Joindre l’utile à l’agréable. Le 6 décembre, la French American Aid for Children organise son traditionnel cocktail de fin d’année au consulat au bénéfice de plusieurs associations françaises et américaines d’aide aux enfants dans le besoin.
L’association, connue à New York pour son superbe Bal des Berceaux annuel, fera une vente aux enchères silencieuse pour lever des fonds (et vous permettre de dégoter quelques cadeaux de Noël) et invitera les élèves de la Storefront Academy Harlem à faire une performance de danse et de chant.
La soirée est destinée à soutenir les organismes suivants: the Children’s Village, Kips Bay Boys and Girls Club, the Storefront Academy Harlem et, en France, ALPC, France Parrainages, La Société de Charité Maternelle de Paris, Tête-en-l’air.
Un cocktail pour soutenir les enfants dans le besoin à New York
The Wafel Guys : la gaufre belge séduit Austin
“Wafel” et non pas “Waffle”. Les Wafel Guys ont conservé l’orthographe flamande d’origine pour rappeler d’où ils viennent. Et c’est justement ce qui fait leur succès.
« On n’a jamais cru qu’on ferait ça à plein temps… » Tout a commencé lorsqu’Éric Muyldermans est venu s’installer à Austin pour suivre sa future femme, rencontrée alors qu’elle était expatriée en Belgique pendant deux ans. Originaire de Liège, il se destine d’abord à chercher un emploi dans le secteur du fitness. Occasionnellement il fait des gaufres pour ses amis. Au bout de deux ans, l’un d’entre eux, Jeff Howard, un Américain, finit par le convaincre du potentiel commercial de ses gaufres “différentes” et lui propose de s’associer. « Ça n’a jamais été mon rêve dans la vie de faire des gaufres » nous dit-il en riant. « Disons que c’est juste une de ces opportunités de la vie qu’il faut savoir saisir.»
Des deux Wafel Guys, Éric Muyldermans est le chef, détenteur des recettes et du savoir-faire traditionnel hérité de sa mère. Jeff Howard est en charge de la partie business. Les deux se relaient en cuisine un jour sur deux.
Mais quelle différence alors entre la gaufre US et la gaufre belge ? « Ce n’est que quand ils les goûtent que les Américains comprennent. Nos gaufres sont beaucoup plus denses et sont à base de sucre perlé, ce qui leur donne une touche caramélisée. »
Le duo commence par tester les recettes sur les marchés en s’installant sur des tables pliantes avec un groupe électrogène. Le premier week-end ils écoulent tout leur stock. Le deuxième aussi. Le succès est immédiat auprès des gens qui « ont le sentiment de redécouvrir les gaufres » .
Le projet se professionnalise. Grâce à l’aide de leurs familles, ils font l’acquisition d’un food truck trouvé sur Craigslist. « On pense pouvoir amortir le tout en cinq ans ». Mais il a fallu aussi développer des nouvelles recettes pour s’adapter aux goûts locaux. Ils réinventent notamment le chicken & waffle si populaire ici. « Du poulet avec des gaufres, c’était curieux pour moi mais les clients n’arrêtaient pas de m’en demander alors j’ai mis au point une recette inspirée du vol au vent français. Cela donne un mélange sucré salé. C’est un de nos best-sellers. »
Le menu comprend aussi une gaufre avec du brie, du bacon, du basilique et un pointe de confiture de raisin, la plus traditionnelle gaufre chocolat et fraises ou la crême-banane faite maison. Cherchant à être toujours plus créatif, le chef travaille actuellement sur une gaufre tiramisu et une spéciale pour Noël.
Installés autour du campus de UT (ils ont deux emplacements, un pour le petit-déjeuner, l’autre pour le diner) ils rencontrent un succès certain auprès des étudiants. « Notre but est d’être le Franklin’s BBQ de la gaufre à Austin. »
Cindy Bruna, un ange de Victoria's Secret passe de Paris à New York
A 22 ans, Cindy Bruna est une des mannequins préférées des créateurs du monde entier. Sa longue silhouette, son sourire éclatant, l’ont propulsée depuis déjà plusieurs années sur les podiums les plus courus.
Et cette semaine elle est au sommet plus que jamais: elle est une des trois top françaises à participer au prestigieux show Victoria’s Secret qui a pour la première fois été tourné ce mercredi à Paris (et sera diffusé sur CBS aux Etats-Unis le 5 décembre). Pour Cindy Bruna, c’était un court passage à Paris: elle reviendra très vite à New York, où elle est en train de s’installer, avec son “boyfriend” français. Elle a partagé une journée de sa vie avec la caméra de French Morning:
Réalisateur: Malo Delarue
TheGuarantors, la start-up qui sauve les locataires sans "credit score"
En 2010, à son arrivée à New York pour étudier à Columbia, Julien Bonneville a connu les galères de tout arrivant sans “credit score”. “La plupart des buildings n’acceptaient pas mon dossier. Je ne remplissais aucune de leur case alors qu’au fond de moi, je savais que j’étais peu susceptible de faire défaut sur mon loyer” .
Le Français a transformé cette galère en opportunité. Quatre ans plus tard, son MBA en poche et quelques expériences dans le conseil aussi, il a lancé TheGuarantors, une start-up florissante qui permet aux locataires sans “credit score”, cette note utilisée aux US pour juger de la santé financière d’un individu, de se trouver une location. Comment ? Elle vend aux locataires potentiels une solution d’assurance qui leur garantit de remplir les critères financiers requis tout en assurant au “landlord” le versement du loyer en cas de défaut de paiement ou de rupture du bail.
Le marché est important: étudiants internationaux, expatriés, retraités, entrepreneurs sont des clients potentiels. “On abaisse les deux barrières que sont l’absence de credit score et l’obligation d’avoir un revenu annuel quarante fois supérieur au loyer mensuel” , résume Julien Bonneville, assis dans les étages du 4 World Trade Center, où ses bureaux sont installés. On travaille avec sept des quinze plus gros landlords de New York et sommes disponibles dans environ 40.000 appartements. Notre service est particulièrement adapté aux nouveaux développements immobiliers car on étend significativement leur pool de locataires potentiels” .
Quand Julien Bonneville s’est lancé dans l’aventure, il ne connaissait pas grand chose à l’immobilier ou à l’assurance. Mais cet ex-consultant à McKinsey, qui avait monté une entreprise de données de marché en Afrique, a fait ses devoirs. “J’avais de fortes aspirations entrepreneuriales. Je cherchais un business avec des hautes barrières à l’entrée, pas trop fancy, assez complexe, et profitable. Je ne voulais pas être en concurrence avec les start-ups de la Silicon Valley qui sont dans la “consumer tech”, trop concurrentielle” , explique-t-il.
Il y avait peu d’acteurs sur le créneau qu’occupe aujourd’hui TheGuarantors, même si “j’ai rencontré des dizaines de personnes qui avaient eu envie de le faire, glisse l’entrepreneur. La plus grosse barrière, ça a été de convaincre une compagnie d’assurance de porter le risque et d’utiliser leur balance sheet. On avait vu d’autres boîtes émerger sur ce segment, mais sans compagnie d’assurance pour les soutenir, ça rendait leur service illégal.” Après d’innombrables démarchages, Julien Bonneville a fini par nouer un partenariat avec l’assureur américain Hanover, fournisseur de la solution vendue par TheGuarantors.
Côté locataire, le fonctionnement est simple: il doit remplir un questionnaire destiné à évaluer sa santé financière. “Par exemple pour les étudiants étrangers, on vérifie juste leur lettre d’admission dans leur université et nous validons qu’ils ont suffisamment de réserves, à l’étranger ou localement, pour couvrir leurs frais. De manière générale, on prend aussi en compte les actifs à l’étranger ou le revenu des parents, énumère le jeune patron. Les algorithmes que nous avons développés prennent en compte qualitativement et quantitativement les situations individuelles et le risque de chacun.” Ils reçoivent leur certification dans les 12 heures pour ne pas ralentir le processus de location.
Pour Julien Bonneville, le service n’avantage pas que les futurs locataires: il permet aux landlords de remplir leurs appartements et aux “brokers” d’élargir leur clientèle.
Les investisseurs aussi applaudissent. TheGuarantors a complété une levée de fonds “significative” auprès de Partech, Alven et White Star notamment. La PDG de Christie’s Patricia Barbizet a également mis des billes dans la petite affaire, qui emploiera bientôt huit personnes. La start-up, soutenue par Tal Kerret, président de Silverstein, vient également de rejoindre le très sélectif accélérateur du promoteur immobilier, propriétaire notamment du World Trade Center. “Notre métier, c’est de concevoir des produits d’assurance innovants en immobilier. Dans le monde du Venture Capital, on est dans la catégorie “insurtech”. On travaille actuellement sur un produit immobilier commercial. Le marché pourrait être plusieurs centaines de fois plus gros” .
Arash Derambarsh exporte son combat contre le gaspillage alimentaire aux US
“We must combat food waste in order to fight hunger. Be a part of that dream” . Le conseiller municipal de Courbevoie, Arash Derambarsh, répète inlassablement son discours, ne masquant pas son accent français qui peut être un atout.
Durant une dizaine de minutes, il défendra son combat contre le gaspillage alimentaire devant plus de 3.000 personnes au Dolby Theatre à Los Angeles, à l’occasion d’une conférence TEDx, prévue le vendredi 2 et samedi 3 décembre.
TEDx est une série internationale de conférences regroupant des chercheurs ou personnalités de renom qui font la promotion «d’idées qui méritent d’être répandues». A Los Angeles, deux Français monteront sur scène : Xavier Niel, le charismatique fondateur de Free, et l’élu municipal.
Originaire d’Iran – pays que sa famille a quitté pour fuir la révolution islamique – , Arash Derambarsh se souvient d’avoir été “atterré de voir les gens jeter la nourriture à la poubelle alors que je vivais avec 800 euros par mois” . Voulant agir, il décide de s’impliquer politiquement. Après deux tentatives électorales ratées, il est finalement élu conseiller municipal à Courbevoie (Hauts-de-Seine) en 2014.
Il convainc un supermarché de donner ses invendus à son association, Courbevoie 3.0, afin de les redistribuer “à la classe moyenne invisible et aux sans domicile fixe” . Les bénévoles et l’élu répètent l’opération trois fois par semaine durant deux mois, bien que pénalisés par le manque de cadre légal.
Après avoir mis en pratique son idée, Arash Derambarsh décide de viser plus haut et lance deux pétitions (une en France qui a récolté plus de 200.000 signatures, puis une européenne, avec 800.000 paraphes) avec l’acteur et réalisateur Mathieu Kassovitz. Face à leur succès, une proposition de loi est déposée, votée à l’unanimité à l’Assemblée, et promulguée le 11 février 2016. Elle pénalise les supermarchés de plus de 400m2 qui ne concluent pas d’entente avec les associations humanitaires distribuant de la nourriture aux plus démunis. “C’est la première de ce type au niveau mondial.” Pour l’auteur du Manifeste contre le gaspillage – prix Edgar Faure du meilleur livre politique de l’année 2015- , c’est une victoire d’autant plus grande que “les supermarchés récupèrent la TVA sur les invendus” . “Un scandale responsable de la surabondance” , fustige-t-il.
Une lutte 2.0
La faim justifiant les moyens, Arash Derambarsh utilise son sens aigu de la communication pour exporter sa lutte, se targuant d’avoir fait l’objet de plusieurs centaines d’articles internationaux. Un combat 2.0, puisqu’il utilise savamment les réseaux sociaux pour donner de la visibilité à ses actions. Ses vidéos destinées à Barack Obama ou Justin Trudeau sont devenues virales.
Suscitant l’intérêt de la presse partout où il se déplace, Arash Derambarsh a arpenté une trentaine de pays pour exporter ce modèle français, “répondant aux invitations des Etats” . Sur son téléphone, il conserve consciencieusement des photographies et vidéos immortalisant des rencontres avec une sénatrice mexicaine, un député roumain, ou des représentants turcs. “Je vais à la rencontre d’élus pour éveiller les consciences. Partout où je vais, la loi passe” .
L’élu de 37 ans s’attaque désormais aux Etats-Unis, avec un avantage : “l’information positive y est valorisée” . Mais, il ne veut pas dénaturer l’objectif de sa venue, claironnant “je ne suis pas venu ici pour faire du showbiz” . “Un Américain sur 6 n’a pas de quoi manger; 35 millions de tonnes de nourritures sont gâchées chaque année; et 4 Américains sur 10 sont obèses. Toute la chaine alimentaire est malade. Il faut exploser ce plafond de verre, le gaspillage alimentaire n’étant que la partie émergée de l’iceberg” .
Son périple à Los Angeles, qui lui a permis de rendre visite à son frère jumeau installé sur place, ne l’a pas détourné de son objectif. Après un match de basket, il est allé distribué des tacos à des sans-abris, en profitant pour converser sur leur situation. Il a également rencontré le Consul de France.
Après Los Angeles, Arash Derambarsh s’envolera vers Washington, où il sera du 11 au 13 décembre. “J’ai été invité par la Maison blanche. Je devrais rencontrer un proche de Donald Trump ou le président-élu en personne” . Il compte alors promouvoir cette loi française, et proposer de l’essayer dans deux Etats, celui de New York et la Californie, afin qu’ils deviennent des exemples pour le reste du pays. Contrairement à la France, il n’insistera pas sur l’aspect social mais économique. “Il faut utiliser les astuces législatives pour contourner le lobby agroalimentaire” , précise-t-il. Entre amateurs de tweets, le courant pourrait passer.
« L'Homme Orchestre », de Funès au top sur TV5 Monde
Vous avez des envies d’un de Funès ? TV5 Monde US diffusera le 6 décembre “L’Homme Orchestre” . Le casting comprend aussi le fils de l’acteur, Olivier, ainsi que l’actrice Noëlle Adam.
Sorti en 1970, le film raconte l’histoire de Evan Evans qui s’occupe d’une troupe de ballet avec fermeté. Un jour, l’une de ses danseuses décide de quitter la troupe pour se marier, ce qui ne convient pas du tout au responsable, qui va se montrer encore plus strict avec ses élèves.
Bien qu’il ne s’agisse pas du film le plus connu du célèbre acteur français, il a tout de même réalisé 2.410 000 entrées au box office en France. Il a aussi battu des records en URSS avec 33 millions d’entrées ainsi qu’en Allemagne, où il a enregistré deux millions d’entrées. De Funès ayant eu d’autres propositions de films avec des cachets plus élevés avant le début du tournage, il aurait demandé à être augmenté. Face au refus du producteur, Alain Poiré, il a tout fait pour que le tournage s’éternise de manière à ce que cela coûte plus cher.
L'art cinétique de Julio Le Parc s'expose à Miami
Du jamais vu à Miami, les passionnés d’art vont avoir l’occasion de découvrir une exposition consacrée au sculpteur et peintre argentin Julio Le Parc, figure centrale et influente de l’art cinétique, une forme d’art qui contient des éléments en mouvement.
Intitulée “Form into action”, l’exposition rassemble plus d’une centaine d’oeuvres de l’artiste et durera jusqu’au 19 mars 2017 au Pérez Art Museum Miami (PAMM).
Avec 100 travaux réalisés entre 1958 et 2013, c’est la seule étude complète du travail de l’artiste. Objectif: explorer la manière dont Julio Le Parc a cherché à démystifier l’art en abattant les frontières entre l’artiste, le musée et le spectateur au travers d’oeuvres immenses et manipulables qui jouent à la fois sur la lumière et la couleur pour transformer celui qui la regarde en acteur.
Après avoir obtenu une bourse du gouvernement français en 1958, Julio Le Parc s’installe à Paris et se découvre une passion pour l’art contemporain. Seulement deux ans plus tard, il monte le GRAV (groupe de recherche d’art visuel) avec des artistes comme Horacio Garcia Rossi, François Morellet, Francisco Sobrino et Joël Stein.
8 évènements à découvrir pendant la Miami Art Week
La Miami Art Week bat son plein et se poursuit jusqu’au dimanche 4 décembre avec comme point d’orgue l’édition 2016 d’Art Basel. Une semaine durant laquelle les villes de Miami et Miami Beach vibrent au rythme de l’art contemporain et accueillent bon nombre de foires et d’expositions satellites. Suivez le guide.
8. Art Basel Miami Beach, l’évènement phare
Le marathon culturel de cette semaine consacrée à l’art passe forcément par la quinzième édition d’Art Basel qui se tiendra du jeudi 1er au dimanche 4 décembre au Convention Center de Miami Beach. 269 galeries venues du monde entier seront réunies afin d’exposer les œuvres de plus de 2.000 artistes. La galerie parisienne High Art, qui exposera pour la première fois lors de cette manifestation, viendra présenter les œuvres de l’artiste germano-britannique Max Hooper Schneider connu pour ses sculptures en mouvement éclairées par des néons multicolores. A ses côtés, peintres, photographes, ou même vidéastes y seront aussi représentés. Que vous soyez collectionneur ou curieux de découvrir les nouvelles tendances, c’est le rendez-vous à ne pas manquer. Infos et tickets ici
7. NADA Art Fair encourage les œuvres d’art sous-exposées
La NADA Art Fair, seule foire d’art des États-Unis gérée par une organisation à but non lucratif, fêtera sa quatorzième édition et rassemblera du jeudi 1er au dimanche 4 décembre une centaine de jeunes galeries d’art émergentes internationales au Deauville Beach Resort de Miami Beach. Cette année encore, l’évènement souhaite poursuivre sur sa lancée et mettre en lumière l’art nouveau ou sous-exposé en présentant les œuvres d’artistes d’une dizaine de pays différents. L’occasion de découvrir les céramiques contemporaines de l’artiste allemand Roger Herman, d’abord connu pour ses peintures et ses gravures sur bois, exposées par l’une des quatre galeries françaises présentes. Infos et tickets ici
6. Scope, la vitrine de l’innovation
Ils viennent de Paris, Berlin, Londres, New York ou encore Los Angeles. 125 exposants sont présents à la Scope qui figure parmi les plus anciennes foires satellites de la Miami Art Week. Réputée pour promouvoir les travaux les plus innovants, la seizième édition de cette exposition internationale d’art contemporain se tient jusqu’au dimanche 4 décembre au Scope Pavilion situé sur Ocean Drive à Miami Beach. Infos et tickets ici
5. Ambiance rétro à l’Aqua Art Miami
L’Aqua Art Miami s’est installée sur Collins Avenue, dans l’hôtel au style Art déco du même nom situé en plein cœur de South Beach jusqu’au dimanche 4 décembre. Pour l’occasion, l’établissement est transformé en salle d’exposition où 45 galeries internationales présenteront les œuvres d’artistes en milieu de carrière. Vous pourrez vous laisser subjuguer par les œuvres du graphiste designer français Thierry Couet qui s’inspire des dessins inconscients griffonnés sur un bout de papier en ayant l’esprit occupé. Une scène de l’art contemporain très prisée par les collectionneurs et les commissaires. Infos et tickets ici
4. Escale futuriste à la foire internationale Design Miami
La foire internationale Design Miami rassemble jusqu’au dimanche 4 décembre de nombreuses galeries internationales venues présenter du mobilier, des bijoux mais aussi des objets d’art décoratifs aux lignes futuristes. Un endroit idéal pour la maison française de maroquinerie de luxe Louis Vuitton qui présente sa collection « Objets Nomades », une ligne de meubles pliables et d’accessoires de voyage. Infos et tickets ici
3. La lingerie française s’invite à South Beach
Une centaine de soutiens-gorge, de bustiers ou encore de culottes sont exposés au Sagamore Hotel de Miami Beach jusqu’au mardi 6 décembre. Une rétrospective de 100 ans de lingerie française montrant l’évolution des tendances des dessous féminins. « Lingerie Française Exhibition » est organisée par la curatrice historienne française Catherine Örmen et a pu être réalisée grâce au partenariat avec onze grandes marques de l’Hexagone. Profitez-en, l’entrée est gratuite. Infos ici
2. Pulse propulse les artistes émergents
La foire d’art contemporain Pulse est de retour à l’Indian Beach Park de Miami Beach pour sa douzième édition. C’est l’un des endroits où vous rendre si vous souhaitez découvrir et acquérir des œuvres d’artistes locaux et internationaux émergents. Cet évènement rassemblera 75 exposants du jeudi 1er au dimanche 4 décembre. Infos et tickets ici
1. Madonna se déguise en clown pour la bonne cause
La reine de la pop présentera son spectacle « Tears of a Clown » le vendredi 2 décembre au Faena Forum de Miami Beach. Un évènement spécial où Madonna mêlera plusieurs disciplines artistiques comme la comédie, la narration et la musique. 400 places sont disponibles, mais leur prix est prohibitif, de 5.000 à 150.000 dollars le billet. Une soirée caritative dont les recettes seront directement reversées à l’association Raising Malawi fondée par la chanteuse américaine. Plusieurs célébrités participeront également à cet évènement comme l’acteur Sean Penn, le comédien Chris Rock ou encore la chanteuse Ariana Grande. Infos et tickets ici
Maison&Objet à Miami Beach, c'est fini pour le moment
Le salon Maison & Objet ne reviendra pas à Miami Beach en 2017 ni en 2018. Ce sont les organisateurs qui l’indiquent dans un communiqué.
“Nous avons pris la difficile décision de suspendre nos événements à Singapour et Miami Beach en 2017 et 2018, une période pendant laquelle nous prendrons le temps nécessaire pour repenser notre stratégie de développement à l’international” , explique Philippe Brocart, directeur général de SAFI, la société organisatrice de l’évènement.
Le salon parisien, qui présente les dernières tendances dans le monde du design et de la décoration, avait fait deux éditions à Miami Beach, attirant plusieurs milliers de participants. Mais, comme l’indique Philippe Brocart, “il s’est avéré difficile, surtout dans des conditions de marché compliquées, de rassembler une offre exhaustive de marques qui répondent aux attentes des acheteurs, des décorateurs d’intérieurs et de décideurs clés, en particulier ceux qui sont habitués à visiter les éditions parisiennes de Maison & Objet” .
En attendant de le revoir ici, les mordus de décoration d’intérieur pourront se rendre au prochain Maison&Objet à Paris du 20 au 24 janvier ainsi que du 8 au 12 septembre 2017 au Parc des expositions de Villepinte.
Emilien de Falco, un "cascacteur" à Los Angeles
Emilien De Falco ne vous le dira pas franchement, mais s’il est à Los Angeles depuis sept ans, c’est pour devenir le nouvel « action hero » des grands écrans.
Originaire de Millau dans le Sud, ce beau gosse tout en muscles, qui a des faux airs de Guillaume Canet et de Hugh Jackman, pratique le Taekwondo depuis l’enfance et excelle dans plusieurs sports de combat qui ne sont, à ses yeux, que des formes de spectacle. « Etre un champion, ça ne m’intéresse pas, dit-il. Pour moi, ce qui compte, c’est le visuel. Avec des amis, en France, on faisait des démonstrations en équipe, des acrobaties, des performances live. Après le bac, j’ai étudié les langues étrangères à Montpellier, mais dans ma tête, je savais clairement ce que je voulais être : acteur de films d’arts martiaux. Et ça, il n’y a qu’à Hollywood que c’est possible ! »
Partenaire de John Malkovich
Inconditionnel de Bruce Lee, il vénère Arnold Schwarzenegger et Jean-Claude Van Damme, ces Européens « gros bras » dont la réussite le motive. « Contrairement à un Brad Pitt par exemple, ces mecs ont dû se faire tout seuls et créer leur propre marque. Au départ, personne n’en voulait. »
Dans l’Hexagone, le jeune loup a été cascadeur sur « Banlieue 13 : Ultimatum » (2008) et a fait la couverture de la publication (très) spécialisée Karaté Bushido. C’est notamment grâce à cela qu’il obtient un visa d’artiste, qui se transformera en Carte Verte. « Mes débuts à L.A étaient de la débrouille… Je faisais des ménages, je donnais des cours de fitness et d’arts martiaux dans des parcs, j’étais personal trainer. Je bossais dans la cascade aussi, et j’ai pris des cours d’acting dans des workshops. Mais ici, c’est un peu des pompe-fric. Finalement je me suis trouvé un agent. »
Les choses s’accélèrent. Il tourne une publicité nationale et, en 2013, décroche le rôle récurrent d’un pirate français dans la série « Crossbones » aux côtés de John Malkovich. « Il est très gentil et il parle français ! » Dans « Virtual Revolution », film indépendant de science-fiction sorti le mois dernier, il donne la réplique à sa compatriote et amie Melissa Mars. Il est à l’affiche du nouveau Steven Seagal, « The Perfect Weapon », et l’an prochain, les fans de castagne pourront le retrouver dans « Boyka Indisputed IV », avec Scott Adkins.
Sur le tournage du dernier Van Damme
Chaque jour, Emilien de Falco s’entraîne plusieurs heures dans différentes salles de sport de Los Angeles et réalise des petites vidéos de ses exploits, qu’il poste sur les réseaux sociaux et qui tapent bien dans l’oeil. « C’est une chouette exposition, et avec ça, je trouve des boulots. On doit aller à la pêche » , sourit-il. Il vient de rentrer du Mississippi, où il a été la doublure de Jean-Claude Van Damme sur le tournage de « Kill’ em all ». Il avait déjà travaillé avec lui sur le pilote de la série « Jean-Claude Van Johnson » (Amazon), où le Belge de 56 ans se moque (encore) de lui-même.
« Il n’a pas peur de vieillir, dit le “cascacteur” . Il sait qu’il ne sera jamais plus aussi performant qu’à 30 ans, mais de toute façon, ce n’est plus ce qu’il cherche. Ce qu’il veut, c’est jouer la comédie. » A terme, c’est aussi l’objectif d’Emilien de Falco. A Hollywood, il se démarque des acteurs francophones par son côté « arts martiaux », qui peut aussi l’enfermer. Rien n’est simple sous le soleil de la cité des anges, mais ça fait partie du jeu, qu’il joue corps et âme.
"Le livre de la Jungle" en marionnettes à Los Angeles
“Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux. Il faut se satisfaire du nécessaire…” La chanson de Baloo va être reprise en coeur par le public du théâtre Raymond Kabbaz. La compagnie Tears of Joy présente son nouveau spectacle de marionnettes, The Jungle Book (Le livre de la jungle) le mardi 6 décembre à 6:30 pm.
"Retour à Gorée", le périple de Youssou N'Dour projeté à New York
Voyagez avec Youssou N’Dour le temps d’un après-midi. Le samedi 3 décembre, l’Université Columbia se mettra à l’heure africaine avec la projection du film “Return to Gorée” (“Retour à Gorée”) au Teachers College dans le cadre de l’African Diaspora International Film Festival (ADIFF).
Ce film sorti en 2008 retrace le périple entrepris par le chanteur sénégalais, qui, en recherche d’inspiration, quitta l’Afrique pour suivre les pas des esclaves et de la musique jazz qu’ils ont inventée, perpétuant la seule chose que ses ancêtres pouvaient emmener avec eux au moment de leur départ: leur culture. Au cours de ce “road movie” musical du réalisateur suisse Pierre-Yves Borgeaud, l’artiste voyage en Amérique du Nord d’abord, puis en Europe.
Accompagné du pianiste suisse aveugle Moncef Genoud et du directeur de la Maison des Esclaves de Gorée, Joseph N’Diayetente, le chanteur compose de nouvelles chansons au gré de ses rencontres et tente de ramener en Afrique son propre répertoire jazz. A son retour à Gorée, l’île qui symbolise le commerce des esclaves et la lutte pour honorer leurs mémoires, il donne un concert final marquant la fin de sa quête et la naissance d’un nouveau défi: faire en sorte que les nouvelles générations n’oublient pas la tragédie de l’esclavagisme.
Ce documentaire est bilingue anglais français et sous-titré en anglais.