Sur East 4th Street se cache un tout nouveau restaurant de spécialités marocaines. Il est si bien caché qu’on peut passer plusieurs fois devant avant de remarquer son nom, Chouchou, écrit en fines lettres dorées.
Les propriétaires, Mario Carta et Antonin Brune, deux Français arrivés à New York il y a 17 et 8 ans, continuent sur leur lancée après avoir transformé le restaurant Casimir en Pardon My French.
« Je suis issu d’une famille de pieds-noirs, et tous les dimanches ma mère faisait du couscous, sourit Mario Carta, mais depuis que je suis à New York je n’ai jamais trouvé quelque chose qui me convenait, comme à la maison ». Se doutant bien qu’il n’était pas le seul nostalgique, il a donc créé ce lieu à l’ambiance branchée.
Tagine d’agneau, langouste, végétarien, couscous kefta ou royal: les plats arrivent dans une vaisselle directement venue de Casablanca et sont accompagnés de plusieurs hors-d’oeuvres de saison. « Chouchou est une destination, confie Mario Carta, le lieu est un peu caché, petit, intime, comme une bulle dans l’East Village ».
C’est d’ailleurs un quartier auquel Antonin Brune et Mario Carta sont très attachés. Ce dernier confie que « le coin est ouvert sur le monde, cosmopolite, et je crois que c’est le seul quartier qui a encore son authenticité new-yorkaise. J’adore cette partie de la ville. C’était tout à fait logique d’installer Chouchou ici ».
Mario Carta et Antonin Brune ne sont pas prêts de faire une pause. Ils préparent l’ouverture d’un autre restaurant, le « Nobody’s Perfect » qui, lui, promet un voyage en Italie.
Le 8 janvier 1935, Vernon et Gladys Presley donnaient naissance à Elvis, frère jumeau de Jesse Garon, un fils mort-né. Installée dans une pauvre maisonnette surnommée « Shotgun House », la famille y a vécu une dizaine d’années, avant de partir tenter sa chance 170 kilomètres au Nord, à Memphis, dans l’Etat voisin du Tennessee.
En ville, l’image du King est omniprésente, que ce soit sur le site de la foire de Tupelo où il vint donner deux concerts à ses débuts, en 1956 et 1957, ou chez «
Impossible de ne pas trouver trace du chanteur dans les rues de Memphis. Mais s’il faut ne retenir qu’une adresse, « 








