Les rooftops ne manquent pas à Los Angeles. Mais, avec la température, ce sont leur piscine qui font la différence. French Morning a sélectionné six bassins avec vue, pour se rafraîchir avec style.
Upstairs à l’Ace Hotel
Pour profiter de la petite (mais jolie) piscine de l’Ace Hotel, il faut arriver de bonne heure. Les premiers arrivés sont les premiers servis et les places autour du bassin sont limitées. Les pieds dans l’eau, vous pourrez savourer un verre dans ce lieu plébiscité par les hipsters et dont l’architecture maya est inspirée de la Ennis house de Frank Lloyd Wright. Upstairs, 929 South Broadway, Downtown. Ouvert de 11 am à 2 am.
The Rooftop, au Standard
Les corps sculptés et bronzés ont élu domicile autour de la piscine du Standard avec les beaux jours. Lieu branché de Downtown, ce rooftop est pris d’assaut. Il faut donc s’y rendre tôt pour obtenir une place au soleil, et notamment dans les cabanons rouges moelleux. Pour pouvoir profiter de la piscine, il faudra déverser la somme de 35 dollars (une nouveauté 2016) en mets et boissons. Entre deux ploufs, vous pourrez faire une pause au Biergarten, le jardin d’inspiration allemande où les matches de ping-pong font rage. The Rooftop, 550 South Flower Street, Downtown. Ouvert tous les jours de midi à 10 pm.
West Hollywood Rooptop Pool, au London
C’est une institution pour les fans de rooftops, et le spot préféré de la jeunesse dorée de Los Angeles. Se définissant comme la “meilleure vue de Los Angeles”, avec un panorama à 360 degrés sur le quartier de West Hollywood, la piscine du London est un havre de paix qui combine élégance et raffinement. Pour pouvoir se languir dans cette oasis, il faut être sur les starting-blocks (premiers arrivés, premiers servis pour les chaises longues) ou réserver l’un des cabanons luxueux (300 dollars, plus 500 dollars de nourriture sans les taxes) à la journée. West Hollywood Rooptop Pool, 1020 N. San Vicente Blvd, West Hollywood. Ouvert de 11:00 am à 9:30 pm.
The Roof on Wilshire
Sans prétention, la piscine du roof du Wilshire est accessible à tous les clients du restaurant, qui propose des plats américains. Pour digérer, ils pourront s’allonger sur l’une des chaises longues, ou profiter des coins ombragés. Proposant une carte simple aux prix corrects, le Wilshire reste facile d’accès en semaine. Outre la gratuité, ce rooftop (au 8e étage) offre une vue panoramique sur la ville, loin du bruit. Une bulle d’air pour les amateurs de simplicité. The Roof, 6317 Wilshire Blvd. Ouvert de 9 am à 6pm.
Skybar, au Mondrian
Au coeur de West Hollywood, le Skybar est un lieu raffiné où il fait bon boire un cocktail les pieds dans l’eau. L’accès est gratuit, à condition de consommer sur place. L’esprit festif de cette oasis aux touches mexicaines en fait un endroit convoité les week-ends. A tester de toute urgence. Skybar, 8440 Sunset Blvd, West Hollywood. Accessible de 1pm à 2am.
Altitude Pool, SLS Beverly Hills
Les amateurs de design ont trouvé leur favoris : l’Altitude pool, à Beverly Hills. Conçu par le légendaire Philippe Starck, le lieu a des airs de salon d’extérieur avec son mobilier en teck. C’est un sanctuaire aux couleurs acidulées dans le vrombissement de Los Angeles. La décoration est des plus soignées, tout comme la cuisine concoctée par le chef José Andres. Et ce raffinement se ressent sur la note. Pour s’y prélasser en toute quiétude, les visiteurs devront réserver un cabanon (au minimum 300 dollars, plus 500 dollars de nourriture sans les taxes). Une piscine 100% VIP. Altitude pool, 465 S La Cienega Blvd, Beverly Hills. Ouvert de 9 am à 9 pm.
Un Français de Miami lance fllio, un réseau international d'artistes en ligne
Une plateforme pour mettre en relation les artistes de tous horizons (chanteurs, designers, mannequins, dessinateurs…) et de tous pays. Tel est l’objectif de Michaël Ortali, un Français de 28 ans expatrié à Miami qui vient de mettre sur pied fllio.
“Depuis 1998, je crée des communautés pour aider les gens dans leurs différentes missions. C’est ce qui me tient le plus à coeur”, explique ce passionné de tech. Originaire du Havre, ce petit génie du web a développé son premier site à 10 ans. Il étudie l’informatique et migre à Caen un an, avant d’être transféré à Paris où il y validera sa deuxième année de DUT, en alternance chez Skyrock. Il se tourne ensuite vers une école d’art, Les Gobelins. “Je voulais goûter à l’univers artistique. Cette école était la meilleure chose qui pouvait m’arriver”.
Avec son diplôme en poche, Michaël Ortali n’a qu’une idée en tête: explorer le monde. En 2008, une agence en Floride lui tend les bras pour un stage de courte durée. Il s’agira de sa première expérience aux États-Unis. La chance frappe vite à la porte du jeune homme. Il est recruté par Yahoo, YouTube – “on m’a donné la possibilité de re-designer YouTube deux années consécutives” – et enfin Pinterest à San Francisco. Après avoir vécu six mois à Rio, il s’installe deux ans à New York où il fera du consulting pour des start-ups et The Orchard, l’entreprise de distribution musicale. Il déménage à Miami le mois dernier.
Alors qu’il était encore étudiant, il imagine fllio. “Beaucoup d’artistes ont besoin d’un site web. J’ai découvert qu’ils recherchaient une présence en ligne, un espace où ils pouvaient mettre en ligne leur portfolio et exposer leurs créations, explique le jeune homme. C’est gratuit. Je dépense mon argent, les membres ne dépensent rien. L’idée, c’est vraiment d’aider les artistes et faciliter les interactions”.
La seule condition requise : posséder un portfolio. Appuyé par Les Gobelins, fllio compte à ce jour environ 700 utilisateurs. Un début prometteur. Et l’entrepreneur, toujours avide d’idées, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il est en train de mettre en place Creative List, un moteur de recherche pour créatifs.
Quesoff: concours du meilleur queso le 20 août à Austin
Pour tous les fans de fromage, ou bien si la fondue savoyarde vous manque en plein été, rendez-vous samedi 20 août à la 6e édition du Quesoff, concours de la meilleure recette de queso, à Mohawk.
Le queso, cette spécialité de fromage fondu emblématique de la cuisine Tex Mex, est servi dans presque tous les restaurants du Texas. Environ 30 participants de tous horizons (restaurants, bars, chefs en herbe, familles…) s’affronteront dans une ou plusieurs des quatre catégories du concours (meaty, spicy, veggie et wild card). Le jury remettra également la coupe du meilleur queso toutes compétitions confondues. Les portes ouvrent à 2pm et un paquet de chips vous sera remis contre $5 pour goûter les différentes préparations.
Red Chemistry fête ses dix ans à Miami Beach
Dix ans, ça se fête. C’est bien ce qu’a l’intention de faire Red Chemistry. L’association de promotion du cinéma, montée par la Française Isabelle Lambert, organise une soirée-anniversaire le 7 septembre au National Hotel.
Depuis sa création, Red Chemistry a développé plusieurs programmes éducatifs liés au cinéma européen dans les écoles défavorisées de Miami. Ateliers de critique cinématographique, de court-métrage, compétition films européens: les activités offertes par l’association sont nombreuses. La soirée du 7 septembre permettra de présenter ces programmes, en compagnie de l’équipe et de ses soutiens. Une donation de 20 dollars est suggérée à l’entrée ou en ligne.
Les Français s'affichent au nouveau centre commercial du World Trade Center
C’est la foule des grands jours à l’Oculus, la sublime structure signée Santiago Calatrava qui plonge dans les profondeurs du World Trade Center.
Au milieu de la joyeuse cacophonie de badauds, journalistes et policiers en gilets pare-balles, le petite équipe d’Epicerie Boulud s’affaire pour monter son stand de macarons. Une arme de choix pour attirer les curieux qui participent, ce mardi 16 août, à l’ouverture du Westfield World Trade Center, le très attendu centre commercial de l’Oculus. “Des centaines de milliers de personnes sont attendues ici tous les jours. C’est une très bonne vitrine pour nos produits” , se réjouit la souriante Maisie Wilhelm, ambassadrice du groupe de restauration Dinex, fondé par le chef Daniel Boulud.
Epicerie Boulud n’est pas le seul nom français visible dans ce nouveau centre commercial, un symbole de plus de la renaissance de Downtown Manhattan depuis le 11-Septembre. Parmi la centaine de marques présentes sur les trois niveaux de Westfield, on trouve notamment Dior, Caudalie, l’Occitane ou encore Lacoste. Certains magasins n’ouvriront qu’en septembre voire octobre. C’est le cas d’Epicerie Boulud, dont l’ouverture est prévue pour septembre. Cela sera son troisième site.
La marque de thé française Kusmi Tea doit aussi y inaugurer son troisième magasin new-yorkais (et magasin-phare) courant septembre. “Il était temps qu’il y ait un lieu de retail haut-de-gamme dans le sud de Manhattan. La zone était devenue un hub résidentiel et business, mais il manquait le hub retail, estime Raphaël Camp, responsable de Kusmi Tea US. Du fait de sa localisation au World Trade Center, je pense qu’il va supplanter le Time Warner Center pour devenir le centre commercial iconique de New York” .
Les chiffres donnent le tournis: 15 millions de touristes sont attendus d’ici 2017, selon Westfield. Il faut y ajouter les 60.000 résidents de Dowtown et les 300.000 utilisateurs des différentes lignes du subway et du PATH qui s’y croisent sous terre. Nos Français ne seront pas les seuls à en profiter. Plusieurs grandes marques américaines et internationales font également partie de ce nouveau site, comme Eataly, Apple, Swatch, Banana Republic ou encore H&M. “La clientèle sera à la fois locale, touristique et business” , résume Raphaël Camp. Que le shopping commence.
Quand "waste", "war" et "wait" étaient des mots normands
WASTE intègre l’anglais à la fois comme verbe et comme nom en 1200, importé par les Normands du verbe normand WASTER, équivalent du français GASTER (qui apparaît en français vers 1100, devenu ensuite GÂTER, du latin VASTARE). A l’origine, à la fois en français et en anglais, le verbe signifiait “dévaster, piller, ravager, ruiner” .
Ce mot illustre la longue liste de termes français commençant par G ou GU qui étaient en fait écrits et prononcés W par les Normands et qui ont intégré la langue anglaise sous cette forme. Ainsi, le prénom d’origine allemande Wilhem a-t-il donné Guillaume à Paris et Willaume en Normandie, et est devenu William en anglais.
Dans la même veine, on pourra citer REWARD (du normand REWARD, REGARD en français de Paris), WAGE (du normand WAGE, GAGE en français de Paris), WAIT (du normand WAITIER, GAITIER en français de Paris, devenu GUETTER), WAR (du normand WERRE, équivalent de GUERRE en français de Paris), WARDEN (du normand WARDEIN, GARDIEN en français de Paris), WARRANT (du normand WARANT, GARANT en français de Paris), WARRANTY (du normand WARANTIE, GARANTIE en français de Paris), etc… La plupart du temps, il s’agit en fait de mots franciques (c’est-à-dire importés en Gaule par les Francs) pour lesquels les Normands sont restés fidèles au W germanique alors que les Parisiens ont transformé le W en G ou GU.
On soulignera que les Anglais ont ensuite intégré la version parisienne de certains de ces mots normands puisque co-existent en anglais par exemple REWARD et REGARD, mais avec des sens différents (REWARD signifiant “récompense” alors que REGARD signifie “considération”). De même, après avoir incorporé WARDEN en 1200, les Anglais ont incorporé GUARDIAN en 1320 (du français GARDIEN) puis GUARD en 1420 (du français GARDE). Enfin, WARRANTY et GUARANTEE forment un curieux “legal doublet” bien connu des juristes anglo-saxons.
A partir de la seconde moitié du XIème siècle, le normand fut donc la langue parlée par l’élite aristocrate et intellectuelle de l’Angleterre nouvellement installée. Au fil du temps et des interactions entre les différentes classes sociales anglaises, certains mots normands vont peu à peu intégrer le “Old English” . L’emploi de ces mots normands à la cour d’Angleterre fut un sujet de raillerie à la cour de France où l’on considérait que les aristocrates anglais parlaient un français dénaturé. Avec l’arrivée des Plantagenêts à la cour d’Angleterre à partir de 1154 (dynastie issue de la lignée des premiers comtes d’Anjou), le normand sera alors remplacé par du français plus classique. Le français restera la langue officielle du royaume d’Angleterre jusqu’au début du XVème siècle.
En tout cas, la présence de ces mots normands en anglais moderne depuis 800 ans environ en lieu et place du “bel françois” d’Ile-de-France et leur usage quotidien dans l’univers anglo-saxon (c’est-à-dire sur la planète entière) constituent un hommage direct au formidable esprit aventurier des Normands.
La ville du futur de Tony Garnier devient réalité à Miami Beach
A quoi ressemblait la ville de futur au début du XXeme siècle ? Réponse au Wolfsonian-FIU de Miami Beach. L’institution accueille jusqu’au 29 janvier 2017 une exposition intitulée “Visionary Metropolis: Tony Garnier’s Une Cité Industrielle” , en référence au projet de l’architecte légendaire Tony Garnier.
Sa ville rêvée, “la cité industrielle”, est un projet architectural qui allait à l’encontre des conceptions urbaines de l’époque. Il se basait sur quatre grands principes : fonctionnalisme, espace, verdure et ensoleillement. Construite suivant le principe du “zoning”, cette répartition en zones réservées à certaines activités, la cité idéale de Tony Garnier aurait compris 35.000 habitants. Si elle n’a finalement jamais vu le jour, elle constitue une référence majeure dans l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme au XXème siècle.
Tony Garnier a principalement travaillé à Lyon où il a réalisé plusieurs projets d’envergure comme l’hôpital Edouard Herriot ou la Halle Tony Garnier, deuxième plus grande salle de concert de France derrière Bercy.
Les mystérieuses photos de Baghir à LA pour la première fois
Qu’on les regarde de près ou de loin, les photographies de Nicolas Baghir offrent une multitude d’interprétations. Vous pourrez découvrir la vôtre à la Artist’s Corner Gallery du samedi 20 août au samedi 3 septembre. Pour sa première exposition en solo aux Etats-Unis, le talentueux photographe a choisi Los Angeles, via Photo12 Galerie.
Nicolas Baghir Maslowski tient son nom d’artiste de son grand-père, mort durant la révolution bolchevique. Sa passion pour la photographie est également une histoire familiale, puisque c’est son père qui lui offrit son premier appareil à l’âge de 8 ans. Après avoir percé dans la musique en créant un label en Jamaïque, le Français a décidé de revenir à ses premiers amours, en 2013.
Portraits, paysages et abstractions composent les images de sa série “Perturbations numériques”, dont les titres sont anonymes. Il aura fallu quatre années de recherche et plus de 15.000 tirages, pour que Nicolas Baghir aboutisse à sa “vision”.
Très contemporaines et jouant sur les flous, ses photographies sont inspirées du mouvement pictorialiste. Pour arriver à un tel résultat, le photographe travaille à l’argentique, avec des films de 35mm, et fait réaliser ses tirages à l’agrandisseur.
En hommage aux peintures en noir et blanc, l’oeuvre de Baghir offre des paysages à la beauté sauvage, aux ambiances étranges et mystérieuses.
Faites-vous des amis américains pour la vie le 12 septembre à Speak Easy
Si vous vous plaignez de ne pas avoir d’amis américains, c’est que vous n’avez pas encore fait un tour à Speak Easy, les rencontres de speed-speaking franco-américain organisées par French Morning.
La prochaine session aura lieu le 12 septembre chez nos amis de Madison Bistro. Les tickets sont en vente.
Petit rappel du concept: nous formons des tandems d’anglophones et de francophones pour parler sept minutes en français, puis sept minutes en anglais. Les participants changent cinq fois de partenaire. Un verre de vin et des hors d’oeuvres sont servis.
Ces photos-vidéos amateurs qui ont fait l'Histoire au Bronx Documentary Center
Jusqu’au dimanche 28 août, le Bronx Documentary Center (BDC) consacre une exposition aux photos et vidéos qui ont marqué la société des années 1900 à nos jours. Leur point commun: elles ont toutes été réalisées par des amateurs.
“New Documents” montre comment des images prises par de simples individus ont révélé au monde les injustices, façonnant ainsi le dialogue politique et social. Les éléments exposés ont été réalisés dans 14 pays, des émeutes du Lower East Side à la capture de Mouammar Kadhafi en passant par la mort de Philando Castile, un Afro-américain abattu lors d’un contrôle de police à Minneapolis le 6 juillet.
L’exposition New Documents est ouverte gratuitement au public les jeudis et vendredis de 3pm à 7pm et les samedis et dimanches de 1pm à 5pm. Le Bronx Documentary Center a été fondé par Michael Kamber, ancien photo-journaliste pour le New York Times, et par l’ancienne directrice du département culturel de Magnum Photos New York, Danielle Jackson.