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[Vidéo] Où investir en France dans l’immobilier locatif en 2024 : focus sur 3 régions

Manuel Ravier, entrepreneur français et co-fondateur de la société Investissement-Locatif.com, était avec nous mardi 4 juin 2024 pour un webinaire lors duquel il nous a présenté les meilleures opportunités d’investissement en France en 2024.

Parmi les sujets abordés:
– Quels sont les avantages de l’immobilier face aux autres investissements en 2024 ?

– Je suis expatrié(e), comment investir à distance ?

– Où investir en France et quels objectifs atteindre ? Quelles sont les villes qui correspondent le mieux à votre objectif ?

– Quels sont les rendements atteignables, quelle somme investir ?

– Quelles sont les techniques à connaître pour investir ?

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur YouTube

Contactez l’équipe de Manuel:
? Prenez rendez-vous en ligne gratuitement: https://www.investissement-locatif.com/rdv-investissement-immobilier.html
? Téléphone: 0184176760

D-Day : Les souvenirs intacts de Marthe Cohn, 104 ans, héroïne de la Seconde Guerre Mondiale

Les bougainvilliers géants et les silhouettes minces des palmiers surplombent l’océan Pacifique, sur la péninsule de Palos Verdes, au Sud de Los Angeles. C’est dans ce havre de paix que Marthe Cohn, née Marthe Hoffnung en 1920 dans une famille juive de Metz, coule des jours paisibles, aux côtés de son mari américain, à des milliers de kilomètres de sa France natale. À 104 ans, elle est l’une des dernières héroïnes françaises de la Seconde Guerre Mondiale encore en vie. Un petit bout de femme au destin incroyable, raconté dans un livre bouleversant, « Derrière les lignes ennemies, une espionne juive dans l’Allemagne nazie », écrit avec la journaliste britannique Wendy Holden (Éditions Tallandier, 2009).

La fuite de sa famille de Metz à Poitiers; les persécutions infligées aux juifs par les nazis durant l’Occupation; l’emprisonnement de sa sœur Stéphanie en 1942 puis sa déportation; la fuite de sa famille vers la Zone Libre; la mort terrible de son fiancé, le résistant Jacques Delaunay, fusillé en 1943 au Mont-Valérien… Percutée par l’horreur de la guerre en pleine jeunesse, la petite blonde fait preuve d’une force de caractère singulière. Si la Résistance lui claque la porte au nez, la jeune infirmière intègre l’armée française en 1945, après la Libération de Paris.

Elle est alors assignée aux Commandos d’Afrique, basés dans les Vosges, sous le commandement du colonel Pierre Fabien. Quand celui-ci découvre que sa nouvelle recrue maîtrise l’allemand -qu’elle parlait avec ses parents durant son enfance- elle accepte d’infiltrer les lignes allemandes comme agent de renseignements. Après 13 tentatives infructueuses, elle parvient à franchir la ligne de front, sous la fausse identité de « Martha Ulrich ». Les informations qu’elle obtint auprès des Allemands au péril de sa vie furent déterminantes pour l’avancée des Alliés.

« Je ne voulais pas mourir »

Ces exploits lui ont valu la Croix de guerre en 1945, et bien plus tard, la Médaille militaire, le grade de Chevalier de la Légion d’honneur, puis la Médaille de la reconnaissance de la Nation. Partie vivre aux États-Unis après son mariage avec le scientifique américain Major L. Cohn, qu’elle épouse en 1958, Marthe a pourtant tu ses années de guerre jusqu’en 1996. C’est en réponse à un appel à témoins lancé par la Fondation USC Shoah, puis par le musée de l’Holocauste de Washington, qu’elle décide de témoigner à son tour.

Alors, 80 ans plus tard, comment ne pas être ému à la vue de sa silhouette minuscule, enveloppée d’un châle multicolore, qui émerge d’un fauteuil roulant ? En ce début d’après-midi, à quelques jours des commémorations des 80 ans du Débarquement, le 6 juin, en Normandie, Marthe Cohn profite d’un rayon de soleil, sur le perron de sa grande maison de Palos Verdes. Son ouïe lui fait défaut, mais son regard pétille et son esprit n’a rien perdu de sa pugnacité. « J’ai eu du courage toute ma vie, assure la charmante vieille dame. J’étais une fille extrêmement active, très jeune. Et à cette époque, il fallait combattre, si on ne combattait pas, on mourrait. Et je ne voulais pas mourir. » 

À 104 ans, Marthe Cohn ne voyage plus mais elle aime recevoir des visites chez elle, à Palos Verdes, au Sud de Los Angeles. © Agnès Chareton

Le Débarquement fait partie des dates « impossibles à oublier. » Le 6 juin 1944, elle vit à Paris avec sa sœur Cécile, grâce à de faux papiers d’identité, dans la peur constante d’être dénoncée. « Je me suis dit : “Enfin !” Je savais que cela allait arriver. J’étais toujours très optimiste. C’était ma nature. Je tenais ça de ma mère, dont j’étais extrêmement proche. Mon optimisme m’a sauvée » confie-t-elle. Si elle aime évoquer ces souvenirs, la centenaire n’a pas prévu de suivre les commémorations à la télévision. « Nous avons vu quelques reportages hier soir. Mais ce n’est pas du tout la façon dont moi je me souviens. C’est américain, ils ne comprennent pas très bien ce qu’il s’est vraiment passé, glisse-t-elle. Il fallait le vivre pour le comprendre. »

« Le monde ne cessera jamais de combattre »

Après avoir témoigné sans relâche aux quatre coins du globe, accompagnée par son mari, qui a toujours été « très fier » d’elle, la santé de Marthe Cohn ne lui permet plus de voyager. La centenaire a dû décliner une invitation du maire de Metz, sa ville natale, à participer aux commémorations en novembre. À défaut de pouvoir se déplacer physiquement, elle n’en reste pas moins active intellectuellement. Le 8 juin, elle votera aux élections européennes grâce au Consulat de Los Angeles, qui l’a aidée à faire sa procuration. 

Elle qui lit tous les jours la presse dit sa tristesse devant les guerres qui font la une de l’actualité. « Le monde ne cessera jamais de combattre parce que les hommes ont la propension de combattre, estime-t-elle. J’espère que les femmes prendront le dessus et cesseront cela. Mais ce n’est pas sûr. » Les visites font son bonheur. Celles de ses deux fils, qui vivent à Chicago et à Los Angeles, et de sa petite-fille de 31 ans, qu’elle voit souvent. « Si vous connaissez des Français qui veulent me visiter, il faut me le faire savoir ! » sourit-elle. Seule condition : se présenter « après 2 heures l’après-midi. »

Marthe Cohn aime aussi recevoir du courrier. Il y a quelques jours, une lettre d’un jeune Français qui avait trouvé son adresse sur Internet l’a particulièrement touchée. Il s’agit du petit-neveu d’Odile de Morin, aujourd’hui décédée, qui a sauvé sa famille d’une rafle, la veille de leur évasion de Poitiers vers la Zone libre, en 1942. « Odile de Morin nous a sauvés », se souvient l’ancien résistante, émue. « Cette lettre, je la lis tous les jours, elle est formidable ». À 104 ans, elle profite de chaque jour d’une vie d’une densité particulière : « Je ne suis pas pressée de mourir ! » s’exclame-t-elle en nous quittant.

« Osez, osez, osez ! »: Audace et passion récompensées aux FABA 2024

Il faut oser vivre de sa passion. C’est la vision que partageaient les entrepreneurs réunis au Palace Hotel de San Francisco, jeudi 30 mai dernier, lors de la 9e édition des FABA. Organisée par la French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF), cette remise de prix récompense des entreprises et des personnes dont le parcours et le dynamisme ont été exemplaires en 2023. Devant un parterre de plus de 200 convives qui avaient pris place pour cette soirée de gala, dix FABA ont été remis à aux lauréats.

Doublé gagnant pour HelloBiome

« Il y a six mois, nous étions sur le point de jeter l’éponge », a reconnu Elsa Jungman, dont la startup HelloBiome a remporté non seulement le prix du Public mais aussi le prix du Jury de la startup de l’année. Douze startups ont présenté leurs projets le 9 mai dernier, devant un panel de professionnels et le public présent. A l’issue de leurs pitchs, les gagnants ont été sélectionnés, et leurs noms révélés pendant la remise des FABA le jeudi 30 mai. Anne-Emmanuelle de Boysson, Directrice exécutive de la FACCSF, a rappelé qu’en neuf cérémonies de FABA, ce doublé ne s’était produit que deux fois. « Être aujourd’hui ici a requis de la sueur, du sang et des larmes. En 2018, j’avais voulu participer aux FABA avec ma précédente startup, mais je n’avais pas été sélectionnée pour pitcher…, a poursuivi Elsa Jungman. Désormais, je vous donne rendez-vous dans cinq ans, quand nous aurons fait notre entrée en bourse ! »

Un FABA pour Jean-Noël Fourmeaux

Après plus de quarante ans dans la Napa Valley, Jean-Noël Fourmeaux, fondateur du domaine Château Potelle, s’est vu décerner un FABA récompensant l’ensemble de sa carrière. Invité à partager sa sagesse sur scène, il a exhorté l’audience à vivre de sa passion : « Oser, oser oser ! Pour être heureux, ne faites que ce que vous aimez… Je ne me suis jamais levé le matin en pensant que je devais aller travailler. On ne peut pas réussir dans la vie sans trouver ce qui nous rend vraiment heureux. »

Le palmarès

Récompensés sous l’égide d’Anne-Emmanuelle de Boysson, Directrice exécutive de la FACCSF et maîtresse de cérémonie de cette édition, voici la liste complète des lauréats des FABA 2024 :

Tech under $50M in revenue or funding
Outsight développe des logiciels qui permettent d’augmenter la sécurité dans les aéroports, les gares, stades, et sites industriels en suivant le déplacement de personnes et de véhicules grâce à des données 3D LiDAR (Light Detection and Ranging).

Cédric Hutchings (à gauche) reçoit le FABA Tech under 50M in revenue or funding. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Tech over $50M in revenue or funding
Brimstone développe des solutions pour réduire les émissions de carbone liées à la production de ciment.

Hugo Leandri, co-fondateur de Brimstone. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Healthcare
Moon Surgical a mis au point la salle d’opération du futur, grâce à des images et de la robotique de haute technologie qui permettent de guider en temps réel les chirurgiens.

Victoria Wu, Clinical engineer, reçoit le FABA des mains d’Antoine Villata, CEO de Planisware North America. © Frédéric Neema (octamedia.com)

US Companies with R&D in France
Qorvo est un fournisseur de semi-conducteurs, basé en Caroline du Nord, et spécialisé dans les solutions pour la téléphonie mobile, l’automobile, ou encore l’aérospatiale. Dans les quatre dernières années, Qorvo a vu son nombre d’employés augmenter fortement en France, avec désormais plus de 200 employés.

Luc Darmon (à droite) reçoit un FABA des mains de Stéphane Alisse, Managing Director, Technology and Services Practice for North America chez Business France. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Winery of the year
Des cris de joie ont accueilli le FABA décerné à Chandon California. Installée dans la Napa Valley depuis 1973, la marque de vin pétillant du groupe LVMH, a totalement rénové son domaine situé à Yountville. Stéphane de Meurville, GM chez Chandon, a d’ailleurs chaudement encouragé les convives des FABA à venir visiter leurs caves.

Stéphane de Meurville, General Manager chez Chandon. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Restaurant of the year
One65, l’expérience culinaire multi-facettes rêvée par le chef étoilé Claude Le Tohic, remporte le FABA du restaurant de l’année. Une récompense qui tombe à pic pour fêter les cinq ans de One65.

Claude le Tohic, chef étoilé et créateur de One65. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Startup of the year – Public’s Choice Award et Jury Prize
HelloBiome est une startup spécialisée dans l’analyse de données liées au microbiome, c’est-à-dire l’ensemble des micro-organismes qui composent le corps humain.

Elsa Jungman, fondatrice de HelloBiome. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Deal of the year award
Cristel de Rouvray a été récompensée pour sa gestion de l’entreprise familiale ESI Group. En novembre dernier, elle l’a vendue l’entreprise familiale ESI Group, fondée en 1973 par son père Alain, pour près d’un milliard de dollars, à l’entreprise californienne Keysight.

Cristel de Rouvray. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Lifetime Achievement award
Jean-Noël Fourmeaux est une figure incontournable de la Napa Valley depuis 1980. Il est le fondateur et le propriétaire du domaine VGS Château Potelle.

Jean-Noël Fourmeaux. © Frédéric Neema (octamedia.com)

Benjamin Fabre, CEO de DataDome : « On sous-estime le choc culturel business entre Américains et Français »

Le serial entrepreneur Benjamin Fabre dirige DataDome depuis New York. Avant de créer l’entreprise de cybersécurité en 2015, il a monté une agence de marketing, puis un logiciel de veille des réseaux sociaux, TrendyBuzz, vendu à Linkfluence il y a dix ans. « Avec mes associés, nous nous sommes rendu compte que les robots que nous développions pour TrendyBuzz n’étaient jamais bloqués; or les robots sont extrêmement dangereux, et le trafic qu’ils génèrent est colossal. C’est de là que nous est venue l’idée de protéger les sites internet et les app mobiles contre les robots, qu’ils soient là pour attaquer les sites ou pour les scrapper (extraire toutes les données d’un site, ndlr) ». 

Aujourd’hui, DataDome travaille pour des sites marchands comme Etsy, Footlocker ou Tripadvisor, des places de marché, des banques et assurances, et des sites de média comme le New York Times ou le Washington Post (qui veulent protéger leur contenu et empêcher les réseaux sociaux de le reproduire gratuitement ailleurs). À l’origine Chief Technical Officer, puis Chief operating Officer, Benjamin Fabre est depuis deux ans le Chief Executive Officer de l’entreprise depuis leurs bureaux de Soho à New York. Autour d’un café sur une terrasse de Carroll Gardens, il démonte avec nous quelques idées reçues.

1/ Idée reçue #1 : Déplacer obligatoirement le siège de son entreprise aux États-Unis

« La question de “flipper” la société mère aux États-Unis s’est posée lors de la série B, raconte le dirigeant. Mais sur la dizaine d’investisseurs en lice, seulement deux l’exigeaient ». Ils ne seront pas retenus, et le siège restera à Paris. « Cela ne nous a pas empêché de bien performer aux États-Unis, malgré quelques petites complexités comme pour les stock-options ». Depuis, Datadome a levé 42 millions d’euros en série C pour développer de nouveaux produits, mais n’a pas pour autant bougé son siège.

2/ Idée reçue #2 : l’un des cofondateurs doit tout de suite venir aux États-Unis

« Nous avons réussi à bootstrapper notre développement aux États-Unis sans la présence d’un cofondateur. C’était d’autant plus facile que nous sommes un marché très ‘tech’, et que nous avions un produit solide. Nous avions sur place une petite équipe talentueuse qui connaissait bien le marché américain, et qui a réussi à convaincre des ‘early adopters’ ». DataDome a aussi bénéficié d’un marché plus prône à prendre des risques : « Les clients américains prennent des décisions plus rapides, et testent rapidement les produits pour voir s’ils sont l’affaire ».

Cela étant dit, tous les clients ne sont pas des ‘early adopters’ : les grands acteurs du retail par exemple, sont plus difficiles à convaincre si l’un des fondateurs n’est pas présent et si les équipes sur place sont trop réduites. « Certains clients ont besoin d’avoir des fournisseurs reconnus localement. Même si un produit est meilleur qu’un autre, ils préfèreront une entreprise avec une plus grosse assise sur place. Ils savent qu’ils ne se feront pas virer pour avoir choisi IBM ou Salesforce ! ».

3/ Idée reçue #3 : Français et Américains ont une culture business proche

« On se pense très proches des Américains, mais on sous-estime le choc culturel, qui est incroyable ». Cela rend la communication avec l’ensemble du personnel assez compliquée : « Il faut à la fois donner le niveau d’énergie et d’optimisme attendu par les employés américains, sans pour autant paraître trop faux auprès des employés français ». Un équilibre délicat !

L’ambition déclarée, par exemple, est très importante de ce côté de l’Atlantique : « Il faut expliciter clairement son ambition pour l’entreprise si l’on veut recruter des gens talentueux ». Dans cette économie sans filet, un employé américain prend un risque conséquent en rejoignant une startup, de surcroit méconnue et européenne : « S’ils constatent une ambition forte, un financement solide et une forte implication sur place de l’équipe de management, cela réduit beaucoup leur perception du risque ». Lors des entretiens d’embauche, certains candidats américains n’hésitent pas à demander les noms de investisseurs, le montant du cash disponible… Des questions que certains employeurs français pourraient trouver déplacées.

En France, à l’inverse, l’humilité est une valeur appréciée. Dans ce contexte, « la difficulté est de réconcilier humilité et ambition. Mais c’est possible : on peut être ambitieux sans être prétentieux ». Humilité et ambition sont d’ailleurs les valeurs d’entreprise retenues par DataDome, en plus du travail d’équipe.

4/ Idée reçue # 4 : Les autres ne fichent rien !

 « Les Américains et les Français n’ont pas du tout la même façon de travailler, précise Benjamin Fabre. Aux États-Unis, la frontière entre la vie professionnelle et la vie privée est très floue, les employés américains sont tout le temps joignables mais n’hésiteront pas à prendre quelques heures ici et là pour des tâches d’ordre privé. Les Français, à l’inverse, sont 100% concentrés sur leurs heures de travail, mais quand ils débranchent, ils débranchent pour de bon. Cela nécessite beaucoup de training interculturel pour éviter les incompréhensions ». Pour résoudre ce défi, Benjamin Fabre fait appel à des coachs interculturels : « ll est important de créer de l’empathie entre les équipes et de montrer que tout le monde travaille à 100% ».

Européennes 2024 : Un débat en ligne pour les Français expatriés

Samedi prochain 8 juin, les Français des États-Unis votent aux élections européennes afin de designer, pour 5 ans, 81 parlementaires français sur les 720 eurodéputés. Pour parler des enjeux de ce scrutin et comprendre son impact sur les expatriés, La French Radio, Le Petit Journal du Portugal et Lisboète Magazine organisent un débat d’une heure, le mercredi 5 juin à 2pm EST/1pm CST/11am PST (19h heure du Portugal) en ligne sur la plateforme Bejuicy.live (lien ici) et en direct sur la French Radio.

Lors de ce débat, les représentants de différentes listes aborderont les questions que se posent les Français de l’étranger. Participeront au débat :

  •         Christophe Clergeau, député européen sortant (Parti Socialiste)
  •         Nathalie Loiseau, députée européenne sortante (Horizons)
  •         Antony Bitch, représentant du parti Les Républicains (LR)
  •         Laurence Truchot, représentante du parti Reconquête

Les représentants des partis EELV (Europe Ecologie les Verts) et LFI (La France Insoumise) sont en cours de confirmation, selon les organisateurs du débat.

Et pour savoir comment voter samedi et connaître les 38 têtes de liste du scrutin, notre article ici.

Brèves new-yorkaises : Elles arrivent !

L’actualité de la semaine à New York a largement été consacrée à la condamnation de Donald Trump, mais nous vous avons tout de même trouvé quelques histoires amusantes ou sérieuses. Bonne semaine !

?️ L’araignée Joro, originaire d’Asie de l’Est, devrait commencer à apparaître dans les parcs du New Jersey et de New York cet été. Elle fait quand même la taille d’une (grande) main – toutes pattes déployées – mais bon point pour elle, elle se délecte de moustiques et surtout de lanternes tachetées dont la ville a été envahie l’été dernier. Il ne manquerait plus qu’elle mange les rats pour en faire notre amie pour la vie. 

Et puisqu’on en est à parler des bestioles répugnantes, regardez tout ce qui se nourrit de nos déchets pendant que nous regardons ailleurs. 

? Le programme d’aide à l’accès Internet pour les personnes à faibles ressources a pris fin cette semaine. Il permettait à 1 million de familles d’économiser 30$ par mois sur leur facture. 

? Le Bronx ne comptait que deux salles de cinéma. L’une d’entre elles vient de fermer

? La gouverneure de New York, Kathy Hochul, prévoit de lancer un projet de loi interdisant les smartphones dans les écoles publiques. 

Ⓜ️ Les stations de métro Wakefield-241st, Kingsbridge Road, 167th, 145th et 110th, vont enfin pouvoir être restaurées grâce aux 156,5 millions de dollars dépensés par la MTA. 

? Uber s’apprête à lancer des navettes partagées au départ de JFK, à un prix inférieur à 65% du coût d’un Uber X. 

? Dans le classement des villes les plus sales des États-Unis, New York arrive en… 12e position. Houston est en tête !

? Toute la presse en parle, alors, nous aussi : les ailes du défunt hibou Flaco seront conservées au Musée américain d’Histoire naturelle (et donc c’est important de le savoir). 

? Gentil toutou le jour, tueur de rats la nuit : Luna fait des ravages entre les poubelles dans un quartier du centre de Brooklyn. Finalement, on n’a pas du tout besoin de chats ?

? Si vous êtes lassé de prendre l’hélico pour les Hamptons – 1000$ l’aller simple – la compagnie Blade vous propose un trajet en car de luxe pour 400$ A/R. Fauteuil diablement confortable, wifi, cocktail ou verres de vin, encas léger, vastes toilettes dans lesquels vous pourrez quitter vos vêtements new-yorkais pour une tenue compatible avec les Hamptons. Attention cependant à ne pas arriver à destination ivre mort. 

?‍⚖️ Un juge fédéral de Manhattan a statué cette semaine que l’interdiction centenaire de l’État d’offrir de la nourriture ou de l’eau aux personnes faisant la queue pour voter était inconstitutionnelle.

⚡️ Dans le cadre d’un programme lancé par l’État de New York, les ménages à faibles revenus pourront bénéficier d’une aide allant jusqu’à 14 000$ pour des améliorations à leur domicile en termes d’isolation ou d’étanchéité. 

? Le célèbre DJ David Guetta, qui habite NY, a fait une annonce cette semaine sur les réseaux pour annoncer la vente record des billets d’un spectacle à venir. Mais c’est surtout son apparence qui a fait débat. Botox ou lifting, de nombreux fans ne l’ont pas reconnu. 

? La MTA a déclaré avoir procédé à des dizaines d’arrestations et émis des centaines de citations à comparaître dans le cadre d’une répression contre les fausses plaques et les fraudeurs de péage. Les suspects avaient économisé plus de 996 000$ en péages impayés, frais, jugements et dettes.

? Alors que l’été s’annonce particulièrement chaud à New York, la ville annonce avoir planté un nombre exceptionnel d’arbres cette année : 15 000, plus 3 000 d’ici juillet. 

? James Kane et Barbie Agostini (ce n’est pas la même Barbie que vous connaissez) se livraient à une pêche à l’aimant dans un lac de Queens, duquel ils ont extrait un coffre-fort contenant… 100 000$

? En un an, les prix de l’immobilier dans le quartier de Mott Haven, Bronx, ont augmenté de 85%. 

Ⓜ️ Environ 13% des usagers du métro ne paient pas leur ticket de transport – un chiffre qui a doublé depuis la pandémie.

? Dans le district de Manhattan, 88% des meurtres sont élucidés contre 36% des viols. Le taux le plus bas concerne les vols de voiture : 19%. 

? Intéressante histoire à lire sur ce qui risque de se passer en cas de vol de votre iPhone. 

Comment les entreprises françaises aux États-Unis peuvent s’impliquer contre le changement climatique ?

[Article sponsorisé] Les questions concernant le réchauffement climatique sont de vrais sujets de société tant au niveau politique qu’industriel. Ainsi, ces dernières années, on a pu constater l’apparition de nouveaux indicateurs de performance, moins focalisés sur les résultats financiers des entreprises, mais plus sur leur implication environnementale ou encore sociétale. Rémi Forgeas – associé responsable du France Country Practice pour RSM US (cabinet d’audit, de conseil et de fiscalité) explique en quoi l’information non-financière permet aux entreprises françaises aux États-Unis de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

Des effets ressentis au quotidien

Pourquoi la question du changement climatique s’impose avec tant de force ?
Les effets des émissions de CO2 se font ressentir au quotidien, ne serait-ce que par l’augmentation tendancielle des températures et les violents évènements météorologiques dont nous sommes témoins. Certes, ce n’est pas la première fois que la Terre traverse une période de réchauffement. De même, la température moyenne de la Terre a été dans le passé supérieure à ce qu’elle est actuellement. Pourquoi s’en faire, donc ? Peut-être parce que ces phénomènes ont eu lieu bien avant l’apparition de l’humanité et se sont produits à des rythmes bien plus lents. Et surtout, les émissions actuelles excessives sont directement liées aux activités humaines.

Face à ces changements, comment réagir ?
Face à de tels changements et leurs implications à terme sur nos modes de vie, deux postures étaient possibles. Soit ne rien faire et subir les impacts quand et où ils se produiront. Soit agir de façon concertée pour limiter ce réchauffement au niveau mondial. La seconde option a été retenue et depuis une trentaine d’années, la collaboration mondiale progresse. Rien ne l’illustre mieux que les COP, réunions annuelles rassemblant la plupart des pays et arrêtant des objectifs et plans à mettre en œuvre. 

L’information non-financière pour augmenter la transparence des entreprises sur leurs actions en faveur du climat

En quoi les entreprises françaises aux États-Unis peuvent-elles contribuer à cette transparence ?
Au-delà des débats sur la pertinence ou l’efficacité des COP la nécessité d’agir de façon concertée et transparente devient une évidence pour tous les acteurs (Etats, entreprises, citoyens/consommateurs). Trois éléments sont nécessaires à une réelle transparence de l’information : la définition de critères communs, la clarté des engagements et obligations des participants et la confiance de la société dans les résultats présentés par les entreprises. C’est en ce sens que les entreprises françaises aux États-Unis peuvent contribuer à la qualité de l’information non-financière financières présentée au niveau consolidé de leur groupe.

Est-ce que cette information est répandue ?
Aujourd’hui, considérer qu’une information transparente existe partout serait excessif. Néanmoins, tant aux États-Unis qu’en Europe, un socle juridique et règlementaire se met en place. Ces cadres législatifs permettent aux différents acteurs d’établir leurs plans d’action tout en fournissant au public une information fiable et comparable permettant d’évaluer ces plans d’actions, de mesurer les progrès réalisés et estimer ce qu’il reste à accomplir.

Comment donner confiance dans l’information non-financière ?
Un aspect de ces législations est le renforcement de l’information non-financière à fournir par les entreprises sur ces sujets environnementaux. Tant le CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) en Europe que la SEC, avec sa récente adoption des règles sur l’information liée aux actions sur le climat, insistent sur l’importance de la qualité de l’information fournie et de pouvoir mener des comparaisons entre les différents participants. Ces objectifs sont très similaires à ce qui existe déjà pour l’information financière. Sans surprise, les cabinets d’audit, tels que RSM, déjà habitués à certifier l’information financière sont en première ligne pour effectuer ces travaux sur l’information non-financière. Si les données sont de différentes natures et plus diverses, les approches d’audit sont quant à elles similaires.

La structuration de la remontée d’informations

L’enjeu de la mise en place de process de remontée de l’informations non-financières pour entreprises françaises aux États-Unis ?
Pour illustrer ce que tout ceci signifie sur le terrain et notamment pour des groupes mondialisés, les filiales à l’étranger (par exemple aux États-Unis pour un groupe Français) vont devoir s’organiser pour collecter les données et les remonter au siège. Cette information est actuellement traitée principalement au niveau central avec des circuits de remontée plus ou moins structurés et harmonisés. Comme cela s’est passé pour les états financiers, on devrait voir dans les années à venir une décentralisation, standardisation, et automatisation de la collecte de données. L’expérience acquise par les entreprises sur les 50 dernières années pour rassembler l’information financière par les cabinets d’audit pour la validation de ces données va se révéler très utile pour organiser et structurer ce qui est encore en devenir concernant l’information non-financière.

RSM pour accompagner la mise en place de ces process ?
RSM dispose d’équipes spécialisées sur ces questions environnementales. Ces équipes peuvent assister les filiales localisées aux Etats-Unis ou Canada dans la mise en place des process permettant de collecter, traiter et remonter l’information non-financière afin d’avancer dans ce devoir de transparence et de devenir des réels acteurs contre le changement climatique. Pour en savoir plus sur ces questions, n’hésitez pas à contacter Rémi Forgeas par mail.

Les vues exprimées dans cet article sont personnelles à l’auteur et n’engagent pas RSM.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le guide des restaurants français de chefs américains à DC

Depuis l’an dernier, une dizaine de restaurants français créés par des chefs américains ont vu le jour dans la capitale. Pour s’y retrouver, suivez le guide de French Morning pour découvrir ces nouveautés culinaires françaises préparées avec un American twist.

Centre-ville

La Grande Boucherie est située à quelques dizaines de mètres de la Maison Blanche, dans un bâtiment historique de DC. ©  La Grande Boucherie

Le hall doré d’une banque historique du centre-ville, près de la Maison Blanche, était vide depuis plus de 30 ans. Cet espace centenaire reprend vie sous le nom de La Grande Boucherie, qui a ouvert le 18 avril dernier au 699 14th Street NW. Le bistrot français, qui est une franchise new-yorkaise, propose un bar à huîtres, un bar à charcuterie et une belle liste de plats typiquement français. Le conseil de French Morning : parmi les dizaines de plats alléchants, on a aimé leur poulet sauté basquaise pour 42$ et leur sélection de fromages comme la tomme de Savoie ou le roquefort. 

À deux pas de la Maison Blanche également, un bistrot français a relancé son service en mars 2023 à l’hôtel Sofitel avec le retour de son chef Kevin Lalli. Opaline, qui vient du nom de différents types de verre en français, se situe au 806 15th Street NWLe conseil de French Morning : on aime leur steak-frites pour 51$ accompagné d’une bière Kronenbourg à 9$. 

Installé en face de Convention Center, Petite Cerise a ouvert ses portes en mars 2023 au 1027 7th Street NW. Le chef Jeremiah Langhorne et son partenaire Alex Zink, le duo derrière l’établissement étoilé The Dabney, ont opté pour l’ouverture d’un café-bistro français. De 8am à 11am, on peut aller y prendre un expresso au bar avec une viennoiserie. Pour le déjeuner et le dîner, le chef propose de nombreuses spécialités françaises et la possibilité de commander du vin au pichet. Le conseil de French Morning : on choisit le steak tartare à 18$ disponible pour le dîner et on n’oublie pas de commander du pain frais de la boulangerie Manifest Bread, très réputée dans la région. 

Georgetown 

Avec ses sandwichs à la française, La Bonne Vache est une option abordable dans le quartier de Georgetown. © La Bonne Vache

Une nouvelle brasserie française a débarqué fin janvier dans le quartier historique de la capitale, au 3265 Prospect St NW. La Bonne Vache est la création de deux couples : Rob et Rachel Aikens et Claire et Ari Wilder, des vétérans de l’industrie de la restauration. L’établissement a été nommé l’un des meilleurs restaurants à tester cette année pour le célèbre critique culinaire du Washington Post, Tom Sietsema. Le conseil de French Morning : essayez le LBV Classic pour 12$  (gruyère fondu, sauce LBV et cornichons à l’aneth) ou le burger au brie de Meaux et à la truffe pour 14$.

Union Market

Pastis DC est situé dans l’extension de Union Market. © Rey Lopez/Pastis

Le bistro français des restaurateurs Keith McNally et Stephen Starr est arrivé à Union Market début 2024 avec Pastis, une franchise new-yorkaise (encore une !). Dans ce restaurant situé au 1323 4th St NE, on peut commander des plats qu’on ne peut trouver nulle part ailleurs, comme de la langue de veau ou de la linguine aux palourdes. Le conseil de French Morning : des escargots pour 20$ en entrée, le canard confit pour 38$ en plat chaud et une mousse au chocolat pour 12$ en dessert. 

Le chef étoilé Nicholas Stefanelli s’est installé à côté de l’hôtel Curio Collection by Hilton pour ouvrir Le Clou au 222 M Street NE, la version moderne d’une brasserie française parsemée de tables en marbre et de banquettes en cuir élégantes. Le conseil de French Morning : le midi, le restaurant propose un menu power lunch pour 28$. On a opté pour la soupe à l’oignon et le jambon-beurre.

H Street/Capitol Hill

Le restaurant suisse DC Stable est devenu Steak Frites DC. © Steak Frites DC

Stable DC a été remplacé par un nouveau restaurant depuis le 18 avril au 1324 H St NE : Steak Frites DC, fondé par David Fritsche et Silvan Kraemer. Leur menu fixe à 36,95$ par personne est composé d’une entrecôte et des frites servies dans des cornets au motif de journal français, d’une tranche de pain et du beurre et d’une salade. Le conseil de French Morning : pas la peine de regarder le menu à la carte et foncez sur le menu steak-frites.

Pour son dernier projet à Washington DC, Knead Hospitality + Design lance Bistro du Jour au 20 Massachusetts Ave NW, ouvrant dès 6:30am pour offrir des petits-déjeuners raffinés. Des repas sont servis tout au long de la journée, dîner compris. Le conseil de French Morning : réserver le dimanche pour un brunch bercé par un groupe de jazz de 12pm à 3pm. On commande un croque-madame pour 19,50$ et des gougères pour le plaisir à 8,25$.

French Expat: La couverture santé aux États-Unis, avec Eric Thoby d’Agora Expat

Que vous vous apprêtiez à faire le grand saut et à partir vivre a l’étranger, ou que vous soyez déjà installé hors de France, vous vous êtes forcément posé la question : il se passe quoi si j’ai un pépin de santé ?

Le système des assurances santé aux Etats-Unis est connu pour être cher, mais une fois qu’on a dit cela, il reste tout un tas de nuances importantes à prendre en compte pour bien comprendre et prendre des decisions éclairées afin de se protéger, ainsi que ses proches.

Ce mois-ci, c’est la société Agora Expat qui soutient French Expat. Pour l’occasion, le podcast reçoit son fondateur et CEO, Eric Thoby. Ensemble, nous allons parler de couverture santé hors de France et plus spécifiquement aux États-Unis, et nous allons répondre aux nombreuses questions que vous nous avez envoyées sur Instagram.

Pour contacter Eric Thoby et ses équipes :

? [email protected]
? 1-917-684-3599
Site web

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music.

Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Café Zouave, le nouveau bistro français sans chichis de Williamsburg

Au cœur de la très animée Grand Street à Williamsburg, une devanture noire et jaune attire l’œil. Nous sommes devant Café Zouave, une nouvelle adresse française dans un quartier en pleine gentrification. « Nous sommes un bistro français qui propose de la bonne nourriture simple, pas chère et dans un esprit détendu et fun », explique Jérémie Carrier, le propriétaire des lieux.

Ancien de chez Félix et copropriétaire du Miss Favela

L’homme n’en est pas à son coup d’essai dans la restauration à New York. Après avoir officié chez Félix, l’institution de West Broadway de 2000 à 2008, il a ouvert Miss Favela, le célèbre bar brésilien sous le pont de Williamsburg avec un associé français. Il y a 18 mois, Samuel Munoz, son acolyte de chez Félix qui a depuis ouvert Macondo, le recontacte pour lancer un restaurant Français. « Il avait déjà trouvé cette adresse, je n’ai pas hésité longtemps. Mais le plus long a été d’obtenir la liquor license, deux ans au total  ».

L’intérieur est celui d’un authentique bistro français. À l’entrée, un bar qui diffuse des matchs de foot et les événements sportifs importants du moment, et une salle de restaurant avec des tables en bois et des banquettes, des murs aux briques apparentes, des affiches d’époque et de vieux films (« elles sont authentiques, mon oncle est antiquaire »). Au fond, un espace baby-foot pour l’ambiance bistro et même un espace lounge avec un canapé, idéal pour de petites fêtes privées.

Steak tartare. © Café Zouave

Carte du chef Pierre Landet

La carte a quant à elle été concoctée par Pierre Landet, maître cuisinier de France et ancien chef du Cercle Rouge, devenu chef pour des particuliers. Les classiques répondent à l’appel : parmi les entrées, on retrouve la soupe à l’oignon (10$), les escargots (12$), ou encore le steak tartare (14$). Les plats font l’honneur à la tradition, le best-seller est sans grande surprise le steak frites au poivre (28$), mais aussi le beouf bourguignon (28$) ou encore le poulet basquaise (24$), sans oublier les incontournables moules marinières services avec des frites (24$). Au déjeuner, la maison propose des sandwiches baguette et le bon vieux Parisien (15$), le croque-monsieur et madame (15 et 16$), et au brunch, les œufs Bénédicte (16$) et les french toasts (14$) avec une offre de Bottomless brunch.

Carte des vins. © Café Zouave

Happy hour de 5 à 7pm, huîtres à 1$

Du côté des boissons, les cocktails maison ont des noms évocateurs comme le Last zouave, le grisbi, Mon amour ou encore le légionnaire (15$). Surtout, Café Zouave a mis en place des offres alléchantes avec un plat du jour quotidien servi avec un verre de vin pour un prix allant de 24 à 28$. Pour son happy hour, qui a lieu du mardi au vendredi de 5 à 7pm, avec des huîtres à 1$ pièce (par 6 ou 12) et deux verres pour le prix d’un. Jérémie Carrier fait aussi venir des groupes de musique live lors des brunchs du dimanche.

Avec l’été qui approche, le Français ne veut bien sûr pas rater la grand-messe du 14 juillet, et compte organiser une fête avec un groupe et un DJ en décalé, pour ne pas se télescoper avec d’autres festivités comme le Bastille Day. « Nous nous intégrons petit à petit dans la communauté Française et avons hâte de nous faire une place dans ce quartier, et devenir ensuite une destination ».

S’installer aux États-Unis : Comment ouvrir un compte en banque ?

Si vous vous installez aux États-Unis, l’ouverture d’un compte en banque devrait toujours être une priorité. Sans lui, il est quasiment impossible de louer un appartement et de régler ses factures. Rassurez-vous, la procédure est relativement simple, bien qu’elle puisse parfois prendre du temps si vous ne savez pas vers qui vous tourner. Selon l’endroit où vous vous trouvez, les banques auxquelles vous vous adresserez peuvent, par exemple, ne pas avoir l’habitude de traiter avec des expatriés. 

Tous les visas peuvent ouvrir un compte

Première chose à savoir, si vous détenez un visa permanent (autre que B1 et B2), vous êtes autorisés à ouvrir un compte en banque. Et, en plus d’un compte courant, il vous est possible, dans la plupart des banques, d’ouvrir un compte d’épargne.

Choisir sa banque

Désormais, il vous faut choisir votre banque. Premier obstacle, la quasi-totalité des établissements américains, vont vous demander un numéro de Sécurité sociale américain (SSN), ou un Individual Taxpayer Identification Number (ITIN), réservé aux non-citoyens qui ne peuvent avoir de SSN. C’est notamment le cas de:

SSN et ITIN sont peu compliqués à obtenir et vous devrez patienter au moins plusieurs semaines avant de les avoir. Si vous ne pouvez vraiment pas attendre, optez pour Bank of America, seule banque qui vous ouvrira un compte sans SSN ni ITIN. Vous devrez cependant fournir au moins un des deux plus tard, lors de leur obtention.

Les banques américaines vous demanderont également divers documents. En général, deux documents d’identification : un document dit « principal » (passeport valide) et un « secondaire » (permis de conduire, carte de crédit, carte d’étudiant), votre visa, une lettre de votre employeur aux États-Unis et un justificatif de domicile (bail, facture).

Autre option : les banques internationales. HSBC vous permet par exemple d’ouvrir, en ligne, un compte américain, sans SSN ni ITIN. Il vous suffit de leur fournir une photo de votre passeport, de votre visa, votre adresse permanente (américaine ou française) et un selfie vidéo. Vous pouvez aussi vous tourner vers Revolut qui, si vous êtes étudiant, ne vous demandera qu’une copie de votre passeport et de votre visa. À noter que, si vous avez déjà un compte Revolut européen, votre abonnement Standard (gratuit) vous permet de payer l’équivalent de 1000 euros en dollars aux États-Unis sans frais. De quoi dépanner, en attendant votre SSN.

Des frais, mais pas toujours

Ouvrir un compte courant se fait en général sans frais, mais la plupart des banques américaines requièrent un premier dépôt, dont le montant varie d’un établissement à l’autre. Attention cependant, certains contrats peuvent vous obliger à maintenir ou à verser, chaque mois, un certain minimum, faute de quoi vous paierez des pénalités. « C’est un peu comme en France : plus vous obtenez d’avantages, plus les frais peuvent être importants si vous ne remplissez pas les conditions d’exemption. De notre côté, nous nous arrangeons toujours pour encourager nos clients à se diriger vers des comptes sans aucun frais », détaille Jessie Casiulis, conseillère chez NYC Navigator, une entreprise spécialisée dans l’aide à l’installation des expatriés.

Dans certains cas, les credit unions, ou banques coopératives américaines, peuvent s’avérer être une excellente alternative. Si, par exemple, vous êtes en couple avec un(e) employé(e) de l’ONU, vous pouvez en deux clics ouvrir un compte à l’UNFCU, la banque onusienne. Pas besoins d’être mariés, votre partenaire aura simplement à certifier, en ligne, que vous habitez ensemble.

En résumé

  • Ouvrir un compte dans une banque américaine dès son arrivée, c’est possible ?
    • Oui, mais il vous faudra, tôt ou tard, un numéro de Sécurité sociale ou un Individual Taxpayer Identification.
  • Quelles sont les alternatives ?
    • Les banques internationales, comme HSBC ou Revolut, et les credit unions pour les cas particuliers, peuvent vous permettre d’ouvrir des comptes utilisables sans (ou à peu de) frais aux États-Unis.
  • Combien ça coûte ?
    • Rien en général, si ce n’est un dépôt à l’ouverture. Attention cependant à certains comptes ou livrets, qui peuvent vous obliger à maintenant un montant minimum.
  • Peut-on ouvrir un compte en banque sans adresse aux États-Unis ?
    • Avec une banque américaine, non. C’est cependant possible si vous vous tournez vers une banque internationale, comme HSBC ou Revolut.

Découvrir l’Ouest américain par ses sources chaudes

Si le Nevada et Las Vegas sont surtout connus pour les casinos et le désert environnant, cette partie du Southwest possède de tout autres joyaux : les sources chaudes. Il en existe de nombreuses à moins de deux heures en voiture de Las Vegas. French Morning vous dévoile ses coups de cœur, des lieux qui méritent de s’y arrêter pour mieux comprendre ce que sont les sources chaudes, et surtout, pour en profiter pleinement.

Comprendre ce phénomène naturel

Avant de goûter les bienfaits des eaux chaudes issues des sources, il est conseillé de se rendre à la Warm Springs Natural Area, un site magnifique situé à une heure de route au nord de Las Vegas, dans la vallée de Moapa. Cette oasis est l’endroit idéal pour comprendre l’origine des sources chaudes du Nevada. À travers l’exploration d’un sentier de 2,5 km, on découvre deux ruisseaux alimentés par des sources provenant de la pluie et de la neige de l’Est du Nevada. Depuis des milliers d’années, cette eau voyage sous terre avant d’arriver à la surface à une température d’environ 32ºC (90ºF). Exploité par la Southern Nevada Water Authority, ce lieu propose de nombreux panneaux d’information et offre une occasion privilégiée de découvrir la faune et la flore, avec notamment plus de 200 espèces d’oiseaux. Un véritable petit coin de paradis !

Tecopa, pour un bain de boue

Située aux portes de la Death Valley, la petite ville califorienne de Tecopa (200 habitants) abrite de nombreuses sources chaudes. À environ 80 miles (soit 1h30 en voiture) à l’ouest de Las Vegas, les établissements Tecopa Hot Springs Resort et Delight’s Hot Springs Resort proposent plusieurs types d’hébergements allant de la chambre avec piscine privative au bungalow, en passant par l’emplacement pour camping-car. L’accès aux sources se fait par de petits sentiers et la température de l’eau se situe généralement entre 35º et 38ºC (95º et 100ºF). Dans certains bassins, il est même possible de s’offrir un bain de boue… Au passage, la visite de Tecopa ne serait pas complète sans passer par le China Ranch Date Farm, une petite exploitation familiale de dattes au milieu du désert de Mojave, dont la boutique propose de nombreux produits dérivés. Non loin de là, plusieurs sentiers, dont l’Old Spanish Trail, offrent de belles randonnées plus ou moins longues.

Au bout de l’effort, le réconfort

Les sources de Gold Strike Canyon dans le Nevada. © GoldStrikeCanyon

Du côté de Boulder City, à trente minutes à l’est de Las Vegas, les plus sportifs et aguerris pourront apprécier une magnifique randonnée d’un peu plus de 7 km (4,5 miles) aller-retour. Cette sortie mène vers les sources d’eau chaude de Gold Strike Canyon. Attention, car pour profiter de ces sources bienfaitrices, il faudra faire un peu d’escalade avec un passage comprenant huit cordes fixes permettant de descendre le long de blocs rocheux. Cette randonnée conduit à trois sources d’eau chaude, sachant que la deuxième et la troisième valent vraiment le coup. Au bout de l’effort, c’est une vue magnifique sur les canyons environnants qui s’offre aux randonneurs. Dernier conseil : le National Park Service recommande d’éviter ce sentier pendant les mois d’été (mai à septembre) en raison de la chaleur extrême.

Publié le 3 mars 2024. Mis à jour le 30 mai 2024.