Attrape-touriste pour certains, attraction incontournable de San Francisco pour d’autres, le “cable car” a son propre musée, situé sur Mason et Washington Streets, dans Nob Hill. Une halte nécessaire pour comprendre le fonctionnement et l’histoire de ce monument historique sur rails. On y est allé avec beaucoup de questions. Voici les réponses qu’on y a trouvées.
Qui a inventé le cable car?
Andrew Hallidie, un ingénieur anglais venu faire fortune à San Francisco, est considéré comme le père du cable car. En 1869, il est témoin d’un accident sur Jackson Street: des chevaux tirant une voiture glissent sur les pavés mouillés et dévalent la pente; les cinq animaux sont tués. A la tête d’une entreprise fabriquant des câbles métalliques utilisés sur les ponts et dans les mines, Andrew Hallidie a alors l’idée de mettre au point un système de transport qui remplacerait ces tramways hippomobiles peu adaptés aux collines de San Francisco. Le premier cable car s’élance sur Clay Street en septembre 1873.
Comment le cable car avance-t-il?
Comme son nom l’indique, le cable car avance grâce à la traction d’un câble qui tourne en permanence sous le rail central. Le musée du cable car permet d’observer de très près et dans un bruit assourdissant la salle des machines, et le système de poulies qui entraîne le cable pour chacune des quatre lignes. Ces poulies, autrefois motorisées par la vapeur, sont maintenant reliées à des moteurs électriques. Le cable car s’accroche au câble en le pinçant grâce à une sorte de grande tenaille appelée “grip” .
En quoi est fait le câble?
Le câble est fait de six brins d’acier, composés chacun de dix-neuf fils, tressés autour d’une corde en sisal. Son diamètre est de 3.175 centimètres. A intervalles réguliers, le câble passe au milieu d’un dispositif qui détecte s’il est abîmé, et qui arrête immédiatement sa rotation. Après avoir enlevé la section défectueuse, on accroche un câble neuf à l’ancien, et on lui fait parcourir tout le trajet de la ligne. Une fois cette étape terminée, on relie les deux extrémités du câble neuf grâce à une épissure de 90 mètres. La durée de vie d’un câble est d’environ six à huit mois.
Comment le cable car freine-t-il?
Pour ralentir ou freiner, il suffit de desserrer le grip, ou de lâcher le câble complètement. Dans les virages en descente, le grip lâche le câble avant le tournant, puis se raccroche une fois revenu en ligne droite. Si le cable car doit s’arrêter dans une pente vertigineuse, trois systèmes de freins lui permettent de ne pas dévaler la pente: des patins métalliques directement situées sur les roues avant et arrière, des blocs en pin de 60 centimètres qui descendent sur les rails, et qui génèrent parfois une petite odeur de feu de camp, et un frein d’urgence qui se loge directement dans le rail central. Les freins en pin s’usent très vite et doivent être remplacés tous les trois jours.
Qui est le gripman?
Chaque cable car a un conducteur, situé sur la plateforme arrière, et un gripman, qui actionne différentes manettes à l’intérieur de la voiture. Ces manettes, leviers et pédales lui permettent de contrôler le serrage du cable, et par conséquent la vitesse du cable car. Si on serre doucement, le cable car avance à petite vitesse. Si le grip est fermement serré, il peut atteindre les 15.4 km/h. Rien n’indique sur les leviers le niveau de pression exercé par le grip, le gripman doit pouvoir le sentir. A ce jour, seules trois femmes sont devenues gripman.
Combien de kilomètres peut-on parcourir en cable car à San Francisco?
Des 120 kilomètres répartis sur vingt-trois lignes à l’apogée du cable car dans les années 1890, on ne peut plus en parcourir que 7,5. Lourdement affecté par le tremblement de terre de 1906 qui détruisit les rails et la machinerie, le cable car est remplacé par les trolleys électriques, moins coûteux. En 1947, le maire de San Francisco annonce la fin des cable cars. La mobilisation des habitants de San Francisco permet de le sauvegarder: entre 1982 et 1984, un vaste chantier de restauration permet de refaire l’infrastructure et de réparer de nombreux wagons. Trois lignes sont actuellement en service: California-Van Ness, Hyde-Powell et Mason-Powell. Devenu monument national en 1964, le cable car transporte chaque année 7 millions de passagers.
Virée au Cable Car Museum de San Francisco
L'Eden de Sylvain Couzinet-Jacques, de Caroline du Nord à New York
C’est le résultat de la fusion entre la vieille France et la jeune Amérique. La fondation américaine Aperture et la française Hermès décident de s’unir en 2015 pour lancer “Immersion” . Le concept: un photographe américain passe une année en France et un photographe français passe une année aux Etats-Unis. Le jeune Sylvain Couzinet-Jacques est le premier lauréat de ce programme.
Le fruit de cette collaboration: une exposition du photographe français appelée “Eden” visible jusqu’au 19 janvier 2017 à l’Aperture Gallery à Chelsea. Le projet de ce Français de 33 ans, diplômé de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Marseille en 2010 et de l’Ecole nationale supérieure de photographie d’Arles en 2012, était de voir l’Amérique par la fenêtre, mais pas celle d’une voiture, comme lors d’un voyage, mais celle d’une maison. Il décide donc d’utiliser la bourse qu’il a reçue pour s’en chercher une aux Etats-Unis.
“J’ai commencé à chercher sur Google Maps, depuis Paris, explique le jeune artiste. C’est comme ça que j’ai découvert la petite ville d’Eden, en Caroline du Nord. C’était la ville parfaite pour mon projet: une ville sur le déclin, qui pourrait parfaitement illustrer ce que je cherchais à illustrer, à savoir le gouffre qui existe entre le Paradis et Eden, entre la représentation et la réalité.”
Mais une fois sur place, ses recherches s’avèrent d’abord infructueuses. “Trois mois plus tard, j’étais prêt à rentrer en France, lorsqu’un ami sur place m’a parlé d’une petite maison rouge en bois, destinée à être démolie.” C’est la “Little Red Schoolhouse” d’Eden, fondée en 1884, qui fut la plus ancienne école publique de la ville. Il l’achète pour 1.000 dollars.
Sylvain Couzinet-Jacques y installe son studio et se met à la restaurer. Il se lance en même temps dans un projet fou: scanner la totalité de la façade extérieure de la bâtisse. De ce projet naît un livre de 992 pages, immortalisant cette maison abandonnée dans les moindres détails.
Au fil de l’exposition visible dans les locaux d’Aperture, le public pourra admirer, grâce à des photographies et des vidéos, des objets trouvés dans la maison, des documents historiques et des éléments sculpturaux, auxquels le photographe confère une valeur artistique et esthétique. Des pierres provenant de la demeure, des morceaux du porche en bois, un revêtement de sol tacheté de mégots de cigarettes n’en sont que quelques exemples. Ces objets ont été produits ou recueillis sur place par le photographe, qui a transformé le bâtiment destiné à être démoli en un projet artistique collaboratif.
L’exposition présentera également les travaux des artistes Fred Cave, Thomas Hauser, Jesse Hoyle, Amelia Rina, Pat McCarthy et Ugo Schiavi, avec lesquels le Français a travaillé sur la maison.
Retransmission du troisième débat de la primaire de la droite à New York
C’est le dernier débat du premier tour. Les candidats se retrouveront ce jeudi 17 novembre pour leur troisième débat télévisé, alors que les Français de l’étranger commencent à recevoir leurs codes d’accès pour pouvoir voter en ligne pour le premier tour. Le scrutin aura lieu les 20 et 27 novembre.
Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, François Fillon, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Frédéric Poisson et Jean-François Copé participent au débat.
Comme pour les deux autres confrontations, les soutiens new-yorkais d’Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et François Fillon organisent une retransmission du débat en différé, à partir de 6:30pm au restaurant Opia.
Une consommation obligatoire.
Investir dans la pierre pour les non-résidents fiscaux : les solutions
(Article partenaire) En tant que Français expatrié ou non, investir en immobilier est un passage incontournable pour qui veut optimiser au mieux son retour sur investissement et développer son patrimoine grâce au levier du crédit. Encore faut-il investir dans un bien qui offre un rendement locatif intéressant.
Lorsque l’on est expatrié, les plus grands problèmes pour un projet immobilier sont l’éloignement et l’apport personnel. Il y a donc une double difficulté qui, sans un bon accompagnement, peut en décourager plus d’un. Pour un expatrié, l’apport demandé par les banques est souvent de 30% sur un projet d’investissement immobilier locatif. La banque finance le reste de l’opération.
Quels sont les meilleurs dispositifs pour investir en France quand on vit à l’étranger ?
Dans votre stratégie patrimoniale, l’étape la plus importante va être de choisir le dispositif d’investissement. Pour une personne expatriée, il y a 2 façons intéressantes d’investir dans l’immobilier locatif.
– Investir dans la location meublée non professionnelle LMNP : l’intérêt d’investir en LMNP, c’est d’abord la fiscalité qui est avantageuse grâce au mécanisme de l’amortissement (amortissement du bien, des intérêts d’emprunt ainsi que les travaux qui sont déductibles de vos revenus locatifs)
– Investir en SCPI de rendement : Une SCPI est une société civile de placement immobilier. C’est un placement mutualisé. Vous faites l’acquisition de parts dans un parc d’immeubles professionnels. Tout est géré par la société et vous percevez vos loyers normalement.
Les taux d’emprunt au plus bas, même pour les expatriés
Cette année a enregistré une baisse record des taux d’emprunt. Cette baisse des taux ne se limite pas aux prêts pour les personnes vivant sur le sol français. Les expatriés en bénéficient aussi et cela permet d’augmenter le rendement financier de l’opération.
Les taux moyens observés concernant les prêts accordés en Octobre 2016 sont :
De 0.80% à 1.40% pour un prêt sur 10 ans
De 1.10% à 1.65% pour un prêt sur 15 ans
De 1.40% à 1.85% pour un prêt sur 20 ans
Pour avoir une idée, en 2012, le taux d’emprunt moyen observé pour une personne expatriée était d’environ 3.20% pour un prêt sur 20 ans. Vous l’aurez compris, cette baisse des taux influe sur votre capacité d’emprunt et par conséquent sur votre investissement.
Il y a donc des solutions pour les investisseurs immobiliers expatriés qui sont encore très rentables et permettent un fort retour sur investissement. Si vous souhaitez déléguer le projet tout en bénéficiant d’un rendement locatif élevé, vous devez vous reposer sur une équipe professionnelle et de confiance. C’est le challenge que relève notre partenaire.
Investissement-locatif.com est une société qui accompagne les expatriés dans leurs projets d’investissement locatif immobilier. C’est aussi une solution clé en main pour ceux qui ne sont pas sur place pour gérer, qui ne s’y connaissent pas, ou qui souhaitent bénéficier des meilleurs rendements du marché : jusqu’à 6,50% dans Paris intra-muros et 10% en Île de France, tous frais inclus.
Faites le point gratuitement sur votre projet lors d’un échange téléphonique.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
À Queens, une exposition d'artistes français sur New York et l'expatriation
Etre étranger dans un pays qu’on ne connait pas, mais aussi dans son pays natal. Un sentiment que connaissent les expatriés et qui a inspiré un groupe d’artistes.
Jusqu’au 20 janvier 2017, l’exposition Neither Here Nor There présente le travail de huit artistes qui partagent tous une chose: leur pays d’origine, la France. Un jour, ils ont décidé de s’installer à New York. Au sein de la galerie RadiatorArts à Long Island City, Marilia Destot, Simon Courchel, Nicolas Touron, Anne Mourier, Jeanne Verdoux, Fanny Allié, Julien Gardair, Shani Ha racontent leur expatriation à travers leurs peintures, photographies ou sculptures, et comment cette expérience a pu influencer leur travail.
Combien ça coûte une dinde de Thanksgiving à San Francisco ?
Quarante-six millions de dindes sont consommées chaque année aux Etats-Unis pour célébrer Thanksgiving. Sachant qu’une dinde de 12 livres nourrit environ 10 personnes, on a fait notre marché: du volatile bio élevé en plein air à la dinde de batterie, on vous aide à ne pas y laisser trop de plumes.
En classe business
Belcampo s’est rapidement imposé sur la scène bouchère californienne, en développant un modèle assez unique dans cette industrie: Belcampo possède toute sa chaîne de production, de la ferme d’élevage près du Mont Shasta aux boucheries et restaurants à San Francisco et Los Angeles, en passant par l’abattoir. Pour Thanksgiving, on peut déguster deux types de dindes élevées à la ferme Belcampo: la dinde bio traditionnelle à chair blanche, à 7.99 dollars la livre, ou la dinde bio “héritage”, aux os plus longs, à la poitrine moins imposante et au goût plus affirmé, pour 11.99 dollars la livre.
Une petite ferme au bord de la Highway 1 qui longe la côte au sud de San Francisco…Le cadre idéal pour élever des dindes bio en plein air, dans le respect des animaux et de la nature. Root Down Farm à Pescadero est le fournisseur de dindes du boucher Salt Pt, que l’on trouve au marché du Ferry Building, le samedi de 8am à 2pm, et les mardi et jeudi de 10am à 2pm. Les dindes sont élevées pendant 27 semaines, alors que la moyenne est plutôt de 16 semaines, ce qui leur permet d’accumuler une fine couche de graisse qui les rend plus tendres. Tout cela pour la modique somme de 10.25 dollars la livre.
En classe eco
Bi-Rite, le supermarché bobo de la Mission, se fournit chez BN Ranch à Bolinas, au nord de San Francisco: les dindes “héritage”, connues pour leur chair foncée, y sont élevées en plein air, loin des batteries de la volaille bon marché. Il vous en coûtera environ 8 dollars la livre. Les dindes à chair blanche, au goût un peu plus fade, sont vendues à 5 dollars la livre; leur qualité reste excellente car elles proviennent de la même ferme.
Guerra’s Meats, dans le Parkside, est une boucherie de quartier connue depuis 1954 pour la qualité de ses produits. Pour Thanksgiving, on a le choix entre de la dinde de la marque Diestel, à 3.49 dollars la livre ou de la dinde bio Heidi, à 4.99 dollars la livre. Guerra’s propose aussi des dindes déjà cuites, qu’il ne reste plus qu’à réchauffer, pour 4.99 dollars la livre.
Whole Foods reste une valeur sûre, car le supermarché propose un large choix de dindes Diestel: bio ou conventionnelle, saumurée ou nature, de différentes tailles, pour un prix variant entre 3.99 et 6.99 dollars la livre.
En low cost
Puisqu’à Thanksgiving, on ne fait pas dans la demi-mesure, les dindes de chez Costco sont à la hauteur, ou plutôt à la grosseur de l’événement: des bêtes d’au moins 20 livres, à 0.99 dollars la livre. Même s’il faut ajouter le prix de la carte de membre (55 dollars), c’est la dinde la moins chère de San Francisco, et vous aurez sans doute des restes pour nourrir un régiment. Pour une dinde bio, il faut compter un peu plus de 3 dollars par livre.
En mode débrouille
Il ne vous reste plus qu’à vous faire adopter par une gentille famille américaine qui vous offrira le couvert, ou alors organiser un “Friendsgiving” pour partager avec un maximum d’amis cette occasion qui marque officiellement le coup d’envoi des fêtes de fin d’année.
Des stars du jazz jouent pour Django Reinhardt à San Francisco
Les fans de jazz sont servis. Du 25 au 27 novembre, les Django All-stars posent leurs valises au Jazz Center de San Francisco dans le cadre de leur tournée aux Etats-Unis.
Dans ce groupe qui rassemble des jazzmen de renom, on trouve le violoniste lorrain Dorado Schmitt, l’accordéoniste Ludovic Beier, le violoniste Pierre Blanchard (que Stéphane Grappelli considérait comme son successeur) et le guitariste Amati Schmitt.
Sur scène, le groupe présentera l’héritage du célèbre guitariste bohème Django Reinhardt, considéré comme l’un des meilleurs guitaristes de tous les temps et comme le premier jazzman européen à avoir influencé aussi largement ce style.
"Notes on Blindness": plongée dans la tête d'un aveugle au Film Forum
Si vous aimez le cinéma et les expériences inédites, vous avez jusqu’au 29 novembre pour courir au New York Film Forum et y découvrir l’étonnant “Notes on Blindness, une expérience de l’obscurité” .
Pour leur long métrage documentaire, Peter Middleton et James Spinney se sont inspirés du journal intime audio de John Hull, professeur de théologie et écrivain de Birmingham, devenu aveugle en 1981. Le spectateur va ainsi plonger à travers le récit, dans la vie d’un homme confronté à la cécité et à sa découverte d’un nouveau monde au-delà de la vision. Le film a reçu le prix spécial du jury cette année au Festival du Film de San Francisco et a été sélectionné dans la catégorie “Nouvelle Frontière” au Sundance Festival.
Pour prolonger l’expérience, le documentaire “Notes on Blindness” est accompagné d’une expérience interactive en réalité virtuelle, “Into Darkness” , signée des Français Arnaud Colinart et Amaury La Burthe. Egalement basée sur les enregistrements originaux de John Hull, cette expérience composée de six chapitres a recours à la technologie de la réalité virtuelle et à des mécaniques de gameplay pour immerger l’utilisateur dans l’expérience cognitive et émotionnelle de la cécité.
“Into Darkness” a été saluée par la critique pour ses performances techniques au service de l’émotion. Il a lui aussi été sélectionné au Sundance Festival et a été primé au Festival de Tribeca à New York. Pour tenter l’expérience, il suffit d’un téléchargement sur Apple ou Android. Pour une expérience plus immersive, le film peut être visionné avec une Google cardboard ou un Samsung Gear VR.
Combien ça coûte la dinde à New York
La dinde est servie. Alors que vous préparez votre repas de Thanksgiving, on vous donne quelques pistes pour en trouver en fonction de la taille de votre portefeuille.
En classe business
Vous ne jurez que par le bio et, en plus, vous ne savez pas cuisiner ? Les supermarchés Whole Foods ont la solution pour vous. Depuis le samedi 5 novembre, le magasin vous propose une dinde déjà préparée, avec tous les accompagnements traditionnels: purée de pommes de terre, haricots verts, sauce de canneberge, soupe aux noix. Mais il va falloir mettre la main au portefeuille: en fonction du magasin et du nombre de personnes qui partageront le repas, la dinde coûtera entre 100 (pour quatre personnes) et 400 dollars (pour 18 personnes). Mais avouez que c’est pratique. Vous la commandez en ligne, et il ne vous reste plus qu’à la réchauffer. Bon appétit!
Si, par contre, cuisiner n’est pas un problème pour vous, vous pouvez aller chercher votre dinde (non cuite, donc) à la boucherie Dickson’s, à Chelsea Market. Une dinde non congelée d’environ cinq kilos vous coûtera 69,50 dollars, une dinde d’environ neuf kilos vous coûtera 139 dollars et une dinde d’environ 14 kilos vous coûtera 187,65 dollars. Ce n’est pas donné, mais cela revient toujours moins cher que de l’acheter toute faite! Et les dindes sont certifiées sans hormones et élevées en plein air en terre amish. A commander en ligne.
Autre option: Fresh Direct. Le service de livraison de nourriture à domicile vous propose le menu de Thanksgiving complet, livré dans tout New York City, le sud du Westchester et le nord du New Jersey. Un dîner complet, préparé par le chef Michael Stark, vous coûtera entre 140 et 300 dollars. Selon le prix, les menus incluent une dinde rôtie avec accompagnements traditionnels, comme la sauce de canneberge, les petits pains, la purée de pommes de terre, et de un à trois dessert(s).
En classe éco
Si votre budget est un plus serré, allez chez The Meat Hook. Cette boucherie de Brooklyn vend des produits provenant de l’Etat de New York. Toutes les dindes, quelque soit leur poids, valent 75 dollars. Il faudra ensuite acheter les accompagnements.
D’Artagnan est également une bonne option. Comptez 70 dollars pour une dinde non-cuite prévue pour 6 à 8 personnes et 98 dollars pour 10-11 personnes. Certifiée bio ! Attention, les accompagnements ne sont pas compris dans le prix. A commander sur Internet.
Enfin, si vous tenez vraiment à aller au restaurant mais que votre budget n’est pas énorme, aller chez Sarabeth’s. Le jour de Thanksgiving, cette chaîne de restaurants vous propose un menu spécial pour 65 dollars par personne, et 35 dollars pour les enfants de moins de douze ans.
Low cost
Si vous êtes vraiment fauché, vous pouvez toujours vous tourner vers Trader Joe‘s. Vous trouverez des dindes à partir de 2 dollars pour le demi-kilo. Elles sont certifiées sans hormones.
Chez Pea Pod, vous trouverez une dinde de 4,5 à 6 kilos pour la somme de 21,48 dollars. Evidemment, il s’agit d’une dinde congelée. Autre option, pratique si vous ne serez pas nombreux à partager le repas de Thanksgiving: achetez non pas une dinde entière, mais une dinde en morceaux. Toujours chez Pea Pod, elle se vend à 4,29 dollars pour douze tranches.
Débrouille
Arrangez-vous pour vous faire inviter dans une famille américaine le jour de Thanksgiving, en mode incruste sans en avoir l’air.
Bpifrance à Miami pour guider les entrepreneurs français
Bpifrance est de passage à Miami. La banque publique d’investissement recherche des pépites, des entrepreneurs français, des lanceurs de start-ups qui ont un avenir sur le marché américain. Objectif: les accompagner à chaque étape de leur développement, du financement au conseil en passant par la mise en relation avec des clients ou des partenaires, sans oublier parfois aussi la cotation en bourse.
Le 21 novembre, Nathalie Hallé, représentante de Bpifrance pour la côte Est des Etats-Unis et le Canada, sera à Miami pour participer à un petit-déjeuner organisé par FrenchFounders, le réseau de patrons et cadres français aux Etats-Unis.
Elle reviendra sur le rôle de Bpifrance et ses différents programmes de soutien aux start-ups. D’ici à 2017, l’organisme investira environ 8 milliards d’euros dans les entreprises françaises ayant au moins une filiale en France. Le rendez-vous est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur la page de l’événement.
Dans la presse US: après Trump, quid de Marine Le Pen ?
L’élection de Donald Trump, le “oui” en faveur du Brexit: les leaders nationalistes des pays d’Europe voient dans ces évènements la fin d’une ère et le début de la leur. L’élection du milliardaire populiste peut-elle favoriser Marine Le Pen en France ? Les médias américains se posent la question.
Pour le New York Times, avant l’election de Trump “Mme Le Pen était considérée comme une force politique perturbatrice loin d’être une réelle menace pour la présidence. Ça n’est plus le cas.” Cependant, l’article rappelle la notion de front républicain qui a permis d’empêcher le Front National (FN) de remporter l’Elysée en 2002. Toujours selon le New York Times, “les experts pensent qu’une logique similaire opérera l’an prochain et que Mme Le Pen n’est pas Mr Trump”. Pour Jean-Yves Camus, un expert des partis d’extrême droite européens interrogé par le quotidien, “Donald Trump était le candidat du Parti Républicain. Il avait des ressources qui ne sont pas comparables à celles de Marine Le Pen”.
De son côté, le Washington Post nuance la situation dès le début de son article en rappelant que le FN a surfé sur divers évènements qui ont affecté la France comme la crise des réfugiés et les attentats, générateurs d’“une islamophobie palpable” . Ils expliquent que “malgré tous les efforts de Marine Le Pen pour améliorer son image, le FN a un passé regrettable avec l’antisémitisme que beaucoup d’électeurs ne peuvent ignorer, même après les récentes tentatives de dé-diabolisation du parti”.
Business Insider livre une analyse assez similaire: “Marine Le Pen est la plus grosse menace populiste en Europe, mais il est hautement improbable qu’elle gagne”. Et de s’appuyer sur les études de différents instituts de sondage qui montre qu’elle serait largement battue par Alain Juppé et d’autres adversaires potentiels. Le site nuance cependant ces sondages puisqu’ils sont antérieurs à l’élection de Donald Trump. Selon Business Insider, celle-ci pourrait “galvaniser le climat populiste en Europe et injecter un dynamisme supplémentaire dans la campagne du FN. Le phénomène Trump pourrait avoir un effet domino” .
Sur CNN, le constat est plus alarmant. David A. Andelman, rédacteur au World Policy Journal, affirme dans une tribune que le “populisme de Trump peut représenter la fin de l’UE”. Son article dénonce “une vague croissante de soutien à l’extrême droite dans toutes ses déclinaisons” et que “ces mouvements sont en train de changer la teneur de différents débats nationaux” . Ce qui inquiète surtout l’auteur, c’est que “contrairement à Trump, la droite européenne comprend de vrais révolutionnaires qui réfléchissent et complotent depuis bien plus longtemps, parfois des générations” .