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Dernier mois pour voir l'exposition Vermeer à Dallas

Si vous êtes amateur d’art et de musique, vous ne pouvez pas passer à côté de l’exposition « Vermeer Suite: Music in 17th-Century Dutch Painting » au Dallas Museum of Art. Vous avez jusqu’au 21 août.
Johannes Vermeer, artiste néerlandais du XVIIème siècle, a réalisé au cours de sa vie une quarantaine de toiles. « Young Woman Seated at the Virginals » (ci-dessus)datée de 1670-1672, est l’une de ses dernières oeuvres et compte parmi les plus emblématiques. Exposée au musée, elle représente une femme assise seule face à un instrument à clavier, le visage éclairé par une lumière provenant d’une fenêtre invisible sur la toile. Ce tableau et d’autres, montrant d’autres musiciens jouant des instruments comme le luth, le violon ou encore le violoncelle, font partie de cette exposition, qui rassemble aussi les travaux de Jan Steen, Gerard Dou, Jacob Adriensz et d’autres contemporains de Vermeer.

Houston Accueil a une nouvelle présidente

Houston Accueil se cherchait, depuis fin janvier, une nouvelle présidente pour succéder à Maryline Chepda. C’est une adhérente, arrivée durant l’été 2015 qui la remplace.
Claire Plessis a été nommée officiellement en mai à la tête de l’association de Français chapeautée à Paris par la FIAFE (Fédération Internationale des Accueils Français et Francophones à l’Etranger). “J’avais beaucoup apprécié l’ouverture qu’ont manifestée les gens de la permanence à laquelle je me suis rendue, les bons tuyaux donnés… J’ai appris que Maryline se cherchait un successeur” . Elle a eu le déclic en janvier, en écoutant le discours-bilan de Maryline Chepda. “Je me suis dit : pourquoi pas, finalement ?
Originaire de Versailles, en région parisienne, cette diplômée de la Sorbonne a connu  une première expatriation en 2001, quand elle a mis les voiles pour Singapour pour suivre son mari. Là, elle était “une femme d’expat oisive” , dit elle en plaisantant. Lors de son séjour, elle travaille comme documentaliste au Lycée Français de Singapour et contribue au lancement du site d’information pour expatriés Le Petit Journal de Singapour, avec Carole Chomat. Elle arrive au Texas a l’été 2015, en suivant son mari recruté par une entreprise américaine.
Côté projets, la nouvelle présidente veut “réactiver de belles choses (…) et en lancer d’autres, comme un rapprochement avec la Chambre de commerce franco-américaine autour de la problématique de l’emploi du conjoint suiveur, dit-elle. Houston Accueil est une belle association sans problèmes depuis longtemps” .
 
 

Où faire la fête le dimanche après-midi à New York ?

Qui a dit qu’il fallait s’arrêter le samedi soir ? Ces dernières années, les fêtes dominicales se sont multipliées à New York. En voici quatre.
4. Salsa à Coney Island et Orchard Beach
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Dimanche, c’est salsa à Coney Island et Orchard Beach. Les salseros et salseras confirmés ou amateurs, jeunes ou moins jeunes, se retrouvent toutes les semaines sur ces deux plages (à Brooklyn pour la première, dans le Bronx pour la seconde) pour danser collés-serrés. À Coney, un DJ animera le show de 2:30pm à 7pm, sur le mythique Boardwalk. Jusqu’au 4 septembre. Et de 12pm à 5pm à Orchard Beach, qui accueille les danseurs depuis près de cinquante ans. Fin des festivités: le 4 septembre aussi. Gratuit dans les deux cas. Coney Island : Surf Ave at Stillwell Ave, Brooklyn. Métro : D, F, N et Q. Orchard Beach : à Pelham Bay Park, Section 4-5. Métro 6 : arrêt Pelham Bay Park et prendre le bus Bx12 jusqu’à la plage.
3. Sunday Funday

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Quietevents

Le dimanche, mieux vaut ne pas faire trop de bruit. A la Quiet Party Sunday Funday, on fait la fête silencieusement deux dimanches par mois de 6pm à 10pm, au superbe Gantry Plaza State Park de Long Island City et sa vue imprenable sur Manhattan. Comment est-ce possible ? Grâce à un casque audio, offrant un choix de trois DJs différents. Suivant le style de musique, le casque s’illuminera en vert pour la musique électro, en rouge pour les nostalgiques des années 1980 et en bleu pour les sons latinos. Vins, bières et hamburgers sont proposés sur place. Entre $10 et $25. L.I.C. Landing 52-10 Center Blvd. Métro 7 : arrêt Vernon Blvd – Jackson Av ou G : arrêt 21 Street- Van Alst Station.

2. Mister Sunday
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Mister Sunday

Mister Sunday est devenu une référence en matière de fête dominicale depuis sa création en 2009. Tous les Brooklynites (et les autres) sont invités à venir festoyer de 3pm à 9pm. Le lieu : dans la grande cour de Nowadays à Bushwick. Boissons et victuailles vous donneront de l’énergie pour vous déhancher. Au menu, de la nourriture mexicaine, de la sangria et des bière artisanales. Sans oublier des plats végétariens et vegans. A consommer sur des grandes tables en bois où l’on pourra aussi se faire des amis. Les tickets sont  en vente ici. $20 et $10 (nombre limité). 56-06 Cooper Avenue près de Wyckoff. Métro L: arrêt Halsey, bus B26: arrêt Irving and Halsey.
1. Tiki Disco

Tiki Disco, un passage obligé. Cet événement estival fait danser Brooklyn depuis 2009. De mai à octobre, de 2pm à 10pm, la Tiki promet des dimanches chauds. La fête a lieu dans différents endroits (Output, The Well ou encore House of Yes), toujours à Brooklyn. Généralement en plein-air, la piste de danse accueille des centaines de jeunes survoltés, cocktails et bières à la main. Seul bémol: la Tiki est victime de son succès. Sans tickets, vous repartirez rapidement. On vous conseille d’arriver en groupe, surtout si vous devez attendre une heure sous le soleil brûlant. Et avant 4pm ou après 7pm. Les 7 et 21 août, les 4 et 18 septembre, et le 2 octobre. $10 sur le site, $15 à la porte. 

François Hollande, ce George W. Bush

A priori, François Hollande et George Bush Jr. n’ont pas grand chose en commun. Mais ils partagent au moins une chose selon le magazine The Atlantic. Dans un article paru le 26 juillet, il explique que les deux présidents, tous deux aux commandes de nations visées par le terrorisme, ont fait (dans le cas de Bush) ou font face (dans le cas d’Hollande) au même cycle infernal attentats-unité nationale-désillusion.
Hollande est le dernier leader en date à voir une nation s’unir après une attaque terroriste, et à voir cette unité se dissoudre par la suite, à cause d’attentes irréalistes du public ou de politiques gouvernementales ratées, ou la combinaison de ces facteurs et d’autres, écrit David Graham. L’exemple classique est George W. Bush. Alors que Bush a été élu sur le fil, le 11-Septembre a suscité une avalanche de cohésion nationale, de patriotisme et de résilience qui l’a transformé en figure adorée aux Etats-Unis, et le pays s’est attiré la sympathie du monde entier. Mais dans les années qui ont suivi, cela s’est effrité” .
Les attaques terroristes en France, poursuit The Atlantic, “ont fait pour son président la même chose que le 11-Septembre pour Bush, suscitant l’unité nationale et une sympathie internationale. Sa réaction a été largement applaudie, et son taux d’approbation a doublé” . Mais à l’instar de Bush, le phénomène n’a pas duré. “Comme Bush et Blair, il s’est enfermé dans la bellicosité” , analyse le journaliste. Et contrairement aux deux autres dirigeants, “Hollande a commencé avec un taux d’approbation très bas, et il a fait face à une succession d’attaques islamistes” .
Tous les leaders font des erreurs. Pour Bush, cela fut la guerre en Irak. Mais David Graham souligne aussi le caractère injuste de ces mouvements de balancier. “Peut-être que le peuple français, comme le reste du monde, a des attentes irréalistes par rapport à ce que le gouvernement peut faire pour le protéger. Empêcher une attaque terroriste, même avec un système de renseignement de haute qualité, dépend aussi de beaucoup de chance. Les attaques qui sont menées jusqu’au bout ne sont pas forcément la preuve de négligence ou de failles, et l’absence d’attaques ne signifie pas que le renseignement et la police font un bon travail” .
 

The Sweet Nuns: Une Française convertit Los Angeles aux religieuses

D’Aristote à la crème pâtissière, il n’y a qu’un pas… Enfin un choux. Titulaire d’un Master de philosophie, Rebecca Donze avait envie de s’exprimer autrement que par l’écriture et la pensée. Elle a donc monté son entreprise à Los Angeles, The Sweet Nuns, spécialisée dans les religieuses.
Et ses choux se vendent comme des petits pains. “Je fais beaucoup d’événements: baby shower, Golden Globes ou pour les studios de cinéma” , assure-t-elle. Derrière cette tête bien remplie, se cache une femme déterminée, avec un projet bien défini. “Je me suis reconvertie dans la pâtisserie il y a 5-6 ans. J’ai fait un stage chez Eclair de génie, la pâtisserie de Christophe Adam, pour me spécialiser dans la pâte à choux” , raconte-t-elle. Elle y découvre les secrets de la confection et décide de se mettre à son compte.
Paris ayant une compétition féroce, elle s’expatrie en 2014 vers un lieu qu’elle connait déjà, Los Angeles. “J’ai eu la chance de faire un programme d’échange en 2009, et j’ai vu qu’il y avait un marché. C’est la ville des événements, lâche-t-elle. Il faut au moins 350.000 dollars pour créer son entreprise” , ajoute celle qui a sauté le pas avec ses économies. Mais son parcours est semé d’embûches. “C’est difficile de s’installer aux Etats-Unis car c’est très contraignant de monter une cuisine, il y a beaucoup de restrictions.” Le local qu’elle occupe était un restaurant qu’elle a transformé en laboratoire en sept mois de travaux. En octobre 2015, The Sweet Nuns a finalement ouvert ses portes.
sweet nuns
Seule aux fourneaux, elle confectionne sa fameuse pâte à choux. “Les religieuses sont ma pâtisserie de prédilection, elle est facilement personnalisable.” Il y a une forte demande à Los Angeles, Rebecca Donze a déjà confectionné des religieuses en forme de panda pour Gwen Stefani ou de “Princesse Leila” pour une soirée Star Wars. “Les Américains trouvent que c’est mignon, et il y a un marché asiatique car c’est “kawaii”(adorable, ndr).
Outre la personnalisation des religieuses, elle mêle les goûts américains au savoir-faire français (craquelin pour le croustillant), proposant notamment des religieuses ananas-huile d’olive, ou fraise-coquelicot. “Certains produits sont importés de France, comme l’eau de rose, la fleur d’oranger pour la saveur tropézienne, et bientôt des pistaches” , précise-t-elle. Ses best-sellers restent la vanille, le chocolat et le caramel beurre salé.
Réalisant des pièces montées à la demande, Rebecca Donze décline le produit, et en confectionne 100 à 150 par jour. La crème prenant bien, Rebecca Donze souhaiterait ouvrir un “corner” dans un quartier japonais de West Hollywood, en 2017. “Il y a une organisation non-lucrative qui m’a proposé de me prêter de l’argent” , commente-t-elle. Ce serait la cerise sur le gâteau !

5 activités gratuites à faire en août à Miami

Si vous avez du temps, mais pas forcément l’argent, voici cinq activités gratuites à faire ce mois-ci à Miami.
Une balade historique en vélo
Après quelques coups de pédale, Coconut Grove, la plus ancienne communauté de Miami, n’aura plus aucun secret pour vous. Pédalez dans un dédale de rues sinueuses entre les immeubles à l’architecture typique tout en admirant les sites notables comme le Barnacle State Historic Park, le plus ancien du comté de Dade. Une balade guidée de deux heures et demie organisée chaque premier et troisième samedi du mois par Royal Palm Tours of MiamiSamedi 6 août et samedi 20 août de 9.30am à 12pm (réservation requise). Rassemblement devant le Miami City Hall – 3500 Pan American Dr, Miami.
Un concert des stars d’American Idol
Ça va swinguer du côté de Miami Beach. Candice Glover, la gagnante de l’édition 2013 du célèbre télé-crochet musical sera accompagnée par Matt Giraud, finaliste malheureux de la saison 8, pour une soirée au son du R&B. Et pour les fans inconditionnels, Casey James et Tim Urban, de la saison 9, prendront le relais sur scène quelques jours après. Samedi 6 août de 7pm à 9pm et samedi 20 août de 7pm à 9pm. Eden Roc Miami Beach Hotel – 4525 Collins Ave, Miami Beach.
Une toile à la belle étoile
Si vous avez envie de regarder un film sur grand écran confortablement installé en plein air sur une chaise pliante, ne manquez pas la projection de “Cobain: Montage of Heck” réalisé par Brett Morgen. Ce documentaire biographique de 2015 retrace la vie de Kurt Cobain, le leader du groupe de rock Nirvana. N’oubliez pas les popcorn pour cette soirée organisée par The Miami Arts & Entertainment DistrictJeudi 11 août de 7pm à 9pm (réservation requise). Canvas Miami – 90 NE 17th Street, Miami.
Une silent dance party dans une rame de métro
Montez à bord du Metromover pour un voyage inattendu. Après avoir récupéré un casque sans fil, vous pourrez choisir le style de musique qui sera diffusé dans vos oreilles. Les sons de trois DJs seront proposés aux clubbers silencieux. Rassurez-vous, si vous n’arrivez pas à obtenir l’un des 200 casques, vous pourrez toujours écouter en live le son des DJs dans les locaux de The Miami Arts & Entertainment District, qui orchestre cet évènement. Jeudi 18 août de 7pm à 11pm (réservation requise).  Casque à récupérer à The Miami Arts & Entertainment District – 1440 N Miami Ave, Miami. Embarquement à bord du Metromover à la station School Board située à proximité.

Une séance de yoga en plein air
Pour évacuer les tensions, rien de tel qu’un enchainement de postures, fixes ou dynamiques dans un cadre bucolique avec une vue spectaculaire. Bayfront Park est l’un des spots les plus populaires du moment. Munissez-vous simplement d’un tapis de sol et prenez une tenue confortable. Lundi et mercredi de 6pm à 7.15pm et samedi de 9am à 10.15am. Au Tina Hills Pavilion du Bayfront Park – 301 Biscayne Blvd, Miami.

Le Dîner (en Blanc) de San Francisco aura lieu le 9 septembre

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La règle d’or : être tout de blanc vêtu. Le traditionnel Dîner en Blanc revient à San Francisco. “Le Dîner” , comme il s’appelle ici, est prévu pour le vendredi 9 septembre. Le lieu, tenu secret, ne sera révélé que quelques heures avant le début des festivités à ceux qui auront pris leurs tickets.
Initié en France par le Français François Pasquier, Le Dîner en Blanc est aujourd’hui déployé dans le monde entier. Ce pique-nique mondain regroupe chaque année des centaines voire des milliers de personnes vêtues de blanc.
Il vous est demandé d’apporter vos provisions. Les tables et chaises sont fournies mais sans ornements. Afin de disposer du plus beau banquet, amenez votre plus belle nappe blanche, couverts et verres. Même si le code vestimentaire est imposé, une touche de fantaisie est toujours conseillée. Masques et perruques, blanches évidemment, ajouteront un brin de folie à votre tenue.
Il est recommandé d’arriver aux alentours de 5pm afin de mettre votre table en place. Le dîner, quant à lui, ne démarrera pas avant 6pm. Musique et danse sont aussi au menu.

"Comment devient-on Napoléon" sur TV5 Monde

La vie de Napoléon n’aura plus aucun secret pour vous. Le prochain “Secrets d’histoire”, émission historique présentée par Stéphane Bern, revient sur les grands épisodes qui ont jalonné la vie de ce personnage légendaire, qui a bâti la France moderne. Elle est diffusée le dimanche 31 juillet à 2:30pm (EST) sur TV5 Monde USA.
L’émission emmènera notamment le téléspectateur dans l’enfance tempêtueuse du jeune et ambitieux Corse, moqué pour son accent quand il rejoignit l’armée. Parti de rien, il s’éleva au sommet de l’Etat français grâce à ses talents de tacticien. Un personnage controversé, fascinant qui marqua l’histoire de France.

Deux semaines de Shakespeare gratuit à Houston

L’université de Houston met Shakespeare à l’honneur. Elle organise du 29 juillet au 7 août le Houston Shakespeare Festival. Deux semaines pendant lesquelles sont jouées deux célèbres pièces du dramaturge anglais: “Henri V” et “Much Ado About Nothing”.
L’événement, organisé au Miller Outdoor Theatre, est gratuitLa pièce “Henri V” sera jouée les 30 juillet, 3, 5 et 7 août. “Much Ado About Nothing” les 29 juillet, 2, 4 et 6 août. La pièce “Henri V” dépeint la vie du roi Henri V d’Angleterre (1387-1422), et plus particulièrement les événements qui ont précédé et suivi la bataille d’Azincourt, remportée contre la France durant la Guerre de Cent ans. William Shakespeare met notamment en lumière les leçons tirées par le jeune roi durant cette bataille. La pièce est mise en scène par le New-Yorkais Lenny Banovez.
“Much Ado About Nothing” est une comédie publiée en 1600. La pièce nous transporte dans la propriété du gouverneur de Messine, Leonato, où Don Pedro, prince d’Aragon, de retour de campagne avec ses soldats Benedict et Claudio, lui rend visite. Dès qu’il voit la belle Hero, fille de Leonato, Claudio en tombe éperdument amoureux. Mais alors que tout le monde est à la fête, Don Juan, frère de Don Pedro, tente de s’opposer par la ruse à l’union de Claudio et Hero.
Chaque représentation des deux pièces de théâtre débute à 8:15 pm. Si le festival est gratuit, des tickets sont à retirer sur place les jours des représentations entre 10:30am et 1pm, dans la limite de quatre places par personne.
 

Une soirée à Syndicated, le cinéma-restaurant de Bushwick

Quelques copines accoudées au bar, un “date” non loin… Nous sommes samedi soir et il n’y a pas grand monde à Syndicated. Est-ce parce que l’adresse est encore un secret bien gardé ?
Ouvert début 2016, ce lieu fait partie des restaurants-cinémas qui se sont multipliés à New York récemment. Les projections ont lieu dans un amphithéâtre, jouxtant une grande salle aux allures de hall de gare, où se trouvent deux écrans géants et un bar.
Avec 50 places dans cette salle aménagée en gradins, Syndicated est plus petite (intimiste, dira-t-on) que Nitehawk, le ciné-resto de Williamsburg. Mais cela ne vaut pas dire qu’il ne vaut pas le détour. L’endroit se targue de diffuser deux films par jour tous les jours de la semaine. Lors de notre passage, c’est “Superbad” avec Jonah Hill qui était projeté à 10:50pm. La programmation aoûtienne comprend “La famille Adams”, “The Royal Tenenbaums” ou encore “The Darjeeling Limited” .

Comment ça marche ? Il suffit de prendre vos places en avance sur le site de Syndicated. Le nombre de tickets est limité à deux personnes (parfait pour un “date” donc). Le prix des places est moins élevé que dans un cinéma classique: comptez un peu plus de 8 dollars pour deux personnes. L’horaire des projections varie, mais il est conseillé de venir en avance, ne serait-ce que pour pouvoir commander. Une fois installé autour de votre tablette, un serveur passera prendre votre commande. Le menu n’est pas extraordinaire, mais on vous recommande quand même le “fish and chips” et d’éviter les pop corns salés. Si vous voulez commander pendant le show, c’est possible aussi, en entourant au crayon le plat ou la boisson de votre choix sur un menu. Un serveur passera le prendre discrètement. La commande peut prendre un peu de temps à arriver, mais difficile de courir après le serveur en plein film.

En France et aux US, le combat de Martine Liautaud pour féminiser l'entreprise

Il y a des têtes d’affiche, mais dans certains cas, c’est pire qu’en France” . Au pays de Sheryl Sandberg (Facebook), Mary Barra (General Motors), Meg Whitman (Hewlett Packard), il serait facile de penser que les femmes sont intégrées dans le monde de l’entreprise. Ce n’est pas l’avis de Martine Liautaud.
La Française, qui a fait de la promotion des femmes en entreprise son cheval de bataille, vient de sortir Breaking Through (Ed. Wiley)un ouvrage d’entretiens préfacé par Christine Lagarde. Destiné à mettre en avant les bonnes pratiques pour favoriser l’égalité homme-femmes dans le monde des affaires, le livre contient des interviews de grands patrons (Marc Levy, Gérard Mestrallet…), de responsables de programmes de mentoring et d’experts sur des sujets aussi divers que les obstacles que rencontrent dans le monde de l’entreprise, les stratégies de carrière à adopter ou leur poids économique. “Pour moi, c’est un moyen d’évangéliser autour de la nécessité d’initier des politiques d’accompagnement pour les femmes et dire aux entrepreneures de ne pas s’isoler. Il y a des gens pour les aider” .
Promouvoir la place des femmes en entreprise: un combat que Martine Liautaud a épousé en 2010 après une longue carrière dans les fusions-acquisitions et le monde de l’investissement – elle a notamment mis des billes dans les éditions La Martinière dans les années 90. “C’était au moment du débat sur les quotas de femmes dans les conseils d’administration. Cela faisait longtemps que j’étais dans le milieu de l’entreprise et mes équipes étaient naturellement composées à parité d’hommes et de femmes. Mais j’ai été perturbée en découvrant les chiffres” .
Elle réunit des anciens de l’université Stanford, où elle a étudié en 1989, pour lancer en 2010 la Women Business Mentoring Initiative (WBMI), un programme d’accompagnement pour les femmes qui ont fondé leur entreprise depuis plus de trois ans. Elle développe aussi le Women Entrepreneurship Program en partenariat avec la business school de Stanford pour permettre à des entrepreneures du monde entier de bénéficier d’une semaine de formation sur le management, la négociation, la conduite du changement et les stratégies de croissance. La deuxième session du programme s’est refermée le 8 juillet à Stanford. “Notre ambition, résume-t-elle, est de créer un réseau mondial de femmes entrepreneures” .
Aujourd’hui, elle poursuit le combat à travers sa fondation, la Women Initiative Foundation, lancée l’an dernier pour lever des fonds et servir de laboratoire d’idées. Il y a encore fort à faire des deux côtés de l’Atlantique, surtout aux Etats-Unis. “En France, la politique familiale aide beaucoup les femmes. Alors qu’elles ne représentent que 10% des membres de conseils d’administration aux Etats-Unis, elles sont 30% en France et seront 40% l’an prochain, signale-t-elle. L’objectif n’est pas d’arriver à 90%. C’est trop radical. Mais il faut améliorer la situation. On est plus intelligent quand on est divers, mixte” . Aux Etats-Unis, elle pourrait bénéficier d’un coup de pouce de taille. “Si Hillary Clinton est élue, elle sera un modèle exceptionnel. Elle aura forcément un discours et des actes plus favorables aux femmes car elle est plus sensible à ces questions-là” .
 
 
 
 

Miami Spice: Miami passe à table du 1er août au 30 septembre

C’est LE rendez-vous culinaire de l’été à Miami. Organisé du 1er août au 30 septembre, Miami Spice vous ouvre pendant deux mois les portes des meilleurs restaurants de la ville à des prix attractifs.
Deux formules de repas à trois plats seront proposées, au tarif de 23$ le déjeuner et de 39$ le dîner. Plus de 300 restaurants participent à l’événement, parmi lesquels quelques Français comme le Cafe des arts, la Palme d’Or ou la Brasserie Azur. La liste complète est accessible sur le site de l’événement. Les réservations se font directement en ligne.
La soirée de lancement aura lieu le 28 juillet à l’American Airlines Arena de Miami (601 Biscayne Blvd) à 7 pm. Des dégustations et une compétition de cuisine seront organisées.