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Fin d'année: à qui donner un "tip" aux Etats-Unis et combien ?

C’est le moment que les Français radins redoutent et que votre concierge adore : le « tip » de fin d’année.  French Morning a croisé les sources pour vous expliquer ce casse-tête et éviter que votre “super” vous fasse malicieusement poireauter quand vos toilettes sont bouchées.
A qui donner de l’argent:
 au pair et baby sitter: une experte es-étiquette interviewée par CNBC conseille de donner l’équivalent d’une semaine de prestation à votre au pair et d’une soirée de baby sitting à votre baby sitter. Bien entendu, si bout d’chou lui offre un cadeau, cela sera toujours bien vu.
– votre concierge, “super”, portier et autres employés de votre bâtiment: de quelques dizaines à plusieurs centaines de dollars chacun en fonction des services proposés. Vérifier si un “pot” commun avec les autres résidents est prévu.
– personnel de ménage: l’équivalent d’une semaine de paie si l’employé est permanent, le montant de la prestation en cas d’intervention plus ponctuelle.
– votre coiffeur ou autres professionnels du bichonnage: le montant de la prestation
– le “dog walker” ou “cat sitter”: le montant de la prestation
– votre coach fitness: le montant de la prestation
– voiturier: en fonction du type de voiture dont vous disposez
– le livreur du journal: 20 dollars, soit un peu plus d’un dollar par mois
– les professionnels qui interviennent sur une résidence privée (exterminateurs, entretien de la piscine, tonte du gazon…): 20 dollars si ce sont les mêmes personnes qui viennent (sinon pas de tip). Pour les domestiques présent tout au long de l’année, donner une semaine de salaire.
– Le responsable de votre lieu de culte: Maralee McKee prend sur son site de conseils en étiquette l’exemple d’un pasteur et explique qu’il est possible de lui laisser un peu d’argent avec une carte anonyme.
Si vous ne pouvez pas offrir de tip car votre budget est serré cette année, le site Forbes recommande de dégainer une belle carte de remerciement et de donner le tip plus tard.
A qui ne pas donner de l’argent (mais un beau cadeau)
– les enseignants. Certains Etats interdisent les cadeaux aux enseignants. Le site Quartz conseille de vous renseigner auprès de l’établissement ou de l’association des parents d’élèves.
– votre assistant: si vous l’aimez vraiment, augmentez-le (la) et donnez-lui un cadeau en plus
– les facteurs
– les médecins et autres professions médicales (dentistes, vétérinaires…)
– l’aide-soignant à domicile: vérifier avec leur employeur
– les éboueurs: vérifier les règles de votre ville
– les journalistes de French Morning

10 idées de cadeaux "made in San Francisco" pour Noël

Les fêtes approchent, le marathon des courses de Noël aussi. Si vous avez déjà offert la tasse San Francisco, le jean Levi’s et la casquette des Giants, on vous aide à remplir votre hotte avec des cadeaux originaux Made in SF.

Pour les nostalgiques

Crédit: SF Mercantile
Crédit: SF Mercantile

A partir d’une rambarde du Golden Gate Bridge, remplacée en 1993, Rick Bulan crée des têtes de lit, lampes, serre-livres et autres tables. Un peu encombrant certes, alors on peut se contenter d’un des rivets du célèbre pont, orange international comme il se doit. On peut en trouver chez SF Mercantile dans Haight Ashbury, ou commander directement sur le site de Golden Gate Furniture Co. SF Mercantile, 1698 Haight St, San Francisco, CA 94117. Site

Pour les bricoleurs

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On reste dans le thème du Golden Gate Bridge, avec un stylo multifonctions, aux couleurs du pont, déniché chez Rare Device dans Noe Valley: en plus d’écrire, il possède un niveau à bulles, deux règles graduées en pouces et en centimètres, un stylus, et deux tournevis, cruciforme et plat. A mettre sous le sapin pour tous les MacGyver (16$). Rare Device, 4071 24th St, San Francisco, CA 94114. Site.

Pour les minimalistes

La vaisselle Heath, fabriquée à Sausalito. Crédit: Heath Ceramics
La vaisselle Heath, fabriquée à Sausalito. Crédit: Heath Ceramics

Créée en 1948 par Edith Heath, la fabrique Heath Ceramics continue à produire de la vaisselle aux lignes épurées dans son atelier de Sausalito. Les collections sont les mêmes depuis plusieurs décennies, auxquelles s’ajoutent des productions saisonnières. Si un service est difficilement transportable, un petit vase (24$) sera du plus bel effet sous le sapin. Heath Ceramics, 400 Gate Five Road, Sausalito, CA 94965. Egalement à San Francisco au Ferry Building, et dans la Mission, 2900 18th Street, San Francisco, CA 94110. Site.

Pour les gourmands

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San Francisco est un paradis pour les amoureux de chocolat: Tcho, Charles Chocolates, L’Amourette, Recchiuti, Guittard, Dandelion…Les chocolatiers locaux ne manquent pas, et une tablette (ou plusieurs) dans une valise, ca ne prend pas tellement de place…On peut trouver la plupart de ces marques à Whole Foods, pour environ 5-8$ la tablette, mais on ne boudera pas son plaisir à acheter directement sur les lieux de production pour découvrir des saveurs inédites et se laisser enivrer par les odeurs de cacao. A cet effet, Dandelion sur Valencia street est l’equivalent du triangle des Bermudes pour les amateurs de chocolat.

Pour les amateurs de café

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Les torréfacteurs locaux ne manquent pas: pour offrir l’expérience hipster par excellence, une livre de café Blue Bottle, torréfié à Oakland, ou de Ritual Coffee Roasters, Sightglass, Four Barrel tous originaires de San Francisco seront parfaits. On trouve toutes ces marques à Whole Foods, pour 15-19 dollars la livre. Il ne manque plus que la chemise à carreaux Marine Layer, une autre marque san franciscaine, et la barbe de bûcheron pour faire très couleur locale.

Pour les fashionistas

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Cotton Basics, dans Noe Valley, propose des t-shirts en coton bio, teintés à Oakland et ornés de monuments caractéristiques de San Francisco: Golden Gate Bridge, Sutor Tower, ou des reproductions de photos anciennes des rues de la ville. Les couleurs sont vives et les matières très douces, et les tailles s’échelonnent du bébé à l’adulte, pour environ 25$ le t-shirt. Cotton Basics, 1301 Castro St San Francisco, CA 94114. Site.

Pour les nomades

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Fabriqués dans le Dogpatch, les sacs Rickshaw sont réputés pour leur solidité. Les sacs pour faire les courses (25$) arborent fièrement les monuments de San Francisco, déclinés en couleurs vives. Les sacs à dos et les messenger bags à porter en bandoulière dont fabriqués en nylon hyper résistant ou en fibres de plastique recyclé (150-180$). Rickshaw Bagworks, 904 22nd St, San Francisco, CA 94107. Site.

Pour les joueurs

Brix et Spot It, deux jeux Blue Orange
Brix et Spot It, deux jeux Blue Orange

Les jeux Blue Orange, nés en 2000 de l’imagination de deux Français, Julien Mayot and Thierry Denoual, proposent une gamme de plus de 40 jeux de société, pour tous les âges. Spot it est le plus compact à transporter, tandis que Gobblet Gobblers réinvente les règles du morpion. New York 1901 est destiné aux joueurs plus expérimentés qui veulent construire la Big Apple. Blue Orange Games, 1000 Illinois Street, San Francisco, CA 94107. Site.

Pour ceux qui aiment la sieste

Crédit: Panhandle Home
Crédit: Panhandle Home

Les Américains adorent les coussins: pour donner un petit coup de “peps” à un canapé monotone ou pour rendre son lit plus confortable, c’est la petite touche qui change tout. Pour rester dans le thème local, on a déniché des housses de coussin en soie (c’est plat, donc facilement transportable), brodées avec les noms des différents quartiers de San Francisco chez Panhandle Home, pour 55$. La collection s’appelle “Da hood”, ça ne s’invente pas.

Panhandle Home, 501 Broderick St. San Francisco, CA 94117.

Pour les fanas de déco pour enfants

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Petit Collage est une marque enfantine donc les dessins naïfs et colorés égaient les chambres de nos chères têtes blondes: le Golden Gate, un cable-car, l’ours californien, les zig-zag de Lombard street imprimés sur une fine feuille de bois (ce qui leur donne un aspect un peu vintage très réussi). La marque fait aussi des toises et des posters dans le même esprit. La boutique pour enfants Mapamundi offre une belle sélection. Mapamundi kids, 1306 Castro St, San Francisco, CA 94114. Site.

Le Moscow Ballet joue Casse-Noisette à Miami

Il y a beaucoup de “Casse-Noisette” ces temps-ci aux Etats-Unis, mais des comme celui-ci, non. Vendredi 30 décembre, les curieux pourront assister à une représentation de “Nutcracker” par le Moscow Ballet au Fillmore.
Devenue légendaire depuis sa création par Tchaïkovski, Casse-noisette raconte l’histoire de Clara qui reçoit un casse-noisette le soir de Noël. Pendant la nuit, les jouets commencent à s’animer et le cadeau de Clara se transforme en prince.
Ce ballet est devenu le symbole des fêtes de Noël aux Etats-Unis, où le Moscow Ballet le joue depuis 1993.

L'Apéro, networking pour les pros de la restauration, débarque à Los Angeles

Vous reprendrez bien un verre ? D’autant que ce sera l’occasion de rencontrer des gens de votre milieu professionnel. Fondé par Pierre Bee à San Francisco il y a un an et demi, l’Apéro débarque à Los Angeles. Le premier événement aura lieu le jeudi 15 décembre à 6pm au Maré Rose, à West Hollywood.
L’objectif : rencontrer un réseau de francophones et francophiles travaillant dans le milieu de l’hôtellerie et de la restauration dans une ambiance décontractée. “Il n’y avait pas d’événements pour ce secteur d’activité” , constate le Français Guillaume Blanchet, qui a exporté le concept en dehors de la Bay Area.
Impliqué dès les prémices de l’Apéro, il a déménagé à Los Angeles en juillet, pour son travail. Il est employé par l’importateur et le distributeur de vins Planet Wine.
Du premier événement à San Francisco avec une dizaine de participants à la centaine que l’Apéro rassemble aujourd’hui, ce rendez-vous s’est imposé. Un événement mensuel sera proposé à Los Angeles, dans différents lieux.

Des cadeaux de Noël très LA pour toute la famille

La chasse aux cadeaux a commencé. Pour faire plaisir à chaque membre de votre famille, French Morning a déniché une liste d’objets “made in LA” – ou Californie – qui devraient vous couronner de lauriers.
Pour mamie
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Hors de question d’offrir un cadeau ringard à sa grand-mère. Le macramé est la meilleure alternative : redevenu tendance, il a conquis le coeur du troisième âge depuis belle lurette. Vous pourrez opter pour une suspension artisanale créée par Paige DuVall à Palo Alto (Californie). Sa marque Cotton and Cooper propose des porte-plantes entre 30 et 60$. Ou, si vous voulez mettre du coeur à l’ouvrage, rendez-vous chez The Little Knittery pour prendre des cours et laisser libre cours à votre imagination.
Pour papi
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Papi aime les trophées. Pour sanctifier son goût pour la chasse, misez sur une taxidermie éthique. A Pasadena, Yetis & Friends crée des têtes de peluches loufoques, “empaillées” à la main. Bien sûr, cela a un coût : il faudra au moins débourser 160 dollars pour ces petites folies. Mais la réaction de ses camarades du club d’échecs devant la tête de chien fou n’a pas de prix.
Pour ma soeur
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Les dernières cuissardes, elle les a. Une robe en velours, aussi. Difficile de surprendre les fashionistas. Il faut alors chercher les petits créateurs, qui savent allier qualité des produits et originalité. C’est le cas de la Française Jenni Jane qui crée des sacs inspirés par l’esprit californien et la soul parisienne. Ses photographies sont reproduites sur du cuir italien, ce qui donne des pochettes uniques fabriquées à Downtown. Comptez entre 125 et 195$.
Et forcément, votre soeur est “addict” aux réseaux sociaux. Après la perche à selfie, c’est les lunettes Snapchat qui satisferont ses envies 3.0. Conçues dans leurs bureaux de Los Angeles, les Spectacles (130$) sont des lunettes de soleil dotées d’un capteur photo et capables de tourner des petits films de 10 secondes.
Pour mon frangin
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Si votre frère est accro aux séries américaines d’adolescents, telles que “One Tree Hill”, “Newport Beach” ou “Beverly Hills”, il explosera de joie quand il découvrira que vous lui avez offert un fanion. Faits main dans les collines de Los Angeles par Miriam Dema, ces fanions “vintage” célèbrent la Californie. Vous pourrez choisir entre les modèles “Big Sur”, le classique “California” ou “Joshua Tree”, à 25$ l’unité. A coup sûr, cela lui donnera des airs de quaterback auprès des filles.
Pour mon amoureux/ amoureuse
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Vous cherchez quelque chose de spécial, d’unique même pour illustrer votre amour. Black Phoenix Alchemy Lab a ce qu’il vous faut. Basée à San Fernando Valley et installée à North Hollywood, cette société fabrique des huiles de parfum qui peuvent être superposées afin que vous développiez votre propre fragrance. De nombreux parfums sont inspirés par des livres et des films, comme celui de la série “Crimson Peak”(30 $ pour 5 ml flacon). La marque propose aussi une série limitée sur le célèbre Sherlock Holmes.
Pour mon daddy cool
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Finis les accessoires rasoirs ! La marque Tipology conçoit des cravates et noeuds papillons psychédéliques à Los Angeles. Ses fondateurs les définissent  comme des liens non conventionnels et intemporels, parfaits pour les individus aventureux. Nul doute que vous craquerez pour le noeud papillon recouvert de marguerites (34$), ou la cravate Tallinn qui illustre des maisons européennes(64$). Papa va faire un malheur lors de ses prochaines réunions d’entreprise.
Et pour qu’il soit “beau comme un sou neuf”, rien de mieux qu’un kit de rasage de la Los Angeles Shaving Soap Company (à partir de 32$). Il est livré avec un rasoir, des lames, un pinceau de rasage, et un pot de savon de Brown qui offre une variété de parfums inspirés par Los Angeles (Topanga Fougère, Rhum Santa Monica Bay et Hollywood Romance).
Pour maman
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Quand vous croisez céramique et bijoux, cela donne un résultat fascinant. Inspirées par les éléments naturels et son héritage japonais, les créations de l’artiste Alyson Iwamoto sont confectionnées à Los Angeles. Boucles d’oreilles et colliers (dès 120$) sont conçus à partir d’une porcelaine fine, craquelée et peinte à la main avec de l’or 18 carats. Ce vernis est présenté comme un mix entre des tasses de thé japonaises et le désert de Californie. Maman va briller avec ses nouveaux bijoux. 
Pour belle-maman
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Offrir un présent à belle-maman, c’est un défi à double tranchant. La meilleure option reste la douceur. Et quoi de mieux qu’une bonne confiture pour faire remonter des souvenirs à l’instar d’une Madeleine de Proust ? Le restaurant branché Sqirl vend les confitures de Jessica Koslow à 13 dollars l’unité. Fabriquées à base de fruits de saison, elles ne sont pas saturées en sucre, et proposent des mélanges gourmands comme poire-vanille ou rhubarbe-kumquat. La ville en est déjà dingue, alors pourquoi pas votre belle-mère ?
Pour beau-papa
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Bon, la bouteille de vin, c’est fait et refait. Afin de la jouer original, vous pourrez communiquer votre passion pour Los Angeles à beau-papa. Installé dans la cité des Anges depuis 2012, l’artiste new-yorkais Marz jr. mêle dans ses affiches (à partir de 30 $) la culture pop et les images emblématiques. Vous ne pourrez pas résister à son interprétation du Griffith Observatory, du signe Hollywood ou encore des studios Nickelodeon. Nul doute que cela fera sensation au-dessus du vaisselier Louis XIV.
Pour tonton
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Ne tergiversez pas. Vous savez très bien que tonton n’appréciera qu’un cadeau liquide. Après lui avoir offert tous les vins qu’il mérite, vous pourrez trouver votre bonheur chez Bar Keeper, à Silverlake. Cette boutique de spiritueux est le paradis des amateurs de cocktails. Vous y trouverez des centaines de sirops et d’accessoires qui lui permettront de créer des boissons démentielles. L’occasion de faire fructifier son talent de bartender.
Pour tata
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La céramique reste une valeur sûre. Mais pas n’importe laquelle. Pour votre tata perchée, ce sera la marque Easy To Breathe, basée en Californie. Sa créatrice conçoit des objets faits main (à partir de 18 dollars), retraçant les contes, les voyages et la liberté de savasana. Tata va a-do-rer.

Wax Tailor commence 2017 avec un concert à New York

N’attendez pas pour prendre vos tickets. L’auteur-compositeur français Wax Tailor se produira au Webster Hall le jeudi 19 janvier 2017.

Depuis ses débuts en 1992, Jean-Christophe Le Saoût en a fait du chemin. En 2005, il a sorti son premier album, Tales of the Forgotten Melodies. Ses principales influences musicales sont la musique noire américaine et la pop des années 1960. Il a été nommé à plusieurs reprises aux Victoires de la musique. Habitué des grands festivals français, il vient régulièrement aux Etats-Unis, où sa musique reçoit de bonnes critiques et où il décroche un “Indie Music Award”.

Wax Tailor est souvent considéré comme le chef de file de la scène trip-hop et hip-hop cinématique. Il a réussi à s’imposer sur la scène musicale internationale avec quatre albums et quelque 600 concerts donnés dans près de 50 pays. Le musicien a également collaboré avec de nombreux artistes, comme Sharon Jones, Ursula Rucker ou encore Keziah Jones.

Où trouver la bûche de Noël à Los Angeles ?

Noël approche à grands pas. Même si on se trouve à 9.000 km de sa patrie, la pièce maitresse du dîner sera la bûche. Classique ou inventive, la “yule log” trône dans les vitrines de nombreuses pâtisseries de L.A en cette période de fêtes. Tour d’horizon.
9. Le chocolat à l’honneur chez Chaumont
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Cette année, Frédéric Laski et Laïla Abdaim proposent, au choix, une bûche chocolat pistache (mousse Valrhona, génoise à la pistache, garniture de framboises, le tout recouvert de noisettes croustillantes sur un lit de Valrhona), ou la bûche chocolat (mousse Guanaja, gâteau au chocolat, fourré au caramel, et recouvert d’un glaçage au chocolat noir). Les deux sont disponibles en trois tailles : petite (4 personnes, 28$), moyenne (8 personnes, 56$) ou grande (16 personnes, 98$) . Les dernières commandes seront prises le 22 décembre. Chaumont Bakery, 143 S. Beverly drive, Beverly Hills.
8. Une bûche imitation bois, à Sweet Lady Jane
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Même si elle ravit les yeux, vous ne résisterez pas longtemps à déguster la bûche préparée par la pâtisserie Sweet Lady Jane, sur Melrose. Représentant une bûche sous la neige, ce gâteau roulé au chocolat-amande est recouvert d’une crème au beurre au chocolat, de framboises fraiches et saupoudré de sucre glace. Pour une tablée de 15 à 20 personnes, cet énorme “yule log” vous coûtera 115$. A commander au moins trois jours à l’avance. Sweet Lady Jane, 8360 Melrose Ave, Los Angeles.
7. De la haute voltige chez Bottega Louie
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Les clients collent déjà leur visage aux baies vitrées, avides de découvrir les nouveautés élaborées par cette institution de Downtown. Cette année, le très branché restaurant pâtissier Bottega Louie a élaboré divers gâteaux pour les fêtes, dont deux bûches. Et pas n’importe lesquelles : la Mont blanc (30$ pour 4/5 personnes) avec sa mousse de châtaigne, sa compote de cassis, et dacquoise d’amande recouverte d’un glaçage au chocolat blanc et d’une mousseline de châtaignes; et la Citrus Caramel Bûche (35$), composée d’une dacquoise orange-amande, de mousse orange caramel, et surmontée de choux. De quoi vous mettre l’eau à la bouche. Bottega Louie, 700 S Grand Ave, Los Angeles. 
6. Une création raffinée signée Ladurée
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Ne laissant rien au hasard, la célèbre pâtisserie parisienne arrive à Los Angeles le 17 décembre. En plus des saveurs classiques, elle propose deux bûches originales : un biscuit au macaron rehaussé d’une mousse au champagne et fraises confites (34$ pour 4, 68$ pour 6, 8,50$ en part individuelle) ou un gâteau en forme de flocon de neige, composé d’une dacquoise à la noix de coco, garnie d’un crémeux mangue passion et d’une brunoise ananas vanillé et noix de coco pour une touche d’exotisme (51$ pour 6 personnes, et 8,50$ pour une part individuelle). Ne tergiversez plus, ces gâteaux vont partir comme des petits pains. Ladurée, 189 The Grove Dr, Los Angeles. 
5. Une bûche sans gluten, chez Bo Nuage
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Fidèles à leur réputation, les bûches de Pascal et Audrey Achcar sont légères et aérées, réalisées avec une base meringue et surmontées d’une crème fouettée à se damner. Quelles que soient vos envies, vous trouverez bûche à votre goût chez Bo Nuage avec des saveurs passion, châtaigne, chocolat, framboise, nutella ou encore beurre de cacahouète. Gluten-free, elles sont disponibles en deux tailles : la moyenne est à 45$ (6 à 8 personnes) et la grande à 58$ (10 à 12 personnes). Commander impérativement avant le 22 décembre. Bo Nuage à West Holywood : 8010 Melrose Ave, West Hollywood; et à Beverly Hills : 9523 South Santa Monica Blvd Beverly Hills. 
4. De la variété chez Pitchoun
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Les propriétaires de Pitchoun, Frédéric et Fabienne Souliès, ne manquent pas d’imagination. Dans leur boulangerie -pâtisserie, ils ont confectionné de nombreuses bûches, et même un gâteau de Noel, qui représente un Santa Claus endormi (un gâteau éponge aux framboises, 45$). Hormis la traditionnelle bûche génoise – crème au beurre (vanille, café, chocolat ou Grand-Marnier) -, ils proposent quatre créations : Red dress (base madeleine, mousse de framboises et crème brûlé), Emotion (dacquoise à la noisette, mousse au chocolat noir et meringue), Chest (chocolat et passion) et Delight (dacquoise aux amandes, mousse à la framboise et citron). Vous les trouverez en grand format pour 6 à 8 personnes (30$ la traditionnelle, 35$ les deux autres), ou en taille individuelle (5,50$). Pour avoir l’embarras du choix, réserver avant le 20 décembre. Pitchoun, 545 South Olive street.
3.Un design traditionnel à Lark Cake Shop
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Comme chez Sweet Lady Jane, la bûche de Lark Cake Shop ressemble à un tronc et sa branche, ce qui donne au gâteau une touche un peu plus « brute » que d’ordinaire. Le glaçage en chocolat avec effet sillon laisse croire à du bois à brûler dans la cheminée !  Une seule taille, pour 12 personnes à 38,50$. Pour épater vos convives, pensez à en commander une au moins 24 heures avant. Lark Cake Shop à Silver Lake: 3337 W Sunset Blvd; et à Pasadena: 1355 N Hill Ave, Pasadena.
2. Deux options alléchantes à la Provence
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A Beverly Hills, la pâtisserie La Provence voit les choses en grand. Le gâteau roulé fourré d’une mousse au chocolat et de fraises fraîches est proposé en trois tailles : 10 personnes (42$), 20 personnes (84$) et 50 personnes (225$). Faisant fi des calories, les plus gourmands saliveront davantage devant le Yule log au caramel beurre salé et ganache chocolat (45$ de 10 à 14 personnes). Il faudra commander votre dessert au plus tard le 21 décembre. La Provence, 8950 W Olympic Blvd, Beverly Hills. 
1.Du “gourmand-croquant” à Proof Bakery 
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Pour conclure votre repas de Noël en beauté, la pâtissière de Proof Bakery, Na Young Man a concocté une bûche mêlant les textures et les saveurs. Sur une base de gâteau éponge, s’enroule une mousse de chocolat noir, surplombé d’une meringue à l’italienne relevée à la cannelle. Comptez 42$ pour régaler 8 à 10 personnes. Et pour ne pas s’en priver, pensez à commander au moins 48 heures à l’avance. Proof Bakery, 3156 Glendale Blvd, Atwater Village.

Où trouver la bûche de Noël à Miami ?

Noël approche à grands pas. En cette période de fêtes, le dessert qui trône dans les vitrines de nombreuses enseignes de Miami et sa région est la traditionnelle bûche. Voici une sélection non exhaustive d’adresses où acheter une yule log comme l’appellent les Américains.
Parmi les nouveaux venus, La bonne adresse, une pâtisserie implantée depuis moins d’un an à Hollywood. Pour ce premier Noël célébré aux États-Unis, le chef Julien Van Steenwinckel propose les traditionnelles bûches au chocolat ou à la vanille, mais également des recettes aux fruits rouges, aux poires caramélisées ainsi qu’au citron meringué. Comptez de 30 à 45 dollars pour une bûche de six personnes. La bonne adresse – 2003 Harrison St, Hollywood – (954) 927-6458
Certains pâtissiers riva­lisent d’imagi­na­tion pour concocter des créations aux goût innovants, comme le chef Georges Berger de Chocolate Fashion à Coral Gables qui propose cette année six recettes aux noms évocateurs. La « Holiday Sleigh » composée d’un croustillant de praline surmonté d’une mousse de noisettes, d’abricots et de cerises confites. La « Pistachio Extravaganza » à la mousse de pistaches agrémentée d’un coulis de cerises. La « Chocolate Elegance » à la mousse aux trois chocolats. La « Royal Chestnut Log » à la mousse de châtaignes. La « Mont Blanc » à la vanille, crème de marrons et ganache au chocolat. Sans oublier la « Chocolate », la bûche roulée classique au chocolat noir. Chaque modèle, pour huit à dix personnes, coûte 48 dollars. Chocolate Fashion – 248 Andalusia Ave, Coral Gables – (305) 461-3200
N’hésitez pas à fondre de gourmandise chez Paul à Miami Beach où vous trouverez un choix de quatre bûches : café-nougatine, mousse à la vanille avec purée de framboises et spéculos, mousse au chocolat avec mascarpone et caramel, ou encore mousse à la vanille avec compote de pomme et caramel. Chaque bûche, nourrissant de six à huit personnes, vaut 39,95 dollars. Il est également possible d’acheter des parts individuelles pour 5,65 dollars. Paul – 450 Lincoln Road, Miami Beach, (305) 531-1200.
Cette année, L’Atelier Monnier renouvelle ses classiques et propose deux recettes : la bûche « Cécile » à la mousse de chocolat noir, crème de vanille, caramel et noix de pécan, et la « Crunchy » à la mousse de chocolat au lait, crème de noisette et caramel. Comptez 39,95 dollars pour ces créations qui raviront six personnes. Pensez également à commander en avance vos bûches que vous pourrez récupérer jusqu’à la veille de Noël. Atelier Monnier – 848 Brickell Ave #120, Miami – (305) 456-5015
Les frères jumeaux Didier et Pascal Vedel, qui ont récemment ouvert Café croissant à Coral Way, jouent la carte de la tradition et réalisent simplement deux bûches : l’une au chocolat et l’autre à la vanille. Une seule taille est disponible, pour huit personnes, au prix de 30 dollars. Il est également possible d’acheter des parts individuelles pour 4 dollars. Café Croissant – 1684 Coral Way, Miami – (786) 717-7212
Toujours à Coral Way, La Boulangerie Boul’Mich propose une recette unique 100% chocolat concoctée pour dix à douze personnes au tarif de 40 dollars. La Boulangerie Boul’mich – 1242 Coral Way, Miami – (305) 858-1080
Amour de Miami à Brickell mise sur trois bûches traditionnelles : une première à la vanille, une autre à la fraise et enfin une au chocolat. Pour les clients qui auraient des demandes particulières, sachez qu’il est possible de passer commande et si la recette est réalisable, vous pourrez récupérer votre bûche en 24 heures. Comptez de 28 à 70 dollars selon la taille des créations. Amour de Miami 921 Brickell Ave, Miami – (305) 377-8811
Comment ne pas céder à la tentation face aux bûches de La Provence à Miami. L’établissement met en vitrine deux modèles : la bûche roulée classique à la crème au beurre pralinée, et la bûche royale à la mousse de chocolat noir sur un biscuit de crêpes dentelles caramélisées. Prévoyez 21 dollars pour quatre à cinq convives et 31,50 dollars pour six à huit personnes. La Provence – Six établissements à Miami
À Fort Lauderdale, la boulangerie française Croissan’Time propose aux gourmands des créations aux saveurs de moka, vanille, chocolat ou encore à la liqueur Grand Marnier. Comptez de 38 à 49 dollars la bûche qui peut servir six à huit personnes. La part individuelle est facturée 10,50 dollars. Croissan’Time – 1201 North Federal Hwy, Fort Lauderdale – (954) 565-8555
Enfin, la boulangerie pâtisserie EuroBread & Café, également située à Fort Lauderdale, met en vente une belle sélection de bûches aux parfums chocolat, moka et praliné croquant. L’établissement nous fait aussi voyager à travers les saveurs avec une bûche d’inspiration antillaise exhalant agrumes et notes exotiques de passion. Une seule taille est disponible pour ces modèles qui raviront de huit à dix personnes pour 35 dollars. EuroBread & Café – 1000 Seminole Dr, Fort Lauderdale – (954) 568-3876

Pour voter en 2017, inscrivez-vous avant le 31 décembre 2016 au consulat

Ne vous laissez pas distraire par le “gift hunting” et la recherche de la bûche de Noël. En cette fin d’année, il faut aussi penser à s’inscrire sur la liste électorale consulaire pour pouvoir voter à la présidentielle et aux législatives de 2017.
Vous avez jusqu’au 31 décembre 2016 pour effectuer les démarches. Celles-ci peuvent se faire en ligne ou en vous rendant en personne à votre consulat. Il faudra produire plusieurs pièces, comme la carte d’identité ou le passeport, un justificatif de résidence et une photo d’identité.
Pour rappel, la présidentielle aura lieu les 22 avril et 6 mai. Les Français des Etats-Unis pourront voter en personne dans un bureau de vote ou par procuration (s’adresser au consulat, aux consuls honoraires ou faire une demande lors d’une tournée consulaire). Pour plus d’informations sur l’établissement d’une procuration, consulter le site du Quai d’Orsay.
La législative se tiendra les 3 et 17 juin. Vous pourrez voter par internet (dates non-communiquées), en personne dans un bureau de vote, par procuration ou par correspondance.
 

Diane-Charlotte Kermorgant, des "Fusac" aux bébés

Il était une fois, lors d’une période pas si lointaine, Diane-Charlotte Kermorgant passait son temps dans les chiffres. Aujourd’hui, son quotidien, c’est plutôt les bavoirs et les barrettes.
Après avoir longtemps travaillé dans la finance, la Française de New York a lancé sa petite entreprise, Five/eleven. Elle vend essentiellement des accessoires pour enfants, et quelques décorations pour chambres d’enfants. “Je vends des bavoirs, des barrettes, des coussins nuages, des couvertures pour enfants, des petits sacs à linge, des petits sacs à dos, des trousses”, explique-t-elle. Certaines de ses créations sont très originales, comme ces langes avec un petit élastique dans l’un des coins à l’arrière qui permet de le porter en bandana. “Cela plait aussi aux parents!” .
Five/eleven, date de naissance de cette native du sud de la France, est un nouveau départ pour Diane-Charlotte Kermorgant. En 2004, elle commence à travailler comme analyste chez PNB Paribas dans le domaine des fusions-acquisitions. “Ce n’étaient jamais les mêmes sujets, les mêmes industries, c’était très varié, ce qui permettait d’avoir une connaissance de beaucoup de secteurs. Et puis, j’aimais aussi les voyages à l’étranger”, explique-t-elle. En 2007, elle devient chargée du business developpement au sein de la banque en ligne Boursorama, puis responsable des relations investisseurs, presse et directrice de la communication. “On parlait à plus d’interlocuteurs, des investisseurs, des analystes, des journalistes, on essayait de les convaincre avec nos chiffres. Il y avait un aspect séduction, il fallait vendre une histoire, et cela m’intéressait. Et puis, il y avait aussi la communication interne, dans la boîte, c’est-à-dire faire passer des messages, organiser des événements…” 
Alors qu’elle attend son deuxième enfant, elle se lance dans la couture. “Je ne trouvais pas vraiment les choses que je voulais, raconte-t-elle. Dans les tissus, je cherchais des choses simples et délicates, qui changeaient un peu des rayures marinières. Du coup, j’ai commencé à coudre moi-même parce que j’avais du temps. Et puis ça m’intéressait, ça faisait quelque temps que j’avais envie de faire cela. Avec mes enfants qui grandissaient, je me rendais compte qu’il y avait des choses dont j’avais besoin qui manquaient dans les magasins, donc je les fabriquais.”
Rapidement, elle décide d’offrir des cadeaux à ses amies. Bavoirs, grandes serviettes de table… Sa production est appréciée. À son arrivée à New York fin 2014 pour suivre son mari, elle décide de ne pas rechercher “un travail salarié tout de suite” et se met en tête de lancer son affaire.“Pendant la première année, j’ai cherché tous les tissus, j’ai finalisé la collection, j’ai contacté les fournisseurs.”  
Elle fabrique ses accessoires en totale autodidacte, à l’aide de tutoriels en ligne. “Je prends des idées à droite à gauche, j’ai toujours en tête le souci de simplifier au maximum le design, et de créer quelque chose d’utile et beau pour le quotidien”.
Aujourd’hui, Diane-Charlotte Kermorgant est investie dans son activité à plein temps. Ce n’est que le début, mais l’horizon semble prometteur pour cette jeune entrepreneuse. Les tissus utilisés sont tous sélectionnés en France (France Duval-Stalla), Angleterre (Liberty of London et MyLittle Venture), au Japon (Shindo et Mokuba, pour les rubans) et aux Etats-Unis (Michael Miller).
Mais chaque produit est “made in New York”. Ils sont vendus dans cinq boutiques à Manhattan et une boutique à Brooklyn, ainsi que sur Internet.  “Pour l’instant, les barrettes connaissent beaucoup de succès, c’est mon best-seller” . Ses produits seront dans un pop-up store à Brooklyn jusqu’à Noël, et elle vient de rejoindre le réseau de boutiques Babyccino, un site lifestyle “pour les mamans modernes qui cherchent de bonnes adresses et des choses délicates qui sortent un peu de l’ordinaire.” Elle veut aussi être présente sur le marché français. “On peut acheter mes produits partout dans le monde sur mon site, mais la prochaine étape c’est de trouver des distributeurs physiques en France” .

Pablo Picasso et Diego Rivera, deux titans côte à côte au LACMA

Deux figures contemporaines, deux musées, deux continents, une centaine de peintures et autant de parallèles et de différences. Exposée au LACMA jusqu’au dimanche 7 mai, “Picasso and Rivera : Conversations Across Time” est une collaboration inédite entre le musée d’art moderne de Los Angeles et le Museo del Palacio de Bellas Artes (MPBA) de Mexico City.
L’initiative est partie d’une discussion entre Diana Magaloni, directrice du programme d’art des Amériques anciennes au LACMA et Michael Govan, le PDG du musée. “Diana a travaillé avec le Museo Nacional de Antropologia de Mexico, mon préféré. Elle m’a dévoilé les secrets de l’oeuvre “Flower Day” de Diego Rivera. Cette discussion nous a donné l’idée de faire cette exposition” , explique-t-il. La collaboration s’est tissée et a pris forme grâce au dévouement du co-conservateur du MPBA Juan Coronel Rivera.
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Présentes lors du vernissage mercredi 7 décembre, de nombreuses personnalités mexicaines ont salué cette initiative. “ Les deux artistes interprètent le passé pour expliquer le futur “, leur a dit Diana Magaloni. “Ils s’étaient rencontrés à Paris où ils sont devenus amis. Pablo Picasso a été influencé par l’oeuvre de Diego Rivera, et vice-versa.”
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Soulignant les intersections et les différences entre l’oeuvre des deux artistes, l’exposition compare leurs trajectoires, autour de cinq sections thématiques : “The Academy” qui revient sur la formation similaire des deux artistes; “Cubism and Paris” , période où les peintres sont devenus des membres actifs du mouvement d’avant-garde; “Return To Order and Indigenismo” qui explore leur ré-interprétation d’oeuvres issues de l’Antiquité; et deux parties plus individuelles : “Rivera and Pre-Columbian Art” et “Picasso and Mythology” .
expo-picasso-rivera-au-lacmaPour la conservatrice, ” les deux artistes présentent le passé dans une représentation du futur “. “Questionnant l’histoire passée, Pablo Picasso a notamment dépeint le mythe grec pour expliquer que nous sommes complexes, faits de violence. Sa peinture est un acte de résistance face au fascisme en Espagne” , développe la conservatrice. En parallèle, le muraliste Diego Rivera a entrepris une démarche similaire, en peignant le livre sacré des mayas Popol Vuh, qui fut entièrement brûlé.
L’un des regrets du musée reste de n’avoir pas pu présenter “Guernica” de Pablo Picasso. Pour y remédier, une projection du film intitulé “Ideologias y Muralismo” permet d’explorer l’art mural de Diego Rivera et la célèbre peinture de Pablo Picasso.
Cette exposition inédite ne s’éteindra pas en mai. Elle sera exposée au Museo del Palacio de Bellas Artes du 14 juin au 17 septembre 2017. Mais la culture latine continuera d’imprégner la cité des anges, puisque 2017 est l’année du Mexique à Los Angeles.

Pourquoi cette tradition du pull moche de Noël aux USA?

Ils ressurgissent dans les magasins, les films ou même sur le dos de vos collègues américains: chaque année, les pulls moches de Noël (ou “ugly sweaters”) font un retour en force pendant les fêtes. Une tradition étrange que les Américains respectent scrupuleusement depuis plusieurs années. Mais pourquoi cette mode (outre le fait que les Américains observent des traditions bizarres comme Festivus, la fête inspirée de la série Seinfeld)? C’est la question bête de la semaine.
Une histoire de pull de grand-mère
Quand on évoque les pulls moches, qui n’a pas en tête cette fameuse scène du film “Bridget Jones” où la célèbre trentenaire rencontre Marc Darcy (Collin Firth) alors qu’il porte un pull de Noël ridicule tricoté par sa mère (ci-dessous).
L’origine des “ugly sweaters” n’est pas si loin de cette histoire. Ils sont apparus dès le début du XXe siècle aux Etats-Unis et étaient traditionnellement tricotés par les tantes, les mères et les grands-mères. Elles les offraient en cadeaux à toute la famille lors du réveillon de Noël.
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Dans les années 80, ces pulls deviennent à la mode et très populaires, comme le confie Brian Howard, co-auteur du livre Rock Your Ugly Christmas Sweater. « Au début du XXe siècle, les pulls de Noël existaient déjà, mais ils sont vraiment devenus populaires dans les années 80 quand on a commencé à les produire en masse. Puis, ils ont été un peu oubliés dans les années 90 et sont revenus en force dans les années 2000 ».
Pourquoi ce retour en grâce? Tout a réellement commencé en 2001, pour Brian Howard, “quand deux jeunes étudiants de Vancouver, Chris Boyd et Jordan Birch, ont organisé la première Ugly Christmas Sweater Party dans une grande salle de spectacle de Vancouver. Beaucoup de gens sont venus et ça a fait beaucoup de buzz. Ça a inspiré de nombreuses personnes ensuite.”
Ainsi naissent les “Ugly Christmas Parties” où chacun doit venir vêtu de son pull de Noël le plus ridicule. À la fin de la soirée, on vote pour le plus moche.
Anne Marie Blackman, fondatrice du site de vente en ligne My Ugly Christmas Sweater peut témoigner de l’ampleur du phénomène. “En 2008, je recherchais quelque chose à vendre sur Ebay pour arrondir mes fins de mois. (…) J’ai recherché ce qui était populaire sur Google et j’ai découvert que les étudiants dans les universités organisaient des Ugly Christmas Parties avec les pulls que leur offraient leurs grands-mères. Alors, j’ai commencé à décorer des pulls en laine. J’ai vendu 50 pulls la première année. Ce fût tout de suite un succès.
De la tradition au marketing

Un phénomène qui dépasse aujourd’hui les soirées entre étudiants pour se moquer des parents : “Depuis 2008, ça grossit tous les ans, (…) Maintenant, il n’y a plus que les jeunes qui organisent ces soirées. Il y a des soirées Ugly Christmas Sweater dans les entreprises. J’ai des commandes de personnes qui me demandent de faire des pulls de Noël avec la tête de leur patron dessus, raconte Anne Marie Blackman. C’est vraiment le retour de la mode des pulls de Noël. J’en produis à la fois des rigolos pour ceux qui veulent en porter aux soirées de pulls moches et d’autres, plus traditionnels, pour des personnes qui aiment les porter dans la vie de tous les jours, qui les trouvent mignons
Les pulls de Noël ont beaucoup évolué. Maintenant on utilise des symboles de la pop culture et on retrouve beaucoup de pulls avec des messages rigolos ou même des pulls coquins qu’on appelle les ‘naughty christmas sweater’, devenus très populaires” selon Brian Howard.
Et même les personnalités politiques s’emparent du phénomène en vendant des pulls de Noël à leur effigie. C’est le cas de Hillary Clinton, Ted Cruz et Ben Carson (on avoue avoir une affection toute particulière pour celui de Ted Cruz ci-dessous).

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Facebook Ted Cruz

Un succès teinté de nostalgie
Pour Brian Howard, “ la première raison du succès de ces pulls est qu’ils sont très amusants. Je dis toujours que c’est dur de passer une mauvaise journée avec un pull moche de Noël sur le dos. La deuxième raison est que cela rappelle la maison, la famille, quelque chose dont on a envie d’être proche pendant les fêtes. Et enfin, je trouve que c’est un très bon moyen d’exprimer sa créativité. On peut créer ses propres pulls. Puis le choix aujourd’hui est très large.”
Brian Howard et Anne Marie Blackman s’accordent à dire que c’est le “Halloween de décembre” , l’occasion de se déguiser et d’organiser des soirées à thème. Alors n’hésitez pas: investissez dans le “Ugly Christmas Sweater”. Il vous le rendra bien, surtout si vous portez l’image de votre boss.
'Mustangs' host Christmas party, build family morale