Vous vous souvenez de “Foux du FaFa” ? Ce 16 juillet, direction Boca Raton pour applaudir “Flight of the Conchords”. Le duo néo-zélandais hilarant se produit sur la scène du Mizner Park Amphitheater.
Jermaine Clement et Bret McKenzie ont été révélés au grand public par la série “Flight of the Conchords” diffusée sur BBC Radio puis HBO. Dans la série, les deux amis tentent de percer dans la musique à New York mais arrivent nulle part. Ils sont suivis par une seule et unique fan, qu’ils trainent comme un boulet. Alternant scènes comiques dans un accent néo-zélandais à couper au couteau et chansons loufoques, comme le fameux “Foux du FaFa”, cette série était un vrai délice. Flight of the Conchords est actuellement en tournée aux Etats-Unis.
Les hilarants Flight of the Conchords font rire Boca Raton
Euro 2016: où voir la demi-finale France-Allemagne à Los Angeles ?
France-Allemagne, cela pourrait être une finale avant l’heure. Mais nous ne sommes qu’en demi-finale. Et les hommes de Didier Deschamps vont avoir besoin de vous. Voici quelques endroits où vous pourrez voir le match, dont le coup d’envoi sera donné jeudi 7 juillet à midi PDT.
Comme tous les matches des Bleus avant celui-ci, nos amis du PSG Club LA invitent tous les Français, francophones et francophiles de LA à les rejoindre au Britannia Club (Santa Monica) pour vivre le match dans une belle ambiance tricolore. Les organisateurs attendent du monde et vous prient donc d’arriver vers 11:30am. 318 Santa Monica Blvd. (310) 780-3053. Page facebook
Un nouveau groupe appelé France Fan Club invite les supporters à se retrouver à 11:30am aussi à Barney’s Beanery. Lancée il y a quelques semaines, cette association vise à rassembler tous les fans des équipes de France, quelque soit le sport, autour de différents évènements. Barney’s Beanery, 1351 3rd St, Santa Monica.
Et ailleurs ?
Fox and Hound: 11100 Ventura Blvd, Studio City
US 5 Soccer: 12000 Firestone Boulevard, Norwalk.
Lucky Baldwins: 17 South Raymond Avenue, Pasadena
1739 Public House: 1739 N Vermont Ave, Los Feliz
À Bar Omar, du couscous version Brooklyn
Il était une fois Bar Omar. Un restaurant né d’un concept simple: “le couscous à partager”, décrit Yasmina Guerda, patronne de l’établissement qui a ouvert à Williamsburg en février.
Ici, la cuisine est inspirée du père de la jeune femme, Omar Guerda. Les Parisiens le connaissent bien. Ils lui doivent le restaurant Chez Omar, ouvert dans les années 70 dans Le Marais. “C’est lui qui a introduit la nourriture nord-africaine aux Parisiens, des plats atypiques qui n’ont pas fait l’unanimité en partie à cause du racisme à l’époque, se souvient Yasmina Guerda. Au départ, il n’y avait que les ouvriers du quartier qui se rendaient à Chez Omar. Puis, grâce au bouche-à-oreille, des artistes de la Place des Vosges s’y sont rendu. Ils troquaient des toiles à mon papa en échange d’un repas”. Dans les années 1990, le restaurant tourne à plein régime et attire des personnalités de la mode et de l’art. Le restaurateur formé à La Coupole et arrivé en France d’Algérie en 1962 continue sur sa lancée. Il ouvre ensuite le Café Moderne à Bastille et le Pompon, un bar et speakeasy du Xème arrondissement.
Yasmine Guerda et son mari Aaron ont eu l’idée d’ouvrir Bar Omar lors d’une escapade à Paris. “Aaron est tombé amoureux du restaurant et de son concept. C‘était un super plan, d’autant plus que mon père a beaucoup de clients américains. Nous nous sommes dit que le public allait être réceptif”, souligne Yasmina Guerda, qui est aussi employée dans une agence de l’ONU.
Au menu: des classiques français (steak-poivre et salade d’endive) et algériens. La spécialité de Bar Omar, c’est bien sûr le couscous et le tajine. Les grains sont importés d’Afrique du Nord, de même que mélange d’épices ras-el-hanout.
“L’idée est de transposer l’ambiance que mon père a réussi à créer à Paris. Une ambiance ni huppée ni prétentieuse. Le couscous est servi dans de grosses assiettes posées sur la table, le tout à partager. C’est un festin, très copieux”. Ceux qui n’auraient pas été rassasiés peuvent toujours se rabattre sur le célèbre Baklava en dessert. “On ne voulait pas que notre enseigne devienne une chaîne. On veut que ça reste authentique. Cet endroit est très Brooklyn et on l’a laissé comme ça”.
Les chants touareg d'Imarhan sous le soleil de Los Angeles
Un vent sahraoui souffle sur la scène de Los Angeles. Imarhan arrive au Annenberg Space for Photography avec le répertoire du peuple saharien, samedi 9 juillet à 5pm. Le groupe franco-algérien se produira en première partie d’Edouard Sharpe et les Magnetic Zeros, pour sa deuxième rencontre avec le public californien.
Sorti en avril 2016, leur premier album rend populaire “l’assouf” , le blues touareg. Originaires du Sud de l’Algérie, les cinq membres du groupe illustrent la nouvelle génération des rockeurs du désert. Dans leurs chansons au grain particulier, avec une rythmique funk et jazzy poussée par le son lancinant des guitares électriques, ils évoquent leur génération et les difficultés que rencontre la jeunesse. Pas étonnant quand on sait qu’Imarhan signifie en langage tamasheq “ceux qui me tiennent à cœur” . Une découverte qui mérite le détour.
Jazz at LACMA, le rendez-vous musical de l'été à Los Angeles
Célébré depuis vingt ans, Jazz at LACMA est l’un des rendez-vous estivaux préférés des amateurs de musique. Jusqu’au vendredi 30 septembre, près de 40.000 personnes viendront découvrir les meilleurs groupes de jazz californiens dans la cour de ce lieu dédié à l’art moderne.
Wayne Shorter, John Clayton, Kenny Burrell, Les McCann, Billy Childs ou Arturo Sandoval sont autant de légendes du jazz qui ont joué à l’occasion de Jazz at LACMA.
Soutenue par le Département culturel de la ville de Los Angeles, cette série de concerts se clôturera en beauté avec le festival Angel City Jazz. A l’instar des précédentes éditions, l’éclectisme sera au coeur du programme, avec des sessions tous les vendredis, et les samedis parfois.
N’oubliez pas de faire ce rite de passage, en prenant votre panier de pique-nique et votre plaid pour écouter les rythmes jazz et blues, assis dans l’herbe.
Club Cheval se rue sur San Francisco
En selle ! Club Cheval sera à Mezzanine le 30 juillet pour sa première scène à San Francisco. Les tickets sont en vente.
Le collectif lillois formé en 2009 est composé de quatre musiciens : Canblaster, Myd, Sam Tiba et Panteros666. Leur particularité: ils fusionnent R&B et House. En 2010, deux EP sur Bromance, le label de Brodinski, les font sortir de l’ombre. Ils mixent aussi les titres de la chanteuse Rihanna et du groupe français The Dø pour ne citer qu’eux. Le premier album intitulé “Discipline” est sorti en mars 2016.
Dîner hors du temps dans l'univers d'Emile Marcovitch à New York
Une plongée dans l’Europe d’autrefois. Petit-fils de docteur russe et vétéran de la Deuxième guerre mondiale, Jacques Marcovitch est aussi l’enfant d’Emile Marcovitch, un photographe russe exilé à Paris pendant les années 30.
Ce dernier immortalisa la communauté russe de la capitale française à cette époque, mais aussi des monarques européens et les premières années des Nations Unies. Invité par l’Entraide française New York, association de soutien aux Français dans le besoin, son fils racontera les histoires derrière les clichés du photographe lors d’un dîner à Madison Bistro. Prix du repas: 48 dollars. RSVP obligatoire.
La French American Academy ouvre son collège en septembre 2016
(Article partenaire) La French American Academy (FAA), installée dans le New Jersey depuis près de 10 ans, inaugure son collège en septembre 2016.
La classe de 6ème – filière bilingue – qui ouvrira sur le campus de New Milford s’inscrit dans la continuité de la maternelle et de l’élémentaire et poursuit la pédagogie de projets développée par la FAA. Les projets bilingues, qu’ils soient en art, littérature, production d’écrits, math, sciences, histoire-géo ou interdisciplinaires sont au coeur du curriculum de la FAA.
Trois autres points forts sont à noter dans ce programme de 6ème: les classes de débat pour utiliser son esprit critique et ses capacités d’orateur, les options pour explorer de nouveaux univers (studio télé, atelier d’écriture/journalisme, musique assistée par ordinateur, programmation) et l’ordinateur portable mis à disposition de chaque élève.
Anne-Sophie Gueguen, fondatrice et directrice de la FAA, précise: “Je suis très fière des options que nous proposons à nos élèves. Il est rare de pouvoir choisir des options dès le collège mais il est important pour nous de donner accès à des apprentissages différents, innovants et stimulants, en plus des apprentissages fondamentaux” .
La FAA propose également une filière anglaise avec français accéléré. Cette filière s’adresse à des familles dont les enfants n’ont pas suivi d’éducation bilingue en élémentaire mais souhaitent maintenant acquérir des bases solides et utiles pour le lycée ou l’université. Ces élèves rejoindront ceux de la filière bilingue pour les cours d’anglais mais seront séparés pour les cours de français. Une filière bilingue anglais-espagnol sera ouverte en septembre 2017.
Pour en savoir plus:
Le site de la French American Academy
De la maternelle au collège
New Milford – Jersey City – Morris Plains
Anne-Sophie Gueguen, directrice
Cathy Joly, Directrice des Admissions
Tel: 201 338 8320, ext. 103
cell: 201 724 1544
E-mail: [email protected]
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Ecoles publiques US cherchent profs de français -désespérément
“Le français est-il votre langue maternelle? Êtes-vous plein(e) d’énergie et d’idées concernant l’éducation des jeunes enfants ? (age 2-5 ans)? Voulez-vous partager votre passion de la langue et culture française? Contactez-nous!” Alors que la rentrée 2016-2017 se profile, ce genre d’annonces – celle-ci provient d’une pre-school de Los Angeles – fleurit depuis un mois un peu partout aux Etats-Unis.
En mai, trois écoles de Los Angeles cherchaient des enseignants. A New York aussi, où le nombre de programmes bilingues a explosé, les besoins s’allongent. A Houston, où deux écoles proposeront des programmes de français pour la première fois à la rentrée, la chasse aux enseignants “motivés” , “exceptionnels” est lancée. “C’est le problème numéro 1 dans tous les Etats-Unis. Contrairement au privé où l’on peut attribuer des visas J-1 pour faire venir des enseignants de France, c’est un problème récurrent dans le public” , insiste Fabrice Jaumont, attaché éducation aux Services culturels de l’Ambassade de France, qui estime qu’une “douzaine” de postes sont à pourvoir rien qu’à New York.
L’enjeu est particulièrement important car dans le même temps le nombre de programmes bilingues en primaire ne cesse de croître. Le manque professeurs qualifiés pourrait freiner la tendance voire l’inverser. Chaque Etat à ses spécificités, mais tous sont concernés. A New York, un gel de visas pour les enseignants étrangers instauré en 2008 force les établissements à recruter localement. Problème pour les Français: le processus pour obtenir la certification pour enseigner dans un contexte bilingue est long et onéreux.
Dans l’Utah, où l’on recense 13 programmes bilingues français-anglais en élémentaire et 19 dans le secondaire, les seules recrues locales ne suffisent pas à remplir les postes. L’Etat a donc signé des “MoU” (Memorandum of Understanding) avec différentes académies françaises pour accueillir des enseignants détachés. Si le système suffit pour le moment, il a aussi ses limites. “On veut avoir un mélange de professeurs de français locaux et internationaux dans les écoles. Cela apporte une richesse culturelle et du dynamisme dans la salle de classe. Mais si, un jour, une académie est victime d’une pénurie de professeurs, elle peut arrêter de nous en envoyer, souligne Kaye Murdock, responsable des programmes d’immersion anglais-français pour l’Etat. Jusqu’à présent, nous avons un partenariat excellent avec les académies et l’Ambassade nous a aidés. Mais chaque année, au printemps, on ne sait jamais combien nous allons recevoir de candidatures locales ou de France. Cela suscite de l’anxiété tous les ans” .
En Louisiane, l’Etat qui, pour des raisons historiques, a le plus grand nombre de programmes d’immersion français, on a la même approche. Le CODOFIL, une agence de l’Etat fondée en 1968, fait venir tous les ans des enseignants de France, Belgique, du Canada et d’Afrique francophone. Pour les Français, les autorités s’appuient notamment sur le programme de mobilité internationale Jules Verne pour les enseignants. Deux cents candidats ont postulé l’an dernier pour l’élémentaire, seul niveau couvert par le CODOFIL. “On fait venir entre 40 et 70 enseignants par an. Cette année, on a atteint 70. C’est notre nombre le plus élevé. Tous nos besoins sont couverts, mais des lacunes existent au niveau du lycée” , indique Peggy Feehan, responsable des programmes de langue au sein de l’agence.
“Produire des enseignants en local”
Mais faire venir des enseignants étrangers induit des délais et de la paperasse, et le CODOFIL cherche aujourd’hui à renforcer son recrutement local. Il a récemment lancé un programme nommé “Escadrille Louisiane” où des enseignants louisianais sont envoyés en France pour une formation avant de retourner enseigner le français en Louisiane. “L’idée, poursuit Peggy Feehan, c’est d’avoir une force locale assez importante pour remplir les postes et privilégier les locaux. Nous aimons faire venir des enseignants de l’étranger, mais il y a des parents francophones en local qui sont artistes, coiffeurs, graphistes, médecins qui utilisent le français tous les jours. Ce sont des enseignants potentiels” .
“Produire des professeurs de français” sur place pour contourner les aléas de l’immigration, c’est aussi l’objectif de Fabrice Jaumont, de l’Ambassade de France. Depuis 2012, les Services culturels de l’Ambassade et la fondation FACE accordent des bourses de 5.000 dollars à des étudiants inscrits dans des masters d’éducation bilingue new-yorkais, comme celui de Hunter College, ou dans des programmes de certification.
Ces formations pour futurs enseignants bilingues devraient être développées sans tarder dans les Etats où les programmes d’immersion gagnent du terrain, selon Fabrice Jaumont: “La Caroline du Nord et la Georgie lancent des programmes bilingues, mais ne développent pas de mécanismes pour former des professeurs. D’ici 3-4 ans, ils auront des besoins qu’ils n’auront pas anticipés. La pénurie de professeurs est une réalité pas uniquement dans le bilinguisme mais aussi dans d’autres matières. Les métiers de l’enseignement n’attirent plus autant qu’avant.”
Le nombre de vocations est, en effet, au plus bas, éducateurs bilingues ou non. “La formation des enseignants bilingues est plus intense que pour un enseignant traditionnel. Et quand vous devenez enseignant dans une classe bilingue, vous rencontrez des défis uniques en terme d’utilisation des outils pédagogiques, de population d’élèves et de gestion des activités et des ressources. Mais la recompense que vous en tirez – l’ouverture d’esprit des enfants – compense les contraintes” , explique Brian Collins, professeur assistant d’éducation bilingue à Hunter College.
“Le problème, c’est le burn out. L’enseignement bilingue est un métier fascinant, mais après 3-4 ans, ils lâchent. Les enseignants bilingues travaillent très, très dur. Il faut travailler dans les deux langues, de longues heures. Ils se fatiguent. Je l’ai beaucoup vu chez les profs des premiers programmes” , ajoute Fabrice Jaumont. Comment convaincre un enseignant de sauter le pas ? “Il faut leur parler de l’impact qu’ils auront sur des centaines d’enfants, leur dire qu’il y a 10-15 postes à pourvoir chaque année. C’est la garantie de trouver un poste et de faire une belle carrière. Les salaires sont bons aussi.“
Quiz: passez le test de citoyenneté américaine en vingt questions
Le 4 juillet n’est pas uniquement synonyme de feu d’artifice.
Cette année, 7.000 personnes deviendront américaines pendant le week-end d’Independence Day. Auparavant, elles auront passé le test de citoyenneté de l’USCIS, les services fédéraux d’immigration: dix questions sur cent portant sur l’histoire, la géographie et l’organisation des pouvoirs politiques américains. Les candidats doivent répondre correctement à six questions.
Nous en avons sélectionnées vingt. A vous de jouer: