, honoraires) et 150.000€ à Paris intra-muros. Pour les immeubles de rapport en région parisienne qui peuvent atteindre les 10% de rendement, le budget est plus conséquent et commence à 550.000€.
Il reste de belles opportunités dans l’investissement immobilier en France et nous sommes là pour vous accompagner.
Recueilli par Michel Villers, le 27 janvier 2017.
Découvrez les avis d’expatriés sur le service : avis investissement locatif.
Vous avez des questions ou un projet d’investissement ? Contactez l’équipe de Mickael Zonta par mail [email protected] ou par le biais du site www.investissement-locatif.com
Découvrez une vidéo de présentation de la société de Mickael Zonta :
—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Avec Tempow, Vincent Nallatamby invente le "sound system" pour tous
« Il y a plusieurs années, quelqu’un m’a dit: je te verrais bien lancer une start-up ». Et il avait vu juste. Vincent Nallatamby est à l’origine de Tempow, une start-up qui développe une technologie pour connecter entre eux des écouteurs et des enceintes de marques différentes.
Originaire de Saint-Symphorien-sous-Chomérac, un village à 30 km de Valence, il commence à se pencher sur la culture start-up lors de ses deux dernières années à l’ESSEC (école supérieure des sciences économiques et commerciales), à Paris.
Animé par « une envie de liberté et d’indépendance », le Français de 24 ans débarque à San Francisco en août 2015 pour effectuer un échange de six mois à Berkeley. « Je venais dans la vallée pour voir les start-up prometteuses du marché américain et pour reproduire une de leurs idées en France », retrace le jeune entrepreneur.
Les balbutiements de Tempow
L’idée de développer une technologie Bluetooth permettant de connecter ensemble des enceintes et des casques audio de n’importe quelles marques, émerge lors d’un road trip. Vincent Nallatamby vient de faire la connaissance de Julien Goupy et Thomas Girardier, qui deviendront plus tard ses associés. « Nous nous sommes retrouvés à marcher 15 bornes par jour dans les parcs nationaux. À la fin des dix jours, je savais que je voulais bosser avec Julien et Thomas ».
De retour en France, les trois Français lancent officiellement Tempow en février 2016. « Le marché était envahi d’enceintes Bluetooth et il y avait une incapacité technique à les connecter ensemble pour faire un système son », se souvient Vincent Nallatamby. Tempow révolutionne le marché. Avec sa technologie, finies les soirées sur la plage autour de petites enceintes, place au sound system pour tous. Pareil pour les sportifs qui peuvent connecter ensemble trois paires d’écouteurs différents pendant leur footing.
L’après The Refiners
En septembre dernier, Vincent Nallatamby est revenu à San Francisco pour intégrer la première promo de l’accélérateur The Refiners. « Quand je suis arrivé, je connaissais deux personnes. Alors j’ai fait du pur networking, j’ai été une sorte d’éponge, j’ai récolté le plus de conseils possible », lance l’Ardéchois qui a désormais une seule idée en tête : vendre la licence de la technologie Tempow à des fabricants de smartphones. « Certains fabricants veulent que l’on signe avec eux pour les smartphones qui sortiront en septembre prochain ! »
Avec 500 000 € dans le portefeuille, levés auprès d’une dizaine de business angels, dont Loïc Le Meur, Tempow a de quoi financer son équipe à Paris (8 personnes) en attendant de futures signatures de contrats. « Je suis hyper excité parce ce que je fais. J’ai l’impression d’apprendre tous les jours. Là je suis en train d’apprendre à conclure avec des boîtes qui font des milliards de chiffre d’affaire ! », se réjouit Vincent Nallatamby qui ne pensait pas, un an plus tôt, « se retrouver en train de négocier dans les bureaux d’un vice-président d’une grande marque de smartphone ».
Des militaires français de l'OTAN au secours d'un avion historique à New York
Ils sont quatre, tous militaires français à l’état major de l’OTAN à Norfolk en Virginie. Hubert de Quievrecourt, Paul Septier, Jérôme Chevalier et Robert Kroeger ont entrepris la réparation de l’Etendard IVM, un avion fabriqué par Dassault ayant servi dans la Marine nationale dans les années 1970. “L’avion était presque à l’abandon, promis à une évacuation vers un de ces cimetières du Nevada”, explique Paul Septier, chef du projet.
Installé en 1997 sur l’USS Intreprid, un ancien porte-avions américain transformé en musée à New York, l’avion est depuis laissé à l’abandon, faute de propriétaire. “L’appareil n’appartient pas au musée, qui n’assure donc pas son entretien. Ils étaient à la recherche du propriétaire afin d’obtenir sa signature pour évacuer l’Etendard. Ils étaient donc ravis quand nous les avons contactés car ils pensaient solutionner ce problème. Ils ont été très surpris et heureux quand nous avons expliqué que nous souhaitions en fait remettre en état cet appareil », explique Hubert de Quievrecourt, responsable de la communication du projet.
Après quelques recherches, les militaires français découvrent que l’Etendard appartient en fait à une association d’officiers de réserve domiciliée aux Etats-Unis. Cette dernière avait permis le transfert de l’avion sur l’Intrepid mais n’avait depuis plus de lien avec le musée. L’association a donné son accord pour céder l’Etendard aux militaires de Norfolk qui, après réparation, l’offriront au musée, permettant ainsi d’assurer son futur maintien en état.
Les travaux de restauration débuteront le 19 mai sur le porte-avions, soit le lendemain de la Journée du Marin, une initiative organisée chaque année en France par la Marine Nationale. “Notre initiative est une manière de sensibiliser le public au travail des marins et l’opportunité de faire rayonner le patrimoine français”.
Les mains dans le cambouis, les quatre militaires -qui seront rejoints par une vingtaine de marins français- accueilleront les visiteurs le samedi 20 et dimanche 21 mai, avant d’organiser lundi 22 une cérémonie d’inauguration autour d’un cocktail où ils céderont officiellement l’appareil au musée.
Les organisateurs étudient enfin la possibilité de rendre hommage dans le cimetière de Flushing (Queens) à Eugène Bullard, premier pilote noir américain intégré à l’escadrille La Fayette en 1916 et ex-membre de la Légion étrangère.
Fournies par la Marine nationale, les pièces de l’appareil doivent être acheminées jusqu’à New York, une dépense importante pour les quatre Français, qui cherchent un logement sur New York. “Si un hôtelier pas trop loin de l’Intrepid se sent une âme de mécène, conclut Hubert de Quievrecourt il est le bienvenu!“
Les toiles-textes de Maurice s'exposent à Williamsburg
Mêlant textes, images ou couleurs flashy et pop, les collages de Maurice sont exposés jusqu’au 2 avril au Blossom Ice Cream and The Poké à Williamsburg.
Intitulé “Spark”, l’exposition donnera lieu à un vernissage le dimanche 12 mars de 3pm à 6pm, où les intéressés pourront venir échanger avec l’artiste, voire s’offrir quelques-unes de ses œuvres.
Son travail, Maurice le réalise en utilisant des photos ou passages de textes qu’il trouve dans les journaux gratuits de Harlem ou dans des vieux livres de Strand Bookstore.
C’est la première exposition pour Maurice, 23 ans, habitué des performances live. Quand il n’est pas artiste, Julien Maudet de son vrai nom, ingénieur de formation et polytechnicien, peaufine son master en informatique à Columbia depuis septembre 2016.
SXSW: Jain et d'autres Français débarquent à Austin
Pas moins de 15 artistes français débarquent à Austin cette année pour la volet musical de SXSW (South By South West). Et non des moindres.
Sensation pop française du moment Jain est l’une des artistes attendues de SXSW. Sacrée artiste féminine de l’année aux dernières Victoires de la Musique, son premier album “Zanaka” est certifié double disque de platine. Celle qui vient de remplir deux Olympias consécutifs les 6 et 7 mars dernier s’est embarquée dans la foulée pour une tournée américaine. Sa date au Troubadour à Los Angeles affiche déjà complet. A Austin, elle sera le 15 mars à 8:30pm sur la scène du Gatsby et le 16 à 9pm au Bar 96.
Au rayon musique électronique, la France est bien représentée, “French Touch” oblige. Originaire de Poitiers, l’ancien metalleux reconverti dans l’électro, Carpenter Brut, s’inscrit dans la verve de Daft Punk et Justice. Il dit « puiser ses influences dans les émissions de télé́ des années 80 et les films de série B gorgés de synthétiseurs. » Il sera le 17 mars à 12:45am sur la scène du Grizzly Hall.
Odezenne, groupe d’électro de Bordeaux fera entendre ses boucles, ses synthés vintages et son chant parlé le 18 mars dans le patio de Swan Dive à 12am. Le DJ parisien Molécule animera, lui, la French Tech House le 14 mars à Palm Door on Sabine à 8pm suivi par l’homme à l’électro instrumentale et à la tonsure de moine, Jacques, à 9:30pm.
La Toulousaine pop 60’s Laure Briard est à l’affiche du réputé showcase de Burger Records, dans l’annexe de Hotel Vegas le 18 mars à 9:45 pm. Quant au trio pop surf d’Angers des Blind Suns, ils seront, le 16 mars à Volstead à 7pm, à l’affiche du showcase du festival Levitation suivis à 7:45pm par leurs copains new wave de Vedett.
Dans une veine plus atmosphérique, la chanteuse indie Goldilox et sera le 18 mars à Iron Bear à 11pm. De même, vous pourrez entendre la dream pop des deux Françaises installées à Philadelphie The Dove & The Wolf le 14 mars à 8pm à Buffalo Billards. En un peu plus débridé, Glockabelle jouera ses deux mini orgues Casio et son glockenspiel le 17 mars à 10pm à Cue29.
Originaire de Paris mais résidant à présent à Austin, le duo pop électro Lou Rebecca sera le 13 mars a 9pm à Swan Dive et le 17 mars à 12am au Hideout. Au rayon rock n’ roll, le groupe d’Austin Hooka Hey (auquel appartient l’auteur de ses lignes, ndr) jouera le 15 mars à 8pm sur le toit de Cheers Shot Bar en plein cœur de la 6eme rue. Enfin, le rappeur branché estampillé Maison Kitsuné Manast LL’ sera le 16 mars à 7pm à Volstead.
Ces artistes sont soutenus par le Bureau Export de la musique. Vous pourrez aussi voir jouer Vedett, les Blind Suns, Lou Rebecca et Odezenne lors du showcase d’Austin Angers Creative à Kitty Cohen’s le 15 mars entre 3pm et 7pm.
Soirée d'information sur les catastrophes naturelles à San Francisco
Que faire en cas de séisme ? Comment se préparer à une situation d’urgence, remplir sa fiche médicale d’urgence, ou s’occuper de ses proches ? Telles seront les questions abordées le 15 mars lors de la réunion d’information sur les catastrophes naturelles organisée par le Consulat Général de France à San Francisco.
De 6pm à 8:30pm, cinq intervenants habitués des situations d’urgence informeront les participants sur les gestes à privilégier. Le nombre de places étant limité, il est recommandé de s’inscrire à l’avance ici. La réunion aura lieu à la Résidence de France.
agnès b. présente son nouveau livre à New York
Sa doctrine est simple : “Je n’aime pas la mode, j’aime le style“. Agnès Troublé, alias agnès b. (initiale du nom de son premier époux), règne sur la mode parisienne depuis plus de 40 ans.
Un parcours et un univers que la créatrice et collectionneuse d’art contemporain expose dans son nouveau livre agnès b. STYLISTE. Ecrit en collaboration avec Florence Ben Sadoun, l’ouvrage sera présenté le 11 mars à 5pm à la librairie Albertine, et le 13 mars à 7pm au FIAF, en présence d’agnès b. dans les deux cas.
L’occasion pour la styliste de revenir sur son succès. L’art de l’intemporel, de la simplicité, ou encore la mode “de la rue” constituent l’ADN de la marque qui s’aventure au-delà des frontières de la mode puisqu’elle possède aussi une société de production cinématographique et un magazine d’art contemporain.
agnès b. STYLISTE rassemble des croquis, des articles de presse et surtout des clichés des plus grands photographes contemporains comme Peter Lindbergh, Ellen von Unwerth, ou encore Jean-Baptiste Mondino qui ont mis en valeur la marque française créée en 1975.
Les rencontres seront suivies d’une séance de dédicaces.
Good France remet le couvert au Texas le 21 mars
Si vous aimez la bonne cuisine française, vous devez attendre le 21 mars avec impatience. C’est la date du retour de “Goût de France / Good France” dans vos assiettes. Cette initiative qui vise à promouvoir la gastronomie française dans le monde rassemble 2 000 chefs sur cinq continents. Ils proposeront des menus spéciaux pour l’occasion.
C’est la troisième édition de cette initiative montée par le chef Alain Ducasse et le Ministère des Affaires étrangères. Au Texas, cinq restaurants participent à l’opération. Réservations conseillées.
The Argyle, San Antonio
Artisans, Houston
Cadot, Dallas
Chez Vatel Bistro, San Antonio
L’Olivier, Houston
La Tropézienne, des tartes et des ambitions à LA
A Saint Tropez, elle est aussi incontournable que la balade sur le port, le clocher rouge et jaune et Brigitte Bardot. A Los Angeles, en quelques semaines, elle a déjà ses aficionados.
La Tropézienne Bakery a ouvert fin janvier sur La Brea Avenue, surnommée le « nouveau Robertson », et un deuxième espace suivra début mars à Melrose Place (8490 Melrose Place).
Des boutiques que l’on doit à un fan inconditionnel : Lionel Azoulay, entrepreneur d’origine lyonnaise (et ses partenaires Eric Betan, Jonathan Khalifa et Léo Haddad). Ce trentenaire aime tellement cette pâte briochée fourrée à la crème, qu’il a décidé de l’exporter à Los Angeles, sa ville d’adoption. Pour ça, il a fallu convaincre le pape de la tropézienne, Laurent Cavazza, chef et petit fils de l’artisan pâtissier à l’origine de cette tarte. «J’ai été le voir il y a deux ans, pour lui présenter mon projet», se remémore Lionel Azoulay.
Grâce à son « bagou » et son amour pour l’artisanat, il arrive à convaincre le chef. «C’est un artiste, il ne voulait pas s’exporter. Le projet a mis du temps à émerger, le temps de trouver un accord avec le chef que je ne connaissais que de nom. Il a émis une condition : conserver la qualité.»
Pour vérifier que le marché est respecté, le chef Cavazza compte venir deux fois par an aux Etats-Unis. Il s’est aussi chargé de la formation de la jeune cheffe, Aurélie Banoun, passée par chez Bottega Louie.
Au menu: la fameuse tarte fourrée, mais aussi une déclinaison à la framboise, et un éclair tropézien. “Le chef Cavazza a tellement aimé qu’il le fait désormais à St Tropez”, explique Lionel Azoulay, pas peu fier. Les produits essentiels tels que la farine et le beurre sont importés de France pour garantir l’authenticité du goût (seuls les fruits sont locaux).
Avec son panoramique du port de Saint-Tropez, ses tables et présentoir en marbre véritable, ses chaises en osier et ses dorures, la boulangerie nous transporte en France, le temps d’une douceur. «Quand ils rentrent ici, les clients sont en France», explique le perfectionniste : «je ne suis pas Starbucks. Les gens viennent de Santa Barbara pour manger une Tropézienne.»
Pour satisfaire sa clientèle, Lionel Azoulay a décidé de proposer les essentiels d’une boulangerie française avec baguettes, viennoiseries traditionnelles et sandwiches comme le pan-bagnat.
L’entrepreneur veut ouvrir trois autres boutiques dans la ville cette année (The Grove, Brentwood et Downtown), et une quinzaine de franchises sur la côte Est, dont New York et Miami. «On produira les pâtes dans notre cuisine centrale à Industry City et on les livrera.»
Le trentenaire prévoit également une vingtaine d’ouvertures en 2018, notamment dans les aéroports LAX et JFK. «Nous avons également un service de «catering», on va livrer une chaîne d’hôtels de luxe et la première classe de compagnies aériennes», appuie-t-il.
Lionel Azoulay est tombé dans la marmite du commerce quand il était tout petit. Après avoir arrêté l’école à 14 ans, il a travaillé au sein de l’entreprise de papeterie de son père. Puis, cet autodidacte a pris son envol, en créant sa première entreprise dans l’équipement pour dentistes à 17 ans. Après avoir vécu à St Tropez, il déménage à Cannes et lance sa société de communication digitale Way Smart Media, où il côtoie le luxe de la French Riviera (festival de Cannes).
Il y a trois ans, il exportait sa société à Los Angeles, mais avec l’envie de tenter quelque chose en lien avec la gastronomie. Il a alors choisi de «faire ce que le chef Cavazza n’a jamais fait». Et son audace lui réussit : les tropéziennes californiennes se vendent comme des petits pains.