Pour sa 7eme édition, MyFrenchFilmFestival revient du 13 janvier au 13 février, pour faire découvrir aux internautes cinéphiles du monde entier une sélection éclectique de films français.
Le festival en ligne d’Unifrance annoncera le 13 janvier les films sélectionnés: dix longs métrages et dix courts métrages, réalisés par la nouvelle génération. Les internautes seront ensuite appelés à noter les films et à laisser des commentaires.
Vingt films seront en compétition (et six hors compétition). Certains films seront aussi projetés en salle (le programme sera précisé ultérieurement sur le site du festival) et dans les avions de compagnies aériennes partenaires.
Trois Prix seront remis à l’issue de ce mois de cinéma: le Prix des cinéastes (le jury sera dévoilé le 13 janvier aussi mais on sait qu’il sera présidé par le réalisateur argentin Pablo Trapero), le Prix des internautes et le Prix de la presse internationale.
L’an dernier, les films proposés lors du festival ont été vus 6,5 millions de fois. Un record.
MyFrenchFilmFestival : l'édition 2017 commence le 13 janvier
Isabelle Huppert : "tout est possible" pour les Oscars
“C’est l’année Isabelle Huppert“, a insisté le consul de France à Los Angeles, Christophe Lemoine, dans son discours d’introduction. “Tout le monde reconnaît votre prestation dans “Elle”. Vous êtes une légende du cinéma.”
Au lendemain de la cérémonie des 74e Golden Globes -antichambre des Oscars-, une réception à la Résidence de France à Los Angeles mettait à l’honneur les Français sélectionnés, dont le réalisateur de “La La Land”, Damien Chazelle (absent). Isabelle Huppert était, elle, bien là.
Un double bonheur pour Isabelle Huppert
Pour l’actrice de “Elle” de Paul Verhoeven, ce prix de Meilleure actrice dramatique revêt un caractère “exceptionnel“. “Comme une déflagration, il y avait de la joie, du bonheur, de la reconnaissance, tellement de sentiments“, admet Isabelle Huppert, qui se délecte d’autant plus que c’est un film en langue française. Outre son prix, le long-métrage repart avec le Golden Globes du Meilleur film étranger. “C’est un double bonheur.”
“J’ai senti quelque chose dès la lecture du livre. J’ai su que ce serait un film différent quand j’ai appris que Paul Verhoeven le réaliserait. Son aura de cinéaste est parfois effacée par sa réputation de provocateur alors que c’est un grand réalisateur“, affirme l’actrice française, qui a célébré sa récompense avec l’équipe du film jusque tard dans la nuit. Pour elle, ce prix est dédié au cinéma français.
https://www.youtube.com/watch?v=YqGJtnKZ2vs
Dorénavant, c’est l’Oscar de la meilleure actrice qui est en ligne de mire. “Même si je n’y pensais pas, tout le monde me les rappelle. Tout est possible, s’amuse l’actrice. Les Golden Globes, c’est déjà formidable.”
Pas de défaite, mais une aventure
Après avoir félicité “Elle”, Christophe Lemoine a remercié le soutien d’Unifrance et des distributeurs, avant de saluer “la diversité du cinéma français” lors de cette compétition, et notamment “la prometteuse Divines team“, du nom du film de Houda Benyamina, récompensé par la “Caméra d’or” à Cannes et à l’AFi Fest.
Sélectionné dans la catégorie Meilleur film étranger aux Globes, il n’a pas gagné de récompense. “Sur le moment, il y a un peu de déception. Mais ce n’est pas une défaite, plutôt une victoire repoussée“, argue Déborah Lukumuena, qui campe le rôle de la touchante Maimouna. “On a travaillé très dur. Être sélectionné aux Golden Globes, c’était déjà formidable. C’est un rêve de petite fille“, ajoute Oulaya Amamra, alias Dounia dans “Divines”.
“Le public américain est plus enthousiaste que les Français, ils font des câlins. Je kiffe“, clame Jisca Kalvanda, qui joue la caïd Rebecca.
Diffusé sur Netflix, le film connaît une certaine notoriété sur le sol américain. “On a reconnu les filles en boîte de nuit. Sa diffusion nous a donné une visibilité à travers le monde“, se réjouit Houda Benyamina.
Les Oscars comme espoir
En lice dans la catégorie Meilleur film d’animation, “Ma vie de courgette” a été éclipsé par un Disney, dimanche soir. “Pour nous, c’était une aventure plutôt qu’une défaite“, répond Claude Barras, le réalisateur. “On a pourtant senti qu’il y avait eu pas mal de votes pour nous. Sans le vouloir, on s’était pris au jeu.”
Pour en arriver là, l’équipe de production s’est démenée. “Nous avons organisé 25 projections pour des membres de l’industrie cinématographique américaine. On a fait un gros travail de promotion, on leur montrait les marionnettes“, détaille Max Karli, producteur délégué du film.
“Ma vie de courgette” sortira dans les salles américaines le 24 février, doublé par les voix d’Ellen Page et Nick Offerman. Pré-sélectionné aux Oscars, le long-métrage mise sur le réalisme, la simplicité du design et l’émotion pour faire la différence. “Il fait pleurer“, prévient l’équipe du film.
Slips anti-ondes, réveil intelligent: la French Tech charme le CES
On les reconnaissait à leur coq rouge, symbole de la French Tech. Les Français ne sont pas passés inaperçus au Consumer Electronics Show, qui vient de se terminer à Las Vegas.
Pendant trois jours, les start-ups françaises, deuxième délégation derrière les Etats-Unis à l’Eureka Park -qui rassemble les jeunes pousses-, n’ont pas ménagé leur peine pour présenter leurs nouveautés et séduire les investisseurs. À l’instar de Gabriel Della-Monica, le créateur d’Hydrao, le pommeau de douche intelligent, qui répète inlassablement aux passants que l’idée lui est venue de ses quatre filles, amatrices de douches. «Et j’avais envie de faire quelque chose d’utile pour la planète», lâche-t-il.
Des start-ups très connectées
Les produits « intelligents » ont dominé les allées de l’Eureka Park. Cariboo, le boîtier connecté pour voiture qui permet le partage de la localisation et l’optimisation des déplacements, a suscité l’intérêt des foules. D’autres ont préféré les baskets Wize&Ope qui fournissent des informations par vibration aux utilisateurs; les housses Bibelib qui géo-localisent votre valise; le miroir intelligent Miliboo Ekko qui affiche l’actualité, la bourse et la météo; ou encore le contrôle parental adapté conçu par Xooloo. Bref, il y avait de la concurrence.
Avec style et parfois beaucoup d’humour, chaque stand a redoublé d’ingéniosité pour attirer l’attention des visiteurs et interpeller la presse. Les créateurs de Spartan, les slips anti-ondes qui préservent la fertilité, ont notamment déambulé en dessous dans les allées, attirant les regards des passants.
«Le CES est une vitrine énorme, dont nous avons besoin pour trouver des investisseurs», explique Maxime Cheramy, qui présente le premier prototype de Yumii, un robot dont la mission est de rompre l’isolement des personnes âgées. Venu pour la deuxième année consécutive, Fenotek proposait son interphone connecté Hi). «L’an passé, nous avions évalué les attentes des clients. L’appareil a été modifié, avec un écran couleur et une structure plus solide, détaille Olivier Ros, le directeur technique. Aujourd’hui, nous cherchons un grossiste aux Etats-Unis. Le CES est notre budget communication numéro 1, à hauteur de 25.000 euros.»
Le rêve américain à portée de stand
«Le CES est un accélérateur de particules qui provoque des rencontres», confie Romain Lacombe, l’un des fondateurs de Flow, un capteur connecté nomade qui mesure la qualité de l’air. “Après les capteurs d’activité et de sommeil, on tente de construire un troisième pilier avec ce “fitbit des poumons””. Un argument appuyé par les fondateurs de Gaspard, l’assise pour fauteuil roulant connectée qui permet d’alerter médecins et proches en cas de détection de problèmes. «Le CES permet de sortir du climat médical français», apprécie Pauline Bouleroy, membre de l’équipe.
Tous rêvent de s’installer aux Etats-Unis. Les inventeurs d’Eugene, le boîtier connecté livrant les consignes de tri à partir du code barre, prévoit son arrivée sur le sol américain fin 2017. «Nous avons rencontré des marques et des distributeurs pour digitaliser les consignes de tri. On capitalise sur le CES qui va nous permettre de lever des fonds », précise Paul Alarcon, l’un des fondateurs.
«Une soixantaine de start-ups évoquent Los Angeles pour leur implantation. Cette destination est devenue un rêve», explique Estelle Garnier, de French Accelerator, l’accélérateur de start-ups à Los Angeles. Alors qu’Hydrao hésite entre New York et San Francisco, 10-Vin prend en considération la Cité des anges, visant l’hôtellerie pour sa Nespresso du vin, la D-Vine.
D’autres vont aller directement tâter le terrain. La société Theory présentera son premier prototype Hypersuit, un équipement qui offre la sensation de voler ou de plonger en réalité virtuelle, «à des compagnies de films à Los Angeles et des accélérateurs à San Francisco», confie Tom Sicard, l’un des fondateurs. «Nous avons déjà des partenariats en cours avec des sociétés de jeu vidéo au Canada.»
Passée à l’échelle supérieure, la marque Holi a présenté trois nouveaux produits, dont le réveil intelligent nommé Bonjour. D’autres start-ups ont vu les choses en grand. Pour sa première venue, Dagoma, le créateur d’imprimantes 3D, lançait sa nouvelle machine dans un stand imposant. “On est persuadé que l’imprimerie en 3D favorise une ré-industrialisation locale“, affirme Matthieu Régnier, le co-fondateur. Et pour continuer à grandir, la société est en discussion pour s’implanter à Santa Barbara d’ici six mois.
Les Français ne sont pas en reste dans le secteur de la santé connectée. Alors que les simulateurs de Simforhealth pour former les professionnels de la santé a tapé dans l’oeil de l’université Standford, BewellConnect a présenté sa première cabine de télé-médecine mobile (avec cinq dispositifs médicaux). L’aventure américaine commence peut-être au CES.
Jamie Adkins fait son cirque au Theatre Raymond Kabbaz
Les tours du virtuose canadien Jamie Adkins ne passeront pas “incognitus” à Los Angeles. Acclamé aux quatre coins du monde, son spectacle “Circus Incognitus” sera présenté au Theatre Raymond Kabbaz le jeudi 12 janvier.
Riche d’une expérience de vingt ans dans des cirques prestigieux comme le Cirque du Soleil, Jamie Adkins ne vous laissera pas quitter la salle sans rire aux éclats. Avec son charme maladroit, ce jongleur, clown et acrobate détourne des numéros traditionnels de cirque. Ainsi, il dompte les objets du quotidien, jonglant avec des balles de ping-pong et se battant avec un chapeau.
Au travers de ses clowneries, le Canadien raconte l’histoire d’un homme effrayé par l’idée de s’exprimer en public. Son corps prend alors le relais, offrant un ballet silencieux d’acrobaties et de pitreries.
Conseils de patronne: comment Lacoste s'adapte aux Etats-Unis
Joëlle Grunberg est directrice générale de Lacoste Amérique du Nord depuis 2015, après avoir occupé le même poste pour la France. Diplômée de l’Essec, cette business woman passée notamment par Celio et les Galeries Lafayette connaît le retail sur le bout des doigts.
Elle dirige une marque présente aux Etats-Unis depuis les années 1950, qui compte 80 points de vente en propre et 800 points de vente multi-marque. Pour ce “Conseils de patron(ne), elle revient sur les défis du marché américain pour une marque iconique comme Lacoste.
1- Adapter ses collections aux goûts et spécificités locales
S’il est une marque de prêt-à-porter haut de gamme qui symbolise la France, c’est bien Lacoste. Pourtant, c’est le marché américain qui arrive en tête du groupe en terme de chiffre d’affaire avec 300 millions de dollars l’année dernière. Ce succès est en partie dû à une stratégie bien réfléchie: “Les Américains n’ont pas tout à fait les mêmes goûts que les Européens et nous devons nous adapter, explique Joëlle Grunberg. Ici, la clientèle est plus jeune, aime les produits près du corps et les couleurs vives (le rouge et le rose sont les polos les plus plébiscités)“.
Autre particularité américaine: l’attrait pour les produits à performances techniques, comme ceux limitant la transpiration, qui font un tabac dans le Sud et l’Ouest. La griffe au crocodile développe donc dans ses bureaux français une collection commune à tous les pays qui représente entre 60 et 80% de la production. Ensuite, il existe des déclinaisons faites exclusivement pour le marché américain.
Autre particularité spécifique aux Etats-Unis: un marché qui varie en fonction de la géographie et du climat: “Etant donnée la taille du pays, il y a de multiples types de clients, signale la patronne de Lacoste Amérique. Nous avons trois zones principales de vente: New York et le nord est, Miami et le reste de la Floride et la Californie. Quand vous vendez à Miami, la clientèle est beaucoup latino-américaine. Quand vous vendez à New York, il y a beaucoup de touristes et à Los Angeles nous avons une clientèle très mixte avec beaucoup d’Asiatiques. Notre travail c’est de nous adapter à tous“.
2- Gérer ses stocks et l’approvisionnement en magasin
Quand il fait 40 degrés à Miami avec un taux d’humidité important mais qu’il fait 15 à New York, on ne peut pas mettre en avant les mêmes produits. La doudoune aura aussi plus de succès à Chicago qu’à Santa Barbara. “On adapte nos collections et on alloue les produits en fonction de la demande des différentes régions“. Les vitrines ne seront donc pas identiques. Pour autant, Lacoste tient à donner une image homogène de la marque pour que les clients où qu’ils soient, retrouvent le même univers. Il n’y a donc pas beaucoup de place à l’improvisation côté déco et présentation.
3- Rendre la marque désirable grâce à la pub
Lacoste fait de ses origines françaises un argument de vente. Les campagnes de publicité sont donc très connotées “France”, avec un visuel qui rappelle le pays et qui fait rêver. “Pour autant, reconnaît Joëlle Grunberg, aux Etats-Unis notre objectif est d’être encore plus visibles et désirables“. Or les Américains sont très sensibles à ce que portent les stars de la télé, de la chanson ou les sportifs. “Lacoste joue le jeu et noue des partenariats, explique la directrice Amérique. Nous venons de signer un contrat avec le golfeur Daniel Berger et nous serons aussi official outfitter sur la Presidents Cup à New York en septembre prochain“. Rappelons que René Lacoste, le fondateur de la maison, a raflé la coupe Davis aux Américains en 1927. Sa femme, Simone de la Chaume, était elle joueuse de golf. Depuis la marque a toujours souhaité incarner le sport élégant.
4-Neutraliser la concurrence
Ah l’Amérique, pays du T-shirt, du polo et donc territoire de prédilection de très nombreuses marques de sportswear. Ralph Lauren, Hugo Boss, Tommy Hilfiger, Burberry… La liste des concurrents sur le créneau BCGG est bien longue pour le si chic français. Mais avec 350 millions d’habitants, le marché est très très grand. Pour Joëlle Grunberg, Lacoste sait marquer sa différence: “D’après nos études les Américains connaissent la marque, identifient le crocodile, et nous perçoivent comme un produit de très bonne qualité“. Contrairement à d’autres marques, Lacoste vend aux Etats-Unis à toutes les générations: “Nous avons ici une clientèle très fidèle et il n’est pas rare de voir un ado porter un polo près du corps et le grand-père porter le même modèle avec la coupe traditionnelle“.
5-Et les soldes?
Eh oui, ici pas de soldes en janvier et en juillet. Les promos aux Etats-Unis, c’est presque un jour sur deux et sans raison particulière. Pas facile à gérer pour une marque haut de gamme comme Lacoste. “On doit s’aligner sur les temps forts de promotion de la concurrence (après le black friday et pour la liquidation du stock au début de l’été). Mais on ne fait pas de soldes en dehors. On considère que ça tue le business, explique Joëlle Grunberg. S’il y a tout le temps des soldes alors les gens ne voudront plus acheter au prix plein”.
Après le Louvre, Edmé Bouchardon s'installe à LA
Edmé Bouchardon traverse l’Atlantique. Du mardi 10 janvier au dimanche 2 avril, le Getty accueille l’exposition “Bouchardon : Royal Artist of the Enlightenment”, en collaboration avec le Louvre qui l’a présentée fin 2016. Elle met en lumière le travail du sculpteur et dessinateur français, peu connu aux Etats-Unis.
L’exposition retrace sa carrière au travers de plus de 150 oeuvres – parmi lesquelles une trentaine de sculptures en plâtre, terre cuite, marbre, ainsi que des livres illustrés, et dessins. Ce qui en fait la première rétrospective d’envergure lui étant consacrée.
Considéré comme un artiste d’exception dans la France du XVIIIe siècle, Edmé Bouchardon (1698-1762) était en quête de perfection, que ce soit dans la conception d’oeuvres mythologiques, d’ornements, de fontaines ou autres.
Formé à l’Académie royale de peinture et de sculpture à Paris puis à l’Académie de France à Rome, il devint le sculpteur de Louis XV en 1735.
Isabelle Huppert sacrée meilleure actrice aux Golden Globes
“C’est un sentiment à la fois de grande joie et d’irréalité, on a du mal à réaliser, mais il est bien là, c’est l’objet qui vous le fait vraiment comprendre et réaliser“, déclarait dimanche soir Isabelle Huppert après avoir reçu le Golden Globe de la meilleure actrice.
Pour ce prix, elle était en compétition avec Natalie Portman (“Jackie”), Amy Adams (“Premier contact”) ou encore Jessica Chastaing (“Miss Sloane”).
Dans “Elle” de Paul Verhoeven, qui a reçu le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère, l’actrice française incarne une femme violée qui va traquer son agresseur. Le réalisateur a salué l’audace, l’authenticité et le talent d’Isabelle Huppert.
Sur la scène de l’hôtel Beverly Hilton à Los Angeles où se déroulait la cérémonie, l’actrice a remerciée l’Association de la presse étrangère d’Hollywood, qui décernent les Globes, de lui “avoir fait gagner dans un film français dirigé par un réalisateur néerlandais, ici aux Etats-Unis”.
“Il y a des gens du monde entier dans cette salle, de Chine, d’Amérique, d’Europe. N’attendez pas du cinéma qu’il dresse des murs et des frontières“, a-t-elle lancé dans un message évident à Donald Trump et à son projet de mur entre les Etats-Unis et le Mexique.
Pour la Française aux 100 films, cette victoire aux Golden Globes est de bon augure pour les Oscars.
Gagnez des tickets pour Gad Elmaleh au Carnegie Hall
Noël est passé, mais cela ne veut pas dire que French Morning ne peut pas continuer à vous gâter.
Avec BureauExport New York, nous vous proposons de gagner une paire de tickets pour aller rire avec Gad Elmaleh le 11 février au Carnegie Hall. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Le comique français présentera son spectacle en anglais “Oh My Gad” basé sur le show de stand up qu’il joue depuis deux ans aux Etats-Unis. Attendez-vous à quelques observations bien senties sur les Etats-Unis et les Américains. C’est la première fois qu’il joue au Carnegie Hall.
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Parent américain, mes enfants parlent (trop bien) français
A New York, les parents américains souhaitant voir leur rejeton devenir bilingues en français se retroussent les manches. Pas facile, en effet, d’épauler la scolarité de son enfant dans une langue que l’on ne maîtrise pas.
Sarah Voisine, une maman de deux petites filles inscrites dans un programme bilingue français – anglais à Brooklyn, connaît ce genre de difficultés. Si cette Américaine originaire du Nevada aime l’idée que ses enfants soient bilingues, elle se retrouve perdue quand vient l’heure des devoirs.
“Je ne suis pas en mesure d’aider vraiment mon aînée, Auden. Je peux lire des livres pour enfants en français, mais pas plus, explique-t-elle. Mon mari, lui, ne parle pas du tout cette langue. Du coup nos enfants se moquent de lui.” Le grand-père paternel de Sarah Voisine était un Canadien francophone mais l’apprentissage du français n’est jamais arrivé jusqu’à elle. “Mon père ne nous l’a pas transmis“, se désole-t-elle. Aujourd’hui, elle raconte se sentir démunie lorsque ses filles l’appellent “Maman” et non “Mom”, “car cela veut dire qu’elles veulent que la conversation soit en français“.
Le choix d’inscrire leurs enfants dans une école à programme français peut paraître étonnant de la part de parents ne maîtrisant pas la langue de Molière. Mais à New York, les programmes bilingues anglais – français attirent expatriés comme familles américaines. Dix écoles publiques, dont PS 110, dispensent des cours bilingues. Un véritable boom du “French” que l’Ambassade de France et la fondation FACE ont décidé d’appuyer en annonçant la création d’un fonds de 100.000 dollars pour ce genre de programmes aux Etats-Unis.
Pourtant, l’exemple de Sarah Voisine illustre un paradoxe : les petits Américains perçus comme de futurs ambassadeurs du français ne sont parfois pas en mesure d’entretenir leur niveau une fois rentrés à la maison. Or, comme le rappelle le psycholinguiste François Grosjean dans le Huffington Post, “les enfants sont terriblement pragmatiques lorsqu’il s’agit de langues. S’ils ont réellement besoin de deux ou de plusieurs langues, ils deviendront bi- ou multilingues; si le besoin s’estompe, ils retourneront au monolinguisme“. A cela, s’ajoute la difficulté de poursuivre un tel enseignement sur la durée. A New York, seuls trois collèges publics proposent un programme bilingue français – anglais, ce qui représente une soixantaine de places.
Pour l’instant, les deux francophones en herbe, Auden, 10 ans, et Linnea, 6 ans, suivent un enseignement alterné à l’école PS 110, à Greenpoint : un jour en français, un jour en anglais. Leur mère les a également inscrites à des sessions extra-scolaires au cours desquelles des discussions sont organisées entre une classe à New York et une classe en France. Durant ces sessions, “les enfants américains échangent leurs impressions sur la vie de l’école avec les Français“, explique Sarah Voisine. Une manière pour elle de pallier le fait qu’elle ne puisse guère chaperonner les devoirs de ses filles.
“On se sentait comme des outsiders”
Plus à l’ouest dans Brooklyn, Jolene Poydar connaît, comme Sarah Voisine, cette situation d’impuissance. “Je ne peux pas aider mes fils dans leurs devoirs“, admet cette maman de jumeaux de 9 ans, Billy et Felix, inscrits à PS 58, à Carroll Gardens. Les deux petits garçons ont suivi dès la maternelle un enseignement 100 % francophone. “C’est l’unique maternelle qui les a acceptés. Nous étions alors les seuls parents d’élèves exclusivement américains, on se sentait comme des outsiders, c’était fou. Désormais, mes enfants font partie du groupe des francophones alors qu’ils n’ont aucune origine française.”
Dépassée par le niveau de ses fils dans une langue qu’elle ne connaissait pas, Jolene Poydar a commencé à prendre des cours de français il y a trois ans, “mais ce n’est pas suffisant“, dit-elle. Elle a par ailleurs embauché une baby sitter française deux fois par semaine.
Kate Dautrich, elle, a repensé son quotidien. Enthousiasmée par cet apprentissage, elle suit des cours de langues, part en vacances dans l’Hexagone et accueille des étudiantes françaises chez elle. “Je veux que le français ait un sens dans le quotidien de mes enfants, Wyeth, 9 ans, et Wynnie, 6 ans“, dit-elle. Elle participe aussi deux fois par semaine à des ateliers initiés par les parents d’élèves à l’école PS 133 de Park Slope : un parent anglophone fait la lecture aux enfants français et vice versa.
Surtout, cette maman a choisi de miser sur la différence entre son niveau de français et celui de ses enfants pour motiver ces derniers. “Je leur dis que grâce au français, ils peuvent parler de mon mari et moi devant nous sans qu’on les comprenne“, lance, avec un regard rieur, celle qui se dit “fière mais jalouse” de ses enfants. “C’est comme un super-pouvoir.”
Un super-pouvoir qui pourrait à terme être détenu aussi par les parents. C’est en tout cas l’idée d’une maman française qui donne, à l’école PS 110, des cours de français le soir en dehors de l’école… pour les parents anglophones. Autre initiative prometteuse pour ceux souhaitant apprendre cette langue en même temps que leurs petits : à l’école privée Science, language and arts, une association de parents et d’enseignants a mis sur pied il y a quelques années des cours occasionnels de français pour les parents sur demande des Américains. A partir de cet hiver, cette école débutera par ailleurs des cours hebdomadaires pour adultes.
Pourquoi le Coca mexicain est-il à la mode aux Etats-Unis ?
Si vous voulez avoir l’air cool aux Etats-Unis en ce moment, commandez un Coca. Mais pas n’importe lequel : un Coca mexicain (n’en déplaise à Donald Trump).
Le Mexican Coke, ou “MexiCoke”, n’a a priori rien de différent du Coca américain : même marque, même goût. Mais ce soda, vendu plus cher que la version classique, est fabriqué par Coca-Cola au Mexique sur la base d’une recette différente, laquelle a été initialement introduite par des distributeurs indépendants non autorisés. Selon cette recette, le sucre de canne remplace le sirop de maïs chargé en fructose utilisé aux Etats-Unis. Un changement d’édulcorant fondamental, selon la nutritionniste Pamela Warren qui exerce dans la région de New York.
“Le sucre de canne est composé de 50% de fructose et 50% de glucose. Le sirop de maïs, lui, contient 55% de fructose et 42% de glucose. Ce n’est pas du tout pareil“, précise-t-elle. “Le fructose est très mauvais pour la santé. Une consommation élevée peut engendrer une augmentation de la pression sanguine, du diabète. Cela peut également se révéler toxique pour le foie. Pour résumer, l’utilisation du sirop de maïs composé d’un taux élevé de fructose explique le niveau d’obésité enregistré aux Etats-Unis (en 2014, 36,5% de la population américaine était obèse, selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, NDLR).”
D’après cette experte, ce type de sucre, très utilisé dans les sodas, est présent sur le marché américain depuis une quarantaine d’années. A l’époque, est apparue l’idée d’associer le surplus de maïs, utilisé pour nourrir le bétail, à du sirop sucré, créant ainsi un édulcorant très bon marché.
“Le Coca des années 1970”
Si le Coca mexicain n’est certainement pas un produit sain, il serait donc, selon ses adeptes et certains experts, moins mauvais pour la santé que l’américain. Mais son succès récent repose également sur le fait que ce produit surfe sur la vague vintage. “On peut affirmer que ce Coca ressemble à celui qui était vendu aux Etats-Unis dans les années 1970 / 1980, avant l’arrivée du sirop de maïs“, affirme Pamela Warren.
Afin d’ajouter au côté rétro, la boisson est vendue dans de petites bouteilles en verre, et non dans des canettes ou bouteilles en plastique. La firme Coca-Cola qualifie d’ailleurs son produit de “nostalgique”.
“Le Coca mexicain est maintenant disponible sur une large partie du territoire américain, mais on le trouve en particulier dans des quartiers de New York comme le East Village ou Williamsburg, à Brooklyn“, indique Kerry Tressler, porte-parole de Coca-Cola, à French Morning. “Il est présent sur les cartes d’établissements très variés, des restaurants aux food trucks en passant par les bars à cocktails. Nous entendons continuer à entretenir cette tendance.”
Ces dernières années, le Coca mexicain a connu une croissance à deux chiffres sur le territoire américain, indique la multinationale, sans plus de précisions.
Investir dans l'immobilier en France en 2017 depuis les États-Unis
(Article partenaire) Avec l’élection de Donald Trump, difficile de se prononcer sur l’évolution prochaine de l’économie américaine.
En ces temps d’incertitudes, l’immobilier constitue plus que jamais une valeur refuge. Investir dans un appartement en France pour le mettre en location est aujourd’hui le placement qui offre la meilleure rentabilité sans prise de risque majeure.
Une protection contre les aléas de la vie
investir dans l’immobilier locatif dans une des grandes villes françaises que sont Paris, Bordeaux ou Lyon est le meilleur moyen de sécuriser votre capital. En plaçant votre argent dans la pierre, vous vous constituez un patrimoine qui vous sert de filet de sécurité tout au long de votre vie. Vous préparez votre retraite tout en investissant dans un bien que vous pourrez ensuite transmettre.
Si l’immobilier a de tout temps constitué une valeur refuge, c’est qu’il offre des garanties qu’aucun autre placement ne peut égaler. Vous pouvez le réaliser à crédit, sa valeur vénale ne baisse quasiment jamais sur le long terme et votre placement n’est pas impacté par l’inflation. De plus, la valeur d’usage de la pierre reste constante puisque vous pouvez toujours louer ce bien et en tirer des revenus.
Des loyers réguliers
Investir dans un appartement en France pour le mettre en location, c’est aussi le meilleur moyen de percevoir chaque mois un revenu supplémentaire. Si dans un premier temps ces loyers vont vous servir à rembourser votre prêt, vous aurez dans un second temps une rente à vie. Une somme non-négligeable qui pourra vous permettre de réaliser vos projets, de financer les études de vos enfants ou encore de compenser une possible perte de revenu lors de votre départ à la retraite.
Ce « deuxième salaire » peut aussi vous aider à faire face à des dépenses propres aux expatriés français installés aux États-Unis. Notamment les soins, la scolarité des enfants ou encore les loyers parfois très élevés de certaines grandes villes américaines.
L’effet de levier
Avantage non-négligeable d’un investissement locatif : celui-ci se finance presque intégralement à crédit. Vous devenez donc propriétaire grâce à l’argent de la banque que vous remboursez chaque mois grâce aux loyers des locataires. À l’arrivée, vous vous constituez un patrimoine sans avoir dépensé le moindre centime ou presque. C’est ce que l’on appelle l’effet de levier. Une fois votre premier emprunt remboursé, vous avez alors encore plus de facilités pour investir à nouveau à crédit, et ainsi de suite. C’est le cercle vertueux de l’investissement locatif !
Des taux avantageux, même depuis les USA
Pour maximiser cet effet de levier, il est important de profiter des taux de crédit immobilier historiquement bas pratiqués par les banques françaises. Si la tendance devrait repartir à la hausse en 2017, il est encore temps de négocier un prêt aux conditions très avantageuses.
Et s’il est vrai que certains établissements financiers rendent les conditions d’accès aux prêts plus difficiles pour les Français expatriés aux États-Unis – principalement à cause du FATCA -, vous parviendrez à vos fins en étant bien accompagné. My expat, spécialiste des investissements immobiliers en France pour les expatriés, vous fait profiter de ses conseils en négociation, de ses relations privilégiées avec les banques et de son réseau de courtiers.
Vous souhaitez investir dans l’immobilier en France ?
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Soirée cocktail et retail avec FrenchFounders à New York
C’est un évènement de l’actualité retail à ne pas manquer.
Le réseau de patrons et de cadres-dirigeants français aux Etats-Unis FrenchFounders et Cegid (société spécialisée dans l’édition de logiciels) organisent le 16 janvier la Retail Big Show Private Cocktail Party, en présence de professionnels français et américains du secteur, afin d’échanger sur les grandes tendances de demain. L’évenement se déroule en marge du “Retail’s Big Show” de la National Retail Federation (NRF) qui se tiendra du 15 au 17 janvier au Javits Center.
Parmi les intervenants, Kristina Buckley Kayel, vice-présidente de la communication chez Van Cleef & Arpels, Ketty Maisonrouge, présidente et fondatrice de KM&Co Inc; Jean-Marc Bellaiche, vice-président Stratégie et Développement chez Tiffany & Co; et Xavier Vey, président et COO de L’Oréal Luxe USA.
Les places sont limitées et les demandes de participation se font sur la page de l’évènement.