Accueil Blog Page 896

Pourquoi y a-t-il autant de musique live à Austin ?

En 1991, les officiels de la ville déclarent Austin «capitale mondiale de la musique live ». L’appellation est déposée et brandie comme slogan identitaire de l’agglomération. Ils se fondent alors sur le nombre de clubs de musique par habitant, inégalé à travers le monde. Mais pourquoi y-a-t-il autant de musique live à Austin ? C’est la question bête de la semaine.
On dénombre plus de 2.000 groupes ou artistes musicaux à Austin. Blues, indie rock, country, jazz, Tejano… il y en a pour tous les goûts, tous les soirs dans les quelque 200 bars et clubs de la ville.
Dès les années 50, la ville principalement universitaire attire les artistes venus jouer pour un public jeune en quête de divertissement. Elvis y jouera cinq fois avant même d’être connu et BB King y donna certains de ses tous premiers concerts. Mais c’est en 1972, lorsque le musicien Willie Nelson quitte Nashville pour s’installer à Austin qu’il inspire de nombreux artistes à le suivre et que la scène d’Austin prend forme, notamment autour du fameux club The Armadillo World Headquarters. C’est à partir de là que l’identité musicale de la ville commence à être perçue dans tout le pays.
Austin, incubateur créatif
Austin fait plus figure d’incubateur créatif. Car si la ville n’a pas d’industrie musicale développée, elle joue un rôle indéniable de découvreur de talents. Ces dernières années, des artistes comme Gary Clarck Jr, Shakey Graves ou encore White Denim ont atteint un succès international. Les artistes viennent pour jouer dans les clubs, pour rencontrer d’autres musiciens et monter des projets « Plus qu’ailleurs, je pense qu’il y a un souffle créatif à Austin qui inspire les artistes et qui les pousse à s’exprimer » confirme Stéphanie Bergara, coordinatrice musique pour la ville d’Austin. « Je suis née ici et aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été poussée, à l’école ou en famille, à soutenir les arts » .
La musique comme outil de promotion
Et la ville a aussi su s’en servir… Car si la musique est si présente à Austin, c’est aussi qu’elle joue un rôle majeur dans l’économie locale qui repose majoritairement sur les services. En plus des événements culturels et sportifs majeurs tout au long de l’année (SXSW, ACL, F1, X Games…), la ville est prisée des organisateurs de congrès. Elle offre les infrastructures (hôtels, convention center) et une attractivité fondée sur sa culture des bars et de la musique live. Selon une étude une étude récente de l’organisme Austin Music People, l’apport total de la musique à l’économie locale était de 1,8 milliard de dollars en 2014 (contre 1,6 milliard en 2010).
La compétition entre les villes est une longue tradition aux US. Avoir une identité forte permet d’attirer des investissements immobiliers mais aussi de créer des emplois. La musique devient donc un argument de vente. Reste à savoir à présent si les nouveaux projets immobiliers ne vont pas mettre à mal cette stratégie. Les récentes fermetures de clubs pour cause de loyers en hausse pourraient faire perdre à Austin son fameux titre.

Mathilde Freund, la Française centenaire du Grand Bazaar de New York

Derrière plusieurs rangées de tables débordant de bijoux, de tableaux et autres babioles dans une grande salle remplie de chalands, on aperçoit une petite femme debout à côté d’un étal de colliers et de bracelets.
Il y a beau avoir plus de 100 vendeurs en tout genre au Grand Bazaar, tout le monde connaît Mathilde Freund. La Française née en Autriche a eu 100 ans le 15 août et en a passé trente à vendre des bijoux dans ce grand marché dominical de l’Upper West Side. Loin de se laisser embêter par ce fichu temps qui passe, elle est là chaque dimanche, sauf à quelques rares exceptions quand elle voit sa famille ou que la météo n’est pas clémente. Une manière pour elle de montrer son attachement à la mission du marché: soutenir quatre écoles du quartier représentant plus de 4.000 élèves. “C’est bien pour moi. Je m’occupe. Je ne pense pas toujours à la même chose” , confie-t-elle.
Mathilde Freund fait bien plus que vendre des colliers. Aux visiteurs qui l’abordent, elle montre des photos en noir et blanc de son frère Alfred et de son mari Fritz, tués par les Nazis à la fin de la guerre, et d’un groupe d’hommes juifs autrichiens et angolais qu’elle a cachés pour les sauver de la déportation. Pendant cette période noire, elle a perdu pratiquement tous les hommes de sa famille, partis combattre en Afrique du nord avec l’armée française ou exécutés. Son mari, capturé à Lyon, est mort quelques jours avant la libération de Buchenwald, où il avait été envoyé, et son frère a été fusillé à peine une semaine avant que les forces hitlériennes ne déposent les armes. “Pendant sept ans de ma vie, de 1938 à 1945, j’ai beaucoup souffert, se souvient-elle. J’ai vécu cachée dans les forêts, dans les caves. Je ne peux pas l’oublier. Je souris, mais mon coeur est triste” .
Elle arrive à New York en 1952 avec sa mère et sa fille, qu’un cancer du sein a emportée depuis. “C’était bien ici. Je voulais du changement” , explique-t-elle. Elle s’inscrit à l’université et décroche un travail à l’hôpital Beth Israel, au sein de l’unité spécialisée dans la détection du cancer. Elle prend sa retraite en 1977, quand elle travaillait au French Hospital de Chelsea.
Depuis, notre dynamique centenaire met un point d’honneur à rester active. Elle prend des cours de psychologie et de littérature à Fordham University depuis quarante ans. Et fait le tour des écoles pour parler de l’Holocauste. “Je veux faire en sorte que les jeunes n’oublient pas. Jamais. Je suis ici pour raconter la Shoah car je l’ai vécue. Dans les livres ou les films, ce n’est pas la même chose” , glisse-t-elle, visiblement affectée plus de 70 ans plus tard. Elle a d’ailleurs fait partie de 600 rescapés ou proches de rescapés à avoir poursuivi la SNCF en justice pour son rôle dans les déportations.
Tout juste de retour de Caroline du Nord où elle a soufflé sa centième bougie avec ses cinq petits enfants, elle n’a aucunement l’intention de ralentir. Mathilde Freund ne sera pas au marché dimanche 18 septembre mais sera de retour dès le 25 pour encore et toujours raconter son histoire. “Je ne peux pas vivre avec la tristesse. Autrement, je vais mourir.”

5 choses à voir au festival Crossing the Line 2016

Le festival pluridisciplinaire du FIAF Crossing the Line franchit la ligne pour la dixième fois. Du 22 septembre au 3 novembre, les participants pourront découvrir une série de performances ayant pour ambition d’amener le public aux frontières de l’art. En voici cinq, mais il y en a beaucoup plus. 
5. Danse avec Jérôme Bel
Du 27 au 31 octobre, le célèbre chorégraphe français Jérôme Bel travaille avec des danseurs pas comme les autres: le staff du MoMA. Dans “Artist’s Choice: MoMA Dance Company”, l’artiste a rassemblé 20 à 25 membres de l’équipe du musée pour des performances solo ou en groupe. Jerôme Bel présentera d’autres de ses travaux pendant le festival, dont son spectacle éponyme qui avait soulevé de nombreuses interrogations sur la définition de la danse quand il a été montré dans les années 90.
4. Photographie industrielle
Les clichés péotico-industriels du photographe français Mathieu Bernard-Reymond seront exposés du 24 septembre au 3 décembre dans la galerie du FIAF. Dans “Transform” , il utilise des paysages industriels, comme des centrales nucléaires ou des équipements hydro-électriques, pour créer des oeuvres abstraites.
3. Hip hop décoiffant
Un autre temps fort du festival: le spectacle de danse hip hop de la chorégraphe française Anne Nguyen. Dans “Autarcie” , du 29 septembre au 1er octobre au Gibney Dance, la jeune femme met en scène quatre danseurs qui utilisent différents styles de danses pour s’affronter et se réconcilier. L’artiste présentera aussi Graphic Cyphers, un spectacle de breakdance qui rassemble une vingtaine de danseurs new-yorkais qui auront à coeur de montrer leurs plus beaux mouvements. Gratuit, le show sera montré dans le Bronx le 23 septembre et à Times Square le 25.
2. Installation à Times Square
L’écrivain anglais Tim Etchells monte une installation vidéo nommée “Midnight Moment: Eyes Looking“. Visible du 1er au 31 octobre sur les écrans géants de Times Square, elle a pour but de capter l’attention des passants en utilisant du texte et des détails de la vie quotidienne. Tous les soirs de 11:57pm à minuit. Infos
1. Cirque politique
Le mardi 3 novembre, quelques jours avant l’élection présidentielle américaine, le groupe d’artistes My Barbarian et ses invités vous mettent dans la peau d’un délégué plongé dans une convention pas comme les autres. Le public réagit à des hymnes, des discours et des jeux. A voir et vivre au New Museum. Entrée gratuite. RSVP: [email protected]. Infos ici

Un pique-nique très "bacon" à Williamsburg

Si vous n’aimez pas le bacon, on vous conseille d’aller voir ailleurs. Si ce n’est pas le cas, rendez-vous au Great Big Bacon Picnic les 24 et 25 septembre. Cet évènement gourmand se déroulera à la Old Pfizer Factory de Williamsburg, sur les rives de l’East River.
Au programme: une centaine de chefs cuisiniers et d’artisans new-yorkais offriront du bacon de manière illimitée. Parmi les participants, on trouve quelques noms connus comme Tres Carnes, Bareburger ou encore BarBacon. En 2015, les participants ont eu droit à une carte copieuse composée d’une soixantaine de plats à base de bacon. Le bar, quant à lui, présentera une trentaine de bières. Il faut avoir plus de 21 ans pour pouvoir entrer.

Des musées gratuits lors du Museum Day à Austin

Envie d’une petite escapade intellectuelle sans vous ruiner ? Austin Museum Day revient pour sa 19eme édition le dimanche 18 septembre.
L’événement annuel propose à ses visiteurs un tour gratuit dans les plus grands musées de la ville. Cette année, plus de trente-cinq établissements spécialisés dans l’art, l’histoire et la science participent à l’opération. Parmi les sites participants, on trouve la LBJ Presidential Library, l’Austin Toy Museum, French Legation Museum, le Museum of Magnetic Sound Recording et le Blanton Museum of Art. Le programme inclut des visites guidées et des activités pratiques pour tous les âges.
Organisé par le Austin Museum Partnership, l’événement a rassemblé plus de 30.000 participants l’an passé.

Meilleure baguette de Los Angeles: toutes nos photos

On a bien mangé, bien bu, bien ri. Et vibré comme jamais à l’annonce des résultats de la première Baguette Battle de French Morning à Los Angeles. Bravo encore à tous les finalistes pour leur travail et talent, et aux curieux pour avoir ingéré autant de pain et de fromage.
Voici nos photos de l’évènement (crédit: Kirtan Priya Photography):

Gagnez des places pour notre prochain Speak Easy à Los Angeles

C’est peut-être votre jour de chance. French Morning vous fait gagner des places pour le prochain Speak Easy le jeudi 22 septembre dans les locaux de l’Alliance française de Los Angeles. Pour participer au tirage au sort, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Le principe est simple: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié de langue anglaise. Des paires sont formées par les organisateurs (c’est nous).
Les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent, autour d’un verre de vin et de petites choses à grignoter.
[gravityform id=”76″ title=”false” description=”false”]
 

5 cinémas drive-in pour se faire une toile en Floride

0

Vous avez toujours rêvé d’embrasser votre partenaire devant un film projeté à la belle étoile comme dans les comédies romantiques américaines. Voici quelques adresses de cinémas drive-in en Floride.
5. Swap Shop Drive-In
Ouvert depuis plus d’une cinquantaine d’années, le Swap Shop Drive-In de Fort Lauderdale est le plus grand cinéma drive-in des États-Unis. Disposant de 13 écrans, sa programmation est d’actualité et les films sont diffusés à raison d’une à deux séances par jour. Le Swap Shop Drive-In est aussi connu pour être une immense brocante en plein air. Ainsi, avant votre séance, vous pourrez déambuler parmi les 2.000 exposants afin de dénicher divers objets à prix réduits. Swap Shop Drive-In – 3291 W Sunrise Blvd, Fort Lauderdale, FL 33311 – (954) 791-7927
4. Lake Worth Drive-In
L’un des avantages du cinéma drive-in est de pouvoir bavarder durant la projection du film sans pour autant déranger les autres spectateurs. Avec un terrain de plus de 400 places de stationnement, le Lake Worth Drive-In, le dernier-né du comté de Palm Beach, vous permet de profiter du visionnage sans être gêné par les autres véhicules. Lake Worth Drive-In – 3438 Lake Worth Road, Lake Worth, FL 33461 – (561) 965-3624
3. Blue Starlite
Après avoir conquis Wynwood, puis Coconut Grove, le cinéma drive-in Blue Starlite s’est installé depuis quelques mois à Palmetto Bay. Se démarquant par sa taille et son implantation en plein cœur de la ville, il propose une expérience plus intimiste puisqu’il ne peut accueillir qu’une quarantaine de voitures. Il est même possible de privatiser les lieux pour une projection privée. Blue Starlite – 7271 SW 168th St, Palmetto Bay, FL 33157
2. Joy-Lan Drive-In
Drive-in rime bien souvent avec fast-food. Burgers et soda sont donc les ingrédients indispensables pour une soirée réussie. Pour une formule ciné-resto à petit prix, direction Dade City, au nord de Tampa, où le Joy-Lan Drive-In propose des projections à deux dollars, un tarif imbattable aux États-Unis. Joy-Lan Drive-In – 16414 U.S. Highway 301, Dade City, FL 33523 – (352) 567-5085
1. Ruskin Family Drive-In
Enfin, pour une pratique plus authentique et traditionnelle, rendez-vous au Ruskin Family Drive-In, tout près de Tampa. Même s’il propose, comme les autres cinémas drive-in, de retransmettre la bande sonore du film via votre autoradio en réglant la fréquence FM indiquée sur l’écran, vous pourrez toujours choisir de ne profiter que du son des haut-parleurs géants installés près de l’écran. Ambiance rétro garantie. Ruskin Family Drive-In – 5011 N U.S. Hwy 41, Ruskin, FL 33572 – (813) 645-1455
Autres drive-in:
Funlan Drive-In – 2302 E Hillsborough Ave, Tampa, FL 33610 – (813) 234-2311
Silver Moon Drive-In – 4100 New Tampa Highway, Lakeland, FL 33803 – (863) 682-0849
Ocala Drive-In – 4850 S Pine Ave, Ocala, FL 34480 – (352) 629-1325

Le classique de Jean Genet "Les bonnes" sur les planches à Pasadena

Le répertoire classique ne se démode pas. La preuve: la programmation automnale du Noise Within à Pasadena. Du dimanche 18 septembre au samedi 12 novembre, le public pourra y découvrir l’une des pièces phares du dramaturge français Jean Genet, “The Maids ” (“Les bonnes”).
Dirigée par Stéphanie Stroyer (qui a mis en scène “Shall’s you never can tell”) et traduite par Bernard Frechtman, cette pièce suit Solange et Claire qui se créent un monde imaginaire. Elles se projettent dans des fictions qui exacerbent leurs pulsions et concrétisent leurs fantasmes. Dans ce jeu de rôles, elles vont jusqu’à assassiner leur maîtresse.
Dans cette pièce, Jean Genet joue avec les frontières, mêlant illusion et réalité, bien et mal. Ecrit en 1947, ce classique est inspiré d’un fait divers, celui des soeurs Christine et Léa Papin qui avaient assassiné sauvagement leur maîtresse et sa fille en 1933.
Avec, en toile de fond, les codes propres au théâtre de l’absurde et ses séquences dramatiques rythmées, “The Maids” joue sur le désespoir et la détestation des deux femmes, coincées dans leur situation sociale. Un drame intemporel à (re)découvrir.

Elections législatives: appel à volontaires pour tester le vote électronique au Texas

0

Le consulat de France à Houston cherche 90 volontaires dans la circonscription pour participer à un test grandeur nature du vote électronique. Ce type de scrutin sera utilisé dans le cadre des élections législatives de juin 2017.
Pour pouvoir participer à ces tests, les personnes intéressées doivent remplir les conditions suivantes:
- être inscrites sur la liste électorale consulaire pour voter sur place aux élections présidentielle et législatives,
- disposer d’une adresse électronique et d’un numéro de téléphone portable,
- être disponible pour voter par voie électronique (vote de 10 à 15 minutes maximum) pour deux sessions en novembre
Les curieux doivent envoyer un message à Prudence Plessis et à Guy-Albert ATTIA avant le 16 septembre pour participer.

Message des fans des Dodgers à ceux de l'OM: "McCourt nous a ruinés!"

Quel est le point commun entre les supporters de l’OM et ceux de baseball à Los Angeles ? Ils ont tous le nom de Frank McCourt sur les lèvres. Le repreneur américain est entré en négociations exclusives avec Margarita Louis-Dreyfus pour le rachat du club phocéen.
Alors que les supporters de l’OM, en plein désarroi, y voient une once d’espoir, ce n’est pas le cas ici, comme le montre l’article plein d’ironie du LA Times sur le communiqué du club français sur les négociations. Quant aux supporters, ils gardent un souvenir amer de son règne à la tête des Dodgers, entre 2004 et 2012.
Personne ne l’aime au Dodgers Stadium” , assure David, un cinquantenaire, “fan depuis toujours“. “Il y a eu beaucoup de suspicions sur la manière dont il a dépensé l’argent” . Même son de cloche chez Roque et Darwin, deux amis qui ont leur abonnement annuel, et recommandent aux fans de l’OM de “vérifier les transactions bancaires“. “C’est un homme d’affaire tordu“, assènent-ils.
Un gestion jugée “brillante”
Pourtant, tout avait bien commencé, comme l’explique Bill Shaikin, spécialiste du baseball au LA Times : “Frank McCourt a acheté les Dodgers au moment où l’équipe perdait des dizaines de millions de dollars chaque année. Il l’a vendu pour deux milliards de dollars, soit le prix le plus élevé pour une équipe sportive. Durant son mandat, il a tourné avec un bénéfice d’environ un milliard de dollars. Sa gestion des Dodgers a été brillante.
Ce n’est qu’après que la situation se détériore. “Avec sa femme, ils ont utilisé l’argent pour financer leur somptueux mode de vie. Au tribunal, la Major League Baseball (MLB) a allégué qu’il avait pris près de 200 millions de dollars sur les revenus de l’équipe pour les utiliser à des fins personnelles“, ajoute Bill Shaikin.
Ses frasques financières font que la chaîne sportive ESPN l’a classé au deuxième rang des “plus mauvais propriétaires de la MLB“. En parallèle, il a diminué la masse salariale du club et s’est endetté pour pouvoir payer les joueurs.
“Depuis qu’il est parti, nous avons une bien meilleure équipe”
Outre la gestion calamiteuse, les résultats ne sont pas au rendez-vous avec une équipe quatre fois au play-off. Les fans décident alors de boycotter les matchs. Résultat ? En 2011, la fréquentation tombe en dessous des 3 millions de visiteurs, un niveau jamais atteint depuis 2000. “Il a ruiné notre équipe, s’insurgent Max et Allan, père et fils. Il n’a rien dépensé pour les joueurs. Depuis qu’il est parti, nous avons une bien meilleure équipe.” Ils conseillent alors aux fans de l’OM de “rester loin de lui“.
Il avait augmenté les prix” se souviennent Max et Margaret. “J’espère que les avocats du club français reliront avec attention le contrat“, lâchent-ils. Bill Shaikin se montre plus mesuré: “lui et ses conseillers vont voir les richesses inexploitées du club. Ils pourront trouver de l’argent pour l’OM comme ils ont su le faire pour les Dodgers.
Le magnat de l’immobilier avait alors été contraint par la MLB de vendre l’équipe par la MLB. Un pouvoir dont ne dispose pas la ligue française de football… “Si j’ai un mot à dire aux supporters de Marseille, c’est de continuer à chercher un repreneur“, lâche David. Pour Julio, qui se presse vers le stade pour voir un match, “ça aurait pu être pire, il aurait pu s’intéresser au PSG.

Le Miami Fashion Film Festival, le rendez-vous des fashionistas cinéphiles

Bienvenue au Miami Fashion Film Festival (MIAFFF). Pour sa quatrième année consecutive, le festival du film de mode fera la part belle aux films américains et internationaux. Il prendra place à la Miami Beach Cinematheque.
MIAFFF mettra en avant les oeuvres d’une cinquantaine de réalisateurs, tous inspirés par l’univers singulier de la mode. Fashionistas, préparez-vous donc à visionner documentaires, courts et longs-métrages expérimentaux et films promotionnels. La programmation comprend notamment un documentaire sur la styliste Marie Saint Pierre et le film “Statues” sur les travaux de plusieurs designers de renom sur la mode et la religion. Un programme éclectique qui s’étale du 19 au 23 septembre.