Un peu de magie à Miami. Du vendredi 6 au dimanche 8 janvier, la compagnie Shen Yun, connue pour ses spectacles époustouflants autour de traditions chinoises, se produira au Adrienne Arsht Center for the Performing Arts.
Dix années après sa première tournée en 2007, Shen Yun Performing Arts est désormais la compagnie chinoise de musique et de danse la plus importante dans le monde. La compagnie a été fondée en 2006, lorsqu’un groupe d’artistes chinois se rassembla à New York avec l’objectif de faire revivre la culture traditionnelle chinoise et la partager dans le monde entier.
En janvier prochain, ce spectacle vous entraînera à l’époque lointaine où l’Empire du Milieu et sa culture étaient considérés comme un don du ciel, avec des habitants vivant en accord parfait avec l’univers. Le spectacle mélange légendes anciennes et innovations technologiques, sur un fond orchestral grandiose. Notez que les enfants de moins de quatre ans ne sont pas admis.
Shen Yun entre en scène à Miami
Pourquoi le "doggie bag" s'appelle-t-il ainsi ?
Aux Etats-Unis, où les portions sont parfois gargantuesques, les restaurants proposent quasi systématiquement d’emballer les restes de nourriture dans un paquet que le client ramène à la maison : le doggie bag (ou doggy bag). Pourquoi ce nom qui évoque le meilleur ami de l’Homme ? C’est la question bête de la semaine.
Emballer les restes d’un repas trop généreux n’a rien de novateur : dès le VIème siècle avant J.C., les Romains auraient eu pour habitude d’envelopper les restes de leurs festins dans des mouchoirs pour s’en délecter plus tard.
Le doggie bag moderne, quant à lui, a fait son apparition aux Etats-Unis dans les années 40. Pour éviter les pénuries de nourriture pendant la Seconde Guerre Mondiale, le gouvernement américain a mis en place une série de mesures pour encourager les citoyens à ne pas faire de gâchis. On les incitait notamment à ne pas jeter les restes de leurs repas, mais plutôt à les donner à leur chien.
Certains cafés et restaurants se sont alors mis au pas et ont commencé à proposer d’emballer les restes pour permettre aux clients de les ramener à leurs fidèles compagnons. Il devint vite évident, cependant, que certains d’entre eux les emportaient non pas pour leur chien, mais pour leur consommation personnelle. Cette pratique était assez mal vue, autant pour des questions d’hygiène que d’étiquette.
D’après Jane Stern, co-auteure du Lexicon of real american food, c’est Dan Stampler, le propriétaire d’un Steak Joint sur Greenwich Avenue à New York, qui est derrière l’invention du doggie bag tel qu’on le connaît aujourd’hui : « En 1946, pour ne pas mettre dans l’embarras ses clients soucieux de leur budget, Dan Stampler eut l’idée de leur proposer de ramener l’os (et ce qui n’avait pas été mangé autour) à la maison, “pour le chien”. M. Stampler conçut un sac à l’effigie de son terrier écossais et l’appela le doggie bag ».
En faisant apparaître de manière évidente que les restes étaient destinés au chien, même si ce n’était pas toujours le cas, Dan Stampler a décomplexé et démocratisé la pratique du doggie bag.
Dans les années qui ont suivi, la Bagcraft Corporation of Chicago a confectionné plus de 150 millions de sacs résistants à la graisse. « Aujourd’hui encore, le terme « doggie bag » est fréquemment utilisé pour décrire les restes qui finissent dans les paquets à ramener à la maison, explique Jane Stern. On ne prend plus vraiment la peine de prétendre que le Chateaubriand finira dans la gamelle du chien ; d’ailleurs, les restaurants gastronomiques préparent les restes dans des emballages aluminium en forme de cygne et les placent dans des sacs aussi élégants que ceux utilisés par les boutiques chics ».
Vanessa Richard
Où trouver la galette des rois à Los Angeles ?
La bûche à peine engloutie, il est temps de déguster la traditionnelle galette des rois. Cette année, le 6 janvier tombe un vendredi, mais on passera à table le dimanche. Voici une liste non-exhaustive des pâtisseries de Los Angeles qui ne dérogent pas à la tradition.
7.Normandie Bakery
Chez Normandie Bakery, le chef Josette se targue de faire une galette frangipane dont le goût vous rappellera la France. Il vous en coûtera 26,50$ pour 6 à 8 personnes. Si vous n’êtes pas amateur d’amande, vous pourrez succomber à la Rosca de Reyes, la couronne mexicaine servie à l’occasion de l’Épiphanie, proposée en petit format à 15,95$ et grand à 26,95$. Dans sa pâtisserie Normandie Bakery située à l’Original Farmers Market, la vente débutera le mardi 27 décembre. Mais avant de les savourer, il faudra passer commande au moins un jour avant.
Normandie Bakery, 3022 South Cochran Avenue, Los Angeles.
6.Pitchoun Bakery
Dans les vitrines de Pitchoun, il y a toujours une influence méditerranéenne. En plus de la traditionnelle frangipane (28$ pour 6 à 8 personnes), Fabienne et Frédéric Souliès concoctent une couronne typique de la French Riviera (26$), soit une brioche à la fleur d’oranger, saupoudrée de fruits confits et de gros sucre. A l’intérieur, les chanceux trouveront une fève importée de France. En vente du lundi 2 janvier au jeudi 2 février.
Pitchoun Bakery, 545 South Olive Street, Downtown Los Angeles.
5.Maison Richard
Contrairement à certaines boulangeries-pâtisseries qui évitent de glisser la fève dans leurs galettes de peur de voir leurs clients s’étouffer, la Maison Richard fait les choses dans les règles de l’art : la galette contient une fève et est accompagnée de couronnes. Vous pourrez découvrir leur galette frangipane, confectionnée de pâte feuilletée et d’une savoureuse crème à l’amande. Il faudra débourser 28$ pour le grand format (6 à 8 personnes), et 35$ pour la version extra large, idéale pour les assemblées de 10 à 12 personnes. A commander au moins deux jours à l’avance.
Maison Richard, 707 North Stanley Avenue, Los Angeles.
4.Laurent’s “Le” Coffee Shop
Sa galette des rois a déjà séduit les Angelinos. Alors, le chef Laurent Trinqueneaux a décidé de rivaliser de créativité, en proposant une frangipane à la poire. Ses galettes sont concoctées à partir d’ingrédients naturels, tels du beurre européen et de la farine d’amandes bio. Le petit plus de Laurent’s “Le” Coffee : un ange est sculpté sur le feuilleté, au lieu des perpétuelles spirales. Outre la réservation 48 heures à l’avance, les galettes seront disponibles sur plusieurs marchés de la ville (Santa Monica, Torrance, Brentwood, Pacific Palisades, Mar Vista, Playa Vista et Temecula), mais aussi dans leur boutique de Temecula dès maintenant. Vous aurez alors le choix entre une fève en porcelaine ou en plastique.
Laurent’s “Le” Coffee Shop, 51955 4th street, Temecula.
3.Sweet Temptations

Sweet Temptations, 3514 West Jefferson Boulevard, Los Angeles.
2.Delice
Les allergiques au lactose ne seront pas en reste puisque la pâtisserie française Délice propose une galette à la frangipane sans produit laitier dans le respect de la tradition religieuse juive. Elle sera également privée de fèves. Le pâtissier, Julien Bohbot, vous recommande de les commander au moins 24h à l’avance. Comptez 29$ pour 6 à 8 gourmands, et 39$ pour 10 personnes.
Delice, 8583 W Pico Boulevard, Los Angeles.
1.La Chouquette
Bien qu’ils soient spécialistes de la pâte à choux, Dan et Elodie Darmon savent aussi manier la pâte feuilletée. A La Chouquette, , la pâtisserie ouverte depuis deux mois, ils vont préparer une galette riche en beurre AOC d’Isigny. Dans le respect des moeurs américaines, vous ne trouverez pas de fève en porcelaine à l’intérieur, mais vous pourrez la cacher où bon vous semble. Il faudra débourser 25$ pour un gâteau pour 6 personnes. A commander à partir du mardi 27 décembre.
La Chouquette, 7350C Melrose Avenue, Los Angeles.
Vous pourrez aussi en trouver dans les nombreuses boulangeries du Pain Quotidien, chez Frogs Organic Bakery (14809 Crenshaw Blvd, Gardena), Chaumont Bakery (143 South Beverly Drive, Beverly Hills), et Ladurée (189 The Grove Dr).
L'app qui vous évitera de passer la Saint-Valentin tout(e) seul(e)
(Article partenaire) Il aime la musique de chambre, vous êtes plutôt rock. Elle aime le surf et vous ne savez pas nager. Il est beau comme un dieu, mais il parle de sa maman tous les trois mots… On est bien d’accord, les rencards via une app de rencontre, c’est parfois plus près du film d’horreur que de la comédie romantique.
Alors on a une solution à vous proposer : une appli (c’est quand même très pratique), mais qui se concentre sur la qualité des utilisateurs et pas sur la quantité.
The Inner Circle fait le pari de la sélection. Mais attention, sélection ne veut pas dire élitisme : tous les profils sont acceptés. En revanche les petites mains de l’appli passent au crible les demandes d’adhésion et font le tri pour vous afin d’éviter des profils hasardeux, voire flippants. Pas de panique, ça ne veut pas dire qu’en tant que médecin on vous proposera seulement de rencontrer des personnes ayant le même métier, mais on va vraiment pousser loin la découverte de votre personnalité pour avoir des renseignements sur vos goûts, vos centres d’intérêts et les détails rédhibitoires.
Un des avantages de The Inner Circle, c’est que l’appli utilise les atouts des autres applications de dating. Par exemple vous retrouverez le « swipe » de Tinder ou la géolocalisation de Happn. Pour entrer en contact avec la personne qui vous semble la bonne, pas besoin d’attendre un match, vous pouvez la contacter directement.
Enfin, The Inner Circle propose des afterwork, des soirées et des événements exclusifs dans des endroits parmi les plus prisés de New York.
Alors, si vous en avez assez d’être seul(e), vous voulez rencontrer des personnes intéressantes sans avoir peur de tomber sur un(e) lourdingue, inscrivez-vous gratuitement ici et en avant l’aventure !
S’inscrire à Inner Circle
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Avec X-Brain, Grégory Renard rend la voiture intelligente et plus sûre
Enfant, Grégory Renard était fan d’Ulysse 31. Le robot nono, le vaisseau Odysseus et surtout son ordinateur de bord futuriste Shyrka, une interface intelligente qui contrôle tous les appareils du navire. « J’ai toujours trouvé ça fou et j’ai voulu le reproduire ».
Pari gagné : Shyrka existe aujourd’hui sous le nom de X-Brain, un ordinateur central qui équipe non pas les vaisseaux spatiaux mais les voitures, et c’est Grégory Renard qui l’a créé.
X-Brain est un assistant personnel intégré au véhicule et avec lequel le conducteur peut communiquer par la voix. « Envoie un SMS à ma femme, actualise ma page Facebook, lis-moi le dernier tweet de Donald Trump, traduis moi la page 2 du Monde en anglais ». X-Brain a aussi un GPS intégré qui lui permet d’identifier des habitudes. « Quand je monte dans la voiture le matin, il sait que je vais au travail et, sauf contrordre, il m’indique cette direction », explique le PDG de la start-up, installé depuis 5 ans à San Francisco.
Au-delà du confort et du gain de temps de cette plateforme intégrée, Grégory Renard pointe un autre avantage : la concentration au volant. Avec X-Brain, pas besoin de manipuler son portable. Or « aux Etats-Unis 25 % des accidents sont dus au téléphone. C’est au-dessus de l’alcool ! », rappelle le créateur du logiciel. Ce dernier n’est « ni plus ni moins qu’une discussion en voiture comme on peut en avoir avec un passager ».
X-Brain est également connecté au téléphone et donc à l’agenda : « Quand j’ai pris ma voiture, raconte Grégory Renard (ndlr : sa voiture est une Tesla à pilotage automatique), mon ordinateur de bord a noté que j’avais un rendez-vous téléphonique avec French Morning et, à l’heure prévue, il m’a proposé de vous appeler, sans que j’ai besoin de rechercher votre numéro ».
De nombreux constructeurs automobiles comme Renault/Nissan, Honda, Toyota travaillent avec la start-up. L’assistant de bord est commercialisé depuis quelques mois sur des véhicules neufs. A partir de 2017, X-Brain pourra aussi être implanté sur des voitures vierges de tout programme. Pour arriver à ce résultat, il a fallu de nombreuses années de développement. « On a commencé en 1997 à travailler sur les prémices de ce qu’est aujourd’hui la start-up, c’était plus un projet fun qui partait d’un gros délire de geek ».
Au début des années 2000, ils sont en effet très peu nombreux à faire le pari de l’Intelligence artificielle. Pour sa part, Grégory Renard lance plusieurs projets, dès les prémices d’internet: des starts-up pour créer des sites web puis des applications qu’il revend pour financer d’autres projets qui lui tiennent à cœur. Le premier produit de Grégory Renard voit le jour en 2011, et s’appelle Angie. C’est un assistant personnel pour téléphone portable, une petite voix à qui l’on peut demander la météo du lendemain, de retrouver un contact ou le resto indien le plus proche. Ça vous rappelle quelque chose ? Normal, Angie est l’équivalent du Siri d’Apple pour téléphone Android.
Dans le milieu de l’Intelligence artificielle, le produit est tout de suite repéré et permet à son inventeur de partir en Californie grâce à Euratechnologies, un programme d’échange entre Lille et l’Université de Stanford. C’est là, au cœur de la Silicon Valley, où « tout se passe dans le domaine de l’IA » que le quadra toujours enjoué par les nouvelles technologies trouve la meilleure application aux héritiers d’Angie: le secteur de l’automobile.
Pour le moment, pas de levée de fonds en vue pour Grégory Renard qui a toujours préféré les éviter. « On s’auto-finance pour être le plus longtemps seuls maîtres à bord et pour garder notre vision, justifie le PDG. Une levée de fonds prend aussi beaucoup de temps et d’énergie et on pouvait s’en passer jusqu’à présent ».
X-Brain emploie aujourd’hui une vingtaine de personnes, réparties sur trois sites : Paris, Lille et San Francisco. Une implantation aux Etats-Unis indispensable: « Ici on est au cœur du réacteur. C’est ici que ça se passe et que les clients nous cherchent » .
Où trouver la galette des rois au Texas ?
On n’est pas encore en 2017 ? Peu importe. L’épiphanie a lieu le vendredi 6 janvier, mais il n’est jamais trop tôt pour penser à la galette des rois. D’autant plus qu’au Texas, la véritable galette des rois (et non pas le kings cake de la Nouvelle Orleans) n’est pas encore très simple à trouver.
Houston
Chez l’artisan pâtisser, Pâtisserie Paris Je t’aime, les galettes des rois sont bien évidemment faîtes maison : de la pâte feuilletée à la frangipane. Les fèves en céramique sont, elles, importées de France. Disponible uniquement sur commande jusqu’au 31 janvier à $5 la part, quelle que soit la taille de la galette. 11660 Westheimer Rd, Ste 107A. Tél. : (281) 531-1222.
Au menu de Julie’s French Pastries la galette des rois se décline en deux versions: frangipane et frangipane-chocolat. Elles seront disponibles tout le mois à partir du 2 janvier (et même plus tard sur commande). Une mûre, cachée à l’intérieur fera office de fève pour élire le roi ou la reine. En effet une réglementation américaine, datant des années 30, prohibe la dissimulation d’un élément non comestible à l’intérieur d’un aliment. (Vous avez déjà essayé de trouver un Kinder Surprise aux Etats-Unis ?) $6 la galette individuelle et $36 celle pour huit à dix personnes (de préférence sur commande). 14522 Memorial. Tél. : (281) 741-9161
Foody’s Gourmet propose aussi une galette des rois traditionnelle. $25 la galette “huit pouces ” pour six personnes. Disponible tout le mois à partir du 3 janvier. 1400 Eldridge Pkwy, Houston, tél. : (281) 496-3663.
A la French Gourmet Bakery, la galette des rois sera en vente pour l’Epiphanie, le 6 janvier, jusqu’à la fin du mois. Elle est faite de pâte feuilletée et de crème d’amandes. Et en plus de la couronne traditionnelle, elle vient avec un collier de perles. $39,99 la galette pour huit à dix personnes. 2250 Westheimer Road. Tél. : (713) 524-3744.
Austin
Incontournable lorsque l’on cherche des pâtisseries françaises à Austin, Baguette et Chocolat est bien évidemment au rendez-vous de la galette des rois. La boulangerie-pâtisserie-café (qui fait partie des meilleures adresses 2016 de la ville selon les critiques d’austin360) propose une galette à base de pâte feuilletée faite maison et de crème d’amandes pure (différente de la frangipane qui, elle, est un mélange de crème d’amandes et de crème pâtissière). La galette est accompagnée d’une fève française en porcelaine, là encore, laissée à côté. $32 la galette pour six à huit personnes. A commander dès maintenant et disponible tout le mois de janvier. 12101 Farm to Market 2244, à Bee Cave. Tél. : (512) 263-8388.
La Pâtisserie de la francophile Soraiya Nagree proposera aussi une galette. Elles seront disponibles en boutique à partir du 28 décembre mais les précommandes sont fortement conseillées. $40 la galette pour dix-douze personnes. Deux adresses : 602 W Annie St, tel : (512) 912-0033 et 7301 Burnet Road Ste 102, tel : (512) 770-6442.
Par ailleurs, à l’ occasion de ses apéritifs bimensuels, l’Alliance Française d’Austin célèbrera la Galette des Rois le 19 janvier au Madeleine Café de Mueller de 7:30pm à 8:45pm. Au menu, en plus de la galette, quiches, pates florentines, salade de crevettes et poulet au romarin. Gratuit pour les membres, $5 pour les autres. La Madeleine French Café 1201 Barbara Jordan Boulevard. Détails ici
Dallas
Chez Rush, on n’hésite pas à braver la loi pour respecter les traditions. La fève se trouve bien dans la galette. C’est surement pour cela qu’elle s’appelle « La Classique » (en français dans le texte). Plusieurs tailles au choix : de $5 la galette individuelle à $35 celle pour douze personnes. Disponible sur commande à partir du 26 décembre et en boutique tout le mois de Janvier. 1201 Eldorado Ave, Dallas. (214) 749-4040
A la Main Street Bakery, les bonnes choses n’attendent pas. La galette est déjà en vente. Taille unique : $21 pour huit personnes. Trois adresses à : Grapevine (316 South Main Street, tél. : (817) 424-4333), Plano (7200 Bishop Road, Suite D-11, tél. : (972) 309-0404) et Richardson (3600 ShireBoulevard, Suite 100, tél. : (972) 578-0294).
San Antonio
A San Antonio les amateurs de galettes peuvent déjà passer commande à La Boulangerie. $18, $26 et $32 la galette des rois à la frangipane pour quatre, six ou huit personnes. Sur commande dès maintenant et jusqu’à fin janvier. 207 Broadway St. Tél. : (210) 223-0209
Le Salon de Musiques à l'heure russe en janvier à LA
Le Salon de Musiques poursuit sa septième saison. Sous la houlette du pianiste franco-américain François Chouchan, le fondateur de cet événement, le premier rendez-vous musical de 2017 fera la part belle aux compositeurs russes le dimanche 8 janvier.
Les concertos de Piotr Ilitch Tchaïkovsky, Anton Arensky, Sergueï Rachmaninoff, Dmitri Shostakovitch et Sergueï Taneyev seront interprétés par sept virtuoses, dont François Chouchan.
Ce concert de musique de chambre, dans une ambiance intime, sera suivi d’une séance de questions-réponses en présence du musicologue Kristi Brown-Montesano, puis d’un cocktail et un buffet.
La startup française Moneytis intègre le prestigieux accélérateur Y Combinator
Comparer les solutions de transactions financières comme on le fait avec les prix des hôtels et des billets d’avion ? C’est l’idée de Christophe Lassuyt et d’Etienne Tatur, deux Français confrontés à un problème inhérent à la vie d’expat : transférer son argent d’un pays à l’autre.
Le 3 janvier, les huit membres de Moneytis ont intégré Y Combinator, l’accélérateur de startups qui a propulsé Airbnb, Dropbox ou encore Pinterest. « Nous sommes vraiment très contents d’avoir été sélectionnés. Nous sommes prêts à travailler énormément pendant trois mois ! », assure Christophe Lassuyt, cofondateur de la plateforme qui se revendique être « le booking du transfert d’argent ». Avant Y Combinator, l’équipe de Moneytis est passée par deux autres accélérateurs : l’un à Lisbonne, l’autre à Amsterdam.
Avant Moneytis, les deux fondateurs travaillaient chez Amaris, lorsque le groupe international de conseil n’était encore qu’une startup. Christophe Lassuyt était basé en Chine et Etienne Tatur en France. « Quand je voulais envoyer de l’argent de Chine jusqu’en France, c’était très compliqué », se souvient Christophe Lassuyt. Afin de percer ce marché très opaque, les deux Français ont commencé à répertorier les solutions de transfert d’argent sur un site internet. Puis, début 2015, ils ont lancé Moneytis (Money Transfer Is Simple). « Dans l’équipe, nous avons tous des parcours d’expatriés, dans les six dernières années, nous n’avons pas travaillé en France. »
Plus d’un million de Français vivent à l’étranger. « Ils ont besoin d’envoyer de l’argent en France, soit à des proches, soit parce qu’ils y ont gardé un compte », note le cofondateur. Selon lui, la FinTech joue un rôle très important car les technologies employées permettent des transactions beaucoup plus sécurisées et des frais moins élevés. « Notre plateforme permet de comparer plus d’une centaine d’opérateurs de transfert d’argent, tout en accompagnant l’utilisateur », détaille Christophe Lassuyt.
Un service « hyper personnalisé »
Sur le site, il suffit de déterminer le pays émetteur et le pays destinataire, puis d’indiquer si vous voulez envoyer ou recevoir de l’argent et enfin renseigner le montant de la transaction. En parallèle, une messagerie instantanée vous permet de poser des questions en temps réel à l’équipe de Moneytis. « Nous faisons ce que les banques ne peuvent pas se permettre de faire : nous hyper-personnalisons notre relation avec l’utilisateur. »
Les opérateurs de transfert d’argent répertoriés par Moneytis sont testés au préalable grâce à des critères très stricts tels que la certification par l’autorité des marchés financiers, le respect du tarif affiché ou encore la rapidité du transfert. Christophe Lassuyt précise que « Moneytis ne touche pas à l’argent des utilisateurs. C’est l’opérateur qui nous donne une rétro-commission sur ce qu’il gagne. » En plus du comparateur, la startup propose également d’envoyer des notifications lorsque les taux de change subissent un changement significatif grâce à un robot-conseiller baptisé Neomy. À l’heure où l’euro ne cesse de chuter face au dollar, cet outil pourrait bien être très utile aux Français expatriés aux Etats-Unis.
Chai Wali, un restaurant qui fait voyager à Harlem
Ouh la laaa. Ça fait longtemps qu’on n’a pas parlé de restos. Pourtant, ce n’est pas ce qui manque à New York. Au contraire, il y en a presque trop. Et quand il faut trouver un resto sympa pour 2 ou 10, on manque d’idées…C’est quand même la meilleure.
En voilà un qui change un peu. D’abord, parce qu’il est à Harlem (pas trop haut), facile d’accès car sur Lenox/124th (entre deux métros). Ensuite, parce qu’il fait voyager. Et il y a une vraie ambiance de convivialité, de douceur, de romantisme presque. Ce resto est une petite perle près du Mount Morris Park , à côté des rues bordées de townhouses majestueuses.
Le Chai Wali : un resto indien-fusion food. Déco chaleureuse, très « mélange de styles ». Une terrasse en été, une salle cosy à l’étage en hiver. En haut des escaliers, un immense tigre en papier peint sur le mur vous regarde comme si le chef ici, c’était lui.
Des chaises dépareillées, des tables taillées dans des troncs d’arbres, on sent qu’il y a du boulot dans la recherche des matières, et en même temps, on a l’impression que tout est authentique et là depuis toujours. Côté lumière, c’est un peu sombre, mais juste comme il faut quand on a une sale mine en hiver.
On y mange délicieusement bien, avec des plats plein de saveurs d’ailleurs, et des menus pour toutes les tribus : gluten free, dairy free, mais aussi de la viande pour les amateurs de bonne chère. C’est souvent un peu épicé certes, mais on est en Inde, là : vous ne croyez pas qu’on va vous servir un hot dog insipide. Le service est convivial et pas snob pour un sou. Familial mais branché, quand même. Avec une population toujours gaie et haute en couleur !
Bref, on est bien avant, pendant et après.
(On pense juste à prendre des chewing gums à la menthe pour la sortie, si on veut avoir une haleine potable.)
Namasté.
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Expérience New York, c’est un endroit à découvrir chaque week-end. C’est tout.
Nos meilleurs voeux pour 2017
Admettons-le, 2016 ne nous a pas donné que des raisons de nous réjouir, mais vous, chers lecteurs, ne nous avez pas déçus. Vous avez été plus nombreux que jamais à nous lire sur French Morning et à nous rejoindre dans les évènements que nous avons organisés à travers les Etats-Unis.
L’année prochaine, French Morning fêtera ses dix ans -on fêtera ça, promis-, et nous avons bien grandi, cette année 2016 plus que jamais: équipes renforcées partout aux US et nouvelles activités:
-un site tout nouveau tout beau, lancé juste à temps pour cette fin d’année et qui vous permet, on l’espère, d’apprécier encore mieux nos articles.
-les concours “Best Baguette” un peu partout aux Etats-Unis (si vous êtes à Chicago, on arrive le 16 février; Philadelphie, Houston, San Francisco, Nouvelle-Orleans: stay tuned…).
-la nouvelle édition Washington DC (en “beta version” depuis quelques semaines, lancée officiellement en janvier).
-et bien sûr le tout nouveau Marché que vous êtes déjà si nombreux à apprécier. Il va s’étoffer dans les semaines à venir.
Merci à tous ceux qui nous ont écrit ou appelé pour nous dire du bien de French Morning. Et merci à ceux qui l’ont pensé!
Pour 2017, nos avons encore plein de projets, mais on ne vous dit rien pour le moment…Une seule promesse: nous ferons tout pour être encore plus utile à la communauté française et francophone des Etats-Unis (et aussi du Canada… on vous en a dit un peu finalement!).
On s’arrête là, French Morning c’est vous qui en parlez le mieux (comme ici lors de notre soirée de Noël à New York):
Les French Innovators Series accueillent Dominique Ansel à New York
Voilà une occasion à ne pas manquer pour les fins gourmets. Le jeudi 12 janvier 2017, les French Innovators Series accueilleront Dominique Ansel. Le chef-pâtissier français sera interviewé par Melissa Clark, auteure et chroniqueuse alimentaire au New York Times. Rendez-vous à la Maison de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.
Ce sera le troisième événement des French Innovators Series, une série de discussions centrées sur New York, menées par des entrepreneurs français qui ont réussi aux Etats-Unis. Ces entrepreneurs actifs dans divers domaines (les technologies, la finance, etc.) partagent leurs expériences dans le domaine de la création d’entreprises aux Etats-Unis. Ici, c’est donc le chef français Dominique Ansel qui sera à l’honneur.
Le chef est propriétaire depuis novembre 2011 de la Dominique Ansel Bakery, qui a ouvert à Soho, et de Dominique Ansel Kitchen, sa nouvelle boulangerie “à la demande”, lancée dans le West Village en avril 2015. En juin 2015, il ouvrait sa première boutique en dehors des Etats-Unis, avec la Dominique Ansel Bakery de Tokyo, au Japon, avant de lancer un an plus tard son premier magasin en Europe, la Dominique Ansel Bakery de Londres. Le chef compte de nombreuses créations à son actif, comme le Cronut, une pâtisserie hybride entre un croissant et un doughnut, qualifié de l’une des meilleures inventions de 2013 par le TIME magazine.
Melissa Clark n’est pas moins célèbre dans le milieu. Elle travaille au New York Times depuis 2012, où elle tient une chronique intitulée “A Good Appetite”. Elle est également l’auteure de 37 ouvrages culinaires. Son travail a été récompensé par la James Beard Foundation et l’IACP (International Association of Culinary Professionals). Son dernier livre, “Dinner: Changing the Game”, sortira en mars 2017 aux éditions Clarkson Potter.
Cet événement sera présenté par la French-American Foundation, fondée en 1976 dans l’objectif d’enrichir les relations transatlantiques.
Le nombre de places étant limité, les réservations sont obligatoires.