Affiche de rêve mercredi 3 août au MetLife Stadium du New Jersey.
Le Real Madrid, vainqueur de la dernière Champions League, affronte le champion d’Allemagne en titre, le Bayern de Munich, dans le cadre de l’International Champions Cup. La compétition, organisée entre les Etats-Unis et l’Europe du 23 juillet au 13 août, réunit dix des plus grands clubs européens parmi lesquels l’AC Milan, l’Inter Milan, le FC Barcelone ou le PSG. La quasi-totalité des matches auront lieu sur le sol américain.
Le Bayern Munich et le Real Madrid, actuellement en préparation d’avant saison, s’affronteront à 7:30 pm. Les places sont en vente. C’est le seul match de la compétition à se dérouler dans la région de New York. Le club madrilène est entraîné par notre Zizou national.
Le Bayern Munich affronte le Real Madrid de Zidane dans le New Jersey
FrenchFounders dans le monde
Article partenaire. Créé en 2014 à New York par Benoit Buridant et Vincent Deruelle, FrenchFounders, le club très privé dédié aux CEOs, top-exécutifs et entrepreneurs s’étoffe partout dans le monde avec plus de 1500 membres.
L’objectif: devenir le 1er club de dirigeants au monde.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Visit.org, le tourisme solidaire de New York à la Thaïlande
Apprendre à tisser au Pérou, soigner des éléphants en Thaïlande, observer des tortues au Costa Rica… Avec visit.org, lancé il y a un an et demi, deux jeunes entrepreneuses veulent promouvoir une nouvelle manière de faire du tourisme solidaire.
La Française Violaine Pierre, 26 ans, et l’Israélienne Michal Alter, 36 ans, ont lancé cette plateforme pour permettre aux associations et aux entreprises sociales de proposer des activités de courte durée aux voyageurs partout dans le monde. “On est en train de construire un listing mondial d’associations. Cela n’existe pas. Aujourd’hui, si on veut savoir quelle association travaille sur les enjeux liés aux femmes battues au Pérou, on passe une heure et demi sur Google à chercher des informations”, explique Violaine Pierre.
Après avoir vécu et voyagé aux quatre coins du monde, toutes deux ont eu envie de s’investir dans un nouveau projet. Les deux femmes se rencontrent il y a deux ans et demi sur CoFoundersLab, sorte de site de « dating » pour entrepreneurs. A l’époque, Violaine Pierre travaille comme consultante pour la Banque Mondiale à Dakar. Michal Alter, qui fut l’une des premières femmes-élèves à piloter un avion dans l’armée israélienne, a notamment été en charge du bureau des réfugiés de la Ville de Tel-Aviv, avant de s’installer à New York.
Lasse de voir arriver des bateaux entiers de volontaires ayant financé leur mission, la Française prend conscience que le volontariat n’est pas adapté aux voyageurs de courte durée. « Aujourd’hui, on part en vacances deux semaines en Afrique et on passe une matinée dans un orphelinat pour apprendre l’anglais aux enfants”, déplore-t-elle, admettant avoir elle aussi cédé à la photo de profil Facebook avec un petit dans ses bras.
Avec sa start-up, le duo a eu envie de faire connaître des associations qui, selon elles, ne doivent pas rester dans l’ombre. Aujourd’hui, leur plateforme donne accès à 300 associations et activités dans 43 pays. Mais l’objectif est bien d’avoir “des millions d’associations”, souligne la jeune femme. Prix : de 10 à 2.000$ pour les séjours de plusieurs jours. Pour se financer, visit.org prend une commission de 20% qui vient s’ajouter au prix fixé par l’association. « Au lieu de financer lui-même sa mission, le touriste donne de l’argent à l’association en contrepartie d’une activité divertissante, sportive, culturelle, explique Violaine Pierre. Celle-ci saura alors comment allouer l’argent récolté de la manière la plus efficace qui soit. »
Des activités sont aussi développées à New York. Parmi elles, des cours de cuisine du monde, du yoga, de l’aviron, des balades à vélo ou encore le tour des synagogues du Lower East Side organisé par une association qui fait la promotion de l’héritage juif. « Nous ne sommes pas un tour opérateur », tient toutefois à préciser Violaine Pierre. Le transport, l’hébergement et les repas ne sont pas pris en charge par le service, à l’exception des séjours sur plusieurs jours.
L’équipe de visit.org comprend cinq salariés à temps plein et une centaine d’ambassadeurs à travers la planète: des locaux, expatriés, voyageurs de longue durée ou encore des influenceurs aux milliers d’abonnés sur les réseaux sociaux. Tous proposent leurs services bénévolement afin d’aider les associations dans leurs démarches, leur faire un retour sur l’activité proposée, prendre des photos ou des vidéos… Trente pour cent des visiteurs réitèreraient d’ailleurs l’expérience après leur premier essai sur le site.
Terrorisme: Trump veut un "contrôle extrême" sur les Français venant aux US
Donald Trump s’est déjà mis beaucoup de personnes à dos. Il peut ajouter les Français à cette longue liste.
Le candidat républicain à la présidentielle a laissé entendre, dimanche 24 juillet, qu’il pourrait instituer “un contrôle extrême” sur les individus venant de France, estimant que le pays et son voisin allemand étaient “totalement compromis” dans le terrorisme. “C’est de leur faute (s’ils sont exposés au terrorisme, ndr). Parce qu’ils ont autorisé des gens à venir sur leur territoire” , a-t-il lancé lors de l’émission politique dominicale de NBC, Meet the Press. Et c’est pour ça que le Brexit s’est produit, OK? Parce que le Royaume-Uni a dit: ‘on en a marre de ça, de ce qui se passe, on en a marre” .
Donald Trump n’a pas cité explicitement la France mais n’a pas rectifié Chuck Todd, le présentateur, quand celui-ci lui a demandé à plusieurs reprises si l’immigration venant de France allait être limitée (vers 7:20)
Il est néanmoins resté flou sur le genre de contrôle qu’il veut mettre en place. “Si une personne n’est pas en mesure de prouver ce qu’elle doit prouver, alors elle ne peut pas entrer dans le pays” .
Jeudi 21 juillet, lors de la convention républicaine à Cleveland dans l’Ohio, le milliardaire avait déclaré que les Etats-Unis « devaient suspendre immédiatement l’immigration de toute nation exposée au terrorisme jusqu’à ce que des mécanismes de contrôle efficaces aient été mis en place ».
Ce n’est pas la première fois qu’on entend cette proposition dans le camp républicain. Rand Paul avait lui aussi plaidé pour restreindre l’accès des Français aux Etats-Unis après les attentats de novembre.
Pourquoi certains Etats américains interdisent-ils la vente de voitures le dimanche ?
Les États-Unis, ses pick-up, sa route 66 et ses… concessionnaires auto fermés le dimanche. Pourquoi donc est-il si difficile d’acheter une voiture le dimanche aux USA ? C’est la question bête de la semaine. En voiture Simone.
Des lois d’inspiration religieuse sont à l’origine des fermetures de certains magasins le dimanche aux Etats-Unis. Les “Blue laws”, aussi appelées “Sunday laws”, ont été mises en place au XVIIème siècle. Le dimanche, comme en France, était considéré comme “le jour du seigneur”, une journée non travaillée permettant notamment aux citoyens de se rendre à l’église. La tradition perdure. Les Américains interdisent ou restreignent les ventes de certains produits le dimanche, comme l’alcool ou les voitures. Dans l’Etat de New York par exemple, les bars et restaurants n’avaient, jusqu’à récemment, pas le droit de vendre d’alcool entre 4am et midi. En Californie, l’interdiction s’étend de 2am à 6am toutes les nuits de la semaine.
Les États-Unis ayant prononcé la séparation de l’Église et de l’État il y a plus de deux siècles, comment des lois d’origine religieuse comme les “Blue laws” peuvent-elles encore s’appliquer aujourd’hui? Comme l’explique la fondation laïque Freedom from Religion sur son site internet, “la cour suprême des USA a jugé que même si les Blue laws avaient initialement un but religieux, elles constituent aujourd’hui un principe laïc qui fixe un jour de repos commun à tous les Américains” .
Si les fermetures dominicales font partie des habitudes américaines, ce n’est plus forcément vrai partout. Pour favoriser la reprise économique après la crise de 2007, certains Etats ont revu leur législation. Ainsi, la Floride ou la Californie autorisent-elles par exemple les concessionnaires à ouvrir le dimanche. Dix-huit Etats interdisent ou restreignent encore les ventes dominicales de voitures (Illinois, Dakota du Nord, Texas, New Jersey, Mississippi, Louisiane, Oklahoma, Colorado, Minnesota, Iowa, Missouri, Wisconsin, Indiana, Pennsylvanie, Maine, Utah, Nevada, Michigan). Dans la ville de New York en revanche, “les Blue laws ne s’appliquent plus depuis longtemps. Les concessionnaires ont décidé d’un commun accord qui devait ouvrir ou non. Honda est ouvert le dimanche mais sur des horaires réduits, de 12m à 5pm” explique George Vakkou, directeur des finances pour la marque japonaise à Manhattan. En revanche, Watery Mena, qui travaille chez Mini à Manhattan, explique que “les concessionnaires de luxe comme Mini, Mercedes ou Lexus ont décidé de fermer”.
L’ouverture des concessions automobiles le dimanche divise. “A choisir, je préférerais être fermé et que chaque employé puisse profiter de sa famille” confie George Vakkou. D’autres aimeraient autoriser la vente de voitures le dimanche. C’est notamment le cas des législateurs du New Jersey qui ont tenté de faire passer une loi en 2011. Une proposition refusée par les concessionnaires locaux.
5 expositions à ne pas rater cet été à New York
Vous vouliez une raison de retourner à la Frick ? Ou au Met? Ou au New Museum ? On vous en donne.
“Watteau’s soldiers”
Une exposition sur l’armée et ses soldats, mais sans la guerre. La Frick Collection présente du 12 juillet au 2 octobre “Watteau’s soldiers” , sur les scènes de vie militaires dessinées et peintes par le célèbre peintre français Jean-Antoine Watteau au XVIIIème siècle. Marqué par la guerre de Succession d’Espagne entre 1701 et 1714, l’artiste ne s’intéresse qu’au quotidien des soldats. Selon Aaron Wile, le commissaire de l’exposition – pour qui Watteau représente “le plus grand artiste français du XVIIIème siècle” – “l’artiste présente les soldats en tant qu’individus. Il les humanise. Il s’en dégage une vraie intimité“.
Une vingtaine de tableaux et dessins sont exposés dans la petite salle au niveau inférieur de la Frick Collection. Le travail de Watteau sur le mouvement y est mis en valeur, avec des dessins représentant des soldats dans différentes postures. On y trouve aussi sa plus célèbre peinture, “La Porte de Valenciennes”, mettant en scène quatre soldats dont les échanges et les discussions semblent énigmatiques. Martin Eidelberg, historien américain spécialiste de Watteau, estime que l’exposition met en valeur “le mystère Watteau” . “On ne comprendra jamais vraiment Watteau. Ses travaux sont très suggestifs. Ils évoquent beaucoup de choses, de la rêverie à la mélancolie“. La Frick Collection est ouverte du mardi au samedi de 10am à 6pm et le dimanche de 10am à 5pm, l’entrée adulte coûte 22$, étudiants 12$ et est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans. The Frick Collection (1 E 70th St).
“Star Wars and the Power of Costume”
Les fans de Star Wars ont rendez-vous au Discovery Times Square jusqu’au lundi 5 septembre. Le musée présente 70 costumes originaux portés durant les six premiers épisodes de la saga, parmi lesquels le célèbre casque de Dark Vador, la combinaison des Stormtrooper ou la cape de maitre Yoda. L’occasion d’apprécier le travail d’orfèvre des créateurs des tenues, saisissantes de détails et de précision. L’exposition présente également les réflexions de George Lucas et de son équipe sur les liens entre les costumes et l’identité des personnages. Le Discovery Times Square est ouvert tous les jours de la semaine de 10 am à 7 pm les lundis, mardis et dimanches, le jeudi de 10 am à 8 pm et les vendredis et samedis de 10 am à 9 pm. L’exposition coûte 27,5$ pour les adultes, 20$ pour les enfants de 4 à 12 ans. Les places sont disponibles sur réservation. Discovery Times Square (226 W 44th St)
“Diane Arbus: in the beginning”
Il fallait bien que la nouvelle succursale du Metropolitan Museum of Art marque les esprits pour sa première saison artistique. On peut dire que c’est chose faite avec l’exposition « Diane Arbus: in the beginning », qui occupe les lieux jusqu’au 27 novembre. Au total, une centaine de clichés du début de la carrière de la photographe américaine, dont les deux tiers n’avaient jamais encore été montrées publiquement.
Aussi talentueuse que controversée, l’Américaine Diane Arbus est considérée comme l’une des artistes les plus influentes du XXème siècle. La galerie du Met Breuer revient les sept premières années de sa carrière (1956- 1962) qui ont vu naître son style si singulier. La plupart des photographies ont été prises à New York, ville qu’elle a arpenté comme un territoire familier et étranger à la fois. Le deuxième étage où se trouvent les clichés est pensé de telle sorte à ce que le public puisse déambuler à sa guise : pas de galeries séquencées, ni organisées de façon thématique. Pas non plus de début, de milieu ni de fin: les visiteurs sont libres de suivre le chemin qu’ils souhaitent. « Pour l’anecdote, ce qui rend l’exposition encore plus particulière, c’est que les photos ont été imprimées par Diane Arbus elle-même », précise le directeur du Met, Thomas P.Campbell. Pour évoquer les premiers pas de l’artiste, le conservateur en charge du Département de la Photographie, Jeff Rosenheim, parle de « divin dans les choses ordinaires ». Venez vérifier par vous-même. Le musée est ouvert du mardi au dimanche, l’entrée adulte coûte 25$, étudiants 12$ et est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans. Met Breuer (945 Madison Ave)
“The keeper”
Les objets, à la fois si précieux et si anecdotiques… Le New Museum, seul musée de New York exclusivement dédié à l’art contemporain, interroge notre rapport aux objets dans une exposition exceptionnelle, “The Keeper” , qui débute mercredi 20 juillet. Le commissaire de l’exposition, Massimiliano Gioni, définit “The Keeper” comme “un sanctuaire pour les objets, photos et oeuvres d’art. Il regroupe le travail de professionnels de la conception, de la photo ou du dessin, et des oeuvres collaboratives auxquelles des amateurs ont participé” . La pièce-maîtresse de l’exposition, intitulée “Partners, The Teddy Bear Project”, se trouve au deuxième étage du New Museum. Elle est composée de plus de 3.000 photos de famille, représentant des enfants avec leur ours en peluche. L’artiste Ydessa Hendeles a choisi ce symbole comme métaphore de la puissance consolatrice des objets. Il met également en valeur la relation qui unit les hommes et leurs objets préférés.
Une trentaine d’artistes complètent l’exposition The Keeper. Comptez une demi-journée pour arpenter les quatre étages du New Museum. Le musée est ouvert du mercredi au samedi, l’entrée adulte coûte 16$, étudiants 10$. Il est gratuit pour les moins de 18 ans. New Museum (235 Bowery)
“André de Dienes: Marilyn and California Girls”
Après plus de 10 ans d’absence, le travail du photographe André de Dienes est de nouveau exposé à New York à la Steven Kasher Gallery. L’exposition présente plus d’une cinquantaine d’oeuvres de l’artiste tirées de ses deux collections les plus célèbres: Marilyn Monroe et les “California nudes”. André de Dienes fut le premier photographe à tirer le portrait de Marilyn Monroe en 1945, alors que la jeune mannequin, qui s’appelait Norma Jeane Baker, était encore une inconnue. Il deviendra l’un de ses premiers amants, la photographiant dans son intimité en 1945, 1946, 1949 et 1953. De jeune fille innocente et sensible à la star tourmentée que nous connaissons, les portraits emblématiques de Dienes sont révélateurs de l’évolution de Marilyn Monroe.
L’exposition met également en valeur les nus avant-gardistes d’André de Dienes. Comme beaucoup de photographes de la côte ouest, dont Ansel Adams, Edward Weston ou Brett Weston, l’artiste était fasciné par les panoramas désertiques. En insérant des nus dans ces panoramas, il expérimenta la surimpression et le photomontage. L’exposition est ouverte jusqu’au samedi 30 juillet. Le musée est ouvert du mardi au samedi de 10am à 6pm. Steven Kasher Gallery (515 W 26th St)
Laura Pausini vient faire vibrer Miami
“La Solitudine”, un tube planétaire qui a dévoilé la chanteuse italienne Laura Pausini en 1993. Le charme de l’Italie, une voix douce et clair et des ballades entraînantes, réchaufferont le coeur de centaines de personnes, le samedi 30 juillet à l’AmericanAirlines Arena de Miami.
Laura Pausini est une artiste accomplie. Animée par la passion de la musique, elle commencera par jouer dans le piano bar son père à l’âge huit ans. Poussée par sa famille à poursuivre ses rêves, la jeune fille enregistrera son premier album à treize ans sous le nom de “I sogni di Laura”, distribué aux clients du bar.
Aujourd’hui, l’italienne affiche un parcours international, avec des titres chantés aussi bien en anglais, espagnol ou en portugais. Laura Pausini possède treize albums à son actif, plus de vingt ans de carrière, quelques 70 millions d’albums écoulés, le tout couronné d’un Grammy Award, deux World Music Awards et trois Latin Grammy Awards. Elle est la seule artiste italienne ayant décroché autant de distinctions.
Primaire à droite: les Français des US pourront voter par internet
C’est tranché: la Haute autorité de la primaire de la droite a décidé, jeudi, que tous les Français de l’étranger voteront par Internet à la primaire de novembre.
La décision clôt deux mois d’incertitude. Début mai, Nicolas Sarkozy avait créé la surprise en faisant rejeter par le Bureau politique le principe du vote par internet, alors que ce mode de scrutin avait été acté par le parti. L’absence de certains candidats déclarés lors de la prise de décision avait ajouté de l’huile sur le feu et provoqué une levée de boucliers contre Sarkozy.
Un compromis pour un scrutin mixte (papier et électronique) avait été trouvé quelques jours plus tard, mais la Haute autorité a estimé, jeudi, que “les conditions n’étaient pas remplies” pour ce type de vote “au regard de la charte de la primaire” , en particulier les “garanties de sécurité” des électeurs en ces temps de menace terroriste accrue. Frédéric Lefebvre, député des Français d’Amérique du nord et candidat déclaré à la primaire, s’est félicité de cette décision sur sa page Facebook. “La raison et la justice l’emportent. Tous les Français pourront voter à la primaire. Il n’y aura donc pas de Français de seconde zone. J’appelle donc les Français de l’étranger à participer massivement à cet exercice démocratique et à faire valoir leur regard acéré sur la politique française et leur volonté d’un changement profond d’attitude politique” . Le premier tour de la primaire aura lieu le 20 novembre, le 27 pour le second, si nécessaire.
Vidéo: Nissa La Bella et la Marseillaise pour Nice à Times Square
Une semaine après la terrible attaque meurtrière de Nice, Dominic Derasse, trompettiste français jouant actuellement dans l’orchestre d’ “An American in Paris”, organisait à Times Square un hommage musical à sa ville de coeur.
Jeudi 21 juillet, une cinquantaine de musiciens issus d’orchestres de Broadway l’accompagnaient bénévolement. Ensemble, ils ont interprété Nissa La Bella et la Marseillaise, les hymnes niçois et français. «Nice est ma ville, une belle ville, pleine de gens merveilleux. L’attentat du 14 juillet a été un désastre, pas seulement pour la façon dont il a été accompli mais par le nombre de victimes qu’il a causé et à quel point il a affecté des personnes à Nice qui ne pensaient jamais être la cible d’une telle action. J’ai présenté ce geste comme un hommage aux Niçois et aux Français pour leur dire qu’il y a des gens vivant dans d’autres parties du monde qui pensent à eux et veulent leur adresser un message de soutien en ce temps de deuil”, confie le trompettiste.
Nissa La Bella, une “belle composition adaptée à un hommage discret” , était dirigée par le trompettiste français tandis que l’ancien chef d’orchestre et compositeur américain Anton Coppola, 99 ans et l’oncle de Francis Ford Coppola, s’est occupé de la Marseillaise. Un public discret composé d’une cinquantaine de Français et de touristes a donné de la voix.
Catherine Corsini: "l'homosexualité féminine a encore du mal à s'affirmer"
France, 1970. L’homosexualité et l’émancipation des femmes ne sont plus des sujets tabous. Les langues se délient, la parole est plus libre et des mouvements féministes se créent. “Il y a eu toutes ces questions sur la place de la femme, sur l’égalité, la famille et le rapport à la question amoureuse”, que Catherine Corsini explique avoir voulu dépeindre dans “La Belle Saison”, son dernier film.
Hymne à l’amour universel, le film est brillamment servi par le duo Cécile de France (Carole) et Izïa Higelin (Delphine). Les deux protagonistes découvrent l’amour interdit. Leurs vies, pourtant diamétralement opposées, vont se croiser pour le meilleur comme pour le pire. Delphine, fille d’agriculteurs, est originaire d’une petite bourgade dans le Limousin. Lorsque celle-ci s’exile dans la métropole française pour y travailler, elle ne s’attend pas à faire la rencontre bouleversante de Carole, professeure et militante féministe.
Une époque importante pour Catherine Corsini: “je trouvais que c’était un contexte très porteur d’images, passionnant et différent comme on n’avait jamais montré sur les femmes”. Pour elle, “il est important de décontextualiser le mouvement féministe et sexuel, car c’est à cette période là que le féminisme est apparu et que les homosexuels ont réussi à paraître au grand jour”.
Catherine Corsini, compagne de la productrice Elizabeth Perez, avec qui elle a réalisé le film, revient sur son passé et la difficulté pour elle de s’affirmer, “il y a eu des choses qui sont venues d’un chemin intérieur, comment j’ai moi aussi eu du mal à vivre et à dire mon homosexualité. Ce qui était le cas des filles de cette génération”. Elle nous explique également avoir puisé son inspiration chez “une de mes amies, qui était aussi une fille de paysan, venue à Paris dans les années 70. Et puis je me suis aussi inspirée de certaines féministes”. Pour la réalisatrice, travailler avec sa compagne à été des plus bénéfiques “on pouvait risquer notre couple dans cette histoire, car il est toujours difficile de travailler ensemble sur un sujet qui nous est très proche. Au final, on s’est beaucoup aidé. Il y avait cette qualité d’écoute, cette exigence qui était très forte et cette confiance. C’était une très belle expérience”.
Et pour ce faire, le casting de la réalisatrice a été mûrement réfléchi, “je ne pensais vraiment à aucune autre actrice que Cécile de France, j’ai vraiment écrit le projet pour elle. Il y a tout de suite eu une grande confiance”. Avant d’ajouter, “elle a toujours aimé Carole, ce personnage engagé. Elle a été tout le temps formidable et me disait “je suis comme un modèle avec un peintre, je me suis complètement laissé guidée”, ça l’amusait beaucoup”. Même si elle a été “assez réticente, car elle avait déjà joué de nombreux personnages homosexuels avec Cédric Klapisch”.
“Avec Izïa Higelin, c’était l’inverse. Elle était extrêmement pudique, ces scènes ont été très difficiles pour elle”. La réalisatrice nous avoue que “c’était le jour et la nuit, un peu comme les personnages du film. J’ai d’ailleurs beaucoup joué de ça. Finalement, un metteur en scène c’est un peu comme un pygmalion, quelqu’un qui se sert de ce qu’il se passe sur le plateau”.
Le tournage s’est déroulé entre Paris et la région du Limousin, en Haute-Vienne. “C’est là où je passais mes vacances quand j’étais enfant. J’aime cette région, j’aime cette campagne extrêmement verte, riche, mystérieuse et secrète”.
L’homosexualité est une question récurrente dans les films de Catherine Corsini. “J’ai réalisé “Les Amoureux” en 1995, un film sur un garçon qui découvre son homosexualité. Dans “La Répétition” de 2001, il était question d’aborder l’homosexualité mais de manière beaucoup plus caché”. “La Belle Saison” a été pour la réalisatrice une manière de s’exposer au grand jour, “j’ai réussi à en parler beaucoup plus frontalement, d’une manière très assumée, avec beaucoup plus d’engagement et de courage. C’est pour ça que j’aime particulièrement ce film, car je pense qu’il ne se cache pas”.
Selon Catherine Corsini “ce sujet est accessible à plus de gens qu’avant”. Même si selon elle, “il y a un rejet de cette communauté. J’ai l’impression que plus elle apparaît, plus l’homophobie apparaît également à son tour”. Il y a aussi cette surexposition des couples gays comparé aux couples lesbiens, “c’est parce que les femmes ont encore beaucoup plus de mal à prendre la parole, à oser s’affirmer. Aussi, l’homosexualité féminine a toujours été considérée comme quelque chose de peu sexué”, souligne la réalisatrice.
“Je voulais que ce soit dans les années 1970, car je pense qu’en 2016 on ne peut pas raconter l’histoire d’une lesbienne honteuse. Ce ne serait pas rendre service aux homosexuels de montrer un personnage aussi empêché”, juge Catherine Corsini. Elle partagera également avec nous une anecdote qui l’a marquée: “j’ai présenté ce film dans une prison de femme et certaines d’entres elle ne voulaient pas croire que l’homosexualité pouvait exister, certaines ont été très choquées par ce film. Cette projection à été un moment très fort et inoubliable”.
Encensé par la critique en France, le film arrive aux Etats-Unis, pour le plus grand bonheur de Catherine Corsini: “pour nous cinéastes français, il est très important d’avoir une reconnaissance aux États-Unis. Entre le cinéma français et américain il y a des liens et des influences. C’est une porte d’entrée sur l’étranger et une reconnaissance mondiale importante”.
La réalisatrice travaille en ce moment sur une adaptation du dernier roman de la romancière française Christine Angot, “Un amour impossible”, qui raconte l’histoire entre une mère et sa fille. “Comme “La Belle Saison”, je le tournerai avec ma compagne, Elizabeth Perez. J’ai déjà hâte de le présenter à New York”, nous confie-t-elle.
Films on the Green: "Cléo de 5 à 7", un classique de la Nouvelle Vague
De la vie à la mort. Dans “Cléo de 5 à 7” , la réalisatrice française Agnès Varda trace le portrait de Cléo, une jeune femme tourmentée au futur incertain. Le film sera projeté au festival Films on the Greens au Tompkins Square Park, le vendredi 22 juillet.
Paris, 21 juin 1961, entre 17h et 18h30. C’est le premier jour de l’été et peut-être le dernier pour la jeune Cléo, joué par la belle Corinne Marchand. Célèbre chanteuse, Cléo attend avec impatience les résultats d’une analyse médicale, persuadée d’être atteinte d’un cancer. Condamnée, l’héroïne vagabonde dans les rues de la capitale en quête d’elle-même. Entre visions et révélations, Cléo fera la rencontre d’Antoine, un soldat, lui aussi en danger de mort. Leur destin ne sera plus qu’une question de temps…
En 1962, le film était mis à l’honneur au festival de Cannes. Plus de cinquante ans après sa sortie, “5 à 7”, expression en référence aux infidélités, n’a pas pris une ride. Grand classique et incontournable chef-d’oeuvre du septième art, ce film se classe parmi les plus marquants de la période Nouvelle Vague française. Il fait par exemple partie des “1001 films à voir avant de mourir”, livre de Steven Jay Schneider, publié en 2003.
Agnès Varda a quant à elle reçu le prix René-Clair de l’Académie française, en 2002. Rare réalisatrice de cette époque, elle sera reconnue pour avoir réalisé “La Pointe Courte” (1955), “Sans toi ni loi” (1985) ou encore “Les Glaneurs et la Glaneuse” (2000).
Combien ça coûte d'avoir une voiture à San Francisco ?
A vous les week-ends de dernière minute à Napa, les cours de surf aubinaux… les embouteillages et les galères de parking. Avoir une voiture à San Francisco est un choix qui dépend de l’appréciation et du mode de vie de chacun. Son coût aussi. Il peut varier de 5.000 à plus de 15.000 dollars. Quelques repères.
D’abord, il y a deux dépenses incompressibles: l’enregistrement initial puis annuel auprès du DMV (un à quelques centaines de dollars selon les cas) et les péages sur les huit ponts de la Baie (4 à 7,50 $ par aller-retour selon les cas)
Business class : 15.000+ dollars par an
Les budgets illimités pourront se faire plaisir sans vraiment réfléchir, dans la 6eme pire ville des Etats-Unis pour les automobilistes. En 2013, Naval Ravikant, co-fondateur d’AngelList, décidait d’abandonner sa BMW qui lui coûtait entre 1200 et 1500 dollars par mois. Venant d’un des investisseur d’Uber, la bonne foi du commentaire est discutable, mais ses dépenses estimées concordent avec nos sources : 300$ de parking à domicile, un ordre de grandeur classique pour SF, 300$ de parking au travail (tout dépend du lieu de travail, plusieurs parkings de la South Bay étant gratuits) et 600$ de remboursement (plausible, même si tout dépend de votre voiture et de votre prêt bancaire).
Le carburant californien – et san franciscain – étant le plus cher du pays, une voiture peu économe (comme ce Silverado) engloutira facilement 4.000$/an de carburant, même si la moyenne régionale est plutôt de 2.600$ pour 15.000 miles annuels.
Enfin, avec un large choix de d’infractions possibles et des tarifs record à l’échelle nationale, les contraventions pèsent pour 300$/an/véhicule en moyenne en 2015 selon nos calculs. Comme c’est ad-lib, certains atteignent les 300$/mois ! Juteux, pour la SFMTA, qui a tiré des contraventions et permis de stationnement quelque 124 millions de dollars en 2015.
Classe éco : Entre 5.000 et 12.000$ par an
Compresser les coûts d’une voiture est possible et assez simple. D’abord en achetant d’occasion et/ou en choisissant un modèle économe en carburant (visez les indicateurs MPG ou Miles per gallon élevés). Ainsi, cette Prius 2012 ne coûtera “plus que” 1000$/an en carburant, soit 4 fois moins que l’exemple précédent. Vous pouvez, en plus, chercher l’essence la moins chère de la zone.
Réduire le prix du parking dépend des quartiers fréquentés et de votre vigilance. Le stationnement est gratuit dans de nombreuses rues de la Baie à condition de respecter ses multiples règles (aussi ici), car les pivoines sévissent. Astuce, pour pouvoir stationner au delà des fréquentes “2h” ou “4h-limit”, procurez-vous un “Residential Parking permits” ; c’est 63$ pour six mois, ou 127$ pour un an.
Le plus variable reste l’assurance : 25 à 500$ par mois, et 85$/mois en moyenne régionale, en fonction du type de véhicule, de son âge, du vôtre etc. Pensez à comparer en ligne les offres, voire à opter pour une assurance au kilomètre si vous roulez peu.
Low Cost : moins de 5000$ ?
Enfin, en plus de tous les conseils précédents, quelques astuces feront fondre de 2/3 les 600 à 1.000$ annuels de visites chez le garagiste : entre autres refuser certains services, ou ne pas mentionner qu’il s’agit d’un check-up réglementaire !
Enfin, les bricoleurs/euses aidés d’une bonne clé à molette et de Youtube, peuvent acheter certaines pièces sur internet et les changer eux-même.
Si vous roulez peu, les locations, voitures partagées (ZipCar, Getaround, City Carshare…), les transports en commun et/ou des apps de VTC peuvent s’avérer financièrement plus rationnels.
En mode débrouille
Sinon, ayez des amis sympa et motorisés qui vous prêteront leur voiture. Il vous en coûtera une bonne bouteille de vin !