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L’Apéro Silicon Valley fait trinquer les francophones de l'hôtellerie

L’Apéro San Francisco, rendez-vous des professionnels francophones de l’hôtellerie et de la restauration, s’exporte dans la vallée.
L’Apéro Silicon Valley investira Rosie McCann’s, un pub de San Jose, le mercredi 25 janvier pour sa deuxième édition. La soirée de lancement avait attiré une cinquantaine de francophones à Mademoiselle Colette, une boulangerie pâtisserie du centre-ville de Menlo Park, le 22 septembre dernier.
L’aventure « L’Apéro » commence il y a 18 mois, au Jasper’s Corner Tap and Kitchen du Serrano Hotel de San Francisco. « On était cinq », se souvient Pierre Bee. Dans son travail de consultant pour Standard Textile, Pierre Bee n’arrêtait pas de « croiser des francophones, dans le secteur de l’hôtellerie, qui ne se connaissaient pas. »
Animé par « le goût de connecter les gens » autour des savoir-faire du vin, de la restauration et de l’hôtellerie, le Français assure que « L’Apéro » est avant tout un état d’esprit : « L’idée est d’apprendre à connaître les gens avant de dégainer sa carte de visite. L’aspect social est très important. Ce n’est pas un événement pompeux, on souhaite vraiment garder l’esprit et l’ambiance relax d’un apéro. »
Les métiers de l’hospitalité à l’honneur
« L’Apéro, c’est une façon plus conviviale de faire du networking », ajoute Delphine Le Devehat, organisatrice de l’événement dans la vallée où elle s’est installée en 2012. En fondant My French Cellar, une entreprise qui déménage la cave à vins des expatriés, la Française a constaté que « dans la Baie, il y a ceux qui travaillent dans la Tech et ceux qui bossent dans les métiers de la gastronomie et de l’hôtellerie ».
Pour encadrer le concept de l’Apéro, qui se décline désormais à Los Angeles , La French American Hospitality and Gastronomy Association (FAHGA) vient de voir le jour. Le rendez-vous, entièrement gratuit, aura lieu tous les deux mois dans Silicon Valley. 

Le 29 janvier, les musées de Los Angeles seront gratuits

Un jour à marquer d’une pierre blanche dans votre agenda culturel : le dimanche 29 janvier, 31 musées de Los Angeles et des environs ouvriront leurs portes gratuitement au public.
Fruit d’un partenariat avec Metro, l’événement Museum Free-for-All encourage les locaux à explorer les musées et à arpenter la ville en transports en commun pour se déplacer de l’un à l’autre.
Sans débourser un cent, les participants pourront admirer la collection du Natural History Museum ( de 9:30 à 5 pm), du Pasadena Museum of California Art (de 12 à 5 pm), des musées d’art contemporain réputés comme le LACMA (de 10 am à 7 pm) et le MOCA (de 11 am à 5 pm), ainsi que découvrir la féérie du Descanso Gardens (de 9 am à 5 pm). Il ne vous reste plus qu’à préparer votre liste de favoris et à vous organiser.
Les musées participants : Annenberg Space for Photography, Armory Center for the Arts, Autry Museum of the American West, The Broad, California African American Museum, California Science Center, Columbia Memorial Space Center (admission gratuite le samedi 28 janvier et non le dimanche), Craft & Folk Art Museum, Descanso Gardens (tickets requis), Fowler Museum at UCLA, Frederick R. Weisman Museum of Art at Pepperdine, Getty Center, Getty Villa (tickets requis), Hammer Museum, Japanese American National Museum, Kidspace Children’s Museum, Laguna Art Museum, La Brea Tar Pits and Museum (tickets à retirer sur le site), La Plaza de Cultura y Artes, Los Angeles County Museum of Art (LACMA), The Museum of Contemporary Art, Los Angeles (MOCA), Museum of Tolerance, Natural History Museum of Los Angeles County (tickets à retirer), Orange County Museum of Art, The Paley Center for Media, Pasadena Museum of California Art, Pomona College Museum of Art, Santa Barbara Museum of Art, Skirball Cultural Center (premiers arrivés, premiers servis), Sunnylands et Zimmer Children’s Museum.

Fêtez la chandeleur avec French Morning et BZH

Vous aimez les crêpes. Nous aussi! Pour fêter la chandeleur, ce jeudi 2 février, on fait les choses en grand avec une soirée crêpes organisée avec les amis de BZH-NY, les Bretons de New York.
La soirée sera aussi l’occasion de découvrir Boucherie, ouvert le mois dernier dans le West Village. Le restaurant peut accueillir plus de 300 personnes: amenez vos amis, mais ne tardez pas à réserver ici (en mentionnant “Chandeleur”). Les crêpes seront faites par deux experts: Dolores Rio, fondatrice de La Maison Bretonne (Westchester) se chargera des galettes de sarrasin, et Olivier Balavoine des crêpes sucrées.
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Boucherie est un restaurant français traditionnel au coeur de West Village. Le chef, Jérôme Dihui, un ancien de Pastis, offre une carte bistro classique et bien sûr les steaks cuits sur le grill au feu de bois. Le bâtiment, l’ancien théâtre Circle Repertory Theater, offre un cadre spectaculaire.

Cidre fourni par Aval, cidre artisanal.

Cet événement est organisé en partenariat avec La Ruche,  qui est un incubateur de tendances sur le marché new-yorkais. 

Un concert caritatif avec David Serero pour Surgeons of Hope à New York

Le “bariton crooner” David Serero va donner de la voix pour la bonne cause, le 30 janvier au National Opera Center of America.
Surgeons of Hope (SoH), association soeur de La Chaîne de l’espoir en France, organise une concert caritatif autour du chanteur, connu pour sa collaboration avec Jermaine Jackson notamment. David Serero chantera des extraits des “Noces de Figaro”, du “Barbier de Séville”, “Carmen” et “Tosca” notamment. L’artiste, qui aime se jouer des genres, sortira également des airs de Broadway de son chapeau.
Surgeons of Hope vient en aide aux enfants atteints de différents problèmes au coeur en Amérique centrale. Elle a fêté ses quinze ans en 2016.

Pourquoi dit-on "le Queens" quand il faut dire "Queens" ?

Certains de nos lecteurs nous l’ont rappelé maintes fois: on ne dit pas “le Queens”, mais “Queens”.
Conversations, médias, guides touristiques: cette première appellation est pourtant très répandue dans le langage courant. Mais grammaticalement, c’est une erreur. Les Américains disent “Queens” et non “The Queens”.
En réalité, le Bronx est le seul borough de New York qui appelle un article, et cela s’explique par une raison historique. Le nom “Bronx” provient du nom de la rivière Bronx, dénommée ainsi par Jonas Bronck, un immigrant suédois qui fut le premier à coloniser le territoire en 1639. “Ils ont nommé le borough du Bronx d’après la rivière, c’est pour cette raison que le borough s’appelle Le Bronx (the Bronx River en anglais) et non Bronx”, expliquait en 2015 l’historien du Bronx Lloyd Ultan sur NY 1.
Alors, existe-t-il une raison historique, linguistique ou syntaxique qui explique que les francophones ajoutent un article lorsqu’ils parlent de Queens ? Les linguistes interrogés par French Morning n’ont pas de réponse précise.
Il se pourrait bien que les francophones fassent un calque syntaxique sur la construction “dans le Bronx”, étant donné que les noms “Bronx” et “Queens” possèdent un nombre similaire de syllabes. L’erreur est peut-être simplement due au fait qu’on envisage Queens comme un quartier. “L’usage est fait de nombreuses exceptions, conclut la linguiste. On dit ‘en Haïti’ mais ‘au Honduras’, ‘en Arles’ et ‘en Avignon’ mais ‘à Marseille'” explique Isabelle Collombat, professeure à l’Université Laval.
Marie-Hélène Côté, elle aussi professeure à l’Université Laval, observe que l’usage des articles définis est très différent en français et en anglais. Ce type d’écart n’est donc pas rare. “J’ai fait mon PhD au MIT. J’ai toujours dit ‘au MIT’, mais d’autres disent ‘à MIT’ et je ne vois pas de raison de décider que les uns ou les autres ont raison, même si l’anglais dit ‘at MIT’. Dans la même logique, je n’insisterais pas autant sur l’aspect ‘fautif’ d’un usage français qui semble fréquent dans le cas de ‘le Queens’.”
“Si l’usage ‘le Queens’ s’impose, je n’y vois pas vraiment de problème. De la même façon que d’autres langues peuvent bien emprunter des noms de lieu en français sans reprendre la structure française à l’identique”, poursuit-elle.

Pour Nicole Côté, professeure à l’Université de Sherbrooke au Québec, les francophones ne commettent en réalité aucune erreur. Elle remarque que l’expression “le Queens” supprime le substantif “arrondissement”, mais que les locuteurs l’accordent tout de même avec ce substantif, qui est masculin. “Le Queens est un arrondissement, comme le Bronx, explique-t-elle. La pertinence de l’utilisation du déterminant ne réside pas dans le nombre de syllabes, mais dans la fonction/nature du mot  –qui est un nom, avec lequel doit s’accorder le déterminant.”
Bref, vous l’aurez compris, cette question est loin de faire l’unanimité. Quoi qu’il en soit, ne laissez pas cette querelle linguistique vous empêcher de profiter des plaisirs de Queens  –ou du Queens.
 

Divorce des couples internationaux à New York: comment ça marche ?

(Article partenaire) Si divorcer est une étape difficile, la dimension internationale d’une famille est un élément de complexité supplémentaire qui exige la maîtrise de plusieurs systèmes juridiques. Les explications d’Hélène Carvallo, avocat au Barreau de New-York et d’Anne Carole Plaçais, avocat au Barreau de Paris.

Quel juge saisir ?

En France, le Juge aux Affaires Familiales du Tribunal de Grande Instance est compétent pour l’intégralité des procédures relatives à la famille : divorce, responsabilité parentale, pensions alimentaires.

A New York, les questions liées aux enfants —custody, visitation—ou aux obligations alimentaires child support, spousal support— sont examinées par la Family Court, ou, dans le cadre d’un divorce, par la Supreme Court.

Compétence territoriale :

Le juge compétent pour prononcer le divorce des époux ne l’est pas forcément pour statuer sur les enfants ou les obligations alimentaires.

Ainsi, le Juge français, qui applique la réglementation européenne, est compétent si la résidence habituelle des époux (pour le divorce), des enfants (pour la responsabilité parentale), ou de l’une des parties (pour les obligations alimentaires) est fixée en France ; à titre subsidiaire, il peut s’estimer compétent pour prononcer le divorce de deux Français ; voire même de façon résiduelle quand l’une des parties seulement est de nationalité française.

A New-York, c’est la résidence qui est le critère d’attribution, que ce soit pour le divorce, pour les pensions alimentaires, ou pour les mesures relatives à l’enfant, dès lors que l’enfant y a résidé dans les six mois précédents la saisine et que l’un des parents y vit toujours.

Quand les juges français et new-yorkais sont saisis simultanément et qu’ils se considèrent chacun compétent, le principe général est que le premier juge saisi conserve le dossier.

Loi applicable :

S’il se reconnaît compétent, le Juge new-yorkais applique sa loi.

A l’inverse, le Juge français applique la loi étrangère du lieu de la dernière résidence commune des époux, de celle de l’enfant, ou de la résidence du créancier d’une obligation alimentaire.

Exceptionnellement, la cour de cassation a jugé qu’il pouvait appliquer la loi française aux mesures provisoires décidées en cours de divorce.

Différences procédurales

En France, les époux peuvent divorcer par consentement mutuel, sans juge, à condition de s’accorder sur l’ensemble des conséquences du divorce.

A défaut, la procédure contentieuse se déroule en deux étapes :

1/ Après l’audience de conciliation, le magistrat fixe les mesures provisoires concernant les enfants, les pensions alimentaires, l’attribution du domicile conjugal.

2/ Quand il prononce le divorce, le juge entérine ou modifie les mesures provisoires, ordonne la liquidation du régime matrimonial, répartissant le patrimoine des époux selon la loi choisie dans leur contrat de mariage ou, à défaut, selon celle de l’Etat ils ont fixé leur première résidence commune (si c’est en France, la communauté réduite aux acquêts) ; il fixe éventuellement une prestation compensatoire au bénéfice de l’époux qui souffre d’une disparité dans ses conditions de vie, liée au divorce.

A New-York, le divorce, contested ou uncontested, commence avec l’introduction d’un summons with notice ou summons and complaint devant la Supreme Court.

Le juge peut fixer un child support, un temporary ou post-divorce spousal support, ainsi qu’un distributive award, équivalent de notre prestation compensatoire, selon des règles strictes.

En l’absence de prenuptial ou postnuptial agreement, les règles de l’Equitable Distribution s’appliquent, chacun des époux conservant ses biens propres et les biens communs étant partagés équitablement suivant 14 critères prévus par la loi.

Et les enfants ?

Tant le juge français que le juge new-yorkais recherchent ce qui est le plus conforme à l’intérêt de l’enfant.

Si l’exercice conjoint de l’autorité parentale est la règle en France, c’est l’inverse à New-York, la legal custody étant attribuée le plus souvent au parent qui vit avec l’enfant, avec le risque de voir l’un des parents exclu de la vie de l’enfant.

Si la résidence de l’enfant, physical custody, reste majoritairement attribuée à la mère, la résidence alternée, shared custody, se développe, pour permettre à l’enfant de vivre avec ses deux parents.

Quant au droit de visite et d’hébergement, il est classiquement fixé un week-end sur deux, éventuellement une soirée en semaine, et la moitié des vacances scolaires.  Il peut être suspendu ou médiatisé, en présence d’un tiers, en cas de violence.

Enfin, la France comme les Etats-Unis ont ratifié la convention de la Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants qui interdit à tout parent de modifier la résidence de l’enfant sans l’accord de l’autre parent ou du juge.  En cas d’enlèvement,  une procédure de retour rapide de l’enfant est mise en place.

Exécuter une décision de justice étrangère :

Si les Etats-Unis exécutent facilement les jugements français dans le respect de la Comity Doctrine, une procédure spécifique dite procédure d’exequatur, est nécessaire en France, le juge vérifiant que :

  • Il reconnait la compétence du juge new-yorkais,
  • L’ordre public est respecté (par exemple, la France considère que la gestation pour autrui autorisée aux Etats-Unis, est contraire à l’ordre public),
  • L’action n’est pas frauduleuse.

Pour contacter:
Hélène CARVALLO
420 Lexington Avenue – suite 2834
New York New York 10170
Tel : (1) 929-259-2110
[email protected]
faan-law.com
Anne-Carole PLAÇAIS
16, rue de Bruxelles 75009 Paris, France
Tél. : +33 (0)6 88 52 15 76 ou +33 (0)1 40 16 10 05
[email protected]
faan-law.com

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Amance Pélissier, stagiaire à San Francisco avec 2.250 dollars par mois

French Morning plonge dans le porte-monnaie d’Amance Pélissier, stagiaire dans la finance à San Francisco. La jeune femme nous parle de son budget mensuel pour survivre au coût de la vie de la Fog City.

En stage de trois mois en analyse financière pour une entreprise française, Amance Pélissier s’est d’abord vue proposer un salaire de stagiaire parisien de 1.500 € brut. « J’ai commencé à regarder les loyers et je me suis vite rendu compte que ce n’était pas suffisant pour vivre à San Francisco. » À quelques jours de traverser l’Atlantique pour retourner en France, la jeune femme de 24 ans fait les comptes.

Entre son salaire en euros et son loyer en dollars, la pétillante demoiselle s’emmêle un peu les pinceaux : « Je n’ai pas ouvert de compte aux États-Unis, pour trois mois ça ne valait pas le coup ». L’été dernier, quand elle commence à regarder les appartements en colocation, elle fixe la barre à 1.500 dollars de loyer mensuel. « Je ne trouvais rien à ce prix-là près du Financial District où je travaille. C’est très compliqué de vivre seule à San Francisco. Il faut compter plus de 3.000 dollars par mois pour un studio bien placé. »

Recettes
Amance Pélissier gagne 2.160 euros net par mois, ce qui équivaut à 2.250 dollars. « Tout le monde peut s’en sortir à San Francisco avec mon salaire à condition de ne pas faire d’écarts », explique la stagiaire qui confie avoir fait une croix sur les soins de beauté et les spectacles trop onéreux. Pendant son séjour à San Francisco, elle ne voulait pas puiser dans ses économies car le remboursement de son prêt étudiant l’attend à son retour en France.
Dépenses
Son plus grand poste de dépense est son loyer : 1.400 dollars par mois, « ce qui équivaut à 60 % de mon salaire ». Amance Pélissier a fait le choix de s’éloigner de son bureau (45 minutes de transport) pour vivre avec des colocataires avec qui elle a eu « tout de suite un très bon feeling ». « Je vis avec six Français dans une grande maison de 185 m2 avec jardin, entre Balboa Park et West Portal. On a une vraie vie de famille. »

Au loyer, se rajoutent les charges : gaz, électricité, eau et internet, qu’elle estime à 70 dollars par mois. « Les frais se diluent bien car on est sept et je suis arrivée à un moment où on ne chauffait pas ». Pour remplir le frigo, la Française estime dépenser 300 dollars par mois.

Ses colocataires ont l’habitude de se faire livrer les courses par Safeway mais la Parisienne va toute de même « acheter des fruits et légumes au petit marchand d’à côté ». « Comme pour le reste, on partage toutes les dépenses alimentaires que l’on inscrit sur l’application Splitwise. On pourrait dépenser moins notamment en sélectionnant des produits différents mais ce n’est pas évident de changer les habitudes de chacun », confie-t-elle.

Face à ses autres dépenses incompressibles tels que le transport (84 dollars la Clipper Card mensuelle) et de téléphone (68 dollars pour un abonnement international), Amance Pélissier a pris le risque de ne pas avoir d’assurance médicale.

Elle fait très attention à ne pas trop dépenser en sorties : « on ne trouve pas de pinte de bière en dessous de six dollars tips inclus. Alors on prend l’apéro à la maison ! ». Adepte de Yoga, elle va à Yoga To The People, des cours hebdomadaires où les participants versent ce qu’ils veulent. « Les sorties culturelles coûtent chères, le cinéma peut vite être hors de prix : j’ai payé 17 dollars la dernière fois. Par contre, les musées sont gratuits le premier mercredi du mois. »

Miami chausse les baskets le 29 janvier pour le marathon

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Avis aux coureurs de tout poil. Le 29 janvier, plus de 25 000 coureurs auront six heures pour terminer les 26 miles du 15eme marathon de Miami. Pour les plus téméraires, le record à battre est de 2:12:22 établi par le Kenyan David Ruto en 2003.
Le site ouvrira dès 4:15am, pour un top départ donné à 6am au niveau du 601 Biscayne Blvd, avec une after party jusqu’à 1pm. Les spectateurs sont évidemment les bienvenus.
Les coureurs moins entrainés peuvent se consacrer au semi-marathon principalement axé sur Macarthur Causeway et Miami Beach ou encore au “Topical 5K”. Cette course, longue de 5 kilomètres se déroulera le samedi 28 janvier à 7:30pm avec un départ sur Watson Island.

Pourquoi les présidents américains prêtent-ils serment sur la Bible ?

La scène est plus qu’exotique, c’est une bizarrerie totalement incompréhensible pour un expatrié français élevé dans le respect de la laïcité qui impose une stricte séparation entre les Eglises et l’Etat.
Le lundi 21 janvier 2013, Barack Obama a posé la main gauche non pas sur une mais sur deux Bibles au moment de prêter serment  ! Et Donald Trump ne dérogera pas à cette tradition «  biblesque  » le 20 janvier prochain quand il prononcera à son tour le fameux «  I do solemnly swear…  ».
Pourtant, pas la peine de chercher dans la sacro-sainte Constitution américaine, l’usage de la Bible n’y est mentionné nulle part. L’article II, section 1, clause 8 se contente de préciser la formule que le candidat élu doit répéter pour être officiellement investi. Une formule qui, au passage, ne se termine pas par «  So help me God  », mais c’est une autre histoire.
Rien dans la Constitution, tout dans la tradition
L’usage de la Bible pendant la cérémonie d’investiture est tout simplement une tradition lancée par George Washington, le premier président américain. En 1789, il était allé jusqu’à embrasser le livre saint. Depuis, l’usage a perduré. A quelques exceptions près.
Pour sa première investiture en 1901, Theodore Roosevelt s’est contenté de lever la main droite. Vraie volonté de déroger à la tradition ou simple oubli  ? Il était au beau milieu d’une sortie camping en famille quand il a appris la mort du président en exercice William McKinley et a dû le remplacer au pied levé. Après l’assassinat de JFK, Lyndon Johnson avait aussi prêté serment dans la précipitation : c’était à bord d’Air Force One et il aurait utilisé un missel catholique. Plus rebelles, les présidents John Quincy Adams and Franklin Pierce ont eux choisi de jurer sur un livre de droit, en signe de fidélité à la Constitution. Mais on était alors au début du XIXe siècle…
Truman, Eisenhower, Nixon et donc Obama, tous sont allés jusqu’à jurer sur deux Bibles en même temps. Mais pour laisser une trace dans l’Histoire, chaque président adapte la tradition en choisissant son exemplaire du livre saint  : une Bible de famille ou une Bible célèbre. C’est là qu’interviennent les experts de la Bibliothèque du Congrès comme Mark Dimunation qui veille depuis 20 ans sur la collection de livres rares. «  On nous a déjà demandé dans le passé de fournir une liste des Bibles avec une valeur historique que nous pourrions prêter pour cette cérémonie d’investiture. Parce qu’il ne faut pas se tromper de symbole  : la toute première Bible imprimée aux Etats-Unis est une pièce historique importante mais elle est écrite en langue Algonquian par exemple», glisse-t-il.
Le Jour J, si le futur président a choisi un ouvrage qui appartient aux archives officielles, toutes les précautions sont prises. «  Avant de quitter la Bibliothèque du Congrès, l’ouvrage est examiné pour vérifier qu’il est en état d’être sorti de nos réserves. Puis il peut être placé dans une boîte en plexiglas si la météo n’est pas bonne. Et on se charge de la livraison pour que le livre reste le moins longtemps possible dehors  », liste Mark Dimunation. Qui précise travailler main dans la main avec les services secrets.
Pour le symbole, Barack Obama avait utilisé la Bible d’Abraham Lincoln et celle de Martin Luther King. Quel exemplaire Donald Trump va-t-il choisir pour le 20 janvier  ? C’est encore un mystère. Et ne comptez pas sur Mark Dimunation pour vendre la mèche avant l’heure, l’affaire est bien trop sérieuse.

CommunicoTool, l'app qui vainc les troubles du langage

« L’iPad ne peut pas servir qu’à jouer et à regarder des vidéos », s’exclame Frédéric Guibet.
L’entrepreneur français de 40 ans a créé CommunicoTool, une application pour tablette qui « aide et assiste les personnes de tous âges qui souffrent de troubles du langage »
De l’autisme à l’accident vasculaire cérébral, « 8 % de la population mondiale a eu, a, ou aura, des troubles du langage dans sa vie », déplore le fondateur normand. L’app permet de transformer en quelques secondes des photographies d’objets en pictogrammes. Une voix dit alors le nom de l’objet, permettant à l’utilisateur de communiquer avec son entourage. À travers différents modules, le patient peut ainsi évoquer la douleur ou encore exprimer un ressenti. 
« L’idée est de photographier l’intégralité des objets du quotidien pour faire des demandes simples. Pour les enfants autistes, les parents ont la possibilité d’enregistrer leur propre voix. » 
Un combat personnel
Frédéric Guibet n’est pas un entrepreneur dans l’âme. CommunicoTool est le fruit de son combat, celui d’un père qui apprend que sa petite fille de 8 ans, Reïnnah, est atteinte d’autisme. « J’ai voulu créer un système de communication pertinent et abordable financièrement car je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas d’équivalent sur le marché » Tout commence en 2011. Alors qu’il est neuropsychologue, il reprend une formation en programmation informatique appliquée au médical à l’Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) de Caen.
Après un passage à Normandie Incubation, Frédéric Guibet fonde la start-up en novembre 2012 et le premier prototype de l’application voit le jour un an plus tard. En plus de son équipe de huit personnes en France, le Caennais collabore depuis mars 2015 avec Julie Laurent aux États-Unis. 
Basée à San Francisco, l’ancienne directrice des relations presse chez Viadeo découvre CommunicoTool dans un article de presse il y a deux ans alors qu’elle vient d’apprendre que sa fille aînée est autiste. « C’est un beau projet. Je suis passée du monde un peu surfait de Viadéo à un projet qui fait la différence ! »
La jeune pousse a décroché le prix Medstartup organisé par Business France et la fondation Galien, à New York, le 27 octobre dernier. Après leur passage à New York, Frédéric Guibet et Julie Laurent ont participé à l’Abilities Expo de San Jose, fin novembre. « La France n’est pas aussi avancée sur les technologies de l’assistance. Les Etats-Unis est le pays où on doit réussir avant tous les autres », affirme le fondateur.
Déjà 150 établissements de santé, dont le Brooklyn Autism Center, ont installé ComunicoTool sur les tablettes de leurs patients. Pour le moment, la petite entreprise est en pleine opération de crowdfunding avant de créer, en février 2017, sa filiale américaine.

RIOT L.A revient faire pouffer de rire Los Angeles

Et si rire faisait partie de vos bonnes résolutions pour 2017 ? Rien de plus facile avec RIOT LA. Lancé en 2012, cet événement accueille des têtes d’affiche de la comédie et des artistes qui ne resteront pas longtemps anonymes dans des lieux éclectiques, du jeudi 19 au dimanche 22 janvier.
Mettant les projecteurs sur la comédie alternative, ce festival propose de découvrir des univers différents. Après avoir conquis Netflix, l’humoriste d’origine sino-vietnamienne Ali Wong fera s’esclaffer la salle comble du Theatre at Ace Hotel; quand Mel Brooks divertira la foule du Microsoft Theater lors d’une conversation hilarante, qui suivra la diffusion de son film “Blazing Saddles” (“Le shérif est en prison”). D’autres artistes devraient faire sensation durant ce week-end dédié à l’humour : Felipe Esperanza, Dr Katz Live ou The New Negroes avec Mike Eagle et Baron Vaughn.
Au total, ils seront 147 à se produire au L.A Live et dans les salles de Broadway pour offrir un melting-pot de stand-up, comédies musicales et performances.

"Déjà?!", le show en français qui se moque du temps qui passe

Trente ans, cheveux noirs coupés au carré et yeux rieurs, Alix Morris parle avec beaucoup d’entrain de son spectacle à venir.
“Déjà?!” est un one woman show que la jeune femme a co-écrit avec un ami, Guillaume Roper-Sirvent. Un spectacle à propos du temps qui passe. Pas vraiment un sujet comique. “Ça dépend comment on l’aborde“, répond Alix Morris. “30 ans, c’est souvent l’âge où on prend conscience qu’on commence à ressembler à nos parents, à parler comme eux, et même ce qu’on a toujours critiqué chez eux! Et c’est souvent assez drôle!“. D’ailleurs la jeune femme s’est beaucoup inspirée de sa propre famille pour monter son spectacle.
Mariée à un Américain, Alix Morris vit à New York depuis trois ans. Une ville pour laquelle elle avait déjà eu un coup de foudre il y a dix ans au cours d’un voyage scolaire. “Ici, il y a quelque chose qui force à l’audace. Tout le monde nous porte et nous encourage et si on rate, ce n’est pas grave“.
Alix Morris a commencé le théâtre en France. Dans sa ville d’adoption, elle a couru les castings avant de se lasser et de passer à l’écriture. En plus de la préparation du spectacle, elle mène des études comportementales et sociologiques pour une entreprise française.
Pour la jeune comédienne, ce spectacle seule-en-scène sera une première qu’elle aborde avec beaucoup de philosophie: “Est-ce que cela fait peur d’imaginer que les gens ne me trouvent pas cela drôle? Si je m’arrête à ça alors je ne ferai jamais rien! Il faut se lancer!”, répond-elle
“Déjà?!” sera joué les 19 et 21 janvier à Hellphone, un speak easy de Bushwick lancé par deux Français. “Il faut passer par une cabine téléphonique pour entrer. À l’intérieur, ce sera ambiance cabaret“. Si la plupart des places ont déjà été vendues, Alix Morris et son co-auteur cherchent déjà de nouvelles dates pour répondre à la demande.