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Un Français chez les stars du barbecue texan

C’est le « All Star Game » du barbecue. Ce dimanche 30 octobre, a lieu le Texas Monthly Barbecue Fest à Austin. Sélectionnés par le supplément BBQ du magazine, 27 des meilleurs restaurants de barbecue du Texas (donc du monde) sont invités à présenter leurs spécialités. Mais pour la première fois, un non-Texan a l’honneur d’être convié: il s’agit d’un Français, Thomas Abramowicz, fondateur du restaurant The Beast à Paris.
Pour les novices, le barbecue texan n’a rien à voir avec ce que connaissent les Français. Oubliez merguez et charbon de bois, ici, c’est tout un art, voire un art de vivre, dont les Texans sont fiers. Il repose sur le « fumage » de la viande au bois pendant des heures (parfois 15 à 20) dans des fumoirs (ou « smokers », qui ont des têtes de locomotives à vapeur), et non pas sur le grill. Au BBQ Fest d’Austin, autant dire qu’il y a l’artillerie lourde de la discipline, avec notamment des références comme Franklin’s ou Louie Mueller.
« Je suis très fier. C’est une énorme reconnaissance. Je me dis que tous les efforts fournis valaient le coup » , explique le Français. En effet, depuis qu’il a ouvert The Beast il y a deux ans, Thomas Abramowicz n’a pas ménagé ses forces. « Je n’ai clairement pas choisi la facilité. » Pas simple en effet de fumer de la viande non-stop en plein cœur du Marais. D’autant qu’il a eu à cœur de toujours faire les choses dans les règles de l’art, « sans compromis sur le concept ou la méthode ». « Ce que j’aime aussi dans le barbecue, c’est le savoir-faire et la tradition et je veux y faire honneur.» Il s’est donc préparé pour ce festival en réalisant plusieurs tests dans son restaurant. Il est aussi venu épaulé de son chef et son sous-chef.
Il faut dire qu’il y a du boulot.  Chaque participant doit préparer trois viandes pour les 3.500 convives du festival (soit 10.500 portions !). Les choix de Thomas Abramowicz se sont portés sur les travers de bœuf, les saucisses de bœuf jalapeno et cheddar, et les magrets de canard laqués au miel. «  On veut aussi montrer notre touche française. » Début de la cuisson à 8pm la veille pour service à midi le lendemain.
Quelques jours avant la compétition, la pression monte. « On veut être au niveau et rendre ce qui nous a été donné. » Car Thomas Abramowicz n’est pas né dans le barbecue. Alors qu’il travaille à New York il y a neuf ans, il découvre la discipline grâce à son colocataire texan: un véritable coup de foudre. De sa passion, il décide de faire son métier. Il plaque tout et passe six mois auprès des maîtres du genre en arpentant le Texas, passant de smokehouse en smokehouse, parfois quelques heures, parfois plusieurs jours, à apprendre les techniques et secrets de chacun, mais aussi le sens de l’accueil de cette communauté.
Il fait construire sur place un fumoir sur-mesure de 2 tonnes qu’il fait venir à Paris. « Des produits au matériel, des techniques à l’expérience, j’ai voulu faire les choses comme au Texas et avoir l’approche la plus noble et authentique possible. » Nul doute que les Texans lui rendront bien ce week-end.

Dreamlands: de surprenantes salles d'immersion au Whitney

Une salle plongée dans la pénombre et le silence le plus total avec, pour seule lumière, un projecteur qui affiche un cercle blanc sur le mur. Non loin, une projection de film dans une pièce sombre avec un sol quadrillé de néons et de transats en guise de sièges…
Bienvenue à “Dreamlands: Immersive Cinema and Arts, 1905-2016”, la nouvelle exposition du Whitney Museum. Du 28 octobre 2016 jusqu’au 5 février 2017, le musée nous plonge dans une nouvelle dimension où l’art devient une expérience immersive qui attise tous nos sens, exception faite du goût.
L’exposition, le fruit de quatre ans de travail, présente notamment des sculptures, des installations, des dessins, des environnements 3D et des peintures issues du monde entier et datant pour certaines pièces, du début du XXe siècle. Le but: “se focaliser sur la manière dont la technologie a créé de nouvelles formes d’experiences immersives utilisant de la vidéo” , explique le musée. On y trouve notamment des travaux d’expérimentations cinématographiques datant des années 20 et 30, mélangeant plans larges, musiques, couleurs pour créer une expérience de visionnage inédite. Les oeuvres les plus modernes sont des installations immersives, à l’image de celle d’Ian Cheng, qui consiste en un espace réagissant aux mouvements des personnes qui sont à l’intérieur.

Un couple texan fait un don exceptionnel au Musée d'Orsay

C’est la donation la plus importante reçue d’un donateur étranger depuis 1945. Et elle est le fait d’un couple texan. Les collectionneurs d’art Spencer et Marlene Hays céderont à leur mort plus de 600 oeuvres de la Seconde moitié du XIXème siècle et de la première moitié du XXème siècle au Musée d’Orsay.
La donation représente quelque 382 millions de dollars. La seule condition posée par les Hays: que la collection soit exposée dans un espace dédié. Le couple a déjà fait un premier don de 187 oeuvres au musée et a été décoré, samedi 22 octobre, de la Légion d’honneur par François Hollande «pour leur vie passée au service de l’art et du beau » .
Le couple Hays a longtemps vécu loin des musées d’art. Spencer Hays, qui a grandi dans une petite ville de l’Oklahoma, a fait fortune après avoir fondé Tom James, une société fabriquant des vêtements sur mesure. Entre 1972 et 1975, il a aussi présidé la Southwestern Company, une entreprise qui forme les étudiants à faire du porte-à porte pour vendre des livres éducatifs, des logiciels ou encore des abonnements à des sites internet.
L’intérêt du couple pour l’art naît au début des années 70 lorsque Marlene Hays propose à son mari d’acheter un tableau pour décorer leur maison. Il a depuis amassé une collection impressionnante. En 2001, les Texans rencontrent Guy Cogeval, président du musée d’Orsay, avec lequel ils partagent une même passion pour les peintres nabis (Bonnard, Vuillard, Maurice Denis). Parmi les oeuvres données, 69 appartiennent à ce courant artistique.
 

Gala des Amis américains de Blérancourt au New York Yacht Club

Fondé il y a 31 ans, les Amis américains de Blérancourt (American Friends of Blérancourt) organise son gala 2016 le lundi 31 octobre dans la superbe “Model Room” du New York Yacht Club.
L’association a vocation à soutenir le château de Blérancourt, connu pour son musée sur les relations franco-américaines fondé en 1931 par Anne Morgan, fille du financier JP Morgan. Après dix ans de rénovation et d’expansion, le musée doit rouvrir en 2017 avec de nouvelles galeries, programmes éducatifs et services pour les visiteurs.
Pendant la soirée de gala, AFB mettra à l’honneur l’AFS Intercultural Programs, ex-American Field Service, un corps d’ambulanciers volontaires actif pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale.
L’événement sera précédé, lundi de midi à 2pm au Colony Club, d’une conférence sur la vie et l’action d’Anne Morgan par Alan Govenar, auteur d’Anne Morgan: Photography, Philanthropy & Advocacy.

Ouvrir une boutique aux USA: conseils d'un expert

(Article partenaire) Los Angeles, Miami, et bien sûr New York, les Etats-Unis attirent de plus en plus de marques du monde entier.
La France n’échappe pas à la règle. Et les enseignes françaises sont nombreuses à vouloir ouvrir une boutique à Manhattan. Mais entre l’envie et la réalité du marché immobilier il y a un vide angoissant et l’aide d’un broker, un agent spécialisé, se révèle indispensable.
« Une grande marque française qui cherche à s’installer à New York prend des risques et sait qu’elle va y consacrer un budget conséquent. Elle ne peut pas se permettre de se tromper », explique Bertrand de Soultrait. Passé par les meilleures agences new-yorkaises spécialisées dans le locatif commercial, ce Français a ouvert Bertwood Realty il y a trois ans à Manhattan et a déjà été nommé dans le top 10 des meilleurs ‘boutiques brokerage’ de la ville avec 85 enseignes installées à son actif et une valeur total de baux signés de près de 90 millions de dollars.
Bertwood Realty est à l’origine de l’implantation de Sushi Shop, Aux Merveilleux, Anne & Valentin, Ladurée (pour de multiples emplacements), Saint James, Unilever, Lilith, Carré d’artistes et bien d’autres. La bananeraie de Michel & Augustin à Brooklyn a également été dénichée par ses soins. « La clé c’est de comprendre parfaitement le désir du client: son budget, sa clientèle, le quartier souhaité. Ensuite nos agents sont là et se mettent en chasse de l’endroit idéal ».

Quelques boutiques ouvertes aux Etats-Unis par Bertwood Realty
Quelques boutiques ouvertes aux Etats-Unis par Bertwood Realty

Cette équipe pluridisciplinaire et polyglotte (français, anglais, hébreu) recherche pour ses clients les emplacements les plus stratégiques et s’adapte à leurs besoins. Pour cela une division ingénieuse a été mise en place: certains agents recherche des locaux dans leurs bureaux derrière un ordinateur, un téléphone à la main, et d’autres arpentent les rues à pied et à vélo pour dénicher les opportunités « off-market » qui ne sont pas directement accessibles aux autres brokers.
Pour les marques françaises mal préparées ou mal accompagnées, les déconvenues peuvent être nombreuses: les formalités d’installation aux Etats-Unis sont un casse-tête et les exigences des propriétaires d’immeubles dépassent souvent l’imagination.
« Il est capital d’être guidé dans ce labyrinthe, selon Bertrand de Soultrait. Nous travaillons avec un avocat spécialisé dans l’immobilier commercial, toujours présent à nos côtés et qui peut conseiller nos clients en direct, sans aucun frais supplémentaires. Bertwood fait bénéficier ses clients de sa liste de contacts d’expert-comptables, d’architectes, d’entrepreneurs pour leur faire gagner du temps et de l’argent ».
bertwood
« Finalement, sourit Bertrand de Soultrait, se lancer à la recherche d’une boutique sans broker, c’est comme se lancer dans un procès sans avocat ».
Grâce à sa clientèle internationale haut-de-gamme, Bertwood Realty a acquis une réelle reconnaissance et la confiance des propriétaires d’immeubles new-yorkais, un excellent atout pour leurs clients. A travers de multiples négociations acharnées Bertwood a réussi à faire économiser à ses clients plus de 8.5 millions de dollars.
Sa force de frappe, Bertwood Realty la doit à son équipe de brokers. Des professionnels, américains pour la plupart, qui connaissent Manhattan sur le bout des doigts et savent dénicher des espaces qui ne sont pas encore sur le marché. « Nous faisons le plus possible pour nos clients, résume Bertrand de Soultrait, y compris aller jusqu’à racheter des baux de clients en difficulté pour en faire bénéficier nos enseignes. Pour réussir il faut beaucoup de culot, de l’audace et de la curiosité ».
Cette entreprise continue son développement, avec des partenaires à Washington, Miami, Londres et bientôt des bureaux à Paris (en janvier 2017).
Bertwood Realty LLC
146 East 46th Street, Suite 2R. New York, NY 10017
212.922.9246
[email protected]
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Sam Hickmann met les bonnes habitudes au poignet des enfants

« Pour apprendre à faire du vélo aux enfants, il y a les petites roues. Pour assimiler les bonnes habitudes, il y a notre wearable ! » Apprendre à un enfant à se brosser les dents, ou à manger à la bonne heure ? C’est la mer à boire pour beaucoup de parents. Sam Hickmann, un entrepreneur français de la Silicon Valley, pense avoir la solution: une montre connectée.
Il a co-fondé la startup JOY, avec Omar Alaouf, en février dernier. « Je voulais faire une startup qui aide les familles à vivre en harmonie grâce à la technologie », explique l’entrepreneur français installé dans la Silicon Valley depuis six ans.
Pour imaginer cette montre connectée, baptisée Octopus, le père de famille est parti d’un constat : « les enfants sont exposés à plein de distractions : télévisions, consoles de jeu, ordinateurs. Il y a de plus en plus d’enfants hyperactifs avec un déficit d’attention. Et nous les parents, c’est un peu pareil. On a du mal à se déconnecter », dit-il, assis dans un canapé de l’accélérateur de start-ups HAX, à San Francisco. Dédiée aux enfants âgés de 3 à 8 ans, la montre est entièrement basée sur des icônes qui indiquent les tâches à accomplir : comme nourrir le chat ou encore prendre son bain. Objectif: donner la possibilité aux enfants de s’auto-gérer.
Par exemple, « à l’heure du déjeuner, la montre affiche une fourchette et un couteau », détaille le PDG qui s’est intéressé à des études scientifiques sur le développement de l’enfant. « C’est prouvé: lorsqu’il y a des routines en place dans la famille, les enfants sont moins enclin à entrer en conflit. » Sam Hickmann assure qu’avec Octopus, plus besoin de répéter quinze fois à son enfant d’aller se brosser les dents. Depuis leur smartphone, les parents créent des routines journalières et envoies les tâches sur la montre via bluetooth. Des icônes sous forme de pop-up s’affichent et rappellent aux bambins, par une petite vibration, ce qu’ils doivent faire.
« On a décidé de tout faire de A à Z. La carte électronique, le plastique, le logiciel, les applications iOS et Androïd », précise Sam Hickmann. Entre juin et juillet dernier, JOY a reçu 777.777 dollars de pré-commandes, soit quinze fois plus que l’objectif initial. La campagne Indiegogo, toujours en cours, avoisine les 920.000 dollars.
« Cela nous a conforté dans l’idée qu’il y avait une demande forte. On a déjà été contacté par de nombreux distributeurs », se réjouit l’entrepreneur, occupé aujourd’hui par le lancement de la production en série. La livraison est prévue en mars 2017. En attendant, Octopus est en lice pour le CES Innovation Award, dans la catégorie Accessible Tech. Et les vidéos de présentation rencontrent un franc succès sur les réseaux sociaux : « avec quatre vidéos, on a eu 45 millions de vues ». À la bonne heure.

8 "mensonges" que les séries TV racontent sur New York

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Si vous vivez comme Carrie Bradshaw ou la joyeuse bande de “Friends”, vous risquez fort d’être ruinés ou d’avoir de mauvaises surprises. Voici quelques “mensonges” colportés par les séries TV sur New York.
1. Monica et Rachel vivraient dans le Bronx aujourd’hui
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Ces séries ont un point en commun: les personnages vivent tous dans des appartements de rêve bien situés, sans cafard ni rat. On se rappelle du logement de Monica dans “Friends” : un immense séjour, une cuisine respectable, deux grandes chambres avec lit double, une salle de bain et bien sûr, un balcon. Le tout localisé en plein coeur de Greenwich Village (la façade qui apparait dans la série est sur Bedford Street et Grove). A moins de tomber sur un landlord particulièrement conciliant, un tel appartement serait difficile à assumer pour une serveuse (Rachel) et un modeste chef privé (Monica). Selon les informations de plusieurs sites, leur revenu cumulé à New York n’atteindrait pas les 2.000 dollars mensuels (hors pourboire) alors que les loyers pour un 2-bedroom à Greenwich dépassent les 5.000 dollars (selon le rapport MNS pour septembre 2016). Mais bon, nous étions dans les années 90.
2. Non, New York ne craint pas 
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A trop regarder les différents “Law and Order” et CSI, on en oublierait que New York n’a jamais été aussi sûre. Le site Pajiba s’est penché sur ce décalage. En 2009-2010, il a dénombré 118 homicides sur “Law and Order Criminal Intent”  , “Castle” , “Law and Order” , “CSI: NY” et “Law and Order SVU” . En 2009, il y a eu, en réalité, 59 cas d’homicides enregistrés à Manhattan (le borough où les services de police montrés dans ces séries sont compétents).
3. Carrie Bradshaw serait endettée 

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Vous voulez vivre comme Carrie Bradshaw, personnage principal de “Sex and the City” ? Réfléchissez à deux fois. Selon un article très détaillé de Thought Catalog sur le budget de la chroniqueuse, elle aurait dépensé lors de la première saison près de 22.000 dollars (loyer, chaussures, cocktails…), enregistré 15.400 dollars de revenus et une déduction fiscale de 1.000 dollars. “Nous pouvons donc assumer qu’elle a terminé 1998 avec un déficit de 6.500 dollars (ce qui n’inclut pas ces impôts non payés et ses paiements de carte de crédit ignorés)” , explique l’auteure. À la vente, son appartement à loyer contrôlé vaudrait 600.000 dollars selon un agent immobilier interrogé par Thrillist.
4. Boire comme des trous comme dans “How I Met Your Mother”
HOW I MET YOUR MOTHER
Les héros de “How I Met Your Mother” passent vraiment tous les jours au bar (le pub McGee’s pour être précis). Si on considère qu’une bière au McGee’s vaut 5$, ils dépensent au minimum 150$ par mois (sans compter les pourboires). Le chiffre exact doit être bien plus élevé en comptant cocktails, cafés et verres offerts aux éventuelles futures conquêtes.
5. Ross devrait payer une amende pour son chimpanzé


Qui a oublié Marcel, le petit singe de Ross ou encore la basse-cour de Joey et Chandler dans “Friends” ? Ces scènes relèvent de la science-fiction. Pas besoin de s’étendre sur l’état impeccable de l’appartement dans lequel vivent un canard, un poussin ou encore un singe. Au-delà de ça, les lois encadrant la possession d’animaux domestiques sont assez strictes à New York et les animaux exotiques sont interdis. Les contrevenants risquent jusqu’à un an de prison ou une amende maximale de 500 dollars (ou les deux).
6. Les techniques de drague de Joey vous vaudraient un beau râteau


Il semblerait que la timidité n’étouffe pas nos New-Yorkais favoris. Combien de conquêtes ont ramené Joey et Barney avec des techniques aussi acrobatiques les unes que les autres ? Le “how you doin'” de Joey est mythique (voir vidéo ci-dessus). Mais fonctionne-t-il dans la vie de tous les jours ? Un YouTuber s’y est essayé à Londres, et on a eu mal pour lui:

À New York, mieux vaut être sur Tinder pour faire une rencontre…
7. D’ailleurs, la fontaine de “Friends” n’existe pas à New York

Contrairement à ce que vous feront croire quelques guides touristiques mal informés ou intentionnés, la célèbre fontaine qui apparait dans le générique d’ouverture de “Friends” ne se trouve pas à New York. Selon DNAinfo, reprenant une information de IMBD, elle se situe en Californie, dans les studios de la Warner. Inutile, donc, de poser devant la fontaine de Central Park ou de Grand Army Plaza: allez plutôt à LA.
8. Des apparts sans cafards
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On a pris celui de Seinfeld, mais on pourrait prendre tous les autres. Dans nos séries favorites, point de cafard, ni de souris ou de rats à l’horizon. C’est pourtant le lot quotidien des New-Yorkais. Port où transite de nombreux containers, climat humide en été, maintenance douteuse de certains bâtiments: New York est un paradis pour cafards en tout genre, comme French Morning vous l’expliquait dans une question bête sur le sujet.

Discussion à Houston sur l'enseignement français à l'étranger

“L’évolution de l’enseignement français à l’étranger” . C’est le thème d’une conférence organisée le jeudi 3 novembre par l’association Le Cercle francophone du Texas, dans les locaux de l’école Eagle on the Rocks.
Le sénateur des Français de l’étranger Louis Duvernois est l’invité de cette rencontre. Ancien journaliste, le parlementaire Les Républicains est spécialiste des questions d’éducation française à l’étranger et de la Francophonie. Il est aussi le président d’honneur de l’Association pour la diffusion internationale francophone de livres, ouvrages et revues (Adiflor). Un cocktail/« verre de l’amitié » sera offert après la présentation.
Entrée libre.

Un "Business & Wine" à San Francisco sur l'arrivée de Symfony aux US

Si vous êtes mordu développement web, vous connaissez le co-fondateur de SensioLabs, éditeur de logiciels et créateur du framework Symfony. Fabien Potencier, qui s’occupera du bureau de San Francisco de Symfony, sera l’invité du réseau de patrons français aux Etats-Unis FrenchFounders le 9 novembre pour parler de son arrivée aux Etats-Unis.
Sensiolabs, créé en 1998 avec Grégory Pascal pour accompagner la stratégie digitale de sociétés, est devenu une référence. Son logiciel Symfony, et plus précisément le dernier né Symfony 2 sorti en 2011, ont été téléchargés 500 millions de fois à travers le monde. Un développement planétaire rendu possible en partie par une levée de fonds de 7 millions de dollars en 2013. Après 10 ans de succès en France mais aussi en Allemagne et au Royaume-Uni, Symfony s’installe à San Francisco pour conquérir le marché américain.
L’évènement n’est ouvert qu’aux membres de FrenchFounders, mais les non-membres peuvent faire une demande de participation.
 
 
 
 

Permanences d'information sur la carte IDNYC au Consulat de France

Depuis janvier 2015, la ville de New York propose une carte d’identité gratuite pour les résidents. Le consulat de France à New York organise, les 4 et 14 novembre, une permanence d’information sur cette carte afin d’informer les Français sur les avantages qu’elle offre et la manière de l’obtenir.
Cette carte, qui permet d’accéder aux services et programmes proposés par la ville, fait office d’ID pour les New-Yorkais âgés de plus de 14 ans. Elle offre différents avantages (ouverture de compte chèque, demande de carte de crédit, rabais sur les médicaments, abonnement gratuit d’un an pour plusieurs grands musées, zoos et jardins botaniques de New York…) Un document très utile, en particulier pour les Français qui viennent de s’installer ici.
Les permanences auront lieu de 8:45 am à 1pm.

France Cinéma Floride, des premières et des rires à Miami

France Cinéma Floride, c’est reparti. Le producteur français Patrick Gimenez a sélectionné pas moins de sept films français de l’année 2016 pour alimenter ce festival, qui se tiendra du 4 au 6 novembre au Tower Theater de Miami.
La onzième édition de ce rendez-vous, qui permet de faire découvrir aux cinéphiles de Miami les dernières productions françaises, s’ouvrira avec « Radin ! », une comédie avec Dany Boon qui, comme le titre l’indique, incarne à l’écran un pingre économisant sur ses moindres dépenses. Son quotidien sera vite chahuté lorsqu’il tombera amoureux et découvrira qu’il a une fille dont il ignorait l’existence. Cette comédie sera projetée en première internationale un peu plus d’un mois seulement après sa sortie sur les écrans français. « Ce film annonce parfaitement la couleur du festival, explique Patrick Gimenez, j’ai ri et pris beaucoup de plaisir en le regardant, ce sont ces mêmes sentiments que je souhaite transmettre aux spectateurs pour qu’ils passent un bon moment ».
Dans cette programmation axée sur les comédies françaises s’ajoute « Le Goût des merveilles » d’Éric Besnard. Josiane Balasko, Alexandra Lamy et Mathilde Seigner figurent, quant à elles, au casting de « Retour chez ma mère », montré aussi en première internationale. Et pour satisfaire tous les cinéphiles, le thriller « Braqueurs » avec Sami Bouajila et le film dramatique « Le Fils de Jean » réalisé par Philippe Lioret sont également à l’affiche. “Je visionne près de 350 films par an. Pour réaliser une sélection, ce n’est pas forcément évident, explique Patrick Gimenez. En tout cas, je ne pense pas avoir pris de risque car ce sont vraiment mes coups de cœur”.
Jean Dujardin, de son côté, donne la réplique à Virginie Efira dans le long métrage « Un homme à la hauteur », boudé par le public en France. « Je l’ai malgré tout sélectionné, indique Patrick Gimenez, car selon moi, le succès d’un film ne repose pas que sur des chiffres, et j’espère prouver qu’il peut y avoir plusieurs niveaux de lecture pour un film si cette production trouve son public, ici, à Miami ».
En clôture du festival France Cinéma Floride, la première réalisation de Jérôme Commandeur,  « Ma famille t’adore déjà ! » sera diffusée en première mondiale. Ce film traite d’une histoire de famille un peu loufoque, avec Thierry Lhermitte et Marie-Anne Chazel dans le rôle des parents. Leur patrie, qui ne tient que par des mensonges et des faux-semblants, s’apprête à exploser le jour où leur fille leur annonce qu’elle va se marier et souhaite leur présenter leur futur gendre. « C’est une grande fierté d’avoir obtenu ce film qui ne sortira sur les écrans que quelques jours après le festival, cela montre que le producteur me fait confiance pour que je teste son film sur mon public, c’est important que les productions s’exportent et viennent tenter leur chance de l’autre côté de l’Atlantique », s’enthousiasme Patrick Gimenez, qui attend cette année encore plus de 3.000 spectateurs.

Christophe Bonnegrace au Yamashiro: "Je veux ramener une étoile"

Classé pendant longtemps dans la catégorie “piège à touristes” , le Yamashiro ambitionne de devenir un restaurant plébiscité par les Angelinos. “Je veux ramener une étoile” , lance Christophe Bonnegrace, son nouveau chef exécutif.
L’établissement a été repris par le groupe Sugar Factory en juin, qui a rapatrié le chef français de New York pour révolutionner les cuisines de cette institution. “Je connais le Yamashiro de réputation. J’allais y boire des verres quand je vivais à Los Angeles en 1994. C’était considéré comme un restaurant pour touristes” .
La cuisine de grand-mère, son leitmotiv
Définissant son style comme “vieille école” , Christophe Bonnegrace, 49 ans, revendique une cuisine classique, basée sur les recettes de grand-mère. “Le meilleur compliment que j’ai reçu est venu d’un client qui pleurait. Il m’a dit que mon lapin à la moutarde lui a rappelé la cuisine de sa mère” . Mais au Yamashiro, il y ajoute une touche asiatique. Le canard, il le confit à la française, l’agrémentant d’une vinaigrette à base de soja, litchi et d’agrumes. “On peut aussi faire un boeuf bourguignon avec des carottes japonaises. On peut s’amuser avec les classiques, assure-t-il, en refaisant son chignon. Mais je ne suis pas du genre à utiliser une pince à épiler pour mettre des fleurs sur un plat !

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Christophe Bonnegrace aux fourneaux / Photo S.C.

Los Angeles n’est pas une première pour cet enfant de Provence, qui a travaillé pour le Aristoff-Caviar & Fine Foods dans les années 90. Il s’est ensuite illustré au Buddha-bar à Las Vegas et à La Villette à New York. “Je suis ravi de retourner sur la côte OuestLos Angeles est plus accessible que New York, où seuls les gros bonnets peuvent tenter leur chance“, glisse celui qui n’exclut pas d’ouvrir son propre restaurant à L.A dans les années à venir.
Consacré trois années de suite par le guide “Best chefs of America“, cet autodidacte ne prévoit pas de retour dans sa patrie natale. “J’ai le voyage dans le sang, lâche-t-il. Aux Etats-Unis, si on a quelque chose qui sort de l’ordinaire et qu’on est passionné, on va t’apprécier.
Le retour des “locaux” d’Hollywood
Yamashiro a atteint une bonne vitesse de croisière : le restaurant affiche 200 couverts par jour en semaine, et près de 500 le samedi soir. Et les stars (Charlie Sheen, Paula Abdul et la gagnante d’America’s Got Talent, Grace Vanderwaal) se font de plus en plus nombreuses. Pour rendre ses lettres de noblesse au Yamashiro, le Franco-italien a débauché son ancien chef sushi du Buddha-bar, Masato Nabakayashi. “Je ne pouvais pas le faire sans lui” .
Outre la carte renouvelée, le Yamashiro va subir un véritable relooking dès le mois de novembre. “On va mettre en place un sushi bar, un Comedy Club pour ramener les locaux, un “teppanyaki” (une plancha japonaise), et un coin repas à la japonaise. ” En revanche, le bâtiment originel ne sera pas touché. Construit en 1914 par des collectionneurs d’art, ce lieu servait de musée privé d’oeuvres asiatiques, avant de devenir un club de l’élite d’Hollywood dans les années 20. Mais le chef refuse que le restaurant soit visité uniquement comme un lieu de culte ou sélectionné pour les réceptions de mariage. “Je veux réintroduire le Yamashiro comme une destination culinaire” .