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EFGH fait son Marché de Noël le 3 décembre

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Noël approche et il y a des signes qui ne trompent pas. L’association Education Français Greater Houston (EFGH) organise son traditionnel marché de Noël le samedi 3 décembre à Memorial Elementary School.
Joaillerie, accessoires, savons, vêtements, livres: il y aura de quoi faire le plein de cadeaux pendant ce grand rendez-vous de la communauté francophone et francophile de la ville. Les visiteurs pourront apprécier aussi (au moins) une crêpe de Maison Crêpe. Les collégiens et les lycées inscrits dans les programmes after-school de l’association, qui fait la promotion du français à Houston, chanteront “Vive le vent” et “Douce nuit” à 12:15pm.
Le consul de France Sujiro Seam se joindra aux festivités.
 
 
 

Lola Lafon : « Mon prochain livre a un rapport avec San Francisco »

« À l’origine, je devais rester trois jours ici mais je suis restée plus longtemps pour écrire ». Assise sur les chaises rouges métalliques de la terrasse du café Cantata de Haight Street, Lola Lafon profite du soleil californien de novembre avant de repartir en France.
L’écrivaine d’origine franco-russo-polonaise distinguée par dix prix littéraires dont le Grand prix de l’héroïne Madame Figaro en 2014, est installée depuis deux semaines dans un appartement de la Résidence de France, quelques blocs plus haut, sur une colline de la ville.
Les bribes de son futur roman

En tournée promotionnelle pour la version anglaise de La Petite Communiste qui ne souriait jamais, son best-steller vendu à plus de 100 00 exemplaires, Lola Lafon a participé au festival Gender in Translation, au San Francisco Art Institute, consacré au dialogue franco-américain sur les études du genre. Elle a également rencontré ses lecteurs lors de deux lectures publiques. Le reste du temps, l’écrivaine s’est penchée sur son prochain livre : « J’écris une fiction qui se passe en France mais qui a un rapport avec San Francisco ».

Sans vouloir faire de mystère autour de son futur roman, Lola Lafon a du mal à évoquer le rendu final. « J’écris toujours de multiples versions étalées dans plusieurs dossiers de mon ordinateur, dévoile-t-elle. Ce qui m’intéresse c’est de questionner. Très souvent, je change d’avis à la fin d’un roman ».
Le rapport à San Francisco réside dans l’un de ses personnages qu’elle « examine » qui n’est autre que Patricia Hearst, la jeune héritière du magnat américain de la presse, kidnappée à Berkeley en 1974. « Je travaille sur la notion de choix, sur la notion de radicalisation. J’examine une jeune femme de 19 ans qui va se convertir à la cause de ses ravisseurs. À l’époque, ce n’est pas la religion, c’est le marxisme. »
Sa lecture de San Francisco

Deux ans après un premier passage éclair dans la Fog City où elle avait rencontré des élèves du Lycée Français de San Francisco, Lola Lafon a eu « un coup de foudre esthétique pour la ville ». Le quartier de Haight Ashbury, berceau de la culture hippie, en contrebas de la Résidence de France, l’a particulièrement troublée. « Il y a des gens très jeunes dans la rue et on a l’impression qu’ils rejouent le film des années 70. Parfois j’ai l’impression de voir des gens sortir tout droit d’un clip de Nirvana ! »
C’est aussi dans ce quartier que l’écrivaine se trouvait le soir de l’élection surprise de Donald Trump. « Comme tout le monde, je me préparais à faire la fête. J’y ai assisté en direct avec une sensation de sidération, raconte l’auteure féministe. J’ai vraiment peur pour les Américaines quand je vois sa position sur l’avortement. C’est systématique, sous tous les régimes, du communisme à Donald Trump, notre corps est un enjeu pour les religions et pour les politiques aussi. C’est troublant à quel point l’utérus appartient à l’État et à l’Église ! »

Whole Foods rouvre sa patinoire Downtown Austin

Les rois de la glisse se réjouissent. Pour la dixième année consécutive, la patinoire de Whole Foods sur Lamar ouvre ses portes pour les fêtes. Elle accueillera les amateurs de patins à glace jusqu’au samedi 7 janvier 2017. L’entrée est à 10 dollars et comprend la location de patins.
Elle est ouverte tous les jours. À noter toutefois qu’en semaine, certains créneaux horaires sont réservés à des événements privés. Les enfants de moins de cinq ans accompagnés d’un adulte bénéficient d’une entrée gratuite les après-midis en semaine.

Le Dallas Museum of Art plonge dans la nature du bas Moyen Âge

L’hiver aura une ambiance médiévale à Dallas. Le Dallas Museum of Art va proposer, du 4 décembre au 19 mars, une exposition sur le Moyen Âge, et en particulier le bas Moyen Âge (entre les XII et XVIe siècles).
Intitulée “Art and Nature in the Middle Ages”, l’événement explorera les différents modes d’expression et les représentations de la nature dans l’art médiéval européen, que ce soit les plantes ou les animaux, le sacré comme le profane, le réel ou l’imaginaire. Le but est de mettre en lumière l’évolution de ces représentations au cours des siècles. Une large sélection de supports et de styles sera exposée, allant de vitraux à des manuscrits en passant par l’iconographie, type d’art phare de cette époque.
Plus d’une centaine d’oeuvres sont empruntées au Musée national du Moyen Âge de Paris (musée de Cluny). Nombre d’entre elles n’ont jamais été vues sur le sol américain.
 

5 spectacles pour illuminer les fêtes de fin d’année à San Francisco

Concerts, théâtre, ballet…Les spectacles pour se mettre dans l’ambiance de Noël ne manquent pas. Voici les incontournables, à découvrir en famille. 

5 – Deck the Hall

Les airs classiques de Noël, entonnés entre autres par la troupe de Beach Blanket Babylon et du San Francisco Boys Chorus, sont joués par l’orchestre symphonique de San Francisco, et le public est bien sûr invité à chanter! Pour l’occasion, le Davies Symphony Hall se pare de sapins richement décorés et de lumières scintillantes. Le concert, d’une durée de 50 minutes, est suivi par un goûter et de multiples ateliers de loisirs créatifs. Tous les bénéfices du concert permettent à des enfants défavorisés d’assister au spectacle.

Davies Symphony Hall. dimanche 4 décembre, à 11am et 3pm. Billets.

4 – A Christmas Carol

L’American Conservatory Theater de San Francisco présente l’adaption sur scène du célèbre conte de Charles Dickens “Un chant de Noël”. L’histoire nous plonge dans l’Angleterre victorienne, le soir de Noël. Ebenezer Scrooge est un vieil avare qui n’a cure des fêtes de fin d’année. Le soir du 24 décembre, trois esprits lui rendent visite et mettent en évidence les travers du vieil homme, qui va peu à peu se laisser gagner par l’esprit de Noël et devenir meilleur. Une histoire assez sombre, avec un “happy end” comme on les aime.

American Conservatory Theater. 25 novembre-24 décembre. Billets.

3- Le Velveteen Rabbit

Un petit garçon reçoit un lapin en peluche pour Noël, mais lui préfère d’autres jouets. Le lapin finit par devenir la peluche préférée du garçonnet, qui le considère comme un vrai animal. Malheureusement, la scarlatine frappe le petit garçon, et tous ses jouets doivent être brûlés…Présenté depuis trente ans par la compagnie de dance ODC, le Velveteen Rabbit est un spectacle coloré et émouvant, plutôt destiné aux 4-7 ans.

Yerba Buena Center for the Arts. 25 novembre-11 décembre. Billets

2 – A Charlie Brown Christmas

Un classique de la télévision américaine, projeté sur grand écran et accompagné par l’orchestre symphonique de San Francisco. Charles Schultz créa cet épisode spécial des Peanuts en 1965, avec pour thème central une interrogation autour de la véritable signification de Noël. Snoopy, Linus, Sally, Lucy, et bien sûr Charlie Brown seront aussi interprétés par des acteurs sur scène.

Davies Symphony Hall. 18-24 décembre. Billets.

1- The Nutcracker

L’incontournable des spectacles de fin d’année…Créé en 1892 par Tchaikovsky, le ballet raconte l’histoire d’une petite fille, Clara, qui reçoit comme cadeau de Noël un casse-noisette. Le soir venu, les jouets prennent vie et le casse-noisette se transforme en prince. Le ballet est donné chaque année au War Memorial Opera House depuis 1944, et remporte un vif succès auprès des enfants à partir de 5 ans. On ne peut être qu’émerveillé par la grâce des ballerines, la neige qui tombe sur scène et la farandole des jouets.

War Memorial Opera House. 10-29 décembre. Billets.

L'art par couches de Diane Detalle et Faustine Badrichani à TriBeCa

Des créations artistiques qui reposent sur des couches successives de peinture ou d’autres matériaux, tel est le concept de “Layers: Diane” , une exposition de deux artistes françaises dans la galerie d’art One Art Space dans le quartier de TriBeCa du 1er au 3 décembre.
Les deux artistes, Diane Detalle et Faustine Badrichani, sont amies. La première posera des peintures expressionnistes grand format pour lesquelles elle utilise plusieurs couches de peinture appliquée à l’aide d’une spatule ou par des mouvements spontanés (“action painting”). Quant à la seconde, elle utilise le “direct plaster”, une méthode de sculpture où l’on additionne des couches et des patines. Elle exposera également quelques toiles, notamment des grands nus féminins, à l’huile.
L’accès est gratuit.
 
 

Un cocktail pour soutenir les enfants dans le besoin à New York

Joindre l’utile à l’agréable. Le 6 décembre, la French American Aid for Children organise son traditionnel cocktail de fin d’année au consulat au bénéfice de plusieurs associations françaises et américaines d’aide aux enfants dans le besoin.
L’association, connue à New York pour son superbe Bal des Berceaux annuel, fera une vente aux enchères silencieuse pour lever des fonds (et vous permettre de dégoter quelques cadeaux de Noël) et invitera les élèves de la Storefront Academy Harlem à faire une performance de danse et de chant.
La soirée est destinée à soutenir les organismes suivants: the Children’s Village, Kips Bay Boys and Girls Club, the Storefront Academy Harlem et, en France, ALPC, France Parrainages, La Société de Charité Maternelle de Paris, Tête-en-l’air.

The Wafel Guys : la gaufre belge séduit Austin

Wafel” et non pas “Waffle”. Les Wafel Guys ont conservé l’orthographe flamande d’origine pour rappeler d’où ils viennent. Et c’est justement ce qui fait leur succès.
« On n’a jamais cru qu’on ferait ça à plein temps… » Tout a commencé lorsqu’Éric Muyldermans est venu s’installer à Austin pour suivre sa future femme, rencontrée alors qu’elle était expatriée en Belgique pendant deux ans. Originaire de Liège, il se destine d’abord à chercher un emploi dans le secteur du fitness. Occasionnellement il fait des gaufres pour ses amis. Au bout de deux ans, l’un d’entre eux, Jeff Howard, un Américain, finit par le convaincre du potentiel commercial de ses gaufres “différentes” et lui propose de s’associer. « Ça n’a jamais été mon rêve dans la vie de faire des gaufres » nous dit-il en riant. « Disons que c’est juste une de ces opportunités de la vie qu’il faut savoir saisir
Des deux Wafel Guys, Éric Muyldermans est le chef, détenteur des recettes et du savoir-faire traditionnel hérité de sa mère. Jeff Howard est en charge de la partie business. Les deux se relaient en cuisine un jour sur deux.
Mais quelle différence alors entre la gaufre US et la gaufre belge ? « Ce n’est que quand ils les goûtent que les Américains comprennent. Nos gaufres sont beaucoup plus denses et sont à base de sucre perlé, ce qui leur donne une touche caramélisée. »
Le duo commence par tester les recettes sur les marchés en s’installant sur des tables pliantes avec un groupe électrogène. Le premier week-end ils écoulent tout leur stock. Le deuxième aussi. Le succès est immédiat auprès des gens qui « ont le sentiment de redécouvrir les gaufres » .
Le projet se professionnalise. Grâce à l’aide de leurs familles, ils font l’acquisition d’un food truck trouvé sur Craigslist. « On pense pouvoir amortir le tout en cinq ans ». Mais il a fallu aussi développer des nouvelles recettes pour s’adapter aux goûts locaux. Ils réinventent notamment le  chicken & waffle si populaire ici. « Du poulet avec des gaufres, c’était curieux pour moi mais les clients n’arrêtaient pas de m’en demander alors j’ai mis au point une recette inspirée du vol au vent français. Cela donne un mélange sucré salé. C’est un de nos best-sellers. »
Le menu comprend aussi une gaufre avec du brie, du bacon, du basilique et un pointe de confiture de raisin, la plus traditionnelle gaufre chocolat et fraises ou la crême-banane faite maison. Cherchant à être toujours plus créatif, le chef travaille actuellement sur une gaufre tiramisu et une spéciale pour Noël.
Installés autour du campus de UT (ils ont deux emplacements, un pour le petit-déjeuner, l’autre pour le diner) ils rencontrent un succès certain auprès des étudiants. « Notre but est d’être le Franklin’s BBQ  de la gaufre à Austin. »
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Cindy Bruna, un ange de Victoria's Secret passe de Paris à New York

A 22 ans, Cindy Bruna est une des mannequins préférées des créateurs du monde entier. Sa longue silhouette, son sourire éclatant, l’ont propulsée depuis déjà plusieurs années sur les podiums les plus courus.
Et cette semaine elle est au sommet plus que jamais: elle est une des trois top françaises à participer au prestigieux show Victoria’s Secret qui a pour la première fois été tourné ce mercredi à Paris (et sera diffusé sur CBS aux Etats-Unis le 5 décembre). Pour Cindy Bruna, c’était un court passage à Paris: elle reviendra très vite à New York, où elle est en train de s’installer, avec son “boyfriend” français. Elle a partagé une journée de sa vie avec la caméra de French Morning:
Réalisateur: Malo Delarue

TheGuarantors, la start-up qui sauve les locataires sans "credit score"

En 2010, à son arrivée à New York pour étudier à Columbia, Julien Bonneville a connu les galères de tout arrivant sans “credit score”. “La plupart des buildings n’acceptaient pas mon dossier. Je ne remplissais aucune de leur case alors qu’au fond de moi, je savais que j’étais peu susceptible de faire défaut sur mon loyer” .
Le Français a transformé cette galère en opportunité. Quatre ans plus tard, son MBA en poche et quelques expériences dans le conseil aussi, il a lancé TheGuarantors, une start-up florissante qui permet aux locataires sans “credit score”, cette note utilisée aux US pour juger de la santé financière d’un individu, de se trouver une location. Comment ? Elle vend aux locataires potentiels une solution d’assurance qui leur garantit de remplir les critères financiers requis tout en assurant au “landlord” le versement du loyer en cas de défaut de paiement ou de rupture du bail.
Le marché est important: étudiants internationaux, expatriés, retraités, entrepreneurs sont des clients potentiels. “On abaisse les deux barrières que sont l’absence de credit score et l’obligation d’avoir un revenu annuel quarante fois supérieur au loyer mensuel” , résume Julien Bonneville, assis dans les étages du 4 World Trade Center, où ses bureaux sont installés. On travaille avec sept des quinze plus gros landlords de New York et sommes disponibles dans environ 40.000 appartements. Notre service est particulièrement adapté aux nouveaux développements immobiliers car on étend significativement leur pool de locataires potentiels” .
Quand Julien Bonneville s’est lancé dans l’aventure, il ne connaissait pas grand chose à l’immobilier ou à l’assurance. Mais cet ex-consultant à McKinsey, qui avait monté une entreprise de données de marché en Afrique, a fait ses devoirs. “J’avais de fortes aspirations entrepreneuriales. Je cherchais un business avec des hautes barrières à l’entrée, pas trop fancy, assez complexe, et profitable. Je ne voulais pas être en concurrence avec les start-ups de la Silicon Valley qui sont dans la “consumer tech”, trop concurrentielle” , explique-t-il.
Il y avait peu d’acteurs sur le créneau qu’occupe aujourd’hui TheGuarantors, même si “j’ai rencontré des dizaines de personnes qui avaient eu envie de le faire, glisse l’entrepreneur. La plus grosse barrière, ça a été de convaincre une compagnie d’assurance de porter le risque et d’utiliser leur balance sheet. On avait vu d’autres boîtes émerger sur ce segment, mais sans compagnie d’assurance pour les soutenir, ça rendait leur service illégal.” Après d’innombrables démarchages, Julien Bonneville a fini par nouer un partenariat avec l’assureur américain Hanover, fournisseur de la solution vendue par TheGuarantors.
Côté locataire, le fonctionnement est simple: il doit remplir un questionnaire destiné à évaluer sa santé financière. “Par exemple pour les étudiants étrangers, on vérifie juste leur lettre d’admission dans leur université et nous validons qu’ils ont suffisamment de réserves, à l’étranger ou localement, pour couvrir leurs frais. De manière générale, on prend aussi en compte les actifs à l’étranger ou le revenu des parents, énumère le jeune patron. Les algorithmes que nous avons développés prennent en compte qualitativement et quantitativement les situations individuelles et le risque de chacun.” Ils reçoivent leur certification dans les 12 heures pour ne pas ralentir le processus de location.
Pour Julien Bonneville, le service n’avantage pas que les futurs locataires: il permet aux landlords de remplir leurs appartements et aux “brokers” d’élargir leur clientèle.
Les investisseurs aussi applaudissent. TheGuarantors a complété une levée de fonds “significative” auprès de Partech, Alven et White Star notamment. La PDG de Christie’s Patricia Barbizet a également mis des billes dans la petite affaire, qui emploiera bientôt huit personnes. La start-up, soutenue par Tal Kerret, président de Silverstein, vient également de rejoindre le très sélectif accélérateur du promoteur immobilier, propriétaire notamment du World Trade Center. “Notre métier, c’est de concevoir des produits d’assurance innovants en immobilier. Dans le monde du Venture Capital, on est dans la catégorie “insurtech”. On travaille actuellement sur un produit immobilier commercial. Le marché pourrait être plusieurs centaines de fois plus gros” .

Arash Derambarsh exporte son combat contre le gaspillage alimentaire aux US

We must combat food waste in order to fight hunger. Be a part of that dream” . Le conseiller municipal de Courbevoie, Arash Derambarsh, répète inlassablement son discours, ne masquant pas son accent français qui peut être un atout.
Durant une dizaine de minutes, il défendra son combat contre le gaspillage alimentaire devant plus de 3.000 personnes au Dolby Theatre à Los Angeles, à l’occasion d’une conférence TEDx, prévue le vendredi 2 et samedi 3 décembre.
TEDx est une série internationale de conférences regroupant des chercheurs ou personnalités de renom qui font la promotion «d’idées qui méritent d’être répandues». A Los Angeles, deux Français monteront sur scène : Xavier Niel, le charismatique fondateur de Free, et l’élu municipal.
Originaire d’Iran – pays que sa famille a quitté pour fuir la révolution islamique – , Arash Derambarsh se souvient d’avoir été “atterré de voir les gens jeter la nourriture à la poubelle alors que je vivais avec 800 euros par mois” . Voulant agir, il décide de s’impliquer politiquement. Après deux tentatives électorales ratées, il est finalement élu conseiller municipal à Courbevoie (Hauts-de-Seine) en 2014.
Il convainc un supermarché de donner ses invendus à son association, Courbevoie 3.0, afin de les redistribuer “à la classe moyenne invisible et aux sans domicile fixe” . Les bénévoles et l’élu répètent l’opération trois fois par semaine durant deux mois, bien que pénalisés par le manque de cadre légal.
Après avoir mis en pratique son idée, Arash Derambarsh décide de viser plus haut et lance deux pétitions (une en France qui a récolté plus de 200.000 signatures, puis une européenne, avec 800.000 paraphes) avec l’acteur et réalisateur Mathieu Kassovitz. Face à leur succès, une proposition de loi est déposée, votée à l’unanimité à l’Assemblée, et promulguée le 11 février 2016. Elle pénalise les supermarchés de plus de 400m2 qui ne concluent pas d’entente avec les associations humanitaires distribuant de la nourriture aux plus démunis. “C’est la première de ce type au niveau mondial.” Pour l’auteur du Manifeste contre le gaspillage – prix Edgar Faure du meilleur livre politique de l’année 2015- , c’est une victoire d’autant plus grande que “les supermarchés récupèrent la TVA sur les invendus” . “Un scandale responsable de la surabondance” , fustige-t-il.
Une lutte 2.0
La faim justifiant les moyens, Arash Derambarsh utilise son sens aigu de la communication pour exporter sa lutte, se targuant d’avoir fait l’objet de plusieurs centaines d’articles internationaux. Un combat 2.0, puisqu’il utilise savamment les réseaux sociaux pour donner de la visibilité à ses actions. Ses vidéos destinées à Barack Obama ou Justin Trudeau sont devenues virales.
Suscitant l’intérêt de la presse partout où il se déplace, Arash Derambarsh a arpenté une trentaine de pays pour exporter ce modèle français, “répondant aux invitations des Etats” . Sur son téléphone, il conserve consciencieusement des photographies et vidéos immortalisant des rencontres avec une sénatrice mexicaine, un député roumain, ou des représentants turcs. “Je vais à la rencontre d’élus pour éveiller les consciences. Partout où je vais, la loi passe” .
L’élu de 37 ans s’attaque désormais aux Etats-Unis, avec un avantage :  “l’information positive y est valorisée” . Mais, il ne veut pas dénaturer l’objectif de sa venue, claironnant “je ne suis pas venu ici pour faire du showbiz” . “Un Américain sur 6 n’a pas de quoi manger; 35 millions de tonnes de nourritures sont gâchées chaque année; et 4 Américains sur 10 sont obèses. Toute la chaine alimentaire est malade. Il faut exploser ce plafond de verre, le gaspillage alimentaire n’étant que la partie émergée de l’iceberg” .
Son périple à Los Angeles, qui lui a permis de rendre visite à son frère jumeau installé sur place, ne l’a pas détourné de son objectif. Après un match de basket, il est allé distribué des tacos à des sans-abris, en profitant pour converser sur leur situation. Il a également rencontré le Consul de France.
Après Los Angeles, Arash Derambarsh s’envolera vers Washington, où il sera du 11 au 13 décembre. “J’ai été invité par la Maison blanche. Je devrais rencontrer un proche de Donald Trump ou le président-élu en personne” . Il compte alors promouvoir cette loi française, et proposer de l’essayer dans deux Etats, celui de New York et la Californie, afin qu’ils deviennent des exemples pour le reste du pays. Contrairement à la France, il n’insistera pas sur l’aspect social mais économique. “Il faut utiliser les astuces législatives pour contourner le lobby agroalimentaire” , précise-t-il. Entre amateurs de tweets, le courant pourrait passer.

« L'Homme Orchestre », de Funès au top sur TV5 Monde

Vous avez des envies d’un de Funès ? TV5 Monde US diffusera le 6 décembre “L’Homme Orchestre” . Le casting comprend aussi le fils de l’acteur, Olivier, ainsi que l’actrice Noëlle Adam.
Sorti en 1970, le film raconte l’histoire de Evan Evans qui s’occupe d’une troupe de ballet avec fermeté. Un jour, l’une de ses danseuses décide de quitter la troupe pour se marier, ce qui ne convient pas du tout au responsable, qui va se montrer encore plus strict avec ses élèves.
Bien qu’il ne s’agisse pas du film le plus connu du célèbre acteur français, il a tout de même réalisé 2.410 000 entrées au box office en France. Il a aussi battu des records en URSS avec 33 millions d’entrées ainsi qu’en Allemagne, où il a enregistré deux millions d’entrées. De Funès ayant eu d’autres propositions de films avec des cachets plus élevés avant le début du tournage, il aurait demandé à être augmenté. Face au refus du producteur, Alain Poiré, il a tout fait pour que le tournage s’éternise de manière à ce que cela coûte plus cher.