Dans les coups de crayon de la fresque monumentale de Diane et Theodore – leur nom d’artistes -, les visiteurs découvrent l’expression de l’amour, l’érotisme et de la mythologie.
Situé au second étage du Pacific Design Center, la galerie Boîte Noire accueille pour la première fois aux Etats-Unis le travail de ces deux graphistes français. L’exposition dure jusqu’au vendredi 3 mars. Dans l’exposition “MythoErotics”, ils explorent les multiples formes de relations entre deux personnes.
Premier travail en commun des deux artistes, elle offre une fresque monumentale lyrique de 70m de long, en noir et blanc. Elle a été produite sous forme de papier peint, afin que le public puisse acquérir le segment de son choix.
Cette oeuvre transcrit l’amour entre la superficialité du sexe et la profondeur des mythes, évoquant les contradictions entre la liberté et l’enfermement, le chasseur et le traqué.
Graphiste et directrice artistique française, Diane est passée par l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Après avoir travaillé pour des agences de design et de publicité de prestige en Europe, elle s’est spécialisée dans l’identité des marques de luxe. Quant à Theodore, né à Boston, il a étudié le droit et la sculpture à Paris. Il est aujourd’hui reconnu pour ses dessins à l’encre et ses personnages en bois.
L'amour d'aujourd'hui à la galerie Boîte Noire de Los Angeles
Miami Open 2017: allez encourager les Français dès le 20 mars
Avis aux fans de Roger Federer. Fort de son succès à l’Open d’Australie, le tennisman suisse a confirmé sa participation au Miami Open 2017 qui se tiendra du lundi 20 mars au dimanche 2 avril.
Novak Djokovic, Stan Wawrinka, Rafael Nadal ou encore Andy Murray s’affronteront sur les terrains en dur du Tennis Center de Crandon Park. Chez les femmes, les redoutables sœurs Williams participeront aux festivités. Côté français, Gaël Monfils, Jo-Wilfried Tsonga, Richard Gasquet, Gilles Simon, Caroline Garcia ou encore Alizé Cornet seront de la partie.
N’attendez pas pour prendre vos places. Chaque année, l’Open Miami conclut une série de compétition en dur, avant les tournois de Monte-Carlo, Madrid, Rome ou Roland-Garros en terre battue.
Reagan et Gorbatchev s'invitent chez Albertine à New York
En plein délitement du régime soviétique, le dernier Président de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev rencontre Ronald Reagan, réélu à la tête des Etats-Unis, le 11 et 12 octobre 1986 à Reykjavik.
Le thème des discussions : le futur de leurs arsenaux nucléaires respectifs. Une véritable partie d’échecs que le journaliste Guillaume Serina décrypte dans son nouvel ouvrage Reagan/Gorbatchev, Reykjavik 1986, Le Sommet de tous les espoirs.
Le Français, fondateur de l’agence de presse France USA Media basée à Los Angeles, évoquera ce sommet méconnu avec le journaliste américain David A. Andelman (USA Today) le lundi 27 février à la librairie Albertine. Considéré par certains comme un succès diplomatique méconnu et, pour d’autres, comme une tentative ratée de mettre un terme à la compétition nucléaire entre les deux Etats, le sommet de 1986 reste un élément clé des relations internationales de la fin du XXème siècle.
Législatives 2017 : inscrivez-vous avant le 1er mars pour voter par correspondance
Vous ne pourrez pas vous déplacer au bureau de vote pour les législatives ? Pas de panique. Les Français de l’étranger pourront voter par correspondance postale pour élire leurs députés.
Pour ce faire, les votants doivent signaler par écrit à leur consulat leur intention de voter par courrier avant le 1er mars 2017. De plus, le Ministère des Affaires Etrangères rappelle aux citoyens français de prendre en compte les imprévus liés aux services postaux. Les intéressés devront donc s’y prendre suffisamment en avance pour être certains que leur vote soit pris en compte.
Pour rappel, aux prochaines législatives, les Français de l’étranger ont aussi la possibilité de voter par procuration, à l’urne ou par internet à condition d’avoir communiqué une adresse e-mail et un numéro de téléphone valides lors de leur inscription au Registre des Français établis hors de France.
Le documentaire "Screenagers" projeté au Théâtre Raymond Kabbaz
Quels sont les effets de l’omniprésence des technologies dans la vie des adolescents ? C’est l’une des questions auxquelles tente de répondre le documentaire humoristique “Screenagers”. Le Théâtre Raymond Kabbaz projette ce film qui a fait fureur aux Etats-Unis, mardi 28 février à 6:30 pm.
Réalisé par le médecin américain Delaney Ruston en 2016, ce documentaire parle de la génération des “screenagers”, une contraction de “screen” (pour écran) et de “teenagers” (adolescent). Au travers de témoignages d’adolescents, Delaney Ruston porte un regard scientifique sur le phénomène, mais aussi celui d’une mère de deux adolescents.
Selon les données présentées, un adolescent passe en moyenne 6h30 quotidiennement devant un écran quelconque, et ce, sans comptabiliser le temps pour les devoirs. Elle présente alors des études scientifiques qui ont prouvé que cet excès peut les affecter; tout en évoquant des pistes de recherche pour aider les parents. Ce documentaire amusant s’adresse autant aux adolescents qu’à leurs parents et aux professionnels de l’éducation.
Les "Jeunes avec Fillon" organisent un afterwork à New York
À neuf semaines du premier tour de l’élection présidentielle, le mouvement les Jeunes avec Fillon à New York organise un afterwork le mercredi 1er mars au concept store Public Factory à SoHo. Les curieux sont invités à venir échanger avec l’équipe tout en partageant un verre.
Le but: parler du programme du candidat Les Républicains. La soirée débutera à 7pm pour finir vers 10pm.
Pour assister à la soirée, les participants doivent s’inscrire via Facebook. Deux verres seront offerts par personne.
ISTP, la maternelle où tout est -vraiment- compris
(Article partenaire) Nous sommes prêts à beaucoup pour nos enfants, et notamment à investir dans une éducation de qualité, indispensable aujourd’hui. Mais quand nous faisons l’inventaire des frais que cela occasionne, on se pose des questions…
C’est la raison pour laquelle l’ISTP (International School of the Peninsula) propose l’école “tout compris”. Les frais de scolarité couvrent, notamment en maternelle, des services trop souvent facturés au prix fort. Pour les couples où les deux époux travaillent, la différence peut-être considérable et cette philosophie permet à l’école de fournir un projet pédagogique cohérent à tous ses élèves.
- En classes de maternelle (nursery et “pre-k”), les enfants sont accueillis toute l’année, y-compris pendant la plus grosse partie de l’été en “mini-camps”.
- Pour tous les âges, l’accueil est assuré de 7:30am à 6pm.
- Le coût de certaines activités sportives et artistiques (futsal, basket-ball, théâtre, chorale…) est pris en charge par l’établissement.
- Le coût des voyages scolaires pour les élèves de cycle 3 et de collège est également intégré dans les frais de scolarité
- Et même les iPads et les ordinateurs portables sont prêtés à chaque élève de cycle 3 et de collège et leur permettent d’intégrer toutes les facettes du numérique dans leurs apprentissages
Pour l’ISTP, l’école internationale de la Péninsule de Palo Alto, explique le directeur Philippe Dietz, “offrir ces services, c’est montrer que nous prenons en compte les besoins de toutes nos familles”. L’école, qui propose deux filières (mandarin-anglais et français-anglais), accueille désormais quelque 600 élèves, de la petite section de maternelle à la quatrième. En proposant la formule “tout compris”, le directeur espère ainsi “encourager les familles à inscrire leurs enfants dès la maternelle: ce sont des années cruciales pour le développement des compétences linguistiques, assure-t-il.
A l’ISTP, les journées des futurs bilingues évoluent au fur et à mesure qu’ils grandissent. En école maternelle, l’enseignement en français occupe 80% de leur temps scolaire (20% en anglais). Ensuite, la place de l’anglais augmente pour passer à 45% en CM2.
Quant aux iPads et ordinateurs, ils sont devenus des outils indispensables au développement des compétences scolaires du XXIème siècle et sont utilisés avec mesure et intention, et ce dès le plus jeune âge.
L’ISTP, homologuée par le Ministère de l’Education Nationale français, propose à ses élèves un programme scolaire international où les valeurs éducatives et culturelles des trois langues de l’établissement fonctionnent en symbiose. “East truly meets West” à l’ISTP.
Pour en savoir plus:
Le site de l’Ecole internationale de la Péninsule (ISTP)
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Première Guerre Mondiale: 1917 en question à College Station
Les révolutions russes, la généralisation du char d’assaut sur le champ de bataille ou encore l’entrée en guerre des Etats-Unis, autant d’événements qui ont fait de l’année 1917 un moment charnière dans l’histoire de la Première Guerre Mondiale.
Le mercredi 1er et jeudi 2 mars, la Texas A&M University de College Station organise un séminaire portant sur cette période décisive du conflit de 1914-18. Huit conférences seront proposées durant les deux jours. Elles aborderont notamment le cas des mutineries, la propagande de guerre, l’émancipation féminine ou encore l’implication progressive de l’armée américaine dans le conflit.
Des spécialistes de l’ensemble du pays feront le déplacement, mais aussi des universitaires français. Stéphane Audoin-Rouzeau, directeur d’études à Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) de Paris, racontera l’histoire de la canne de Claude Burloux. Sculptée sur le front et conservée par le paysan après la guerre, l’objet a une véritable dimension symbolique que l’universitaire tentera d’expliquer. Pour sa part, Nicolas Werth, chercheur au CNRS et spécialiste de l’histoire soviétique, reviendra sur les révolutions de 1917 en Russie et notamment le rôle des soldats dans le soulèvement.
Plutôt Gospel ou Strip-club ? Frédéric Beigbeder dans #SixInTheCity
Six questions à une personnalité française sur la culture américaine ou les Etats-Unis en général, un seul choix possible et dix secondes pour le justifier. Tel est le principe de #SixInTheCity, le nouveau format vidéo imaginé par French Morning.
Un contenu court, drôle et informatif inauguré par Frédéric Beigbeder. De passage à la librairie Albertine à New York en janvier, l’auteur présentait Manhattan’s Babe, l’adaptation américaine de son roman Oona et Salinger. L’ouvrage raconte l’histoire d’amour entre l’écrivain Jerry Salinger et Oona O’Neill, fille du plus grand dramaturge américain Eugene O’Neill. Débutée en 1940 à New York, leur idylle est perturbée par le départ de Salinger pour l’Europe en guerre. Pendant ce temps, Oona tente une carrière d’artiste à Hollywood. Loin de l’amour de sa vie, Jerry Salinger deviendra fou de jalousie en apprenant qu’Oona a épousé Charlie Chaplin en 1943.
Madeline Fontaine, la costumière de "Jackie", dans la lumière des Oscars
Isabelle Huppert n’est pas la seule Française à avoir les Oscars en ligne de mire cette année. Fraîchement récompensée à la dernière cérémonie des BAFTA Awards à Londres, la costumière Madeline Fontaine est elle aussi en lice pour la fameuse statuette dorée hollywoodienne.
Depuis la sortie du film franco-américano-chilien “Jackie” réalisé par Pablo Larrain, la costumière française est très sollicitée. Et pour cause, ses créations pour le long-métrage dédié à la légendaire “First Lady”, épouse de JFK, lui ont valu une pluie de nominations et de récompenses. Primée aux BAFTA Awards, aux Satellite Awards, et aux Critics’ Choice Movie Awards, Madeline Fontaine assistera à la prochaine cérémonie des Oscars où elle se verra peut-être récompensée pour la meilleure création de costumes.
Côté français, la créatrice a déjà été nommée sept fois par l’Académie des César. Elle en possède déjà deux sur sa cheminée et en gagnera peut-être un troisième pour ses costumes dans “Une Vie” de Stéphane Brizé lors de la prochaine cérémonie, le 24 février.
Quand on lui parle de ses récompenses, Madeline Fontaine explique qu’elle “ne travaille pas pour ça. C’est plutôt l’exigence de faire les choses au mieux, c’est un but en soi. Cela occasionne des choses positives. On ne peut pas dire que ce n’est pas important d’avoir la reconnaissance de ses pairs”.
Tournée principalement en France, aux studios de Saint-Denis, “Jackie” retrace les jours qui ont suivi l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy en 1963. Le long-métrage se centre sur la préparation des funérailles du Président et donc sur le deuil brutal de la Première Dame.
Pour “Jackie”, Madeline Fontaine a donc recréé les tenues de l’iconique First Lady, notamment le tristement célèbre tailleur rose Chanel porté le jour de l’assassinat de son mari, reproduit en plusieurs exemplaires pour les besoins du tournage. “C’était un joli projet. Un peu délicat aussi parce que travailler sur un film aussi fort, ancré dans la mémoire collective et dans l’histoire américaine, ça aurait pu être casse-gueule”, confie la créatrice.
Le monde du cinéma, Madeline Fontaine y baigne depuis plus de 30 ans. “Je ne viens ni de la couture, ni de la mode. Je viens des écoles d’art. Je suis arrivée dans le cinéma par chance (plutôt que par hasard). J’ai été appelée à aider une costumière sur “L’été meurtrier” en 1983. J’ai découvert un univers dans lequel je me suis dit que j’avais peut-être ma place à gagner. J’ai appris le métier. Je me suis formée auprès d’autres créateurs de costumes et j’ai fini par travailler en mon nom”, raconte Madeline Fontaine.
Dans les années 1990, la costumière rencontre le réalisateur Jean-Pierre Jeunet et crée les costumes pour “La Cité des Enfants Perdus” puis pour “Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain”. “Cela a tout de suite mis mon travail dans une autre dimension et dans une autre vitrine. Cette rencontre a été vraiment fondatrice et un moment clé”, explique Madeline Fontaine. Le réalisateur fera par la suite appel au talent de l’habilleuse pour ses long-métrages.
Jusqu’à “Jackie”, Madeline Fontaine a travaillé quasi-exclusivement sur des films français, mais son avenir américain la laisse perplexe. “Pour l’instant, je n’ai eu aucune proposition qui m’ait vraiment tenté. Ça peut arriver. Jusque-là, les productions américaines ne me connaissaient que de loin […] Si “Jackie” m’ouvre sur des choses intéressantes, sur un plus large éventail des possibles, tant mieux”.
Le 26 février, Madeline Fontaine se rendra donc à Los Angeles pour la 89ème cérémonie des Oscars. En marge de l’événement, la costumière a reçu de nombreuses invitations, notamment à UCLA pour une conférence avec les “costume designers” de l’année. “Même si je repars les mains vides, ces moments là sont forcément riches et intéressants“.
L’occasion aussi pour elle de mettre en lumière les métiers du cinéma, parfois dans l’ombre. “Je trouve que ces métiers sont souvent méconnus. Mais les difficultés qu’il peut y avoir à les pratiquer, la précarité de beaucoup d’entre nous, sont parfois ignorées. Les gens ne perçoivent que le côté visible de l’iceberg » explique la costumière qui préside aussi, depuis sa création, l’Association Française des Costumiers du Cinéma et de l’Audiovisuel (AFFCCA).
Jean-Michel Jarre au Radio City Music Hall pour son premier concert à New York
Il est peut-être l’un des plus grands compositeurs de musique électronique de son temps. Jean-Michel Jarre, connu dans le monde entier, entamera sa première tournée nord-américaine au printemps, et sera de passage à New York le samedi 20 mai. Si les places sont en vente depuis le 24 janvier, des billets sont encore disponibles.
Célèbre pour ces concerts titanesques dans des lieux aussi légendaires que la Cité Interdite à Pékin ou les pyramides de Gizeh, le Français investira cette fois le mythique Radio City Music Hall à Manhattan. Une première pour le compositeur français. En 50 ans de carrière, Jean-Michel Jarre n’a donné qu’un concert aux Etats-Unis. En 1986, pour le 25ème anniversaire de la NASA, l’artiste avait rassemblé plus de 1,3 million de spectateurs à Houston.
Nommé aux dernières cérémonies des Grammy Awards et des Victoires de la Musique, Jean-Michel Jarre a sorti “Oxygène 3” en décembre 2016. L’album studio rend alors hommage au tout premier opus du compositeur (intitulé “Oxygène”) révélé il y a tout juste 40 ans.
Plus tôt et après presque 10 ans d’absence, l’artiste avait fait son retour avec deux opus, sous le nom de “Electronica”, sortis en 2015 puis 2016. Elaborés quasi-exclusivement à partir de collaborations, les deux albums rassemblent les plus grands noms de la scène électro-pop internationale. Depeche Mode, M83, Sebastien Tellier, Hans Zimmer, Air ou encore Cindy Lauper ont enregistré un morceau avec l’artiste français. Même Edward Snowden est au casting de la chanson “Exit” dans laquelle des extraits d’un entretien avec le compositeur sont incorporés.
A 68 ans, le pape de l’électro semble toujours infatigable et n’est pas prêt de s’arrêter en si bon chemin. Dès l’été prochain, le compositeur sera de retour en Europe pour deux concerts au mois de juillet à Cracovie et Gdansk.
Le Prix FAEA 2017 initie sa campagne de crowdfunding
Chaque année, le Club 600, qui rassemble entrepreneurs et PDG francophones aux Etats-Unis, remet le Prix FAEA pour récompenser et encourager les jeunes entreprises françaises ou franco-américaines les plus prometteuses.
En vue de supporter la compétition et les vainqueurs, le French American Entrepreneurship Award (FAEA) propose à la communauté francophile de soutenir l’organisation via une campagne de crowdfunding. Des contreparties seront bien-sûr offertes aux donneurs en fonction des sommes versées. Les plus généreux recevront des sièges VIP, seront invités à un dîner privé ou encore auront leur vote dans le jury des demi-finales.
Depuis 2008, le Club 600 met en lumière des jeunes startups innovantes et méritants, implantées sur le marché américain. En 2016, l’entrepreneur Thomas Marchand avait été distingué par le prix pour sa jeune entreprise Biomodex, spécialisée dans l’impression 3D pour le secteur médical. Kenneth Schlenker avait quant à lui remporté la deuxième place pour sa start-up ArtList, une plateforme qui met en relation directe acheteurs et vendeurs sur le marché de l’art.