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5 lieux pour découvrir la musique « Go-Go » à Washington

Prenez un morceau de funk, secouez-le avec quelques rythmes venus du hip-hop ou du blues, ajoutez-y une bonne dose de percussions. Et vous obtiendrez la « Go-Go music», ce genre musical qui s’est enraciné à Washington dans les années 60-70.
A cette époque-là, la capitale fédérale, avec sa large majorité d’habitants afro-américains, est encore surnommée « Chocolate City ». Depuis, la ville a beaucoup changé, la gentrification a eu raison de certains quartiers populaires mais la “Go-Go” fait toujours vibrer Washington. La preuve par cinq.

Howard Theater

La Go-Go, « c’est avant tout une musique live. Il peut y avoir jusqu’à 50 musiciens sur scène ! », s’enflamme Andre « White Boy » Johnson, du groupe Rare Essence, l’un des vieux Sages de ce style musical. Première adresse à tester : le Howard Theater, dans le quartier désormais tendance de Shaw. Cette salle mythique de Washington, qui a vu passer James Brown, Marvin Gaye et Stevie Wonder, propose notamment des « Go-Go brunches » quelques dimanches par an. 620 T St NW

DAR Constitution Hall

Changement de style derrière les colonnes de marbre blanc du DAR Constitution Hall, un immense lieu de réception à l’adresse prestigieuse, coincée entre le Mall et la Maison-Blanche. Mais il faut surveiller de près la programmation de sa salle de spectacle car elle a accueilli les « Go-Go Awards » il y a quelques années et programme toujours des concerts avec les groupes locaux. 1776 D St NW

Fast Eddie’s

Depuis quelques années, « de nombreux habitants ‘historiques’ ont été poussés dehors par la gentrification. Et ça a fait du mal à la Go-Go parce que beaucoup de salles de concert ont disparu aussi », raconte encore Andre « White Boy » Johnson. Il faut donc s’éloigner un peu du centre de Washington, ne pas se laisser décourager par le manque de charme d’une énième zone commerciale à Camp Springs, dans le Maryland, pour découvrir Fast Eddie’s, l’un des restaurants/salles de concert où on peut encore écouter de la “Go-Go”. Le groupe Rare Essence, référence en matière de “Go-Go” s’y produit régulièrement. 4801 Allentown Rd, Camp Springs, MD

Funk Parade

Rio a son Carnaval, DC sa Funk Parade ! Toutes les ans au mois de mai, U Street est fermée à la circulation pour accueillir un festival de rue autour de ce genre musical. Et qui dit funk, dit évidemment “Go-Go” à écouter en live. Un défilé dans le quartier, des concerts à chaque coin de rue, des bars ouverts… l’année dernière, 70.000 personnes ont participé à l’événement, ambiance garantie.

Musée de l’histoire afro-américaine

Inauguré par Barack Obama, le Musée national de l’histoire et de la culture afro-américaine est plus qu’un musée, c’est un symbole. Il suffit de voir les files d’attente qui continuent de se former chaque matin devant ses portes. A l’intérieur, vous ne pourrez pas écouter de la “Go-Go” en concert mais vous pourrez en apprendre plus sur son histoire. Andre « White Boy » Johnson et son groupe Rare Essence ont eux-mêmes fait don de quelques photos exposées dans une section consacrée à la musique. Une immense fierté et une vraie reconnaissance. 1400 Constitution Ave NW

 

Un concert pour célébrer la Francophonie au LFNY

Lui est Camerounais, elle est Acadienne, et tous deux uniront leurs accords et leurs mélodies le 8 mars au Lycée Français de New York pour un concert célébrant la Francophonie. Gino Sitson et Marie-Jo Thério commenceront la soirée par un solo, puis chanteront ensemble.
Organisé en collaboration avec l’Organisation Internationale de la Francophonie, le concert débutera à 7pm et sera précédé d’une réception dès 6pm. L’entrée est de $35 et gratuite pour les élèves du LFNY.
Auteure, compositrice, interprète et improvisatrice, Marie-Jo Thério partage sa vie entre entre Montréal, Moncton, Paris et le Costa Rica. La chanteuse à texte mêle sa voix aux mélodies qu’elle compose au piano, ou sur des instruments moins conventionnels comme l’ondomo (inventé dans les années 1980). Des premières parties de Georges Moustaki, aux comédies musicales, en passant par ses concerts solo, elle occupe les scènes du Canada et du monde depuis l’âge de 16 ans. Avec cinq albums à son répertoire, l’artiste est aussi actrice au cinéma.
Ambassadeur de bonne volonté à l’UNICEF, Gino Sitson a grandi dans une famille de musiciens près de Douala. Jazz, blue, musiques traditionnelles africaines: la musique du chanteur a été consacrée par de nombreux prix et distinctions un peu partout sur la planète. Installé à New York depuis plus de dix ans, Gino Sitson chantera accompagné de ses camarades de scène au violoncelle, clarinette et chant.

Le cinéma francophone à l'honneur au Théâtre Raymond Kabbaz

Le cinéma francophone sera à l’honneur lors de la huitième Week of French Language Cinema au Théâtre Raymond Kabbaz, du samedi 18 au jeudi 23 mars.
Ce sera l’occasion de découvrir les films ovationnés par la critique. Issus du cinéma belge, canadien, sénégalais, suisse et français, ces films sont sous-titrés en anglais. Chaque projection sera précédée d’une réception dès 7 pm (sauf le dimanche à 5 pm).
Le festival débutera le samedi 18 mars avec le film “C.R.A.Z.Y.” de Jean-Marc Vallée. Ce portrait de famille dépeint la vie d’un petit garçon devenu grand qui va jusqu’à renier sa nature profonde pour attirer l’attention de son père.
Il sera suivi dimanche 19 mars par le franco-belge “Baden Baden”. La réalisatrice, Rachel Lang; filme Ana, 26 ans, qui se cherche professionnellement. Elle repart vivre à Strasbourg chez sa grand-mère et se lance dans les travaux de sa salle de bain.
Lundi 20 mars, “Wùlu” de Daouda Coulibaly, racontera la dérive de Ladji, jeune Malien chauffeur de bus, qui se perd dans le trafic de drogue.
Le film d’animation “La petite casserole d’Anatole” (“Anatole’s little saucepan”) d’Eric Montchaud, sera projeté le mardi 21 mars. Anatole traîne toujours derrière lui sa petite casserole qui se coince partout et l’empêche d’avancer. Un jour, Anatole en a assez, et il se cache. La soirée se poursuivra avec “Les Malheurs de Sophie” (“Sophie’s Misfortunes”) de Christophe Honoré, inspiré du roman de la comtesse de Ségur.
“La Passion d’Augustine” (“The Passion of Augustine”) de Léa Pool enthousiasmera le public du théâtre le mercredi 22 mars. L’histoire se passe au Québec, dans les années 1960. Simone Beaulieu, devenue mère Augustine, dirige un couvent dont le quotidien va être bouleversé par deux événements.
C’est le film d’animation nommé aux Oscars: “Ma vie de Courgette” (My life as a Zucchini) de Claude Barras, qui fermera le festival. Icare, un enfant que tout le monde appelle «Courgette», devient orphelin. Il est alors placé dans un foyer pour enfants. La soirée se poursuivra avec le court-métrage “La Femme et le TVG” (“The Woman and the Train”) de Timo Von Gunten. L’histoire d’Elise Lafontaine qui salue de la main le TGV qui passe devant sa maison tous les jours, et qui commence une relation par correspondance avec le conducteur du train.

Législatives 2017: le gouvernement enterre le vote par internet

Les Français de l’étranger n’auront pas la possibilité de voter par internet lors des élections législatives de 2017. C’est Matthias Fekl, secrétaire d’Etat aux Français établis hors de France, qui l’a déclaré lundi matin devant les élus de l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) réunis à Paris.
Dans un communiqué, le gouvernement cite des raisons de sécurité pour motiver sa décision. “Cette décision a été prise sur la base des recommandations des experts de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes informatiques et en tenant compte du niveau de menace extrêmement élevé de cyberattaques qui pourrait affecter le déroulement du vote électronique, explique le Quai d’Orsay. En raison de ce contexte, il a été jugé préférable de ne prendre aucun risque de nature à compromettre le scrutin législatif pour les Français de l’étranger”. 
La décision porte sur l’ensemble des onze circonscriptions des Français établis hors de France, des territoires parfois énormes où le vote par internet permettait à des électeurs éloignés des bureaux de vote de participer.
La décision a été critiquée par plusieurs élus. “Hallucinant” s’est exclamé Thierry Mariani, député LR des Français hors de France dans un tweet, tandis que l’ancienne secrétaire d’Etat chargée du Numérique Axelle Lemaire parle de “déni démocratique”. Pierre-Yves Le Borgn’, député PS des Français de l’étranger, évoque une “catastrophe“. Député des Français d’Amérique du Nord, Frédéric Lefebvre a, quant à lui, mis en ligne une pétition et envoyé une lettre au président de la république pour solliciter un entretien visant à “étudier les solutions à même d’empêcher ce recul démocratique.
C’est une catastrophe, reprend en choeur Damien Regnard, élu AFE aux Etats-Unis et ancien candidat à l’élection législative de 2013. Aux Etats-Unis, lors de la législative de 2013, 60% des votes sont venus d’internet!“. Selon l’élu, qui a assisté au discours du secrétaire d’Etat, celui-ci a cité le “hacking” de plusieurs e-mails de responsables du parti démocrate lors de la campagne présidentielle de 2016 ainsi que la cyber-attaque contre TV5 Monde en 2015 pour justifier sa décision. “C’est effarant“, dit-il, très remonté.
Plus conciliant, Yan Chantrel, candidat du PS pour la législative en Amérique du nord, a souligné dans une newsletter envoyée lundi que les deux tests réalisés sur le vote électronique il y a quelques mois, “ont révélé des difficultés à garantir l’intégrité du scrutin face aux risques de cyberattaques“. Et de plaider pour trouver des “solutions qui préservent la démocratie, sans pour autant ignorer le contexte délicat en terme de cybersécurité auquel nous devons faire face“.
Le Ministère des Affaires Etrangères promet que les électeurs français à l’étranger pourront “exercer leur droit de vote à l’urne dans les mêmes conditions que lors de l’élection présidentielle” et “les votes par correspondance et par procuration seront facilités et encouragés“. La date butoir pour s’inscrire au vote par procuration a été étendue au 31 mars.

Agnès Varda, « artiste-patate », expose pour la première fois à New York

Du haut de ses 88 ans, Agnès Varda s’agite dans la galerie Blum & Poe de l’Upper East Side. « Je suis ravie de présenter ma première exposition à New York », sourit-elle, jeudi 2 mars.
L’exposition “Agnès Varda” a ouvert ses portes jusqu’au 15 avril. Reconnaissable entre mille avec sa coupe bicolore et le sommet de son crâne blanc, son « Mont Fuji » comme elle l’appelle, la réalisatrice française expose des oeuvres qui rythment l’évolution de sa vie artistique. « Je suis très connue pour mes films mais peu pour mon travail en tant qu’artiste plasticienne », estime-t-elle dans un anglais parfait.
Agnès Varda a en effet varié les moyens d’expression. A 20 ans, elle est photographe. Plus tard, l’intrépide jeune femme se lance en autodidacte comme cinéaste et devient l’une des rares réalisatrices de la Nouvelle Vague, allant même jusqu’à être considérée comme la mère de ce mouvement. Celle qui fut l’épouse du réalisateur Jacques Demy remporte alors tous les honneurs : l’Ours d’argent à Berlin pour “Le Bonheur” en 1965, le Lion d’or à la Mostra de Venise en 1985 pour “Sans toit ni loi”, le César du Meilleur documentaire pour “Les Plages d’Agnès” en 2009, et la Palme d’or d’honneur à Cannes en 2015. En 2003, âgée de 75 ans, elle débute une troisième carrière, dans l’art plastique cette fois-ci.

Trois autoportraits d'Agnès Varda : à 20 ans, 30 ans et 80 ans.
Trois autoportraits d’Agnès Varda : à 20 ans, 30 ans et 80 ans.

Ces étapes sont toutes présentes au fil de l’exposition. La première salle renferme 18 photographies, déjà présentées en 1954 dans la cour de l’immeuble parisien d’Agnès Varda. « A l’époque, seuls les voisins étaient venus les voir », se souvient-elle. Plus loin, un court-métrage reconstitue une image prise depuis la terrasse du Corbusier à Marseille en 1956. Dans une pièce séparée, film et art contemporain se mélangent au sein de l’oeuvre « Le Triptyque de Noirmoutier », dans laquelle Agnès Varda donne la possibilité au spectateur de voir ce qu’il se passe hors-champs via l’utilisation de volets. Enfin, l’installation « Bord de mer », véritable invitation au calme et à la méditation, allie la photographie (une image de la mer), le cinéma (une vidéo montrant les vagues léchant la plage), et la réalité (du vrai sable). Une oeuvre complète pour cette cinéaste qui affirme avoir vieilli avec son art.
« Je ne suis pas ‘bankable’ »
Agnès Varda fait d’ailleurs peu de cas de sa vieillesse. L’air espiègle, elle affirme être comme une patate qui se ratatine. « C’est une métaphore amusante. Une vieille pomme de terre toute rabougrie avec des germes et des pousses, preuves de vie, qui sortent d’elle. C’est comme moi, je suis encore pleine de vie même si je suis très vieille. »
L'installation "Bord de mer".
L’installation “Bord de mer”.

Comme pour illustrer cette vitalité, Agnès Varda apparaît constamment en réflexion. En présentant son oeuvre « Bord de mer », elle s’arrête, demande à ce que l’on éclaire plus le sable puis enclenche la fonction lampe de poche de son téléphone portable pour le faire elle-même. « C’est ce qu’on appelle ‘work in progress’ », rit-elle. Une envie insatiable de création qui, dit-elle, n’a pas besoin d’un large public pour exister. « Il suffit d’une personne pour qu’une image existe (…) De toute façon, je ne fais pas des choses qui se vendent bien. Mes films ne rapportent pas beaucoup d’argent. Je ne suis pas ‘bankable’. »
Qu’importe, cette octogénaire vient de terminer un nouveau projet : « Visages, villages », un documentaire co-réalisé avec le photographe français JR. Le film devrait être présenté au prochain festival de Cannes. « Et j’ai déjà un distributeur aux Etats-Unis », lance Agnès Varda. Qui ne s’arrêtera donc jamais.

Qu'est-ce que la CFE, la sécurité sociale des Français expatriés ?

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(Article partenaire) La CFE (La Caisse des Français de l’Étranger) a été spécialement créée pour permettre aux Français expatriés de continuer à bénéficier de la protection sociale « à la française » hors de France, quelle que soit leur situation familiale et leurs possibilités financières.

Que couvre la CFE ?

La CFE vous offre une protection sociale sur mesure quelle que soit votre situation durant l’expatriation, quel que soit le pays dans lequel vous vivez ou voyagez, et cela sans exclusion liée à la nature de la pathologie ou des circonstances (catastrophe naturelle, faits de guerre, attentat…).

Vous pouvez cotiser à (possibilité de s’assurer pour l’un ou plusieurs de ces risques) :

– Maladie-maternité,

    • Avec option indemnités journalières – capital décès

– Accidents du travail – maladies professionnelles (pour les salariés)

    • Avec option Voyages d’expatriation

– Retraite (possibilité de continuer à cotiser à la retraite de la Sécurité sociale gérée par l’Assurance Retraite pour les salariés, et pour les anciens assurés d’un régime obligatoire français et les personnes chargées de famille).

Qui peut y adhérer à la CFE ?

Toute personne de nationalité française ou ressortissant d’un Etat membre de l’U.E ayant préalablement été affilié au régime français et résidant à l’étranger.

L’adhésion est simple et les tarifs de la CFE s’adaptent à chaque adhérent. Le montant des cotisations dépend de votre âge, de vos revenus, de votre statut (salarié, étudiant, retraité…), et du nombre de risques souscrit. Vous pouvez directement adhérer en ligne (pour les salariés et étudiants) avant ou pendant votre séjour.

A ce jour, la CFE assure plus de 200 000 personnes à travers le monde.

La CFE et WellAway : votre assurance santé aux États-Unis

Afin de répondre aux réglementations de la loi Obamacare (ACA), la CFE s’est associée à WellAway afin de créer un produit unique sur le marché américain qui permet à la fois de garder les avantages de la sécurité sociale tout en étant conforme à la loi ACA

Le programme WellAway + La CFE, « La Vie à l’Étranger » a été spécialement conçu pour répondre aux besoins des expatriés français et s’adapter à leur mode de vie. Vous bénéficiez des prestations de santé les plus complètes disponibles pour les expatriés français.

Grâce au partenariat entre WellAway et la CFE, le mode de remboursement est simplifié.

De plus, chaque membre se voit attribuer un conseiller afin de l’aider à comprendre le système de santé américain et l’assister lors de ses démarches de santé.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le "Cherry Blossom" aura de l'avance cette année à Washington

Chaque année, plus d’un million de touristes viennent à Washington en avril voir fleurir les 3.000 cerisiers offerts à la ville par le maire de Tokyo en 1912.
Et cette année, ils devront venir un peu tôt. En effet, le National Park Service vient d’annoncer que la floraison atteindra sa pointe entre le 14 et le 17 mars, soit cinq jours avant la date prévue pour le début du Cherry Blossom Festival.
Les organisateurs ont donc décidé d’avancer le coup d’envoi des festivités au 15 mars. Quelques dates importantes à retenir pour la fête des cerisiers de 2017:

  • Samedi 1er avril: le festival des cerf-volants (gratuit – devant le Washington Monument près de la 17ème rue et de Constitution).
  • Dimanche 2 avril: course du Cherry Blossom “10 miler”
  • Samedi 8 avril: la parade du festival (gratuit – de 10am à midi sur Constitution avenue entre la 9ème et la 15ème rues) et le festival de rue Sakura Matsuri, la plus grande celebration de la culture japonaise aux Etats-Unis (gratuit — de 10am à 6pm à l’intersection de la rue M et de l’avenue du New Jersey dans le South East.)
  • Samedi 15 avril: les feux d’artifices de clôture du festival (gratuit – les feux d’artifices seront lancés vers 8:30pm et des activités sont prevues à partir de 2pm au Southwest Waterfront Park).

Un "after work" à New York sur l'investissement immobilier en France

Après le succès des précédents événements, French Morning vous convie à un nouvel after-work, le 7 mars, sur le thème de l’expatriation, dangers et opportunités pour les Français.
Thierry Renard et Christèle Biganzoli, tous deux spécialistes de la gestion de patrimoine au sein du cabinet Financière Gestion Privée (FIGEP), sont experts des problématiques internationales civiles et fiscales, en particulier franco-américaines. Au cours de cet after-work en petit comité, ils répondront à vos questions sur les sujets suivants :
Comment protéger ses proches ? Comment  préparer une retraite en France? Diversifier votre capital? Profiter des avantages fiscaux français sur l’immobilier? Ou simplement déjà propriétaire en France et à la recherche de solutions d’optimisation fiscale? Quels sont les changements et opportunités fiscales en France? La France peut être un paradis fiscal en cas de retour après une expatriation venez en découvrir les contours.
Les autres thèmes abordés seront:
– Protéger sa famille en cas de décès. Impact de la réforme de 2015.
– Quel régime matrimonial adopter pour protéger ma famille ?
– Qu’est-ce qui change en 2017 pour les Français de l’étranger ?
– Placements, immobilier: que choisir ?
– Comment détenir de l’immobilier en France et ne plus payer d’impôt en France ?
– Comment les revenus de l’immobilier en France sont-ils fiscalisés pour les Français de l’étranger ?
-Comment optimiser la gestion de patrimoine en fonction des objectifs (avoir des revenus complémentaire, préparer sa retraite, retour en France, transmission, vente…) ?
– L’ISF: comment optimiser l’imposition ?
 

Gagnez des places pour la nuit celtique "Fest Noz in the Big Apple"

Le Jour-J approche. “Fest Noz in the Big Apple” prend ses quartiers au Highline Ballroom le mardi 14 mars.
Nos amis de l’association des Bretons de New York BZH, co-organisatrice de l’événement avec le Festival Interceltique de Lorient, fait gagner deux paires de tickets aux lecteurs de French Morning. Pour participer au tirage au sort, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Si vous suivez French Morning, vous savez déjà que le mythique Bagad de Lorient participera à cette soirée de musique celtique. Il sera rejoint par SOLAS, groupe irlando-américain, référence dans l’univers de la musique celtique, et la banda de gaitas austurienne El Llacin. D’autres artistes issus de pays et régions celtiques doivent encore être annoncés.
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Pierre Duviak, un professeur épicurien avec 5.000 dollars par mois

Après avoir vécu à Buenos Aires et Lima, Pierre Duviak, excentrique professeur de 34 ans, a décidé de poser ses valises à Los Angeles, en août 2015. Il a été recruté dans un établissement scolaire bilingue où il enseigne auprès des CM2. Profitant complètement de son expatriation, il ne se refuse presque rien. “Mais si je pouvais, je bougerais tous les week-ends“, avoue celui qui n’a aucun problème à parler d’argent.
Recettes
Son travail d’instituteur lui rapporte 4.100 dollars net par mois. A cela, il faut rajouter jusqu’à 900 dollars par mois de cours particuliers. “J’ai commencé il y a quelques semaines. Je donne trois cours par semaine, à 75 dollars la séance. J’anticipe les impôts à payer dès septembre prochain. Un tiers de mon salaire va partir à l’Etat“, prévoit-il.
Il gagne quand même davantage qu’en France où son salaire atteignait 1.800 euros. “Ce n’est pas comparable. A Paris, je n’avais pas de loyer à payer, comme je vivais chez mes parents ou des amis. J’avais un pouvoir d’achat largement supérieur à ici.
Dépenses
Comme pour beaucoup d’Angelinos, son principal poste de dépense est le loyer. Il n’a pas lésiné sur ce budget, choisissant de vivre dans le quartier huppé et dynamique d’Arts District, à Downtown L.A. “C’est le premier que j’ai visité en arrivant à Los Angeles, j’ai eu un coup de coeur“, raconte Pierre Duviak. Il vit dans un loft d’artiste -le même que dans la série “New Girl”-, en compagnie de deux colocataires américains.
Il dépense 1.300 dollars par mois pour le loyer et les charges. Pendant un temps, il a pensé habiter à Venice Beach, son rêve étant de vivre près de la plage. “Mais ce n’était pas possible en terme de prix (au delà de 1.500 $ par mois) et de transport, l’établissement scolaire étant dans l’est de la ville.
Il a le privilège de ne pas payer l’assurance maladie, cette dernière étant financée par l’école.
Comme tout le monde, il a des dépenses mensuelles de divertissement : un abonnement Netflix (9$ par mois), le téléphone qui lui coûte 75 $ par mois. “Je l’ai augmenté récemment pour avoir plus de Giga internet, et regarder “Friends” en Uber“, dit-il. A cela, il faut ajouter la salle de sport, à 29 $ par mois. L’enseignant va courir sur le tapis presque tous les jours. “Avec mon mode de vie, j’en ai besoin. Et à Downtown, je ne peux pas courir dans la rue, il y a trop de circulation.
S’il y a une autre facture à laquelle il ne coupe pas, c’est la retraite qui lui revient à 170 $ par mois (2.000 $ par an, qu’il paie en juin et en décembre). “Ce n’est pas une obligation. Mais quand j’étais au Pérou, je m’étais mis en disponibilité et j’ai perdu des années de cotisation“, justifie-t-il, pragmatique.
À Los Angeles, le transport est capital. À son arrivée, notre enseignant a acheté un scooter neuf à 4.000 dollars. Il mettait alors 20 $ d’essence par mois. L’assurance lui coûtait la même somme. A cela, il ajoutait quelques déplacements en Uber, lors des sorties. Mais il a complètement bouleversé son mode de circulation après un accident de scooter. Depuis, il se déplace en vélo (700 $ à l’achat) et métro (70 $ par mois). Avec cette nouvelle âme d’écolo, il utilise moins Uber, et dépense en moyenne 30 $ par mois. Au total, son budget transport est de 100 dollars par mois, ce qui reste économe pour la cité des anges.
En dehors de cela, Pierre Duviak ne compte pas vraiment. Il aime manger au restaurant, voir ses DJs favoris et partir en vadrouille avec des amis. Il dépense près de 150 $ par mois pour ses voyages. Depuis un an et demi, il a vu du pays, partant à San Francisco, la Nouvelle Orléans, Las Vegas, New York ou Palm Springs. “J’utilise mon épargne pour les financer.
En dehors de ça, cet épicurien aime aller boire un verre après le travail, et il a même ses habitudes au Figaro Bistrot. “Je profite de l’happy hour où le verre de vin est à 5 $“, glisse Pierre Duviak. A cela, il faut ajouter une à deux soirées par semaine. Moins régulières sont les sorties théâtre, cinéma, ou shopping. Mais c’est tout de même son deuxième poste de dépense, estimé à près de 800 dollars par mois.
Pour l’alimentaire, l’instituteur a changé ses habitudes. A son arrivée, il ne cuisinait pas, découvrant les restaurants de la ville, et profitant des doggy bags pour avoir un second repas. Mais depuis peu, il s’est remis aux fourneaux. Il n’a pas succombé à la folie des Whole Foods ou des Trader Joe’s, et va au plus pratique : il fait ses courses dans le supermarché asiatique près de chez lui (210 $ par mois). “Du coup, je ne vais au restaurant que deux à trois fois par semaine maintenant (600 $ par mois).
Epargne
Pierre Duviak n’a pas toujours été aussi dépensier. “J’ai épargné. Je le faisais également à mon arrivée où j’arrivais à mettre 1.000 dollars par mois. Maintenant, je mets ce qu’il reste.” L’achat d’un appartement ou d’une voiture ne font d’ailleurs pas partie de ses projets. Il vit au jour le jour, et aimerait juste acheter une vache l’été prochain. What else ?

La Patrouille de France en tournée dans le ciel américain

Trente-et-un ans après sa dernière tournée en Amérique du Nord, la Patrouille de France se rend de nouveau outre-Atlantique pour célébrer le centième anniversaire de l’entrée en guerre des États-Unis dans la Première Guerre Mondiale.
Dix avions effectueront à cette occasion des vols de transit de la côte Est à la côte Ouest, avant de traverser à nouveau le pays jusqu’à New York. Démonstrations en vol, rencontres avec les patrouilles américaines et survols de monuments et lieux symboliques de la relation franco-américaine sont au programme de cette tournée qui durera un mois et demi, du 17 mars au 6 mai 2017.
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Parmi les temps forts: le 25 mars, elle survolera la Statue de la Liberté à New York; le 27, cela sera au tour de Washington DC (où elle participera aussi à une réception); du 7 au 9, elle sera à la base aérienne Maxwell dans l’Alabama, où elle rendra notamment hommage aux blessés de guerre français, dont certains seront présents sur place. La patrouille participera aussi à des meetings au Canada (Montréal, Québec City, Bagotville, Ottawa).
Point d’orgue de sa venue: la cérémonie officielle du centième anniversaire de l’entrée en guerre des États-Unis, le 6 avril à Kansas City (Kansas), en “symbole de l’amitié durable et de la fraternité historique qui lient les deux pays“, expliquent les organisateurs dans un communiqué.
Montée comme une opération d’envergure, la tournée va mobiliser plus de 70 aviateurs, pilotes, mécaniciens et personnel du soutien.
Programme aller complet :
17 mars: Départ de France
19 mars: Arrivée officielle à Bagotville, au Canada
25 mars: Survol de la Statue de la Liberté à New York
27 mars: Survol de Washington et réception à l’ambassade de France
1er-2 avril: Meeting à Melbourne (Floride)
3-4 avril: Meeting à Lakeland (Floride)
5-6 avril: Commémoration du centenaire à Kansas City (Missouri)
7 au 9 avril: Meeting du centenaire et rencontres avec des blessés de guerre français à la base aérienne Maxwell, à Montgomery (Alabama)

10 au 12 avril: rencontre avec les Blue Angels, patrouille de la marine américaine sur leur base de Pensacola (Floride)
12 avril : Survol des usines Trescal à Dallas (Texas)
13 avril: vol photo au dessus du Grand Canyon (Arizona)
13 au 16 avril : Airshow au dessus du Capitole à Sacramento (Californie), et vol photo au dessus du Golden Gate à San Francisco (Californie)

Programme retour complet:

17 au 18 avril: rencontre avec les Thunderbirds, patrouille acrobatique de l’US Air Force, sur leur base de Nellis (Nevada)

19 avril: Survol de l’académie militaire USAFA College à Colorado Springs (Colorado)
19 avril: Etape à la base aérienne de Scott (Illinois)

20-21 avril: Exercice d’entrainement TEI (Trilateral Exercise Initiative) avec l’armée de l’air américaine et britannique, sur la base aérienne de Langley (Virginie)
22-23 avril: Meeting à la base militaire Stewart Air National Guard Base à New York
28-29 avril: Participation au NATO Tattoo Festival, festival rendant hommage au commandement de l’OTAN de Norfolk (Virginie)
30 avril: Défilé et meeting à Ottawa au Canada
1er mai: Défilé et meeting à Montréal au Canada
2 mai: défilé à Québec au Canada

Georgia O’Keeffe dans toutes ses dimensions au Brooklyn Museum

Figure incontournable de l’art moderne américain, Georgia O’Keefffe est l’une des plus grandes peintres avant-gardistes du XXème siècle. Pendant plus de 60 ans, l’artiste a dessiné et peint la nature et les paysages des Etats-Unis, et notamment ceux du Nouveau-Mexique où elle passa la plus grande partie de sa vie.
Du 3 mars au 23 juillet, le Brooklyn Museum met en lumière la vie et l’œuvre de l’artiste dans l’exposition “Georgia O’Keeffe : Living Modern“. Une rétrospective séduisante et sincère de la carrière et vie personnelle de Georgia O’Keeffe. De ses premières œuvres à l’aquarelle jusqu’aux dernières toiles peintes dans son atelier du Nouveau-Mexique, l’exposition revient aussi sur les autres talents de la peintre.
Artiste polyvalente, Georgia O’Keeffe s’essayait aussi à la sculpture et le stylisme, créant ses propres robes au début de sa carrière. Conservées par l’artiste puis par le musée qui lui est dédié à Santa Fe, une bonne partie de ses créations accompagne l’exposition du Brooklyn Museum.
Georgia O'Keeffe
Mais la vie de Georgia O’Keeffe ne peut se raconter sans le lien intellectuel et amoureux qui liait l’artiste et son Pygmalion, Alfred Stieglitz. Véritable muse du photographe et marchand d’art, Georgia O’Keeffe l’épouse en 1924. Ce dernier propulse la carrière de la jeune femme. L’exposition présente plus d’une trentaine de clichés de l’artiste pris par le photographe, mais aussi par des artistes mythiques du XXème siècle, tels Andy Warhol ou Richard Avedon.
“Georgia O’Keeffe : Living Modern” se conclut en montrant l’influence considérable laissée par l’artiste après sa mort. D’Annie Leibovitz à Bruce Weber, nombreux sont ceux à être retournés sur les traces de l’artiste au Nouveau-Mexique et ailleurs.