Mettez-vous à la barre, ou plutôt au bar. Voici quelques bars-bateaux qui vous permettront d’apprécier votre mousse (aillon) au fil de l’eau.
Grand Banks
Mark Firth (“Marlow & Sons”, “Diner”) a transformé cette goélette historique datant de 1942 en un bar-restaurant de fruits de mer flottant. Les clients peuvent prendre place autour de deux grands comptoirs en laiton – l’un situé à l’avant du bateau, l’autre à l’arrière au milieu du restaurant. Pas besoin de réserver pour venir prendre un verre mais armez-vous de patience, l’attente à l’entrée peut être longue. Surtout en début de soirée lorsque la foule se masse pour admirer le coucher de soleil sur l’Hudson River. Prévoyez donc un plan B, au cas où. Les cocktails sont élaborés méticuleusement par de véritables pros du shaker. Leurs saveurs sortent de l’ordinaire. French Morning a testé le « Fracas » – mélange de Tequila blanche, Mezcal, ananas frais, citron, angosturas amères, noix de muscade – un cocktail détonant et bien relevé ! Petit “moins”: ils avoisinent les 16$, idem pour les verres de vin, loin d’être généreusement servis. Côté restaurant, il a tellement de succès qu’il faut parfois réserver plusieurs semaines à l’avance pour avoir une table. Vous vous damnerez devant leurs huîtres – parmi les meilleures de New York – ou leur ceviche, le lobster roll ou les mollusques servis dans leur confiture d’échalote. Les amateurs de poisson trouveront de quoi ravir leurs papilles. Ici, on se sent vraiment sur un bateau. Ça tangue ! Gare si vous avez le mal de mer. Pier 25, Hudson River Park Manhattan. Site ici
The Brooklyn Barge
En venant ici, on vous prévient, vous ne voudrez plus repartir. Parole de French Morning. Gérée par trois associés passionnés par la mer, cette barge amarrée en permanence n’ouvre qu’en période estivale. Située dans le quartier de Greenpoint (Brooklyn), l’endroit comprend un bar et un restaurant, où l’on peut commander de petits plats à partager : guacamole, maïs grillé, côtelettes de porc grillé, salade de kale, burgers… On a goûté les « Brooklyn Barge Tacos », tortillas de maïs au poulet. Ils sont bons mais épicés. Le hot dog est bien préparé et le cornet de frites est croustillant. Passez votre chemin si vous êtes en « date », il ne faut pas avoir peur de vous salir les mains! Côté boissons, le choix est assez restreint, il faut aimer la bière. Le service est sympathique, l’ambiance jeune et décontractée, la playlist musicale bien choisie et les tables pour s’assoir sont nombreuses. Que les fumeurs se réjouissent, un coin en extérieur leur est même réservé. L’endroit offre une vue magique sur la skyline, surtout de nuit. Le bon moment pour venir reste néanmoins le début de soirée, où vous pourrez assister à un coucher de soleil à couper le souffle. Attention, l’ouverture du bateau dépend fortement de la météo. Pensez à aller vérifier la page Facebook avant de venir. 3 Milton Street, Greenpoint. Site ici
Le Crow’s Nest du Water Club Restaurant
Ce bar-terrasse se trouve sur le pont supérieur du yacht amarré en permanence sur l’East River, vers la 30ème rue. Plus piano-bar que fête en plein air, on vient ici pour pour siroter des cocktails raffinés dans une atmosphère détendue et profiter de la carte de fruits de mer en admirant la vue sublime sur Manhattan, Brooklyn, Queens et la rivière. Quand il pleut, et s’il vous reste quelques dollars en poche, le restaurant à thème nautique du bas “The Water Club” permet de rester à sec. Avec ses larges baies vitrées, il offre un panorama somptueux sur l’East River peu importe la table autour de laquelle vous aurez choisi de vous installer. 500 E 30th St, Manhattan, site ici.
Frying Pan
C’est le grand classique des bars-bateaux. Le Frying Pan est parfait pour les jours d’été, à condition de prendre son mal en patience. Il n’est pas rare de devoir faire la queue pour entrer. Le Frying Pan, c’est un bateau-phare de 1929 classé monument historique et une barge avec de nombreuses sièges et des tables, avec un niveau supérieur pour une vue dégagée sur l’Hudson. Mieux vaut avoir le coeur bien accroché car ça tangue bien de là-haut. Le menu comprend des choses à grignoter et beaucoup de bières. Ouvert du 1er avril au 1er novembre. Pier 66 à W26th St et l’Hudson River. Site
North River Lobster Company
Ce “boat-staurant” a rouvert ses portes pour l’été et ce n’est pas pour déplaire aux amateurs de lobster rolls et autres produits de la mer. Il offre sept croisières quotidiennes d’un peu moins d’une heure pour admirer la skyline. DJ le dimanche. Pier 8, West 41th St et Hudson River. Site
Zika à Miami: le consulat de France appelle à la précaution
Les autorités consulaires recommandent aux résidents et aux voyageurs de “respecter les mesures habituelles de prévention des piqures de moustiques (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements) nuit et jour” .
Rappelant que la décision d’annuler un déplacement “appartient au seul voyageur” , le consulat conseille toutefois aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse, et qui comptent se rendre dans une zone à risque, “d’envisager un report de leur voyage ou de consulter préalablement un médecin pour être informées des complications pouvant survenir lors d’une infection par le virus Zika” .
“Si elles ne peuvent ou ne veulent différer leur voyage, elles doivent renforcer les mesures de protection antivectorielles et les bonnes pratiques relatives à l’utilisation des produits insecticides et répulsifs” , poursuit le consulat.
Lundi, dix nouveaux cas de contamination par des moustiques locaux ont été confirmés par l’Etat de Floride, portant à quatorze le nombre de cas détectés. La CDC (Center for Disease Control and Prevention) demande aux femmes qui ont visité Wynwood et les quartiers voisins (voir carte ci-dessous) depuis le 15 juin de suspendre leur projet de grossesse d’au moins huit semaines.

Le Dîner en Blanc Dallas aura lieu le 30 septembre
Le Dîner en Blanc Dallas met le couvert pour sa deuxième édition. La date ? Vendredi 30 septembre. Comme le veut le concept, le lieu est tenu secret.
L’an dernier, 8.000 personnes espéraient assister à ce fameux dîner éphémère lancé à Paris. Problème: il n’y avait que 1.600 places disponibles, et sur invitation uniquement. Cette année, les organisateurs ont prévu un lieu d’une capacité de 2,200 participants. Il sera dévoilé au dernier moment aux inscrits.
Quelques règles à savoir avant de vous y inscrire. Pour ce pique-nique chic, il vous sera conseillé d’apporter vos propres vivres, tables, chaises et votre plus belle vaisselle. Pour ceux qui ne veulent pas s’encombrer, un traiteur proposera un repas pour deux personnes avec entrée, plat et dessert pour $45. Seules les personnes vêtues de blanc de la tête aux pieds pourront participer.
Gagnez des places pour voir Gad Elmaleh à Oakland
Gad Elmaleh posera bientôt ses valises à Oakland. Le 10 septembre, l’humoriste préféré des Français sera au Fox Theater pour présenter son spectacle en anglais “Oh My Gad” , qui l’emmènera en tournée aux quatre coins du pays.
French Morning offre à ses lecteurs trois paires de tickets à gagner par tirage au sort. Pour participer, il suffit de rentrer votre nom, prénom et e-mail. Les veinards recevront une notification par e-mail.
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5 activités gratuites à faire en août à New York
New York peut vous coûter un bras, mais c’est aussi une ville de bons plans. En voici cinq pour le mois d’août.
Un tour en kayak sur l’Hudson River
L’occasion d’impressionner votre “date” . L’association The Downtown Boathouse organise tous les jours sauf le lundi des sessions gratuites de kayaking. Pas la peine d’être un professionnel, mais il faut quand même avoir des muscles. Une fois votre gilet de sauvetage enfilé, embarquez avec votre partenaire pour une virée de 20 minutes sur l’eau. Tous les week-ends de 9am à 5pm jusqu’au 10 octobre. Mardi, mercredi, jeudi de 5pm à 7:30pm jusqu’au 10 octobre. Les départs se font à Pier 26 North Moore St et West Side Highway.
Prendre des cours de yoga à Bryant Park
Bryant Park organise chaque été depuis 13 ans des cours de yoga gratuits jusqu’au 22 septembre. Les cours du mardi ont lieu le matin à 10am sur la pelouse, tandis que ceux du jeudi sont organisés à 6pm sur la terrasse du parc. Chaque cours est dirigé par un professionnel. Premiers arrivés, premiers servis. Le parc vous conseille de réserver votre place à l’avance. Quelques autres parcs de New York proposent également des cours de yoga gratuits, comme l’Hudson River Park ou Prospect Park. La liste complète est disponible ici. Bryant Park, 42nd St et 6th Ave
Assister à une pièce de Shakespeare à Central Park
Mis en scène par l’Américain Daniel Sullivan, la pièce de Shakespeare “Troilus and Cressida” s’inspire d’un des épisodes de la guerre de Troie, dans lequel le prince troyen Troilus tombe amoureux de la Grecque Cressida. La pièce est jouée au The Delacorte Theater (81th St et Central Park West) de Central Park tous les soirs du mardi au dimanche jusqu’au 14 août, dans le cadre du festival Shakespeare in the Park. Chaque représentation débute à 8pm et dure 3 heures. Les tickets sont distribués sur place à midi le jour de la représentation. Vous pouvez aussi en trouver à Astor Place.
Assister à une séance de cinéma en plein air
L’été à New York rime avec festivals de films en plein air. Entre une toile à Bryant Park, sur un toit ou sur le plancher des vaches ou avec vue sur Manhattan, vous avez le choix. Voir notre liste des cinq festivals de films en plein air à faire cet été.
First Saturdays au Brooklyn Museum
C’est le rendez-vous des amateurs d’art et des pinces. Chaque premier samedi du mois, le Brooklyn Museum vous ouvre ses portes gratuitement de 5 à 11pm: c’est le “First Saturdays” . Il fait bien plus que cela: projections, activités ludiques, danse, happy hour (de 4pm à 6pm) sont aussi au programme. Prochain rendez-vous: le samedi 6 août. Brooklyn Museum, 200 Eastern Parkway. Infos
Américains vs Français : qui sont les plus écolos ?
Les Américains ont la mauvaise réputation d’être de vilains pollueurs. Aux Etats-Unis, qui figurent sur la liste des plus gros émetteurs de dioxyde de carbone (CO2) au monde, les lois environnementales ne sont d’ailleurs pas populaires.
En 2014, Barack Obama avait affiché son intention de réduire l’empreinte carbone du pays, et ainsi déclenché la colère d’une partie de la population plus soucieuse de l’impact de telles mesures sur l’économie américaine que de l’environnement. Verts de rage, ces frondeurs s’étaient alors mis en scène sur Internet au volant de voitures aux moteurs trafiqués qu’ils faisaient démarrer dans un nuage noir de fumée. Une pratique contestataire appelée « rollin’ coal » ou « pollution porn ».
Mais au-delà de cette anecdote, les Américains sont-ils vraiment moins écolos que les Français ? French morning passe au crible leurs habitudes et les nôtres.
Sacs plastique: Allez, un point pour la France
Alors qu’en France, les sacs plastique à usage unique ont officiellement été bannis des supermarchés, boulangeries, pharmacies ou encore épiceries depuis le 1er juillet, les Etats-Unis, eux, continuent à y avoir largement recours, du moins sur la majeure partie du territoire. Car ce genre de décisions est pris au niveau fédéré. De quoi créer de grandes différences d’un Etat à l’autre.
Dans la ville de New York, le sac plastique, ce produit fabriqué à partir de pétrole qui peut rester plusieurs centaines d’années dans la nature avant de se décomposer, est omniprésent dans les supermarchés. Il n’est pas rare de voir votre jus d’orange mis non pas dans un mais deux sacs plastique. Après des années de débats, la Grosse Pomme, ville américaine la plus peuplée, va finalement interdire leur distribution gratuite à partir du 1er octobre 2016, date à laquelle le sac plastique coûtera 5 cents.
A Washington DC ou dans l’Etat de Californie (très en pointe sur les questions environnementales), cette mesure, censée être dissuasive, a déjà été mise en place. En tout, plus de 150 municipalités américaines ont déjà opté pour le sac payant.
Bouteilles d’eau en plastique: Point pour les Etats-Unis
Toujours du plastique mais en bouteille cette fois. En 2013, la ville de Concord, dans le Massachusetts, est devenue la première ville des Etats-Unis à interdire la vente de bouteilles en plastique de moins d’un litre, pour des raisons environnementales, sous peine d’une amende de 50 dollars. Deux ans plus tard, San Francisco a proscrit à son tour la vente de cet objet dans les lieux publics.
En France, il n’existe rien de la sorte.
Tri des déchets: Léger avantage pour la France
Poubelle jaune, poubelle verte, compostage… Qui dit tri des ordures bien fait, dit taux de recyclage élevé.
Aux Etats-Unis, où un quart des habitants manquent d’accès à des containers destinés au tri des déchets, les citoyens ont recyclé 34,3 % de leurs déchets en 2013, selon l’Agence de protection environnementale américaine. Un chiffre qui ne comprend pas les déchets des entreprises.
En comparaison, en 2014, les Français – qui, pour la moitié, ne trient pas leurs poubelles de manière systématique – ont recyclé 39,2 % de leurs déchets municipaux (donc, là encore, hors industries), selon Eurostat.
Voitures électriques: En voiture (électrique) Simone, et nouveau point pour la France
En France, depuis le printemps 2015, le propriétaire d’une vieille voiture diesel peut bénéficier d’un « superbonus » de 10.000 euros du gouvernement s’il se décide à troquer son véhicule contre une automobile électrique. De quoi séduire les Français : cette même année, les ventes ont été stimulées et elles ont frôlé les 1 % du marché automobile. Soit une augmentation de 64 % par rapport à 2014.
Aux Etats-Unis, bien que des aides gouvernementales et des crédits d’impôts soient également mis en place pour l’achat de voitures électriques, les ventes de ces automobiles non polluantes ne décollent pas. En 2015, elles n’ont représenté que 0,66 % de part du marché, soit une baisse de 8 % par rapport à 2014.
Panneaux solaires: Egalité, encore
Transformer les rayons du soleil en énergie, l’idée a mis du temps à germer dans les consciences françaises et américaines. Mais grâce, là encore, à des subventions des Etats, les panneaux photovoltaïques s’installent de plus en plus sur les toits des maisons. Quelque 400.000 maisons américaines étaient équipées de panneaux solaires en 2013 et ce chiffre pourrait friser les 3,8 millions d’ici à 2020 selon des experts (sur près de 125 millions de logements sur l’ensemble du territoire).
En France, 350.000 maisons (sur environ 34 millions de logements) sont déjà équipées de panneaux solaires, un chiffre là aussi en hausse.
Pourquoi le sucre n'a-t-il pas de pourcentage sur les étiquettes alimentaires US ?
Prenez n’importe quel produit alimentaire aux Etats-Unis et vous ferez le même constat. Alors que les étiquettes nutritionnelles comportent une valeur en gramme (ou en milligramme) et un pourcentage pour chaque nutriment, ce n’est pas le cas pour le sucre. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
Tout d’abord, que représente ce mystérieux pourcentage ? Non, il ne s’agit pas de la part de sucre (ou de sodium, ou de gras) présente dans le produit en question. C’est, en réalité, la part de la quantité recommandée quotidiennement pour l’élément concerné que vous ingérez lorsque vous consommez une portion (“serving”) du produit. Prenons par exemple une canette de Coca: l’étiquetage parle de 2% de sodium par portion, en l’occurence une canette. Si vous la buvez en entier, vous aurez consommé 2% de la quantité de sodium recommandée par jour. Si vous en prenez une deuxième, vous en aurez consommé 4%. Cet indicateur, appelé “Percent Daily Value” , est basé sur un régime quotidien de 2.000 calories.
L’étiquette a été créée par une loi (Nutrition Labeling and Education Act) de 1990 sur fond d’inquiétude croissante autour de l’obésité aux Etats-Unis. “À l’époque, nous étions au milieu de la mode du low fat. Peu d’attention était portée au sucre, notamment à l’impact des ‘sucres ajoutés’ qui sont intégrés pour rendre les aliments plus sucrés. Quand la population a commencé à consommer des calories sous forme de sucre ajouté, la situation a changé” , rappelle Rachel Johnson, professeure de pédiatrie à l’université du Vermont.
Robert Lustig, professeur de médecine à l’université de Californie à San Francisco, avance une autre raison: le rôle des lobbies du sucre et des producteurs de sodas. “Ils ont dit qu’il n’y avait pas de montant minimum, car le sucre n’est pas nécessaire pour vivre, et qu’il n’y avait pas de montant maximum. Sauf qu’il y en a un! Les données les plus récentes suggèrent que 25-37,5 grammes par jour est la limite maximale” .
“Big sugar”, le surnom donné au lobby du sucre, a continué à peser sur les pouvoirs publics. En 2003, il a pressé – avec le soutien de parlementaires démocrates et républicains – l’administration Bush pour faire dérailler un plan de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) visant à réduire la consommation de sucre par habitant à moins de 10% du montant de calories ingérées par jour.
Depuis sa création, les “Nutrition Facts” ont peu changé, sauf pour inclure en 2006 la mention des “trans-fat” , qui eux non plus n’ont pas de pourcentage rattaché. Officiellement, si le pourcentage du sucre n’est pas mentionné, c’est parce qu’ “aucune recommandation n’a été faite pour le total quotidien à consommer” , selon la FDA. Mais cela changera bientôt. L’agence a révélé récemment une nouvelle étiquette (à droite, ci-dessous) qui doit entrer en vigueur en juillet 2018.
Celle-ci comportera une sous-catégorie “added sugars”, avec la valeur en gramme par portion et le pourcentage de la quantité recommandée. En 2015, cette dernière a été fixée par les autorités sanitaires fédérales à 50 grammes par jour pour les individus âgés de 4 ans et plus. Ce qui signifie que les aliments qui contiennent par exemple 100 grammes de sucre ajouté devront afficher 200%. Les supporters de cette décision, dont certains grands groupes alimentaires comme Nestlé ou Mars, espèrent que cela changera le comportement des consommateurs. Il est grand temps. Près de 70% des Américains sont considérés en sur-poids ou obèses.
Vous aimez Escape the Room, vous allez adorer Escape Hotel à LA
Les “Escape the room” colonisent les villes, et notamment Los Angeles. Un “Escape Hotel” a ouvert le mardi 19 juillet dans le quartier touristique d’Hollywood. C’est inédit.
L’ancien restaurant japonais Geisha House a été transformé en théâtre de jeux d’évasion, alliant suspense et terreur. Le lieu a été entièrement repensé et plonge le visiteur au coeur d’une histoire d’horreur. Que ce soit le hall faiblement éclairé, les meubles sinistres ou les costumes de croque-morts des employés, tout est fait pour vous mettre dans l’ambiance.
L’hôtel dispose de dix jeux distincts (niveaux différents), ce qui en fait le plus grand espace de ce type aux Etats-Unis. Cinq “pièces” sont actuellement en activité: “Mafia” , “Witchcraft” , “Zombie” , “Daycare” et “Agent” . Chacune est inspirée de films ou de moments historiques, comme la Première guerre mondiale. Dans “Zombie” , on demande aux participants de chercher un antidote pour éviter de se transformer en mangeur de sang et dans “Daycare” , de résoudre une enquête sur la disparition de petites filles avant qu’une malédiction ne s’abatte sur vous.
Au cours des parties, les joueurs doivent accumuler des indices, disséminés dans la pièce pour résoudre l’énigme qui leur permettra de résoudre l’énigme et de sortir de la salle. Après toutes ces émotions, vous pourrez poursuivre l’aventure du côté du snack bar.
"Ascenseur pour l'échafaud" en version restaurée à Los Angeles
Avec “Ascenseur pour l’échafaud” (“Elevator to the Gallows”), Louis Malle a su transformer un coup d’essai en coup de maître. La version restaurée de ce film classique aux accents hitchcockiens sera diffusée au Landmark Nuart Theatre à Los Angeles, à partir du vendredi 12 août.
Sur une partition jazz culte de Miles Davis, ce premier long métrage de Louis Malle est l’une des oeuvres emblématiques de la Nouvelle Vague, rythmée par un suspense habile. Sorti en 1958, “Ascenseur pour l’échafaud” est adapté d’un roman de Noël Calef et mis en dialogue par Roger Nimier.
Au centre du scénario: le complot mené par Florence (Jeanne Moreau) et Julien, un ex-parachutiste (Maurice Ronet). Ce dernier se retrouve bloqué dans l’ascenseur de son entreprise après avoir commis le meurtre de son patron, qui n’est autre que l’époux de Florence. Deux policiers, dont Lino Ventura, font monter la pression.
https://www.youtube.com/watch?v=4NemGuVnWHI
Watergate, un luxueux hôtel au parfum de scandale à Washington DC
Préparez-vous à faire un bond dans le temps en poussant la porte de l’hôtel du Watergate : direction les années 60 mais dans une version très luxueuse.
L’établissement avait fermé ses portes il y a presque dix ans. Cent vingt-cinq millions de dollars ont été investis dans ce projet mené par Jacques Cohen, un entrepreneur né en France, et sa société Euro Capital Properties. Six ans plus tard, le Watergate est en passe de retrouver son statut d’antan au cœur de Washington, celui d’un terrain de jeu pour les puissants de ce monde.
Grands fauteuils orangés et design aux formes arrondies dès la réception: le lieu pourrait aujourd’hui servir de décor au tournage d’un James Bond, années Sean Connery ou Roger Moore. Dans le « Next whisky bar », clin d’oeil à la chanson des Doors, on trouve un impressionnant mur de bouteilles éclairées de l’intérieur et des alcôves qui laissent imaginer quelques rendez-vous organisés en toute discrétion.
Une escale au bord du Potomac
Comme dans un autre film de James Bond, années Daniel Craig celui-ci, c’est sur un écran tactile qu’il faut appeler l’ascenseur. Au fil des étages, un peu plus de 300 chambres, dont six suites diplomatiques et deux présidentielles. La moitié d’entre elles ont un balcon qui s’ouvre directement sur le fleuve Potomac. Toutes s’inspirent des cabines des yachts les plus luxueux avec des panneaux de bois aux contours arrondis. Et des verres en cristal.
Dans les années 60, le Watergate abritait une boutique Yves Saint Laurent. Rakel Cohen a, elle, choisi de faire appel à Janie Bryant pour dessiner les uniformes de tous les employés, du barman aux portiers. Janie Bryant? La costumière de la série Mad Men !
Un scandale ? On préfère s’en amuser
Evidemment, quand on prononce le mot « Watergate », on pense au scandale du même nom. Dans la nuit du 17 juin 1972, d’étranges cambrioleurs qui ont réservé les chambres 214 et 314 sont arrêtés dans l’immeuble, dont une partie abrite alors le siège du Parti démocrate. Ils ressemblent à des plombiers, ils sont en fait en train d’installer des micros. L’enquête révélera petit à petit leurs liens avec l’administration Nixon. Deux ans plus tard, le président américain n’a pas d’autre choix que de démissionner.
Un parfum de souffre flotte donc dans l’air mais les nouveaux propriétaires de l’hôtel ont choisi de ne pas le cacher. Mieux, ils s’en amusent ! Sur la clef qui vous servira à ouvrir votre chambre, ce message : « pas besoin de forcer la porte »…
« Cet hôtel a survécu au scandale politique, il était juste tombé entre les mauvaises mains. Nous voulons lui redonner sa gloire originelle, celle de l’adresse la plus select de Washington », résume Rakel Cohen, vice-présidente de Euro Capital Properties, en charge notamment du design. Mais la tâche n’a pas été facile pour les promoteurs, loin de là. « Ce bâtiment est un monument historique, qui plus est entouré de logements et de commerces dont les propriétaires sont très soucieux de préserver le futur du Watergate. Sa rénovation a donc été un vrai défi. Chaque angle du bâtiment est unique et l’ameublement a donc dû être conçu sur-mesure par des artisans », raconte Rakel Cohen, qui confie qu’une de ses sources d’inspiration a été le George V à Paris.
Le rooftop, baptisé « Top of the gate », n’ouvrira ses portes que cet été mais il promet déjà une terrasse avec une vue imprenable à 360 degrés : le fleuve Potomac d’un côté, le Washington Monument de l’autre et une perspective jusqu’au Capitol. Si les réalisateurs de la série House of Cards lisent ces lignes, ce serait l’endroit idéal pour tourner la prochaine saison…
Jazz Age Lawn Party: revivez les années 20 sur Governors Island
Si vous avez toujours rêvé de vivre comme Gatsby le Magnifique, vous ne pouvez pas rater la « Jazz Age Lawn Party » les 13 et 14 août. Cet évènement festif, qui compte parmi les incontournables de l’été new-yorkais depuis onze ans, vous plonge dans les années 20.
Sortez du placard bretelles, chapeaux ronds et colliers de perles. Ici, tout le monde semble directement sorti d’un film des années folles. Pendant deux jours, entre 11am et 5pm, venez danser le Charleston sur la grande piste de danse, siroter des cocktails retro et laissez-vous porter par le Dreamland Orchestra, dirigé de main de maître par le chef d’orchestre et fondateur de l’évènement, Michael Arenella. D’autres artistes seront de la partie.
Vous pourrez participer à différentes activités: exposition de véhicules des années 20, concours de Charleston et cours de danse sont au programme.
"Ascenseur pour l'échafaud" en version restaurée à New York
Avec “Ascenseur pour l’échafaud” (“Elevator to the Gallows”), Louis Malle a su transformer un coup d’essai en coup de maître. La version restaurée de ce film classique aux accents hitchcockiens sera diffusée au Film Forum à New York, du 3 au 11 août.
Sur une partition jazz culte de Miles Davis, ce premier long métrage de Louis Malle est l’une des oeuvres emblématiques de la Nouvelle Vague, rythmée par un suspense habile. Sorti en 1958, “Ascenseur pour l’échafaud” est adapté d’un roman de Noël Calef et mis en dialogue par Roger Nimier.
Au centre du scénario: le complot mené par Florence (Jeanne Moreau) et Julien, un ex-parachutiste (Maurice Ronet). Ce dernier se retrouve bloqué dans l’ascenseur de son entreprise après avoir commis le meurtre de son patron, qui n’est autre que l’époux de Florence. Deux policiers, dont Lino Ventura, font monter la pression.