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"Ascenseur pour l'échafaud" en version restaurée à Los Angeles

Avec “Ascenseur pour l’échafaud” (“Elevator to the Gallows”), Louis Malle a su transformer un coup d’essai en coup de maître. La version restaurée de ce film classique aux accents hitchcockiens sera diffusée au Landmark Nuart Theatre à Los Angeles, à partir du vendredi 12 août.
Sur une partition jazz culte de Miles Davis, ce premier long métrage de Louis Malle est l’une des oeuvres emblématiques de la Nouvelle Vague, rythmée par un suspense habile. Sorti en 1958, “Ascenseur pour l’échafaud” est adapté d’un roman de Noël Calef et mis en dialogue par Roger Nimier.
Au centre du scénario: le complot mené par Florence (Jeanne Moreau) et Julien, un ex-parachutiste (Maurice Ronet). Ce dernier se retrouve bloqué dans l’ascenseur de son entreprise après avoir commis le meurtre de son patron, qui n’est autre que l’époux de Florence. Deux policiers, dont Lino Ventura, font monter la pression.
https://www.youtube.com/watch?v=4NemGuVnWHI

Watergate, un luxueux hôtel au parfum de scandale à Washington DC

Préparez-vous à faire un bond dans le temps en poussant la porte de l’hôtel du Watergate : direction les années 60 mais dans une version très luxueuse.

L’établissement avait fermé ses portes il y a presque dix ans. Cent vingt-cinq millions de dollars ont été investis dans ce projet mené par Jacques Cohen, un entrepreneur né en France, et sa société Euro Capital Properties. Six ans plus tard, le Watergate est en passe de retrouver son statut d’antan au cœur de Washington, celui d’un terrain de jeu pour les puissants de ce monde.

Grands fauteuils orangés et design aux formes arrondies dès la réception: le lieu pourrait aujourd’hui servir de décor au tournage d’un James Bond, années Sean Connery ou Roger Moore. Dans le « Next whisky bar », clin d’oeil à la chanson des Doors, on trouve un impressionnant mur de bouteilles éclairées de l’intérieur et des alcôves qui laissent imaginer quelques rendez-vous organisés en toute discrétion.

Une escale au bord du Potomac

Comme dans un autre film de James Bond, années Daniel Craig celui-ci, c’est sur un écran tactile qu’il faut appeler l’ascenseur. Au fil des étages, un peu plus de 300 chambres, dont six suites diplomatiques et deux présidentielles. La moitié d’entre elles ont un balcon qui s’ouvre directement sur le fleuve Potomac. Toutes s’inspirent des cabines des yachts les plus luxueux avec des panneaux de bois aux contours arrondis. Et des verres en cristal.

Dans les années 60, le Watergate abritait une boutique Yves Saint Laurent. Rakel Cohen a, elle, choisi de faire appel à Janie Bryant pour dessiner les uniformes de tous les employés, du barman aux portiers. Janie Bryant? La costumière de la série Mad Men !

Un scandale ? On préfère s’en amuser

Evidemment, quand on prononce le mot « Watergate », on pense au scandale du même nom. Dans la nuit du 17 juin 1972, d’étranges cambrioleurs qui ont réservé les chambres 214 et 314 sont arrêtés dans l’immeuble, dont une partie abrite alors le siège du Parti démocrate. Ils ressemblent à des plombiers, ils sont en fait en train d’installer des micros. L’enquête révélera petit à petit leurs liens avec l’administration Nixon. Deux ans plus tard, le président américain n’a pas d’autre choix que de démissionner.

Un parfum de souffre flotte donc dans l’air mais les nouveaux propriétaires de l’hôtel ont choisi de ne pas le cacher. Mieux, ils s’en amusent ! Sur la clef qui vous servira à ouvrir votre chambre, ce message : « pas besoin de forcer la porte »…

« Cet hôtel a survécu au scandale politique, il était juste tombé entre les mauvaises mains. Nous voulons lui redonner sa gloire originelle, celle de l’adresse la plus select de Washington », résume Rakel Cohen, vice-présidente de Euro Capital Properties, en charge notamment du design. Mais la tâche n’a pas été facile pour les promoteurs, loin de là. « Ce bâtiment est un monument historique, qui plus est entouré de logements et de commerces dont les propriétaires sont très soucieux de préserver le futur du Watergate. Sa rénovation a donc été un vrai défi. Chaque angle du bâtiment est unique et l’ameublement a donc dû être conçu sur-mesure par des artisans », raconte Rakel Cohen, qui confie qu’une de ses sources d’inspiration a été le George V à Paris.

Le rooftop, baptisé « Top of the gate », n’ouvrira ses portes que cet été mais il promet déjà une terrasse avec une vue imprenable à 360 degrés : le fleuve Potomac d’un côté, le Washington Monument de l’autre et une perspective jusqu’au Capitol. Si les réalisateurs de la série House of Cards lisent ces lignes, ce serait l’endroit idéal pour tourner la prochaine saison…

Jazz Age Lawn Party: revivez les années 20 sur Governors Island

Si vous avez toujours rêvé de vivre comme Gatsby le Magnifique, vous ne pouvez pas rater la « Jazz Age Lawn Party » les 13 et 14 août. Cet évènement festif, qui compte parmi les incontournables de l’été new-yorkais depuis onze ans, vous plonge dans les années 20.
Sortez du placard bretelles, chapeaux ronds et colliers de perles. Ici, tout le monde semble directement sorti d’un film des années folles. Pendant deux jours, entre 11am et 5pm, venez danser le Charleston sur la grande piste de danse, siroter des cocktails retro et laissez-vous porter par le Dreamland Orchestra, dirigé de main de maître par le chef d’orchestre et fondateur de l’évènement, Michael Arenella. D’autres artistes seront de la partie.
Vous pourrez participer à différentes activités: exposition de véhicules des années 20, concours de Charleston et cours de danse sont au programme.

"Ascenseur pour l'échafaud" en version restaurée à New York

Avec “Ascenseur pour l’échafaud” (“Elevator to the Gallows”), Louis Malle a su transformer un coup d’essai en coup de maître. La version restaurée de ce film classique aux accents hitchcockiens sera diffusée au Film Forum à New York, du 3 au 11 août.
Sur une partition jazz culte de Miles Davis, ce premier long métrage de Louis Malle est l’une des oeuvres emblématiques de la Nouvelle Vague, rythmée par un suspense habile. Sorti en 1958, “Ascenseur pour l’échafaud” est adapté d’un roman de Noël Calef et mis en dialogue par Roger Nimier.
Au centre du scénario: le complot mené par Florence (Jeanne Moreau) et Julien, un ex-parachutiste (Maurice Ronet). Ce dernier se retrouve bloqué dans l’ascenseur de son entreprise après avoir commis le meurtre de son patron, qui n’est autre que l’époux de Florence. Deux policiers, dont Lino Ventura, font monter la pression.

Vidéo: le militaire d'origine française Florent Groberg roule pour Clinton

Un héros militaire républicain qui vote Clinton. C’est le genre de profil qui plaît aux démocrates, dont la convention s’est refermée jeudi 28 juillet à Philadelphie.
Après avoir été décoré de la prestigieuse “Medal of Honor” (la plus haute distinction militaire américaine) par Barack Obama en novembre 2015, Florent Groberg, soldat américain d’origine française, a lancé jeudi soir devant les délégués et les journalistes que la candidate démocrate sera “celle qui vaincra le groupe Etat Islamique” .
Né à Poissy d’une mère française et d’un père américain, Florent Groberg a tenu à rappeler que “les militaires vous protègent avec leurs vies. Et que nos présidents devraient nous protéger en retour” , avant d’ajouter “quand l’heure d’Hillary arrivera, elle sera prête. Prête à servir, prête à diriger et prête à défendre ceux qui vous défendent” .
L’intégralité de son discours devant la convention:

Hollande répond à Trump: "La France sera toujours la France"

La passe d’armes entre Donald Trump et l’exécutif est montée d’un cran. Après Manuel Valls, François Hollande a réagi, jeudi 28 juillet, aux propos du candidat républicain qui a affirmé lors d’une conférence de presse en Floride que la “France n’est plus la France” .
«La France sera toujours la France, parce que la France ne cède jamais et parce que la France, elle porte toujours des idéaux, des valeurs, des principes qui font que nous sommes reconnus partout dans le monde. Et c’est quand on s’abaisse qu’on ne se ressemble plus. Ça peut arriver à d’autres, outre-Atlantique» , a rétorqué Hollande lors d’une conférence de presse sur l’élargissement de l’autoroute A9.
La veille, le bouillonnant milliardaire avait évoqué le meurtre du P. Jacques Hamel dans la commune de Saint-Etienne-du-Rouvray devant des journalistes. Citant un ami à qui il a demandé “Tu as aimé la France ?” , celui-ci lui aurait répondu: “Je n’irai pas en France. Je n’irai pas en France” . Et Trump de poursuivre: “Ils ne vont pas m’aimer pour dire ça, mais regardez ce qui s’est passé à Nice. Vous avez vu ce qui s’est passé hier avec le prêtre? (…) La France n’est plus la France» . Manuel Valls lui a aussitôt répondu par un tweet en anglais: «La France est toujours la France et la France est forte M. Trump» .
Quelques jours auparavant, l’adversaire d’Hillary Clinton s’était prononcé en faveur d’un “contrôle extrême  sur les personnes venant de France.

Comment "muet" est devenu "mute" en anglais

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Vingt-cinq mille mots français ont intégré la langue anglaise en près d’un millénaire. Dans cette nouvelle chronique, Anthony Lacoudre, auteur de L’incroyable histoire des mots français en anglais (Ed. Walworth Publishing), revient sur quelques-uns de ces termes français que les Américains utilisent tous les jours sans connaître leur origine.  

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De l’invasion de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant (en 1066) à l’après-Seconde guerre mondiale, 25.000 mots français ont intégré la langue anglaise. 

Sur ces 25.000 mots, environ 400 correspondent à des mots employés en français dans le texte, comme “carte blanche”, “cliché”, “massage”ou “rendez-vous” . D’autres ont changé d’orthographe quand ils ont rejoint la langue anglaise. C’est le cas de “mute”. 

L’adjectif “mute” entre initialement dans la langue anglaise sous l’orthographe “mewet” vers 1380, du français “muet”, qui lui-même fait son apparition en français vers 1175 (du latin “mutus”). “Mewet” deviendra “Mute” au cours du XVIème siècle.

“Mewet” débarque en Angleterre en pleine Guerre de Cent ans, alors que la langue française est la langue officielle des royaumes de France et d’Angleterre depuis plus de 300 ans. Le son ‘U’ étant imprononçable par les Anglais (d’ailleurs le son ‘U’ n’existe pas en anglais, la lettre U étant prononcée soit ‘IOU’ comme dans “cube”, soit ‘EU’ comme dans “judge” , soit ‘OU’ comme dans “nuisance”), ils se rabattent sur une prononciation différente: “Mioute” . Le mot “mute” est né. Les Anglais adopteront ensuite “mutisme” en 1824, de “mutisme” (mot créé en français en 1721).

Le mot anglais “mute” est donc une anagramme du mot français “muet”, ce qui n’est pas évident à deviner pour des non-spécialistes. La permutation de lettres est une technique d’anglicisation pratiquée à de nombreuses occasions: “entier”est devenu par exemple “entire”, “cidre” “cider”, “médaillon” “medallion” et “bleu” “blue”.

Faites le plein de glaces à New York le 31 juillet

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Un “blizzard” de glaces, voici ce que vous promet le Grand Bazaar NYC ce dimanche 31 juillet. Le marché en plein air de l’Upper West Side organise une journée thématique autour de “l’ice cream” .
Pour les amateurs, les organisateurs ont réuni douze glaciers artisanaux. Ils offriront plus de 60 parfums. Et une fois que vous aurez fait le tour, des stands de nourriture, d’antiquités, de design et d’accessoires vous attendent dans le reste du marché, qui se réunit chaque dimanche. Les profits sont reversés à 4.000 écoles locales pour développer leurs programmes et les aider à recruter.
L’entrée est gratuite mais il est conseillé de RSVP.

Soirée Speak Easy le 8 août à Jules Bistro

Speak Easy ne chôme pas en août. Votre prochaine soirée de speed-speaking franco-américain aura lieu le lundi 8 août. De nouveau chez nos amis de Jules Bistro.

Le principe est simple: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié de langue anglaise. Des paires sont formées par les organisateurs (c’est nous).
Les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent, autour d’un verre de vin et de petites choses à grignoter.
A la fin, vous avez parlé en anglais et en français, et discuté avec des gens d’horizons et d’âges très différents. Et si la mayonnaise a pris, les participants peuvent poursuivre la discussion, ou échanger des numéros pour prolonger l’expérience.

Inscrivez-vous (nombre de places limitées):

 

Gad Elmaleh prépare sa tournée américaine

Gad l’Américain est revenu en France et le choc est brutal. Quatre jours après l’horrible 14 juillet de Nice, il a dû annuler son spectacle prévu à Antibes. “Il fallait respecter le deuil national”, raconte-t-il au téléphone depuis la Côté d’Azur. Mais dès le lendemain, il était de retour sur scène: “il faut bien repartir”…

Gad Elmaleh est en France pour rôder avec son compère Kev Adams “Tout est possible”, le spectacle qu’ils vont emmener en tournée à travers l’hexagone à partir d’octobre. De très grandes salles, dont Bercy à Paris et “déjà plus de 200.000 billets vendus”.

Mais qu’on se rassure: le comédien n’a pas abandonné son rêve américain, la “renaissance” qu’il racontait à French Morning il y a quelques mois. Au contraire: fin août, il commence une tournée américaine d’une dizaine de dates, qui s’interrompra pour son retour en France, avant de reprendre en janvier, pour se terminer en apothéose au mythique Carnegie Hall, à New York, le 11 février 2017.

Le grand écart transatlantique a de quoi donner le tournis. D’un côté, un succès garanti d’avance auprès d’un public qui le plébiscite depuis des années. De l’autre… l’inconnu, avec des théâtres de grandes villes qu’il faut remplir. Et un spectacle tout en anglais: “c’est le même que celui que j’ai rôdé cet hiver et ce printemps au Joe’s Pub à New York, avec un peu plus de mise en scène parce qu’on aura plus de place que dans un comedy club”.

Mais cette fois, les salles ne pourront pas être remplies seulement d’expats français (ou marocains). Pour la première fois, Gad Elmaleh va tester “grandeur nature” son rêve américain: peut-il séduire un public local, pour qui il reste largement inconnu ? Déjà, la presse américaine a répondu en couvrant abondamment (le New Yorker étant un des derniers en date) le pari fou du comique; les talk shows également“J’adore faire les talk show ici, c’est super important. C’est très préparé, beaucoup plus qu’en France. On se parle au téléphone, ils viennent voir les shows… En France on ne travaille pas assez dans les talk shows, mais c’est vrai qu’à l’inverse, tu peux dire plus de choses en France”.

L’aller-retour linguistique est parfois difficile (“il me faut quelques jours pour me réadapter à l’anglais”), mais enrichissant aussi: “en français, j’ai chopé des trucs grâce l’anglais. Cela m’aide dans la manière de m’adresser au public, plus directe, plus basée sur la “punch line””. En fait, ajoute-t-il, j’aimerais que mon show en anglais soit le résultat des deux cultures: mise en scène, rondeur à la française et efficacité du texte à l’américaine”.

En août, de retour dans son appartement de Manhattan où il habite désormais, il passera l’essentiel de son temps à peaufiner son spectacle. Pour le voir, vérifiez régulièrement le programme du célèbre Comedy Cellar où il prévoit de venir jouer plusieurs fois par semaine. “Les comedy clubs, c’est mon “gym”, mon entraînement quotidien. Personne ne me connaît, il n’y a aucun risque: tu fais tes dix minutes, si tu réussis le public s’en souvient, sinon ils oublient tout de suite”. La meilleure manière de préparer la grande tournée, “no pressure”.

Dernier mois pour voir l'exposition Vermeer à Dallas

Si vous êtes amateur d’art et de musique, vous ne pouvez pas passer à côté de l’exposition « Vermeer Suite: Music in 17th-Century Dutch Painting » au Dallas Museum of Art. Vous avez jusqu’au 21 août.
Johannes Vermeer, artiste néerlandais du XVIIème siècle, a réalisé au cours de sa vie une quarantaine de toiles. « Young Woman Seated at the Virginals » (ci-dessus)datée de 1670-1672, est l’une de ses dernières oeuvres et compte parmi les plus emblématiques. Exposée au musée, elle représente une femme assise seule face à un instrument à clavier, le visage éclairé par une lumière provenant d’une fenêtre invisible sur la toile. Ce tableau et d’autres, montrant d’autres musiciens jouant des instruments comme le luth, le violon ou encore le violoncelle, font partie de cette exposition, qui rassemble aussi les travaux de Jan Steen, Gerard Dou, Jacob Adriensz et d’autres contemporains de Vermeer.

Houston Accueil a une nouvelle présidente

Houston Accueil se cherchait, depuis fin janvier, une nouvelle présidente pour succéder à Maryline Chepda. C’est une adhérente, arrivée durant l’été 2015 qui la remplace.
Claire Plessis a été nommée officiellement en mai à la tête de l’association de Français chapeautée à Paris par la FIAFE (Fédération Internationale des Accueils Français et Francophones à l’Etranger). “J’avais beaucoup apprécié l’ouverture qu’ont manifestée les gens de la permanence à laquelle je me suis rendue, les bons tuyaux donnés… J’ai appris que Maryline se cherchait un successeur” . Elle a eu le déclic en janvier, en écoutant le discours-bilan de Maryline Chepda. “Je me suis dit : pourquoi pas, finalement ?
Originaire de Versailles, en région parisienne, cette diplômée de la Sorbonne a connu  une première expatriation en 2001, quand elle a mis les voiles pour Singapour pour suivre son mari. Là, elle était “une femme d’expat oisive” , dit elle en plaisantant. Lors de son séjour, elle travaille comme documentaliste au Lycée Français de Singapour et contribue au lancement du site d’information pour expatriés Le Petit Journal de Singapour, avec Carole Chomat. Elle arrive au Texas a l’été 2015, en suivant son mari recruté par une entreprise américaine.
Côté projets, la nouvelle présidente veut “réactiver de belles choses (…) et en lancer d’autres, comme un rapprochement avec la Chambre de commerce franco-américaine autour de la problématique de l’emploi du conjoint suiveur, dit-elle. Houston Accueil est une belle association sans problèmes depuis longtemps” .