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Lancement du réseau France Alumni à Miami

Lancé en grande pompe par le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault à New York en septembre, le réseau France Alumni USA arrive à Miami.
Cette plateforme s’adresse aux Américains qui ont étudié en France. Après New York, San Francisco, Chicago et Miami, elle sera déployée à Houston et Washington DC. Environ 300.000 étrangers étudient en France chaque année, selon le Quai d’Orsay.
Le lancement du réseau sera accompagné d’une réception organisée par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride le lundi 7 novembre. Invitations disponibles sur demande: [email protected] . L’évènement s’inscrit dans le cadre des French Weeks Miami, du 27 octobre au 10 novembre.

Zoé Deleu, une ex-graphiste en cuisine

Zoé Deleu n’a pas de temps à perdre. Après l’interview, elle doit filer faire les courses pour un dîner chez elle. “On devait être quatre, on doit être douze maintenant” . 
Multiplier les assiettes ne fait pas peur à cette Parisienne qui adore recevoir. D’ailleurs, elle a fait de la cuisine son métier. Après une carrière dans le graphisme, cette diplômée de l’ESAG, école réputée pour les arts graphiques, a décidé de se réinventer dans le “catering” . En 2013, elle a monté sa propre société, Zoé Deleu Catering, et assure le service aussi bien de réceptions privées à 15 personnes que de grandes conférences à plusieurs centaines de participants. “Je faisais du graphisme en freelance à New York, mais c’était payé sous la table. Je travaillais de moins en moins. Je perdais confiance. J’en avais marre de faire du packaging pour des produits à la noix. Au bout de 15 ans, je n’y croyais plus” , explique-t-elle.
Elle avait commencé sa première vie avec l’ambition de devenir architecte, avant de se spécialiser dans le graphisme. Au gré des affectations de son mari, elle travaille une première fois à New York (au sein de l’agence Desgrippes Gobé) pendant cinq ans, puis Londres, puis Paris. Avant de revenir à New York il y a sept ans. “Mon mari avait un visa O-1 lorsque nous sommes revenus. Je ne pouvais pas travailler. Cela a précipité mon changement de boulot“. Autre problème pour la jeune femme: elle avait attrapé le virus de la cuisine par sa mère qui “cuisinait beaucoup et bien” . “Elle sortait toujours des recettes de sa tête, il n’y avais pas un seul livre de recettes à la maison, se souvient-il. Adolescente, je l’accompagnais le samedi au marché, alors que beaucoup d’enfants de mon âge auraient envoyé leur mère promener” .
En manque de motivation à New York, elle ne pense pas tout de suite à se reconvertir dans la restauration – “j’avais 36 ans, pas fait d’école culinaire, deux enfants en bas âge…” . Cela change, en 2011, quand une amie lui demande de servir 70 couverts pour une réception privée organisée par son mari. “Ça a été comme Cupidon qui m’a balancé sa flèche. Comme graphiste, je stressais au moment de rendre des travaux. Là, j’ai servi 70 personnes sans aucun stress. Comme si j’avais fait ça toute ma vie. Le lendemain, je me suis réveillée en me disant que c’était ce que je voulais faire” .
Elle est embauchée comme stagiaire par un traiteur de son quartier, qu’elle quitte après l’obtention d’une carte verte grâce à l’emploi de son époux. Après un an dans une autre société, elle décide de se mettre à son compte. “La chambre de mes enfants s’était remplie de frigos, de casseroles jusqu’au plafond. Mon proprio commençait à me regarder de travers…
Lancer une entreprise n’est jamais facile, mais dans le monde du “catering”, l’investissement initial est important. Zoé Deleu a acquis une cuisine dans l’ancien Pfizer Building de Williamsburg pour la coquette somme de 50.000 dollars. A cela s’ajoute le coût des licences et des assurances car “c’est un métier à risque” , rappelle-t-elle.
Au-delà du coût, il y a aussi tous les autres tracas. “Il y a des gens qui peuvent se lancer dans la profession parce qu’ils adorent faire à manger en oubliant la partie cachée: le stress, la gestion des équipes, la recherche des clients… Aussi, on peut commander 40 livres de chou-fleur vert et c’est 40 livres de chou-fleur blanc qui arrive. Il faut laisser de la place à la marge d’erreur” .
Pour l’heure, la dynamique cheffe n’a pas fait chou blanc. C’est elle qui a assuré le service pendant le WIN Forum de la Française Catherine Barba à New York (400 couverts) en avril. Son credo: “commencer petit. Chaque job est une nouvelle étape. Après un nouveau coup de stress à 150 couverts, je me dis que je peux faire 300, puis 400″ , glisse-t-elle.
Elle a beau avoir revêtu la toque de cheffe, elle garde une part de graphiste en elle. Dans ses assiettes, elle aime jouer avec “les couleurs, les détails de la présentation” . Seule employée à temps plein de sa petite entreprise, elle aimerait recruter pour pouvoir “retourner en cuisine, visiter des fournisseurs, trouver des fermiers…” “Je suis dans ma cuisine à 3h du matin en écoutant France Inter. Je vois le soleil se lever. Puis les coups de fil commencent. J’aime l’adrénaline. On bosse comme un chien. On ne dort pas pendant quatre jours. Puis, on fait notre job et c’est comme un spectacle. Les clients viennent vous voir à la fin pour vous remercier, comme un artiste auquel on jette des fleurs. Ça n’a pas de prix” .
 

Une croisière pour fêter l'anniversaire de la Statue de la Liberté

Cet évènement est annulé
Cent-trente ans, ça se fête. Pour célébrer l’anniversaire de la Statue de la Liberté, le Mouvement des Français de l’Étranger (MDFDE) et la Fondation Jérôme Lohez s’associent pour organiser une croisière sur l’Hudson le mercredi 26 octobre. Embarquement à 6:30pm.
Le Comte Gilbert de Pusy de la Fayette, descendant du célèbre marquis, sera l’invité d’honneur de ce rendez-vous qui célèbrera aussi les cent ans du National Park Service (NPS). Groupe de jazz et buffet gourmet avec open bar sont aussi au programme. Outre la croisière, plusieurs évènements auront lieu dans le cadre des festivités.
Le 26 octobre, de 10:30am à 12:15pm, une discussion gratuite aura lieu à la New York Law School sur le thème de l’investissement étranger aux Etats-Unis. Intitulée “Guiding Foreign Investors Through US Law”, elle rassemblera les avocates Sophie Raven et Pascale Longuet, ainsi que le conseiller en gestion financière Patrick Bourbon. Dès le 27, 9am, se tiendra une réception au 9/11 Tribute Center suivie d’une visite du Mémorial du 11-Septembre.
Puis, le 28 octobre à 7:30pm, rendez-vous à la paroisse Calvary-St. George’s pour une soirée musique-cocktail gratuite organisée notamment par l’Union Alsacienne pour honorer le papa alsacien de Lady Liberty, Auguste Bartholdi.

"Les pépites", bijou de Xavier de Lauzanne, en première US à Mamaroneck

Sorti le 5 octobre dans les salles françaises, “Les Pépites” , nouveau documentaire signé Xavier de Lauzanne, sera projeté aux French Movie Nights le 20 octobre à l’Emelin Theatre de Mamaroneck.
Le film raconte l’histoire de ‘Pour un sourire d’enfant’, une association française qui défend le droit des enfants cambodgiens. Elle a été fondée par un couple de voyageurs français marqués il y a 20 ans par les conditions de vie de ces enfants condamnés à fouiller les décharges pour survivre. Le documentaire retrace l’histoire de ces enfants nés dans la misère qui, vingt ans après, sont en fin d’études ou démarrent la vie active.
La sortie de ce film rend hommage au fondateur de l’association, Christian des Pallières, décédé le 24 septembre au Cambodge. Le réalisateur avait déjà parlé de cette association dans un documentaire sorti en 2002.
“Les pépites” a été très bien accueilli par la presse et le public en France. Xavier de Lauzanne est connu pour ses films centrés sur les enfants. Il a déjà réalisé un documentaire sur l’association Enfants du Mékong ainsi qu’un film portant sur une classe d’adolescents ayant émigré du Maghreb et d’Afrique centrale. C’est la première fois que “Les pépites” sera montré aux Etats-Unis.


 

Au Salon du Bilinguisme, les programmes bilingues se cherchent des profs

C’est la troisième édition du Salon du Bilinguisme de French Morning, mais certainement la première fois que la question du recrutement des enseignants en programmes bilingues se pose aussi fortement.
Pendant le rendez-vous consacré à l’éducation bilingue et multilingue, samedi 15 octobre, les défenseurs de ces programmes français-anglais ont multiplié les appels du pied pour attirer les potentiels candidats vers ces filières qui se multiplient dans le système scolaire public américain, mais qui manquent cruellement d’enseignants. “La situation est extrême” , s’est alarmé Brian Collins, responsable des programmes d’éducation bilingue à Hunter College, qui accueillait le salon, lors d’une conférence sur le recrutement des enseignants.
Un point sur lequel il a insisté au micro de French Morning:

Ce n’est pas Anna Cano-Amato qui dira le contraire. La directrice de PS 110, une école publique de Greenpoint qui a lancé un programme français-anglais, considère le recrutement des enseignants comme le “problème le plus pressant” . “Il y a beaucoup de personnes qui nous approchent mais il est essentiel, premièrement, qu’elles maîtrisent l’anglais et le français, et, deuxièmement, qu’elles obtiennent les bonnes certifications pour enseigner à New York. Ce qui peut être la croix et la bannière” .
À New York, les écoles requièrent un master d’éducation et une “Bilingual extension” pour pouvoir enseigner en programme bilingue. Plusieurs établissement universitaires proposent de telles formations, dont Hunter College, qui a développé une filière spécifique pour les programmes français-anglais. Malheureusement pour les enseignants de France qui veulent venir enseigner dans de telles classes d’immersion à New York, cela signifie reprendre toute la formation de zéro. Ce qui peut prendre du temps et s’avérer coûteux.
Pour Fabrice Jaumont, attaché éducatif aux Services culturels de l’Ambassade de France, “il y a pas mal de gens ici qui ont une carte verte et des papiers, et qui n’ont qu’à récupérer cette certification et les voilà prêts à travailler pour ces programmes” .

Les vidéos des conférences de la Bilingual Fair 2016 (via Facebook Live):
– Devenir enseignant en programme bilingue

Comment devenir enseignant en programme bilingue à NY ? Avis aux candidats. Live de la #BilingualFair de French Morning

Posted by French Morning on Saturday, October 15, 2016


 
– Les bienfaits cognitifs du bilinguisme

Discussion sur les bienfaits cognitifs du bilinguisme #bilingualfair à Hunter College. On vous attend jusqu'à 5pm.

Posted by French Morning on Saturday, October 15, 2016


 
– Conférence sur la “révolution bilingue”

Discussion sur l'augmentation du nombre de programmes bilingues à NYC. Une "révolution" . On écoute quelques minutes. #bilingualfair à Hunter College jusqu'à 5pm

Posted by French Morning on Saturday, October 15, 2016


 
– Présentation des programmes bilingues de NYC

Présentation des programmes bilingues de NYC par le département de l'éducation . Conférence à la Bilingual Fair de French Morning à Hunter College

Posted by French Morning on Saturday, October 15, 2016


 

Shapr, le networking qui marche

(Article partenaire) “Tu vois, le networking aux States c’est la clef”: on vous l’a dit, on vous l’a répété. Aux Etats-Unis plus qu’ailleurs, pour réussir il faut savoir se faire des relations. Seulement voilà, quand on est un expat fraîchement débarqué, le networking reste souvent un mystère. Comment faire des rencontres professionnelles pertinentes quand tous vos contacts sont de l’autre côté de l’Atlantique…

C’est avec tout ça en tête que Ludovic Huraux, un Français installé à New York, a créé Shapr, une app qui révolutionne le “réseautage” avec une idée simple: créer le Tinder du networking. Le résultat plaira aux adeptes du “swipe left or right” des apps de dating, mais aussi à tous les autres. Chaque jour, l’utilisateur se voit proposer 10 à 15 nouveaux profils, choisis par l’algorithme en fonction de sa localisation, de son expérience et de ses centres d’intérêts personnels ou professionnels.

“Swipe” à gauche si vous n’êtes pas intéressé, à droite si vous avez envie d’échanger. Et si l’envie est mutuelle, vous pourrez alors prendre contact pour discuter et vous rencontrer. Au fil du temps, les propositions s’affinent et deviennent de plus en plus pertinentes, grâce au “machine learning”: plus on swipe, plus l’algorithme apprend ce qui nous intéresse.

Shapr s’adresse à tous ceux qui ont envie d’élargir leurs horizons professionnels – ou amicaux- mais est particulièrement précieuse pour ceux qui, comme les expats, ont besoin de reconstruire leurs réseaux. C’est l’expérience de Stephen Heiner, un écrivain américain installé à Paris depuis peu. “Une des choses auxquelles je n’avais pas pensées avant de déménager à Paris est que je laissais derrière moi aux Etats-Unis tout un réseau que j’avais cultivé pendant plus de dix ans de carrière professionnelle”.

En arrivant à Paris, Stephen a vite compris qu’il lui faudrait reconstruire ce réseau, “avec une petite différence: je devais le faire dans une langue étrangère”. Un ami américain lui parle de Shapr et lui dit que l’app lui a permis de rencontrer des gens formidables. “J’avais l’habitude des apps de dating, depuis bien longtemps, mais bizarrement, à mon premier café Shapr, j’étais un peu nerveux”. Après deux heures de conversation passionnante, Stephen était devenu un adepte de Shapr grâce à qui il a déjà notamment rencontré “une personne qui m’aide à pratiquer mon français et que j’aide avec son anglais; un graphiste qui vient maintenant travailler dans mon espace de co-working; et un cinéaste qui est maintenant devenu un ami”.

shapr

L’app, qui existe sur iOS et Android, a été lancée à Paris, New York, Los Angeles et San Francisco. Elle compte quelque 100,000 utilisateurs et pour l’année 2016 a déjà donné lieu à plus de 300.000 “matches”. Et si vous êtes Français aux Etats-Unis vous serez en bonne compagnie: plus de 70% des utilisateurs de Shapr sont aux Etats-Unis.

Car l’entreprise est aussi une belle aventure de start-up française. Si le CEO est basé à New York, le reste de l’équipe est à Paris, où elle croît à grande vitesse, et convainc les investisseurs. Après une première levée de 3 millions de dollars en 2015, elle vient de réaliser un deuxième tour de table en mai 2016 pour 4 millions de dollars, auprès de business angels et de la BPI.

Alors allez-y, testez Shapr en téléchargeant l’app ici. C’est simple et gratuit!

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

5 choses à faire à Las Vegas en dehors des casinos

Non, Las Vegas ne se limite pas uniquement aux casinos et aux litres d’alcool qui circulent dans ses bars ou ses hôtels. Au cœur de la ville du vice (et un peu dehors aussi), se trouvent une multitude d’autres activités qui valent le coup d’œil.
Red Rock Canyon

© FrankFortePhoto
© FrankFortePhoto

Situé à moins d’une heure de route de Las Vegas, le Red Rock Canyon offre un paysage lunaire aux couleurs sublimes. Amis randonneurs, mieux vaut consacrer une journée entière pour profiter pleinement du parc. Pour les moins téméraires, trois heures suffisent pour accéder aux meilleurs points de vue et prendre de jolies photos. Préférez le début ou la fin de journée pour une meilleure lumière et n’oubliez pas de vous munir de bouteilles d’eau. Pour les amoureux d’équitation, des balades à cheval sont également proposées. Red Rock Canyon National Conservation Area: 3205 Nevada 159, Las Vegas, NV 89161
L’ossuaire des néons
© Mathilde (http://www.maathiildee.com/)
© Mathilde (http://www.maathiildee.com/)

Peu de gens le savent, mais caché au cœur de la ville se trouve… un cimetière d’anciennes enseignes lumineuses. Baptisé « l’ossuaire des néons », l’endroit recueille une centaine de spécimens plus ou moins vintage. Certains proviennent de casinos, tandis que d’autres illuminaient autrefois de vieux motels ou fast-foods. Pour mieux comprendre l’histoire de tous ces néons, il est préférable d’être accompagné d’un guide. Ce dernier vous expliquera tous les secrets des luminaires ainsi que l’historique de la ville. En bref, un endroit qui ne manquera pas d’illuminer votre compte Instagram. À ne manquer sous aucun prétexte. La gueule de bois n’étant pas acceptée comme excuse. Neon Museum: 770 N Las Vegas Blvd, Las Vegas, NV 89101
Traverser la Vallée de la Mort
© Wilson44691
© Wilson44691

Pour les amoureux de déserts et de paysages à couper le souffle, la Vallée de la Mort est une destination idéale. Situé à deux heures de route de Las Vegas, ce parc national consiste en des étendues arides et des reliefs incroyables qui forcent le visiteur à la contemplation. Prévoir au minimum 5 litres d’eau par personne, de la crème solaire, un chapeau et un appareil photo prêt à l’emploi. Il est aussi recommandé de faire le plein avant de traverser le parc. Personne n’a envie de se retrouver coincé sur une route déserte par 40°C… Death Valley: CA 92328
Fremont Street
© Sylvia Guirand
© Sylvia Guirand

Si le célèbre de “Strip” de Vegas aguiche les touristes dès leur arrivée, la plus discrète Fremont Street ne manque pas de charme. Rue historique de la ville, elle mélange des enseignes clignotantes, des vieux motels et des centres commerciaux flambant neufs. Dès les premiers pas le long des cocotiers, on ressent immédiatement le style des années 70-80. Pourtant, un auvent high-tech de 460 mètres vient contraster avec cette ambiance décontractée. Chaque soir, il offre un spectacle de sons et lumières assez étonnant. Des concerts gratuits font également partie de la « Fremont Expérience ». Fremont Experience: Fremont St, Las Vegas, NV 89101
Assister à un spectacle
© Le Cirque du Soleil
© Le Cirque du Soleil

Ne sous-estimez pas la qualité des spectacles de Las Vegas. Dans la ville du péché, ils sont légion et souvent époustouflants. Si vous n’êtes pas un fan de Céline Dion, le célèbre Cirque du Soleil reste une très bonne option. D’autres spectacles pour les enfants sont également proposés, notamment en face de l’hôtel Treasure Island. Informations et réservations ici.

100.000 dollars pour les programmes bilingues aux Etats-Unis

Un coup de pouce financier pour les programmes d’immersion français-anglais. Une trentaine d’écoles publiques et de districts scolaires figurent sur la liste des organismes qui bénéficieront de 100.000 dollars issus d’un nouveau fonds mis en place par les Services culturels de l’Ambassade de France et la fondation FACE pour soutenir l’enseignement français-anglais public aux Etats-Unis.
Les subventions distribuées, allant de 1.200 à 10.000 dollars selon la nature des projets déposés, aideront les bénéficiaires à couvrir leurs besoins dans différents domaines et à mener à bien des projets pédagogiques. “Ce sont des besoins très basiques comme l’achat de livres, le recrutement d’assistants de français ou la création de fonds de bibliothèque, a souligné la conseillère culturelle Bénédicte de Montlaur lors d’un petit-déjeuner de presse début octobre, avant que la liste ne soit rendue publique. Nous avons reçu beaucoup de dossiers. Au total, 200.000 dollars ont été demandés.
La mise en place du fonds intervient dans un contexte d’accroissement du nombre de programmes bilingues aux Etats-Unis. Les services culturels dénombrent 134 filières bilingues français-anglais dans le système public aux Etats-Unis, scolarisant quelque 29.000 élèves.
La liste complète: 
Dekalb County School District
Georgia Dpt of Education
Gwinett County Public Schools
E.E. Waddell Language Academy,7030 Nations Ford Rd, Charlotte, NC 28217
Milton Public schools
Brockton Public schools
Cityview community school of Innovation & French Immersion, Minneapolis Public schools
Champaign Community Unit school District #4
Milwaukee French immersion school,2360 N 52nd St, Milwaukee, WI 53210
Académie Lafayette, 6903 Oak St, Kansas City, MO 64113
Saint Paul Central High School -Saint Paul, Minnesota
Normandale Elementary French Immersion school, Edina MN
Mark White Elementary Houston ISD
Eisenhower International School, Tulsa Public schools, Tulsa, OK
Richland Avenue Elementary school, LAUSSD
Franklin Magnet School, 1610 Lake St, Glendale, CA 91201
Desert Sun academy, 27880 N 64th St, Scottsdale, AZ 85266
Global Village Academy, APS, 403 S Airport Blvd, Aurora, CO 80017
ISPA, Miami
NY French American Charter School
Boerum Hill School – district 15
PS84/ PS 33/ PS 58 (NYC)
Diamond Ridge Elementary – Granite school district , Utah
Morning Side Elementary – Granite school district , Utah
Utah State board of Education
Francophone Charter school of Oakland (FCSO), 9736 Lawlor St, Oakland, CA 94605
Maryvale, Montgomery County Public School, 1000 1st St, Rockville, MD 20850

Vianney: "J'aime venir en terre inconnue"

Il a fait du stop pour aller de France en Israël, du vélo jusqu’à Berlin (pour la sortie de son album en Allemagne), Londres et Stockholm. Mais les Etats-Unis, ça, Vianney Bureau ou “Vianney” , ne l’avait jamais fait.
Le 24 octobre, ce sera chose faite quand la jeune étoile montante de la chanson française fera un concert au Joe’s Pub, au bénéfice de l’association Make-a-Wish. “Je fais beaucoup de concerts en France mais jouer à l’étranger est beaucoup plus rare. J’aime venir en terre inconnue, rien n’est acquis. L’effet de nouveauté est excitant” , se réjouit l’artiste, qui a fait sa première nord-américaine en juin aux FrancoFolies de Montréal. “J’avoue que je ne me suis pas trop demandé si j’avais un public ici. Je sais juste que mon premier album a été distribué au Canada mais pas aux USA, par contre le prochain le sera” .
Originaire de Pau, l’artiste a connu une ascension fulgurante. Il a seulement 23 ans quand il dévoile son premier album intitulé “Idées Blanches” . Muni de sa guitare acoustique, il affronte le public seul avec des textes envoûtants et sa musique joyeuse. “Depuis tout petit, je chante en jouant de la guitare. Je pense que c’est devenu une habitude dont je ne souhaite pas me détacher” , raconte Vianney. Jouer seul lui permet d’ “avoir une énorme liberté scénique et je peux interpréter les chansons comme je le souhaite” , explique l’artiste, qui cite Maxime Le Forestier, Tony Michael ou encore Eric Clapton comme influences.
Il est choisi par Florent Pagny pour assurer la première partie des trente concerts de sa tournée entre fin 2014 et début 2015. Le chanteur décolle: il remporte le Prix Talent W9 2015 face à Black M ou encore The Do. La même année, il est nommé aux Victoires de la Musique dans la catégorie “album révélation de l’année” . Il devra cependant attendre l’édition 2016 pour remporter une Victoire, celle de l’artiste interprète de l’année.
Vianney ne se demande pas vraiment pourquoi sa musique est populaire. “Il s’agit d’une chance incroyable mais après, tu n’y penses plus. J’avance, je fais la musique que j’aime et ça plait ou ça ne plait pas. Je ne me demande jamais comment ce que j’écris va être reçu par le grand public, ça peut être un frein” .
Cette célébrité fulgurante n’inquiète pas le chanteur. Pour lui, “c’était en effet rapide mais pas brutal. J’ai tellement travaillé, donné de concerts et d’interviews que j’ai tout de même vu venir les choses. Ça ne m’est pas tombé dessus et ça ne me dérange absolument pas” . Il n’en a pas fini de voyager.
 

Stéphane Larousse redonne vie au Brooklyn Label à Greenpoint

Casquette vissée sur la tête, Stéphane Larousse entre dans son restaurant en saluant les clients attablés.
En terrasse, au soleil, un groupe de trentenaires savoure son copieux petit-déjeuner, alors qu’au comptoir un vieux monsieur à l’accent polonais commande un café. “Il habite l’immeuble depuis toujours et aujourd’hui il s’occupe de la maintenance” , explique Stéphane Larousse, le patron de Brooklyn Label, fier que sa clientèle soit aussi mixte que la population de Greenpoint, ce quartier de Brooklyn où il a choisi de s’installer.
Ce Français de 45 ans, a repris The Brooklyn Label il y a six mois, après six mois de travaux, pour transformer l’ancien “diner” un brin rétro, bien connu des locaux, en restaurant à l’ambiance bistro parisien. Comptoir en pierre, carrelage en mosaïques et lumière tamisée, le résultat est là. La carte, elle, allie gastronomie française à la cuisine américaine. “C’est une carte simple avec une bon rapport qualité-prix. La viande et les œufs sont organiques et le poisson vient directement d’un pêcheur de Montauk. Travailler avec de bons produits est une priorité pour moi”, explique le patron.
Stéphane Larousse a une longue carrière de cuisinier derrière lui, à Paris, puis à New York où il est arrivé il y a cinq ans pour suivre sa femme. Grâce à cette formation, il a facilement pu trouver du travail à Manhattan. Pendant des mois, il exerce chez les autres: Matisse, Cocotte, Sel Rrose… “J’ai aussi été sous-chef à Bagatelle, sous la direction de Stéphane Chamaret et j’ai beaucoup appris là-bas . On m’a laissé prendre des initiatives et diriger une équipe de 20 personnes” . Autant d’expériences pour se faire la main à New York, jusqu’au jour où Stéphane Larousse se prend à rêver d’indépendance: “L’arrivée de mon premier enfant a changé ma façon de voir les choses. J’ai eu envie de me lancer” .
J’ai d’abord cherché vers Harlem et puis, un jour, je suis allé à un barbecue à Greenpoint et ça a été le coup de foudre: le mode de vie, le calme par rapport à Manhattan. Quelques jours après, je tombais sur l’annonce pour reprendre le Brooklyn Label et l’aventure commençait” .
Depuis son ouverture, le restaurant tourne à plein régime, notamment le week-end avec les brunches où il faut servir jusqu’à 250 personnes. “C’est parfois difficile: gérer la salle, s’occuper du côté administratif, il y a souvent eu de quoi désespérer, reconnaît Stéphane Larousse. Mais aux Etats-Unis, à chaque fois qu’il y a un coup dur, il y a quelqu’un qui te relève. Tout le monde est tellement positif à New York, on voit toujours le bon côté” .
Quand on lui demande le plat fétiche du restaurant, celui que les clients plébiscitent, le patron répond sans hésiter: “entrecôte-frites accompagnée de sa sauce au poivre vert” , une valeur sûre que les Français aiment retrouver et que les Américains trouvent tellement ‘french’. Mais sur la carte de Brooklyn Label on trouve aussi du vegan et du végétarien: “Aux Etats-Unis c’est indispensable de proposer ces menus, alors on a appris à cuisiner le kale et les graines” .
Aujourd’hui Stéphane Larousse a laissé sa place en cuisine à Danni, un chef débauché de Bagatelle. Installé sur la terrasse de son restaurant, il observe les passants et sourit: “Mon objectif c’est que cet endroit devienne non seulement un restaurant de référence mais aussi un lieu de rendez-vous comme on en trouve à Paris à l’heure de l’apéro. Un endroit où tout le monde se retrouve: les jeunes, les vieux, les branchés et les autres”.

Petit-déjeuner FrenchFounders avec l'Augustin de Michel & Augustin

Vous voulez tout connaître de la prise de participation de Danone en juin dans Michel & Augustin ? Augustin Paluel-Marmont, le co-fondateur de la marque de biscuits, viendra en parler autour d’un petit-déjeuner organisé par FrenchFounders le 26 octobre.
Il racontera les coulisses de l’accord et les conséquences pour sa marque. Ce rendez-vous sera aussi l’occasion de parler de l’arrivée réussie des biscuits français sur le marché américain en 2015. Le groupe Starbucks propose plusieurs recettes et depuis quelques semaines la compagnie américaine Delta Airlines embarque également leurs produits.
Seront également présents au petit-déjeuner, Antoine Rémy, vice-président Food Service et Business Development chez Danone et Laurent Marcel, directeur général de Danone Ventures.
L’événement est réservé aux membres de FrenchFounders, mais il est possible de faire une demande de participation.
 
 
 

Un "pitch battle" franco-américain à Boston

C’est un passage obligé quand on veut faire évoluer sa start-up : pitcher son idée en quelques minutes, devant un auditoire à convaincre. Si possible avec une touche d’humour.

A Boston, le célèbre accélérateur MassChallenge organise une première bataille de pitches entre la France et les Etats-Unis le vendredi 21 octobre. Ce bras de fer tech opposera des start-up françaises prometteuses (les lauréates 2016 de NETVA et de la quatrième promotion d’Innovators Under 35) à de jeunes pousses américaines sélectionnées par MassChallenge.

La bataille se déroulera en deux mi-temps de 15 minutes chacune. L’événement est gratuit et le public est attendu à 3pm. Chaque mi-temps sera suivie d’un vote du public. Le gagnant remportera une somme d’argent. Le match sera suivi d’une séance de networking.