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Camp de printemps en français à Austin: plus que quelques jours pour s'inscrire

À la recherche d’activités pour les enfants au printemps ? L’association Education Française Austin (EFA) organise son “Spring Camp” en français à l’école internationale Magellan du 13 au 17 mars.
EFA recommande aux parents intéressés de faire parvenir leur règlement avant le 23 février pour assurer une place. Le camp s’adresse au 4-8 ans et portera sur l’univers du jardin. Les enfants partiront à la découverte des plantes et des insectes loupes en main. Chansons, histoires et ateliers créatifs ponctueront le camp, qui se déroulera de 9am à 5pm. Prix: 230 dollars pour un élève de EFA, 275 dollars pour les non-EFA.

Soirée mode et escargots au Café Pinot à Los Angeles

Et si vous remplaciez vos jeans par des costumes trois pièces et des robes à paillettes, et que vous troquiez vos accessoires traditionnels par des bretelles et des bandeaux en perles? Le Café Pinot vous fait remonter le temps à l’occasion de la présentation du livre Capturing Fashion: Derujinsky (Glamourissime : Gleb Derujinsky, l’oeil de la mode), le jeudi 23 février à 6 pm.
Au travers de photographies savamment sélectionnées par Andrea Derujinsky, la fille du photographe, l’ouvrage revient sur ses années passées à shooter des mannequins, dont Ruth Neumann et Carmen Dell’Orefice. Gleb Derujinsky a marqué la photographie des années 60, offrant une vision avant-gardiste, exotique et souvent non conventionnelle.
En plus de la dédicace de l’album, les Angelinos pourront admirer quelques-uns des clichés du photographe, un véritable condensé de glamour, publiés dans les plus grands magazines de mode dont Harper’s Bazaar. Une vente aux enchères des photographies (collection parisienne) de l’artiste sera organisée. Les fonds collectés seront reversés à la Downtown Women’s Center, qui aide les femmes sans-abris.
Pour présenter l’adaptation en anglais de cet album comme il se doit, une dégustation de mets et vins est organisée. Les amateurs de gastronomie française goûteront aux tartes flambées, escargots, gougères et autres gourmandises sur fond de musique des années 50.

L’impressionniste Alfred Sisley à l’honneur au Bruce Museum de Greenwich

Le Bruce Museum de Greenwich expose jusqu’au 2 mai l’une des plus importantes rétrospectives consacrées à Alfred Sisley. Avec plus de 50 tableaux du peintre impressionniste, l’exposition “Alfred Sisley (1839-1899) : Impressionist Master” retrace le parcours du peintre, célèbre notamment pour ses paysages français.
Né de parents anglais, Alfred Sisley passa la majeure partie de sa vie en France. A 18 ans, il part faire ses études à Londres et découvre les œuvres des plus grands paysagistes anglais comme Constable ou Turner. De retour à Paris, il fait la rencontre de Monet, Renoir ou Bazille et adopte très vite le style du mouvement impressionniste.
Connaissant un véritable succès à la fin des années 1880, il peindra durant toute sa vie les villages qui bordent la Seine et la campagne française. Considéré comme l’un des premiers et principaux peintres de la lumière, Sisley fut encensé pour son style artistique mêlant l’influence des grands impressionnistes français à celle d’Hokusai et de l’art japonais.
Tout au long des mois de février et mars, l’exposition sera accompagnée de plusieurs conférences et interventions sur l’impressionnisme et l’artiste. L’exposition partira ensuite pour la France.

Gad Elmaleh fait rire ses fans (et les stars) au Carnegie Hall

Après plusieurs années de rodage dans des salles petites et moyennes, Gad Elmaleh s’est frotté, samedi 11 février, à un monstre: le Carnegie Hall.
Dans cette antre mythique, l’humoriste présentait “Oh my Gad”, son one-man-show en anglais revenant sur les travers les plus drôles et insolites de la société américaine.
Les taxis new-yorkais, le passage à la douane, Donald Trump, les touristes français, les accents toniques, le dating à l’américaine et surtout le trop connu PDA (Public Display of Affection), rien n’est épargné par le comique.
Gad Elmaleh a partagé avec le ton et les mimiques qu’on lui connait, son parcours d’immigré franco-marocain parti à l’assaut du rêve américain.


Pour l’occasion, de nombreux francophones avaient fait le déplacement et ont trouvé leur bonheur dans ses anecdotes. Apothéose ultime : en guise de rappel, l’humoriste a rejoué l’un de ses meilleurs sketchs. En se mettant au piano, il parodie les grandes divas de la soul en chantant dans un anglais volontairement inaudible et incompréhensible.
Un véritable succès pour l’humoriste, d’autant plus que le Carnegie Hall affichait “sold out” ce soir-là. En pleine Fashion Week, de nombreuses stars internationales sont venues applaudir le Français. Jessica Chastain, Sarah Jessica Parker, Julianna Margulies (The Good Wife) ou encore la créatrice de mode Diane Von Fürstenberg avaient leur place dans la salle, mais aussi Emmanuelle Alt (rédactrice en chef du Vogue Paris) ainsi que Cécilia et Richard Attias.
Autre invité de marque : l’humoriste américain Jerry Seinfeld a fait un bref passage sur scène pour saluer avec dérision son ami et protégé français. Et pour sa première partie, Gad Elmaleh avait laissé la scène libre à Ryan Hamilton. Le jeune comédien, grand habitué du “Late Show” de Stephen Colbert et des sketchs d’Amy Schumer, a donc raconté avec humour sa rencontre avec l’humoriste français avec qui il a déjà partagé plusieurs dates américaines.

Encore peu connu aux Etats-Unis, Gad Elmaleh semble avoir réussi son pari new-yorkais. Dès le 4 mars, il sera de retour à Los Angeles au Largo at the Coronet, pour un spectacle qui affiche déjà complet.

8 activités à faire quand il pleut à Los Angeles

Vous pensiez passer la journée à flâner à la plage avec vos enfants, ou vous aviez prévu un “hike” avec vos amis… Tous vos plans tombent à l’eau. La pluie, grande inconnue de cette année, s’incruste particulièrement cet hiver. French Morning vous aide à ne pas trouver le temps long.

8. Explorer des musées insolites
Museum of Broken Relationships4

Il n’y a pas que le Getty, le Lacma, le Moca ou le Broad à Los Angeles. A cette offre culturelle classique, préférez les petits musées originaux. Au Museum of Broken Relationships (6751 Hollywood Blvd, Los Angeles), vous revivrez les histoires d’anonymes racontant leur chagrin d’amour. On y trouve notamment deux prothèses mammaires qu’une femme s’était fait implanter pour plaire à son amoureux et que son corps n’a cessé de rejeter. Ambiance radicalement différente au Museum of Death (6031 Hollywood Blvd, Hollywood). Une salle est dédiée aux tueurs en série célèbres, la suivante à l’histoire funèbre: les suicides collectifs, les artistes décédés, les personnages historiques, les accidents de la route dramatiques ou les affaires célèbres comme celle d’O.J. Simpson. Vous aurez l’occasion de lire le rapport d’autopsie du président John F. Kennedy assassiné en 1963. Autre curiosité de la ville : The Bunny Museum (1933 Jefferson Dr, Pasadena) dans lequel Steve Lubanskil a rassemblé une collection de 33 000 figurines de lapins.
7.Se torturer l’esprit dans un “Escape game”
Escape-room
Que vous soyez seul ou en groupe, vous ne verrez pas le temps passer dans les “escape room”. Quel que soit le thème choisi, les joueurs doivent accumuler des indices disséminés dans la pièce, puis les combiner entre eux pour résoudre l’énigme qui leur permettra d’en sortir. Mais attention, vous ne disposerez que d’une heure pour y arriver. Vous aurez l’embarras du choix entre les univers proposés par Escape Room L.A à Downtown et Escape Hotel à Hollywood. Escape Room L.A, 120 E. 8th Street, Los Angeles.  Espace Hotel, 6633 Hollywood boulevard, Los Angeles.

6. Faire une partie de bowling

Highland park BOWL

Pour passer le temps, rien de mieux que la compétition. Direction le bowling, où la course au strike est lancée. Si vous aimez les ambiances vintage et les pizzas cuites au four à bois, optez pour Highland Park Bowl -le plus vieux bowling de Los Angeles- qui a su garder son charme d’antan. Et si vous n’avez pas dégommé toutes les quilles, vous pourrez vous consoler avec un des cocktails originaux de la maison. L’ambiance sera plus familiale (et typiquement américaine) chez All Star lanes, où vous ferez un bond dans les années 70. Le lieu, qui a conservé l’odeur nostalgique des chaussures de bowling, possède également des tables de billard et une salle de jeux vidéo. Highland Park Bowl, 5621 N. Figueroa St, Los Angeles / All Star lanes, 4459 N Eagle Rock Blvd, Los Angeles.

5. Se déhancher sur des patins

Moonlight-Rollerway

Vous ne pouvez pas faire plus kitch que le roller disco. Une fois que vous aurez chaussé vos patins à roulettes, vous pourrez vous prendre pour Hal, le père de “Malcom”, et vous déhancher sur “We’re the champions”. Ouvert depuis 1950, Moonlight Rollerway diffuse des tubes – house, disco, pop ou encore du hip-hop des années 90 et 2000 – qui vont vous entraîner sur la piste ovale. Certains habitués font d’ailleurs le show avec leurs chorégraphies. Faîtes juste attention au planning, certaines sessions sont réservées aux enfants, d’autres aux plus de 18 ans. Moonlight Rollerway, 5110 San Fernando Rd, Glendale.

4. Laisser libre cours à votre créativité avec la poterie
Bitter Rot Pottery LA

On ne vous demande pas de faire un remake de la scène langoureuse de Patrick Swayze et Demi Moore dans “Ghost”. La pluie battant contre les fenêtres, vous prendrez le temps de manier l’argile dans un des deux ateliers de Bitter Root Pottery. Une classe de céramique vous permettra d’évacuer vos envies artistiques refoulées, tout en prenant plaisir à se salir les mains. Et vous pourrez ramener votre oeuvre chez vous, même si votre vase est déséquilibré et inutilisable. Bitter Root Pottery au Beverly Grove (7451 Beverly Blvd., Los Angeles) et au Westfield The Village (6320 Topanga canyon blvd. suite 1630., Woodland Hills).

3.Apprendre à cuisiner comme les chefs
kitchen Foodstory cooking class

Pourquoi ne pas profiter de la météo maussade pour se transformer en véritable cordon bleu ? Les chefs d’Eatz s’adaptent à toutes vos envies, de la découverte de la recette d’une paella à la réalisation d’un “steakhouse” maison. Faites attention à ne pas basculer en “Recettes Pompettes” de Mr Poulpe, les cours étant savamment arrosés de cocktails et de vins. Si vous préférez la cuisine japonaise, il faudra faire appel aux virtuoses de Foodstory qui vous feront découvrir autre chose que les sushis. Après ces cours, les assaisonnements japonais n’auront plus de secret pour vous. Quel que soit votre niveau, vous serez un vrai chef en sortant! Promis!  Foodstory, 810 S. Spring Street, Los Angeles. EATZ, 612 N. La Brea Ave, Los Angeles.

2. Manger un bout au cinéma

amc dine in

Se faire une toile quand il pleut semble être une évidence. Mais pour ne pas faire comme tout le monde, allez dîner au cinéma. Le AMC Dine-in Theatres propose de vous faire déguster mets et vins en savourant la magie de “La La Land” ou en s’effrayant devant “Ring”. Si vous êtes au régime, il vaudrait mieux vous orienter vers un des deux cinémas vintage de la ville. AMC Dine-in Theatres, 13455 Maxella Av, Ste 280, Marina Del Rey. 
1. Se relaxer dans un des spas coréens de la ville

spa Los Angeles
Pour ceux et celles qui ont juste envie de prendre du bon temps, le spa est fortement recommandé. Mais pas n’importe lequel. Le quartier Koreatown compte nombre d’établissements avec bains, jacuzzis, saunas, espaces détente… On ne vous laissera pas le ventre vide, la plupart des spas disposent de restaurants coréens. Et si vous voulez pousser la relaxation, laissez vous tenter par un massage. Après avoir traversé Los Angeles sous la pluie, vous méritez bien ça. Liste non-exhaustive d’établissements : Natura Spa (3240 Wilshire Blvd, Los Angeles), Wi Spa (2700 Wilshire Blvd, Los Angeles), Olympic Spa , réservé aux femmes (3915 W Olympic Blvd, Los Angeles) ou Crystal Spa (3500 W 6th St, Suite 321, Los Angeles).

Discussion avec la PDG de Liaigre USA à New York

Dans le cadre de ses rencontres consacrées au luxe, la chambre de commerce franco-américaine de New York organise une discussion avec Thais Roda, CEO de Liaigre aux Etats-Unis, le 9 mars. Les places sont en vente.
Née en Espagne où elle a fréquenté le lycée français de Barcelone, Thais Roda est responsable du développement de la marque française d’architecture d’intérieur et d’édition de mobilier aux Etats-Unis. Avant de rejoindre le groupe Liaigre en 2013, elle travaillait déjà dans l’univers du luxe, notamment pour Pronovias, leader mondial des robes de mariées, et Marithe & François Girbaud.

Depuis sa création en 1985 à Paris, Liaigre est devenu une référence dans le domaine de l’artisanat et du design d’intérieur. La marque a ouvert des bureaux à Bangkok, Saint-Barthélemy, Londres et New York.

 

9 photos des Etats-Unis prises de l'espace par Thomas Pesquet

En mission pour six mois depuis le 17 novembre 2016 à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS), l’astronaute français Thomas Pesquet partage son temps entre la maintenance de la station et un vaste programme de recherches scientifiques.
Malgré cet emploi du temps chargé, le Français publie quotidiennement sur les réseaux sociaux ses photos de la Terre. De San Antonio à l’aéroport d’Hawaï en passant par le désert d’Arizona, cap sur les Etats-Unis avec ces neuf clichés pris par l’astronaute.
San Antonio, Texas


Houston, Texas


Dallas, Texas


Volcan Mauna Loa, Hawaï


Aéroport d’Honolulu, Hawaï


Champs irrigués en plein désert d’Arizona


Montagnes Rocheuses, des Etats-Unis au Canada


Champs enneigés du Midwest américain


Champs et montagnes du Midwest américain


En bonus, puisque la France nous manque

Miss Univers : "À New York, j'ai l'impression d'être dans un film"

Let me take a picture, please!” implore Iris Mittenaere aux nombreux photographes qui la mitraillent. Face à elle, la Statue de la Liberté. “C’est la première fois que je viens à New York, c’est complètement incroyable“, explique la jeune femme.
À 24 ans, la Française vient d’être sacrée Miss Univers à Manille, face aux plus belles femmes de la planète. Une première depuis 1953 pour une Française. Et parmi les contrats pub, les voyages et les nombreux cadeaux attribués à l’heureuse élue: une année à New York. Un rêve éveillé pour Iris Mittenaere, qui est logée dans un appartement luxueux avec vue sur Central Park, avec Miss USA comme colocataire.
J’aime bien l’énergie qu’il y a ici. Quand je marche dans la rue, j’ai l’impression d’être dans un film, c’est assez drôle“, commente Iris Mittenaere, entourée d’une dizaine de fans qui l’accompagnent pour cette excursion au large de Manhattan. Une pause bienvenue dans un emploi du temps ultra chargé et minuté.


Pendant cette année américaine, la jeune femme, étudiante en chirurgie dentaire en France, va devenir ambassadrice de Smile Train, une association qui offre une réparation chirurgicale sans frais aux enfants porteurs d’une fente labio-palatine dans les pays en développement. “L’aspect caritatif est beaucoup plus mis en valeur qu’avec Miss France et j’apprécie vraiment“.
La Lilloise adore cuisiner de bons petits plats mais pour le moment ses repas, pris sur le pouce, sont plutôt composés de hot dogs et de hamburgers. “C’est sympa mais la nourriture française me manque beaucoup, je rêve d’un croissant aux amandes!” confie Iris Mittenaere, qui avoue compenser en faisant beaucoup de sport. “On ne m’impose pas un régime mais je dois garder la ligne. En fait, je dois rester comme on m’a choisie“.

L’année dernière, en tant que Miss France, Iris Mittenaere représentait son pays à travers le monde. Un rôle qu’elle a pris très au sérieux et qu’elle compte bien continuer à tenir en tant que Miss Univers. “Je vais faire la promotion de la France même sans le vouloir, parce que je porte des vêtements français, parce que j’aime manger français, parce que j’aime mon pays et que j’en parle tout le temps. Quand on me parle insécurité, je réponds: ‘mais venez en France, venez voir, on est bien, c’est un super pays!“.
Sur le pont du ferry, et le visage fouetté par un vent glacial, Iris Mittenaert répond en direct aux questions de la chaîne ABC aux côtés de Miss USA. Elle enchaîne les sourires, les photos et les selfies, avec le sourire. Elle est vraiment dans un film.
 

Conseils de patron: Colas, le Français qui retape les routes américaines

L’entreprise Colas, spécialisée dans les travaux routiers, est numéro 2 du secteur aux Etats-Unis. La compagnie française qui s’est installée il y a 40 ans, est présente dans une vingtaine d’Etats, de l’Alaska à l’Ohio en passant par le Dakota du Sud. Son chiffre d’affaire nord-américain représente un quart de celui du groupe. Le marché pourrait être encore plus porteur dans les années qui viennent avec la promesse de Donald Trump de lancer un vaste programme de rénovation des infrastructures.
Jean Vidal est depuis trois ans le PDG de Colas aux Etats-Unis, dont le siège est basé à Morristown dans le New Jersey. Pour ce “Conseils de patron”, il nous raconte le BTP version américaine.
1/ S’adapter à la culture américaine
Il faut oublier le management à la française!”, insiste Jean Vidal. Aux Etats-Unis, la méthode dure et les pressions pour obtenir des résultats, ça ne marche pas, selon le patron de Colas. “La forme est très importante ici, il faut être toujours positif. Par exemple si un travail est mal fait, on dira: ‘c’est très bien mais peut être qu’on pourrait le faire différemment’“. L’entreprise de travaux routiers compte 6 000 salariés aux Etats-Unis, dont une vingtaine de Français seulement. “On reste toujours dans la maîtrise et il faut reconnaître que c’est plus vivable que la méthode française“.
2/ Remporter un appel d’offre américain
Sur la forme, cela fonctionne de la même manière aux Etats-Unis et en France: une publication d’appel d’offre, qu’on étudie et auquel on répond en proposant un tarif. “La grosse différence c’est qu’ici seul le prix compte. Il faut juste être le moins cher”, explique Jean Vidal. Pour être compétitif, Colas fait baisser sa facture en étant propriétaire d’une soixantaine de carrières de granulats, ce qui lui permet de disposer de ses propres ressources en matières premières. L’entreprise utilise aussi de plus en plus le recyclage de matériaux de démolition.

3/ Les ressources humaines : investir sur ses salariés
Une société de BTP comme Colas n’a pas le problème de turnover des start-ups, mais dans le secteur du bâtiment aussi, il faut savoir garder ses bons éléments. “On mise sur le long terme pour attirer les meilleurs, explique Jean Vidal. On n’offre pas un job, on offre une carrière“. L’entreprise française a choisi d’investir dans ses salariés pour les fidéliser: “On propose une université en interne pour garantir une formation continue à tous ceux qui désirent grimper les échelons“. Colas propose par ailleurs une assurance santé abordable pour toute la famille et une politique de salaire intéressante pour le bâtiment (deux à trois fois plus que le salaire minimum dans le secteur).
4/ S’adapter aux politiques nationales
Aux Etats-Unis, Colas se positionne sur environ 3 000 chantiers par an et répond aux appels d’offre des Etats fédéraux, des comtés et des collectivités locales, sans oublier les travaux privés comme des grandes surfaces ou la construction de lotissements. Si Washington passe très peu de commandes, c’est pourtant là que se jouent les grandes politiques de travaux publics. “Aux Etats-Unis, les routes sont en mauvais état et les 62 000 ponts sont déficients, car il n’y a eu aucun investissement en 20 ans“, explique Jean Vidal. Barack Obama avait lancé un grand programme de 550 milliards de dollars pour la rénovation des infrastructures et les deux candidats à la présidence avaient aussi fait des promesses en ce sens. “C’est Donald Trump qui a promis le plus, alors attendons de voir. Mais pour le secteur ce serait une bonne nouvelle“.
5/ Rester innovant
Etre une référence dans son domaine, c’est aussi proposer des nouveautés, comme Wattway, une route solaire développée par Colas en collaboration avec l’Institut national de l’énergie solaire. Après la Normandie, un site pilote a été inauguré dans l’Etat de Géorgie, à la frontière avec l’Alabama. “C’est une vision à long terme qui en est au début mais qui fait parler de nous, reconnaît Jean Vidal. On reçoit énormément de demandes mais pour le moment, on est en test“.
 

Best Baguette Chicago: les finalistes sont…

Les lecteurs ont parlé, en nombre: les finalistes du concours Best Baguette Chicago 2017 sont désormais connus. La grande finale, qui se déroulera le 16 février au Sofitel Chicago, est ouverte au public. Prenez vos tickets dès maintenant (50% de réduction pour les 100 premiers).
Sur place, le public (vous!) pourra voter pour élire la meilleure baguette, au terme d’une grande dégustation des produits de nos huit finalistes, le tout avec charcuterie et fromage à volonté (et un verre de vin inclus). Pendant ce temps, le jury d’experts incorruptibles goûtera, à l’aveugle, pour décerner le Grand Prix.
Le jury sera présidé par Jean Joho, le célèbre chef alsacien de Chicago (L’Everest), et composé de:

  • Chef Dominique Tougne (Chez Moi)
  • Chef Greg Biggers (Sofitel)
  • Chef Yves Roubaud (Shaw’s Crab House)
  • Chef Tim Foley (Bits of Swiss, Michigan)
  • Chef Chris Pandel (The Bristol)
  • Audarshia Townsend (food writer)

Et enfin, la liste tant attendue, les huit finalistes sélectionnés par le vote des lecteurs:

  • Bennison’s est une institution du North Shore, ouverte en 1938. La plus jeune représentante du clan familial, Jordana Downer, récemment diplômée de la French Pastry School, est la troisième génération de Downer à s’activer dans le fournil, aux côtés de son frère Guy et de leur  père Jory. En tenants de la pure tradition boulangère, ils s’activent au petit matin pour produire le pain frais qui a fait leur réputation. (Bennison’s, 1000 Davis St, Evanston IL et sur plusieurs marchés de la région).
  • La Boulangerie, fondée par Vincent Colombet, a désormais deux adresses à Chicago (915 W Belmont Ave à Lakeview et 1945 W Wilson Ave à Ravenwood). Parisien arrivé à Chicago par amour, Vincent Colombet, ancien de la tech, a d’abord créé une école de cuisine et entreprise de traiteur (Cook au vin) en 2008, avant de se lancer dans la boulangerie.
  • Floriole est l’enfant d’un couple franco-américain, Sandra et Mathieu Holl venus l’une de la Silicon Valley l’autre de Paris. Leur histoire boulangère et patissière a commencé sur le Green Market de Chicago, avant qu’ils n’ouvrent leur boutique en 2010 à Lincoln Park (1220 W. Webster Ave).
  • La Farine Bakery est née de la passion d’un ancien biologiste pour le pain. Rida Shahin s’est mis à la boulangerie pour tenter de retrouver le pain de son enfance au moyen-orient – et celui de sa femme, venue elle de Pologne. Après avoir décidé de faire de sa passion un métier, puis s’être formé au National Baking Center dans le Minnesota, le boulanger est d’abord devenu fournisseur de restaurants, avant d’ouvrir sa propre boutique. (2909 N. Milwaukee Ave).
  • La Fournette et son propriétaire, Pierre Zimmerman, arrivent à la compétition avec une solide expérience: l’homme est “Champion du monde de boulangerie 1996”. C’était du temps de sa carrière alsacienne, avant que Pierre Zimmerman et son épouse Michelle ne décident de vendre la boulangerie familiale de Schnersheim et de venir s’installer à Chicago, en 2009. Après avoir enseigné les secrets de son métier à la prestigieuse French Pastry School, Pierre Zimmerman est redevenu commerçant en ouvrant La Fournette, et en important à Chicago la tradition familiale.
  • Maison Parisienne est l’histoire de trois Parisiens qui décident de quitter la France pour tenter l’aventure américaine. Le trio composé d’Erwan Le Nan, Styven Charton et Audrey Naccache a ouvert en septembre 2016. Styven est le boulanger de la bande, formé notamment à l’école Ferrandi à Paris.
  • Baker & Nosh, c’est là aussi l’histoire d’une reconversion, celle de Bill Millholland, venu de la télévision. Après s’être formé à la pâtisserie et à la boulangerie, Bill Millholland a enseigné la cuisine, notamment au Cordon Bleu College of Culinary Arts, à Chicago. En 2012, il ouvre Baker & Nosh avec son associé Terry Groff. (1303 Wilson Ave, Uptown).
  • Hewn est la création de Julie Matthei et Ellen King. La première, Julie, s’occupe du business, c’est elle qui a conçu la superbe boutique tout en bois recyclé. Ellen est la boulangère en chef. Venue de l’Etat de Washington, elle a été formée à la Seattle Culinary Academy, avant de travailler dans plusieurs restaurants puis d’ouvrir Hewn, à Evanston (810 Dempster St. Evanston).

L’art du tatouage s’expose à la New York Historical Society

Des Amérindiens aux bikers, en passant par les matelots de James Cook ou encore le Président Theodore Roosevelt, le tatouage a su devenir un art universel et “mainstream”. Une pratique que la New York Historical Society a pris le pari d’explorer sur plus de 300 ans dans sa nouvelle exposition “Tattooed New York“.
Jusqu’au 30 avril, l’exposition mettra en lumière l’influence de New York dans le développement et la diffusion de cet art ancestral. Ses origines, l’évolution de ses techniques, ses moments de gloire et d’oubli, “Tattooed New-York” revient à travers plus de 250 œuvres et objets sur une histoire méconnue et parfois insolite.
On y apprend par exemple, que les premiers contrats passés entre Européens et Iroquois furent signés, non pas avec le nom des indigènes, mais en dessinant les symboles tatoués sur leur peau. Une dimension identitaire qui ne quittera finalement jamais le tatouage. Saviez-vous aussi que, pendant l’ère victorienne, le tatouage traversa toutes les classes sociales et connut un grand succès auprès de la gente féminine ?
L’exposition revient aussi sur la période d’impopularité de la pratique. A partir des années 1950, le tatouage est devenu dans l’imaginaire collectif l’affaire d’individus marginaux et de criminels. En 1961, la ville de New York interdit purement et simplement la pratique en raison des très nombreuses hépatites B générées. Levée en 1991, l’interdiction n’affecte pourtant pas la prolifération d’artistes tatoueurs underground.
L’exposition se clôt avec l’utilisation des tatouages comme moyen d’expression et comme marqueur d’une histoire personnelle et intime. Elle présente notamment une série de tatouages portés par les survivants du 11-Septembre.
 

Où trouver la presse française à New York ?

La presse française vous manque? Voici une liste des principaux endroits où la trouver à New York.
Chez les marchands de journaux
La boutique Magazine Café à Midtown dispose d’une centaine de titres de presse hebdomadaires et mensuels français, dans toutes les catégories: actualité, business, sport ou mode. Charlie Hebdo coûte par exemple 9,99$, Paris Match 6$. La liste complète des journaux disponibles et les formules d’abonnement sont consultables sur le site internet du magasin. Magazine Café (15 W 37th St). Ouvert du lundi au vendredi de 7am à 9pm et le samedi de 10am à 6pm.
A SoHo, direction SoHo News International, un marchand de journaux spécialisé dans la vente de publications internationales, qui propose à la vente la version hebdomadaire du Monde, Le Monde diplomatique, L’Express, Charlie Hebdo, Courrier international, Paris Match, Le Point, Point de vue, Ici Paris et Madame le Figaro. L’Express coûte 6,99$, Le Monde 3,80$. SoHo News International (186 Prince St # A), ouvert du mardi au samedi 24h/24, le dimanche de 6am à 1am et le lundi de 6am à 12am.

Casa Magazines, à Greenwich, est une petite boutique aux allures de caverne d’Ali Baba. Au milieu d’une montagne de journaux étrangers, plusieurs dizaines de journaux français, dont les hebdomadaires d’actualité Le Monde, l’Express, L’Obs, Le Point ou Paris Match. Les prix sont les mêmes que chez les autres marchands. Casa Magazines (22 8th Ave), ouvert du lundi au samedi de 6am à 12am et le dimanche de 6am à 11pm.

Au FIAF

Le French Institute Alliance Française (FIAF) de New York propose un très large éventail de journaux et de magazines français consultables sur place, à la Haskell Library. La liste complète des titres disponibles est accessible sur le site internet du FIAF. Une sélection encore plus large est disponible en version numérique, grâce à la plateforme Culturethèque. L’accès à la bibliothèque est réservé aux membres du FIAF. L’adhésion annuelle coûte 99$, 35$ pour les moins de 26 ans.


Sur internet avec Uni-Presse
L’association française Uni-Presse, dont la mission est de promouvoir la langue et la culture française dans le monde, offre un choix de plus de 650 titres de presse française sur son site internet, accessible en deux formules d’abonnement sur six mois ou un an, frais de port inclus. Uni-Presse propose notamment une formule d’abonnement annuel au quotidien Le Monde de 312 numéros pour 726,55€, soit 775,17$. L’association précise que les premiers numéros sont livrés sous 4 à 8 semaines.