Un vent sahraoui souffle sur la scène de Los Angeles. Imarhan arrive au Annenberg Space for Photography avec le répertoire du peuple saharien, samedi 9 juillet à 5pm. Le groupe franco-algérien se produira en première partie d’Edouard Sharpe et les Magnetic Zeros, pour sa deuxième rencontre avec le public californien.
Sorti en avril 2016, leur premier album rend populaire “l’assouf” , le blues touareg. Originaires du Sud de l’Algérie, les cinq membres du groupe illustrent la nouvelle génération des rockeurs du désert. Dans leurs chansons au grain particulier, avec une rythmique funk et jazzy poussée par le son lancinant des guitares électriques, ils évoquent leur génération et les difficultés que rencontre la jeunesse. Pas étonnant quand on sait qu’Imarhan signifie en langage tamasheq “ceux qui me tiennent à cœur” . Une découverte qui mérite le détour.
Les chants touareg d'Imarhan sous le soleil de Los Angeles
Jazz at LACMA, le rendez-vous musical de l'été à Los Angeles
Célébré depuis vingt ans, Jazz at LACMA est l’un des rendez-vous estivaux préférés des amateurs de musique. Jusqu’au vendredi 30 septembre, près de 40.000 personnes viendront découvrir les meilleurs groupes de jazz californiens dans la cour de ce lieu dédié à l’art moderne.
Wayne Shorter, John Clayton, Kenny Burrell, Les McCann, Billy Childs ou Arturo Sandoval sont autant de légendes du jazz qui ont joué à l’occasion de Jazz at LACMA.
Soutenue par le Département culturel de la ville de Los Angeles, cette série de concerts se clôturera en beauté avec le festival Angel City Jazz. A l’instar des précédentes éditions, l’éclectisme sera au coeur du programme, avec des sessions tous les vendredis, et les samedis parfois.
N’oubliez pas de faire ce rite de passage, en prenant votre panier de pique-nique et votre plaid pour écouter les rythmes jazz et blues, assis dans l’herbe.
Club Cheval se rue sur San Francisco
En selle ! Club Cheval sera à Mezzanine le 30 juillet pour sa première scène à San Francisco. Les tickets sont en vente.
Le collectif lillois formé en 2009 est composé de quatre musiciens : Canblaster, Myd, Sam Tiba et Panteros666. Leur particularité: ils fusionnent R&B et House. En 2010, deux EP sur Bromance, le label de Brodinski, les font sortir de l’ombre. Ils mixent aussi les titres de la chanteuse Rihanna et du groupe français The Dø pour ne citer qu’eux. Le premier album intitulé “Discipline” est sorti en mars 2016.
Dîner hors du temps dans l'univers d'Emile Marcovitch à New York
Une plongée dans l’Europe d’autrefois. Petit-fils de docteur russe et vétéran de la Deuxième guerre mondiale, Jacques Marcovitch est aussi l’enfant d’Emile Marcovitch, un photographe russe exilé à Paris pendant les années 30.
Ce dernier immortalisa la communauté russe de la capitale française à cette époque, mais aussi des monarques européens et les premières années des Nations Unies. Invité par l’Entraide française New York, association de soutien aux Français dans le besoin, son fils racontera les histoires derrière les clichés du photographe lors d’un dîner à Madison Bistro. Prix du repas: 48 dollars. RSVP obligatoire.
La French American Academy ouvre son collège en septembre 2016
(Article partenaire) La French American Academy (FAA), installée dans le New Jersey depuis près de 10 ans, inaugure son collège en septembre 2016.
La classe de 6ème – filière bilingue – qui ouvrira sur le campus de New Milford s’inscrit dans la continuité de la maternelle et de l’élémentaire et poursuit la pédagogie de projets développée par la FAA. Les projets bilingues, qu’ils soient en art, littérature, production d’écrits, math, sciences, histoire-géo ou interdisciplinaires sont au coeur du curriculum de la FAA.
Trois autres points forts sont à noter dans ce programme de 6ème: les classes de débat pour utiliser son esprit critique et ses capacités d’orateur, les options pour explorer de nouveaux univers (studio télé, atelier d’écriture/journalisme, musique assistée par ordinateur, programmation) et l’ordinateur portable mis à disposition de chaque élève.
Anne-Sophie Gueguen, fondatrice et directrice de la FAA, précise: “Je suis très fière des options que nous proposons à nos élèves. Il est rare de pouvoir choisir des options dès le collège mais il est important pour nous de donner accès à des apprentissages différents, innovants et stimulants, en plus des apprentissages fondamentaux” .
La FAA propose également une filière anglaise avec français accéléré. Cette filière s’adresse à des familles dont les enfants n’ont pas suivi d’éducation bilingue en élémentaire mais souhaitent maintenant acquérir des bases solides et utiles pour le lycée ou l’université. Ces élèves rejoindront ceux de la filière bilingue pour les cours d’anglais mais seront séparés pour les cours de français. Une filière bilingue anglais-espagnol sera ouverte en septembre 2017.
Pour en savoir plus:
Le site de la French American Academy
De la maternelle au collège
New Milford – Jersey City – Morris Plains
Anne-Sophie Gueguen, directrice
Cathy Joly, Directrice des Admissions
Tel: 201 338 8320, ext. 103
cell: 201 724 1544
E-mail: [email protected]
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Ecoles publiques US cherchent profs de français -désespérément
“Le français est-il votre langue maternelle? Êtes-vous plein(e) d’énergie et d’idées concernant l’éducation des jeunes enfants ? (age 2-5 ans)? Voulez-vous partager votre passion de la langue et culture française? Contactez-nous!” Alors que la rentrée 2016-2017 se profile, ce genre d’annonces – celle-ci provient d’une pre-school de Los Angeles – fleurit depuis un mois un peu partout aux Etats-Unis.
En mai, trois écoles de Los Angeles cherchaient des enseignants. A New York aussi, où le nombre de programmes bilingues a explosé, les besoins s’allongent. A Houston, où deux écoles proposeront des programmes de français pour la première fois à la rentrée, la chasse aux enseignants “motivés” , “exceptionnels” est lancée. “C’est le problème numéro 1 dans tous les Etats-Unis. Contrairement au privé où l’on peut attribuer des visas J-1 pour faire venir des enseignants de France, c’est un problème récurrent dans le public” , insiste Fabrice Jaumont, attaché éducation aux Services culturels de l’Ambassade de France, qui estime qu’une “douzaine” de postes sont à pourvoir rien qu’à New York.
L’enjeu est particulièrement important car dans le même temps le nombre de programmes bilingues en primaire ne cesse de croître. Le manque professeurs qualifiés pourrait freiner la tendance voire l’inverser. Chaque Etat à ses spécificités, mais tous sont concernés. A New York, un gel de visas pour les enseignants étrangers instauré en 2008 force les établissements à recruter localement. Problème pour les Français: le processus pour obtenir la certification pour enseigner dans un contexte bilingue est long et onéreux.
Dans l’Utah, où l’on recense 13 programmes bilingues français-anglais en élémentaire et 19 dans le secondaire, les seules recrues locales ne suffisent pas à remplir les postes. L’Etat a donc signé des “MoU” (Memorandum of Understanding) avec différentes académies françaises pour accueillir des enseignants détachés. Si le système suffit pour le moment, il a aussi ses limites. “On veut avoir un mélange de professeurs de français locaux et internationaux dans les écoles. Cela apporte une richesse culturelle et du dynamisme dans la salle de classe. Mais si, un jour, une académie est victime d’une pénurie de professeurs, elle peut arrêter de nous en envoyer, souligne Kaye Murdock, responsable des programmes d’immersion anglais-français pour l’Etat. Jusqu’à présent, nous avons un partenariat excellent avec les académies et l’Ambassade nous a aidés. Mais chaque année, au printemps, on ne sait jamais combien nous allons recevoir de candidatures locales ou de France. Cela suscite de l’anxiété tous les ans” .
En Louisiane, l’Etat qui, pour des raisons historiques, a le plus grand nombre de programmes d’immersion français, on a la même approche. Le CODOFIL, une agence de l’Etat fondée en 1968, fait venir tous les ans des enseignants de France, Belgique, du Canada et d’Afrique francophone. Pour les Français, les autorités s’appuient notamment sur le programme de mobilité internationale Jules Verne pour les enseignants. Deux cents candidats ont postulé l’an dernier pour l’élémentaire, seul niveau couvert par le CODOFIL. “On fait venir entre 40 et 70 enseignants par an. Cette année, on a atteint 70. C’est notre nombre le plus élevé. Tous nos besoins sont couverts, mais des lacunes existent au niveau du lycée” , indique Peggy Feehan, responsable des programmes de langue au sein de l’agence.
“Produire des enseignants en local”
Mais faire venir des enseignants étrangers induit des délais et de la paperasse, et le CODOFIL cherche aujourd’hui à renforcer son recrutement local. Il a récemment lancé un programme nommé “Escadrille Louisiane” où des enseignants louisianais sont envoyés en France pour une formation avant de retourner enseigner le français en Louisiane. “L’idée, poursuit Peggy Feehan, c’est d’avoir une force locale assez importante pour remplir les postes et privilégier les locaux. Nous aimons faire venir des enseignants de l’étranger, mais il y a des parents francophones en local qui sont artistes, coiffeurs, graphistes, médecins qui utilisent le français tous les jours. Ce sont des enseignants potentiels” .
“Produire des professeurs de français” sur place pour contourner les aléas de l’immigration, c’est aussi l’objectif de Fabrice Jaumont, de l’Ambassade de France. Depuis 2012, les Services culturels de l’Ambassade et la fondation FACE accordent des bourses de 5.000 dollars à des étudiants inscrits dans des masters d’éducation bilingue new-yorkais, comme celui de Hunter College, ou dans des programmes de certification.
Ces formations pour futurs enseignants bilingues devraient être développées sans tarder dans les Etats où les programmes d’immersion gagnent du terrain, selon Fabrice Jaumont: “La Caroline du Nord et la Georgie lancent des programmes bilingues, mais ne développent pas de mécanismes pour former des professeurs. D’ici 3-4 ans, ils auront des besoins qu’ils n’auront pas anticipés. La pénurie de professeurs est une réalité pas uniquement dans le bilinguisme mais aussi dans d’autres matières. Les métiers de l’enseignement n’attirent plus autant qu’avant.”
Le nombre de vocations est, en effet, au plus bas, éducateurs bilingues ou non. “La formation des enseignants bilingues est plus intense que pour un enseignant traditionnel. Et quand vous devenez enseignant dans une classe bilingue, vous rencontrez des défis uniques en terme d’utilisation des outils pédagogiques, de population d’élèves et de gestion des activités et des ressources. Mais la recompense que vous en tirez – l’ouverture d’esprit des enfants – compense les contraintes” , explique Brian Collins, professeur assistant d’éducation bilingue à Hunter College.
“Le problème, c’est le burn out. L’enseignement bilingue est un métier fascinant, mais après 3-4 ans, ils lâchent. Les enseignants bilingues travaillent très, très dur. Il faut travailler dans les deux langues, de longues heures. Ils se fatiguent. Je l’ai beaucoup vu chez les profs des premiers programmes” , ajoute Fabrice Jaumont. Comment convaincre un enseignant de sauter le pas ? “Il faut leur parler de l’impact qu’ils auront sur des centaines d’enfants, leur dire qu’il y a 10-15 postes à pourvoir chaque année. C’est la garantie de trouver un poste et de faire une belle carrière. Les salaires sont bons aussi.“
Quiz: passez le test de citoyenneté américaine en vingt questions
Le 4 juillet n’est pas uniquement synonyme de feu d’artifice.
Cette année, 7.000 personnes deviendront américaines pendant le week-end d’Independence Day. Auparavant, elles auront passé le test de citoyenneté de l’USCIS, les services fédéraux d’immigration: dix questions sur cent portant sur l’histoire, la géographie et l’organisation des pouvoirs politiques américains. Les candidats doivent répondre correctement à six questions.
Nous en avons sélectionnées vingt. A vous de jouer:
Pourquoi le sirop n'est-il pas répandu aux USA ?
Une grenadine à quatre heures de l’après-midi, un diabolo ou une menthe à l’eau à la terrasse d’un café ? Aux Etats-Unis, n’y pensez pas. Il est pratiquement impossible de trouver des bouteilles de sirops, à l’image de celles que l’on trouve en France dans n’importe quel rayon boisson pour deux ou trois euros.
Enfin, rien n’est jamais impossible : on en trouve en vente en ligne sur des sites spécifiques – mais il faut mettre le prix. Si bien qu’autour de vous, vous connaissez au moins une personne qui a rapporté une bouteille de sirop dans sa valise, à la place d’une bonne bouteille de Bordeaux.
“Les habitudes alimentaires sont tenaces ! Certains de nos classiques ont passé la frontière américaine et atteint les foodies, comme la moutarde forte ou les sablés, mais le sirop pas du tout. Les Américains sont tellement attachés aux soft drinks que le sirop n’arrive pas à faire concurrence. Mais il continue de manquer aux expatriés, raconte Marianne Prebet, la fondatrice du site Simply Gourmand, qui permet aux expatriés français d’acheter des produits français. Chez Simply Gourmand, le sirop est un best seller chez nos clients français basés aux Etats-Unis. La grenadine et la menthe font partie du top 5 des produits les plus vendus sur le site”.
Comment expliquer qu’un produit si basique en France (les sirops sont la troisième catégorie de boissons en termes de part de marché, derrière les jus et les colas, mais bien devant les sodas, thés glacés, ou limonades) n’ait jamais trouvé sa place dans les placards américains ?
C’est d’une part une question de perception : un peu comme les surgelés, le sirop est perçu comme une boisson “de crise” sur laquelle on se rabat quand les fins de mois sont difficiles. C’est, en tout cas, ce que suggère un rapport d’Euromonitor de 2015 sur l’état du marché, qui explique que “le ralentissement ou la récession dans certains marchés développés” semble avoir stimulé le marché.
Ensuite, il faut le préparer, ce qui nécessite une petite logistique. Cécile Delannes, qui a participé au lancement Teisseire aux USA en 2001 et y a travaillé 15 ans, pense tout simplement que les Américains n’adhèrent pas au fait de devoir ajouter de l’eau à du sirop. “C’est une étape supplémentaire qui demande une tâche en plus et implique de suivre la notice au dos du packaging”.
En outre, son format n’est pas compatible avec une consommation “on the go”. Résultat : il n’a jamais trouvé sa place à côté des boissons énergétiques, des sodas, des jus et eaux aromatisées : autant de catégories bien plus développées aux Etats-Unis qu’en France.
Toutefois, tout n’est pas perdu pour les générations biberonnées au Siro Nimo et à la grenadine Teisseire. Le marché des sirops aux Etats-Unis commence à frémir avec les “drops” – des sortes de sirops concentrés vendus dans de petites boîtes en plastique, dont on verse quelques gouttes dans son verre pour aromatiser son eau. Mais cela reste une niche, et le goût n’est pas toujours très convaincant.
Retrouvez les sirops Teisseire sur Le Marché partout aux Etats-Unis.
Come Out & Play transforme DUMBO en une grande aire de jeux le 8 juillet
Qui a dit que les jeux étaient réservés aux tout petits ? Come Out & Play, un festival annuel qui transforme des rues ou des places entières dans de vastes aires de jeux physiques et digitaux, arrive dans le quartier de DUMBO pour une séance nocturne. After Dark rassemblera une horde de joueurs prêts à s’amuser avec des inconnus le vendredi 8 juillet à partir de 7pm au Manhattan Bridge Archway Plaza. C’est gratuit.
Plusieurs jeux complètement loufoques sont au programme de ce drôle d’événement, à faire en groupe: bataille navale grandeur nature, jeu de piste électronique qui mène à la découverte d’un fantôme (un vrai), exercices d’imitation avec des inconnus, peinture murale au moyen de votre voix… On en passe.
Un formulaire d’inscription qui sera délivré aux joueurs sur place, en face 155 Water Street. Premier arrivé, premier servi. Serez-vous de la partie ?
Le trio derrière Maison Première ouvre Sauvage à Greenpoint
Pousser la porte de Sauvage, c’est un peu faire un bond dans une autre époque, bien qu’on ne sache pas exactement laquelle. « J’aimerais que le client ressente quelque chose qu’il ne ressente nulle part ailleurs et qu’il le voit comme un endroit unique », assume fièrement Joshua Boissy, l’un des trois propriétaires du lieu.
Situé à la lisière de McCarren Park dans le quartier brooklynite de Greenpoint, le restaurant de 68 couverts aux banquettes rouges, tabourets en bois, carrelage à l’ancienne et feuilles de palmiers estampillés ci-et-là est le nouveau-né des propriétaires de Maison Première : Joshua Boissy, Kristof Zizka et Lisa Giffen. Vanté comme « le meilleur bar à huîtres de New York » par le New York Times, Maison Première est aussi et avant tout réputé pour ses cocktails qui lui ont valu le James Beard Award 2016, sorte d’Oscar du milieu gastronomique aux Etats-Unis. Un lieu « de style victorien, festif et décadent », comme le dépeint Joshua Boissy.
Sauvage, c’est une toute autre histoire. L’idée du projet remonte à quelques années en arrière. Inspiré par ses nombreux voyages (Montréal, Los Angeles, Berkeley, San Francisco,…) et surfant sur la vague du succès de son premier business, le trio décide de créer un lieu où se rencontre plusieurs influences: le New York d’aujourd’hui, mais aussi la Californie, les Sixties, la French Riviera, l’ambiance tropicale : « Nous voulions donner l’impression que le restaurant existait déjà il y a 60 ans, explique Joshua Boissy, qui a imaginé toute la décoration du lieu. Sur la terrasse par exemple, avec la vue sur le parc et un cocktail à la main, le client pourrait presque s’imaginer sur la Côte d’Azur. »
S’il ne s’agit ni d’un bistrot ni d’une brasserie française comme le souligne l’Américain, l’esprit bleu-blanc-rouge y tient néanmoins une place de choix : « Nous nous sommes rendu plusieurs fois à Paris avec Kristof et nous avons adoré des restos comme Le Chateaubriand, La Coupole, Le Comptoir à St Germain ou encore Vivant Table, une ancienne oisellerie que de jeunes chefs ont repris et laissée telle quelle ». La cheffe Lisa Giffen, qui a travaillé pour Alain Ducasse, confirme: « Sauvage est un restaurant d’inspiration résolument française. Je pense notamment au choix des vins, aux techniques que nous utilisons pour élaborer nos assiettes ou à la décoration, avec nos affiches inspirées des manifs étudiantes de 1968 en France. »
Le choix d’un second emplacement à Brooklyn s’est imposé naturellement: « C’est ici que nous avons démarré. En dix ans, la population a beaucoup évolué, le milieu artistique peu intéressé par la gastronomie a laissé place à de jeunes internationaux aisés qui s’intéressent aux voyages et à la gastronomie, note le gérant. Brooklyn est devenu l’épicentre de tout ce qui se passe de mieux à New York aujourd’hui. »
Au menu, des classiques revisités avec une approche plus moderne, plus épurée. Garganelli de calamar à l’encre et ragout sepia, carpaccio de carottes au sarrasin, tête de cochon confite aux fruits du marché ou encore un « pot-au-feu coloré, frais, et pas démodé » sont à la carte. « Nous utilisons des produits sans hormones, ni pesticides provenant d’éleveurs avec lesquels nous avons su créer une relation de confiance au fil du temps, se félicite le restaurateur. Nos champignons viennent d’un producteur, nos melons d’un autre.» La carte des boissons (qui ne compte pas moins de 14 pages) présente 400 vins – aux prix variés mais dans l’ensemble élevés – importés du monde entier, et 200 alcools issus de multiples distilleries.
Uniquement ouvert au dîner pour l’instant (de 5pm à minuit tous les jours, jusqu’à 1am le vendredi et le samedi) avec une fenêtre pour servir des viennoiseries et des boissons chaudes à emporter dès 8am, Sauvage proposera bientôt brunch et déjeuner.
Un programme pour attirer des start-ups françaises "culturelles" à New York
Dix jours de voyage d’études à New York pour les patrons de start-ups : voilà ce que propose le programme French-American Digital Lab, lancé par les Services culturels de l’Ambassade de France à New York, pour la deuxième année.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 13 juillet. Attention toutefois : les participants devront payer leur voyage et leur logement.
La cible : les fondateurs français de start-ups oeuvrant dans le domaine de la culture, des arts, de l’art de vivre, de la mode ou du design, qui aimeraient poursuivre leur expansion aux US. Pour cette année, des thèmes de prédilection ont été sélectionnés : le story-telling et la VR, ainsi que la fashion-tech (impression 3D, nouveaux textiles, vêtements connectés etc).
Le voyage à New York sera organisé à l’automne. Pendant ces dix jours, les représentants des dix start-ups sélectionnées assisteront à des conférences, rencontreront différents acteurs de l’écosystème tech/culture de New York, participeront à des ateliers… Autant de rendez-vous qui devraient leur permettre de mieux préparer une éventuelle traversée de l’Atlantique.