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À Miami, des Français contre l'esclavage des enfants

Audrey Decker et son époux Thibault ne sont pas du genre à faire les choses à moitié.
Après une inauguration réussie au siège des Nations Unies à New York, ils s’apprêtent à installer leur exposition Street Art for Mankind (SAM) à Miami, dans le quartier de Little River, du 10 au 20 février.
Leur ambition: réunir les meilleurs artistes de rue internationaux pour dénoncer l’esclavage des enfants dans le monde, quelle que soit sa forme. “Grâce notamment à l’action du Prix Nobel de la Paix Kailash Satyarthi, l’esclavage des enfants a diminué de 30%, soit 78 millions de personnes, depuis 2000. Il y a eu de grands progrès, mais c’est comme les épidémies: si vous ne mettez pas la pression, ça revient. Il faut continuer. Si on poursuit l’effort, on peut réussir à l’éradiquer“, affirme Audrey Decker.
Venu à Miami en 2009 dans le cadre de l’expatriation professionnelle de Thibault Decker, le couple a créé une agence de communication et d’événementiel Wasabiz, bien connue des Français de Miami. Une collaboration avec Kailash Satyarthi, Prix Nobel de la Paix 2014, connu pour son action contre le travail des enfants, va créer “un déclic“. “On voulait faire quelque chose avec plus de sens que ce qu’on voyait dans le monde corporate”, raconte Audrey Decker. Son mari avait organisé des expositions avec des artistes de rue, notamment en Pologne, et la paire savait qu’elle voulait renouveler l’expérience. “Ça avait du sens d’utiliser l’art de rue pour les enfants“.
Pour le couple Decker, SAM est désormais un projet à temps plein – “on ne peut pas le faire à moitié !“. “Nous avons le statut de non profit, poursuit Audrey Decker. C’est un mouvement grassroots. Chacun se dépasse pour lui“.
À Little River, ils prévoient une exposition géante en plein air qui redonne un souffle nouveau à la technique fétiche des Surréalistes dans les années 1930 : le cadavre exquis.
Une trentaine d’artistes évolueront chacun dans leur espace sans visibilité sur l’œuvre de leurs confrères et créeront 65 pièces murales, formant ainsi un labyrinthe dans lequel les visiteurs pourront déambuler.
Le but de cet évènement: de mettre aux enchères les œuvres pour récolter des fonds qui seront reversés à la fondation de Kailash Satyarthi. Ce dernier sera d’ailleurs présent lors de l’inauguration vendredi 10 février.
Organiser une telle exposition Miami a du sens: c’est un lieu emblématique dans le monde du street art, notamment grâce au quartier de Wynwood, véritable repaire pour l’art urbain. L’envers de la carte postale est moins glamour. En effet, le Sud de la Floride est également la troisième plateforme américaine en matière de trafic sexuel…

Photo@streetartmankind
Photo@streetartmankind

Plusieurs journées thématiques sont programmées. Le samedi 18 février sera dédié à la France avec « Joie de vivre, en référence à l’espoir que nous voulons redonner à tous ces enfants », explique Audrey Decker. Des ateliers interactifs et classes d’art, notamment animées par l’artiste français Lyes sont annoncées pour ce jour-là. « C’est bien plus qu’une exposition de street art. Notre évènement est une grande célébration de l’enfance et de l’espoir qui l’accompagne. SAM s’adresse aussi bien aux passionnés d’art qu’aux familles. »
Les prochaines expositions auront lieu à Paris, Sao Paulo, Dubai et Seoul jusqu’en 2021.
Photo@streetartmankind
Photo@streetartmankind

Un atelier pour enfants avec l'auteure Marion Bataille à Coral Gables

Dans le cadre de sa tournée aux Etats-UnisMarion Bataille sera à la librairie Books and Books de Coral Gables le samedi 4 février à 11:30am. Illustratrice de formation, la jeune femme est une pionnière du livre pop-up et travaille régulièrement pour de grands magazines.
Lors de sa visite, Marion Bataille proposera un atelier pour enfants en français et en anglais en lien avec son ouvrage AOZ. Objectif: apprivoiser l’écriture via le découpage et le collage typographique. Les enfants pourront alors élaborer leur propre livre avec leur nom calligraphié.
Marion Bataille en profitera pour présenter aussi sa méthode, son parcours, son univers. Les curieux pourront poser des questions et échanger avec l’illustratrice.

Des dragons à LA pour le Nouvel an chinois

2017 sera l’année du coq de feu. Et pour la fêter, c’est une parade de dragons et de costumes traditionnels qui va déambuler dans Chinatown, le samedi 4 février.
Organisée par la Chinese Chamber of Commerce of Los Angeles, la 118e édition de la Golden Dragon Parade partira de Hill St et Temple St à 1pm, remontera sur Hill jusqu’à Bernard Street, avant de redescendre jusqu’à Broadway pour arriver à Cesar Chavez/Broadway St.
Sur le rythme des tambours, cymbales et des pétards, les flotteurs et fanfares défileront dans Chinatown, devant des milliers de spectateurs, ce qui en fait la plus importante manifestation culturelle du Sud de la Californie. Outre la culture chinoise, la parade célèbre le nouvel an lunaire, le jour férié le plus célèbre pour la communauté asiatique (1,5 million de personnes dans le Sud de la Californie).
La fête ne s’arrêtera pas là. La Chinatown Central Plaza sera animée par les démonstrations de kung-fu, de musiques traditionnelles, les tournois de ping-pong. Les participants pourront profiter d’ateliers pour enfants (origami, peinture faciale…), de food-trucks et des brasseries locales présentes.

Un gala "Mille et une Nuits" pour la FIPA à Miami

“Mille et une Nuits”. Tel est le thème du gala 2017 de la FIPA, l’association de promotion de l’enseignement français à Miami.
Le rendez-vous aura lieu le 25 février à la Résidence consulaire. Les tickets sont en vente jusqu’au 21 février. FIPA (French International Program Association) gère les programmes français de cinq écoles publiques de la ville (Coconut Grove ElementarySunset ElementaryGW Carver Middle SchoolISCHSISPA).
Le gala permettra de lever des fonds pour financer les missions de l’association, comme la formation des enseignants, l’achat de matériel pédagogique et l’organisation d’évènements notamment.

San Francisco célèbre le centenaire de la mort de Rodin

Le 17 novembre 1917, Auguste Rodin meurt à Meudon, à l’âge de 77 ans. Alma de Bretteville Spreckels, qui fit cadeau du musée Legion of Honor à la ville de San Francisco en 1921, rencontra le sculpteur dans son studio à Paris en 1915, et commença à collectionner ses oeuvres.

A l’occasion du centenaire de la mort de l’artiste, “Auguste Rodin: The Centenary Installation” retrace la carrière du maître en une cinquantaine de sculptures en marbre ou en bronze et moulages, issus de la collection permanente du musée. La particularité de cette exposition, qui se tient jusqu’au dimanche 9 avril, est de ne présenter que des oeuvres réalisées du vivant de Rodin.

Un apprentissage difficile

L’exposition se veut très didactique, avec de nombreux panneaux explicatifs et s’organise logiquement de façon chronologique. La première salle, dédiée aux oeuvres de jeunesse, retrace les difficultés rencontrées par Rodin dans son apprentissage: très myope, c’est un élève peu brillant. Il se montre toutefois doué pour le dessin. Il tente par trois fois la concours d’entrée aux Beaux-Arts, sans succès. Ses choix déroutent ses contemporains, comme en témoigne “L’homme au nez cassé”, qui est loin des canons de beauté de l’époque.

Rodin passe plusieurs années chez le sculpteur Carrier-Belleuse, et voyage en Italie. La reconnaissance de son travail arrive enfin en 1877, avec “L’Age d’Airain”, une statue qui rend hommage à “L’esclave mourant” de Michel-Ange. Rodin a déjà 37 ans. Il est accusé d’avoir créé son moule directement sur son modèle, car les détails sont saisissants de vérité. Il répond aux critiques en créant des oeuvres aux proportions plus grandes que nature, prouvant qu’il sculpte bien ses moules: son “Saint Jean-Baptiste” est dépeint marchant et parlant, une révolution à l’époque. Rodin utilise différents produits chimiques pour mettre en valeur ici la rondeur des mollets ourlés de vert, là les saillies mordorées des abdominaux. Le gouvernement lui achète l’oeuvre, Rodin obtient enfin la reconnaissance qu’il espérait.

L'Age d'Airain
L’Age d’Airain

Saint Jean-Baptiste
Saint Jean-Baptiste

La consécration d’un artiste prolifique

La deuxième salle est celle de la consécration: on y trouve, entre autres, “Le Baiser” et “Les trois ombres”. La relation tumultueuse entre Rodin et son élève la plus brillante est brièvement évoquée à travers deux bustes: un moulage en plâtre de Camille Claudel réalisé par Rodin en 1880, et une tête de bronze du maître créé par son élève et muse.

Camille Claudel par Rodin
Camille Claudel par Rodin

Rodin par Camille Claudel
Rodin par Camille Claudel

Grande absente de l’exposition, et pourtant omniprésente, “La Porte de l’Enfer” est le point de départ de nombreux chefs d’oeuvre. Jamais terminée du vivant de Rodin, “La Porte de l’Enfer” est une commande de l’Etat: Rodin doit réaliser une porte monumentale pour un futur musée d’arts décoratifs à Paris. Entre 1880 et 1900, Rodin va modeler plus de 220 personnages. Certains finiront par devenir des sculptures indépendantes: “Le Penseur”, dont l’une des sept sculptures réalisées du vivant de Rodin se trouve au Legion of Honor; “Les Trois Ombres”, qui surmontent “La Porte de l’Enfer” et qui occupent une place de choix dans la salle Rodin du musée, ou encore “Le Baiser”.

Le Penseur
Le Penseur

Le Baiser, avec Les Trois Ombres en arrière-plan
Le Baiser, avec Les Trois Ombres en arrière-plan

Une renommée internationale

Rodin continue d’exécuter des commandes officielles: la ville de Calais lui demande de représenter le sacrifice de six notables de la ville, qui se livrèrent aux Anglais en 1346, pour épargner le reste de la ville. Dans la dernière dédiée à l’exposition, des miniatures des “Bourgeois de Calais”, réalisées en même temps que les originaux, sont exposées. On apprend que Rodin aimait sculpter ses personnages nus avant de les habiller, comme en témoigne le moulage d’un des bourgeois dont la jambe est visible sous sa bure.

Les Bourgeois de Calais
Les Bourgeois de Calais

Détail du moulage d'un des Bourgeois de Calais
Détail du moulage d’un des Bourgeois de Calais

A l’Exposition universelle de Paris de 1900, Rodin expose ses oeuvres dans un pavillon qui lui est consacré. Des milliers de visiteurs les découvrent, lui assurant une gloire internationale. Il commence à diversifier ses matériaux, et s’intéresse au marbre. Sont exposés un visage de Victor Hugo, que Rodin admirait beaucoup, et une allégorie de “La Nature”, sous la forme d’Eve Fairfax, une Anglaise qui lui servit de modèle de 1901 à 1909.

Eve Fairfax
Eve Fairfax

Le centenaire de la mort de Rodin sera célébré durant toute l’année, avec une succession d’expositions, outre celle-ci: deux artistes contemporains, Urs Fisher (22 avril-9 juillet) puis Sarah Lucas (15 juillet-1er octobre), viendront éclairer les oeuvres de Rodin de leurs créations; et du 14 octobre 2017 au 28 janvier 2018, vingt tableaux de Klimt, dont on fêtera aussi les cent ans de la mort, seront exposés.

La Silicon Beach, nouvelle Mecque de la réalité virtuelle

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Le casque sur les yeux, armé de deux contrôleurs, nous voilà plongés dans la peau d’Iskender, un prince en quête de la “fleur d’immortalité”, navigant à 360 degrés, au milieu des esprits d’un monde oublié fantasmagorique. L’objectif: capturer des pétales virtuels contenus dans des créatures magiques qui dansent autour de nous, tout en se laissant porter par une musique envoutante, inspirée du compositeur Paul Dukas.

Création du studio parisien Innerspace, spécialisé dans la réalité virtuelle, “Firebird” mêle  musique, chorégraphie, narration et jeu. “C’est une nouvelle forme de divertissement qui se développe. Ce que l’on appelle la Virtual Reality (VR) experience. A mi-chemin entre le film et le jeu interactif”, explique Marc Jackson.

Ce business angel franco-américain est le fondateur de Seahorn Capital Group, un accélérateur de start-ups européennes, basé à Venice, spécialisé dans le domaine des contenus de réalité virtuelle et augmentée (VR/AR). Innerspace est l’une des jeunes pousses prometteuses avec lesquelles travaille Marc Jackson. 

“J’aide plusieurs entreprises européennes – françaises, allemandes, suisse … – à atteindre le “niveau supérieur”, en établissant des bureaux et holdings aux Etats-Unis, afin qu’elles puissent y construire des relations stratégiques dans l’industrie du VR/AR  (notamment parce que le fait d’être implanté aux Etats-Unis est souvent perçu comme un gage de sérieux), explique Marc Jackson. Mon but est aussi de les aider à lever des capitaux auprès de Venture Capitalists américains. En Europe, il n’y a pas beaucoup de VC qui soient prêts à investir massivement dans les entreprises de contenu de VR/AR”.

Détecter les tendances en avance

A Los Angeles, en revanche, les capitaux affluent pour financer ce domaine en plein essor dans la Cité des Anges. En 2014, le rachat d’Oculus (une start-up basée à Irvine, spécialisée dans le domaine de la réalité virtuelle) par Facebook, pour 2 milliards de dollars, a marqué un véritable tournant. “Grâce notamment à l’influence d’Hollywood, Los Angeles est actuellement la ville leader dans le domaine du contenu de VR/RA, estime Marc Jackson. Son avance va probablement se confirmer et s’étendre petit à petit à d’autres disciplines que le divertissement, comme l’architecture et l’immobilier”.

Implanté en plein coeur de la Silicon Beach de LA, où sont présents tous les géants de la Tech (de Google à Facebook en passant par Snapchat), Marc Jackson partage ses locaux avec la multinationale française Havas. Baptisé “Havas 18”, ce bureau a été ouvert en 2013 “dans le but d’être pro-actif dans de nouveaux domaines en plein développement comme celui de la VR”, raconte Thomas Jorion, responsable de la stratégie et de l’innovation.

“Nous faisons de la recherche universitaire, travaillons avec des start-ups, des VC. Notre but: détecter avec 18 mois d’avance, les nouveaux sujets qui émergent, les comprendre et les activer en aidant les marques avec lesquelles nous travaillons à comprendre  ce qu’elles peuvent faire avec ces nouveaux outils”. Havas a créé d’autres bureaux de ce type à Seoul et Tel Aviv. Aux Etats-Unis, le choix de Los Angeles a été une évidence. “LA, c’est un marché-test, très centré sur le consommateur. Mais c’est surtout la convergence de la Tech, du contenu et de la culture”.

Isabelle Huppert, une "reine du cinéma" à Santa Barbara

Denzel Washington, Jeff Bridges, Viola Davis, Emma Stone, Casey Affleck, Michelle Williams ou encore Ryan Gosling: la 32e édition du Santa Barbara International Film Festival (SBIFF), qui aura lieu du 1er au 11 février, accueillera du beau monde.
Toutefois, lors de la présentation du programme, le directeur exécutif a tenu à souligner que l’événement ne serait autre que la venue d’Isabelle Huppert : « Cela fait plusieurs années que nous rêvions de la faire venir, indique Roger Durling. Selon moi, elle représente la reine du cinéma mondial. Elle est l’essence même de ce qui se fait de mieux, sans avoir besoin d’Hollywood. J’espère que le public mesure la chance que nous avons de l’accueillir».
Récemment récompensée lors des Golden Globes, l’actrice française recevra le mercredi 8 février un nouveau prix,  le « Montecito Award », pour son interprétation dans le film « Elle ». La soirée lui sera entièrement dédiée, à l’Arlington Theatre. « Nous évoquerons sa carrière, son travail, ses projets et sa vision du cinéma américain. Ce sera une conversation ‘intime’ avec les 2 000 spectateurs.»
Isabelle Huppert suivra ainsi les traces d’autres comédiens hexagonaux honorés par le passé à Santa Barbara, dans d’autres catégories, à l’image de Jean Dujardin, Bérénice Béjo, Julie Delpy, Adèle Exarchopoulos ou Omar Sy.
Comme lors de l’édition 2015, le réalisateur franco-américain Damien Chazelle, omniprésent grâce au succès de son film « La la land », devrait quant à lui être sur le tapis rouge le mardi 7 février, lors de la soirée consacrée aux réalisateurs.
Dernier grand rendez-vous avant les Oscars, le SBIFF à la réputation de couronner à l’avance les acteurs en lice pour la prestigieuse statuette américaine.
Reste à savoir pour Isabelle Huppert si cette « tradition » se confirmera le 26 février, lors de la 89e cérémonie des Academy Awards.

8 choses à savoir pour passer pour un pro devant le Super Bowl

La 51ème édition du Super Bowl se déroulera le dimanche 5 février, au NRG Stadium de Houston. Elle opposera les New England Patriots, vainqueurs de la conférence américaine (AFC), aux Falcons d’Atlanta, vainqueurs de la conférence nationale (NFC).
Evénement sportif de l’année aux Etats-Unis, il donne lieu à de nombreuses “watch parties” où chacun y va de son commentaire sur le match et (surtout) sur ses coulisses. Alors, que vous soyez fan de foot US ou non, voici quelques infos stratégiques qui vous aideront à faire sensation.
1. « C’est seulement la troisième fois que Houston accueille le Super Bowl, la quatrième fois pour le Texas. »
Quand on connait l’amour des Texans pour le football américain, avec leurs stades tous plus immenses les uns que les autres, on est en droit de se dire que cela ne fait pas beaucoup. Sur cinquante éditions, Houston a été la ville hôte des Super Bowls VIII et XXXVIII. La quatrième fois fut au Cowboys Stadium de Dallas en 2011. Pour comparaison, la Nouvelle-Orléans et Miami détiennent le record avec dix organisations chacune.
2. « C’est la meilleure attaque face à la meilleure défense. »
Les Patriots n’ont encaissé, en moyenne, que 15,6 points par match pendant la saison régulière alors que les Falcons ont, quant à eux, marqué 33,8 points par match soit un total de 540 points (huitième meilleure performance de l’histoire). Ça promet une belle opposition.
3. « Est-ce qu’il y a un responsable qui vérifie si les ballons sont bien gonflés maintenant ? »
Les Patriots de Tom Brady étant de la partie, il est probable que l’affaire du “Deflategate” soit au cœur des débats. Pour mémoire, un scandale avait secoué la NFL en janvier 2015, quand on avait découvert que le quarterback star avait utilisé des ballons (volontairement) dégonflés, lors de la finale de conférence, pour qu’ils soient plus faciles à capter. Il a clamé l’ignorance, mais la controverse lui a coûté quatre matches de suspension au début de la saison. Toujours est-il que Tom Brady disputera, à 39 ans, son 7eme (et probablement dernier) Super Bowl (un record). Et, en cas de victoire, “TB12” serait le premier quarterback à gagner cinq fois le trophée Lombardi.
4. « Quelle seront les pubs de Sneakers, Intel et Wix ? »
Tout le monde sait que le Super Bowl est également (surtout ?) un évènement publicitaire. Avec 112 millions de téléspectateurs aux USA en 2016, le Super Bowl est la cible privilégiée des annonceurs, qui redoublent d’inventivité pour proposer des spots publicitaires plus incroyables les uns que les autres. Pas plus mal quand on sait que les prix de diffusion se négocient aux alentours de 5 millions de dollars les 30 secondes. Cette année, en diffusant des teasers la semaine précédant le match, Sneakers Intel et Wix font déjà monter la pression
https://www.youtube.com/watch?v=-nM32jrBITA
https://www.youtube.com/watch?v=nTw7eten1no


5. « Ils auraient dû garder Beyonce pour cette année plutôt que l’an dernier »
Originaire (et icône) de Houston, nul doute que cela aurait été très spécial de voir “Queen Bee” faire son show à domicile. La NFL aurait peut-être pu y penser et l’inviter cette année plutôt que l’année dernière où elle officiait aux côtés de Coldplay et Bruno Mars. A la place, on aura Lady Gaga, originaire de l’Upper East Side de Manhattan…
6. « Il y a cinquante ans, le billet pour le Superbowl ne coûtait que $12
Grosse inflation du prix des billets en cinquante ans. Pour assister au premier Super Bowl, le 15 janvier 1967 à Los Angeles, il fallait débourser la modique somme de 12 dollars. Aujourd’hui, selon USA Today, le prix moyen du ticket vendu sur le site StubHub.com est de $6 000. Un record !
7. « Le Super Bowl est le deuxième jour ou l’on consomme le plus de nourriture aux Etats-Unis après Thanksgiving. »
Qui a dit que le sport faisait maigrir ?
8. « Chaque année, le trophée Lombardi est réalisé à la main par Tiffany & Co et coûte la bagatelle de $12 500. »
A chaque Super Bowl, la NFL prévoit deux trophées dans le cas où le premier serait abîmé lors de la célébration.
Et pour être certain de profiter du match, French Morning vous fournit gratuitement le rappel des règles.

Cassoulet War: la troisième édition aura lieu le 20 février à New York

Tremblez! Cassoulet War fait son retour à New York, et ça va faire du bruit!
Le 20 février, pour la troisième année consécutive, la marque D’Artagnan, qui fournit les grandes tables américaines en canard et autres délices, organise une bataille entre chefs autour d’un des plats les plus consommés en France: le bon vieux cassoulet. Il serait d’ailleurs de plus en plus populaire aux Etats-Unis.
Ce rendez-vous est l’occasion de déguster les meilleurs plats au canard et haricots, tout en faisant une bonne action puisque l’argent récolté sera reversé à Action contre la Faim.
Et comme le cassoulet, ça donne soif, la dégustation des différentes recettes sera accompagnée par des vins du Sud-Ouest: Madiran, Cahors, Armagnac…
Vingt-cinq chefs participeront à la compétition qui s’étend cette année aux cuisiniers de Boston, Chicago, Philadelphie et au New Jersey. Alors qui pour détrôner le vainqueur de la dernière édition, Pierre Landet de Félix Restaurant? En compétition cette année: Hervé Riou de Naturally Delicious à Brooklyn, Laetitia Roubah de Benoit ou encore Alexander Burger de Bar Boulud. Dans le jury, on notera la présence de l’acteur John Lithgow, un des grands méchants dans Dexter, qui se trouve être un grand amateur de cassoulet.

FrenchFounders se penche sur l'introduction en bourse des AdTech

Comment réussir son introduction en bourse ? Faut-il le faire ?
Pour répondre à ces questions, le réseau des patrons et cadres dirigeants français aux Etats-Unis FrenchFounders vous propose de réfléchir, lors d’une conférence, au succès de The Trade Desk, une AdTech américaine introduite en septembre dernier et qui cote aujourd’hui à 26,58 dollars sur le Nasdaq, soit près de 50 % au-dessus de la valeur d’introduction du titre.
Pour parler de cette introduction réussie, FrenchFounders a invité Jesse Beyroutey, du fonds d’investissement IA Ventures, qui a mis des billes dans The Trade Desk.
The Trade Desk pourrait ouvrir la voie à d’autres sociétés d’AdTech comme App Nexus, DataXu ou MediaMath, attirées par le succès de cette start-up californienne qui aide les agences de publicité dans le domaine programmatique.
Cet évènement est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation. 

"Les Femmes avec Fillon" organisent un dîner-débat à New York

Alors que la polémique autour du rôle de Pénélope Fillon bat son plein en France, Muriel Reus, porte-parole de François Fillon et fondatrice du mouvement “Les Femmes avec Fillon“, animera un dîner-débat le 1er février à New York.
Ce groupe de soutien compte 50 comités en France, selon les organisateurs. Lors du dîner, monté par le Comité de soutien new-yorkais du candidat Les Républicains, Muriel Reus parlera des propositions de l’ancien premier ministre pour les femmes.
L’évènement aura lieu à Bistrot Vendôme dès 7pm. Un menu prix fixe de $55 est proposé. RSVP avant le lundi 30 janvier. Les places sont limitées.

Trois jours sur la côte du Connecticut

Le Connecticut est un vaste Etat aux paysages très variés. A quelques kilomètres seulement de New York, il offre de multiples possibilités de balades pour le week-end. French Morning vous propose une escale sur la côte, escarpée et découpée, entre grandes plages de sable fin et petites criques.
Jour 1: Sur la route de Madison

Madison
Madison

En fait, l’histoire d’amour entre Clint Eastwood et Meryl Streep n’a pas été tournée à Madison, Connecticut, mais à Madison Iowa. Qu’importe, Madison vaut le détour. Cette petite ville qui fait face à Long Island se situe exactement entre New York et Boston.
Le premier établissement européen remonte ici à 1641 et vous pourrez encore admirer la Meigs-Bishop House dont la construction remonte à 1690, ce qui en fait l’un des plus vieux bâtiments du Connecticut.  Côté shopping, les boutiques sympa se regroupent le long de la Boston Post Road. Que vous soyez ornithologue confirmé ou du dimanche, ne manquez pas de faire un tour par Audubon Shop.
La Scranton Library vaut aussi le détour. Le bâtiment a été offert à l’association des amis des livres de Madison par Mary Eliza Scranton en 1901 et c’est l’architecte new-yorkais Henry Bacon (à l’origine du Lincoln Memorial) qui l’a construit.
L’intérêt de Madison, c’est aussi (et surtout) ses plages ! Hors saison, elles sont ouvertes mais pas les services. Il existe trois plages municipales mais notre préférence ira hésiter à la Surf Club Beach avec son aire de pique-nique quasiment les pieds dans l’eau, les jeux pour les enfants et le petit bar avec vue sur l’océan, où l’on trouve des sandwiches et des plats basiques. Attention, c’est un BYOB (“Bring your own booze”). A noter le prix exorbitant du parking pour les non-résidents: 40 dollars la journée.
Pour éviter ça, seule solution: la plage publique de Hammonasset. Le parking y est deux fois moins cher et la plage a très bonne réputation.
Jour 2: Stony Creek et les Thimble Islands
thimble island
Thimble Islands

Ambiance petit village de bord de mer, Stony Creek a gardé son authenticité. Ici pas de chaînes de magasins, pas de chaînes d’hôtels, c’est plutôt B&B et petite épicerie du coin. On se croirait dans le Golfe du Morbihan avec les dizaines d’îles au large qui constituent l’archipel des Thimble. Certaines, minuscules, abritent juste une maison et un ponton, d’autres sont des réserves naturelles comme Horse Island, propriété de Yale University.
Stony Creek
Stony Creek

Pour faire le tour des îles en bateau, il existe plusieurs compagnies (Thimble Island Tours ou Thimble Islands Cruise notamment) qui proposent la même chose: 45 minutes de croisière avec des commentaires avisés sur l’histoire de l’archipel et ses légendes. Il parait que Captain Kidd, un pirate d’origine écossaise, y a caché un fabuleux trésor avant son exécution à Londres en 1701.
Si vous voulez déjeuner sur place, le Stony Creek Market jouit d’une vue imprenable sur les îles. On y mange de très bonnes salades (celle au crabe est un régal), des sandwiches, et les desserts maisons sont délicieux.
Jour 3: Mystic, Stonington et Noank
Mystic Seaport
Mystic Seaport

Mystic est une petite cité balnéaire typique, avec sa Main Street remplie de petites boutiques locales et son pont à bascule.
Pour connaître l’histoire de la ville et de son port, dirigez vous vers le Mystic Seaport, qui comprend un quartier du XIXe siècle avec de vrais bâtiments d’époque et un baleinier du début du XXe siècle, à la grande époque de la chasse au cétacé au large du Connecticut.
Mystic Aquarium
Mystic Aquarium

Ne pas manquer non plus l’aquarium avec son couple de bélugas. Les enfants adoreront le bassin tactile pour caresser les raies manta. Petit conseil: l’entrée est moins chère sur internet ou en passant par l’office du tourisme.
Enfin, impossible de ne pas faire une pause à Mystic Pizza, immortalisée en 1988 par le film éponyme avec Julia Roberts en jeune serveuse provinciale. Le film est diffusé en boucle sur différents écrans et les photos du tournage sont sur tous les murs, mais on y mange très bien et pour pas très cher.
Mystic pizza
Mystic pizza

A quelques kilomètres sur la côte, se trouve le village de Stonington au bout d’une presqu’île. Ses deux rues principales donnent sur le vieux phare et une très jolie petite plage. Les maisons en bois datent toutes de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe et ont appartenu à des capitaines ou des négociants. Pour se restaurer, on vous conseille Indulge Coffee sur High Street, pour ses canapés au coin du feu en hiver. Pour un déjeuner en terrasse, préférez le Breakwater.
Stonington
Stonington

Enfin, vous ne pouvez pas quitter Mystic et sa région sans passer par le port de Noank qui s’est spécialisé au début du XXème siècle dans la pêche au homard.
Ford's Lobster
Ford’s Lobster

Trois institutions font la renommée du petit village aujourd’hui: Abbott’s Lobster in the rough et Costello’s clam Shack sont ouverts de mai jusqu’à Labor Day. Ford’s Lobster (15 Riverview Ave, Groton) est lui ouvert toute l’année et le personnel est particulièrement sympathique. Les trois établissements sont BYOB et proposent des terrasses sur la mer et les côtes de Mason’s Island juste en face.