“La Solitudine”, un tube planétaire qui a dévoilé la chanteuse italienne Laura Pausini en 1993. Le charme de l’Italie, une voix douce et clair et des ballades entraînantes, réchaufferont le coeur de centaines de personnes, le samedi 30 juillet à l’AmericanAirlines Arena de Miami.
Laura Pausini est une artiste accomplie. Animée par la passion de la musique, elle commencera par jouer dans le piano bar son père à l’âge huit ans. Poussée par sa famille à poursuivre ses rêves, la jeune fille enregistrera son premier album à treize ans sous le nom de “I sogni di Laura”, distribué aux clients du bar.
Aujourd’hui, l’italienne affiche un parcours international, avec des titres chantés aussi bien en anglais, espagnol ou en portugais. Laura Pausini possède treize albums à son actif, plus de vingt ans de carrière, quelques 70 millions d’albums écoulés, le tout couronné d’un Grammy Award, deux World Music Awards et trois Latin Grammy Awards. Elle est la seule artiste italienne ayant décroché autant de distinctions.
Laura Pausini vient faire vibrer Miami
Primaire à droite: les Français des US pourront voter par internet
C’est tranché: la Haute autorité de la primaire de la droite a décidé, jeudi, que tous les Français de l’étranger voteront par Internet à la primaire de novembre.
La décision clôt deux mois d’incertitude. Début mai, Nicolas Sarkozy avait créé la surprise en faisant rejeter par le Bureau politique le principe du vote par internet, alors que ce mode de scrutin avait été acté par le parti. L’absence de certains candidats déclarés lors de la prise de décision avait ajouté de l’huile sur le feu et provoqué une levée de boucliers contre Sarkozy.
Un compromis pour un scrutin mixte (papier et électronique) avait été trouvé quelques jours plus tard, mais la Haute autorité a estimé, jeudi, que “les conditions n’étaient pas remplies” pour ce type de vote “au regard de la charte de la primaire” , en particulier les “garanties de sécurité” des électeurs en ces temps de menace terroriste accrue. Frédéric Lefebvre, député des Français d’Amérique du nord et candidat déclaré à la primaire, s’est félicité de cette décision sur sa page Facebook. “La raison et la justice l’emportent. Tous les Français pourront voter à la primaire. Il n’y aura donc pas de Français de seconde zone. J’appelle donc les Français de l’étranger à participer massivement à cet exercice démocratique et à faire valoir leur regard acéré sur la politique française et leur volonté d’un changement profond d’attitude politique” . Le premier tour de la primaire aura lieu le 20 novembre, le 27 pour le second, si nécessaire.
Vidéo: Nissa La Bella et la Marseillaise pour Nice à Times Square
Une semaine après la terrible attaque meurtrière de Nice, Dominic Derasse, trompettiste français jouant actuellement dans l’orchestre d’ “An American in Paris”, organisait à Times Square un hommage musical à sa ville de coeur.
Jeudi 21 juillet, une cinquantaine de musiciens issus d’orchestres de Broadway l’accompagnaient bénévolement. Ensemble, ils ont interprété Nissa La Bella et la Marseillaise, les hymnes niçois et français. «Nice est ma ville, une belle ville, pleine de gens merveilleux. L’attentat du 14 juillet a été un désastre, pas seulement pour la façon dont il a été accompli mais par le nombre de victimes qu’il a causé et à quel point il a affecté des personnes à Nice qui ne pensaient jamais être la cible d’une telle action. J’ai présenté ce geste comme un hommage aux Niçois et aux Français pour leur dire qu’il y a des gens vivant dans d’autres parties du monde qui pensent à eux et veulent leur adresser un message de soutien en ce temps de deuil”, confie le trompettiste.
Nissa La Bella, une “belle composition adaptée à un hommage discret” , était dirigée par le trompettiste français tandis que l’ancien chef d’orchestre et compositeur américain Anton Coppola, 99 ans et l’oncle de Francis Ford Coppola, s’est occupé de la Marseillaise. Un public discret composé d’une cinquantaine de Français et de touristes a donné de la voix.
Catherine Corsini: "l'homosexualité féminine a encore du mal à s'affirmer"
France, 1970. L’homosexualité et l’émancipation des femmes ne sont plus des sujets tabous. Les langues se délient, la parole est plus libre et des mouvements féministes se créent. “Il y a eu toutes ces questions sur la place de la femme, sur l’égalité, la famille et le rapport à la question amoureuse”, que Catherine Corsini explique avoir voulu dépeindre dans “La Belle Saison”, son dernier film.
Hymne à l’amour universel, le film est brillamment servi par le duo Cécile de France (Carole) et Izïa Higelin (Delphine). Les deux protagonistes découvrent l’amour interdit. Leurs vies, pourtant diamétralement opposées, vont se croiser pour le meilleur comme pour le pire. Delphine, fille d’agriculteurs, est originaire d’une petite bourgade dans le Limousin. Lorsque celle-ci s’exile dans la métropole française pour y travailler, elle ne s’attend pas à faire la rencontre bouleversante de Carole, professeure et militante féministe.
Une époque importante pour Catherine Corsini: “je trouvais que c’était un contexte très porteur d’images, passionnant et différent comme on n’avait jamais montré sur les femmes”. Pour elle, “il est important de décontextualiser le mouvement féministe et sexuel, car c’est à cette période là que le féminisme est apparu et que les homosexuels ont réussi à paraître au grand jour”.
Catherine Corsini, compagne de la productrice Elizabeth Perez, avec qui elle a réalisé le film, revient sur son passé et la difficulté pour elle de s’affirmer, “il y a eu des choses qui sont venues d’un chemin intérieur, comment j’ai moi aussi eu du mal à vivre et à dire mon homosexualité. Ce qui était le cas des filles de cette génération”. Elle nous explique également avoir puisé son inspiration chez “une de mes amies, qui était aussi une fille de paysan, venue à Paris dans les années 70. Et puis je me suis aussi inspirée de certaines féministes”. Pour la réalisatrice, travailler avec sa compagne à été des plus bénéfiques “on pouvait risquer notre couple dans cette histoire, car il est toujours difficile de travailler ensemble sur un sujet qui nous est très proche. Au final, on s’est beaucoup aidé. Il y avait cette qualité d’écoute, cette exigence qui était très forte et cette confiance. C’était une très belle expérience”.
Et pour ce faire, le casting de la réalisatrice a été mûrement réfléchi, “je ne pensais vraiment à aucune autre actrice que Cécile de France, j’ai vraiment écrit le projet pour elle. Il y a tout de suite eu une grande confiance”. Avant d’ajouter, “elle a toujours aimé Carole, ce personnage engagé. Elle a été tout le temps formidable et me disait “je suis comme un modèle avec un peintre, je me suis complètement laissé guidée”, ça l’amusait beaucoup”. Même si elle a été “assez réticente, car elle avait déjà joué de nombreux personnages homosexuels avec Cédric Klapisch”.
“Avec Izïa Higelin, c’était l’inverse. Elle était extrêmement pudique, ces scènes ont été très difficiles pour elle”. La réalisatrice nous avoue que “c’était le jour et la nuit, un peu comme les personnages du film. J’ai d’ailleurs beaucoup joué de ça. Finalement, un metteur en scène c’est un peu comme un pygmalion, quelqu’un qui se sert de ce qu’il se passe sur le plateau”.
Le tournage s’est déroulé entre Paris et la région du Limousin, en Haute-Vienne. “C’est là où je passais mes vacances quand j’étais enfant. J’aime cette région, j’aime cette campagne extrêmement verte, riche, mystérieuse et secrète”.
L’homosexualité est une question récurrente dans les films de Catherine Corsini. “J’ai réalisé “Les Amoureux” en 1995, un film sur un garçon qui découvre son homosexualité. Dans “La Répétition” de 2001, il était question d’aborder l’homosexualité mais de manière beaucoup plus caché”. “La Belle Saison” a été pour la réalisatrice une manière de s’exposer au grand jour, “j’ai réussi à en parler beaucoup plus frontalement, d’une manière très assumée, avec beaucoup plus d’engagement et de courage. C’est pour ça que j’aime particulièrement ce film, car je pense qu’il ne se cache pas”.
Selon Catherine Corsini “ce sujet est accessible à plus de gens qu’avant”. Même si selon elle, “il y a un rejet de cette communauté. J’ai l’impression que plus elle apparaît, plus l’homophobie apparaît également à son tour”. Il y a aussi cette surexposition des couples gays comparé aux couples lesbiens, “c’est parce que les femmes ont encore beaucoup plus de mal à prendre la parole, à oser s’affirmer. Aussi, l’homosexualité féminine a toujours été considérée comme quelque chose de peu sexué”, souligne la réalisatrice.
“Je voulais que ce soit dans les années 1970, car je pense qu’en 2016 on ne peut pas raconter l’histoire d’une lesbienne honteuse. Ce ne serait pas rendre service aux homosexuels de montrer un personnage aussi empêché”, juge Catherine Corsini. Elle partagera également avec nous une anecdote qui l’a marquée: “j’ai présenté ce film dans une prison de femme et certaines d’entres elle ne voulaient pas croire que l’homosexualité pouvait exister, certaines ont été très choquées par ce film. Cette projection à été un moment très fort et inoubliable”.
Encensé par la critique en France, le film arrive aux Etats-Unis, pour le plus grand bonheur de Catherine Corsini: “pour nous cinéastes français, il est très important d’avoir une reconnaissance aux États-Unis. Entre le cinéma français et américain il y a des liens et des influences. C’est une porte d’entrée sur l’étranger et une reconnaissance mondiale importante”.
La réalisatrice travaille en ce moment sur une adaptation du dernier roman de la romancière française Christine Angot, “Un amour impossible”, qui raconte l’histoire entre une mère et sa fille. “Comme “La Belle Saison”, je le tournerai avec ma compagne, Elizabeth Perez. J’ai déjà hâte de le présenter à New York”, nous confie-t-elle.
Films on the Green: "Cléo de 5 à 7", un classique de la Nouvelle Vague
De la vie à la mort. Dans “Cléo de 5 à 7” , la réalisatrice française Agnès Varda trace le portrait de Cléo, une jeune femme tourmentée au futur incertain. Le film sera projeté au festival Films on the Greens au Tompkins Square Park, le vendredi 22 juillet.
Paris, 21 juin 1961, entre 17h et 18h30. C’est le premier jour de l’été et peut-être le dernier pour la jeune Cléo, joué par la belle Corinne Marchand. Célèbre chanteuse, Cléo attend avec impatience les résultats d’une analyse médicale, persuadée d’être atteinte d’un cancer. Condamnée, l’héroïne vagabonde dans les rues de la capitale en quête d’elle-même. Entre visions et révélations, Cléo fera la rencontre d’Antoine, un soldat, lui aussi en danger de mort. Leur destin ne sera plus qu’une question de temps…
En 1962, le film était mis à l’honneur au festival de Cannes. Plus de cinquante ans après sa sortie, “5 à 7”, expression en référence aux infidélités, n’a pas pris une ride. Grand classique et incontournable chef-d’oeuvre du septième art, ce film se classe parmi les plus marquants de la période Nouvelle Vague française. Il fait par exemple partie des “1001 films à voir avant de mourir”, livre de Steven Jay Schneider, publié en 2003.
Agnès Varda a quant à elle reçu le prix René-Clair de l’Académie française, en 2002. Rare réalisatrice de cette époque, elle sera reconnue pour avoir réalisé “La Pointe Courte” (1955), “Sans toi ni loi” (1985) ou encore “Les Glaneurs et la Glaneuse” (2000).
Combien ça coûte d'avoir une voiture à San Francisco ?
A vous les week-ends de dernière minute à Napa, les cours de surf aubinaux… les embouteillages et les galères de parking. Avoir une voiture à San Francisco est un choix qui dépend de l’appréciation et du mode de vie de chacun. Son coût aussi. Il peut varier de 5.000 à plus de 15.000 dollars. Quelques repères.
D’abord, il y a deux dépenses incompressibles: l’enregistrement initial puis annuel auprès du DMV (un à quelques centaines de dollars selon les cas) et les péages sur les huit ponts de la Baie (4 à 7,50 $ par aller-retour selon les cas)
Business class : 15.000+ dollars par an
Les budgets illimités pourront se faire plaisir sans vraiment réfléchir, dans la 6eme pire ville des Etats-Unis pour les automobilistes. En 2013, Naval Ravikant, co-fondateur d’AngelList, décidait d’abandonner sa BMW qui lui coûtait entre 1200 et 1500 dollars par mois. Venant d’un des investisseur d’Uber, la bonne foi du commentaire est discutable, mais ses dépenses estimées concordent avec nos sources : 300$ de parking à domicile, un ordre de grandeur classique pour SF, 300$ de parking au travail (tout dépend du lieu de travail, plusieurs parkings de la South Bay étant gratuits) et 600$ de remboursement (plausible, même si tout dépend de votre voiture et de votre prêt bancaire).
Le carburant californien – et san franciscain – étant le plus cher du pays, une voiture peu économe (comme ce Silverado) engloutira facilement 4.000$/an de carburant, même si la moyenne régionale est plutôt de 2.600$ pour 15.000 miles annuels.
Enfin, avec un large choix de d’infractions possibles et des tarifs record à l’échelle nationale, les contraventions pèsent pour 300$/an/véhicule en moyenne en 2015 selon nos calculs. Comme c’est ad-lib, certains atteignent les 300$/mois ! Juteux, pour la SFMTA, qui a tiré des contraventions et permis de stationnement quelque 124 millions de dollars en 2015.
Classe éco : Entre 5.000 et 12.000$ par an
Compresser les coûts d’une voiture est possible et assez simple. D’abord en achetant d’occasion et/ou en choisissant un modèle économe en carburant (visez les indicateurs MPG ou Miles per gallon élevés). Ainsi, cette Prius 2012 ne coûtera “plus que” 1000$/an en carburant, soit 4 fois moins que l’exemple précédent. Vous pouvez, en plus, chercher l’essence la moins chère de la zone.
Réduire le prix du parking dépend des quartiers fréquentés et de votre vigilance. Le stationnement est gratuit dans de nombreuses rues de la Baie à condition de respecter ses multiples règles (aussi ici), car les pivoines sévissent. Astuce, pour pouvoir stationner au delà des fréquentes “2h” ou “4h-limit”, procurez-vous un “Residential Parking permits” ; c’est 63$ pour six mois, ou 127$ pour un an.
Le plus variable reste l’assurance : 25 à 500$ par mois, et 85$/mois en moyenne régionale, en fonction du type de véhicule, de son âge, du vôtre etc. Pensez à comparer en ligne les offres, voire à opter pour une assurance au kilomètre si vous roulez peu.
Low Cost : moins de 5000$ ?
Enfin, en plus de tous les conseils précédents, quelques astuces feront fondre de 2/3 les 600 à 1.000$ annuels de visites chez le garagiste : entre autres refuser certains services, ou ne pas mentionner qu’il s’agit d’un check-up réglementaire !
Enfin, les bricoleurs/euses aidés d’une bonne clé à molette et de Youtube, peuvent acheter certaines pièces sur internet et les changer eux-même.
Si vous roulez peu, les locations, voitures partagées (ZipCar, Getaround, City Carshare…), les transports en commun et/ou des apps de VTC peuvent s’avérer financièrement plus rationnels.
En mode débrouille
Sinon, ayez des amis sympa et motorisés qui vous prêteront leur voiture. Il vous en coûtera une bonne bouteille de vin !
Hommage musical à Nice à Times Square jeudi 21 juillet
Une semaine après la terrible attaque de Nice qui a fait 84 victimes, Dominic Derasse, trompettiste français jouant actuellement à Broadway, organise un mini concert de musique classique en hommage à sa ville de coeur, jeudi 21 juillet à 5:30 pm.
Une cinquantaine de musiciens de Broadway s’associeront bénévolement à Dominic Derasse. Ensemble, ils joueront Nissa la bella et la Marseillaise, les hymnes niçois et français. “J’ai grandi à Nice. Une semaine après ces tristes événements, il me semblait important de ne pas oublier. (…) Nissa la bella est une musique douce, de recueillement, qui s’associera parfaitement à la Marseillaise qui est plus énergique” confie le trompettiste.
Le concert gratuit, intitulé New York Musicians pray and play for Nice, est organisé sur Times Square entre la 46 et 47th street, devant le TKTS Times Square.
Tu sais que tu as habité trop longtemps à Los Angeles quand…
Il y a des signes avant-coureurs : jogging à Runyon Canyon, usage abusif du mot “amazing”… Les Français qui habitent à Los Angeles depuis trop longtemps développent des comportements symptomatiques. A vous de vérifier si vous vous y retrouvez.
38. Tu penses que « taxi » est un mot désuet pour dire Uber
37.Tu as une opinion tranchée sur le débat Trader Joe’s versus Whole Foods
36. Tu n’oses pas sortir ton ordinateur dans un café si ce n’est pas un Mac
35. Tu prends tes clefs de voiture pour sortir tes poubelles
34. Tu ne sais pas où se trouvent les stations de métro. « Parce qu’il y en vraiment un ? »
33. Tu habites à une demi-heure de la plage mais tu n’y vas jamais
32. Tu ne prends pas ta voiture quand il pleut, trop dangereux !
31. Tu as oublié que le valet était aussi le nom d’une carte à jouer
30. Tu dis : « je préfère conduire sur les surface streets »
29. Tu ne parles plus en distance mais en temps de trajet
28. Tu ne discutes pas de la pluie et du beau temps, mais du trafic sur la highway
27. Tu prends parfois un açai bowl pour le petit-déjeuner (et tu le postes sur les réseaux sociaux)
26. Tu penses que les tacos et les burritos sont des spécialités culinaires de L.A
25. Tu as déjà bu un smoothie au kale et à l’avocat (plusieurs fois)
24. Tu snobes McDo et Burger King au profit de In&Out
23. Tu trouves que les couchers de soleil sont gênants quand tu conduis
22. Tu ne te balades plus sans ton “tout petit” chien
21. Tu t’es mis au Pilates
20. Tu connais plus de clubs de yoga que de cabinets de médecins
19. Tu penses qu’El Niño va arriver chaque année. Et en fait, non…
18. Tu dis DTLA à la place de Downtown
17. Tu penses que croiser Kim Kardashian est d’une banalité affligeante
16. Tu dis “amazing” au serveur qui te propose du lait dans ton café
15. Tu postes des palmiers sur Instagram
14. Tu as fait une croix sur tes amis qui vivent à plus de 40 minutes de chez toi
13. Tu n’arrives pas à t’endormir sans un bruit de fond d’hélicoptère
12.Tu as arrêté de penser que les Birkenstock sont moches, d’ailleurs elles sont très confortables
11. Tu ne supportes plus que les vêtements souples, et tu es fier de ta collection de leggings
10. Tu ne conçois plus d’emménager dans un appartement sans climatisation
9. Tu es choqué quand un quartier n’a que des playgrounds pour enfants et pas de parcs à chiens
8. Tu considères que l’an zéro ce n’est pas la naissance de Jésus Christ mais la sortie du premier Star Wars
7. Ta journée s’éclaire car un Whole Foods vient d’ouvrir à côté de chez toi
6. Tu ne dis jamais « non » mais « oui, oui, super »
5. Tu as au moins une tenue de soirée dans ton dressing pour une avant-première
4. Quand tu dis que tu vas au « Chinese » tu ne parles pas d’un restaurant mais de ta soirée au cinéma
3. Tu mets un seau dans ta douche pour récupérer l’eau et arroser tes plantes
2. Tu ne bois jamais d’eau qui n’est pas passée par ta Brita
1. Tu t’es déjà dit, au moins une fois, « être acteur, pourquoi pas moi ? »
Soirée Speak Easy le 3 août à Los Angeles
Le principe est simple: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié de langue anglaise. Des paires sont formées par les organisateurs (c’est nous).
Les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent, autour d’un verre de vin et de petites choses à grignoter.
A la fin, vous avez parlé en anglais et en français, et discuté avec des gens d’horizons et d’âges très différents. Et si la mayonnaise a pris, les participants peuvent poursuivre la discussion, ou échanger des numéros pour prolonger l’expérience.
Inscrivez-vous aussi (nombre de places limitées):
Honneur au duo Hitchcock-Truffaut à Berkeley
Ce sont deux grands noms de l’histoire du cinéma qu’a choisi de mettre à l’honneur le centre d’arts visuels de l’Université de Berkely (BAMPFA), cet été. La sortie du nouveau documentaire de l’Américain Kent Jones, « Hitchcock/Truffaut » est l’occasion parfaite de voir ou de revoir les classiques des deux réalisateurs, projetés du 14 juillet au 28 août.
“Hitchcock/ Truffaut” s’inspire du livre éponyme de François Truffaut, paru en 1966, qui comprend un entretien avec Alfred Hitchcock et plusieurs analyses et anecdotes autour du cinéma. Au moment où les deux hommes se rencontrent, le réalisateur britanno-américain connait déjà le succès avec une douzaine de films à son actif. C’est néanmoins à partir des années 1950, au moment où Truffaut et sa bande commencent à parler de lui dans Cahiers de Cinéma que ses films commencent à être perçus comme des oeuvre d’art à part entière. Au fil des ans, l’ouvrage de Truffaut s’est imposé comme un incontournable pour les scénaristes, aspirants réalisateurs et cinéphiles partout dans le monde.
Le documentaire porte un regard croisé sur deux des réalisateurs les plus influents du cinéma. Il est commenté par des figures telles que Martin Scorsese, Olivier Assayas, David Fincher, Wes Anderson… Il sera diffusé au BAMPFA, le samedi 6 août à 6pm. Parmi les films notables, vous pourrez retrouver:
-« Jules and Jim » de Truffaut (1962) le vendredi 22 juillet à 8:15 pm, histoire d’un triangle amoureux du début du 20ème avec une Jeanne Moreau à son apogée.
-« Vertigo » (1958) d’Hitchcock, le dimanche 24 juillet à 7:15pm et le jeudi 25 août à 7pm dans lequel le détective Jimmy Stewart passe la Baie au peigne fin à la recherche du secret de la belle Kim Novak; ode sinistre au voyeurisme, à l’amour et à la mort.
-« Psycho » (1960), avec Janet Leigh et Anthony Perkins, à ne pas louper non plus le samedi 6 août. LE film d’épouvante qui a révolutionné le genre et considéré comme l’une des productions les plus influentes de tous les temps.