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Trois rencontres avec Jean-Michel Ribes à New York

Acteur, réalisateur, metteur en scène, scénariste… Dans l’univers du spectacle, Jean-Michel Ribes a tout fait, ou presque. Pour le définir, c’est l’expression anglaise “entertainer”  qui lui correspond le mieux.
Un homme-Protée, un baladin, un provocateur, un animateur (celui qui donne une âme) qui participera à deux rendez-vous avec le journaliste Olivier Barrot, le lundi 24 octobre à NYU et le mardi 25 octobre au Sofitel. Il sera aussi l’invité d’une masterclass gratuite à Fordham University Lincoln Center le 26 octobre dès 3pm.
Jean-Michel Ribes s’est fait connaître et reconnaître par ses propres pièces, dont certaines, qu’il a lui-même mises en scène, se sont imposées comme des classiques de notre temps, Pièce sans animaux, Musée haut, musée bas. Il a tourné des films, comme acteur et réalisateur, et conçu une série de télévision devenue culte, “Palaces” (“Soyez Palace chez vous”), dont la distribution, véritable armorial des comédiens français, laisse pantois.
Directeur du Théâtre du Rond-Point depuis quinze ans, il en a fait l’un des lieux de Paris “where the action is”, accueillant uniquement des auteurs vivants venus du monde entier. Ce qui n’empêche nullement notre homme d’écrire un scénario pour Alain Resnais, et de donner un mémorable recueil autobiographique, Mille et un morceaux, que le Sofitel offrira aux convives du “Rendez-vous littéraire” du 25 octobre.
 

10 expressions à connaître quand on habite au Texas

Sans même mentionner l’accent, l’anglais parlé au Texas n’est pas exactement le même que celui de votre manuel scolaire de collège… Voici 10 mots et expressions courantes au Texas à connaître et utiliser dans la vie quotidienne pour ne pas passer pour le Français que vous êtes.
Y’all
Evidemment en premier sur cette liste… Cette contraction de «you + all» est plus que courante ici, elle est systématique et fait partie du vocabulaire quotidien lorsque l’on s’adresse à plusieurs personnes à la fois. Ne dites jamais “you guys” ou “all of you”. Elle est même largement utilisée à l’écrit. Attention  juste à bien l’orthographier « y’all » et non pas « ya’ll » comme on peut le voir parfois. A la forme possessive, ça marche aussi : “y’all’s” comme dans “Is that y’all’s car »?
Howdy
Emblématique du “parler cowboy”, il vient en 2e sur cette liste. “Howdy” est la contraction de « How do you do? ». Contrairement à “y’all”, il est utilisé plus naturellement par certaines personnes (les vrais de vrais) et vous l’entendrez davantage à la campagne que dans les villes.
Fixin’ to
Très commun aussi, il peut surprendre au début et vous vous demanderez « mais pourquoi il me parle de réparer quelque chose ? » Rien à voir…  Quand il est utilisé avec un autre verbe, “fixin’ to” (ou “fixing to”, les Texans ont pour habitude d’éluder tous les “G” finaux au gérondif) équivaut à “going to”. Exemple : “I’m fixin’ to eat this entire bowl of chips and queso by myself.”
Coke
Au Texas, le mot coke ne se limite pas juste au coca-cola. Si vous demandez un coke, il peut s’agir de tous les types de sodas (à l’exception peut-être du Dr Pepper, qui, originaire du Texas, a droit à un traitement spécial).  Exemple :
Vous : “Can I please have a coke?”
Serveur : “Sure, what kind?”
Vous : “I’ll take a Sprite.”
Dang!
Il s’agit d’une version plus polie de “Damn”. A utiliser pour marquer son étonnement ou son mécontentement. Exemple : “Dang! Somebody ate all the tacos »
Over yonder
A utiliser à la place de “Over there”. Il est commun dans les Etats du sud :
–“Where’d ya put my glasses?”
-“They’re over yonder on the dresser”
Might could
La grammaire anglaise est plutôt stricte quant à l’utilisation des auxiliaires modaux. Les Texans, eux, utilisent des constructions qui en combinent plusieurs. La plus répandue est “Might could”, équivalent de “might be able” : “We might could go to the football game on Sunday.”
 Right quick
Equivalent redneck de “real quick”: “Ah mo do them dishes right quick
 Feeder road
Au Texas, la plupart des autoroutes ont des “services roads” ou « frontage roads » de chaque côté, destinées à réguler le trafic. A Houston, on les appelle communément « feeder roads »
This ain’t my first rodeo!
Expression (forcément) locale pour faire comprendre à quelqu’un que vous êtes un(e) habitué(e) de la situation :
-“You sure do know how to cook a steak”
-“This ain’t my first rodeo!”

Des bourses pour les futurs enseignants de programmes bilingues à New York

Devenir professeur en programme bilingue à New York peut coûter cher. C’est certainement une des raisons pour lesquelles il en manque tant.
Pour leur donner un petit coup de pouce, la Société des Professeurs de Français et Francophones d’Amérique et les Services culturels de l’Ambassade ont créé des bourses à 5.000 dollars pour les étudiants en master d’éducation bilingue ou en cours d’obtention d’une certification. Les candidats ont jusqu’au 1er décembre pour postuler. Une fois leur formation terminée, ils devront remplir les critères d’éligibilité pour pouvoir enseigner dans un contexte bilingue à New York (certification de l’Etat de New York, “extension bilingue” , permis de travail, maîtrise du français et de l’anglais). Ils devront également fournir une preuve de leur inscription dans un master d’éducation bilingue, une lettre de motivation et un essai.
 

Un Français lance son "Escape Room" à New York

Un interphone sur la 20th Street. Une voix qui vous demande, énigmatiquement, de monter jusqu’au dernier étage, où vous pénétrez dans un couloir obscur. Au mur: une flèche pointe vers la droite en direction de “La prison” et une autre à gauche vers “L’hôtel hanté” .
Ce sont les deux “Escape Room” imaginées par le Français William James, un ancien chef de pub à DDB qui vient de lancer BrainXcape, un concept qui surfe sur le créneau des jeux d’énigmes immersifs. Le principe: un groupe de joueurs enfermé dans une salle doit dénicher des indices dans le décor (tableaux, livres, objets en tout genre…) et résoudre des énigmes qui les mèneront vers la clef de la porte. Ils ont une heure pour remonter la chaîne d’indices. “Il y a peu d’activités où on peut jouer en famille ou entre amis de manière intelligente. Il y a le laser quest, mais ça ne fait pas vraiment réfléchir. BrainXcape est un jeu intelligent, ludique, dans un environnement qui change du quotidien” , explique le jeune homme, assis dans la salle de commande d’où les maîtres du jeu observent et écoutent les joueurs pour les guider en cas de besoin.
Le Parisien découvre l’univers des “Escape Rooms” lors d’un réveillon en famille à Budapest. “C’était en tête des listes d’activités sur TripAdvisor. C’était un truc différent, ça nous a attirés” , explique-t-il. Enfermé avec ses parents “dans une cave” dont ils devaient sortir, William James a le déclic. “Je me suis dit que c’était ce que je voulais faire. Le soir même, un 31 décembre, j’ai écrit toutes les énigmes sur une feuille.  Il y en avait une trentaine” .
Un peu plus d’un an plus tard, il avait quitté son job dans la pub et se consacrait à la conception de ses premières salles, imaginant des “puzzles” , les testant sur des amis chez lui, jouant à des Escape Room en ligne. Expatrié depuis six mois à New York avec le reste de sa famille, le Français se met à la recherche d’un local. Malgré la popularité du concept à New York, la quête n’est pas simple. “Les landlords étaient frileux. J’ai eu je ne sais pas combien d’e-mails me disant d’aller plutôt chez Disney!

Aujourd’hui, BrainXcape propose deux salles: une cellule de prison inspirée du film “Alcatraz”, et une chambre d’hôtel lugubre, où la radio s’allume toute seule et des bruits de pas viennent surprendre les joueurs. Cette dernière est basée sur “Shining” . “Je voulais me concentrer sur l’aspect exploration du cerveau, plutôt que le côté physique. Il y a de la fouille, mais il faut surtout se creuser la tête” . Pour se distinguer de la concurrence, il a mis le paquet sur les décors, conçus par les designers de Sleep No More et de Headless Horseman, une maison hantée géante située à Ulster Park (New York). “On veut se spécialiser dans le côté immersion. Nous ne voulons pas faire des salles d’horreur, mais jouer avec l’aspect flippant. Il y a peu d’Escape Rooms qui font ça” .
Cette première “Escape Room française“, financée par William James et son père Patrick (un ancien directeur commercial chez JC Decaux, fondateur d’agences de pub à Paris et d’une entreprise de lingerie revendue à Calvin Klein), est un premier pas. Le tandem parle d’ouvrir d’autres salles si le concept séduit et de créer des partenariats avec des hôtels pour attirer les touristes. “Contrairement à d’autres Escape Rooms, les joueurs ne sont pas mis avec d’autres joueurs qu’ils ne connaissent pas. On peut réserver une salle pour deux personnes par exemple, précise-t-il. Il y a un vrai potentiel. Ce n’est pas une mode. La demande grandira. On voit déjà apparaître des professionnels des Escape Rooms!”  

L'art français du XVIIIe siècle à l'honneur au Dallas Museum of Art

L’art français du XVIIIe siècle s’invite à Dallas. Le 27 octobre, les Texans auront l’occasion de se rendre gratuitement au Dallas Museum of Art pour une soirée spéciale.
Les visiteurs pourront découvrir des peintures et sculptures issues de la collection du philanthrope Michael L. Rosenberg. Plusieurs animations sont prévues de 5pm à 9pm dans différents endroits du musée. Des membres du Dallas Symphony Orchestra viendront jouer de la musique d’époque. Des amuse-bouches “inspirés par la collection”  seront servis. Et pour se cultiver un peu, des conférences sont au programme, l’une sur l’histoire de la fondation Michael L. Rosenberg et l’autre, avec deux commissaires, sur la collection elle-même. La soirée se terminera en musique avec un cours sur les techniques de dessin de portrait donné par Jay Bailey, un artiste local.
Les plus excentriques sont mêmes invités à se déguiser avec un costume inspiré du XVIIIe siècle. Ils auront la chance de remporter un livre sur la collection Rosenberg ainsi que deux tickets pour une la future exposition Art and Nature in the Middle Ages.

New York "Out of the Box", un guide pour "la génération Airbnb"

On laisse le bon vieux Routard au placard. Jeanne Chiaravalli, co-auteure du dernier guide touristique de la collection “Out of the Box”, revisite New York et livre les meilleures adresses d’une ville en pleine transformation.

Originaire de Nancy, le quotidien de la Française se résume initialement aux seringues, blouses blanches et microscopes. Après avoir passé huit ans à l’université Pasteur de Paris, ville qu’elle affectionne, la jeune femme migre à New York où elle travaille dans la recherche biomédicale à la Rockefeller University. Celle qui passe la plupart de ses journées à “rechercher des molécules” ressentait le besoin de s’exprimer différent. “J’aime vraiment ce que je fais, mais j’ai besoin d’une activité plus artistique” .

En 2011 et sous l’impulsion de ses amis, elle entame la rédaction d’un blog. A Paris, “j’étais toujours celle qu’on appelait pour les bons plans. Aujourd’hui, ma Google Maps a un air de constellation!” Lorsque la journaliste française Laure Watrin, auteure des “Pintades“, la contacte pour co-rédiger un guide sur New York, c’est la consécration. “On s’est rencontré l’été dernier. Elle cherchait quelqu’un pour collaborer sur son projet, l’envie de créer une collection sur la nouvelle façon d’explorer les villes, pour la génération “Airbnb”, explique la scientifique. Une rencontre qui fait mouche. “On avait la même façon de voir les choses, on a tout de suite pensé que ça pouvait marcher” .

Ce guide, c’est “l’inverse du guide traditionnel. On a voulu donner des informations aux nouveaux arrivants sur des quartiers qui leur sont encore inconnus, d’aller au-delà des quartiers dits “classiques” , explique Jeanne Chiaravalli. Au total, pas moins de 53 quartiers et 1.755 adresses figurent dans le guide. “On voulait aussi éviter le langage du guide traditionnel, en prenant le lecteur par la main et en l’emmenant faire une vraie balade”.

L’ouvrage comporte tout de même une catégorie “In the box”, qui regroupe “une liste d’activités et de lieux cultes à ne pas manquer”. Les auteures ont choisi de mettre un moyen de locomotion en avant : le vélo. “Avec la rubrique “On the go”,  à chaque début de quartier, on mentionne la manière la plus facile de découvrir le quartier. Je fais personnellement tout à vélo” .

Un Business & Wine à Los Angeles avec deux piliers de Bandsintown

Le prochain Business & Wine de FrenchFounders, réseau de patrons et de cadres-dirigeants français aux US, aura lieu le 26 octobre.
L’investisseur Mickael Ohana (CrossKnowledge, Bandsintown) et Julien Mitelberg, un des fondateurs du Bandsintown Group, connu pour son app gratuite Bandsintown, participeront au rendez-vous. Concept de Bandsintown: suggérer des concerts ou shows à venir, en fonction de votre ville et de vos goûts (Bandsintown scanne la musique de vos appareils, pages « likées » sur Facebook, Spotify etc). Elle compte plusieurs millions d’utilisateurs.
Les deux businessmen évoqueront, autour d’un verre, leur parcours et les thèmes de l’e-learning, du divertissement et de la musique. La conférence est ouverte aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur la page de l’évènement. 

Le film "Les Héritiers" sort en Floride

La Floride va voir débarquer “Les Héritiers” dans cinq cinémas de l’Etat. Sorti en 2014 en France, ce film s’inspire de faits réels.
Il raconte l’histoire d’une enseignante qui tente d’aider des adolescents en plein échec scolaire. Elle décide d’inscrire sa classe de Seconde la plus faible à un concours d’Histoire portant sur “Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi”. Cette initiative va changer leur vie.
Ahmed Dramé, scénariste et acteur du film, a même fait le déplacement depuis la France pour venir rencontrer des jeunes Floridiens et parler de son film dans les écoles. Il viendra aussi à la projection de Delray pour répondre aux questions du public.
Le film sera projeté à partir du 21 octobre dans les cinémas suivants :
– FAU Living Room à Boca Raton
– Movies of Delray à Delray
– Movies of Lake Worth à Lake Worth
– The Last Picture Show à Tamarac
– Cinema Paradiso à Hollywood

 

"Un début prometteur" avec Fabrice Luchini sur TV5 Monde

Fabrice Luchini et Manu Payet. Les deux stars se retrouvent dans “Un début prometteur”, le film d’Emma Luchini qui sera diffusé samedi 29 octobre à 3:30pm (EDT) sur TV5 Monde USA.
Le pitch: Martin (Manu Payet), un écrivain désillusionné, repart vivre chez son père (Fabrice Luchini). Là, son petit-frère de 16 ans (Zacharie Chasseriaud) lui dit qu’il a rencontré la femme de sa vie, jouée par Veerle Baetens. Mais l’auteur torturé va tenter de le décourager.
La comédie franco-belge, sortie en 2014, figurait au sein de la sélection officielle du festival d’Angoulême en 2015 et a valu à Veerle Baetens de remporter le Magritte 2016 de la meilleure actrice.
 

Laura Weissbecker, de Strasbourg à LA en passant par Jackie Chan

Avec ses yeux en amande et ses longs cheveux blonds, Laura Weissbecker n’a rien d’une Chinoise. Et pourtant, elle considère ce pays comme sa patrie adoptive. C’est ce que l’actrice française, installée à Los Angeles depuis quatre ans, raconte dans son livre Comment je suis devenue chinoise, paru aux éditions Tchou le jeudi 6 octobre en France, Suisse et Belgique.
Avec émotion, un peu de poésie et d’humour, elle revient sur sa carrière, de ses débuts comme comme mannequin – « un job alimentaire » – jusqu’à ses rôles dans « Versailles, le rêve d’un roi » ou « Malgré-elles », qui retrace un pan de l’histoire de l’Alsace, d’où l’artiste est originaire.
Mais sa vie prend son envol dès le casting de “Chinese Zodiac” , réalisé par Jackie Chan. “J’ai auditionné devant le réalisateur en personne. J’ai dû jouer en anglais, d’abord. Puis, j’ai refait la scène sans texte à la main. Il voulait que je sois capable de mémoriser rapidement.”  L’actrice strasbourgeoise a dû faire mouche puisqu’elle décroche un rôle important, celui d’une comtesse caustique.
L’écriture d’une poésie comme point de départ
Débuté fin 2011 en France, le tournage se poursuit en Chine. « Ce fut très difficile à Pékin où on dormait peu et il faisait très froid (-30 degrés) ». Mais le séjour à Taïwan fut aux antipodes. Au gré des prises, elle découvre aussi un réalisateur-acteur sans ego, qui pour donner l’exemple, “passe l’aspirateur” ou “ramasse des déchets à l’éprouvette dans un port” . Ces anecdotes, elle les consigne par écrit entre deux scènes.
Un déclic va survenir lorsque Jackie Chan lui demande de réciter une poésie en français dans le film. « Comme j’écris depuis toujours, je lui ai proposé de faire une composition personnelle. » Prenant plaisir à jouer avec les alexandrins et les rimes, elle décide d’écrire des poèmes pour tout le staff de la production.
Dans son ouvrage, Laura Weissbecker raconte aussi sa découverte de la culture asiatique par les arts martiaux et la langue. « J’ai commencé à apprendre le chinois durant le tournage, le staff ne parlant pas anglais. Et l’été suivant, j’ai effectué une Summer Class sur la côte est américaine» . Résultat: elle brille durant la promotion du film, sorti en 2012, s’exprimant en mandarin.
« Cela a fait la différence. Quand j’ai reçu le prix de « Best Global Emerging Actress » (meilleur espoir féminin) du jury des prestigieux “Huading Awards” de Macao, j’ai prononcé un discours en chinois. Ils m’ont adopté quand ils ont vu que je parlais leur langue », assure-t-elle, toujours émerveillée. Cela lui vaut toujours d’être invitée à remettre des Prix ou d’être juré dans des festivals chinois.
“Comment devenir chinois” en prose
Le coup de coeur est réciproque, puisque Laura Weissbecker évoque une “soeur d’adoption et de nombreuses invitations à venir chanter en Chine. Cette culture l’a énormément influencée durant les trois années d’écriture. La preuve: le livre se découpe en cinq parties, représentant les cinq éléments (le métal en fait partie dans la culture chinoise). Il comprend notamment un guide humoristique pour devenir chinois. 
Depuis ce tournage, Laura Weissbecker s’est consacrée à l’écriture, et a mis sa carrière entre parenthèses à cause de sa grossesse et d’ennuis de santé. Aujourd’hui, elle s’essaye notamment à la littérature pour enfants. « Je travaille également sur un livre en anglais. Pour cela, j’ai débuté un workshop à UCLA », précise-t-elle. Outre la promotion de son livre en France, elle prépare la production d’une comédie chinoise, qui sera tournée entre la France… et la Chine bien sûr.

Le Dîner en Blanc se remet à table à Los Angeles

La date se rapproche, et les devinettes sur le lieu vont bon train… Le Dîner en Blanc de Los Angeles revient pour sa troisième édition, le vendredi 4 novembre. Le lieu de ce repas éphémère sera annoncé aux convives quelques minutes avant le début des festivités.
Il y a deux ans, Rodeo Drive et les rues environnantes avaient été privatisées. L’an dernier, les participants installaient nappes blanches et couverts à Pershing Square. Ces «flash mob» culinaires se tiennent tous les ans à Paris depuis 1988 avec quelque 15.000 convives. Les Dîners en Blanc se sont multipliés dans le monde entier ces dernières années, et notamment aux Etats-Unis.
Pour la tenue, on laisse libre cours à son imagination. Seule condition: il faut qu’elle soit blanche. Une touche de folie sera appréciée pour coller au thème: “Mascarade Party” . Le principe de l’événement : chacun doit venir avec sa table, ses chaises, son argenterie, son panier de victuailles et ses serviettes en tissu. Un concours récompensera la présentation la plus élégante.
Les inscriptions ont lieu en plusieurs phases. Après celle des membres de 2015 et de leurs invités, c’est maintenant au tour des novices : la liste d’attente est ouverte depuis le mardi 18 octobre.

Un Breton à la conquête du semi Ironman de Miami

Tanguy Fablet est dans les starting-blocks. Le Breton de 33 ans, originaire de Saint-Brieuc, s’apprête à disputer le prochain Ironman 70.3 de Miami, ce dimanche 23 octobre. Il va prendre le départ de ce triathlon, qui correspond à un semi Ironman, aux côtés de plus de 2.500 participants afin d’enchaîner 1,9 km de natation, 90 km de cyclisme puis un semi-marathon.
En véritable athlète, lorsqu’il ne travaille pas, Tanguy Fablet enfile ses baskets, fait quelques brasses ou enfourche son vélo. Cet adepte de la course à pied est installé depuis plus de cinq ans à Miami et participe chaque année au marathon de la ville. « J’ai toujours aimé le sport, l’effort me stimule et m’entraîner ne m’a jamais fait peur, et puis je pèse 69 kilos pour 1,79 m, j’ai la morphologie idéale du coureur », dit-il en plaisantant.
En perpétuelle recherche de sensations nouvelles, Tanguy Fablet s’est essayé depuis peu au « swim, bike, run » : le triathlon. « J’aime tester mes limites physiques et mentales tout en me lançant des défis, explique-t-il, cette compétition pluridisciplinaire est parfaite pour ça ». La préparation pour une telle épreuve ne doit pas être laissée au hasard. « Quand on fait un triathlon, on sollicite de nombreux muscles et on perd souvent l’équilibre quand on passe de la position assise en vélo à debout en course à pied, il faut vraiment habituer son corps à l’effort, indique-t-il. Lors de mon premier triathlon, après être descendu de mon vélo et avoir enfilé mes baskets, j’ai été incapable de courir, c’est une vraie claque pour un passionné de course à pied comme moi ».
Depuis, pour améliorer ses résultats, Tanguy Fablet surveille son alimentation et s’impose un programme exigeant en multipliant les séances d’entrainement. « Natation, cyclisme et course à pied font maintenant partie de mon quotidien, je m’entraîne plus de 15 heures par semaine”, précise-t-il.
Tenir la distance
S’inscrire à une telle compétition demande par ailleurs un certain budget. « J’ai dû débourser près de 400 dollars pour mon dossard, c’est très cher, donc autant y aller pour prendre du plaisir et ne pas souffrir », souligne Tanguy Fablet qui, dans un souci de confort, n’utilise pas un vélo de triathlon, mais possède un vélo de route auquel il a apporté quelques aménagements.
Le Breton, qui a avalé le dernier semi-marathon de Bogota en Colombie en moins de deux heures, ne vise pas le podium pour le prochain Ironman de Miami mais espère terminer l’épreuve en moins de six heures. « Quitte à le faire, je veux aller jusqu’au bout de l’épreuve, même s’il faut que je fasse de la brasse, que je pousse mon vélo ou que je marche pour atteindre la ligne d’arrivée, sourit Tanguy Fablet, j’irai à mon rythme pour garder l’envie d’y retourner l’an prochain afin de battre mon propre record ».